Livres anciens - Livres de voyages - Cartes géographiques anciennes
[SARLAT] Petrocorii. Évesché de Sarlat. Partie méridionale de l'eslection de Périgord.
Paris, Pierre Mariette, 1676. 327 x 475 mm.
Belle carte de l'évêché de Sarlat dans le Périgord, dressée par Nicolas Sanson d'Abbeville, pour l'atlas intitulé Cartes particulières de la France suivant l'ordre des provinces ecclésiastiques, des diœcèses, de ses archeveschés et éveschés jusques à l'estendue de l'ancienne Gaule. Elle est ornée d'un cartouche de titre. Sous l'Empire romain, l'évêché de Sarlat était habité par le peuples gaulois des Pétrocores. Reconnu comme le fondateur de la cartographie française, Nicolas Sanson quitta sa ville natale d'Abbeville pour Paris, où il rencontra Richelieu en 1627. Ce dernier, très impressionné par son œuvre cartographique, le présenta au roi Louis XIII qui le nomma Géographe Ordinaire du Roi. Il fut le premier, en France, à concevoir un atlas mondial et publia près de trois cents cartes. Bel exemplaire finement colorié. Pastoureau, SANSON VI, 113 ; Dainville, pp. 39-45.
[SOISSONS] Suessones. Evesc.hé de Soissons où sont les balliages et eslections de Soissons, Chasteau Thierry et Crespy en Valois &c.
Paris, P. Mariette, 1656. 415 x 485 mm.
Belle carte détaillée de l'évêché de Soissons, dont le nom est dérivé du peuple de la Gaule belgique les Suessones. Elle couvre les circonscriptions de Soissons, Château-Thierry et Crépy-en-Valois, et est ornée d'un cartouche de titre. Pas de marge supérieure, sinon bel exemplaire.
[TROYES] Tricasses. Evesché de Troyes en Champagne où sont partie des balliages de Troyes, Chaumont, et Sézane.
Paris, P. Mariette, 1656. 430 x 544 mm.
Belle carte détaillée de l'évêché de la ville de Troyes, dont le nom est dérivé du peuple celte les Tricasses, ornée d'un cartouche de titre. Pas de marge supérieure, sinon bel exemplaire.
[ROUTES des POSTES] Carte géographicque des postes qui traversent la France.
[Paris, Melchior Tavernier, 1632-1637]. 412 x 532 mm.
PREMIERE CARTE IMPRIMEE DES POSTES DE FRANCE, dressée par Nicolas Sanson d'Abbeville en 1632 et publiée par Melchior Tavernier dans le Théâtre géographique du royaume de France en 1637. L'auteur a représenté les itinéraires entre les grands centres de l'époque : Paris, Lyon, Rouen, Toulouse, Bordeaux ou Limoges. A droite de la carte, dans un encadré intitulé Au Lecteur, Tavernier explique que Nicolas Sanson a exécuté la carte à sa demande. Elle connut un si grand succès qu'elle fut très vite copiée par un autre géographe, Nicolas Berey. Puis elle fut remise à jour et rééditée par les fils de Sanson en 1676. En haut à droite figurent les armoiries royales. Bel exemplaire. Pastoureau, TAVERNIER IIC. Bibliothèque Nationale/Musée de la Poste, Guy Arbellot, Autour des routes de poste, p. 28.
[LE PUY-en-VELAY] Évesché du Puy Le Velay l'un des vingt deux diocèses du Languedoc.
Paris, P. Mariette, 1670. 367 x 423 mm.
Rare et belle carte de l'évêché du Puy-en-Velay, dressée par Guillaume Sanson, fils de Nicolas Sanson d'Abbeville. Elle est ornée d'un cartouche de titre. Reconnu comme le fondateur de la cartographie française, Nicolas Sanson quitta sa ville natale d'Abbeville pour Paris, où il rencontra Richelieu en 1627. Ce dernier, très impressionné par son œuvre cartographique, le présenta au roi Louis XIII qui le nomma Géographe Ordinaire du Roi. Il fut le premier, en France, à concevoir un atlas mondial et publia près de trois cents cartes. À sa mort en 1667, ses deux fils, Guillaume et Nicolas, lui succédèrent. Bel exemplaire finement colorié. Petites déchirures dans les marges. Dainville, p. 45 ; manque à Pastoureau.
[DOUBS] Plan géométrique de la propriété de Monsieur Bossy, sise lieu-dit à Champ-Forgeron, territoire de Besançon.
1875. 45 x 70 cm ; monté sur carton fort.
Beau plan manuscrit, encre noire et aquarelle, d'un domaine situé à l'ouest de la ville de Besançon, au pied de la colline de Saint-Étienne, en bordure de la nationale 73. Y sont figurés les emplacements de bâtiments (maison de maître, dépendances, une grande serre, une volière, une treille, une basse-cour...), ainsi que le plan illustré des jardins (un potager-fruitier avec une "grande planche d'asperges", un jardin d'agrément et un jeu de quilles). Les parcelles mitoyennes portent le nom de leur propriétaire : Mr Nicolas Froncin, Mr Guichard, les héritiers Marlin, Mr Claude Favre. Le plan est orienté, l'échelle est au 1/200e. Cachet à froid de E.C. Sarrazin, géomètre-forestier à Besançon, qui a également signé le plan. Belle condition.
Contrôle de Lamballe. M. Sauvalle, contrôleur.
[fin XVIIIe]. 218 x 180 mm.
Carte manuscrite, encre et lavis, de la région de Lamballe comprise entre Saint-Brieuc et Matignon. Y sont figurés les routes, les rivières, les forêts, les villes et villages; la côte est soulignée en bleu. Un trait rouge délimite le contrôle de Lamballe, région comprise entre le littoral et les villes de Quessoy, Moncontour, Trebry, Plénée, Pledeliac et Henanbihen. Dans un cartouche à gauche de la carte se trouve la liste des villes (ou recettes) avec mention de leur population. Mouillure à gauche de la carte, petits frottements. Encadrement du XIX° siècle.
Carte particulière des rivières de la Scarpe, de l'Escaut et de ses canaux y afluant depuis Douay et Bouchain jusqu'à leur jonction à Mortagne.
[circa 1780]. En 16 sections montées sur toile et pliées, formant une carte de 0,77 x 1,03 m.
Belle carte manuscrite à l'encre noire et aquarelle du bassin de la Scarpe (dans le département du Nord) entre Douai et son embouchure dans l'Escaut à Mortagne-du-Nord. Y sont figurés les villes de Douai, Bouchain, Valenciennes et Condé-sur-l'Escaut avec le plan de leurs fortifications, les rivières Scarpe, Sensée, et Écaillon ainsi que l'Escaut (à droite de la carte), les villages, bourgs, fermes, châteaux et abbayes (figurés par de petits bâtiments), les moulins à vent, les routes, les bois (figurés par de petits bosquets), et les canaux d'aménagement du bassin de la Scarpe : le vieux Décours, le nouveau Décours... Y figure également le projet d'un canal de dérivation de la Scarpe entre La Planche et l'aval de Saint-Amand-les-Eaux avec la date de 1764. Beau cartouche de titre au lavis d'encre de Chine. Quadrillage au crayon sur une partie de la carte et note manuscrite de l'époque épinglée sur la carte et demandant de faire une copie de cette partie de la carte "pour mon cabinet" L'échelle est en lieues. Petites taches et traces de frottement dans les marges.
[NANTES] Plan de la ville de Nantes.
Nantes, Sebire, et Paris, Coulon, An 3. de la Rép. Fr. [1795]. 490 x 707 mm.
Rare plan révolutionnaire de la ville de Nantes, dessiné par l'architecte Coulon, figurant les grands travaux d'agrandissement et d'embellissement réalisés au cours du XVIIIe siècle. Au début du XVIIIe siècle, Nantes a encore son aspect du Moyen-Âge, avec ses remparts et ses rues sinueuses. Mais la ville, enrichie par le commerce colonial, s'est agrandie et des faubourgs sont créés à ses abords. Dès 1755, trois architectes se succéderont pour réaliser ces travaux de rénovation et d'aménagement de Nantes : Pierre Vigné de Vigny, Jean-Baptiste de Ceineray et Mathurin Crucy. Le plan consistait à démolir les murs d'enceinte, ouvrir des rues et créer de nouvelles places, parmi lesquelles figurent la place Delorme, la place Gutemberg (renommée place Brancas et actuelle place Édouard-Normand), la place Buffon, ainsi dénommée pendant la Révolution (future place de Bretagne), et la plus importante d'entre elles, la place Graslin, aménagée entre 1780 et 1788, et complétée, à partir de 1792, par la construction du Cours de la République, qui sera renommé Cours de Henri IV. La place Saint-Pierre porte son nom révolutionnaire de Place Gracches. Parmi les chantiers importants figurent également l'aménagement de l'île Feydeau, le Cours des États, qui porte ici les noms révolutionnaires de Cours de la Liberté (actuel Cours Saint-Pierre) et Cours de la Fédération (actuel Cours Saint-André), et la place Viarme, dénommée place Agriculteur. Entre les deux cours figure la place de la Liberté, actuelle place Maréchal-Foch. La place Duchesse-Anne est dénommée place Cincinnatus. En bordure du port de Nantes, on peut voir l'entrepôt des cafés, transformé en prison sous la Terreur. La ville est divisée en 18 sections, créées en 1790. Bon exemplaire. Notes manuscrites anciennes à l'encre à l'emplacement des places Buffon, du Département et de la Liberté. Petites taches en haut du plan.
France corrected from ye observations made by the Royal Academy of Sciences at Paris.
1708. 635 x 918 mm.
Très grande et belle carte de la France, dressée par John Senex d'après les informations de l'Académie Royale des Sciences de Paris. Elle est ornée d'un cartouche de dédicace décoré des armoiries du dédicataire, Charles Boyle, comte d'Orrery, et d'un magnifique cartouche de titre décoré d'un portrait en médaillon de Louis XIV, des armoiries de la France et de quatre figures allégoriques. Le long des côtes figure la mention "côtes d'après Sanson et les cartes hollandaises". Exemplaire aquarellé à l'époque, coloris postérieurs pour les deux cartouches. Brunissures par endroits, petites déchirures marginales, petites restaurations anciennes au dos.
[MORBIHAN/QUIBERON/BELLE-ÎLE-en-MER/GROIX/GLÉNAN] Côte ouest de France. De la Pointe de Penmarch à Belle-Île. Abords de Lorient.
Service Hydrographique de la Marine, 1912-1931. 697 x 984 mm.
Grande carte marine figurant les côtes du Morbihan entre la Pointe de Penmarc'h et Carnac, avec l'archipel des Glénan, l'île de Groix, la presqu'île de Quiberon, et Belle-Île-en-Mer, publiée en 1912, puis corrigée en 1931. Elle a été levée d'après les travaux les plus récents des ingénieurs hydrographes. Tampon du revendeur à Bordeaux au bas de la marge droite. Bel exemplaire.
[VENDÉE/ÎLE de NOIRMOUTIER] Côte ouest de France. De la Pointe de St. Gildas au Goulet de Fromantine. Baie de Bourgneuf.
Service Hydrographique de la Marine, 1900-1922. 690 x 977 mm.
Grande carte marine figurant les côtes de la Vendée entre la Pointe Saint Gildas et la Pointe de Notre-Dame-de-Monts, avec l'île de Noirmoutier et la Baie de Bourgneuf. Elle a été dressée d'après la carte de Beautemps-Beaupré levée en 1821 et 1822, et d'après la reconnaissance faite en 1893 sous la direction de l'ingénieur hydrographe Hanusse. Tampon du Service Hydrographique dans la marge inférieure. Bel exemplaire.
[CHAMPAGNE] Le Gouvernement de Champagne i. e. Præfectura generalis Campaniæ in electiones suas divisa.
[circa 1740]. 575 x 490 mm.
Très belle carte de la Champagne divisée en élections. Elle est ornée d'un cartouche de titre décoré des armoiries de la France et de la Champagne, et d'une petite carte des environs de Paris. Les villes principales sont signalées par une citadelle. Cartographe et éditeur allemand installé à Augsbourg, Seutter devint en 1697 l'apprenti de Homann, éditeur de cartes à Nuremberg, puis fut nommé géographe de la Cour Impériale. Bel exemplaire dans de superbes coloris de l'époque.
[VERSAILLES] Versailles château de plaisance le plus délicieux et le plus magnifique dans l'Île de France, bâti par ordre de Louis XIV Roy de France, et nomé à cause de sa rare beauté la huitième merveille du monde.
Augsbourg, [circa 1740]. 497 x 578 mm.
