Livres anciens - Livres de voyages - Cartes géographiques anciennes
[BRETAGNE] Carte du gouvernement de Bretagne.
Leide, Pierre Vander Aa, [1729]. 222 x 298 mm.
Belle carte de la Bretagne, issue de La Géographie moderne, naturelle, historique & politique, par Abraham du Bois, publiée par Pierre van der Aa en 1729. Elle est ornée d'un ravissant cartouche de titre décoré des armoiries de la Bretagne, et illustré d'un paysage de campagne. Bel exemplaire, replié. Gaudillat, 36.
[GUYENNE & GASCOGNE] Carte du gouvernement de Guyenne et Gascogne.
Leide, Pierre Vander Aa, [1729]. 223 x 299 mm.
Belle carte de la Guyenne et de la Gascogne, dressée d’après les observations de l’Académie Royale des Sciences. Elle est issue de La Géographie moderne, naturelle, historique & politique, par Abraham du Bois, publiée par Pierre van der Aa en 1729. Elle est ornée d'un ravissant cartouche de titre décoré des armoiries de l’Aquitaine, d’attributs militaires et d’un paysage. Bel exemplaire, replié.
[ORLÉANAIS] Carte du gouvernement d’Orléanois.
Leide, Pierre Vander Aa, [1729]. 224 x 297 mm.
Belle carte de l’Orléanais, dressée d’après les observations de l’Académie Royale des Sciences. Elle est issue de La Géographie moderne, naturelle, historique & politique, par Abraham du Bois, publiée par Pierre van der Aa en 1729. Elle est ornée d'un ravissant cartouche de titre décoré des armoiries du Duché d’Orléans, d’un personnage en habit militaire et d’un paysage de montagne. Bel exemplaire, replié.
[ORLÉANS] Nouveau plan de la ville d'Orléans, en perspective cavalière. Dédié à Mr. le vicomte de Riccé, préfet du département du Loiret.
Orléans, Alphonse Gatineau, 1831. En deux feuilles jointes formant un plan de 588x 836 mm.
Grand et beau plan de la ville d'Orléans, dressé par Adam, géomètre de la ville d'Orléans, et lithographié par Pellée, gérant de l'imprimerie lithographique de Vergnaud-Romagnési à Orléans. Il est dédié au vicomte Gabriel Marie de Riccé, préfet du Loiret de 1819 à 1831. Ce plan cavalier montre tous les bâtiments, maisons individuelles, monuments, édifices publics et églises, en élévation. On remarque bien en particulier la cathédrale Sainte-Croix, dont le dessein est volontairement plus foncé que le reste des bâtiments. En haut à droite figurent une rose des vents et un tableau des 22 édifices, monuments et autres objets remarquables de la ville : cathédrale, préfecture, Hôtel Dieu, mairie, salle de spectacle, gendarmerie, jardin des plantes ou encore la poissonnerie. La ville est divisée en quatre quartiers, dont les limites ont été aquarellées. Le plan ne porte pas de mention d'éditeur, mais dans le coin inférieur droit figure le tampon d'Alphonse Gatineau, imprimeur-libraire à Orléans, qui publia également les plans d'Orléans par Charles Pensée. Bel exemplaire, contours aquarellés à l'époque. Bulletin de la Société archéologique et historique de l’Orléanais, Plans et perspectives d’Orléans, 1994, pp. 9 & 11 ; Bibliographie de la France, ou Journal général de l'Imprimerie et de la Librairie, 1831, p. 408, n°27.
[ÎLE DE RÉ] L'Isle de Ré avec ses environs ; où est représenté le bombardement de S.t Martin, et d'Olone, par l'armée navalle de Sa Majesté Britannique, le 15 & 16 juillet 1696.
Amsterdam, chez l'auteur, et chez Covens & Mortier, [circa 1700]. 496 x 579 mm.
Très rare et superbe représentation du bombardement de Saint-Martin-de-Ré et des Sables d'Olonne par la flotte anglo-hollandaise les 15 et 16 juillet 1696, lors de la guerre de la Ligue d'Augsbourg, qui opposa le roi de France Louis XIV à une large coalition européenne. La carte est ornée d'un titre posé sur une draperie portée par trois anges, décoré en tête de la représentation d'une explosion, de canons, bombardes et étendards. Elle s'étend au nord jusqu'à La Tranche-sur-Mer, au sud jusqu'à Angoulins, orthographiée Angolin, avec la ville de La Rochelle bien détaillée, et l'île de Ré. Les villes de Saint-Martin-de-Ré (place-forte conçue par Vauban entre 1681 et 1685) et de La Rochelle, ainsi que le fort du Martray, le fort de La Prée et le "fort démoli" (Fort Louis) près de La Rochelle, sont signalés par une enceinte fortifiée aquarellée en rouge. Au bas de la carte figure une vue du bombardement des Sables d'Olonne. Au large de Saint-Martin-de-Ré et de l'île d'Oye (Loix, aujourd'hui rattachée à Ré), figurent les vaisseaux de la flotte anglaise en ordre de bataille. Au nord-ouest de l'île se trouvent la liste et le nombre de vaisseaux de guerre, frégates, galiotes à bombes (bombardes) et brûlots (navires chargés d'explosifs lancés sur les vaisseaux ennemis). Bel exemplaire finement aquarellé à l'époque, sur papier fort. Gaudillat, pp. 84-85 ; Delayant, Bibliographie rochelaise. Œuvre posthume de Léopold Delayant, 1882, p. 322, n°1104.
[GUINGAMP] Plan de la ville de Guingamp ancien comté, connu par ses toiles qui portent son nom, un des principaux lieux du duché de Penthièvre, à 7 lieues de Tréguier son évêché, 12 de Morlaix, 7 de S-Brieuc, 26 de Rennes.
Rennes, Ollivault, [circa 1770]. En 8 sections montées sur toile bordée de soie bleue et pliées, formant un plan de 371 x 475 mm.
Très rare et beau plan de la ville de Guingamp, dressé par Anfray, ingénieur des Ponts et Chaussées à Guingamp, dessiné par Ansquer et publié à Rennes par Ollivault. Il figure les aménagements et les projets ornementaux entrepris au XVIIIe siècle, lorsque les anciennes halles notamment furent détruites pour y aménager une nouvelle place de plan triangulaire appelée place Neuve sur le plan, actuelle place du Centre. Sur cette place figure la Pompe, devenue aujourd'hui Fontaine de la Plomée. Le cartouche de titre est orné des armoiries de la ville de Guingamp. Sous le plan figure la dédicace de l'éditeur Ollivault au Seigneur du Bourblanc, premier avocat général au Parlement de Bretagne, avec les armoiries du dédicataire. De chaque côté de la dédicace figure la liste des personnes inhumées au Couvent des Cordeliers de Guingamp entre 1283 et 1613. Mouillure claire et petites taches. Très rare.
[AUVERGNE] Plan de la route de Thiers à Lion [?].
[début du XIXe siècle]. 34,5 x 49 cm.
Carte manuscrite, encre noire, encre rouge et lavis bleu, d'une portion de la route reliant Thiers à Lyon, au niveau de l'embranchement de la route vers Feurs, dans le Puy-de-Dôme. Y sont figurés le cours de la Durolle, la route et ses embranchements, le village de Chabreloche (orthographié Chaberloche), et les hameaux de Bras de Fer, Gouttebarge, La Trappe et L'Aubourdie, ainsi que, à l'encre rouge, les angles de levé de la carte. Titre inscrit au dos à l'encre. La carte est orientée, l'échelle est de 20 lignes pour 100 toises, le relief est figuré par des hachures. Traces de pliures, petites taches d'encre.
[BASSIN d'ARCACHON].
[circa 1890]. 405 x 439 mm.
Carte du Bassin d'Arcachon, imprimée en noir et rouge. Elle s'étend au nord jusqu'à Jeanne de Boy et Saint-Brice, au sud jusqu'aux bancs de Toulinguet (sud du Cap Ferret), et la forêt de Nézer, et à l'est jusqu'à Audenge. À l'intérieur du bassin figurent les chenaux, l'Île aux Oiseaux, les parcs à huîtres et les réservoirs à poissons. À gauche figure la presqu'île du Cap Ferret. Les noms d'Arcachon, des Abatilles, du Moulleau et de La Teste, ainsi que la dune du Pilat, orthographié Pyla, sont imprimés en rouge. Sur la presqu'île du Cap Ferret, on peut voir le domaine de la Villa Algérienne, construite en 1865 par Léon Lesca et détruite en 1966. Bon exemplaire. Brunissures légères.
[Belle-Île-en-Mer].
[Milieu du XVIIIe siècle]. 35 x 57,5 cm, sur une feuille de 37 x 60 cm.
Très belle carte manuscrite, encre noire et aquarelle, de Belle-Île-en-Mer, au large de Quiberon. Elle est divisée en trois parties, chacune avec un titre propre : - Plan de l'isle de Belle Isle, située sur la coste méridionale de Bretagne, par 47' 20'' de latt[itude] n[ord]. Jolie carte de l'île avec le tracé très fin des côtes, les ruisseaux, les villages et le nom de toutes les pointes. - Plan de la citadelle de Belle-Isle. Beau plan du port, de la ville et de la citadelle, avec le détail des fortifications et une légende. - Plan des Grands Sables. Plan de la grande plage sur la côte sud-est de l'île, au large de laquelle de gros vaisseaux peuvent mouiller. Le plan propose un projet de redoutes reliées par des courtines pour la protéger. La carte est orientée, l'échelle est en lieues de Bretagne. Très rare et précieux document manuscrit sur Belle-Île-en-Mer. Trace de pliure, petites déchirures et fente sans manque au milieu de la carte anciennement doublés, petites taches dans les marges, deux manques dans la partie haute et dans l'angle droit comblés et redessinés.
Champigni, Moulin Neuf, et terres de Gros Bois.
[fin du XVIIIe siècle]. En deux feuilles pouvant être jointes pour former une carte de 91 x 87,7 cm.
Carte manuscrite, encre noire et aquarelle, d'une partie du cours de la rivière le Beuvron, à quelques km au nord de Brinon-sur-Sauldre, dans le Cher. Y sont figurés le cours de la rivière, les chemins, les ruisseaux, les cultures, et les hameaux, fermes, ou moulins de Gros Bois, Clouteaux, Champigni, et les Guillaumes. Le titre est inscrit au dos. La carte est orientée, l'échelle est en perches. Taches d'encre bleu dans la partie supérieure de la première feuille, fente le long de la pliure centrale de la seconde, mouillures dans les marges avec petites atteintes au dessin.
