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[CORSE] Corsicæ antiquæ descriptio. Auctore Ph. Cluverio.
[1619]. 285 x 181 mm.
Rare carte de la Corse antique, gravée par Nicolaes van Geelkercken et publiée par Elzevier en 1619 dans l'ouvrage Sicilia antiqua cum minoribus insulis ei adjacentibus, item Sardinia et Corsica. Elle est ornée d'un cartouche de titre, d'un cartouche contenant l'échelle, d'une galère et d'un monstre marin. La carte montre également les côtes de la Toscane, l'île d'Elbe, appelée Æthalia Ilva, et le nord de la Sardaigne. Pour être complète, cette planche doit avoir une carte de la Sardaigne en regard de la carte de Corse. Bon exemplaire. Partie droite brunie. Cervoni, 24.
[FORÊT de FONTAINEBLEAU] Forêt et environs de Fontainebleau.
Paris, Maison Andriveau-Goujon, H. Barrère, [1878]. En 15 sections montées sur toile et repliées, formant une carte de 535 x 550 mm, montée dans une reliure éditeur de percaline verte avec titre en lettres dorées sur le premier plat et au dos ; étiquette au dos de la carte de l'éditeur parisien Eugène Andriveau-Goujon.
Rare carte de la forêt de Fontainebleau, dressée par Charles Colinet, continuateur de Claude-François Denecourt, et publiée par la Maison Andriveau-Goujon, Henry Barrère, à Paris. Sur les côtés figure les indications sur les promenades à pied que l'on peut faire en forêt en suivant les sentiers Denecourt-Colinet, ainsi que les sites et curiosités remarquables. La légende indique les routes nationales et départementales, les chemins, les routes forestières empierrées ou pavées, les chemins de fer et stations, les sentiers Denecourt-Colinet, les limites de la réserve artistique et les limites de la forêt. Les villes principales, les sentiers Denecourt-Colinet, et les limites de la forêt sont signalés en rouge. L'orographie (représentation du relief montagneux) de la forêt a été dessinée d'après le plan en relief de Paul Domet, sous-inspecteur des Forêts. Ancien militaire, Claude-François Denecourt (1788-1875) contribua grandement à faire connaître la forêt de Fontainebleau, dont il composa les premiers guides touristiques. Considéré comme le bienfaiteur de la forêt, il traça les sentiers, marqua les itinéraires des promeneurs et créa même des grottes artificielles, des tunnels et des passages souterrains. Le sylvain de Fontainebleau, comme le nommait Théophile Gautier, consacra quarante années de sa vie et une bonne partie de ses revenus à l’entretien de cette forêt. Il publia sa dernière carte en 1870. À sa mort en 1875, Charles Colinet, conducteur principal des Ponts et Chaussées, continua à entretenir et étendre le réseau de sentiers dans la forêt de Fontainebleau, sentiers qui portent aujourd'hui le nom de ""Denecourt-Colinet"". Il poursuivit la publication de la carte de la forêt de Fontainebleau, en y apportant des changements, notamment dans le tracé du polygone du champ de tir de l'école d'artillerie. Et tandis que la carte de Denecourt s'arrêtait à Chartrettes et à Achères, Colinet prolongea son édition jusqu'au château de Sainte-Assise et au Vaudoué. Bel exemplaire dans sa reliure éditeur. Journal L'Abeille de Fontainebleau. Feuille d'annonces légales de l'arrondissement, paraissant le vendredi, numéro 43 du 25 octobre 1878, article de A. Chennevière en page 2.
[TOURS] Turonum – Tours. De Lincler. Collignõ sculpsit. Excudit Parisiis.
[circa 1630]. En deux feuilles jointes de 205 x 820 mm.
RARE ET EXCEPTIONNEL PANORAMA GRAVÉ DU XVIIe SIÈCLE. Premier tirage de ce superbe panorama de Tours, gravé par Jean-Baptiste Collignon (1609-1657) d’après L. de Lincler. Avec 4 lignes de description en latin et en français. Belle épreuve, réenmargée à l’époque. Pliures remises à plat.
Plan de Colmars.
[circa 1750]. En deux feuilles jointes de 395 x 600 mm.
Plan manuscrit, encre et aquarelle, de la ville et des fortification de Colmars, au confluent du Verdon et de la Lance, dans les Alpes-de-Haute-Provence, portant le détail des rues de la ville, du tracé de son enceinte fortifiée, et des deux bastions qui la défendent (le fort Saint-Martin ou fort de Savoie et le fort du Calvaire ou fort de France). Des numéros sur le plan renvoient à une légende sur la gauche du plan donnant le nom de tous les ouvrages militaires. À l'extérieur de la ville sont figurés les cours d'eau, les zones rocheuses, les chemins et les parties cultivées. La petite ville de Colmars, située près de la frontière avec le duché de Savoie, fut une place royale dès 1593. L'enceinte a été construite vers 1690 d'après les plans de l'ingénieur Niquet, et les deux forts ont été construits, à la même époque, par Guy Creuzet de Richerand, directeur des fortifications du Dauphiné. Bien que le traité d'Utrecht de 1713, qui rattacha la vallée de l'Ubaye à la France, l'eut éloignée de la frontière avec la Savoie, la ville de Colmars demeura une place forte jusqu'en 1860. L'échelle est en toises. Trace de pliure. Marges écornées avec de petits manques n'affectant pas le dessin.
Carte routière de quelques communes du canton de St Germain de Calberte en grande partie.
[circa 1790]. 524 x 400 mm, sur papier bleuté.
Carte manuscrite, à l'encre brune, de la majeure partie du canton de Saint-Germain-de-Calberte en Lozère, portant les routes, les rivières et les villages désignés par de petites maisons, différentes en fonction de leur importance. Les limites des communes sont tracées en pointillés surlignés de jaune. La carte ne comprend pas les parties est ou ouest des communes de Saint-Julien-des-Points, Saint-Martin-de-Lansuscle et Moissac-Vallée-Française, mais elle contient la commune de Saint-Frézal-de-Ventalon au nord qui ne fait pas partie du canton. L'échelle est en lieues et en toises. Le titre est inscrit au dos. Les pliures ont été anciennement doublées; très petits manques au centre de la carte; mouillures et tâches brunes.
[PHARES] Carte des phares des côtes de France.
1876 En 18 sections montées sur toile et pliées, formant une carte de 743 x 992 mm montée dans une reliure en demi-chagrin vert de l'époque.
Intéressante carte figurant les emplacements des phares situés le long des côtes françaises, ainsi qu'une partie des côtes anglaises, espagnoles et italiennes. Elle a été dressée en 1876 par la Commission des phares, commission française qui mit en place le programme de signalisation du littoral français. La Commission des phares fut créée au printemps 1811 par le comte Molé, alors directeur général des Ponts-et-Chaussées. La légende de la carte donne une classification des phares qui sont divisés en cinq catégories : phare à feu fixe, phare à éclipse, phare à feu varié par des éclats, phare à feu fixe blanc varié par des éclats colorés, et fanal ou feu de port. Bon exemplaire. Reliure usagée.
Paris monumental [et] L'Île de France touristique et monumentale.
Paris, Cie des Arts Photomécaniques, [1945]. Plan et carte imprimés recto-verso de 524 x 729 mm.
Plan de Paris et carte de l'Île-de-France, imprimés recto-verso et publiés en 1945 par la Compagnie des Arts Photomécaniques établie à Paris. Le plan de Paris est illustré de plusieurs vignettes des monuments et bâtiments publics de la ville. Il indique également en rouge les lignes et stations du métro. Les espaces verts sont en jaune. Tout autour de la ville figurent, posés sur des rouleaux de parchemin, les numéros des anciennes routes nationales reliant Paris et la province, comme la RN 306, qui reliait la capitale à Rambouillet, la RN 308 qui reliait Paris à Poissy, ou la RN 14 qui allait jusqu'à Rouen. Le plan est décoré d'un titre sur une banderole, des armoiries de la ville et d'une rose des vents. Sur la droite se trouve la liste des adresses utiles pour les théâtres, les églises à visiter, les musées et les monuments et curiosités. Au dos de ce plan figure une carte touristique et monumentale de l'Île-de-France, illustrée de vignettes des châteaux autour de Paris, et montrant, en rouge, le réseau des anciennes routes nationales, et en noir, les chemins de fer. Au centre, le plan de Paris est entouré des numéros des anciennes routes nationales. Sur la droite se trouve la liste des localités et des visites recommandées. Ce plan et cette carte ont été publiés en 1945, à la Libération. Cette date est confirmée par les armoiries de la ville qui montrent les trois décorations qui lui ont été décernées au cours de l’Histoire, et plus particulièrement la Croix de la Libération, qui figure ici au centre, entourée, à gauche, de la Légion d’honneur (décret du 9 octobre 1900), et à droite, de la Croix de guerre (citation à l’ordre de l’armée du 28 juillet 1919). Après avoir été élevée au titre de « Compagnon de la Libération » le 24 mars 1945, Paris reçoit des mains du général de Gaulle, le 2 avril 1945, la Croix de la Libération. En principe, sur les armoiries de Paris, cette croix est placée sur la gauche. Le fait qu'elle soit placée au centre confirme la date d'édition de 1945. La date d'édition est également confirmée par la toponymie de deux rues figurant sur le plan : l'ancienne avenue d'Antin, dans le 8ème arrondissement, porte ici son nom actuel d'avenue Franklin D. Roosevelt, nom qui lui fut attribué en 1945, en hommage à Franklin Delano Roosevelt, président des États-Unis, mort en avril de cette même année ; la rue d'Orléans également, que l'on peut voir ici traverser les 5ème et 14ème arrondissements, sera scindée en 1946 en deux rues, l'avenue Denfert-Rochereau et la rue Henri-Barbusse. Bel exemplaire. Papier légèrement froissé dans la partie droite.