Magnifique vue à vol d'oiseau du château de Versailles et de ses jardins, brillamment coloriée à l'époque. La vue est prise depuis l'avenue de Paris et montre l'entrée principale avec la Place d'Armes, où se déroule une procession, et la Cour d'Honneur, animées de très nombreux personnages. En arrière-plan, on aperçoit les bassins de Latone et d'Apollon. Titre en français et en allemand. Cartographe et éditeur allemand installé à Augsbourg, Seutter devint en 1697 l'apprenti de Homann, éditeur de cartes à Nuremberg. Nommé géographe de la Cour Impériale, il publia un Atlas Geographicus en 1725, un Atlas Novus en 1728, et un Grosser Atlas vers 1735. Bel exemplaire dans de superbes coloris de l'époque.
[CORSE] Insula Corsica, olim regni titulo insignis, nunc Genuensis Reipublicæ potestati subjecta.
Augsbourg, [circa 1730]. 573 x 491 mm.
L'une des plus belles cartes de la Corse au XVIIIème siècle, dressée et publiée par Matthäus Seutter à Augsbourg vers 1730. La traduction du titre en latin est : L'île de Corse, autrefois distinguée par le titre de royaume, est désormais soumise au pouvoir de la République de Gênes. Elle est décorée d'un beau cartouche de titre illustré de plusieurs personnages : un Corse à l'allure très fière, portant un poignard à la ceinture, tient deux chevaux par les rênes, tandis qu'un marin accoste sur le rivage avec un triton lui présentant des coraux. Dans le coin inférieur gauche sont représentées les armoiries de la République de Gênes figurant la croix de Saint-Georges, et les armoiries de la Corse à tête de More ou Maure ; à droite, une rose des vents dont le nord est indiqué par une fleur de lys, et l'échelle des distances. La Corse est divisée en quatre régions : Banda di fuori (qui regarde l’Océan), Di qua dalli monti (en deça des montagnes), Casina et Di la dalli monti (au-delà des montagnes). En haut à droite, dans un encadré drapé, figure un texte en latin sur l'histoire, la géographie et les productions de l'île. Cartographe et éditeur allemand installé à Augsbourg, Seutter devint en 1697 l'apprenti de Homann, éditeur de cartes à Nuremberg. Nommé géographe de la Cour Impériale, il publia un Atlas Geographicus en 1725, un Atlas Novus en 1728, et un Grosser Atlas vers 1735. Très bel exemplaire dans de brillants coloris de l'époque. Cervoni, 52 ; Berthelot & Ceccaldi, pp. 131-132.
Le Royaume de France.
Augsbourg, [circa 1740]. 480 x 556 mm.
Belle carte de la France, ornée d'un superbe cartouche de titre décoré des armoiries du royaume de France, de cinq figures allégoriques et de divers attributs des arts et des sciences. La France est divisée en 17 régions administratives. Comme précisé dans le cartouche en haut à droite, cette carte présente l'état du royaume, qui a été fait au roi le 1er janvier 1734. On apprend qu'à cette date, le royaume comptait "20 millions d'hommes, sans compter les femmes et les enfants". La description donne également le nombre de rivières, villes, paroisses, familles nobles, commanderies de l'Ordre de Malte, chanoines, enfants de chœur, etc. Il est dit également que "la France vaut au Roy par an 180 millions de livres", que "les rentes annuelles du Clergé montent par an à 312 millions, de sorte que leurs revenües surpassent de 132 millions celles du Roy". Fils d'un orfèvre, Matthäus Seutter naquit à Augsbourg en 1678. En 1697, il commença comme apprenti à Nuremberg avec Johann Baptist Homann, puis retourna à Augsbourg, où il poursuivit sa carrière dans la maison d'édition Jeremias Wolff. En 1710, il créa sa propre maison d'édition et une imprimerie. La maison d'édition Seutter a produit plus de 500 cartes, atlas et globes. Ses œuvres les plus connues sont l'Atlas Geographicus, publié en 1725, le Grosser Atlas, publié en 1734, et l'Atlas minor en 1744. En 1732, il fut nommé Géographe de la Cour par l'empereur Charles VI. À sa mort en 1756, son fils Albrecht Karl, et son gendre, Conrad Tobias Lotter, lui succédèrent. Exemplaire dans de beaux coloris de l'époque. Pliure centrale brunie.
[DIJON] Divio – Dijon. Dessignée par I. Silvestre, et gravée par N. Perelle. Avec privilège du roy. A Paris chez Pierre Mariette rue S. Jacques à l’Espérance.
[circa 1650]. En deux feuilles jointes de 200 x 795 mm.
RARE ET EXCEPTIONNEL PANORAMA GRAVÉ DU XVIIe SIÈCLE. 2e état sur 2, avec l’adresse de Mariette, de ce superbe panorama de Dijon, gravé par Nicolas Perelle d’après Israël Silvestre (1621-1691). Avec 4 lignes de description en latin et en français. Belle épreuve, réenmargée à l’époque. Pliures remises à plat. Faucheux, n°209.
[FRÉJUS] Forum Iulii – Frejus. De Lincler. Israel Silvestre sculpsit. Cum privil. Regis. excudit Parisiis.
[circa 1650]. En deux feuilles jointes de 215 x 820 mm.
RARE ET EXCEPTIONNEL PANORAMA GRAVÉ DU XVIIe SIÈCLE. 2e état sur 2, avec l’adresse de Mariette et les noms de Lincler et de Silvestre, de ce superbe panorama de Fréjus, gravé par Israël Silvestre (1621-1691) d’après L. de Lincler. Avec 3 lignes de description en latin et en français. Belle épreuve, réenmargée à l’époque. Pliures remises à plat. Faucheux, n°217.
[GRENOBLE] Gratianopolis – Grenoble. Dessignée par I. Silvestre, et gravée par N. Perelle. Avec privilège du roy. A Paris chez Pierre Mariette, rue S. Jacques à l’Espérance.
[circa 1650]. En deux feuilles jointes de 200 x 780 mm.
RARE ET EXCEPTIONNEL PANORAMA GRAVÉ DU XVIIe SIÈCLE. 2e état sur 2, avec l’adresse de Mariette, de ce superbe panorama de Grenoble, gravé par Nicolas Perelle d’après Israël Silvestre (1621-1691). Avec 4 lignes de description en latin et en français, et 14 légendes numérotées dont les chiffres sont reportés sur l’estampe. Belle épreuve, réenmargée à l’époque. Pliures remises à plat. Faucheux, n°222.
[METZ] Profil de la ville de Metz en Lorraine veue du costé de la porte Mazel.
Paris, Israel Silvestre, 1667. En deux feuilles jointes de 400 x 1286 mm.
Très rare et exceptionnel panorama de près d'1,30 m de large, figurant la ville de Metz du côté de la Porte Mazelle. Très légères traces blanches au niveau de la jointure des deux feuilles, sinon bel exemplaire. Faucheux, p. 235, n°28.
[NORMANDIE/COULIBŒUF] Carte topographique du canton de Coulibœuf.
1839. En 18 sections montées sur toile et pliées, formant une carte de 0,70 x 1,03 m ; étiquette au dos de l'éditeur E. Andriveau-Goujon.
Carte figurant les environs proches de Coulibœuf dans le Calvados, aujourd'hui Morteaux-Coulibœuf, dressée par Simon, géomètre en chef du cadastre. Elle est issue de l'Atlas du Calvados, conçu sous les auspices du préfet du département. Elle s'étend au nord jusqu'à Escures, au sud jusqu'à Vignats, à l'ouest jusqu'à Poussendre et à l'est jusqu'à Les Moutiers-en-Auge. Signé par l'auteur. Bel exemplaire avec contours aquarellés à l'époque.
Plan du réduit de Sospel.
1740-1748. 558 x 427 mm.
Plan manuscrit du réduit de Sospel Plan manuscrit, encre brune et lavis, montrant le plan d’une église entourée de fossés, transformée en fortin militaire. Le plan indique l’église qui sert de réduit d’où ces murailles n’ont que deux pieds d’épaisseur, des galeries de madriers, les fossés et les plates-formes au-dessus des fossés, le corps de garde, un pont, une redoute… En dehors du titre, l’endroit n’est pas nommé, peut-être s’agit-il de la chapelle Saint-Pancrace à l’Escarène, près de Sospel, dont on sait qu’elle servit de fortin pendant la Guerre de Succession d’Autriche. Traces de pliures, petites déchirures restaurées.
France revised and augmented, the attires of the French and situations of their cheifest cityes.
Londres, Thomas Bassett and Richard Chiswell, [1676]. 402 x 522 mm.
Très belle et rare carte à bordures de la France, gravée par Dirck Gryp pour l'atlas de John Speed intitulé A Prospect of the Most Famous Parts of the World. Elle est décorée d'un cartouche de titre orné en tête des armoiries royales et de deux Neptune. Dans le style des cartes hollandaises de cette époque, elle est encadrée de trois bordures décoratives. La bordure supérieure est décorée de huit vues de grandes villes françaises : Angers, Poitiers, Orléans, Paris, Rouen, La Rochelle, Bordeaux et Calais ; les bordures latérales sont ornées de dix vignettes figurant le roi et la reine de France, et des personnages de différentes classes sociales. Texte anglais au verso intitulé "The Description of France". John Speed était un historien et cartographe anglais qui a popularisé le travail de son prédécesseur Saxton. Son atlas, dont la première édition fut publiée en 1627, est le premier atlas général imprimé à être compilé par un Anglais. Bel exemplaire finement colorié à l'époque. Petites restaurations marginales.
Plan d'une partie du canal des moulins depuis audessus du pont traversant ledit canal sur la route de Montbéliard à Belford jusqu'à la borne cottée z faisant la séparation des territoires de Sochaux & de Montbéliard.
Août 1799. En 3 feuilles jointes de 294 x 1061 mm, encadrement sous verre moderne.
Plan manuscrit, encre brune et aquarelle, dressé pour un projet de construction d'un canal de dérivation et d'un moulin à Sochaux, près de Montbéliard dans le Doubs. Y sont figurés la route de Montbéliard à Belfort avec le pont qui enjambe le canal, la limite entre les communes de Sochaux et de Montbéliard, les parties cultivées le long du canal avec les limites du champ du demandeur, et le dessin du projet de bief et l'emplacement du moulin. Comme l'indique une mention manuscrite, ce plan est la copie conforme de celui qui accompagnait la demande de permis de construire de David Frédéric Ferraud, habitant de Sochaux. Il a été réalisé par François Strolz, ingénieur ordinaire du département du Mont-Terrible; nommé à ce poste en 1795, il était chargé de la surveillance et de l'entretien des routes, mais pouvait également intervenir lors des permis de construire. L'échelle est en mètres. Trace de pliures avec de petits manques.
Plan des fermes de la Pilardière et de la Bergerie situées dans les communes de Suré et de Chemilly.
[circa 1840]. En 21 sections montées sur toile et repliées, formant une carte de 648 x 978 mm.
Grande carte manuscrite, encre noire et aquarelle, des terres appartenant à deux fermes situées à cheval sur les communes de Suré et Chemilli, à la limite du parc naturel régional du Perche. Y sont figurés la route de Mamers à Bellême et les chemins, la rivière de Clinchmaps, les fermes, et les terres qui sont aquarellées différemment en fonction du type de culture. Un cartouche détaille le nom des parcelles, leur type de culture et leur surface. La carte est orientée, l'échelle est en mètres. Entoilage fragilisé et en partie déchiré le long d'une pliure, traces de décharge le long des pliures longitudinales.
Coste de Languedoc et Roussillon, depuis le cap d'Agde jusqu'aux Trois Maries.
[circa 1750]. En deux feuilles jointes de 460 x 835 mm.
Belle carte marine manuscrite, à l’encre noire et lavis, montrant la côte littorale au sud de Montpellier où sont figurés les bourgs de Marseillan, Mèze, Bousigue, Balaruc, Frontignan, Villeneuve-lès-Maguelone, Lattes, Pérol, Mauguio, Lunel, Aigues-Mortes, le fort de Peccais, Les Trois Maries, et, sur le cordon littoral les villes de Sète, Palavas-les-Flots et Lamotte. Les étangs côtiers délimités par les cordons de sable ne sont pas nommés, mais l'on reconnaît très bien le bassin de Thau. L'aspect des étangs entre Frontignan et Mauguio présente quelques différences avec l'état actuel, et Maguelone est encore une île. Trace de pliure verticale ; quelques piqûres. Très bonne condition générale. Document important pour la ville de Sète et ses environs.
Plans de partie des forêts de La Ferté sur Mance, divisées en 20 couppes compris la forêt des Brosses.
1747. 505 x 772 mm.