[CHER/BERRY] [Carte des fouilles de La Tourate].
[vers 1860]. 39 x 54 cm.
Carte manuscrite, encre brune, encre rouge et rehauts de pastel, d'une partie nord-ouest du territoire de la commune de Dun-sur-Auron, dans le Cher. Y sont figurés le cours de l'Auron et le canal du Berry, qui sont plus ou moins parallèles, le ruisseau du Marais, les hameaux de Cors, La Touratte, La Doué et Sainte-Radegonde, les chemins et talus. Des lettres sur le plan renvoient à une légende en bas du plan, qui détaille les découvertes faites par MM. Duroisel (conducteur des Ponts-et-Chaussées) et de La Chaussée, lors de travaux suivis de fouilles, autour du hameau de La Touratte de 1848 à 1857, ayant révélé un aqueduc romain, un mur romain, des monnaies romaines et même un fragment de statue. En revanche la légende ne mentionne pas la Société archéologique fondée en 1864 à Dun-sur-Auron, pour effectuer des fouilles sur le site de La Touratte. Petits froissements et légères déchirures sans manque dans les marges, petites mouillures et piqûres dans la marge inférieure.
Les Montaux et Doisne.
[fin du XVIIIe siècle]. 53,5 x 87 cm, sur une feuille de 62,5 x 95,5 cm.
Plan manuscrit, encre noire et aquarelle, d'un petit territoire situé au nord de Brinon-sur-Sauldre et de l'ancien canal de la Sauldre, dans le Cher. Y sont figurés les chemins, les cours d'eaux, les lacs, les hameaux de Doisne (orthographié Doüainne sur la carte, mais Doisne au verso), des Brosses et des Monteaux, ainsi que le type de végétation sur les parcelles. Le titre est inscrit au dos. La carte est orientée, l'échelle est en perches, le relief est marqué par des ombres portées. Mouillures dans la marge inférieure avec atteinte au papier, sans mordre de façon importante sur le dessin.
[LIMOUSIN] [Carte d'une partie du cours de la Vienne].
[vers 1700]. 28,5 x 39,6 cm.
Carte manuscrite à l'encre brune, d'une partie du cours de la Vienne, entre Limoges et Lussac-les-Châteaux, comprenant une partie des départements de la Vienne et de la Haute-Vienne, et délimitée par les villes de Lussac-les-Châteaux et Montmorillon au nord, L'Isle-Jourdain à l'ouest, et Limoges au sud-est (le nord est placé à droite de la carte). Y sont figurés les affluents de la rive gauche de la Vienne, le cours de la Gartempe et ses propres affluents, et les villes. L'écriture est difficile à déchiffrer. Traces de pliures. Carte dessinée par Jacques Fougeu, maréchal des logis d'Henri IV, circa 1590. La BnF en possède plusieurs.
[LOT-et-GARONNE] [Carte du canton de Casteljaloux].
[début du XIXe siècle]. 16 x 33,5 cm pour les plus grandes dimensions de cette carte au format irrégulier.
Carte manuscrite, encre brune et rehauts de rouge, du canton de Casteljaloux, en Lot-et-Garonne. Y sont figurés les communes et les très nombreux hameaux, les routes et chemins. Les limites du canton et celles des communes sont rehaussées de rouge. La carte montre les communes distinctes de Montcassin et de Leyrits qui ont fusionné en 1839. Le canton de Casteljaloux a été regroupé avec quatre autres cantons, et fait actuellement partie du canton des Forêts de Gascogne. Le quadrillage et les petits trous réalisés pour exécuter la carte sont toujours visibles. Le papier a été découpé suivant les contours de la carte. Tache brune dans la partie basse et tache d'encre rouge dans la marge droite.
Nouveau plan d'Orléans augmenté de ses faubourgs.
[vers 1810]. 20,5 x 27 cm, sur une feuille de 25 x 31 cm.
Plan manuscrit, encre noire et aquarelle, de la ville d'Orléans, préfecture du Loiret. Y sont figurés la Loire, le plan de la ville avec les églises, les hôtels particuliers et les jardins, le mur d'enceinte, le pont et les faubourgs. Copie manuscrite d'une gravure du même titre publiée à la fin du XVIIIe siècle à Orléans par Letourmy. Le copiste en a abrégé le titre et conservé le cartouche de légende même s'il ne l'a pas inscrite, y mettant l'échelle, en toises, à la place. Mention manuscrite dans la marge inférieure "1813, Ch.-H.-Pierre Prudent". Quelques piqûres, petit trou dans la marge supérieure.
Orléanais.
[milieu du XIXe siècle]. 45,3 x 60,5 cm ; monté sur carton et sous passe-partout.
Carte manuscrite, encre noire et contours à l'encre rouge, de l'Orléanais, ancienne province française correspondant plus ou moins aux trois départements d'Eure-et-Loire, Loir-et-Cher et Loiret. Y sont figurés la Loire et la Seine avec leur affluents, les villes principales, les limites des trois départements cités, ainsi que ceux des départements limitrophes. Deux vignettes en bas de la carte montrent des vues, à l'aquarelle, du château de Chambord (depuis l'ouest) et de la ville de Gien avec son pont. La carte a été élégamment montée sous passe-partout. Mouillures dans la marge gauche, petite mouillure au bas de la vue de Chambord, frottements sur la vue de Gien.
[Partie de Brinon, Grandvau, les Réaux].
[fin du XVIIIe siècle]. 53,5 x 87 cm, sur une feuille de 63 x 94 cm.
Belle carte manuscrite, encre noire et aquarelle, d'une partie du cours de la Grande Sauldre, au sud de Brinon-sur Sauldre, dans le Cher. Y sont figurés les chemins, les cours d'eau, les lieux-dits de Grandveau, La Maranderie, Les Pointards, plusieurs fermes, un moulin et les parcelles cultivées. Titre manuscrit au dos ; le nom de Brinon se réfère à la localité la plus proche, Grandveau figure sur la carte, quant aux Réaux, il s'agit d'un hameau à l'ouest de Grandveau, en dehors de la carte. Cette carte se situe au sud de la précédente, mais est à une plus grande échelle. La carte est orientée, l'échelle est en perches. Bonne condition.
Plan de Dieppe.
[vers 1810]. 26,5 x 33,5 cm, sur une feuille de 30,5 x 37,8 cm.
Plan manuscrit, encre noire et aquarelle, du port et de la ville de Dieppe, en Seine-Maritime, à l'embouchure du fleuve côtier l'Arques. Y sont figurés la Manche, les bras de l'Arques et les bassins du port, le détail de ses fortifications et le plan de la ville (mais pas ceux du château et des faubourgs de la Barre et du Pollet laissés en blanc). Piqûres dans la partie gauche.
[Plan de Dieppe et du cap d'Antifer].
[vers 1780]. 22 x 33,7 cm.
Carte manuscrite sur papier, encre et aquarelle, portant, sur trois parties, un plan de la ville de Dieppe avant le bombardement, un projet de port au cap d’Antifer, et plusieurs figures de profils côtiers et de digues pour en limiter l’ensablement. En 1694, lors de la Guerre de Neuf Ans, la ville de Dieppe fut bombardée par la flotte anglo-néerlandaise ; incendiée et presque entièrement détruite, elle sera progressivement reconstruite au début du XVIIIe siècle par l’architecte Ventabren selon les plans de Vauban. Notre plan peut trouver place dans le cadre des études de Jacques-Élie Lamblardie, ingénieur des ponts et chaussées à Dieppe, qui, dans son « Mémoire sur les côtes de la haute Normandie » présenté en 1782 à l’Académie des Sciences, préconisait de construire un nouveau port à Antifer pour remédier au problème de l’érosion des côtes. Très belle condition.
Plan de la ferme de la Soupelière appartenant à M. le baron M.J.A. Pron.
[vers 1865]. En 18 sections montées sur toile et pliées, de 58 x 91 cm.
Plan manuscrit, encre noire et aquarelle, sur calque et monté sur papier, puis entoilé, de la ferme de la Soupelière, à mi-chemin entre Verneuil d'Avre et Rueil-la-Gadelière, dans l'Eure. Sur fond du plan cadastral (certifié conforme), a été ajouté le plan de la ferme et de son jardin. Les propriétés du baron Pron sont aquarellées, et les parcelles voisines portent le nom de leur propriétaire. Des numéros sur le plan se réfèrent à une légende indiquant les noms et surfaces des parcelles. Le propriétaire en est Marie-Joseph-Auguste Pron (1820-1903), juriste et préfet de plusieurs départements durant sa carrière, et propriétaire du château de Sainte-Radegonde, à Lanneray, à environ 50 km au sud de la ferme. En 1877, il prit le nom de Pron-Cugnot de Sainte-Radégonde, en ajoutant le nom de sa mère à celui de son père. Belle condition.
Plan de la ville et du château de St Malo.
1812. 24,5 x 29,5 cm, sur une feuille de 29,5 x 34,5 cm.
Joli plan, encre et aquarelle, de la ville de Saint-Malo. Y sont figurés les remparts et le plan de la ville, deux ponts les reliant à la terre ferme, le sillon, et les forts du Grand Bé (orthographié Baye) et National (alors nommé Royal). Mention manuscrite sous le titre : "commencé vendredi 28 août 1812, fini le samedi 6 septembre 1812, à Baigneux-les-Juifs." Quelques piqûres.
Plan de St Malo.
1813. 27 x 41 cm, sur une feuille de 30,5 x 46 cm.
Joli plan, encre et aquarelle, de la ville de Saint-Malo. Y sont figurés les remparts et le plan de la ville, le sillon, et les forts du Grand Bé et National. Plan très proche du précédent, sans aucune mention manuscrite de l'époque autre que le titre. Quelques piqûres, petite mouillure, et une petite déchirure sans manque dans la partie inférieure.
[Plan géométral de Brinon].
[fin du XVIIIe siècle]. 61 x 93 cm, sur une feuille de 63 x 95,5 cm.