Plan de Condé.
[circa 1710]. 260 x 342 mm.
Plan manuscrit de la ville de Condé-sur-L'Escaut, dans le Nord, portant le détail des fortifications et du vieux château. À l'extérieur du plan sont indiqués les routes menant à la porte du Quesnoy, la zone inondable, le tracé des bras de l'Escaut et des canaux. La ville de Condé, devenue définitivement française en 1678 après le traité de Nimègue, entra dans le système de fortification, dit du «pré carré», qui protégeait la frontière avec les Pays-Bas espagnols ; les fortifications de la ville furent renforcées et complétées, à la fin du XVIIe siècle, par le chevalier de Ville suivant le système de Vauban. L'échelle est en toises. Très belle condition.
[VERSAILLES] Nouveau plan de Versailles.
Versailles, Blaizot Libraire du Roy et de la Reine, et Paris, de La Marche, 1787. 590 x 977 mm.
Remarquable et très grand plan de Versailles, dressé par Contant de la Motte, ingénieur géographe au Département de la Guerre, attaché au Bureau des Fortifications. Il a été gravé par Jean-Baptiste Croisey, et publié en 1787 par Blaizot, libraire du roi et de la reine à Versailles, et par Delamarche à Paris. Il a été imprimé chez Sampier d'Arena. Il est orné d'un titre inscrit sur une draperie portée par deux chérubins, décoré en tête des armes couronnées du prince de Poix, dédicataire du plan. Philippe de Noailles, comte de Noailles et prince de Poix, était « capitaine et gouverneur de la ville et des chasteaux de Versailles, Marly et dépendances et capitaine des chasses de nos parcs dépendans desdits lieux ». Orienté au sud, indiqué par une rose des vents, ce plan très détaillé représente tous les bâtiments de la ville et du château, ainsi que les allées, bois et pièces d'eau du parc. Les jardins occupent la plus grande partie du plan. On peut voir le Trianon, la Ménagerie, la Faisanderie, le pavillon du garde, l'Île Royale, ou encore le bassin appelé Pièce des Suisses. Viennent ensuite le château, l'Orangerie, le Potager du Roi, le Parc aux Cerfs et le Parc de Clagny, la Place d'Armes, puis les grandes et petites Écuries. Le plan montre enfin la ville, dans laquelle on peut voir les avenues de Saint-Cloud, de Paris, de Sceaux et de Picardie, les quartiers du Petit Montreuil et du Grand Montreuil, l'Hôtel du Grand Maître, l'Hôtel de Limoges, le chenil, la place Dauphine, ou encore le couvent de la congrégation de Saint-Augustin. Les limites de la ville sont la butte de Picardie au nord, les rues Porte de Buc et du Dauphin (aujourd'hui disparue) au sud, et la rue Champlagarde, actuelle rue Champ Lagarde, à l'est. Une importante légende de chaque côté du plan donne les noms de tous les lieux représentés. L'échelle est de dix-huit lignes pour cent toises. Il existe une édition antérieure datée de 1783, publiée par Blaizot à Versailles, et Fortin à Paris, ainsi qu'une version manuscrite portant la date de 1781, et annotée de la main du roi (Conférence des sociétés savantes, littéraires et artistiques du département de Seine-et-Oise, 1902, p. 78). Nous avons noté quelques différences entre notre édition et celle de 1783 : pour la partie Trianon, le jardin nommé Les Onze Arpents, a été modifié, tout comme le Jardin de la Reine ; près des bois de Satori ou Satory, ont été ajoutées la friche de la Glacière et la friche du Fer à Cheval ; une partie des jardins près de la ménagerie a été réaménagée ; le parc de Clagny a été modifié. Nous n'avons trouvé aucune information sur l'auteur Contant de La Motte. Quant à l'éditeur, Pierre Blaizot, il était libraire et marchand d'estampes, de musique, de cartes géographiques, de papiers peints, et libraire du Roi, de la Reine et de la famille royale. Vers 1769, il s'établit rue de Satory à Versailles. Bel exemplaire. Déchirure restaurée au niveau de la légende droite. Catalogue général de l'exposition du Ministère de l'intérieur, 1878, p. 60, 263 ; Delamarche, Catalogue des globes, sphères, atlas, cartes, et autres ouvrages, géographiques et astronomiques, composant le fonds de C. F. Delamarche, 1806, p. 38 (date d'édition non précisée) ; Mercure de France dédié au Roi, Samedi 5 avril 1783, p. 47 (édition de 1783).
France. Bourgogne.
1979. 99,5 x 149,5 cm.
Belle et spectaculaire carte touristique illustrée de la Bourgogne, dessinée par Alain Cornic et publiée en 1979. Elle est décorée d'un personnage féminin en costume traditionnel, des armoiries de la Bourgogne et de divers emblèmes en lien avec l'histoire, la géographie et les productions naturelles de la région. Les bordures sont également illustrées d'emblèmes de la région. Plusieurs vignettes illustrent la carte elle-même : monuments, activités de loisirs, grappes de raisin, etc. Nous n'avons trouvé aucune information sur le peintre et illustrateur Alain Cornic. Il a réalisé des illustrations pour la tapisserie d'Aubusson, des cartes et cartoguides de régions françaises, et deux cartes de l'Afrique Occidentale Française. Son nom est cité dans le Journal officiel de l'Afrique équatoriale française du 1er avril 1930, et dans Afrique Magazine, Le grand journal de l'Union française du 20 mai1945. Bel exemplaire, non entoilé. Petites usures et déchirures en bordure de la carte.
Saône & Loire. Jardin Roman.
[Paris], Publicadvise, [vers 1975]. 99,5 x 149,5 cm.
Belle et spectaculaire carte illustrant le patrimoine roman de la Saône-et-Loire, dessinée par Alain Cornic et publiée vers 1975. Elle est décorée d'un personnage féminin en costume traditionnel, des armoiries de la Bourgogne, d'un portrait du poète Alphonse de Lamartine, et de divers emblèmes en lien avec l'histoire, la géographie et les productions naturelles de la région. Les bordures sont également illustrées d'emblèmes de la région. La carte est illustrée de vignettes figurant des églises et chapelles romanes. Nous n'avons trouvé aucune information sur le peintre et illustrateur Alain Cornic. Il a réalisé des illustrations pour la tapisserie d'Aubusson, des cartes et cartoguides de régions françaises, et deux cartes de l'Afrique Occidentale Française. Son nom est cité dans le Journal officiel de l'Afrique équatoriale française du 1er avril 1930, et dans Afrique Magazine, Le grand journal de l'Union française du 20 mai1945. Très bon exemplaire, non entoilé. Usures et déchirures en bordure de la carte.
[Carte de la baie de Morlaix].
[circa 1794]. 583 x 720 mm.
Belle copie manuscrite, à l'encre de Chine avec rehauts d'aquarelle, du plan de la baie de Morlaix, dans le Finistère, dressé, dès 1766, par le capitaine Charles Cornic, mais qui ne fut gravé qu'en 1793. Il comprend la région limitée par la pointe de Primel au nord-est, l'île de Siec au nord-ouest, et l'embouchure du Dourduff avec la rivière de Morlaix au sud. Sur les terres sont figurés les bâtiments visibles de la mer et pouvant servir de repères : les clochers des villages dont ceux de Saint-Paul-de-Léon (la Grande Tour qui est en fait le clocher de Notre-Dame de Kreisker, le plus haut de Bretagne avec ses 78 mètres, les deux tours de la cathédrale Saint-Paul, et les Ursulines), la tour de la Lande (actuellement le phare de la Lande, sur une hauteur de la rive ouest de la baie), un moulin près de Plougasnou, et plusieurs maisons et lieux-dits. La partie marine de la baie porte les îles de Batz, de Callot, Verte, aux Dames..., le château du Taureau, la tour de Duon, et détaille et nomme les nombreux îlots et rochers qui découvrent à marée basse. Quelques profondeurs d'eau sont mentionnées entre l'île de Batz et la côte. Neuf navires de guerre portant le drapeau français tricolore et se dirigeant vers le port de Morlaix complètent ce beau dessin. La carte est orientée et la traditionnelle fleur de lis indiquant le nord a été remplacée par un bonnet phrygien ; l'échelle est en lieues marines et en toises. Quelques piqûres, marges légèrement froissées.
[Carte de France].
[vers 1825-1830]. 52,5 x 39 cm, sur papier vélin.
Carte manuscrite, crayon, encre brune et aquarelle, de la France. Y sont figurés les régions dont les contours sont aquarellés, les noms des départements, les villes principales et les fleuves. La Corse figure en carton en bas à droite. La carte est orientée. Ce travail d'élève est dédicacé "à son bon Papa par Camille d'Espiès", et est attribuable à Louis-Antoine-Camille de Cossart d'Espiès (1815-1864). Belle condition.
Plan figurative d’une partie du marais d’Annœullin nommé la Nouvelle France.
1780. 165 x 420 mm.
Plan d’arpentage, encre et lavis, donnant le plan d’assèchement de la partie du grand marais d’Annœullin voisin du marais d’Allennes. Il montre les fossés de séparation plantés d’arbres, les fossés de drainage, le numéro des parcelles et l’emplacement des bornes. La superficie de chaque parcelle est notée dans la marge. Le plan est certifié conforme à l’existence des lieux par l’arpenteur expert juré Cottignies. À la fin du XVII° siècle, la ville d’Annœullin, située sur les confins des provinces de Flandre et d’Artois, était entourée par un grand marais qui fournissait tourbe et fourrages. En 1777, le roi Louis XVI ordonnait, par lettres patentes, le défrichement et le partage des marais: deux tiers pour la communauté des habitants (qui fut divisée en 514 portions ménagères tirées au sort en 1779) et un tiers seigneurial (qui fut mis en location). Petites taches brunes dans les marges, petite déchirure anciennement restaurée, plan empoussiéré.