Grande carte manuscrite, encre et aquarelle, de la forêt des Loges, et des bois de Chaudeney et de Lancque, situés à l’ouest de l’actuelle commune de Laferté-sur-Amance, en Haute-Saône. Y sont figurés les cours d’eau et un moulin, les chemins, les villages d’Anrozey (dessiné en dehors du cadre) et de Bize, la grange de la Thuillière, et les forêts qui sont divisées en 13 parcelles dont les coupes sont prévues de 1753 à 1765. Les parcelles sont délimitées par des bornes (marquées par un B) et les coupes sont séparées par des fossés (marqués en jaune). Les bois sont figurés par de petits arbres dessinés sur le plan. Le plan a été dressé par Joseph Taboureux, arpenteur du roi au baillage de Chaumont en Bassigny. Il a été "fait en exécution de l'arrêt de Nos Seigneurs de la Table de marbre au souverain le 29 juillet 1747". Cette curieuse expression des seigneurs de la table de marbre désigne la juridiction d'appel des procès en matière d'eaux et forêts, dont le siège se trouvait au Palais de Justice à Paris. La carte est orientée, l'échelle est en perches. Traces de pliures, fentes comblées et doublées au niveau des deux pliures principales, traces de froissement dans les marges.
[CANAL de BEAUCAIRE] Plan général des canaux concédés à la compagnie des canaux de Beaucaire et d'Aiguesmortes et des propriétés qui lui appartiennent.
Avril 1833. En deux feuilles coupées en 19 sections montées sur toile et repliées, formant une carte de 0,45 x 1,18 m ; étiquette au dos portant le titre et la date en manuscrit.
Rare et grande carte figurant la région comprise entre Le Grau-du-Roi sur la Méditerranée, dans le département du Gard, et la ville de Tarascon, située près de la rive gauche du Rhône, dans le département des Bouches-du-Rhône. Elle a été dressée par Paulin Talabot, ingénieur des Ponts et Chaussées, chargé de la direction des travaux de la Compagnie du Canal de Beaucaire. Elle a été lithographiée par Thiery frères, et publiée en avril 1833. Société civile fondée le 17 floréal an IX, soit le 7 mai 1801, la Compagnie du Canal de Beaucaire avait pour but d'achever les travaux de creusement du canal de Beaucaire à Aigues-Mortes, et de celui de la Radelle entre Aigues-Mortes et Mauguio. En 1811, lorsque le canal de Beaucaire à Aigues-Mortes est inauguré, la compagnie achève enfin des travaux si souvent entrepris et abandonnés depuis deux siècles. Comptant parmi ses membres de grands négociants et banquiers montpelliérains, elle se développe peu à peu. Outre la perception des droits de navigation, elle reçut des terrains immenses qu'elle mit en valeur. L'autre tâche essentielle de la compagnie était l'assèchement des marais s'étendant entre Beaucaire et Aigues-Mortes. Dès 1831, le maréchal Soult, directeur de la compagnie, s'attache les services d'un jeune ingénieur, Paulin Talabot, l'auteur de notre carte. Celui-ci parachève les travaux antérieurs, notamment ceux de Grangent et de l'ingénieur Bouvier, et surtout permet l'exploitation des marais inférieurs entre Saint-Gilles et Aigues-Mortes. Notre carte montre le canal de Beaucaire à Aigues-Mortes, ainsi que les terrains et les propriétés appartenant à la compagnie, ici aquarellés en vert. Au bas de la carte se trouvent les itinéraires des canaux de Beaucaire, de la Radelle, du Bourgidou, de Sylvéréal et de Peccais, ainsi qu'un profil en long du canal montrant les biefs de Charenconne, de Nourriguier, de Broussan et d'Aiguesmortes. La carte montre également les postes, les cabanes, les pêcheries et les redoutes. Le nord est situé au bas de la carte. Notre exemplaire est enrichi d'une légende manuscrite sur la partie gauche de la carte. Cette légende, intitulée Canaux du département de l'Hérault, comprend la liste de ces canaux avec leurs distances : canal de Lunel (10 870 m), canal latéral à l'étang de Mauguio (10 610 m), canal des Étangs (28 222 m), canal de Cette, ancienne orthographe de Sète (1 530 m), canal de la Peyrade (2 986 m) et canal du Lez (11 410 m). Notes manuscrites au crayon au bas de la carte. Bel exemplaire. L'étiquette au dos présente des taches et des déchirures. Dumas, Statistique géologique, minéralogique, métallurgique et paléontologique du département du Gard, Première partie, 1875, p. 219 ; Le Charivari, n°176 du 25 juin 1842, article intitulé Par quel canal M. Soult voudrait faire passer la fortune de l'État.
[SAINT-LAURENT-du-VAR] Plan de la défense du pont du Var par le Corps d'Armée aux ordres du lieutenant général Suchet.
[circa 1820]. 148 x 196 mm.
Beau plan figurant la défense du pont de Saint-Laurent-du-Var par le général Suchet contre l'armée austro-sarde, dressé par Suchet lors de la Campagne de Napoléon de 1800, dessinée et gravée par Ambroise Tardieu, cartographe et graveur pour le Dépôt de la Marine et le Dépôt des Fortifications, dont il dirigea les travaux de 1811 à 1814. Légende indiquant l'emplacement des troupes françaises et autrichiennes. Bel exemplaire.
[BORDEAUX] Plan de la ville de Bordeaux.
Bordeaux, Fillastre Frères, 1853. En 24 sections montées sur toile et pliées, formant un plan de 600 x 915 mm ; sous étui de l'éditeur.
Très grand plan détaillé de la ville de Bordeaux, gravé par Jean-Baptiste Tardieu. Y figurent les nombreuses constructions réalisées dans la première moitié du XIXe siècle : la place des Quinconces, aménagée entre 1810 et 1828 à l'emplacement du Château Trompette ; l'Hôpital Saint-André, construit entre 1825 et 1829, en remplacement du vieil hospice ; le Palais de Justice édifié entre 1836 et 1846 ; ou encore le Pont de Pierre, construit sur ordre de Napoléon Ier entre 1810 et 1822, entre la place de Bourgogne, actuelle place de Bir Hakeim, et la place du Pont, actuelle place Stalingrad. Au bas du plan figurent une vue du Pont de Pierre et une vue de l'église Saint-André. Avec table de renvois. Le nord est placé à droite du plan. Bel exemplaire.
[LYONNAIS] Carte de l'ancienne ville de Lyon.
[1696]. En 2 feuilles pouvant être jointes et former un plan d'environ 660 x 860 mm.
Spectaculaire plan cavalier de Lyon orienté à l'est. Il est décoré des armoiries de France et de la ville de Lyon, de trois angelots figurant les vents Eurus, Auster et Chorus, et de deux cartouches dont l'un est orné des représentations allégoriques de la Saône et du Rhône. Le texte contenu dans ces cartouches nous apprend que la ville est représentée telle qu'elle était sous les règnes de François Ier et Henri II, ainsi que les changements qui y ont été apportés depuis. Ce plan gravé par Nicolas Henri Tardieu fut commandé par le père Claude François Menestrier, célèbre historien jésuite originaire de Lyon, pour illustrer son Histoire Civile ou Consulaire de la Ville de Lyon. Graveur au burin, Tardieu fut l'élève de Lepautre puis de Gérard et Bernard Audran. Exemplaire parfaitement conservé, réenmargé sur papier de l'époque. De la plus grande rareté. Deux faux plis sans gravité. Tooley Revised Edition, tome 4, p. 247.
Carte de France physique et administrative. La France actuelle et ses anciens défenseurs.
Paris, Binet, 1838. 520 x 645 mm.
Très rare et belle carte de la France divisée par départements, dressée par Pierre Antoine Tardieu, et gravée par Gabriel-Xavier Montaut et François Houiste. Cette carte est un hommage de l'auteur au Premier Empire et à l'empereur Napoléon, mort en 1821. Elle est encadrée d'une superbe bordure montrant les portraits de l'empereur et des vingt maréchaux et généraux qui se sont illustrés lors de ses campagnes : Foy, Ney, Lannes, Eugène, Mortier, Lamarque, Masséna, Cambronne, Brune, Daumesnil, Junot, Berthier, Marceau, Lasalle, Hoche, Desaix, Poniatowski, Lefebvre, Kléber, et Augereau. Tous sont mis en scène dans un décor de bataille. Le général Desaix et le général Kléber, notamment, sont représentés lors de la Campagne d'Égypte. Napoléon, le chef des armées, est représenté à cheval, entouré d'une aura lumineuse, l'aigle impérial veillant au-dessus de sa tête. À ses pieds reposent un Code Napoléon, une palette de peintre symbolisant sa contribution dans le domaine des Arts, ainsi que des attributs militaires et des éléments illustrant la Campagne d'Égypte. De chaque côté de la carte figurent deux monuments érigés sur ordre de Napoléon : à gauche, la Colonne d'Austerlitz ou Colonne Vendôme, érigée en 1810 pour commémorer la victoire d'Austerlitz, à droite, la Fontaine de la Victoire ou Fontaine du Châtelet, construite en 1808 pour célébrer les victoires marquantes de l'Empire lors des batailles de Lodi et de Marengo (Italie), des Pyramides (Égypte), d'Ulm (Allemagne), et de Dantzick en Pologne. Ces portraits, ainsi que tous les éléments décoratifs, ont été dessinés par le peintre et lithographe Victor Adam. Très rare. Il existe une autre édition de cette carte, publiée en 1852 par Fatout. Nous n'avons pas trouvé d'édition antérieure à la nôtre, datée de 1838, on peut donc penser qu'il s'agit de la première. Bel exemplaire, contours aquarellés à l'époque. Petites déchirures marginales restaurées. Bibliographie de la France, ou Journal général de l'Imprimerie et de la Librairie, 1852, p. 680 (édition de 1852).
[NANTES] Carte des environs de Nantes.
Nantes, Forest, [circa 1820]. En 9 sections montées sur toile et pliées, formant une carte de 354 x 479 mm.
Carte bien détaillée des environs de Nantes, d'après la carte de Cassini. Bel exemplaire.
[ARDENNES] Maubert Fontaine.
Paris 1634 104 x 153 mm.
Vue gravée de la ville de Maubert-Fontaine en Champagne-Ardenne, issue des Plans et profilz des principales villes de la province de Champagne. Ingénieur-géographe du roi, Christophe Tassin, connu fréquemment à tort sous le prénom de Nicolas, s'installa comme graveur à Paris où il produisit des collections variées de petites cartes et plans. Ses petits atlas oblongs sur la France, la Suisse, l'Espagne et l'Allemagne ont fait sa renommée. Bel exemplaire.
[AVIGNON] Carte du Contat d'Avignon et Venaisain.
[Paris, Jean Le Clerc, 1621]. 319 x 410 mm.
Belle carte du Comtat Venaissin, gravée par Jean Picquet pour le Théâtre géographique de France publié par Jean Leclerc en 1621. Les cartes de cet atlas ont pour la plupart été reprises du Théâtre françoys de Maurice Bouguereau. Elle est ornée des armoiries de la ville, figurant trois clefs d'or soutenues par deux gerfauts, avec la devise de la ville en latin Unguibus et rostro, ou "de bec et d'ongle", en référence aux gerfauts sur le blason, prêts à défendre la ville. Elle s'étend au nord jusqu'à Rocherenche ou Richerenches, au sud jusqu'à Pertuis, à l'ouest jusqu'à Culias, actuelle Collias (Gard), et à l'est jusqu'à Aigolaie, actuelle Eygaleyes (Drôme), et Vachières ou Vachères (Alpes-de-Haute-Provence). Les villes les plus importantes telles Avignon, Carpentras, Tarascon ou Beaucaire, sont signalées à l'aquarelle rouge. Le Comtat Venaissin est un ancien état qui faisait partie des États pontificaux. Il a été fondé au Moyen-Âge en 1274 et a été totalement dissous le 14 septembre 1791, lorsqu'il fut annexé pour être intégré au département du Vaucluse. Rare et bel exemplaire finement aquarellé à l'époque. Pastoureau, LECLERC C, 45.
[BERRY] Carte de Berry.
[1634]. 364 x 511 mm.
Belle carte de la province historique du Berry, dressée par Christophe Tassin pour son atlas intitulé Les Cartes générales de toutes les provinces de France. Elle est ornée d'un cartouche de titre décoré d'une tête de monstre marin, et d'une rose des vents. Ingénieur-géographe du roi, Christophe Tassin, connu fréquemment à tort sous le prénom de Nicolas, s'installa comme graveur à Paris où il réalisa des collections variées de petites cartes et plans. Ses petits atlas oblongs sur la France, la Suisse, l'Espagne et l'Allemagne ont fait sa renommée. Bel exemplaire. Pastoureau, TASSIN II A, 23.