Beau plan manuscrit, encre noire et aquarelle, de la ville de Brinon-sur-Sauldre, dans le Cher. Y sont figurés le parcellaire de la ville et de ses environs, avec les bocages, l'emplacement des habitations, de l'église avec son cimetière, et du château, l'étang du bourg et le ruisseau de l'étang. Située en Sologne, la commune de Brinon se trouve près de la rivière la Grande Sauldre, et est entourée de forêts que l'on voit représentées sur les bords du plan. La carte est orientée, l'échelle est en perches. Beaux coloris, très frais. Froissement le long de la pliure centrale, petites déchirures marginales.
[PUY-de-DÔME] Carte de la généralité de Riom servant à l'indication des lieux pour le passage des troupes marchant par étape.
[fin du XVIIIe siècle]. 43 x 33 cm.
Carte manuscrite, encre noire avec rehauts de rouge, figurant le schéma d'une région à cheval sur les actuels départements du Puy-de-Dôme, du Cantal et de la Haute-Loire. Y sont figurées les villes, symbolisées par un petit plan de leurs fortification ou un clocher, et les routes les reliant, marquées par un trait droit. Le titre est inscrit dans un cartouche, la carte est orientée, l'échelle est en toises. Petits froissements dans la marge droite de la carte.
Rivière de Seine, et rivières y descendantes, avec partie des rivières de Meuse et de Moselle, ensemble les costes et rivières de Picardie et Normandie.
[fin du XVIIIe siècle]. 70 x 93 cm, sur six feuilles jointes de 80 x 97 cm.
Belle et grande carte manuscrite, encre brune et aquarelle, du bassin de la Seine. Y sont figurés les côtes de la Manche, de Calais au Mont-Saint-Michel, le cours de la Loire (entre La Charité et Tours), celui de la Moselle (entre Toul et Thionville), les fleuves côtiers et le bassin de la Seine avec ses affluents. Le nom des rivières est noté en rouge, celui des villes en noir. Le cours des rivières est aquarellé en bleu. Certaines parties sont entourées d'un double trait vert et correspondent à des parties canalisées ou à des canaux, comme le canal de Bourgogne entre Dijon et Tonnerre, ou le canal de Briare, entre Briare (sur la Loire) et Montargis. Mais d'autres ne semblent que des projets, comme le canal entre Orléans et Corbeil qui fut abandonné. Carte repliée, avec de petits trous au niveau des pliures, traces jaunes le long de trois pliures.
[ÎLE de RÉ] L'Isle de Ré extraite et développée de dessus la carte de MM de l'Académie Royale par Jh R.... en 1815.
Saint-Martin-de-Ré, Les Éditions des Deux Îles, [vers 1980]. 590 x 872 mm, sur papier Arches.
Superbe reproduction dans de très belles couleurs, de très grand format, d'une carte manuscrite de l'Île de Ré, dessinée en 1815. Nos recherches dans les collections publiques ne nous ont pas permis de localiser la carte manuscrite originale. Celle-ci a probablement été dressée et dessinée d'après la carte de Cassini. Cette reproduction très décorative et de très belle qualité, a été publiée par les Éditions des Deux Îles, actives à Saint-Martin-de-Ré entre 1981 et 1995. Bel exemplaire.
[MORBIHAN] Plan du Port-Louis et de l'Orient, situé à la côte méridionale de Bretagne.
[circa 1815]. 495 x 335 mm.
Beau plan détaillé figurant les entrées de Port-Louis et de Lorient, dans le Morbihan. Tirage un peu faible, sinon bel exemplaire.
[BRETAGNE] Description du Pays Armorique à prés[ent] Bretaigne.
[Paris, Nicolas Buon, 1618]. 350 x 462 mm.
Très rare carte de la Bretagne, issue de la troisième édition de L'Histoire de Bretaigne, des roys, ducs, comtes, et princes d'icelle, depuis l'an 383 jusques au temps de Madame Anne Reyne de France dernière Duch.se de Bertrand d'Argentré, revue et augmentée par Charles d'Argentré de La Boissière, fils de l'auteur, et publiée en 1618. Verso blanc. Parue pour la première fois en 1582, la carte du juriste et historien breton Bertrand d'Argentré, est la plus ancienne carte connue de la Bretagne, et la première carte jamais tracée de cette province seule. En 1591, Maurice Bouguereau, libraire tourangeau, fait appel à Gabriel Tavernier pour en exécuter une nouvelle gravure pour son Théâtre Françoys, en apportant quelques modifications, notamment dans le titre et sa présentation, ou dans la toponymie, et en insérant son nom à droite de la ville de Nantes comme suit : Cæsaroduni Turonum in Ædibus Mauricij Boguerealdi (à Tours, chez Maurice Bouguereau). Il existe deux versions de la nouvelle gravure, l'une avec texte au dos, publiée dans le Théâtre Françoys, l'autre avec le verso blanc. C'est cette dernière version, conforme à notre exemplaire, qui sera utilisée en 1618 par l'éditeur Nicolas Buon pour illustrer la troisième édition de L'Histoire de Bretaigne, le cuivre de la carte originelle n'étant sans doute plus disponible. La Bretagne est divisée en deux régions géographiques et linguistiques, délimitées par une ligne en pointillés partant de Port toriao (Portrieux)au nord, jusqu'à Comblac (Escoublac)au sud : à l'ouest, la Basse-Bretagne, où l'on parle le breton (langue celtique), à l'est, la Haute-Bretagne, où l'on parle le gallo (langue romane). La Haute Bretagne était divisée en cinq évêchés (Dol, Nantes, Rennes, Saint- Brieuc et Saint Malo), et la Basse Bretagne en quatre évêchés (Quimpercorentin, Saint Pol de Léon, Tréguier et Vannes). Ce sont ces neuf évêchés qui représentent aujourd'hui les neuf bandes du drapeau breton, le Gwenn ha du. La carte est ornée des armoiries de la Bretagne, entourées du collier de l'ordre de l'Hermine et de l'Épi, avec la devise de l'ordre "À ma vie", de trois roses des vents indiquant les jours de lunaison, les phases de la lune, les heures des pleines mers et des basses mers. L'échelle, en lieues de Bretaigne, est représentée sous la forme d'une obélisque. La carte s'étend au nord jusqu'à Granville, Avranches et le Mont Saint-Michel, avec l'îlot Tombelaine, orthographié Tombellaye, et au sud jusqu'à l'île de Noirmoutier, orthographiée Narmortier, le lac de Grand-Lieu et le village de La Gravelle. La presqu'île de Quiberon est ici représentée comme une île. L'Atlantique, nommé La Grande Mer Occéane, est décoré de rinceaux, partant des baies vers les roses des vents. Bel exemplaire, replié. Marges courtes, excepté pour la marge haute. Gaudillat, planche n°7 (version avec texte au dos pour le Théâtre Françoys) ; Cordier, Jean-Yves, Florilège de la Bibliothèque d'Étude de Brest. Bertrand d'Argentré et la carte de la Bretagne, 2013.
[BRETAGNE] Rennes ville capitale de Bretagne et siège du Parlement.
[Paris, Nicolas Buon], 1616 [1618]. 310 x 405 mm.
Très rare vue cavalière de la ville de Rennes, dite "plan de d'Argentré". À l'instar de sa carte de la Bretagne, le plan de Rennes de d'Argentré est considéré comme le tout premier plan de la ville. Il est issu de la troisième édition de L'Histoire de Bretaigne, des roys, ducs, comtes, et princes d'icelle, depuis l'an 383 jusques au temps de Madame Anne Reyne de France dernière Duch.se de Bertrand d'Argentré, revue et augmentée par Charles d'Argentré de La Boissière, fils de l'auteur, et publiée en 1618. Cette troisième édition de L'Histoire de Bretaigne est la seule renfermant ce plan, ce qui explique sa rareté. Il a été spécialement réalisé à la demande de Charles d'Argentré pour cette édition, comme l'indique le cartouche au bas de la vue : Redon. communi hanc poligraphiam V. C. Carol. d'Argentré P. D. D. Anno 1616, qui devrait pouvoir se traduire comme suit : Vue de la ville de Rennes par Charles d'Argentré 1616. Le plan a été dessiné par G. Closche ou Cloche, dont le nom apparaît en bas à droite (Weigert, Inventaire du fonds français. Graveurs du XVIIe siècle. Tome III, Chauvel-Duvivier, 1954, p. 14). Il est orné, en haut à gauche, des armoiries de la ville de Rennes, en haut à droite, des armoiries du royaume de France. La ville est entourée de son enceinte fortifiée, dont les sept portes sont nommées : P. Mordelaize, P. Sct Michel, P. des Foulons, P. de Sct Georges, P. Blanche, P. de Toussainctz, et P. Champ Dolent. On remarque que le nord de la ville, ou Ville Haute, est nettement plus dense que le sud, ou Ville Basse, proche de la Vilaine et inondable. Bon exemplaire. Les marges gauche et droite sont très courtes, et une partie de la bordure à droite a été coupée. Leroux, Bulletin de géographie historique et descriptive, 1894 p. 364, n°72 ; Péhant, Catalogue méthodique de la bibliothèque publique de la ville de Nantes, Volume 5, 1870, p. 422, n°49023.
[PAYS BASQUE] Biarritz - Le Palais Impérial (ou la villa Eugénie).
Paris circa 1850 150 x 221 mm.
Vue de la ville de Biarritz dessinée et lithographiée à deux tons par Arnout pour la série France en miniature. Infimes rousseurs dans la marge inférieure.
[PAYS BASQUE] Biarritz - Vue générale prise du phare.
Paris circa 1850 150 x 218 mm.
Vue de la ville de Biarritz dessinée et lithographiée à deux tons par Arnout pour la série France en miniature. Petites rousseurs dans la marge gauche.
Vue générale de Rouen prise du quai St. Sever.
vers 1850 315 x 415 mm.
Belle vue animée du port de Rouen, dessinée et lithographiée par Jules Arnout. Bel exemplaire finement aquarellé à l'époque.
Chambord. Château royal de Chambord.
Paris F. Sinnett circa 1855 236 x 277 mm.
Estampe dessinée et lithographiée en couleurs par Asselineau. Elève de Roehn à Paris, Léon-Auguste Asselineau exposa au Salon de 1836 à 1847. Il fut connu surtout comme illustrateur et travailla pour le Moyen-Age pittoresque, dirigé par Viollet Le Duc. Bel exemplaire.
Chaumont. Le château de Chaumont.