[NORMANDIE/LA TRAPPE] La nouvelle Thébaïde, ou la carte très particulière et exacte de l'abbaye de la Maison Dieu Nostre Dame de La Trappe de l'Estroite Observance de Citeaux située dans la province du Perche, diocesse de Sées.
Amsterdam, J. Covens et C. Mortier, [circa 1725]. 461 x 423 mm.
Belle carte figurant l'abbaye bénédictine de La Trappe et ses environs, située dans le Perche, dressée sur les lieux par L. de La Salle. Elle est ornée de deux vignettes figurant Armand Jean Le Bouthillier de Rancé, de l'ordre cistercien de la Stricte Observance, et de Bernard de Clairvaux ou Saint-Bernard, de l'ordre cistercien. La carte montre les villages de Bonmoulins, Bonnefoi, Soligny, Les Genettes, etc, ainsi que les bois, les chapelles, les étangs, et parties de la forêt de Bonmoulins et de la forêt du Perche. Exemplaire de choix brillamment aquarellé à l'époque. Koeman's Atlantes Neerlandici, II, C & M 15.
Carte nouvelle des environs de Paris contenant aussy la Brie.
Paris, Crépy, 1753. En 16 sections montées sur toile et pliées, formant une carte de 503 x 718 mm.
Carte figurant les environs de Paris avec plan de la capitale au centre de la carte. Elle s'étend de Franconville à Chartres et de Mantes à Meaux. Deux légères rousseurs dans la partie supérieure. Exemplaire aquarellé à l'époque.
Carte et assemblage des communes rurales formant le canton de Criquetot Lesneval, arrondissement du Havre, département de la Seine-Inférieure. Dressée sous l’administration de M. Le Bon de Vanssay, préfet, & de M. Le Cher de Merval, directeur des contributions du cadastre, par B. Girard et F. Carbonnie, géomètres en chef du cadastre.
1827. 1275 x 2000 mm.
Carte monumentale manuscrite du canton de Criquetot-l'Esneval. Grande carte manuscrite entoilée, encre et aquarelle, du canton de Criquetot et comprenant les communes actuelles de Bénouville, Etretat, Bordeaux-Saint-Clair, Le Tilleul, La Poterie-Cap-d'Antifer, Pierrefiques, Sainte-Marie-au-Bosc, Beaurepaire, Villainville, Cuverville, Fongueusemare, Saint-Jouin-Bruneval, Heuqueville, Anglesqueville-l'Esneval, Turretot, Vergetot, Hermeville, Angerville-l'Orcher et Criquetot-l'Esneval. Y sont figurés les limites du canton et des communes, les rivières, les bois, les routes et chemins, les habitations. Plusieurs noms de lieux ont été ajoutés au crayon. Bordure un peu froissée, déchirure au papier dans une partie blanche de la carte (sans déchirure à la toile).
[BLOIS] Blois, ville de France, capital du Païs Blaisoit.
Paris, Crépy, [circa 1720]. 175 x 236 mm.
Beau et rare panorama de la ville de Blois, probablement d'après Pierre Aveline, et publié par Louis Crépy. Au bas de la vue figurent un bref historique de la ville, et une table de 16 légendes numérotées pour les lieux et monuments principaux, comme le faubourg de Foix, le collège des Jésuites, le château, l'abbaye Saint-Laumer, le couvent des Cordeliers, la cathédrale Saint-Louis, ou encore le pont de la Loire, ou pont Jacques-Gabriel, conçu par l'architecte Jacques Gabriel. Sa construction débuta en 1716 et s'acheva en 1724. Pierre Aveline était un graveur à l'eau-forte et au burin spécialisé dans les vues de villes et les maisons royales. Louis Crépy (1660-1739) était un dessinateur, graveur, éditeur et marchand d'estampes. En 1731, il revendit une partie de son fonds à ses deux fils Louis et Étienne-Louis Crépy. Bel exemplaire.
[BERRY/BOURBONNAIS/NIVERNAIS] Les provinces de Berry, Bourbonnois et Nivernois, divisée par élections. Dressé sur les mémoires les plus nouveaux.
Paris, Crépy, 1780. 500 x 680 mm ; repliée sous couverture cartonnée recouverte de papier bleu de l'époque (195 x 127 mm) ; étiquette sur le premier plat portant le titre manuscrit à l'encre.
Belle et rare carte figurant le Berry, le Bourbonnais et le Nivernais, dressée par Étienne-Louis Crépy, et publiée en 1780 par la maison d'édition Crépy. La première édition est de 1737. Les trois provinces sont divisées en élections ou juridictions de l'impôt. La carte s'étend au nord jusqu'à Châtillon-sur-Loire (Loiret), au sud jusqu'à Montaigu ou Montaigut-en-Combraille (Puy-de-Dôme), à l'ouest jusqu'à Martizei ou Martizay (Indre), et à l'est jusqu'à Autun (Saône-et-Loire). La carte est décorée d'un beau cartouche de titre orné des armoiries des trois provinces. Les villes les plus importantes sont signalées par le dessin d'une citadelle aquarellée en rouge. En haut à droite figure le cartouche contenant l'échelle en lieues communes de France, en lieues parisiennes et lieues de Sologne, en grandes lieues de France, et en lieues d'environ trente-cinq au degré. Les Crépy, actifs de 1694 à 1790, étaient des dessinateurs, graveurs, éditeurs et marchands d'estampes. En 1731, Jean Crépy le père (1660?-1739) revendit une partie de son fonds à ses deux fils Louis (169? -1760) et Étienne-Louis (17..-1758). Étienne-Louis Crépy était spécialisé dans la gravure géographique. Jean-Baptiste Crépy, son neveu, lui succéda à sa mort. Présentation peu commune pour cette carte, repliée et placée dans une couverture cartonnée recouverte de papier bleu de l'époque. Rare. Nous n'avons pas trouvé d'exemplaire de cette édition dans les collections publiques. La BnF et l'Universitätsbibliothek Bern conservent les éditions de 1737 et 1767. Bel exemplaire, contours aquarellés à l'époque. Vacher, Le Berry, Contribution à l'étude géographique d'une région française, 1908, p. 97 ; Mémoires de la Société historique, littéraire et scientifique du Cher (1912), 4E Série - 26E Volume, 1912, p. 86 (édition de 1737).
[JEU de l'OIE] Les Travaux de Mars, ou Nouveau Jeu de la Guerre, dédié à la jeune noblesse de France.
Paris, Crépy, 1767. 428 x 541 mm.
Rare jeu de l'oie à thème militaire, composé de 66 cases contenant des termes techniques et des opérations militaires, et pour certaines des illustrations. Le jeu peut se jouer de deux méthodes, l'une respectant les règles du jeu de l'oie, l'autre étant plus libre. Le titre du jeu se réfère à un ouvrage de l'ingénieur militaire Manesson-Mallet, Les travaux de Mars, ou l'Art de la guerre, publié pour la première fois en 1671 et qui connut plusieurs éditions. La guerre, aux XVIIe et XVIIIe siècles, c'est essentiellement la prise et la défense des villes et places fortes. Le jeune joueur est ainsi invité à se familiariser avec le vocabulaire militaire (tranchée, blocus, siège...) et le parcours d'un jeune officier, depuis l'École Royale Militaire jusqu'aux plus hautes dignités. Les règles du jeu sont décorées d'attributs militaires et d'une vignette montrant Louis XV, fondateur de l'École Royale Militaire en 1751. Bon exemplaire. Grand-Carteret, Vieux papiers Vieilles images, p. 265 ; D'Allemagne, Le Noble jeu de l'oie en France, de 1640 à 1950, Iconographie des jeux de l'oie (1638-1950) par René Poirier, 1950, p. 221.
[AUVERGNE] Auvergne - Bourbonnais - Velay. Thermalisme - Tourisme - Villes d'art.
Clermont, G. de Bussac, [1950]. Lithographie en couleurs de 897 x 608 mm.
Rare et très grande carte illustrée de l'Auvergne, dessinée par le peintre et illustrateur auvergnat Fernand Dantan (1913-2005), pour la promotion du tourisme en Auvergne. La carte est illustrée de vignettes représentant les villes principales, des monuments, des lieux touristiques, les activités et les produits de la région. Fernand Dantan a également illustré des ouvrages de Pierre Balme sur Clermont-Ferrand et l'Auvergne. Bel exemplaire, non entoilé. Déchirure au bas de la carte, quelques marques légères de pliures.
Plan géométrique des bois et terres prétendue par Monsr de Maranche et autres.
1720. 510 x 778 mm, monté sur toile.
Carte manuscrite, encre brune et lavis, des lieux-dits Gros-Buisson et Grange-Vannand, sur la commune de Rochefort-sur-Nenon, à quelques kilomètres à l'est de Dole et à la lisière de la forêt domaniale de Chaux. Y sont figurés la forêt royale de Chaux dans la partie haute du plan, plusieurs parcelles de bois ou de terre qui sont nommées et mesurées, les chemins, et quelques habitations. Une mention manuscrite au dos «Gros Buisson et Grange Vannand» permet de localiser précisément le plan. Une autre mention manuscrite, au bas du plan, par le géomètre Dausse qui a effectué le «mesurage», indique que cette carte est un double «conforme au premier plan général de la forêt de Chaux». Ce plan semble avoir été dressé dans le cadre d'une contestation de propriété entre M. de Marenches (d'une famille de juristes et de notables de la ville de Dole) et le domaine royal, portant sur des terres et des bois situés à la lisière de la forêt de Chaux. La carte est orientée par une belle rose des vents, l'échelle est en perches et inscrite dans un cartouche fleuri. Traces de pliures, marges écornées avec de très petits manques n'affectant par le plan mais seulement l'encadrement, frottement au niveau des pliures, une bonne partie du texte est insolée avec l'encre pâlie.