[CHAMPAGNE] Dormans.
Paris 1634 105 x 151 mm.
Vue gravée de la ville de Dormans en Champagne, issue des Plans et profilz des principales villes de la province de Champagne. Ingénieur-géographe du roi, Christophe Tassin, connu fréquemment à tort sous le prénom de Nicolas, s'installa comme graveur à Paris où il produisit des collections variées de petites cartes et plans. Ses petits atlas oblongs sur la France, la Suisse, l'Espagne et l'Allemagne ont fait sa renommée. Bel exemplaire.
[Coste de Guyenne et coste de Biscaye].
Paris 1634 222 x 330 mm.
Carte figurant les régions voisines de la frontière franco-espagnole allant de Soustons dans les Landes jusqu'à San Sebastian dans le pays basque espagnol. Les villes de Dax, Bayonne, Saint-Jean-de-Luz, Fontarrabie (Hondarribia) ou San Sebastian sont nommées. La mer est ornée d'une rose des vents, de 4 navires et d'un monstre marin. Ingénieur-géographe du roi, Christophe Tassin, connu fréquemment à tort sous le prénom de Nicolas, s'installa comme graveur à Paris où il produisit des collections variées de petites cartes et plans. Bon exemplaire. Pastoureau, TASSIN V Aa, 24.
[NORMANDIE] Carte de Normandie.
[Paris, 1634]. 368 x 520 mm.
Très rare et belle carte de la Normandie, dressée par Christophe Tassin pour son atlas intitulé Les Cartes générales de toutes les provinces de France. Elle est ornée d'un cartouche de titre et d'un cartouche contenant l'échelle des distances. Ce dernier est décoré d'une belle et grande vignette figurant le dieu Neptune armé de son trident, chevauchant un char tiré par des monstres marins. La mer est décorée d'une rose des vents et de voiliers. Ingénieur-géographe du roi, Christophe Tassin, connu fréquemment à tort sous le prénom de Nicolas, s'installa comme graveur à Paris où il réalisa des collections variées de petites cartes et plans. Ses petits atlas oblongs sur la France, la Suisse, l'Espagne et l'Allemagne ont fait sa renommée. Défauts à la pliure centrale. Pastoureau, TASSIN II A, 13.
[PROVENCE] Carte particulière des costes de Provence et Languedoc.
[Paris], 1638. En trois feuilles pouvant être jointes pour former un panneau de 0,53 x 1,09 m.
Très rare et très belle carte en trois feuilles, très finement aquarellée à l'époque. Elle a été dressée par Christophe Tassin pour son atlas intitulé Les Cartes générales de toutes les provinces de France, et publiée en 1638. Ces trois feuilles figurent les côtes de la Provence entre la plaine de La Crau et l'étang de Berre dans les Bouches-du-Rhône, et Nice et Villefranche-sur-Mer dans les Alpes-Maritimes. La première feuille couvre la région située entre la plaine de La Crau et Cassis. Elle montre l'étang de Berre, nommé Mer de Berre, ainsi que les villes et villages d'importance, dont certains ont été aquarellés en rouge : Istres, orthographié Istre, Aix ou Aix-en-Provence, Vitrolles, orthographié Vitrolle, Marignane, Aubagne, orthographié Aubaignes, Marseille, avec Notre-Dame de la Garde, le Cap de la Croisette ou Cap Croisette, ou encore Cassis. Dans l'archipel du Frioul, l'île Ratonneau est orthographiée Rotonneau. Sur l'île d'If est mentionné le château d'If ; sur l'île du Planier, la Tour du Planier, ancienne tour carrée qui servait autrefois à un fanal pour guider les bâtiments qui voulaient entrer dans la rade de Marseille ; et sur l'île de Riou, la Tour de Rieux, ancienne tour de vigie. Au large de Cassis figure un îlot appelé Cassidaine (signifiant habitante de Cassis). Il s'agit de l'écueil de la Cassidaigne. La Méditerranée est décorée d'une rose des vents, d'un monstre marin et de sept navires et galères. La seconde feuille porte un superbe cartouche de titre orné d'une tête de monstre marin et de deux magnifiques figures de proue représentant des sirènes. Elle s'étend entre La Ciotat et l'îlot de Brégançon, nommé Brigançon. Les villes et villages d'importance sont nommés, certains ont été aquarellés en rouge : Roque Baire ou Roquevaire, St Zachaire ou Saint-Zacharie, Saint-Maximin, Cuge ou Cuges-les-Pins, Bégude de Cuge (La Bégude ?), Le Castellet, Six Fours ou Six-Fours-les-Plages, Olliouze ou Ollioules, Toulon, orthographiée Toullon, Hyères, orthographiée Hiéres, ou encore le village de Bormes-les-Mimosas, simplement appelé Bormes. Le Massif de la Sainte-Baume, appelé Montagne de la Ste Baulme, est également représenté, aquarellé en vert. Au large de Bormes-les-Mimosas on peut voir l'îlot abritant le fort de Brégançon, construit en 1483. Dans la baie de Hyères on remarque la Tour de Gapeau. Au sud de la presqu'île de Giens, on peut voir le Cap descampe Bariou ou Pointe Escampo-Barriou, et le fort du Pradeau, aussi appelé la tour Fondue, et construit vers 1634. Au large de la presqu'île, on peut voir une partie des îles d'Hyères : l'île du Ribaudon ; l'île Ribaudas ou île du Grand Ribaud, sur laquelle se trouve la Tour Ribaudas ; l'Isle de Langoustier, aujourd'hui renommée île du Petit Langoustier, avec son fort ; les îles Les Sereines, aujourd'hui renommées Le Gros Sarranier et Le Petit Sarranier ; et enfin l'île de Porquerolles, la plus grande, sur laquelle l'auteur a identifié la Tour de la Licastre, actuel Fort de l'Alycastre, le Cap de la Mede, renommé Cap des Mèdes, le nom de Lou Ratou ou Le Raton, désignant probablement une pointe, et la Catte de la Galiβe, ou Pointe de la Galère. La Méditerranée est décorée d'une belle rose des vents, d'un monstre marin et de deux bateaux. La troisième et dernière feuille s'étend du Cap Bénat à Villefranche-sur-Mer. Les villes et villages d'importance sont nommés, certains ont été aquarellés en rouge : Lavaudon ou Le Lavandou, La Mandrague (très probablement La Madrague, donc non placée au bon endroit), Cavalaire ou Cavalière, le cap Taillac, le cap Lardier, dont l'emplacement laisse à penser qu'il s'agit de l'actuel cap Nègre, Ramatuelle, Saint-Tropez, Grimaud orthographié Grimaut, Sainte-Maxime, Fréjus, S. Rafau ou Saint-Raphaël, Grasse, Antibes, ou encore Nice. Au large du Cap Bénat, on peut voir quatre des îles d'Hyères : l'isle de Porte Cros ou île de Port-Cros, l'isle de Levent ou île du Levant, le Baqueau ou île de Bagaud, et La Fourmique ou La Fourmigue, cette dernière n'ayant pas été placée au bon endroit puisqu'elle se situe à l'ouest de la presqu'île de Giens. Le Golfe de Saint-Tropez est appelé Golphe de Grimaut. Au large de la ville de Cannes, on peut voir les Îles de Lérins avec Saint-Honorat et Sainte-Marguerite, sur laquelle figure le fort. L'actuel Cap de la Croisette est appelé Cap de la Croix, tandis que le Golfe Juan est dénommé Le Gourian. Sur l'île Sainte-Marguerite figure le Fort Royal, plus souvent appelé Fort Vauban, construit sous Richelieu pour la défense des côtes de Provence. L'emplacement du Fort Royal est aujourd'hui occupé par le Musée de la Mer. À proximité de l'île Sainte-Marguerite figure une curieuse mention, Le Friououbras, dont nous n'avons pu trouver à quoi elle correspond. La Méditerranée est décorée d'une rose des vents, d'un monstre marin et de dix navires et galères. Au bas de la carte figure le cartouche pour l'échelle (de 4 lieues), orné de monstres marins. Ingénieur-géographe du roi, Christophe Tassin, connu fréquemment à tort sous le prénom de Nicolas, s'installa comme graveur à Paris où il réalisa des collections variées de petites cartes et plans. Ses petits atlas oblongs sur la France, la Suisse, l'Espagne et l'Allemagne ont fait sa renommée. Très rare ensemble, bien complet de ses trois feuilles. Contrairement à ce qui est annoncé dans le titre, le Languedoc n'est pas ici représenté. La BnF conserve une autre édition, avec deux feuilles supplémentaires représentant les côtes du Languedoc, mais celles-ci ne sont pas aux mêmes dimensions que les trois autres (22,3 x 33,4 cm), et ne proviennent pas du même atlas (Cartes générale et particulières de toutes les costes de France, 1634). Nous avons comparé nos trois feuilles avec cet exemplaire, et nous avons trouvé les différences suivantes : le titre Carte particulière des costes de Provence ne parle pas des côtes du Languedoc, et il n'est fait mention ni de l'auteur ni du privilège ou de la date ; par ailleurs, cette curieuse mention, Le Friououbras, placée près de l'île Sainte-Marguerite, ne figure pas sur l'exemplaire de la BnF. Bel et très rare exemplaire finement aquarellé à l'époque. Petites taches dans les marges haute et basse, papier légèrement froissé pour la feuille centrale. Pastoureau, TASSIN II A et II B, 30-32 ; Pastoureau, Homet & Pichard, Rivages et terres de Provence, Cartographie d'une province, 1991, pp. 56-57 ; Actes du quatre-vingt-dixième Congrès national des Sociétés savantes, Nice, Section de géographie, Cartographie et géographie historique, Jacques Maretz et la cartographie des côtes de Provence au XVIIe siècle par Foncin et de La Roncière, 1965, p. 19.
[YVELINES] Meulan.
[Paris, 1634]. 105 x 153 mm.
Vue gravée de la ville de Meulan dans les Yvelines, issue des Plans et profilz des principales villes de la province de Normandie. Ingénieur-géographe du roi, Christophe Tassin, connu fréquemment à tort sous le prénom de Nicolas, s'installa comme graveur à Paris où il produisit des collections variées de petites cartes et plans. Ses petits atlas oblongs sur la France, la Suisse, l'Espagne et l'Allemagne ont fait sa renommée. Bel exemplaire.
[ÉTANG de BERRE & MARSEILLE] [Carte particulière des costes de Provence].
[Paris, 1634]. 523 x 372 mm.
Très rare et belle carte des côtes de la Provence entre Fos-sur-Mer et Cassis, avec les îles du Frioul et le Château d'If, sur l'île du même nom. Elle a été dressée par Christophe Tassin pour son atlas intitulé Les Cartes générales de toutes les provinces de France. La carte montre l'étang de Berre, nommé Mer de Berre, ainsi que les villes et villages principaux, en particulier Istres, Aix-en-Provence, Vitrolles, Marignane, Aubagne, orthographié Aubaignes, Marseille, avec Notre-Dame de la Garde, le Cap de la Croisette, ou encore Cassis. Dans l'archipel du Frioul, l'île Ratonneau est orthographiée Rotonneau. Sur l'île du Planier, on aperçoit la Tour du Planier. Sur l'île Riou, on remarque la Tour de Rieux. Au large de Cassis figure un îlot appelé Cassidaine. La mer est décorée de voiliers, d'une rose des vents, et d'un monstre marin. Cette carte correspond à la partie occidentale de la Carte particulière des costes de Provence. Ingénieur-géographe du roi, Christophe Tassin, connu fréquemment à tort sous le prénom de Nicolas, s'installa comme graveur à Paris où il réalisa des collections variées de petites cartes et plans. Ses petits atlas oblongs sur la France, la Suisse, l'Espagne et l'Allemagne ont fait sa renommée. Bel exemplaire. Trace de pliure le long de la pliure centrale, deux petits manques dans la marge gauche. Pastoureau, TASSIN II A, 30.
[ÎLE de RÉ] Carte de l'isle de Ré.
[Paris, 1634]. 104 x 152 mm.
Belle et rare carte de l'île de Ré, issue de Les Plans et profils de toutes les principales villes et lieux considérables de France. Le nord est placé à droite de la carte. Ingénieur-géographe du roi, Christophe Tassin, connu fréquemment à tort sous le prénom de Nicolas, s'installa comme graveur à Paris où il produisit des collections variées de petites cartes et plans. Ses petits atlas oblongs sur la France, la Suisse, l'Espagne et l'Allemagne ont fait sa renommée. Minuscules trous de ver dans la marge supérieure.