Paris F. Sinnett circa 1855 235 x 275 mm.
Estampe dessinée et lithographiée en couleurs par Asselineau. Elève de Roehn à Paris, Léon-Auguste Asselineau exposa au Salon de 1836 à 1847. Il fut connu surtout comme illustrateur et travailla pour le Moyen-Age pittoresque, dirigé par Viollet Le Duc. Bel exemplaire.
Chenonceaux. Le château de Chenonceaux.
Paris F. Sinnett circa 1855 232 x 275 mm.
Estampe dessinée et lithographiée en couleurs par Asselineau. Elève de Roehn à Paris, Léon-Auguste Asselineau exposa au Salon de 1836 à 1847. Il fut connu surtout comme illustrateur et travailla pour le Moyen-Age pittoresque, dirigé par Viollet Le Duc. Bel exemplaire.
[DINAN] Place des Cordeliers à Dinan.
Paris F. Sinnett circa 1855 250 x 267 mm.
Estampe dessinée et lithographiée en couleurs par Asselineau. Elève de Roehn à Paris, Léon-Auguste Asselineau exposa au Salon de 1836 à 1847. Il fut connu surtout comme illustrateur et travailla pour le Moyen-Age pittoresque, dirigé par Viollet Le Duc. Bel exemplaire.
[DINAN] Place Duguesclin à Dinan.
Paris F. Sinnett circa 1855 245 x 264 mm.
Estampe dessinée et lithographiée en couleurs par Asselineau. Elève de Roehn à Paris, Léon-Auguste Asselineau exposa au Salon de 1836 à 1847. Il fut connu surtout comme illustrateur et travailla pour le Moyen-Age pittoresque, dirigé par Viollet Le Duc. Bel exemplaire.
[DINAN] Vue de Dinan prise de la Vallée des Noyers.
Paris F. Sinnett circa 1855 250 x 263 mm.
Estampe dessinée et lithographiée en couleurs par Asselineau. Elève de Roehn à Paris, Léon-Auguste Asselineau exposa au Salon de 1836 à 1847. Il fut connu surtout comme illustrateur et travailla pour le Moyen-Age pittoresque, dirigé par Viollet Le Duc. Bel exemplaire.
[LA ROCHE BERNARD] Pont de La Roche Bernard.
Paris F. Sinnett circa 1855 242 x 280 mm.
Estampe dessinée et lithographiée en couleurs par Asselineau. Elève de Roehn à Paris, Léon-Auguste Asselineau exposa au Salon de 1836 à 1847. Il fut connu surtout comme illustrateur et travailla pour le Moyen-Age pittoresque, dirigé par Viollet Le Duc. Rousseurs légères.
[LAVAL] Vue de Laval.
Paris F. Sinnett circa 1855 242 x 275 mm.
Estampe dessinée et lithographiée en couleurs par Asselineau. Elève de Roehn à Paris, Léon-Auguste Asselineau exposa au Salon de 1836 à 1847. Il fut connu surtout comme illustrateur et travailla pour le Moyen-Age pittoresque, dirigé par Viollet Le Duc. Bel exemplaire.
[NANTES] Pont de la Poissonnerie à Nantes.
Paris F. Sinnett circa 1855 240 x 275 mm.
Estampe dessinée et lithographiée en couleurs par Asselineau. Elève de Roehn à Paris, Léon-Auguste Asselineau exposa au Salon de 1836 à 1847. Il fut connu surtout comme illustrateur et travailla pour le Moyen-Age pittoresque, dirigé par Viollet Le Duc. Rousseurs légères.
Orléans. Vue prise de la rive gauche de la Loire.
Paris F. Sinnett circa 1855 242 x 275 mm.
Estampe dessinée et lithographiée en couleurs par Asselineau. Elève de Roehn à Paris, Léon-Auguste Asselineau exposa au Salon de 1836 à 1847. Il fut connu surtout comme illustrateur et travailla pour le Moyen-Age pittoresque, dirigé par Viollet Le Duc. Rousseurs légères.
[PLOERMEL] Eglise de Plöermel.
Paris F. Sinnett circa 1855 302 x 202 mm.
Estampe dessinée et lithographiée en couleurs par Asselineau. Elève de Roehn à Paris, Léon-Auguste Asselineau exposa au Salon de 1836 à 1847. Il fut connu surtout comme illustrateur et travailla pour le Moyen-Age pittoresque, dirigé par Viollet Le Duc. Bel exemplaire.
[RENNES] Hôtel de Ville de Rennes.
Paris F. Sinnett circa 1855 247 x 276 mm.
Estampe dessinée et lithographiée en couleurs par Asselineau. Elève de Roehn à Paris, Léon-Auguste Asselineau exposa au Salon de 1836 à 1847. Il fut connu surtout comme illustrateur et travailla pour le Moyen-Age pittoresque, dirigé par Viollet Le Duc. Très légères rousseurs.
[RENNES] Palais de l'université à Rennes.
Paris F. Sinnett circa 1855 240 x 275 mm.
Estampe dessinée et lithographiée en couleurs par Asselineau. Elève de Roehn à Paris, Léon-Auguste Asselineau exposa au Salon de 1836 à 1847. Il fut connu surtout comme illustrateur et travailla pour le Moyen-Age pittoresque, dirigé par Viollet Le Duc. Très légères rousseurs.
[RENNES] Vue de la place du Palais de justice à Rennes.
Paris F. Sinnett circa 1855 237 x 276 mm.
Estampe dessinée et lithographiée en couleurs par Asselineau. Elève de Roehn à Paris, Léon-Auguste Asselineau exposa au Salon de 1836 à 1847. Il fut connu surtout comme illustrateur et travailla pour le Moyen-Age pittoresque, dirigé par Viollet Le Duc. Très légères rousseurs.
[RENNES] Vue du Calvaire à Rennes.
Paris F. Sinnett circa 1855 242 x 276 mm.
Estampe dessinée et lithographiée en couleurs par Asselineau. Elève de Roehn à Paris, Léon-Auguste Asselineau exposa au Salon de 1836 à 1847. Il fut connu surtout comme illustrateur et travailla pour le Moyen-Age pittoresque, dirigé par Viollet Le Duc. Bel exemplaire.
[RENNES] Vue du théâtre, à Rennes.
Paris F. Sinnett circa 1855 235 x 276 mm.
Estampe dessinée et lithographiée en couleurs par Asselineau. Elève de Roehn à Paris, Léon-Auguste Asselineau exposa au Salon de 1836 à 1847. Il fut connu surtout comme illustrateur et travailla pour le Moyen-Age pittoresque, dirigé par Viollet Le Duc. Très légères rousseurs.
[RENNES] Vue générale de Rennes, prise de Mail d'Onges.
Paris F. Sinnett circa 1855 243 x 274 mm.
Estampe dessinée et lithographiée en couleurs par Asselineau. Elève de Roehn à Paris, Léon-Auguste Asselineau exposa au Salon de 1836 à 1847. Il fut connu surtout comme illustrateur et travailla pour le Moyen-Age pittoresque, dirigé par Viollet Le Duc. Bel exemplaire.
Rouen. Façade de l'église St. Ouen et Hôtel de la mairie.
Paris F. Sinnett circa 1855 242 x 276 mm.
Estampe dessinée et lithographiée en couleurs par Asselineau. Elève de Roehn à Paris, Léon-Auguste Asselineau exposa au Salon de 1836 à 1847. Il fut connu surtout comme illustrateur et travailla pour le Moyen-Age pittoresque, dirigé par Viollet Le Duc. Bel exemplaire.
Rouen. Vue de Rouen prise de St. Sever.
Paris F. Sinnett circa 1855 242 x 276 mm.
Estampe dessinée et lithographiée en couleurs par Asselineau. Elève de Roehn à Paris, Léon-Auguste Asselineau exposa au Salon de 1836 à 1847. Il fut connu surtout comme illustrateur et travailla pour le Moyen-Age pittoresque, dirigé par Viollet Le Duc. Bon exemplaire.
[VANNES] La Cathédrale de Vannes.
Paris F. Sinnett circa 1855 235 x 272 mm.
Estampe dessinée et lithographiée en couleurs par Asselineau. Elève de Roehn à Paris, Léon-Auguste Asselineau exposa au Salon de 1836 à 1847. Il fut connu surtout comme illustrateur et travailla pour le Moyen-Age pittoresque, dirigé par Viollet Le Duc. Bel exemplaire.
[BAIE de SEINE] Carte de Fécamp à Luc. - Baie de Seine.
1878 573 x 827 mm.
Grande carte figurant les environs de la Baie de Seine, avec les départements de la Seine-Inférieure, renommé Seine-Maritime en 1955, du Calvados et de l'Eure, lithographiée en couleurs pour l'Atlas des ports de France, publié sous la direction du Ministère des Travaux Publics. Elle s'étend au nord jusqu'à Fécamp, au sud jusqu'à Lisieux, à l'ouest jusqu'à Caen et à l'est jusqu'à Rouen. Bel exemplaire en coloris de l'époque.
[BASSIN d'ARCACHON] Bassin d'Arcachon et port de la Teste-de-Buch.
1886. 578 x 372 mm ; sous cadre.
Belle et rare carte du Bassin d'Arcachon, avec un plan du port de La-Teste-de-Buch, issue de l'Atlas des ports de France, publié sous la direction du Ministère des Travaux Publics.. Elle s'étend au nord jusqu'à Ignac, au sud jusqu'aux Dunes des Préfonds, et à l'est jusqu'à Audenge. À l'intérieur du bassin figurent les chenaux et l'Île des Oiseaux. À gauche figure la presqu'île du Cap Ferret. La carte montre également le phare d'Arcachon, les débarcadères, les réservoirs à poissons, les postes de douane, les maisons forestières, ainsi que certains domaines comme la Villa Pauillac, le Chalet Lesca Piquey et la villa algérienne de l'Herbe, construite en 1865 par Léon Lesca et détruite en 1966. Elle est orientée par une rose des vents. La carte a été dressée par Georges Clavel, ingénieur des Ponts-et-Chaussées nommé ingénieur du service maritime de la Gironde en 1882, puis agent en chef du département de la Gironde en 1888. Bel exemplaire aquarellé à l'époque. Société historique et archéologique d'Arcachon et du Pays de Buch, Cartes anciennes du Bassin d'Arcachon, pp. 125 et 138, fig. 170.