[MARSEILLE & PIOMBINO] Carte des côtes de la mer Méditerranée. Partie comprise entre Marseille et Piombino.
[Paris], Dépôt-Général de la Marine, 1832. 605 x 885 mm.
Belle et grande carte marine figurant les côtes de la Méditerranée entre Marseille et Piombino en Toscane. Exemplaire dont les terres ont été rehaussées au lavis d'encre de Chine. Elle a été dressée par Pierre Daussy, ingénieur hydrographe en chef de la Marine, et publiée en 1832 par le Dépôt Général de la Marine, par ordre du roi Louis-Philippe Ier, sous le ministère du comte de Rigny, secrétaire d'État au département de la Marine et des Colonies. La carte montre également la partie nord de la Corse jusqu'au golfe de Porto, d'après la carte d'Anne Louis Chrétien de Hell, et les îles de l'archipel toscan : Gorgona, Capraia, Elbe, Pianosa et Montecristo. En haut à droite figure l'avertissement aux navigateurs, en bas à gauche le cachet imprimé du Dépôt Général de la Marine. Les profondeurs marines sont exprimées en mètres. Bel exemplaire dont les terres ont été rehaussées au lavis d'encre de Chine. Dezauche, Catalogue des cartes, plans et vues de côtes qui composent l'hydrographie française, Septembre 1837, 1837, p. 20, 733.
[ÎLE de la CITÉ] [Le Pont Neuf et l'Île de la Cité].
[1950]. 645 x 495 mm.
Remarquable vue plongeante de l'Île de la Cité, gravée au burin par Albert Decaris, et publiée vers La vue est prise depuis la pointe ouest de l'île, avec le Pont Neuf et le square du Vert-Galant, où trône la statue d'Henri IV. Elle s'étend à l'est jusqu'à l'île Saint-Louis et le pont de Sully. Cette gravure illustre la couverture d'un ouvrage d'André Suarès intitulé Paris, illustré de 38 burins de Decaris, et publié en 1950. Exemplaire signé et numéroté par l'artiste 28/150, et enrichi d'un dessin au crayon de Notre-Dame par Decaris, avec un envoi à Monsieur Edmond Bougaud (?) très cordial hommage. Buriniste renommé du XXe siècle, mais aussi peintre et illustrateur, Albert Decaris (1901-1988) commence sa formation aux arts graphiques à l'école Estienne. En 1918, il est admis à l'école des Beaux-Arts de Paris où il rencontre son ami Louis Louvrier. En 1919, il obtient le premier Grand Prix de Rome pour sa gravure Ève avant le péché, et séjourne quatre ans à la villa Médicis. À partir de 1926, il réalise de nombreuses illustrations de livres, dont les trois premières parties des Mémoires d'outre-tombe de Chateaubriand, ainsi que des éditions d'œuvres de Ronsard, Shakespeare, ou encore Vigny. Il travaille régulièrement pour les Postes françaises (PTT), dessinant plus de 500 timbres-poste. En 1937, il réalise une fresque monumentale pour l'hôtel de ville de Vesoul, et décore le pavillon du Bois français pour l'exposition internationale de Paris. En 1938, il décore le pavillon français pour l'exposition internationale de New York. En 1943, il est admis à l'Académie des Beaux-Arts, dont il devient président en 1960. Il expose au Salon d'automne de 1945. En 1973, il est nommé peintre officiel de la Marine. Bel exemplaire. Petite trace de colle dans la marge inférieure.
[Plan d'une propriété à Lambersart].
1748. 420 x 551 mm, encadrement sous verre moderne.
Plan manuscrit à l'encre brune d'une terre située «au faubourg de St André paroisse de Lambersart», près de Lille, portant le dessin d'une propriété rurale «que l'on appelle vulgairement le château d'Houchin», avec jardin, dépendances et terres, ainsi que les chemins qui l'entourent. Un long texte placé à droite du plan explique qu'il a été dressé par Joachim Defosseux et Louis Joseph Delaruelle «arpenteurs et priseurs jurés des ville et châtelenie résidens à Lille», dans le cadre du règlement d'un litige entre les enfants de Louis François de Montmorency, comte de Logny et seigneur de Neuville d'une part, et Louis Joseph Renard «ecuier conseiller secrétaire du roy maison couronne de France en la chancellerie près la cour du parlement de Flandres» d'autre part. Cette propriété, qui est enclavée dans des terres appartenant à Louis de Montmorency, a été achetée par le sieur Renard, mais les termes du contrat de vente n'étant pas suffisamment précis, les deux arpenteurs se sont rendus sur place pour une nouvelle mesure et placer de nouvelles bornes entre les deux propriétés. Notre exemplaire est une copie de l'acte original comme l'indique la mention «pour copie» qui termine le document. Le plan est orienté, les distances portées dans la légende sont en verges. Traces de pliures avec petits manques.
[FRANCHE-COMTÉ] Carte du gouvernement général du Comté de Bourgogne ou Franche-Comté divisée en baillages et territoires. Assujétie aux observations astronomiques et aux opérations trigonométriques de Messieurs de l'Académie Royale des Sciences. Dressée et gravée par D.s Delafosse Géog.e.
Paris, le S. Daumont, 1761. 685 x 493 mm ; repliée sous couverture cartonnée recouverte de papier bleu de l'époque (195 x 125 mm) ; étiquette sur le premier plat portant le titre manuscrit à l'encre.
Belle et rare carte du Comté de Bourgogne ou Franche-Comté, dressée et gravée par D. Delafosse, et publiée par Jean-François Daumont à Paris en 1761. La carte montre les quatre bailliages de Franche-Comté que sont Vesoul, Dole, Pontarlier, et Orgelet, formant le gouvernement général du Comté de Bourgogne. Sous l'Ancien Régime, les gouvernements généraux et militaires étaient des circonscriptions administratives correspondant aux anciennes provinces du royaume. Les gouverneurs étaient nommés par le roi. Jusqu'au XVIe siècle, la France en comptait 12. En 1776, elle en comptait 39, dont dix-huit de la première classe (les titulaires percevaient 60 000 livres par an), et vingt-et-un de la seconde classe (30 000 livres par an). Le gouvernement du Comté de Bourgogne appartenait à la première classe, et son chef-lieu était Besançon. La carte s'étend au nord jusqu'à Montureux ou Monthureux-sur-Saône (Vosges), au sud jusqu'à Matafalon ou Matafelon-Granges (Ain), à l'ouest jusqu'à Saint Jean de Lonne ou Saint-Jean-de-Losne (Côte-d'Or), et à l'est jusqu'à Porrentruy en Suisse. Elle est décorée d'un beau et grand cartouche de titre dessiné et gravé par Pierre-Laurent Auvray, orné des armoiries de la Franche-Comté. En haut à gauche figure la liste des bailliages et territoires de la Franche-Comté, en haut à droite la légende des signes conventionnels. L'échelle est en toises et en lieues de Franche-Comté. Présentation peu commune pour cette carte, repliée et placée dans une couverture cartonnée recouverte de papier bleu de l'époque. Bel exemplaire, contours aquarellés à l'époque.
[MAINE & PERCHE] Carte du gouvernement général du Maine et Perche.
Paris, Basset, 1773. 495 x 700 mm ; repliée sous couverture cartonnée recouverte de papier saumon de l'époque (201 x 125 mm) ; étiquette sur le premier plat portant le titre manuscrit à l'encre.
Belle et rare carte du Maine et du Perche, dressée et gravée par D. Delafosse, et publiée par Basset à Paris en 1773. Il existe deux autres éditions, l'une publiée par Daumont en 1761, l'autre publiée par Basset en 1785. Le Maine est divisé en Haut et Bas Maine. Avec le Perche, les trois régions formaient le gouvernement général du Maine et Perche. Sous l'Ancien Régime, les gouvernements généraux étaient des circonscriptions administratives correspondant aux anciennes provinces du royaume. Les gouverneurs étaient nommés par le roi. Jusqu'au XVIe siècle, la France en comptait 12. En 1776, elle en comptait 39, dont dix-huit de la première classe (les titulaires percevaient 60 000 livres par an), et vingt-et-un de la seconde classe (30 000 livres par an). Le gouvernement de Maine et Perche appartenait à la seconde classe, et son chef-lieu était Le Mans. La carte s'étend au nord jusqu'à Médavy (Orne), au sud jusqu'à Chigné (ancienne commune du Maine-et-Loire), à l'ouest jusqu'à Montautour (Ille-et-Vilaine), et à l'est jusqu'à Illiers ou Illiers-Combray (Eure-et-Loir). Les routes royales sont représentées par un trait double. La carte est dédiée à Philippe Antoine Gabriel Victor Charles de La Tour du Pin, marquis de la Charce, gouverneur et lieutenant général de Maine et Perche de 1749 à 1765. Elle est décorée d'un beau cartouche de titre orné en tête des armoiries du dédicataire. En haut à gauche figure l'échelle, en bas à gauche, la liste des trois régions du Maine et du Perche avec leurs villes les plus importantes, et la légende des signes conventionnels. Rare, un seul exemplaire de cette édition dans les collections publiques (Universitätsbibliothek Bern). Présentation peu commune pour cette carte, repliée et placée dans une couverture cartonnée de papier bleu de l'époque. Bel exemplaire, contours aquarellés à l'époque.
[NIVERNAIS] Duché et gouvernement général de Nivernois.