[ÎLES de LÉRINS] Description du Cap de la Croix, isles Ste Marguerite et St Honorat.
[Paris, 1634]. 525 x 373 mm.
Très rare et belle carte figurant les îles Sainte-Marguerite et Saint-Honorat, formant l'archipel de Lérins dans la baie de Cannes. Cannes est orthographiée avec un seul n, l'actuel Cap de la Croisette est appelé Cap de la Croix, tandis que le Golfe Juan est dénommé Le Gourian. L'îlot de la Tradelière est appelé Terre de lierre, et l'île Saint-Ferréol, Saint Fériol. Sur l'île Sainte-Marguerite figurent le fort de Monterey, orthographié Monteraij, le fort de Ragon ou Aragon, et le Fort Royal, plus souvent appelé Fort Vauban, construit sous Richelieu pour la défense des côtes de Provence. L'emplacement du Fort Royal est aujourd'hui occupé par le Musée de la Mer. Sur l'île Saint-Honorat, on peut voir le monastère fortifié de Lérins. Lors de la Guerre de Trente Ans, les îles de Lérins furent occupées par les Espagnols entre 1635 et 1637, puis reprises par les Français en 1637. La carte est décorée d'une grande rose des vents, de navires et d'un monstre marin. Le nord est placé au bas de la carte. Ingénieur-géographe du roi, Christophe Tassin, connu fréquemment à tort sous le prénom de Nicolas, s'installa comme graveur à Paris où il réalisa des collections variées de petites cartes et plans. Ses petits atlas oblongs sur la France, la Suisse, l'Espagne et l'Allemagne ont fait sa renommée. Exemplaire en très bonne condition. Les parties boisées de l'île Saint-Honorat, et quelques voiliers, ont été aquarellés en vert à l'époque. Deux petits manques dans la marge droite, traces de pliures près de la pliure centrale. Pastoureau, TASSIN II A, 33.
Carte du pais d'Aunis ville & gouvernement de La Rochelle.
Paris Melchior Tavernier 1627 [1632] 375 x 427 mm.
Carte gravée figurant les environs de La Rochelle avec les îles de Ré et Oléron, issue du Théâtre géographique du royaume de France. Elle est ornée de deux cartouches et d'une rose des vents. Bel exemplaire. Pastoureau, TAVERNIER II A ; Gaudillat, p. 120.
[LA ROCHELLE] Inographie de la ville de La Rochelle. 1621.
Paris, Melchior Tavernier, [1621]. 384 x 575 mm.
Très rare plan de la cité fortifiée de La Rochelle en 1621, dessiné et publié par Melchior Tavernier. Il existe une autre version de ce plan, du même auteur, enrichie d'un texte sur 3 colonnes, intitulé "Plan au vray de la ville de La Rochelle avec une ample description du paysage d'alentour observé par le Sieur Bachot, ingénieur, & géographe ordinaire du roy". La Rochelle, qui était alors une place-forte protestante, est représentée à la veille du blocus de la ville par les troupes du roi Louis XIII. Le siège, durant lequel fut construit Fort-Louis (non visible sur le plan) se déroula de 1621 à 1622. Les murailles de la ville sont ici intactes, elles seront détruites lors du second siège organisé par Richelieu en 1628. Le plan est orné d'un cartouche de titre et accompagné de 65 légendes numérotées renvoyant aux lieux les plus remarquables dans la ville de La Rochelle et ses environs, comme les tours, les portes, les corps de garde, les églises, marchés, etc. Bon exemplaire. Petits manques comblés en bas à gauche de l'estampe, angle inférieur gauche refait.
[ÎLE de RÉ] Carte particulière des costes de Poittou Aunis, et de La Rochelle et du fort S.t Louys comme aussy de l'isle de Ré avec ses forts 1627.
[Paris, Melchior Tavernier], 1627 [1632]. 385 x 514 mm.
Belle et rare carte issue du Théâtre géographique du royaume de France, figurant l'île de Ré et les côtes de Vendée entre la Tranche-sur-Mer et Angoulins. L'île de Ré est représentée en 1627, durant le siège de Saint-Martin-de-Ré par Louis XIII et Richelieu face aux huguenots rochelais soutenus par les flottes anglaise et hollandaise. La carte indique les lieux de débarquement des Anglais, les emplacements des armées du roi Louis XIII, ainsi que la zone de "repos" des Anglais devant Saint-Martin. Le blocus de Saint-Martin est également représenté. Au bas de la carte figurent un plan du fort de La Prée, construit en 1625, et un plan du fort de Saint-Martin-de-Ré. Bel exemplaire, contours aquarellés à l'époque. Pastoureau, TAVERNIER II A ; Gaudillat, p. 116.
[ÎLE de RÉ] [Carte particulière des costes de Poittou, Aunis, et de La Rochelle et du fort St Louys comme aussy de l'Isle de Ré avec ses forts].
[milieu du XVIIe siècle]. 39 x 53,5 cm, sur papier mince, et monté sur papier vergé postérieur.
Carte manuscrite, à l'encre brune, de l'île de Ré, du port de La Rochelle et des côtes de la Vendée, entre la Jard-sur-Mer, appelée Jart, et Angoulins. En carton figurent deux plans détaillés des deux forts de l'île de Ré : le fort de La Prée, construit en 1625, et le fort de Saint-Martin-de-Ré. Copie conforme, à l'échelle 1, d'une carte de Melchior Tavernier publiée en 1632, à l'exception du cartouche de titre et de l'adresse de l'éditeur. Cette carte représente l'île de Ré en 1627, durant le siège que firent subir Louis XIII et Richelieu aux huguenots rochelais appuyés par les flottes anglaise et hollandaise. La carte indique les lieux où ont débarqué les Anglais (rade de Lobyé). La carte est orientée, l'échelle est en toises. Le titre a été restitué d'après la carte gravée. Exemplaire replié. Petit manque dans les deux angles inférieurs, sans perte importante, rares piqûres.
[ÎLES de LÉRINS]. Description des isles de Ste Margrite & St Honorat. Et des forts et redouttes que les Espagnols y ont faitz et la reprisse de partie desditz forts et redouttes par l'armée navalle de Sa Majesté commandée par Monsieur le comte de Harcour. Désignée par St Clair Ingénieur de Sa Majesté.
Paris, Melchior Tavernier, 1637. 405 x 533 mm.
Très rare carte gravée figurant les îles de Sainte-Marguerite et Saint-Honorat, formant l'archipel de Lérins dans la baie de Cannes. Dressée par l'ingénieur Saint-Clair, elle fut publiée en 1637 par Melchior Tavernier dans son Théâtre géographique du royaume de France, puis par Pierre Mariette en 1650 dans le Théâtre géographique de France. La carte représente les escadres de navires commandées par Menty, Treillebois et de Poincy. Les deux îles furent reprises en 1637 par le comte d'Harcourt aux Espagnols qui l'occupaient depuis 1635. Graveur, imprimeur et hydrographe du roi, Melchior Tavernier, frère du célèbre voyageur Jean-Baptiste, fut à l'origine du développement de la cartographie française gravée du XVIIe siècle. Bel exemplaire aux contours coloriés à l'époque. Pastoureau, TAVERNIER II C.
Plan de Thionville.
[circa 1740]. 380 x 500 mm.
Beau plan manuscrit, encre noire et aquarelle, de la ville de Thionville en Moselle, et portant le détail du plan de la ville et de ses fortifications (avec son système complexe de fossés, bastions, demi-lunes et glacis), et la double couronne qui protège le pont sur la rive droite de la Moselle. À l'extérieur de la ville sont figuré les chemins, les jardins et les champs ainsi que des habitations. Ce très beau plan de Thionville permet de voir le détail du double couronné, construit par Tardif et Dupontal à partir de 1727 pour équilibrer les défenses sur la rive droite de la Moselle. Une partie de ce double-couronné fut détruite lors du creusement du canal de dérivation, commencé en 1746, par l'ingénieur Louis de Cormontaigne, qui édifia ensuite sur la rive droite au-delà de ce canal le couronné d'Yutz avec sa monumentale porte de Sarrelouis et les deux ponts écluses. L'échelle est en toises. Légères traces de pliures. Très belle condition, coloris très frais.
Nieuwe kaart van Frankryk.
Amsterdam, [circa 1730]. 329 x 375 mm.
Belle carte de la France aquarellée à l'époque.
LYON (Rhône).
Paris, Benard, [circa 1850]. 221 x 292 mm.
Estampe figurant la ville de Lyon, dessinée et lithographiée par Tirpenne et Monthelier. Bel exemplaire.
MONT-DE-MARSAN (Landes).
Paris Benard circa 1850 221 x 295 mm.
Estampe figurant la ville de Mont-de-Marsan, dessinée d'après nature et lithographiée par Tirpenne et Monthelier. Bel exemplaire.
TARBES (Hautes Pyrénnées).
Paris Benard circa 1850 219 x 281 mm.
Estampe figurant la ville de Tarbes, dessinée d'après nature et lithographiée par Tirpenne et Monthelier. Bel exemplaire.
VERSAILLES (Seine et Oise).
Paris, Benard, [circa 1850]. 222 x 293 mm.
Estampe figurant la ville de Versailles, lithographiée par Tirpenne et Monthelier, d'après le croquis fait sur les lieux par les mêmes. Infimes rousseurs dans la marge droite.
[Plan manuscrit de la rade de Toulon].
[circa 1700]. 245 x 324 mm
Belle carte manuscrite, à l'encre et au lavis, sans nom ni légende, montrant la rade de Toulon avec la presqu’île de Saint-Mandrier. Elle figure les contours de la côte avec indication des hauts fonds, et situe les nombreux forts qui entourent et protègent la rade. L’on voit également très bien la silhouette de la ville de Toulon avec ses fortifications et les deux grands bassins de l’arsenal. Cette carte provient d’un recueil et porte au verso la légende manuscrite de la carte qui la suivait. L'encadrement de cette légende est visible au recto. Petite déchirure dans la partie supérieure restaurée.
Tableaux-cartes Toutey. France physique.
Paris, J. Bricon et A. Lesot, [circa 1910]. En 28 sections montées sur toile et pliées, formant une carte de 0,98 x 1,27 m.
Belle et grande carte scolaire en couleurs de la France, montrant le relief et l'hydrographie du pays. Elle est ornée d'une bordure d'épis de maïs, et de quatre grandes vignettes illustrant la géographie physique de la France : la mer, la plaine, les landes et la montagne. La Corse est représentée séparément en carton. Les neuf couleurs utilisées permettent de distinguer les hauteurs des montagnes et les profondeurs des mers. Quatre œillets aux angles permettent d'accrocher la carte. Rare. Très bel exemplaire.
[LAVAUR] Diocèse de Lavaur.
Paris, H. Jaillot, 1683. 351 x 451 mm.
Rare carte figurant le diocèse de Lavaur au nord-est de Toulouse, dressée par Jean Trinquier, curé de la paroisse Saint-Sernin de Cadix, et dédiée à Charles Le Goux de La Berchère, nommé évêque de Lavaur en 1677. Elle est ornée d'un beau cartouche de titre décoré de deux anges portant les armoiries du dédicataire. Bel exemplaire aux contours aquarellés à l'époque.
[INONDATIONS de 1910] Commission des Inondations. Plan de Paris indiquant les zones inondées par la crue de 1910 et rappelant les zones d'inondation superficielle de 1658.
Paris, Librairie Chaix, 1910. 0,93 x 1,18 m.