[BAYONNE] Port de Bayonne.
1886. 405 x 537 mm.
Grand et beau plan détaillé du port de Bayonne, issu de l'Atlas des ports de France. En carton figure une carte du département des Basses-Pyrénées, centrée sur Bayonne et l'Adour. Le département sera renommé Pyrénées-Atlantiques en 1968. Bel exemplaire aquarellé à l'époque.
[BIARRITZ] Port de Biarritz.
1885. 558 x 378 mm.
Beau plan du port de Biarritz, issu de l'Atlas des ports de France. Bel exemplaire aquarellé à l'époque.
[BORDEAUX] Port de Bordeaux.
1886. En deux feuilles pouvant être jointes pour former un plan de 1,28 x 0,54 m.
Très grand et beau plan détaillé du port et de la ville de Bordeaux, de près d'1,30 m de hauteur, issu de l'Atlas des ports de France. Bel exemplaire aquarellé à l'époque.
[CAEN] Port de Caen.
1875. 395 x 528 mm.
Beau plan du port de Caen, lithographié en couleurs pour l'Atlas des ports de France, publié sous la direction du Ministère des Travaux Publics. Bel exemplaire en coloris de l'époque.
[CHERBOURG] Port de Cherbourg.
1878. 846 x 537 mm.
Très grand et beau plan détaillé du port de Cherbourg, publié dans l'Atlas des ports de France. En carton figure une carte des environs de Cherbourg. Bel exemplaire aquarellé à l'époque.
[FOURAS] Port de Fouras.
1882. 575 x 370 mm.
Beau plan du port de Fouras, lithographié en couleurs pour l'Atlas des ports de France, publié sous la direction du Ministère des Travaux Publics. Exemplaire en coloris de l'époque. Rousseurs.
[HONFLEUR] Port de Honfleur.
1875. 395 x 531 mm.
Beau plan du port de Honfleur, lithographié en couleurs pour l'Atlas des ports de France, publié sous la direction du Ministère des Travaux Publics. Bel exemplaire en coloris de l'époque.
[LANDERNEAU] Port de Landerneau.
1879. 395 x 531 mm.
Beau plan du port de Landerneau dans le Finistère, lithographié en couleurs pour l'Atlas des ports de France, publié sous la direction du Ministère des Travaux Publics. Bel exemplaire en coloris de l'époque.
[LA ROCHELLE] Port de La Rochelle.
1885. 857 x 547 mm.
Grand et beau plan détaillé du port et de la ville de La Rochelle, issu de l'Atlas des ports de France. En carton figure une carte des environs de La Rochelle, montrant une partie de l'île de Ré. Bel exemplaire aquarellé à l'époque.
[LE CROISIC] Port du Croisic.
1879. 572 x 365 mm.
Beau plan du port du Croisic, issu de l'Atlas des ports de France. Bel exemplaire aquarellé à l'époque.
[LE HAVRE] Port du Havre.
1874. 563 x 807 mm.
Très grand et beau plan du port du Havre, lithographié en couleurs pour l'Atlas des ports de France, publié sous la direction du Ministère des Travaux Publics. Bel exemplaire en coloris de l'époque.
[LE POULIGUEN & PORNIC] I. La Turballe. - II. Le Pouliguen. - III. Pornic.
1879. 580 x 375 mm.
Beaux plans des ports de La Turballe, Le Pouliguen et Pornic, lithographiés en couleurs pour l'Atlas des ports de France, publié sous la direction du Ministère des Travaux Publics. Bel exemplaire en coloris de l'époque.
[MORBIHAN] I. Hennebont. - II. Port-Louis et Locmalo. - III. Auray.
1879. 570 x 380 mm.
Beaux plans des ports d'Hennebont, Port-Louis, Locmalo et Auray, dans le Morbihan, lithographiés en couleurs pour l'Atlas des ports de France, publié sous la direction du Ministère des Travaux Publics. Bel exemplaire en coloris de l'époque.
[NANTES] Port de Nantes.
1883. 0,60 x 1,07 m.
Très grand et beau plan détaillé du port de Nantes de plus d'un mètre de largeur, issu de l'Atlas des ports de France. En carton figure un plan plus étendu de la ville, côté rive droite de la Loire. Bel exemplaire aquarellé à l'époque.
[NOIRMOUTIER] Port de Noirmoutier.
1882. 395 x 531 mm.
Beau plan du port de Noirmoutier, issu de l'Atlas des ports de France. Bel exemplaire aquarellé à l'époque.
[OLÉRON] I. Le Chapus. - II. Le Château. - III. Le Douhet. - IV. Saint-Denis. - V. La Cotinière.
1884. 410 x 576 mm.
Beaux plans de cinq ports, dont quatre situées sur l'île d'Oléron, lithographiés en couleurs pour l'Atlas des ports de France, publié sous la direction du Ministère des Travaux Publics. Exemplaire en coloris de l'époque. Rousseurs.
[OUISTREHAM] I. Embouchure de l'Orne. - II. Oyestreham.
1871. 578 x 357 mm.
Beaux plans de l'embouchure de l'Orne et du port de Ouistreham, lithographiés en couleurs pour l'Atlas des ports de France, publié sous la direction du Ministère des Travaux Publics. Bel exemplaire en coloris de l'époque.
[ROCHEFORT] Port de Rochefort.
1885. 590 x 386 mm.
Beau plan détaillé du port de Rochefort, issu de l'Atlas des ports de France. Bel exemplaire aquarellé à l'époque.
[ROUEN] Port de Rouen.
1875. 568 x 806 mm.
Très grand et beau plan du port de Rouen, lithographié en couleurs pour l'Atlas des ports de France, publié sous la direction du Ministère des Travaux Publics. Le plan montre également les faubourgs de la ville, la vieille ville entourée de six boulevards, et les ruines du Fort Sainte-Catherine. Bel exemplaire en coloris de l'époque.
[SAINT-JEAN-de-LUZ] Port de Saint-Jean-de-Luz.
1886. 412 x 552 mm.
Grand plan du port de Saint-Jean-de-Luz, publié dans l'Atlas des ports de France. Bel exemplaire aquarellé à l'époque.
[VIEUX-BOUCAU] Port du Vieux-Boucau.
1881. 570 x 360 mm.
Planche figurant une carte des environs de Soustons et de Vieux-Boucau, et un plan du port du Vieux-Boucau, issue de l'Atlas des ports de France. Bel exemplaire aquarellé à l'époque.
La ville de La Rochelle, capitale du pays d'Aunis.
[circa 1690]. 207 x 311 mm.
Magnifique panorama de La Rochelle, gravé par Pierre Aveline, graveur à l'eau-forte et au burin spécialisé dans les vues de villes et les maisons royales. Avec liste de 12 légendes. Déchirure dans la marge inférieure restaurée. Bel exemplaire finement aquarellé à l'époque avec rehauts d'or.
Nantes ancienement Corbilo, Condivineum et Namnetes, ville capitale du pays nantois et la plus considérable de la Bretagne ou il y a Eveché, Chambre des Comptes, Monoye et Lieutenance Générale.
[circa 1690]. 216 x 309 mm.
Très beau panorama de la ville de Nantes, gravé par Pierre Aveline, graveur à l'eau-forte et au burin spécialisé dans les vues de villes et les maisons royales. Avec liste de 8 légendes. Bel exemplaire finement aquarellé à l'époque avec rehauts d'or.
[NANTES] Nantes, ville de France dans la haute Bretagne.
Paris, Crépy, [circa 1720]. 176x 220 mm.
Beau et rare panorama de la ville de Nantes, gravé par Pierre Aveline, et publié par Louis Crépy. Au bas de la vue figurent un bref historique de la ville, et une table de 20 légendes numérotées pour les monuments et lieux principaux, comme le monastère des Capucins, le port, la basilique Saint-Nicolas, la tour de Bouffay (orthographié Bouffé), le palais, le château, le port de Brie à Maillard, ou encore la tour de Pillemy (ou Pirmil). Pierre Aveline était un graveur à l'eau-forte et au burin spécialisé dans les vues de villes et les maisons royales. Louis Crépy (1660-1739) était un dessinateur, graveur, éditeur et marchand d'estampes. En 1731, il revendit une partie de son fonds à ses deux fils Louis et Étienne-Louis Crépy. Exemplaire légèrement bruni.
[VANNES/GÉOLOGIE] Carte géologique détaillée. Vannes. Feuille n°89.
Paris, Dépôt de la Guerre, 1890. En 27 sections montées sur toile et repliées, formant une carte de 0,61 x 1,14 m ; étiquette au dos de la carte de la Maison Andriveau-Goujon Henry Barrère, Éditeur Géographe.
Belle et grande carte géologique de la région de Vannes, dressée par le géologue et paléontologue Charles Barrois d'après la carte topographique levée par les officiers du Corps Impérial d'État-Major et publiée par le Dépôt de la Guerre en 1853. Elle a été lithographiée en couleurs et publiée en 1890 par le Dépôt de la Guerre. Les explorations et les tracés géologiques ont été faits de 1886 à 1888. Les cartes géologiques consultées pour cette feuille sont la carte géologique générale de la France par les ingénieurs en chef des Mines Élie de Beaumont et Armand Dufrénoy, publiée en 1842, et la carte géologique du département du Morbihan, dressée par les ingénieurs des Mines Eugène de Fourcy et Théodore Lorieux, publiée en 1850. Les formations sont identifiées à l'aide d'un système de couleurs : terrains sédimentaires, terrains éruptifs, schistes cristallins et filons (quartz). Ces formations font l'objet d'une description détaillée de chaque côté. La carte s'étend au nord jusqu'à Remungol et Buléon, au sud jusqu'à Carnac, La Trinité-sur-Mer, l'Île-aux-Moines et l'Île-d'Arz, à l'ouest jusqu'à Étel, et à l'est jusqu'à Ploërmel et Limerzel. La cartographie géologique en France connut une impulsion décisive en 1841, lorsque Dufrénoy et de Beaumont réalisèrent la toute première carte géologique de la France. Cette carte servira de canevas au levé des cartes géologiques départementales. Bel exemplaire. Étiquette au dios de la carte frottée. Bulletin de la Société des sciences naturelles de l'Ouest de la France, Tome 3, Première partie, 1893, pp. 129-136.
[LE HAVRE] Vue perspective du bassin et parc de la Marine du Havre.