Paris, Daumont, 1760. 493 x 617 mm ; repliée sous couverture cartonnée recouverte de papier bleu de l'époque (200 x 127 mm) ; étiquette sur le premier plat portant le titre manuscrit à l'encre.
Belle et rare carte du duché et gouvernement général de Nivernais, dressée par D. Delafosse, gravée par Durand, et publiée par Jean-François Daumont à Paris en 1760. La carte figure les huit pays qui constituaient le gouvernement général de Nivernais au XVIIIe siècle : le Donzyois ou Donziois, les Vallées d'Yonne, le Morvant ou Morvan, les Vaux de Montenoison, les Vaux de Nevers, le Pays d'Entre Loire et Allier, Les Amognes, et le Bazois. Sous l'Ancien Régime, les gouvernements généraux étaient des circonscriptions administratives correspondant aux anciennes provinces du royaume. Les gouverneurs étaient nommés par le roi. Jusqu'au XVIe siècle, la France en comptait 12. En 1776, elle en comptait 39, dont dix-huit de la première classe (les titulaires percevaient 60 000 livres par an), et vingt-et-un de la seconde classe (30 000 livres par an). Le gouvernement général de Nivernais appartenait à la seconde classe, et son chef-lieu était Nevers. La carte s'étend au nord jusqu'à l'ancienne commune de Cravant (Yonne), au sud jusqu'à Bourbon-Lancy (Saône-et-Loire), à l'ouest jusqu'à Soulangis et Les Aix-dam-Gilon ou Les Aix-d'Angillon (Cher), et à l'est jusqu'à Vitteaux et Arnay-le-Duc (Côte-d'Or). La carte est dédiée à Philippe Jules François Mancini, duc de de Nivernais et de Donziois, petit-neveu de Mazarin, et gouverneur du Nivernais de 1661 à 1707. Elle est décorée d'un beau cartouche de titre orné des armoiries du dédicataire et d'attributs militaires. En haut à gauche figure l'échelle des distances en toises et en lieues ; en bas à gauche, la liste des huit pays du Nivernais avec leurs villes principales, et une description du Nivernais, indiquant qu'il s'y trouve beaucoup de mines de fer, quantités de bois, du charbon de terre et des carrières d'où l'on tire de très belles pierres à bâtir ; en bas à droite, l'avertissement au public, et la légende des signes conventionnels. Présentation peu commune pour cette carte, repliée et placée dans une couverture cartonnée recouverte de papier bleu de l'époque. Bel exemplaire, contours aquarellés à l'époque. Jaubert, Souvenirs du bon vieux temps dans le Nivernais, particulièrement dans le Bazois, 1837, p. 19.
[ANJOU & TOURAINE] Carte des provinces d'Anjou et de Touraine dressée suivant les nouvelles observations de M.rs de l'Accadémie Royale des Sciences. Par J.B. Delafosse.
1780. 511 x 720 mm ; repliée sous couverture cartonnée recouverte de papier bleu de l'époque (200 x 126 mm) ; étiquette sur le premier plat portant le titre manuscrit à l'encre.
Belle et rare carte de l'Anjou et de la Touraine, dressée et publiée par Jean-Baptiste Delafosse en 1780. Les deux provinces sont divisées en élections ou juridictions de l'impôt. La carte s'étend au nord jusqu'à Laval (Mayenne) et Montmiral ou Montmirail (Sarthe), au sud jusqu'à Bressuire (Deux-Sèvres) et Châtellerault (Vienne), à l'ouest jusqu'à La Guierche ou La Guerche-de-Bretagne (Ille-et-Vilaine) et Clisson (Loire-Atlantique), et à l'est jusqu'à Blois (Loir-et-Cher). Les villes les plus importantes sont signalées par le dessin d'une citadelle aquarellée en rouge. Sous le titre figure l'échelle en lieues d'Anjou, lieues communes de Poitou et lieues de Touraine. Très rare. Nous n'avons trouvé aucune trace de cette carte dans les collections publiques. Présentation peu commune pour cette carte, repliée et placée dans une couverture cartonnée recouverte de papier bleu de l'époque. Bel exemplaire, contours aquarellés à l'époque. Bulletin trimestriel de la Société archéologique de Touraine, T. XXXVIII - Année 1977, 1978, p. 511, 17.
Carte des provinces d'Anjou et de Touraine dressée suivant les nouvelles observations de M.rs de l'Accadémie Royale des Sciences.
1780. 506 x 715 mm.
Très belle et rare carte par Jean-Baptiste Delafosse, figurant les provinces de l'Anjou et de la Touraine, divisées en 13 élections (circonscriptions administratives sous l'Ancien Régime). Elle s'étend du nord au sud entre Le Mans et Châtellerault, et d'ouest en est entre Ancenis et Blois. Les villes principales sont signalées par un mur d'enceinte aquarellé en rouge. L'échelle est en lieues d'Anjou, de Poitou et de Touraine. Bel exemplaire finement aquarellé à l'époque, coloris très frais. Très rare.
[COUR des AIDES] Carte des jurisdictions ressortissantes en la Cour des Aydes de Paris. Élections, greniers à sel, juges des traites foraines, des dépôts des sels et de la marque des fers et prévôtés du Clermontois.
1747. 520 x 684 mm.
Très rare carte figurant les généralités du ressort de la Cour des aides de Paris, dressée par l'abbé Jean Delagrive, géographe de la ville de Paris, et publiée en 1747. Une nouvelle édition a été publiée par Desnos en 1760. La Cour des aides de Paris fut créée en 1355. Les généralités (ou circonscriptions administratives de la France sous l'Ancien Régime) qui en dépendaient étaient au nombre de treize : Paris, Amiens, Soissons, Champagne, Orléans, Bourges, Moulins, Poitiers, Tours, Limoges, La Rochelle, Dijon et Lyon, auxquelles ont été ajoutées les prévôtés du Clermontois (Clermont-en-Argonne) dépendant du prince de Condé. La carte s'étend au nord jusqu'à Dunkerque, au sud jusqu'à Barbezieux (Charente) et Bourg-Argental (Loire), à l'ouest jusqu'à Pouancé (Maine-et-Loire), et à l'est jusqu'à Vaucouleurs (Meuse) et Mâcon (Saône-et-Loire). Elle est dédiée aux seigneurs de la Cour des aides de Paris et décorée d'un très beau cartouche de titre dessiné par Pierre Jacques Cazes et gravé par Martin Marvie. Ce cartouche est illustré de plusieurs figures allégoriques, dont les dieux Neptune et Hermès, et au sommet, d'une figure féminine entourée de deux angelots, et tenant les armoiries de Guillaume de Lamoignon de Blancmesnil, premier président à la Cour des Aides de 1746 à 1749. Sur les côtés se trouve la "Table alphabétique des élections, greniers à sel, et juges des traites du ressort de la Cour des Aydes de Paris", suivie de la liste des dépôts de sel. En haut à droite se trouve l'explication des symboles utilisés pour les généralités, les élections, les juges des traites, les greniers à sel, les terres de la prévôté du Clermontois, et les juges des fers. Plusieurs cercles concentriques ont été reportés sur la carte, en partant de Paris, espacés de vingt mille toises chacun, afin d'avoir les distances du premier coup d'œil. Sous l'Ancien Régime, les Cours des aides étaient en France des cours d'appel qui traitaient les contentieux fiscaux. Au début du XVIIIe siècle, le royaume de France comptait neuf Cours des aides. Celles-ci étaient situées à Paris, Bordeaux (créée en 1637), Montpellier (1437), Grenoble (1638), Rouen (1483), Montauban (1642), Clermont-Ferrand (1630), Aix (1642), et Pau (1632). Elles jugeaient en dernier ressort tous procès, tant civils que criminels, entre toutes personnes, au sujet des tailles, aides, gabelles, impositions et autres fermes et droits du Roi, et jugeaient les appels des élections, greniers à sel, traites foraines, etc. Elles jugeaient également des contestations concernant l'usurpation de la noblesse à l'occasion de la levée des impots, et, en conséquence, leur procureur général était en droit d'obliger ceux qui se disaient nobles à produire leurs titres de noblesse. Graveur-topographe né à Sedan en 1689, Jean Delagrive, prêtre lazariste, professa la philosophie au collège de sa congrégation à Cracovie en 1713. De retour à Paris, il se consacre aux techniques du dessin, de la gravure, de l'arpentage, de la trigonométrie, et de toutes les autres parties des sciences employées par la géométrie. Ses plans de Paris, de Versailles et des environs de Paris lui valent les fonctions de géographe de la ville de Paris. En 1733, conjointement avec Cassini, il détermine la méridienne de l'Observatoire. En 1749, il entreprend un plan détaillé de Paris, et publie la feuille consacrée au quartier de la Cité en 1754. À sa mort en 1757, son élève Hugnin poursuivra le projet, sans l'achever. Très rare exemplaire dont la table alphabétique porte des ajouts manuscrits à l'encre. La carte comporte également des notes manuscrites, tels que des modifications ou des ajouts de villes, en particulier la ville de Dunkerque. Les îles de Ré et d'Oléron ont également été dessinées. Bon exemplaire aquarellé à l'époque. Marques de pliure, déchirure restaurée au niveau d'une pliure. Hoefer, Nouvelle biographie générale depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours, Tome vingt-huitième, 1859, p. 864 ; Vallée, 839 ; Boulliot, Biographie ardennaise, ou Histoire des Ardennais qui se sont fait remarquer par leurs écrits, leurs actions, leurs vertus ou leurs erreurs, Tome premier, p. 492, X.