Très rare plan mural de Paris, montrant les zones inondées par la crue de 1910 et les zones d'inondation de 1658. Il a été dressé pour la Commission des Inondations par Léon Claude Boreux, inspecteur général des Ponts et Chaussées, chargé du Service Technique de la Voie Publique et de l'Éclairage de la Ville de Paris, et Paul Henri Tur, ingénieur en chef des Ponts et Chaussées, et adjoint de Boreux. En bleu sont signalées les zones d'inondation des voies publiques, en saumon, les zones d'inondation des caves. Les limites des zones situées en contrebas de la crue de 1910 sont indiquées par un trait rouge, les limites des zones d'inondation de la crue de 1658 par un trait vert. Les cotes rouges indiquent l'altitude au sol, les cotes bleues, l'altitude atteinte par la crue de 1910. La crue de la Seine de 1910, souvent qualifiée de crue centennale (soit celle qui peut arriver en moyenne une fois par siècle), est le plus important débordement connu de la Seine après celui de 1658. Il a touché la plus grande partie de sa vallée et, bien qu'il n'ait pas été très meurtrier, a causé d'importants dommages à l'économie régionale, en particulier à Paris. Le 28 janvier 1910, la Seine atteignait son niveau maximal de 8,62 mètres sur l'échelle hydrométrique du pont d'Austerlitz. Les inondations atteignirent le faubourg Saint-Antoine, le nord des Champs-Elysées, jusqu'à la gare Saint-Lazare. En février 1910, aussitôt après la catastrophe, une Commission des Inondations fut constituée au Ministère de l'Intérieur, afin d'examiner divers projets propres à défendre Paris contre une nouvelle atteinte : surélever les quais, prévoir des barrages réservoirs, creuser le lit du fleuve, ou encore, implanter des stations de pompage. La crue de mars 1658, quant à elle, fut la plus grande inondation enregistrée à Paris. Elle fut plus élevée de 30 à 50 cm que celle de 1910, atteignant 8,96 m à l'endroit du futur pont d'Austerlitz. L’eau inonda la place de Grève, actuelle place de l’Hôtel-de-Ville, le quartier des Halles et la rue Saint-Honoré. Sur la rive gauche de la Seine, elle a atteint les faubourgs Saint-Marcel et Saint-Victor, ainsi que le quartier Saint-Bernard. Bel exemplaire, replié. Pinon & Le Boudec, p. 120. Very rare wall map of Paris, showing areas flooded by the 1910 flood and the 1658 flood areas. It was drawn for theCommission des Inondationsor Flood Commission, by Léon Claude Boreux, Inspector General of thePonts et Chaussées, in charge of the Technical Service of Public Roads and Lighting of the City of Paris, and Paul Henri Tur, Chief Engineer of thePonts et Chaussées, and assistant of Boreux. The areas of flooding of public roads are shown in blue, the areas of flooding of cellars in salmon. The limits of the zones located below the 1910 flood are indicated by a red line, the limits of the flood zones of the 1658 flood by a green line. The figures in red indicate the altitude on the ground, the figures in blue, the altitude reached by the 1910 flood. The flood of the Seine of 1910, often described as a centennial flood (that can happen on average once a century), is the most important known overflow of the Seine after that of 1658. It affected most of its valley and, although it was not very deadly, it caused significant damage to the economy of the region, especially in Paris. On January 28, 1910, the Seine reached its maximum level of 8.62 meters on the hydrometric scale of the Pont d'Austerlitz. The floods reached the Faubourg Saint-Antoine, north of the Champs-Elysées, as far as the Saint-Lazare station. In February 1910, immediately after the disaster, a Flood Commission was set up at the Ministry of the Interior to examine various projects designed to defend Paris against a new attack: raising the quays, providing for reservoir dams, digging the bed of the river, or establish pumping stations. The flood of March 1658, meanwhile, was the largest flood recorded in Paris. It was 30 to 50 cm higher than that of 1910, reaching 8.96 m at the location of the future Pont d'Austerlitz. The water flooded the Place de Grève, now Place de l'Hôtel-de-Ville, the Halles district and the rue Saint-Honoré. On the left bank of the Seine, it reached the faubourgs Saint-Marcel and Saint-Victor, as well as the district Saint-Bernard. Beautiful copy, folded. Pinon & Le Boudec, p. 120; not in Vallée.
[PÉTROLE] Le pétrole en France.
Paris, Union des Chambres Syndicales de l'Industrie du Pétrole, 1955. 0,97 x 1,22 m.
Imposante carte en couleurs illustrant l'industrie pétrolière en France en 1955, réalisée pour l'Union des Chambres Syndicales de l'Industrie du Pétrole. Les zones de couleur orange désignent les régions comprenant des roches cristallines ou métamorphisées (transformation de roches sous l'effet de causes naturelles diverses), ainsi que des gisements de pétrole et de gaz ; les zones en vert, les terrains sédimentaires. Les gisements de pétrole sont identifiés par un cercle et un puits de couleur noire, les gisements de gaz par un cercle et un puits de couleur rouge. Les lignes rouges convergeant vers la France correspondent aux courants d'importation de pétrole brut. Les pipelines de gaz naturel sont indiqués par des traits pleins en rouge, les pipelines de produits finis (carburants, combustibles et matières premières pour la pétrochimie) par des traits interrompus en rouge. Les raffineries sont représentées par des cercles oranges dont la taille est proportionnelle à la production. Certaines de ces raffineries sont aujourd'hui fermées, comme Dunkerque (fermée en 2016), Petit-Couronne (2013), Ambès (1987), Pauillac (1986), ou encore Frontignan (1986). À gauche et à droite de la carte sont disposés six diagrammes : Évolution de la production de pétrole brut en tonnes pour la métropole et l'Union Française (comprenant la France et quelques pays d'Afrique de l'Ouest), qui passe de 50 000 tonnes en 1939 à 700 000 en 1954 ; Évolution des importations du Moyen-Orient, de l'Amérique Latine, des États-Unis, de l'Europe orientale et divers pays, entre 1938 et 1954 ; transport de la flotte pétrolière française, passant de 573 000 tonnes en 1940, à 1 470 418 tonnes en 1954 ; Matériel de transport des produits pétroliers, à savoir chalands, wagons-citernes et camions, entre 1938 et 1954 ; Capacités de raffinage, passant de 8 000 tonnes de brut traité en 1938 à 28 000 tonnes en 1956 ; Consommation des produits pétroliers entre 1938 et 1954 (butane, essences, kérosène, gas-oil, fuel-oils et lubrifiants). Au bas de la carte figurent cinq petites cartes de possessions françaises en 1955, sur lesquelles sont marquées les périmètres de recherche de pétrole accordés ou demandés : Madagascar, Sénégal, Afrique du Nord (Maroc, Algérie, Tunisie), Afrique Centrale (Cameroun et Gabon), et Nouvelle-Calédonie. Des annotations au crayon pastel ont été portées sur la carte de l'Afrique du Nord. L'Union des Chambres Syndicales de l'Industrie du Pétrole ou UCSIP a été créée en 1944. En 1990, elle devient l’Union Française des Industries Pétrolières ou UFIP. En 2022, face aux enjeux de la transition énergétique, l’UFIP se transforme et devient UFIP Énergies et Mobilités (UFIP EM) pour mieux refléter le développement des énergies bas carbone. Bel exemplaire, replié et non entoilé. Petite déchirure sans manque à une pliure.
[PÉTROLE] L'Industrie pétrolière française.
Paris, Union des Chambres Syndicales de l'Industrie du Pétrole, Février 1962. 0,97 x 1,14 m.
Imposante carte en couleurs illustrant l'industrie pétrolière en France en 1962, réalisée pour l'Union des Chambres Syndicales de l'Industrie du Pétrole. Les zones en vert clair figurent les terrains sédimentaires, les cercles en vert foncé, les gisements de pétrole, et les cercles en rouge, les gisements de gaz naturel. Les pipelines de pétrole brut sont tracés en vert, les pipelines de produits raffinés par un double trait noir, et les pipelines de gaz naturel en rouge. Les centres de pétroléochimie sont identifiés par une étoile noire, les points d'importation par un cercle noir. Les raffineries en service sont indiquées par un cercle orange accompagné d'un triangle noir : Dunkerque (fermée en 2016), Gonfreville, Donges, Merkwiller, Pauillac (fermée en 1986), Frontignan (fermée en 1986), Lavéra, ou encore La Mède. Les deux raffineries en projet, indiquées par un cercle hachuré d'orange accompagné d'un triangle, sont situées dans la région de Strasbourg. Huit cartes et diagrammes accompagnent la carte de la France : Production de la Zone franc (comprenant la France et quelques pays d'Afrique de l'Ouest) pour le pétrole brut et le gaz naturel entre 1956 et 1961 ; la flotte pétrolière, qui passe de 466 navires pétroliers en 1939, à 3 000 en 1962 ; la capacité de raffinage, qui passe de 8 millions de tonnes en 1939, à 43,7 millions de tonnes en 1962 ; le marché intérieur français en millions de tonnes, entre 1938 et 1961, pour les lubrifiants, les fuel-oils légers et lourds (14,9% à 32,7%), le gas-oil fuel-oil domestique (16,2% à 27%), les carburants auto ou essences (52,7% à 23,9%), et les gaz liquéfiés (0,8% à 3,8%) ; carte et coupe du champ de Lacq, dans les Pyrénées-Atlantiques, où est situé le plus grand gisement de gaz naturel en France, découvert en 1951, et exploité par les sociétés S.N.P.A., E.D.F., Péchiney et Aquitaine Chimie ; carte de l'Afrique du Nord et du Sahara, indiquant les gisements de pétrole et de gaz naturel en Algérie et en Tunisie, avec en carton, un plan de Hassi-Messaoud, où la société française SN Repal a découvert un champ géant de pétrole en 1956 ; carte du bassin de Fort-Polignac en Algérie, actuelle Illizi, où a été découvert un autre gisement pétrolier en 1956 ; et enfin, carte des côtes du Gabon et du Congo, indiquant les gisements de pétrole et les pipelines de pétrole brut. L'Union des Chambres Syndicales de l'Industrie du Pétrole ou UCSIP a été créée en 1944. En 1990, elle devient l’Union Française des Industries Pétrolières ou UFIP. En 2022, face aux enjeux de la transition énergétique, l’UFIP se transforme et devient UFIP Énergies et Mobilités (UFIP EM) pour mieux refléter le développement des énergies bas carbone. Bel exemplaire, replié et non entoilé.
[Valenciennes].
circa 1760 498 x 1070 mm.
Plan manuscrit sans titre, finement aquarellé à l'époque, non signé et non daté, figurant la ville fortifiée de Valenciennes dans le nord de la France. En 1677, les armées de Louis XIV occupèrent la ville et Valenciennes devint française en 1678 par le traité de Nimègue. La ville devint l'une des principales places fortes françaises du Nord, fortifiée par Vauban. Le plan est orné d'un cartouche décoratif dessiné en noir. Pliures anciennes, deux petits manques aux intersections restaurés.
[HAUTE-SAVOIE/CHAMONIX-MONT-BLANC] Environs de Chamonix extraits de la carte du massif du Mont Blanc (Édition touristique).
Paris, Girard et Barrère, 1934. 481 x 428 mm.
Carte figurant les environs de Chamonix-Mont-Blanc en Haute-Savoie, levée par Henri et Joseph Vallot, dressée et dessinée par Henri Vallot. Dixième édition revue en 1934, et publiée par Émile Girard et Henry Barrère à Paris. La première a été publiée en 1907. Cette feuille est extraite de la grande carte du massif du Mont-Blanc levée par les auteurs. Ses limites sont, au nord, l'Aiguille Pourrie, l'Hôtel La Flégère et le village du Lavancher, au sud, le glacier de Taconnaz, à l'ouest, le village de Bel Achat, et à l'est, la Mer de Glace et l'Allée Verte. L'échelle est au 1/20 000e. Les courbes de niveau, ainsi que leurs cotes d'altitude, et toutes les lignes de contour du terrain sont teintées, en bistre pour le sol et en bleu pour les glaciers (Mer de Glace, glaciers des Nantillons, de Blaitière, des Pèlerins, des Bossons). Les cours d'eau, dont l'Arve est le principal, et les petits lacs sont également en bleu. Les routes carrossables, les chemins muletiers entretenus, les chemins non entretenus ou sentiers de piétons, les pistes ou passages, sont en rouge ; les ponts, passerelles, chemins de fer, stations, passages à niveau, viaducs, tunnels, maisons et clôtures, églises, clochers, et chapelles, sont en noir, tout comme les points trigonométriques. Il en est de même de la lettre et d'un certain nombre de cotes les plus importantes. La carte indique également les chalets, les hôtels (Hôtel La Flégère) et les buvettes. Pour Chamonix, l'auteur a indiqué le casino, la gare, la Villa Vallot, l'église anglaise, et les écoles. Les bois, qui ne figurent pas sur la première édition et sur d'autres éditions avant 1934, sont en vert. Cette carte, basée sur une triangulation et des levés absolument nouveaux, constitua pour l'époque un document scientifique d'une réelle importance. Henri Vallot (1853-1922), ingénieur français, joua un rôle prépondérant dans la cartographie détaillée du massif du Mont-Blanc. Aux côtés de son cousin Joseph Vallot (1854-1925), il participa, à partir de 1887, à de nombreuses expéditions scientifiques visant à améliorer la cartographie du massif. Joseph Vallot fut le fondateur et directeur de l'Observatoire du Mont Blanc. Le premier bâtiment, édifié en 1890 sur ses propres plans et avec l'aide de la municipalité de Chamonix et des guides de la vallée, fut agrandi en 1892, puis reconstruit en 1898. Cet observatoire abrita de nombreuses expéditions scientifiques sur des sujets aussi divers que la météorologie, la glaciologie, la physique ou la physiologie liée à l'altitude. Joseph Vallot laissa une empreinte importante sur l'histoire de la science en montagne, mais aussi sur celle de Chamonix et du Mont-Blanc. Bel exemplaire. Marques légères de pliures. Références bibliographiques pour la première édition de 1907 : Le Globe, Journal géographique. Organe de la Société de géographie de Genève, Tome quarante-septième, 1908, pp. 118-119 ; Hulot & Rabot, La Géographie. Bulletin de la Société de géographie, Tome XVIII, 1908, p. 359 ; Société de géographie commerciale de Paris, 1907, p. 724.