Paris, Basset, [circa 1760]. 286 x 398 mm.
Jolie vue d'optique figurant le bassin du Havre, animée au premier plan d'ouvriers, promeneurs et négociants. Dans le bassin on peut voir des vaisseaux amarrés, sur la gauche, des ouvriers occupés sur deux vaisseaux en construction. En arrière plan, à gauche, on aperçoit les bâtiments de l'Arsenal, puis la ville du Havre. Bon exemplaire finement aquarellé à l'époque. Petite restauration dans la marge gauche, petite déchirure dans la marge supérieure.
Dans le rayonnement de Ste Anne d'Auray.
[vers 1950]. 1 m x 1,5 m, sur panneau d'Isorel.
Magnifique carte manuscrite, gouache et encre noire, du département du Morbihan et de ses environs immédiats, allant au sud jusqu'à Saint-Nazaire. Centrée sur Sainte-Anne-d'Auray, la carte figure chaque ville ou curiosité de la région par un dessin. On y voit, entre autres, la basilique de Sainte-Anne-d'Auray et la procession de son pèlerinage, les marais salants de Guérande, les alignements de Carnac avec une ronde de korrigans, un diablotin perché sur le Roc'h Toullaëron, ou encore le château de Josselin avec un chevalier en armure. De nombreux personnages sont mis en scène, souvent avec humour. Le titre est surmonté d'un blason fantaisiste figurant les hermines de Bretagne, un navire dans une bouteille et un globe. Sous le titre, l'auteur précise que sa carte a été réalisée d'après la documentation de l'abbé Danigo. Il s'agit de Joseph-Marie Danigo (1909-1999), dit le chanoine Danigo, auteur de nombreuses monographies sur le patrimoine architectural de la Bretagne. Très belle condition, coloris très frais.
[PAYS BASQUE / TRAITÉ DE PAIX DES PYRÉNÉES / ÎLE des FAISANS] Plan de l'isle de la Conférence où le Traité de la Paix Générale, entre la France et l'Espagne a esté conclu ensemble le mariage du Roy avec l'Infante, et l'entreveüe des deux Roys, par leurs premiers Ministres Monseig.r le Card.l Mazarin, et Dom Loüis d'Haro, au mois de novembre 1659.
Paris, chez l'autheur, [circa 1694]. 447 x 541 mm.
Belle estampe figurant l'Île des Faisans aussi appelée Île de la Conférence, issue des Glorieuses Conquestes de Louis le Grand, aussi connu sous le nom de Grand Beaulieu, superbe recueil consacré aux sièges et batailles de Louis XIII et Louis XIV, entre 1630 et 1697. C'est sur l'Île des Faisans que fut signé le Traité de Paix dit des Pyrénées, ainsi que le mariage entre le roi Louis XIV avec l'infante d'Espagne, dont c'était l'une des clauses. Le traité et le mariage furent âprement négociés entre les deux couronnes au cours de l'année 1659. La conférence dura trois mois, et donna son nom à l'île, aussi appelée Île des Faisans, située sur le fleuve Bidassoa, à la frontière franco-espagnole. L'estampe est ornée de trois cartouches, dont un pour le titre et deux pour les légendes. En carton, plan de l'Île de la Conférence. Tout autour de l'estampe figurent 76 plans de citadelles françaises, espagnoles et italiennes. L'estampe montre la ville d'Irun, orthographiée Iron, Hendaye, orthographiée Andaie, ainsi que le Fort de Behobie ruiné. On voit également au loin une chapelle, l'église de Notre Dame de Guadalupe et le château de Figuieres. Au premier plan figure le long cortège royal à l'approche du pont menant à l'île. Le nord est placé à droite de l'estampe. Bel exemplaire, monté sur carton. Quelques rousseurs marginales. Pastoureau, BEAULIEU XV, II, 57.
[SAINT-MALO] Plan de la ville et château de S. Malo.
Paris, Sr. de Beaurain, [circa 1730]. En 6 sections montées sur toile bordée de soie bleue et pliées, formant un plan de 284 x 420 mm.
Très rare et beau plan de Saint-Malo, dressé par Jean de Beaurain, nommé géographe du roi en 1721. Y figurent l'enceinte fortifiée, le château, ainsi que les forts du Petit Baye et Grand Baye, aujourd'hui Petit et Grand Bé, et le fort Royal ou de l'Isllet, actuel fort National. Au bas de la ville figure le commentaire "Terrain que l'on a pris sur la grève, commencé en 1715, deuxième agrandissement de cette ville". Cette mention fait référence aux travaux d'agrandissement et de défense de la ville de Saint-Malo entrepris en 1714, sous la direction de Claude-François Bidal, marquis d'Asfeld, Maréchal de France et successeur de Vauban au poste de Directeur général des fortifications de 1715 à sa mort en 1743. Avec table de 39 légendes indiquant les chapelles, tours, casernes, portes et bastions. Bel exemplaire.
[MORBIHAN/LORIENT/PORT-LOUIS] Plan des passes et rades de Lorient et de Port-Louis levé en 1819.
[Paris], Dépôt-Général de la Marine, 1824. 887 x 615 mm.
Belle et grande carte marine des passes et rades de Lorient et de Port-Louis, levée en 1819 par les ingénieurs hydrographes de la Marine, dont Louis-Marie Aubert du Petit-Thouars, sous les ordres de Beautemps-Beaupré, ingénieur hydrographe en chef, considéré comme le père de l'hydrographie moderne. Elle a été publiée par le Dépôt Général de la Marine en 1824, sous le ministère du marquis de Clermont-Tonnerre, secrétaire d'État au département de la Marine et des Colonies. Cette belle carte, très détaillée, montre les citadelles de Lorient et de Port-Louis, les îles, îlots et bancs situés sur le Blavet, tels que l'Île Saint-Michel, La Potée de Beure, l'île aux Souris, Les Errants, Les Truies, ou encore Grasu. Elle s'étend au sud-ouest jusqu'à la Pointe du Talut ou Talud, et au sud-est jusqu'à la presqu'île de Gâvres. Les profondeurs marines sont exprimées en mètres. Bel exemplaire. Légères décharges d'encre.
[FINISTERE/BREST] Carte particulière des côtes de France (entrée de la rade de Brest et partie méridionale du chenal du Four).
Paris, Dépôt-Général de la Marine, 1822. 596 x 887 mm.
Grande et belle carte marine figurant le goulet de Brest, la presqu'île de Quélernn (orthographiée Kelernn), Camaret-sur-Mer, le cap de la Chèvre dans la presqu'île de Crozon, Le Conquet et l'archipel de Molène au large de celle-ci, ainsi que la partie méridionale du chenal du Four, chenal maritime reliant la mer d'Iroise à la Manche. La carte a été levée entre 1816 et 1818 par les ingénieurs hydrographes de la Marine, sous les ordres de Beautemps-Beaupré, ingénieur hydrographe et cartographe, considéré comme le père de l'hydrographie moderne. Avec indication des profondeurs marines. Très bel exemplaire.
[GOLFE du MORBIHAN] Plan des entrées du Morbihan et de la rivière de Crac'h.
Paris, Dépôt-Général de la Marine, 1825. 595 x 882 mm.
Grande carte marine figurant le golfe du Morbihan et la baie de Quiberon avec les presqu'îles d'Arzon et de Locmariaquer, et toutes les îles aux alentours. La carte a été levée en 1820 par du Petit-Thouars et les ingénieurs hydrographes de la Marine, sous les ordres de Beautemps-Beaupré, ingénieur hydrographe et cartographe, considéré comme le père de l'hydrographie moderne. Avec indication des profondeurs marines et échelle en milles marins. Mouillure claire dans la marge inférieure n'affectant pas la partie gravée. Très bel exemplaire.
[MORBIHAN] Carte particulière des côtes de France (entrée du port de Lorient, île de Groix, anse du Pouldu, entrée de l'Aven et basse jaune).
Paris, Dépôt-Général de la Marine, 1824. 591 x 876 mm.
Grande carte marine figurant les côtes du Finistère et du Morbihan entre la pointe de Trévignon et Lorient, avec l'île de Groix. La carte a été levée en 1819 par du Petit-Thouars et les ingénieurs hydrographes de la Marine, sous les ordres de Beautemps-Beaupré, ingénieur hydrographe et cartographe, considéré comme le père de l'hydrographie moderne. Avec indication des profondeurs marines. Mouillure claire dans la marge inférieure n'affectant pas la partie gravée. Très bel exemplaire.
[RAZ et ÎLE de SEIN] Carte particulière des côtes de France. Chaussée de Sein et passage du Raz de Sein.
Dépôt des Cartes et Plans de la Marine, 1877-1888. 630 x 952 mm.
Grande et belle carte marine figurant les côtes du Finistère, avec le détroit du Raz de Sein et l'île de Sein. La carte a été levée en 1817 par les ingénieurs hydrographes de la Marine, sous les ordres de Beautemps-Beaupré, ingénieur hydrographe et cartographe, considéré comme le père de l'hydrographie moderne. Elle a été publiée en 1877, puis mise au jour et publiée à nouveau en 1888. En bas à gauche figure une description des courants dans le Raz de Sein par l'ingénieur hydrographe Estignard. Les feux et phares sont aquarellés en jaune avec un point rouge. Les profondeurs marines sont exprimées en mètres. Bel exemplaire.
[BASSIN d'ARCACHON] Carte de la Guyenne [dite Carte de Belleyme]. Feuille n°26 (Le Teich).
[1785]. 585 x 895 mm.
Feuille n°26 de la Carte de la Guyenne de Pierre de Belleyme, dite Carte de Belleyme, couvrant la partie sud-ouest du Bassin d'Arcachon, et délimitée à l'est par les villes de Mérignac, Pessac et Canéjan. La partie consacrée au Bassin d'Arcachon s'étend d'Andernos à Biganos, Le Teich et Gujan. Les chenaux et les marais salants sont représentés. La carte de la Guyenne, ancienne province française, fut ordonnée, au XVIIIe siècle, par l'intendant de la généralité de Bordeaux Charles Boutin, qui désirait doter sa province d'une carte plus détaillée et précise que celle que réalisait Cassini pour l'ensemble de la France. En 1761, un arrêt du Conseil du Roi ordonne le levé de la carte, aux frais de la province. La responsabilité administrative de la Carte de la Guyenne est assumée par l’intendant, et l’entreprise cartographique est confiée à Pierre de Belleyme (1747-1819), ancien officier du Génie, qui laissera son nom à la carte. Sur les 54 planches qu’elle devait initialement compter, seules 48 furent achevées. Les levés, effectués de 1761 à 1774, à une échelle double de celle de la Carte de Cassini, permirent de soigner la partie topographique du travail, en différenciant les routes et les chemins, et en distinguant les forêts et les bois, les vignes, les châtaigniers, les « piñadas », les landes, les marais et les dunes de sable. Bon exemplaire à grandes marges. Petites déchirures marginales, petite galerie de ver dans la marge inférieure.