Neuvième plan de Paris ses accroissemens sous le règne de Louis XV. L'Étendüe de la ville et des faubourgs avec les bornes et limites qui y ont été posées en conséquence des déclarations du Roy des 18 juillet 1724 ; 29 janvier 1726 ; 23 mars et 28 sept.e 1728 et sous les ordres de MM. les commissaires nommés par lettres patentes des 12 août 1724, et 29 mars 1728.
Paris, 1735. En 18 sections montées sur toile et pliées, formant une carte de 640 x 876 mm, sous chemise et étui de papier marbré vert, étiquette illustrée de l'éditeur Charles Picquet au dos du plan et sur l'étui.
Grand et beau plan de Paris dressé et publié par l'abbé Delagrive en 1735, et le dernier de la série des 9 plans de Paris dressés pour le Traité de la Police, ouvrage publié par Nicolas Delamare entre 1722 et 1738. Il est orné d'un titre inscrit sur une draperie tenue par un ange et une femme ailée. En bas à gauche figure un cartouche contenant la description du plan, avec les accroissements de la ville et ses embellissements. Parmi ces embellissements figurent le nouveau quartier de Gaillon, la paroisse du Roule érigée en faubourg de la ville, 27 rues nouvellement ouvertes, 10 nouvelles églises paroissiales, les bâtiments de l'Hôtel-Dieu considérablement augmentés, la reconstruction du Petit Pont, la démolition et suppression de la porte Saint-Honoré, deux nouveaux châteaux d'eau dont celui de la Samartitaine rebâti et un nouveau au Palais Royal, deux nouveaux marchés, ou encore l'Hôtel des Mousquetaires rebâti. Ces embellissements concernent également deux ponts aujourd'hui disparus : le pont des Cygnes, qui reliait le quartier du Gros Caillou à l'île des Cygnes ; l'île des Cygnes fut réunie au Champ de Mars à la fin du XVIIIe ; l'autre nouveau pont sur ce plan est le pont Rouge, qui reliait les îles de la Cité et de Saint-Louis, et qui sera remplacé par le pont de la Cité entre 1804 et 1811, puis par l'actuel Pont Saint-Louis. L'île Saint-Louis est également appelée île Notre Dame. Le cartouche contenant la description du plan est orné de la déesse Minerve tenant un bouclier portant les armoiries de la ville de Paris. On voit Minerve entourée d'amours dessinateurs, et Mercure lui rendre visite. En haut à gauche, en carton, figurent les limites de La Chapelle et de La Villette. Graveur-topographe né à Sedan en 1689, Jean Delagrive, prêtre lazariste, professa la philosophie au collège de sa congrégation à Cracovie. De retour à Paris, il se voua exclusivement à la gravure topographique et aux techniques d'arpentage et de triangulation. Ses plans de Paris, de Versailles et des environs de Paris lui valurent les fonctions de géographe de la ville de Paris. En 1733, il participa à la mesure de la perpendiculaire à la méridienne de l'Observatoire. Bel exemplaire. Boutier, 211 ; Vallée, 847.
Neuvième plan de Paris. Ses accroissemens sous le règne de Louis XV. L'Étendüe de la ville et des faubourgs avec les bornes et limites qui y ont été posées en conséquence des déclarations du Roy des 18 juillet 1724 ; 29 janvier 1726 ; 23 mars et 28 sept.e 1728 et sous les ordres de MM. les commissaires nommés par lettres patentes des 12 août 1724, et 29 mars 1728.
Paris, 1735. 614 x 845 mm.
Grand et beau plan de Paris dressé et publié par l'abbé Delagrive en 1735, et le dernier de la série des 9 plans de Paris dressés pour le Traité de la Police, grand traité méthodique de la police parisienne, publié entre 1705 et 1738 (selon les éditions), par Nicolas Delamare, premier lieutenant général de police de Paris Il est orné d'un titre inscrit sur une draperie tenue par un ange et une femme ailée. En bas à gauche figure un cartouche contenant la description du plan, avec les accroissements de la ville et ses embellissements. Parmi ces embellissements figurent le nouveau quartier de Gaillon, la paroisse du Roule érigée en faubourg de la ville, 27 rues nouvellement ouvertes, 10 nouvelles églises paroissiales, les bâtiments de l'Hôtel-Dieu considérablement augmentés, la reconstruction du Petit Pont, la démolition et suppression de la porte Saint-Honoré, deux nouveaux châteaux d'eau dont celui de la Samaritaine rebâti et un nouveau au Palais Royal, deux nouveaux marchés, ou encore l'Hôtel des Mousquetaires rebâti. Ces embellissements concernent également deux ponts aujourd'hui disparus : le pont des Cygnes, qui reliait le quartier du Gros Caillou à l'île des Cygnes ; l'île des Cygnes fut réunie au Champ de Mars à la fin du XVIIIe ; l'autre nouveau pont sur ce plan est le pont Rouge, qui reliait les îles de la Cité et de Saint-Louis, et qui sera remplacé par le pont de la Cité entre 1804 et 1811, puis par l'actuel Pont Saint-Louis. L'île Saint-Louis est également appelée île Notre Dame. Le cartouche contenant la description du plan est orné de la déesse Minerve tenant un bouclier portant les armoiries de la ville de Paris. On voit Minerve entourée d'amours dessinateurs, et Mercure lui rendre visite. En haut à gauche, en carton, figurent les limites de La Chapelle et de La Villette. Graveur-topographe né à Sedan en 1689, Jean Delagrive, prêtre lazariste, professa la philosophie au collège de sa congrégation à Cracovie. De retour à Paris, il se voua exclusivement à la gravure topographique et aux techniques d'arpentage et de triangulation. Ses plans de Paris, de Versailles et des environs de Paris lui valurent les fonctions de géographe de la ville de Paris. En 1733, il participa à la mesure de la perpendiculaire à la méridienne de l'Observatoire. Bel exemplaire, replié. Boutier, 211 ; Vallée, 847.
Plan de Paris divisé en seize quartiers en exécution de l'Ordonnance du Bureau de la Ville du 24 février 1744.
Paris, Fourneau, [1744]. 599 x 885 mm.
Très grand plan de Paris, orné d'un cartouche de titre entouré des armoiries des membres du Bureau de la Ville, et de Jean-Baptiste Taitbout, greffier en chef de la ville. Ce plan est identique à celui publié par Delagrive en 1741. Il reprend la même division en 16 quartiers municipaux, qui fut établie en janvier 1684. Le plan figure également les fontaines, avec les conduites qui les alimentent, marquées par des lignes fines dans les rues de passage. Il prend également en compte les récents travaux effectués sous la direction de Michel Etienne Turgot. Avec table alphabétique de renvois pour les rues, les paroisses, les collèges, les hôpitaux et les communautés religieuses. Graveur-topographe né à Sedan en 1689, Jean Delagrive, prêtre lazariste, professa la philosophie au collège de sa congrégation à Cracovie. De retour à Paris, il se voua exclusivement à la gravure topographique et aux techniques d'arpentage et de triangulation. Ses plans de Paris, de Versailles et des environs de Paris lui valurent les fonctions de géographe de la ville de Paris. En 1733, il participa à la mesure de la perpendiculaire à la méridienne de l'Observatoire. Bon exemplaire. Petites déchirures marginales restaurées, quelques jaunissures par endroits. Boutier, 232Ab.
Plan des fontaines de la ville et des faubourgs de Paris. Les différentes conduites des eaux de source et de rivière. Distinction des Eaux du Roi et de celles qui appartiennent à la ville. Les châteaux d'eau, les regards et réservoirs. Avec les noms des fontaines et des rües où passent les tuyaux de distribution.
Paris, 1735. 547 x 584 mm.
Très beau plan figurant le réseau d'approvisionnement en eau des fontaines de Paris, dressé en 1735 par l'abbé Delagrive pour le Traité de la Police, ouvrage publié par Nicolas Delamare entre 1722 et 1738. Il est orné d'un cartouche de titre décoré d'une fontaine crachant de l'eau, et accompagné d'un cartouche d'explication et d'une légende des symboles utilisés permettant de différencier les conduites d'eau du roi pour les eaux de la Seine et de source, les conduites d'eau de la ville pour les eaux de la Seine et de source, les fontaines et les puits. Graveur-topographe né à Sedan en 1689, Jean Delagrive, prêtre lazariste, professa la philosophie au collège de sa congrégation à Cracovie. De retour à Paris, il se voua exclusivement à la gravure topographique et aux techniques d'arpentage et de triangulation. Ses plans de Paris, de Versailles et des environs de Paris lui valurent les fonctions de géographe de la ville de Paris. En 1733, il participa à la mesure de la perpendiculaire à la méridienne de l'Observatoire. Bel exemplaire, replié. Boutier, 212A.
[SAINT-CLOUD] Plan de St. Cloud levé et dédié à S.A.S. Monseigneur le duc de Chartre.
Paris, Charbonnier, 1744. 595 x 845 mm.