Costes de Provence. Fréjus, Antibes, Nice, Monaco.
[circa 1750]. 366 x 444 mm.
Jolie carte manuscrite, encre et aquarelle, comprenant le comté de Nice, délimité par les villes de Draguignan, Castellane et Ubaye à l'ouest, Barcelonnette au nord, Coni et Triora à l'est, et la côte méditerranéenne entre Fréjus et San Remo au sud. Les villages y sont figurés par de petits cercles à l'encre rouge, les bourgs plus importants par de petits châteaux ou le plan des fortifications, les rivières et les lacs sont tracés à l'encre bleue, et les montagnes sont représentées par de petits monts tracés à l'encre noire; les principaux lacs et cols sont nommés (dont la vallée des Merveilles). L'échelle est en lieues, le titre est inscrit au dos. Traces de pliures, et 2 minuscules manques.
Les étrangers à Paris. Visite avec itinéraire à ses principaux monuments.
Paris, G. Gautier, 1855. En 4 feuilles montées sur carton fort doublé de percaline moirée et repliées, de 495 x 630 mm.
Beau plan de Paris lithographié en couleurs, monté à la manière d'un plateau de jeu, orné de nombreuses vignettes figurant les monuments de Paris et des environs. Les itinéraires d'un monument à l'autre sont indiqués à l'aquarelle rouge. Avec 56 légendes. Coloris de l'époque. Rousseurs. Vallée, 1339.
[MARSEILLE] L'intérieur du port de Marseille vû du pavillon de l'horloge du parc.
Paris 1760 525 x 726 mm.
Grande vue très animée du port de Marseille, gravée par Cochin fils et Le Bas d'après le tableau peint par Joseph Vernet. Peintre, dessinateur et graveur français, Joseph Vernet fut formé dans le sud de la France. En 1753, après 20 années passées à Rome, le marquis de Marigny, futur directeur des Bâtiments de Louis XV, lui commande 24 tableaux des ports de France pour informer de la vie dans les ports, mais seuls quatorze tableaux seront réalisés de 1753 à 1762. Véritables témoignages de la vie dans les ports, ces peintures feront de lui l'un des plus grands peintres de la Marine. La série sera gravée par Cochin et Le Bas à partir de 1760. Marge inférieure courte avec déchirure restaurée.
AUCH (Gers).
Paris, Benard, [circa 1850]. 210 x 299 mm.
Estampe figurant la ville d'Auch, dessinée et lithographiée par Viard. Cachet froid de l'éditeur. Bel exemplaire.
AUXERRE (Yonne).
Paris Benard circa 1850 220 x 291 mm.
Estampe figurant la ville d'Auxerre, dessinée d'après nature et lithographiée par Viard. Bel exemplaire.
LYON (Rhône).
Paris, Benard, [circa 1850]. 217 x 302 mm.
Très belle vue panoramique de Lyon, dessinée et lithographiée par Viard. Etat parfait.
MACON (Saône et Loire).
Paris Benard circa 1850 210 x 289 mm.
Estampe figurant la ville de Mâcon, dessinée et lithographiée d'après nature par Viard. Bel exemplaire.
PRIVAS (Ardèche).
Paris Benard circa 1850 225 x 298 mm.
Estampe figurant la ville de Privas, dessinée d'après nature et lithographiée par Viard. Bel exemplaire.
PUY (LE) (Haute-Loire).
Paris Benard circa 1850 215 x 292 mm.
Estampe figurant la ville du Puy-en-Velay, dessinée d'après nature et lithographiée par Viard. Bel exemplaire.
RENNES (Ille et Vilaine).
Paris Benard circa 1850 213 x 298 mm.
Belle estampe figurant la ville de Rennes, dessinée et lithographiée par Viard. Cachet froid de l'éditeur. Bel exemplaire.
VALENCE (Drôme).
Paris Benard circa 1850 218 x 297 mm.
Estampe figurant la ville de Valence, dessinée d'après nature et lithographiée par Viard. Bel exemplaire.
[BAYONNE/GÉOLOGIE] Carte géologique détaillée. Bayonne. Feuille n°226.
1935. En 27 sections montées sur toile et repliées, formant une carte de 0,63 x 1,19 m.
Belle et grande carte géologique de la région de Bayonne, dressée par Pascal Viennot, Maître de conférences à la Faculté de Paris, d'après la carte topographique levée par les officiers du Corps d'État-Major et publiée par le Dépôt de la Guerre en 1856. Elle a été lithographiée en couleurs et publiée en 1935. Les explorations et les tracés géologiques ont été faits de 1921 à 1932. Deuxième édition. Les cartes géologiques consultées pour cette feuille sont la carte géologique générale de la France par les ingénieurs en chef des Mines Élie de Beaumont et Armand Dufrénoy, publiée en 1842, les cartes géologiques du département des Landes publiée en 1873 et 1886, la carte géologique des Pyrénées occidentales françaises publiée en 1927, et la première édition de la présente carte publiée en 1905. Les formations sont identifiées à l'aide d'un système de couleurs : terrains sédimentaires, terrains cristallophylliens, et roches éruptives. Ces formations font l'objet d'une description détaillée de chaque côté. La carte s'étend au nord jusqu'à Soorts-Hossegor et Capbreton, au sud jusqu'à la frontière espagnole, à l'ouest jusqu'à Saint-Sébastien au Pays basque espagnol, et à l'est jusqu'à La Bastide-Clairence. La cartographie géologique en France connut une impulsion décisive en 1841, lorsque Dufrénoy et de Beaumont réalisèrent la toute première carte géologique de la France. Cette carte servira de canevas au levé des cartes géologiques départementales. Bel exemplaire. Lamare, Recherches géologiques dans les Pyrénées basques d'Espagne, 1936, p. 19 ; Biblio, Catalogue français, 1935, p. 129.
[MONTPELLIER] Plan de la ville et citadelle de Montpellier, avec ses environs.
[circa 1740]. 485 x 733 mm.
Beau et rare plan de la ville de Montpellier et de sa citadelle, accompagné de 81 légendes permettant de situer les principaux bâtiments et rues de la ville : la place du Peyrou, choisie pour accueillir la statue équestre de Louis XIV, la place d'armes, les logements des officiers et cazernes, l'Hôtel de Ville, le Palais, etc. Non daté, ce plan a probablement été exécuté vers 1740 par Jean Villaret, ingénieur géographe né à Montpellier en 1703. Jean Villaret débuta en travaillant à la carte monumentale des Pyrénées avec La Blottière. Entre 1748 et 1754, il fut chargé de lever la carte du Haut-Dauphiné. En 1772, il est nommé chef des ingénieurs géographes militaires, en remplacement de Jean-Baptiste Berthier, père du maréchal. Il quitte ce poste en 1778. Il serait mort en 1784. Quelques rousseurs. Exemplaire replié. Tooley, vol. 4, p. 327.
[MONTPELLIER] Plan du siège de Montpellier en 1622, gravé par le Sr. Villaret.
[circa 1740]. 440 x 685 mm.
Beau et rare plan figurant le siège de la place-forte protestante de Montpellier en 1622 par les troupes royales de Louis XIII. Il est accompagné de 29 légendes donnant les noms des bastions et les emplacements du logis du roi, des différents régiments (Montmorency, Vendôme, Luynes), et des tentes du prince de Condé et des maréchaux. La ville fut assiégée entre août et octobre, elle se rendit le 10 octobre 1622. Non daté, ce plan a probablement été exécuté vers 1740 par Jean Villaret, ingénieur géographe né à Montpellier en 1703. Jean Villaret débuta en travaillant à la carte monumentale des Pyrénées avec La Blottière. Entre 1748 et 1754, il fut chargé de lever la carte du Haut-Dauphiné. En 1772, il est nommé chef des ingénieurs géographes militaires, en remplacement de Jean-Baptiste Berthier, père du maréchal. Il quitte ce poste en 1778. Il serait mort en 1784. Quelques rousseurs, fausse pliure le long de la pliure centrale. Exemplaire replié. Tooley, vol. 4, p. 327.
Vue générale du Mont-Blanc prise au-dessus de Sallenches.
1824. 455 x 554 mm.
Rare vue du Mont-Blanc. Belle vue figurant le Mont-Blanc et l'entrée de la ville de Sallanches, lithographiée, sur Chine monté, par Godefroy Engelmann d'après un dessin de Jules-Louis-Frédéric Villeneuve (1796-1842). Petites déchirures dans la marge supérieure restaurées, avec petit manque de papier. Bel exemplaire.
[JEU de l'OIE] Le Jeu de France.
Paris, A. de Fer, 1671. 380 x 525 mm.
Seconde édition publiée par Antoine de Fer de ce très rare jeu de l'oie dédié aux provinces françaises, et gravé par Estienne Vouillemont. Il est composé de 63 cases en forme de cercles, chacune contenant la carte d'une province française, et d'une carte générale de la France au centre du jeu. Les explications et les loix du jeu, disposées aux 4 coins, donnent un aperçu des clichés et stéréotypes que les Parisiens appliquaient aux provinces françaises : "Qui ira en Bretagne cotté 13 après avoir fait la débauche dans Nantes avec les Bretons, il sy embarquera pour Bourdeaux en Guienne cotté 44 et paiera" ou "Qui ira en Provence cotté 58 il s'embarquera à Marseille dans le dessein de faire le voiage d'Italie, mais il sera pris par les corsaires d'Alger et il paiera rançon pour pouvoir continuer son jeu". Le jeu est orné d'un médaillon de dédicace décoré des armoiries du dédicataire, le magistrat Guillaume de Lamoignon, premier président du Parlement de Paris. La première édition fut publiée par Pierre Duval en 1659. Très rare. Exemplaire aquarellé à l'époque. Manques au niveau de la dédicace, de la carte de France et de la province du Rouergue, amincissement du papier par endroits. Pelletier et Ozanne, pp. 132-133, fig. 70 (édition de Duval de 1659).
Nouveau plan de Paris fortifié et des communes de la banlieue.
Paris, Garnier frères, [circa 1860-1865]. 0,81 x 1,14 m.
Très grand plan de Paris illustrant les travaux d'agrandissement du baron Haussmann, et l'un des tout premiers plans figurant le Paris moderne. C'est aussi l'un des tout premiers plans montrant la nouvelle division de Paris en ses 20 arrondissements créés le 16 juin 1859, lorsque les faubourgs situés entre les fortifications de l'enceinte de Thiers et le mur des Fermiers Généraux furent annexés à Paris. Chaque arrondissement est divisé en quatre quartiers. Le plan montre les percées les plus récentes, et notamment la plus importante d'entre elles, le boulevard Sébastopol, inauguré en 1858, dont on voit ici une portion se poursuivre sur la rive gauche jusqu'à la rue des Écoles, portion qui sera renommée boulevard Saint-Michel en 1867. Bel exemplaire finement aquarellé à l'époque. Le plan était à l'origine replié, les pliures ont été remises à plat. Très petit manque à deux intersections. Vallée, 3180.
Nouveau plan illustré de la ville de Paris avec le système complet de ses fortifications et forts détachés, et des communes de la banlieue.
Paris, Fatout, 1847-1848. 0,84 x 1,06 m.
Très grand plan de Paris, gravé sur acier par Bénard, orné d'une cinquantaine de vignettes figurant des monuments, ponts ou places de Paris et de sa banlieue, et des 13 forts autour de Paris (Charenton, Nogent, Ivry, Bicêtre, Montrouge, etc). Avec liste alphabétique des rues, tableau des communes de la banlieue, distances entre les forts et le "mur d'octroi" ou barrière des Fermiers Généraux. Le plan figure les deux murs d'enceinte de la ville, le mur des Fermiers Généraux, construit en 1790, et l'enceinte bastionnée de Thiers. L'enceinte de Thiers, du nom de l'homme politique qui conçut le projet, fut construite entre 1841 et 1844, à la demande de Louis-Philippe, qui souhaitait faire construire autour de la capitale une enceinte bastionnée qui rendrait la ville imprenable. Constituée de 94 bastions, elle englobait non seulement Paris mais aussi les communes environnantes : Montmartre, La Villette, Belleville, Charonne, Bercy, Auteuil, Passy, etc. Tout autour de cette enceinte, on fit construire 16 forts détachés, dont 13 figurent sur le plan. Sur le plan figurent également les lignes de chemin de fer au départ de Paris, illustrées de locomotives. La ville est divisée en 12 quartiers. Bon exemplaire. La date de 1847 a été modifiée à l'encre par 1848. Vallée, 3184.