[DORDOGNE] Carte de la Guyenne [dite Carte de Belleyme]. Feuille n°29.
[1785]. 590 x 903 mm.
Feuille n°29 de la Carte de la Guyenne de Pierre de Belleyme, dite Carte de Belleyme, couvrant les environs de Bergerac et de Monbazillac, dans le département de la Dordogne. Elle s'étend au nord jusqu'à la forêt de Mouleydier, au sud jusqu'à Cahuzac (Lot-et-Garonne), à l'ouest jusqu'à Cunèges, et à l'est jusqu'à Cussac. Le cours de la Dordogne va de Lamonzie (appelée la Mongie sur Dordogne) à Les Sounies. La carte de la Guyenne, ancienne province française, fut ordonnée, au XVIIIe siècle, par l'intendant de la généralité de Bordeaux Charles Boutin, qui désirait doter sa province d'une carte plus détaillée et précise que celle que réalisait Cassini pour l'ensemble de la France. En 1761, un arrêt du Conseil du Roi ordonne le levé de la carte, aux frais de la province. La responsabilité administrative de la Carte de la Guyenne est assumée par l’intendant, et l’entreprise cartographique est confiée à Pierre de Belleyme (1747-1819), ancien officier du Génie, qui laissera son nom à la carte. Sur les 54 planches qu’elle devait initialement compter, seules 48 furent achevées. Les levés, effectués de 1761 à 1774, à une échelle double de celle de la Carte de Cassini, permirent de soigner la partie topographique du travail, en différenciant les routes et les chemins, et en distinguant les forêts et les bois, les vignes, les châtaigniers, les « piñadas », les landes, les marais et les dunes de sable. Bon exemplaire à grandes marges. Déchirures marginales, petite galerie de ver dans la marge inférieure.
[GIRONDE] Carte de la Guyenne [dite Carte de Belleyme]. Feuille n°27.
[1785]. 585 x 898 mm.
Feuille n°27 de la Carte de la Guyenne de Pierre de Belleyme, dite Carte de Belleyme, couvrant le département de la Gironde, avec le cours de la Garonne. Elle s'étend au nord jusqu'à Bordeaux et Pompignac, au sud jusqu'à Beguey sur la Garonne, à l'ouest jusqu'à Léognan (orthographiée Loignan), et à l'est jusqu'à Rauzan. La carte de la Guyenne, ancienne province française, fut ordonnée, au XVIIIe siècle, par l'intendant de la généralité de Bordeaux Charles Boutin, qui désirait doter sa province d'une carte plus détaillée et précise que celle que réalisait Cassini pour l'ensemble de la France. En 1761, un arrêt du Conseil du Roi ordonne le levé de la carte, aux frais de la province. La responsabilité administrative de la Carte de la Guyenne est assumée par l’intendant, et l’entreprise cartographique est confiée à Pierre de Belleyme (1747-1819), ancien officier du Génie, qui laissera son nom à la carte. Sur les 54 planches qu’elle devait initialement compter, seules 48 furent achevées. Les levés, effectués de 1761 à 1774, à une échelle double de celle de la Carte de Cassini, permirent de soigner la partie topographique du travail, en différenciant les routes et les chemins, et en distinguant les forêts et les bois, les vignes, les châtaigniers, les « piñadas », les landes, les marais et les dunes de sable. Bon exemplaire à grandes marges. Petites déchirures marginales, mouillure dans la partie droite.
[GIRONDE] Carte de la Guyenne [dite Carte de Belleyme]. Feuille n°21.
[1785]. 585 x 900 mm.
Feuille n°21 de la Carte de la Guyenne de Pierre de Belleyme, dite Carte de Belleyme, couvrant les départements de la Gironde et de la Dordogne. Elle s'étend au nord jusqu'à Gardedeuil (Dordogne), au sud jusqu'à Nastringues (Dordogne), à l'ouest jusqu'à Coutras (Gironde), et à l'est jusqu'à Bosset (Dordogne). Le cours de l'Isle va de Abzac à Saint-Médard-de-Mussidan (orthographiée St Médard de Mucidan). La carte de la Guyenne, ancienne province française, fut ordonnée, au XVIIIe siècle, par l'intendant de la généralité de Bordeaux Charles Boutin, qui désirait doter sa province d'une carte plus détaillée et précise que celle que réalisait Cassini pour l'ensemble de la France. En 1761, un arrêt du Conseil du Roi ordonne le levé de la carte, aux frais de la province. La responsabilité administrative de la Carte de la Guyenne est assumée par l’intendant, et l’entreprise cartographique est confiée à Pierre de Belleyme (1747-1819), ancien officier du Génie, qui laissera son nom à la carte. Sur les 54 planches qu’elle devait initialement compter, seules 48 furent achevées. Les levés, effectués de 1761 à 1774, à une échelle double de celle de la Carte de Cassini, permirent de soigner la partie topographique du travail, en différenciant les routes et les chemins, et en distinguant les forêts et les bois, les vignes, les châtaigniers, les « piñadas », les landes, les marais et les dunes de sable. Bon exemplaire à grandes marges. Petites déchirures marginales, petite galerie de ver dans la marge inférieure.
[GIRONDE] Carte de la Guyenne [dite Carte de Belleyme]. Feuille n°13.
[1785]. 580 x 894 mm.
Feuille n°13 de la Carte de la Guyenne de Pierre de Belleyme, dite Carte de Belleyme, couvrant les départements de la Gironde et de la Charente-Maritime. Elle s'étend au nord jusqu'à Montendre et Souméras (orthographiée Soumerac) aux confins de la Charente-Maritime, au sud jusqu'à Pugnac et Lapouyade, à l'ouest jusqu'à Saint-Gènes-de-Blaye (orthographiée Saint-Genez), et à l'est jusqu'à Saint-Pierre-du-Palais (Charente-Maritime). La carte de la Guyenne, ancienne province française, fut ordonnée, au XVIIIe siècle, par l'intendant de la généralité de Bordeaux Charles Boutin, qui désirait doter sa province d'une carte plus détaillée et précise que celle que réalisait Cassini pour l'ensemble de la France. En 1761, un arrêt du Conseil du Roi ordonne le levé de la carte, aux frais de la province. La responsabilité administrative de la Carte de la Guyenne est assumée par l’intendant, et l’entreprise cartographique est confiée à Pierre de Belleyme (1747-1819), ancien officier du Génie, qui laissera son nom à la carte. Sur les 54 planches qu’elle devait initialement compter, seules 48 furent achevées. Les levés, effectués de 1761 à 1774, à une échelle double de celle de la Carte de Cassini, permirent de soigner la partie topographique du travail, en différenciant les routes et les chemins, et en distinguant les forêts et les bois, les vignes, les châtaigniers, les « piñadas », les landes, les marais et les dunes de sable. Bon exemplaire à grandes marges. Petites déchirures marginales, petite galerie de ver dans la marge inférieure.
[GIRONDE] Carte de la Guyenne [dite Carte de Belleyme]. Feuille n°34.
[1785]. 580 x 892 mm.
Feuille n°34 de la Carte de la Guyenne de Pierre de Belleyme, dite Carte de Belleyme, couvrant les environs de Sauternes en Gironde. Elle s'étend au nord jusqu'à Cadillac, au sud jusqu'à Saint-Symphorien et Bazas, à l'ouest jusqu'à Villagrains et Le Tuzan, et à l'est jusqu'à Mazerac. Le cours de la Garonne va de Cadillac à Caudrot. La carte de la Guyenne, ancienne province française, fut ordonnée, au XVIIIe siècle, par l'intendant de la généralité de Bordeaux Charles Boutin, qui désirait doter sa province d'une carte plus détaillée et précise que celle que réalisait Cassini pour l'ensemble de la France. En 1761, un arrêt du Conseil du Roi ordonne le levé de la carte, aux frais de la province. La responsabilité administrative de la Carte de la Guyenne est assumée par l’intendant, et l’entreprise cartographique est confiée à Pierre de Belleyme (1747-1819), ancien officier du Génie, qui laissera son nom à la carte. Sur les 54 planches qu’elle devait initialement compter, seules 48 furent achevées. Les levés, effectués de 1761 à 1774, à une échelle double de celle de la Carte de Cassini, permirent de soigner la partie topographique du travail, en différenciant les routes et les chemins, et en distinguant les forêts et les bois, les vignes, les châtaigniers, les « piñadas », les landes, les marais et les dunes de sable. Bon exemplaire à grandes marges. Petites déchirures marginales, petite galerie de ver dans la marge inférieure, mouillure claire dans l'angle supérieur droit.
[GIRONDE] Carte de la Guyenne [dite Carte de Belleyme]. Feuille n°35.
[1785]. 590 x 902 mm.
Feuille n°35 de la Carte de la Guyenne de Pierre de Belleyme, dite Carte de Belleyme, couvrant les départements de la Gironde et du Lot-et-Garonne. Elle s'étend au nord jusqu'à Mesterrieux (orthographiée Mesterrieu), au sud jusqu'à Monclaris et Samazan (Lot-et-Garonne), à l'ouest jusqu'à Savignac, et à l'est jusqu'à Saint-Barthélémy-d'Agenais et Miramont-de-Guyenne dans le Lot-et-Garonne. Le cours de la Garonne va de Casseuil à Caumont (Lot-et-Garonne). La carte de la Guyenne, ancienne province française, fut ordonnée, au XVIIIe siècle, par l'intendant de la généralité de Bordeaux Charles Boutin, qui désirait doter sa province d'une carte plus détaillée et précise que celle que réalisait Cassini pour l'ensemble de la France. En 1761, un arrêt du Conseil du Roi ordonne le levé de la carte, aux frais de la province. La responsabilité administrative de la Carte de la Guyenne est assumée par l’intendant, et l’entreprise cartographique est confiée à Pierre de Belleyme (1747-1819), ancien officier du Génie, qui laissera son nom à la carte. Sur les 54 planches qu’elle devait initialement compter, seules 48 furent achevées. Les levés, effectués de 1761 à 1774, à une échelle double de celle de la Carte de Cassini, permirent de soigner la partie topographique du travail, en différenciant les routes et les chemins, et en distinguant les forêts et les bois, les vignes, les châtaigniers, les « piñadas », les landes, les marais et les dunes de sable. Bon exemplaire à grandes marges. Déchirures marginales, déchirure en haut à droite de la carte, petites galeries de ver dans la marge inférieure.