Très grand et beau plan de Saint-Cloud, montrant le parc, le château, la ville et les environs proches. Il a été dressé par le géographe Jean Delagrive, et publié par Charbonnier à Paris en 1744. Il est dédié à Louis-Philippe d'Orléans, duc de Chartres, et décoré d'un beau cartouche de titre, orné en tête des armoiries royales et d'une allégorie de la Renommée, et illustré d'angelots maniant des instruments d'astronomie. Il s'étend au nord jusqu'au Parc de Busanval (Buzenval) et la Fosse aux Loups, au sud jusqu'aux Étangs de Ville-davrai (Ville-d'Avray), à l'ouest jusqu'au Clos-Tutin (parcelle de terre dans la plaine de Garches), et à l'est jusqu'à la plaine de Boulogne et la Seine, où figurent les ponts de Sèvres et de Saint-Cloud, l'Île de Monsieur, l'Île de La Rochelle (nous n'avons pas trouvé trace de cette île sur d'autres cartes) et l'Île Seguin. Le parc de Saint-Cloud montre les allées (de l'Étang, de Monsieur, de Chamillard, l'allée Royale), le réservoir, la pépinière, la fontaine aux chevaux et les Bois Robichons. Le château de Saint-Cloud fut construit au XVIe siècle, puis embelli au XVIIe par Philippe d'Orléans, dit Monsieur, frère de Louis XIV. C'est un château aujourd'hui disparu, après qu'il fut bombardé et incendié pendant la guerre franco-allemande de 1870. Il ne subsiste aujourd'hui que le parc. Ce plan accompagne souvent Les Environs de Paris de l'abbé Delagrive, qui est l'un des recueils les plus importants pour la connaissance de la région parisienne au XVIIIe siècle, et le premier à donner une représentation exacte et très détaillée des villages, abbayes, châteaux, fermes, routes et chemins qui environnaient la ville de Paris. Graveur-topographe né à Sedan en 1689, Jean Delagrive, prêtre lazariste, professa la philosophie au collège de sa congrégation à Cracovie. De retour à Paris, il se voua exclusivement à la gravure topographique et aux techniques d'arpentage et de triangulation. Ses plans de Paris, de Versailles et des environs de Paris lui valurent les fonctions de géographe de la ville de Paris. En 1733, il participa à la mesure de la perpendiculaire à la méridienne de l'Observatoire. Bel exemplaire. Petites déchirures dans la marge supérieure. Girault de Saint-Fargeau, Dictionnaire géographique, historique, industriel et commercial de toutes les communes de la France, 1845, p. 779 ; Badin & Quantin, Géographie départementale, classique et administrative de la France. Département de Seine-et-Oise, 1847, p. 337.
[VERSAILLES] Plan de Versailles, du Petit Parc, et de ses dépendances où sont marqués les emplacemens de chaque maison de cette ville, les plans du château, et des hôtels, et les distributions des jardins et bosquets.
Paris, Fourneau, 1746. 607 x 921 mm.
Très grand et beau plan de Versailles, montrant la ville, le château et les jardins. Il a été dressé par le géographe Jean Delagrive, et publié par Fourneau à Paris en 1746. Il est décoré d'un superbe cartouche de titre, orné en tête d'une représentation du Roi Soleil, et illustré d'une vue des jardins, avec le Temple de l'Amour du Petit Trianon. Les jardins occupent la plus grande partie du plan. On y voit la Ferme de Gallie, l'allée de Choisy, le Trianon, la pièce des Ah-ah, la ménagerie, la faisanderie, le pré de Lanci, la porcherie, le pré des crapaux, le pavillon des gardes, l'Étang puant, l'Île Royale ou encore le bassin appelé pièce des Suisses. Viennent ensuite le château, l'Orangerie, le potager, l'avant-court, la Place d'Armes, puis les grandes et petites écuries. Le plan montre enfin la ville, avec les avenues de Saint-Cloud, de Paris et de Sceaux. Les limites de la ville sont la rue Notre Dame au nord, la place des Ursulines et la rue des Rossignols au sud, et la butte de Mont-Boron à l'est. On peut voir les marchés, la place Dauphine, et les hôtels. Près de l'hôtel de Limoge, on remarque un terrain portant le nom de Camp des Fainéans, probablement en référence aux oisifs et aux mauvais sujets qui l'occupaient. C'est sur ce terrain que fut construite la caserne d'Artois entre 1773 et 1776, qui abritait à l'origine les écuries du comte d'Artois, frère de Louis XVI. À gauche du cartouche de titre figure une liste de 33 hôtels de la ville, en bas à droite, une liste des 191 statues et vases du château et des jardins de Versailles. Ce plan accompagne souvent Les Environs de Paris de l'abbé Delagrive, qui est l'un des recueils les plus importants pour la connaissance de la région parisienne au XVIIIe siècle, et le premier à donner une représentation exacte et très détaillée des villages, abbayes, châteaux, fermes, routes et chemins qui environnaient la ville de Paris. Graveur-topographe né à Sedan en 1689, Jean Delagrive, prêtre lazariste, professa la philosophie au collège de sa congrégation à Cracovie. De retour à Paris, il se voua exclusivement à la gravure topographique et aux techniques d'arpentage et de triangulation. Ses plans de Paris, de Versailles et des environs de Paris lui valurent les fonctions de géographe de la ville de Paris. En 1733, il participa à la mesure de la perpendiculaire à la méridienne de l'Observatoire. Bel exemplaire. Traces légères de pliures, petits défauts à une pliure. Girault de Saint-Fargeau, Bibliographie historique et topographique de la France, 1845, p. 79 (édition de 1758).
[ÎLE de la CITÉ] Plan détaillé de la Cité.
Paris, [1754]. 475 x 810 mm ; sur papier fort, doublé d'un papier Japon.
Rare édition originale de ce très beau plan détaillé de l'Île de la Cité au milieu du XVIIIe siècle, levé par l'abbé Delagrive, et dédié à Louis-Basile de Bernage, prévôt des marchands de Paris (équivalent du maire de Paris aujourd'hui). Ce plan a été levé dans le cadre d'un projet ambitieux de Delagrive de dresser un grand plan de Paris en plusieurs feuilles. Seules deux feuilles furent finalement publiées, le plan de la Cité et le plan du quartier Sainte-Geneviève. À propos du plan de la Cité, Delagrive déclara : ""Cette feuille en papier Grand Aigle comprend la Cité avec les Quais et les Ports qui règnent des deux côtés de la rivière. Chaque propriétaire y peut reconnoître sa maison ; les Seigneurs pourront y désigner par des couleurs celles qui relèvent de leurs fiefs ; et les Curés pourront y marquer de même celles qui dépendent de leurs paroisses"". En effet, le plan montre en détail les maisons avec leurs jardins, et toutes les églises avec le plan des piliers et des autels. On compte également le nombre des boutiques qui garnissent les ponts. Les ports au foin, au blé, au charbon de tourbe et à la chaux, sont nommés. On voit également des rues, aujourd'hui disparues, comme la rue Trop Va Qui Dure, située au bout du Pont au Change, la rue Saint-Louis, dans le prolongement du quai des Orfèvres, la rue de la Vieille Draperie, finissant au Palais de Justice, la rue des Marmousets, la rue de l'Abreuvoir, derrière Notre-Dame, ou encore la rue Neuve-Notre-Dame, disparue lors des travaux du baron Haussmann. On y voit également deux ponts aujourd'hui disparus, le pont Rouge, qui reliait les îles de la Cité et de Saint-Louis, et qui sera remplacé par le Pont Saint-Louis, et le pont Saint-Charles, qui reliait l'île de la Cité à la rive gauche. L'île Saint-Louis est également appelée île Notre Dame. Après le plan de la Cité publié en 1754, Delagrive ne publia aucun autre plan jusqu'à sa mort en 1757. Son élève Hugnin, qui lui succéda dans cette entreprise, publia rapidement le plan du quartier Sainte-Geneviève. Mais il n'achèvera jamais la gravure du plan de l'île Saint-Louis, dont la BnF possède les deux épreuves gravées inachevées et la maquette manuscrite. Le plan du quartier Maubert, annoncé en 1758, ne fut jamais publié. Graveur-topographe né à Sedan en 1689, Jean Delagrive, prêtre lazariste, professa la philosophie au collège de sa congrégation à Cracovie. De retour à Paris, il se voua exclusivement à la gravure topographique et aux techniques d'arpentage et de triangulation. Ses plans de Paris, de Versailles et des environs de Paris lui valurent les fonctions de géographe de la ville de Paris. En 1733, il participa à la mesure de la perpendiculaire à la méridienne de l'Observatoire. Bel exemplaire. Marques de pliures. Boutier, 246/1 ; Vallée, 851.
Nouveau plan de Paris et de ses faubourgs dressé sur la méridienne de l'Observatoire et levé géométriquement par M. l'abbé Delagrive.
Paris, [1728-1880]. En 6 feuilles jointes de 1,11 x 1,33 mètres.
Fac-similé de 1880 du monumental plan de Paris réalisé par l’abbé Delagrive en 1728. Il est orné d'un cartouche de titre surmonté des armes de Paris entourées des déesses Piété et Justice, accompagnées de Minerve, Neptune, Mercure et Vénus. En haut à gauche figure le cartouche de dédicace au roi Louis XV, orné de son portrait. Les bordures sont décorées de divers profils de monuments gravés d’après Blondel : Louvre, Invalides, Tuileries, Luxembourg, Sorbonne, Val de Grâce, Notre-Dame, etc. Le plan de Delagrive fut le premier plan de Paris offert au public en souscription, en janvier 1727. Le projet fut mené à terme au bout de deux années. Soucieux de représenter ce plan avec un maximum d’exactitude, Delagrive déclara avoir employé pendant "près de deux années la toise, la chaînette et la boussole", et affirma avoir toujours fondé son travail sur l’observation directe, et non sur la copie ou la consultation de plans antérieurs. Considéré comme le plan de référence pendant de longues années, il était offert par le bureau de la ville aux nouveaux échevins et personnalités diverses. Le plan original de 1728 est de la plus grande rareté. Graveur-topographe né à Sedan en 1689, Jean Delagrive, prêtre lazariste, professa la philosophie au collège de sa congrégation à Cracovie. De retour à Paris, il se voua exclusivement à la gravure topographique et aux techniques d'arpentage et de triangulation. Ses plans de Paris, de Versailles et des environs de Paris lui valurent les fonctions de géographe de la ville de Paris. En 1733, il participa à la mesure de la perpendiculaire à la méridienne de l'Observatoire. Ce fac-similé, de très belle qualité, a été publié en 1880 dans l'Atlas des anciens plans, atlas réunissant des fac-similés des plus célèbres plans de Paris exécutés entre le XVIe et la fin du XVIIIe. Très bel exemplaire finement aquarellé à l'époque. Boutier, 202. (autre exemplaire en noir sur demande)
[FORÊT de FONTAINEBLEAU] Nouvelle Carte de la forêt de Fontainebleau d'après les meilleurs plans.