Nouveau plan illustré de la ville de Paris avec le système complet de ses fortifications et forts détachés, et des communes de la banlieue.
Paris, Fatout, 1858. En 32 sections montées sur toile et pliées, formant un plan de 0,86 x 1,10 m.
Très grand plan de Paris, gravé sur acier par Bénard, orné d'une cinquantaine de vignettes figurant des monuments, ponts ou places de Paris et de sa banlieue, et des 13 forts autour de Paris (Nogent, Bicêtre, Montrouge, Vanves, etc). Paris est représentée en 1858, ce qui en fait l'un des tout premiers plans du Paris moderne, avec les travaux d'agrandissement du baron Haussmann commencés en 1853. Le plan montre en orangé les voies en cours d'exécution, et en vert les voies projetées. La plus importante des voies en cours d'exécution est le boulevard Sébastopol, qui sera inauguré la même année que l'édition de ce plan, en 1858. Le boulevard, quasiment terminé sur la rive droite, se poursuit sur la rive gauche jusqu'à la rue des Écoles. Cette portion sera renommée boulevard Saint-Michel en 1867. Les voies projetées concernent notamment le boulevard du Prince Eugène, renommé boulevard Voltaire en 1870. Le boulevard fut inauguré en 1857, ce qui laisse penser que le plan a été publié avant 1858. Une autre des voies projetées concerne le boulevard du Nord, inauguré en 1859, et renommé boulevard de Magenta pour célébrer la victoire de l'armée française en 1859, près de la ville de Magenta en Lombardie. Le plan montre également les limites du Mur des Fermiers Généraux, aquarellées en rose. Le Mur des Fermiers généraux, construit entre 1784 et 1790, était une enceinte dont l'objectif était de permettre la perception, aux points de passage, d'un impôt sur les marchandises entrant dans la ville. Les limites de Paris sont marquées par l'enceinte de Thiers construite en 1844. L'enceinte de Thiers, du nom de l'homme politique qui conçut le projet, fut construite entre 1841 et 1844, à la demande de Louis-Philippe, qui souhaitait faire construire autour de la capitale une enceinte bastionnée qui rendrait la ville imprenable. Constituée de 94 bastions, elle englobait non seulement Paris mais aussi les communes environnantes : Montmartre, La Villette, Belleville, Charonne, Bercy, Auteuil, Passy, Grenelle, Vaugirard, etc. Tout autour de cette enceinte, on fit construire 16 forts détachés, dont 13 figurent sur le plan (forts de Rosny, de Nogent, de Montrouge, de Vanves, d'Aubervilliers, de Romainville, de Bicêtre, etc). Sur le plan figurent également les lignes de chemin de fer au départ de Paris, illustrées de locomotives. Paris est divisée en 12 arrondissements. Il faudra attendre le 16 juin 1859 pour que soient créés les 20 arrondissements, lorsque les faubourgs situés entre les fortifications de l'enceinte de Thiers et le mur des Fermiers Généraux seront annexés à Paris. Le plan est accompagné d'un tableau des communes de la banlieue en dedans et en dehors de l'enceinte fortifiée, d'une table des rues, et d'une table de la distance exacte des forts, du mur d'octroi (mur des Fermiers Généraux) et du Louvre considéré comme point central. Cette dernière table a été réalisée pour estimer la portée des canons et des mortiers. Bel exemplaire. Trois petites taches d'encre dans la partie droite du plan. Édition non citée par Vallée.
Nouvelle carte de la France et de ses colonies.
Paris, A. Logerot, 1875. En 32 sections montées sur toile et pliées, formant une carte de 0,90 x 1,15 m ; sous étui de l'éditeur Edward Stanford à Londres, avec étiquettes du même éditeur au dos de la carte.
Carte murale de la France indiquant les voies de communication, les routes nationales et départementales, les chemins de fer en service et en construction, les canaux navigables, les phares, les villes industrielles, etc. En carton, cartes des environs de Paris, de la Corse et des colonies (Cochinchine, Martinique, Polynésie, Martinique, Réunion, etc). Bel exemplaire aquarellé à l'époque. Petits défauts d'usage à l'étui.
[MONT-BLANC] La chaîne du Mont-Blanc, vue de la sommité du Breven.
1856. 378 x 620 mm.
Beau et très rare panorama de la chaîne du Mont-Blanc, vue depuis le sommet du Brévent, sommet situé à l'extrémité méridionale du massif des Aiguilles Rouges, près de Chamonix, dans le département de la Haute-Savoie. Il a été dessiné d'après nature par Charles Weibel à Chamonix, lithographié en couleurs par Théodore Müller, imprimé par Lemercier à Paris en 1856, et publié par P.J. Payot, dont la mention au bas de l'estampe a été coupée. Le sommet du Brévent, culminant à 2525 mètres, est reconnu comme l'un des meilleurs points de vue sur la vallée de Chamonix et le massif du Mont-Blanc. Ce panorama nous offre une vue exceptionnelle depuis le massif des Aiguilles Rouges au nord, jusqu'à la Montagne de Taconnaz au sud, avec au centre de la vallée, le village de Chamonix appelé Bourg de Chamonix. Tous les sommets, glaciers, aiguilles, villages et chalets ont été numérotés, et nommés dans la liste occupant la partie basse de l'estampe : La Flégère, Chalets de la Charlanoz, Glacier d'Argentière, Chalets de Planpraz, Glacier du Nant Blanc, Village des Bois, Rocher des Mottets & Source d'Arveyron, Mer de Glace, Aiguille des Charmoz, Chalets des Planaz, Cascade des Pèlerins, Village des Pècles, Mont-Maudit, Dôme du Goûté, Pavillon de Bellevue… Artiste d'origine suisse, Charles Weibel (1769-1856) a séjourné et fait de nombreux croquis à Chamonix, et réalisé plusieurs portraits de Chamoniards. Il a également produit des dessins pour la Compagnie des Guides de Chamonix. Sur le même modèle que notre panorama, il a réalisé une Vue de la chaîne du Mont Blanc depuis La Flégère, également lithographiée par Müller et publiée par François Payot à Chamonix en 1856 (Bibliographie de la France ou Journal général de l'Imprimerie et de la Librairie, 21 juin 1856, p. 668, 1286). Très rare. Nous n'avons trouvé qu'un seul exemplaire dans les collections publiques (Archives départementales de la Haute-Savoie). Bon exemplaire a quarellé à l'époque. Quelques piqûres, petites restaurations dans les marges, mention de l'éditeur coupée. Bibliographie de la France ou Journal général de l'Imprimerie et de la Librairie, 24 mai 1856, p. 565, 1084.
Exposition Universelle de 1878. Trocadéro. Welt-Ausstellung von 1878.
Paris, Fr. Wentzel, 1878. 275 x 386 mm.
Belle estampe figurant le site de l'Exposition Universelle qui se déroula à Paris en 1878. L'Exposition Universelle de 1878 fut la troisième exposition de Paris. Pour l'occasion, le palais du Trocadéro, bâtiment majeur du site, fut construit par l'architecte Gabriel Davioud et l'ingénieur Jules Bourdais. L'exposition se déroula sur le Champ-de-Mars et la place du Trocadéro. L'aménagement des espaces extérieurs fut confié à Adolphe Alphand, responsable des parcs et jardins de Paris. Titre en français et en allemand. L'estampe a été publiée par Frédéric Charles Wentzel, actif de 1865 à sa mort, en 1877. Sa veuve lui succèdera, avant de céder le commerce à Charles Burckardt en 1880. Bon exemplaire. Quelques rousseurs marginales.
Plan géométrique des propriétés de Mr. le Comte Louis Duchatel situé à Wez.
1827. En 18 sections montées sur toile et pliées, formant une carte de 620 x 930 mm.
Plan manuscrit, encre brune et aquarelle, des propriétés du comte Louis Duchatel situées sur le territoire du village de Wez, qui fait actuellement partie de la commune de Val-de-Vesle dans le département de la Marne, à une vingtaine de kilomètres au sud-est de Reims. Y sont figurés quelques bâtiments, les chemins, ainsi que les parcelles du propriétaire qui sont aquarellées et numérotées, avec parfois mention de la surface et du type de culture. On y trouve également le nom des propriétaires des parcelles voisines. Plusieurs corrections ont été effectuées dans la numérotation des parcelles, aussi bien sur le plan que sur la liste des renvois à droite du plan. La carte est orientée, l'échelle est en aunes. Petites taches et traces sur le plan, les parties découpées sont parfois écornées, pliures doublées.
[VILLETANEUSE] Villetaneuse.
1895. 852 x 583 mm.
Grand plan de Villetaneuse, dressé par le service des Ponts et Chaussées du département de la Seine, gravé en couleurs par Wuhrer. Créé en 1790, le département de la Seine comprenait Paris et les départements des Hauts-de-Seine, de la Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne. Il fut supprimé en 1968. Bel exemplaire. Petites déchirures marginales.
[LEVALLOIS-PERRET] Levallois-Perret. Département de la Seine. Arrond.t de S.t Denis, Canton de Levallois-Perret.
1900. 605 x 835 mm.
Très grand et beau plan de la commune de Levallois-Perret en 1900, issu de l'Atlas du département de la Seine, dressé par le Service des Ponts et Chaussées du département entre 1895 et 1900. Il a été lithographié en couleurs par Louis Wuhrer. En 1900, la commune de Levallois-Perret, créée en 1867 et aujourd'hui dans les Hauts-de-Seine, faisait partie du canton du même nom, ancienne division administrative créée en 1893, au sein de l'arrondissement de Saint-Denis et du département de la Seine. Le département de la Seine, nommé département de Paris à sa création en 1790, comprenait trois districts ou arrondissements, et seize cantons. Il fut dissous en 1968, pour former les départements de Paris, des Hauts-de-Seine, de la Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne. Ce très grand plan figure Levallois-Perret, et les communes limitrophes de Bécon-les-Bruyères, Clichy et Neuilly, officiellement nommée Neuilly-sur-Seine en 1897. Il montre également une partie du 17ème arrondissement de Paris. Les limites de la capitale sont marquées par les bastions de l'enceinte de Thiers. Construite entre 1841 et 1844, à la demande du roi Louis-Philippe, qui souhaitait faire construire autour de la capitale une enceinte bastionnée qui rendrait la ville imprenable, l'enceinte de Thiers, du nom de l'homme politique qui conçut le projet, était constituée de 94 bastions, et englobait non seulement Paris, mais aussi les communes environnantes annexées à Paris en 1859, telles Montmartre, La Villette, Belleville, Charonne, Bercy, Auteuil, ou encore Passy. Dans Levallois-Perret, on peut voir l'ancien Champ de courses de Neuilly-Levallois, inauguré en 1889 et supprimé en 1901, et le Vélodrome de la Seine. Ce dernier, inauguré en 1893, sera fermé au bout de quelques années puis démoli pour permettre la construction d’usines. Le plan de la ville montre également la gare portant la mention Compagnie des Chemins de Fer de l'Ouest Ateliers et Remises de Levallois. Dans la commune de Bécon-les-Bruyères, on peut voir la gare, le parc et le château. Le parc est toujours là aujourd'hui, mais le château a été rasé après avoir été gravement endommagé par les bombardements en 1870, puis lors de Seconde Guerre mondiale. Dans la ville de Clichy, on peut voir le Garage, l'Usine à gaz, l'Usine de Refoulement des Eaux d'Égouts de la Ville de Paris, et la Société philanthropique pour laquelle est mentionné le nom de son fondateur Jules Gouin. Sur la Seine figure l'Île de la Grande Jatte. Dans le coin supérieur gauche figure une carte du département de la Seine. Plan intéressant pour l'histoire de la commune de Levallois-Perret, montrant des lieux ou des bâtiments qui n'existent plus aujourd'hui, comme le Champ de courses de Neuilly-Levallois et le Vélodrome de la Seine, ainsi que des rues qui ont disparu ou qui ont été renommées, comme la rue de Courcelles devenue la rue du Président Wilson, la rue des frères Hébert renommée rue Édouard Vaillant, la rue du Bois devenue la rue Jean Jaurès, la rue Chevallier devenue la rue Louis Rouquier, ou la rue Gide renommée rue Paul Vaillant-Couturier. Bel exemplaire. Vallée, 147.