[GIRONDE & LANDES] Carte de la Guyenne [dite Carte de Belleyme]. Feuille n°40.
[1785]. 585 x 898 mm.
Feuille n°40 de la Carte de la Guyenne de Pierre de Belleyme, dite Carte de Belleyme, couvrant les départements de la Gironde et des Landes (Bazadais). Elle s'étend au nord jusqu'à Marimbault (Gironde), au sud jusqu'à Cousson (Landes), à l'ouest jusqu'à Sore (Landes), et à l'est jusqu'à Lavazan (Gironde), Saint-Michel-de-Castelnau (Gironde) et Lubans (Lot-et-Garonne). La carte de la Guyenne, ancienne province française, fut ordonnée, au XVIIIe siècle, par l'intendant de la généralité de Bordeaux Charles Boutin, qui désirait doter sa province d'une carte plus détaillée et précise que celle que réalisait Cassini pour l'ensemble de la France. En 1761, un arrêt du Conseil du Roi ordonne le levé de la carte, aux frais de la province. La responsabilité administrative de la Carte de la Guyenne est assumée par l’intendant, et l’entreprise cartographique est confiée à Pierre de Belleyme (1747-1819), ancien officier du Génie, qui laissera son nom à la carte. Sur les 54 planches qu’elle devait initialement compter, seules 48 furent achevées. Les levés, effectués de 1761 à 1774, à une échelle double de celle de la Carte de Cassini, permirent de soigner la partie topographique du travail, en différenciant les routes et les chemins, et en distinguant les forêts et les bois, les vignes, les châtaigniers, les « piñadas », les landes, les marais et les dunes de sable. Bon exemplaire à grandes marges. Déchirures marginales.
[LANDES] Carte de la Guyenne [dite Carte de Belleyme]. Feuille n°33.
[1785]. 585 x 895 mm.
Feuille n°33 de la Carte de la Guyenne de Pierre de Belleyme, dite Carte de Belleyme, couvrant le nord du département des Landes, aux confins de la Gironde. Elle s'étend au nord jusqu'à Mios (Gironde), au sud jusqu'à Biganon, dans l'élection de Dax (Landes), à l'ouest jusqu'à la juridiction du Teich et la ville de Sanguinet, au bord de l'Étang de Cazaux et de Sanguinet, et à l'est jusqu'à Saint-Magne et Hostens (Gironde). Au centre de la carte coule la rivière Leyre, traversant les piñadas de Lugos et la Montagne de Salles. Au nord-ouest figure la Colonie de Nezer, créée en 1766 par Daniel Nézer, banquier suisse qui acquit un ensemble de terres à défricher dans la lande de Gujan (Bulletin de la Societe Historique et Archeologique d'Arcachon (Pays de Buch et Communes Limitrophes), Numeros 8 et 9 Cinquieme Annee, 1976, pp. 71-73). La carte de la Guyenne, ancienne province française, fut ordonnée, au XVIIIe siècle, par l'intendant de la généralité de Bordeaux Charles Boutin, qui désirait doter sa province d'une carte plus détaillée et précise que celle que réalisait Cassini pour l'ensemble de la France. En 1761, un arrêt du Conseil du Roi ordonne le levé de la carte, aux frais de la province. La responsabilité administrative de la Carte de la Guyenne est assumée par l’intendant, et l’entreprise cartographique est confiée à Pierre de Belleyme (1747-1819), ancien officier du Génie, qui laissera son nom à la carte. Sur les 54 planches qu’elle devait initialement compter, seules 48 furent achevées. Les levés, effectués de 1761 à 1774, à une échelle double de celle de la Carte de Cassini, permirent de soigner la partie topographique du travail, en différenciant les routes et les chemins, et en distinguant les forêts et les bois, les vignes, les châtaigniers, les « piñadas », les landes, les marais et les dunes de sable. Bon exemplaire à grandes marges. Petites déchirures marginales, petite galerie de ver dans la marge inférieure.
[MÉDOC] Carte de la Guyenne [dite Carte de Belleyme]. Feuille n°12 (Blaye, Fort Médoc, Pauillac).
[1785]. 575 x 893 mm.
Feuille n°12 de la carte de la Guyenne de Pierre de Belleyme, dite carte de Belleyme, couvrant la région du Médoc, délimitée à l'est par la Gironde, et à l'ouest par le Lac d'Hourtin, nommé Étang d'Hourtin, de S.te Hélène et de Carcans. Y figurent les villes de célèbres cépages telles que Saint-Estèphe, Pauillac, ou encore Saint-Julien, ainsi que la ville de Blaye et le Fort de Médoc. La carte s'étend jusqu'à Saint-Seurin au nord, Listrac et Arcins au sud, et Saint-Androny et Saint-Gènes à l'est (orthographiées Saint-Andronic et Saint-Genez). La carte de la Guyenne fut décidée, au XVIIIe siècle, par l'intendant Charles Boutin qui désirait doter sa province d'une carte plus détaillée et précise que celle que réalisait Cassini pour l'ensemble de la France. En 1761, un arrêt du Conseil du Roi ordonne le levé de la carte, aux frais de la province. La responsabilité administrative de la Carte de la Guyenne est assumée par l’intendant, et l’entreprise cartographique est confiée à Pierre de Belleyme (1747-1819), ancien officier du Génie, qui laissera son nom à la carte. Sur les 54 planches qu’elle devait initialement compter, seules 48 furent achevées. Les levés, effectués de 1761 à 1774, à une échelle double de celle de la Carte de Cassini, permirent de soigner la partie topographique du travail, en différenciant les routes et les chemins, et en distinguant les forêts et les bois, les châtaigniers, les « piñadas », les landes, les marais et les dunes de sable. Bon exemplaire. Le Lac d'Hourtin et l'estuaire de la Gironde ont été finement aquarellés à l'époque. Petit défaut au niveau de la pliure centrale, petites déchirures marginales.
[MÉDOC] Carte de la Guyenne [dite Carte de Belleyme]. Feuille n°12 (Blaye, Fort Médoc, Pauillac).
[1785]. 585 x 895 mm.
Feuille n°12 de la Carte de la Guyenne de Pierre de Belleyme, dite Carte de Belleyme, couvrant la région du Médoc. Elle est délimitée à l'est par la Gironde, et à l'ouest par le Lac d'Hourtin, nommé Étang d'Hourtin, de S.te Hélène et de Carcans. Y figurent les villes de célèbres cépages telles que Saint-Estèphe, Pauillac, ou encore Saint-Julien, ainsi que la ville de Blaye et le Fort de Médoc. La carte s'étend jusqu'à Saint-Seurin au nord, Listrac et Arcins au sud, et Saint-Androny et Saint-Gènes à l'est (orthographiées Saint-Andronic et Saint-Genez). La carte de la Guyenne, ancienne province française, fut ordonnée, au XVIIIe siècle, par l'intendant de la généralité de Bordeaux Charles Boutin, qui désirait doter sa province d'une carte plus détaillée et précise que celle que réalisait Cassini pour l'ensemble de la France. En 1761, un arrêt du Conseil du Roi ordonne le levé de la carte, aux frais de la province. La responsabilité administrative de la Carte de la Guyenne est assumée par l’intendant, et l’entreprise cartographique est confiée à Pierre de Belleyme (1747-1819), ancien officier du Génie, qui laissera son nom à la carte. Sur les 54 planches qu’elle devait initialement compter, seules 48 furent achevées. Les levés, effectués de 1761 à 1774, à une échelle double de celle de la Carte de Cassini, permirent de soigner la partie topographique du travail, en différenciant les routes et les chemins, et en distinguant les forêts et les bois, les vignes, les châtaigniers, les « piñadas », les landes, les marais et les dunes de sable. Bon exemplaire à grandes marges. Déchirures marginales restaurées, petite galerie de ver dans la marge inférieure, mouillure claire dans l'angle supérieur droit.
[MÉDOC] Carte de la Guyenne dite Carte de Belleyme. Feuille n°12 (Blaye, Fort Médoc, Pauillac).
[1785]. En 21 sections montées sur toile de 605 x 950 mm.
Feuille n°12 de la carte de la Guyenne de Pierre de Belleyme, dite carte de Belleyme, couvrant la région du Médoc, délimitée à l'ouest par le Lac d'Hourtin et à l'est par la Gironde. Y figurent les villes de célèbres cépages telles que Saint-Estèphe, Pauillac, ou encore Saint-Julien, ainsi que la ville de Blaye ou le Fort de Médoc. La carte s'étend jusqu'à Saint-Seurin au nord, Listrac et Arcins au sud, et Saint-Androny et Saint-Gènes à l'est (orthographiées Saint-Andronic et Saint-Genez). La carte de la Guyenne fut décidée, au XVIIIe siècle, par l'intendant Charles Boutin qui désirait doter sa province d'une carte plus détaillée et précise que celle que réalisait Cassini pour l'ensemble de la France. En 1761, un arrêt du Conseil du Roi ordonne le levé de la carte, aux frais de la province. La responsabilité administrative de la Carte de la Guyenne est assumée par l’intendant, et l’entreprise cartographique est confiée à Pierre de Belleyme (1747-1819), ancien officier du Génie, qui laissera son nom à la carte. Sur les 54 planches qu’elle devait initialement compter, seules 48 furent achevées. Les levés, effectués de 1761 à 1774, à une échelle double de celle de la Carte de Cassini, permirent de soigner la partie topographique du travail, en différenciant les routes et les chemins, et en distinguant les forêts et les bois, les châtaigniers, les « piñadas », les landes, les marais et les dunes de sable. Bel exemplaire. Deux petites taches d'encre bleue.