1778. En 36 sections jointes et montées sur toile de 592 x 827 mm.
Belle carte hautement détaillée de la forêt de Fontainebleau divisée en neuf gardes ou cantons, dressée en 1778 et gravée par Guillaume-Nicolas Delahaye. Le nord est placé à gauche de la carte. Elle s'étend du nord au sud entre Melun et Grez-sur-Loing, ici orthographié Grès, et d'est en ouest entre Arbonne-la-Forêt et Machault. La carte est ornée d'une vue du château de Fontainebleau, et accompagnée de la liste des neuf gardes, avec les indices des plantations nouvelles. Graveur en géographie et topographie français, Guillaume Nicolas Delahaye était le filleul de Guillaume de l'Isle. Il a gravé plus de 1 200 cartes ou plans, dont celles de Jean-Baptiste Bourguignon d'Anville, Didier Robert de Vaugondy, Jean-Baptiste de Mannevillette ou Jean-Nicolas Buache. Ayant obtenu le privilège d'être nommé Premier graveur du Roi (dont il avait commencé la grande "Carte des chasses du Roi", aux environs de Versailles), on le regarde comme le créateur de la gravure topographique. Au bas de la carte a été rapportée une étiquette de l'éditeur Charles Picquet. Géographe, graveur, éditeur et marchand de cartes, actif jusqu'en 1856, Charles Picquet devint, dès 1798, le fournisseur attitré du Dépôt de la Guerre. Vers 1806, il fut nommé au Cabinet topographique de Napoléon, et en 1816 il obtint le brevet de géographe ordinaire du cabinet topographique de Louis XVIII. Rare. Bel exemplaire.
La France divisée par provinces et en ses trente deux gouvernemens militaires.
Paris, F.x Delamarche, [circa 1820]. 543 x 685 mm.
Grande et belle carte peu commune de la France divisée par provinces, dressée par le géographe Charles François Delamarche, et publiée par son fils, Félix Delamarche, ingénieur-mécanicien pour les globes et sphères. Elle est accompagnée d'une table donnant la liste des 32 gouvernements, avec leur capitale. La Corse est représentée séparément en bas à droite. Bel exemplaire, contours aquarellés à l'époque. Petites rousseurs dans les marges.
Royaume de France divisé en 86 départemens.
Paris Fx. Delamarche 1833 21 x 25 cm.
Carte gravée, avec les contours coloriés, collée sur une mince planche de bois et découpée sous forme de puzzle en suivant la forme des départements. Le tout est placé dans une boîte en bois de l'époque à couvercle coulissant. Petit défaut au couvercle.
[BAGNÈRES-de-BIGORRE] Nouveau plan de Bagnères-de-Bigorre.
Bagnères, chez les principaux Libraires et M.ds d'Estampes, [circa 1850]. 425 x 498 mm.
Très rare plan de la ville de Bagnères-de-Bigorre dans les Hautes-Pyrénées, gravé par F. Delamare et publié vers 1850 à Bagnères, et par Logerot à Paris. En bas à droite figure un plan topographique des environs de Bagnères, au-dessus, une notice sur la ville. Très rare exemplaire finement aquarellé à l'époque, et très rare édition comportant une légende des couleurs en partie imprimée et en partie manuscrite. La légende manuscrite indique que les routes impériales sont coloriées en rouge, et les routes départementales en violet. La légende imprimée indique que les eaux thermales sont aquarellées en bleu : Grand Établissement Thermal, Bains de Bellevue, Bains du Petit et du Grand Versailles, Bains Charles, Bains Arqué, Bains de Lasserre, Hôtel Frascati et Bains de la Guthière, etc ; les monuments publics en rouge : Prison Cellulaire, Gendarmerie, Église St Vincent, Théâtre, etc ; et les manufactures en bistre : Marbrerie de Mr. Géruzet (marbrerie fondée en 1829 par Aimé Géruzet, et qui fut l'une des plus importantes de France jusqu'en 1880), Tournerie d'Objets en Buis, Papeterie Mécanique, Hôtel du Grand Soleil, Hôtel de Paris, Scierie Mécanique, Imprimerie et Librairie, sans oublier le Marchand de Cartes et Estampes qui a très certainement publié ce plan, et qui se trouvait Allée des Platanes. Il existe une autre édition sans cette légende, publiée en 1852 (Bibliographie de la France, ou Journal général de l'Imprimerie et de la Librairie, Juillet 1852, p. 428, n°66). C'est cette édition sans légende des couleurs que nous avons trouvée à la BnF (exemplaire en noir et blanc). L'exemplaire de la Médiathèque de Bagnères possède un exemplaire aquarellé comme le nôtre (à l'exception du plan topographique), mais sans la légende/explication des trois couleurs. Ce sont les deux seuls exemplaires que nous avons localisés. Bon exemplaire aquarellé à l'époque, anciennement replié. La marge inférieure ayant été coupée, il manque la ligne mentionnant l'éditeur parisien Logerot.
[HYDROLOGIE] Carte hydrologique de la ville de Paris.
Paris, F. Savy, 1858. En 18 sections montées sur toile et pliées, formant un plan de 0,96 x 1,33 m ; sous étui en percaline noire de l'époque avec titre en lettres dorées au dos.
Très rare plan monumental de Paris, dressé par Achille Delesse, ingénieur des Mines du département de la Seine, dessiné par Babinski, et chromolithographié par Lemercier sous la direction d'Avril frères. Le plan a été exécuté dans le cadre des Grands Travaux de Paris, à la demande du baron Haussmann, préfet de la Seine. Ce plan fait connaître le relief du sol, mais aussi le mode d'écoulement des eaux qui tombent à sa surface. Paris était traversée par 4 nappes d'eau superficielles : la Seine, le canal Saint-Martin, la Bièvre et le ruisseau de Ménilmontant. Un système de couleurs permet d'identifier les terrains et les nappes d'eau : gypse, calcaire, argile, nappes superficielles, souterraines, d'infiltration, etc. Au bas de la carte figurent quatre coupes géologiques. Sous le titre, orné des armoiries de Paris, figure une description de la carte. Reçu à Polytechnique en 1837, Achille Delesse choisit le Service des Mines et achève sa formation de géologue à l'École des Mines sous les ordres d'Élie de Beaumont et de Dufrénoy, auteurs de la toute première carte géologique de la France en 1841, et à l'origine du développement de cette science en France. Il a également réalisé en 1858 une Carte géologique souterraine de la ville de Paris et en 1865, une Carte géologique du département de la Seine. Bel exemplaire. Défauts à l'étui. Vallée, 880.
[Carte de la région de Ballancourt-sur-Essonne].
1826. 421 x 546 mm.
Carte minute manuscrite, encre et aquarelle, de la région de Ballancourt-sur-Essonne avec le village, la rivière Essonne et le marais d’Itteville, les routes, fermes, hameaux et moulin, le château du Saussay avec le plan de son parc. Le relief est figuré par des hachures. Avec les quatre profils du terrain correspondant à des tracés inscrits sur la carte. Travail réalisé lorsque l’auteur était élève de l’école royale spéciale militaire de Saint-Cyr avec le cachet de l’école et la signature du professeur. Cachet armorié de L. Ch. Delécey de Changey. Très belle condition.
Carte des environs de St. Omer, levée en mai 1830, par ordre du comité d’État-Major, pour l’Atlas de M.gr le duc de Bordeaux.
1830. 410 x 410 mm.
Belle carte manuscrite des environs de Saint-Omer dans le Pas-de-Calais, montrant le plan de la ville, avec ses fortifications, redoutes et forts avancés, la rivière Aa, les canaux, les marais, les villages et hameaux de Blendecques, Arques, Longuenesse, Tatinghem, Saint-Martin, Salperwiek, et la végétation. Le relief est figuré par des hachures. Cachet armorié de L. Ch. Delécey de Changey. Belle condition.
Ville et place de Valenciennes.
1831. 345 x 410 mm, sur papier vergé.
Joli plan manuscrit, encre et aquarelle, montrant le plan de la ville avec le nom des rues principales et de quelques bâtiments, le tracé des fortifications et de la citadelle, les rivières, canaux et fossés. La carte n'est pas signée, mais elle provient de la collection de Louis-Charles Delécey de Changey et est de sa main. Trace de pliure.
Notre Dame de Paris.
1875. 87 x 60 cm, monté sur carton et entouré d'un passe-partout sur lequel sont remontés la date, le nom de l'auteur et le titre.
Superbe dessin de très grand format, réalisé à la plume, encre noire et lavis gris et bleu, de la façade occidentale de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Il montre la façade telle que restaurée par l'architecte Eugène Viollet-Le-Duc, dont le trumeau restitué du portail central, la galerie des Rois, les niches de nouveau occupées par des statues, sans oublier les chimères. Le dessinateur semble avoir un peu triché avec la perspective : en effet, il a rehaussé le toit de façon à ce que l'Ange de la Résurrection, placé sur le pignon de la nef, apparaisse au-dessus de la colonnade entre les deux tours, mais dans ce cas il aurait dû aussi montrer la flèche que, manifestement, il ne voyait pas là où il s'était placé pour faire son dessin. Il est surprenant qu'il n'ait pas non plus représenté la statue de la Vierge à l’Enfant entre deux anges, et les statues d'Adam et Ève rappelant la faute originelle, toutes trois placées sur la terrasse au-dessus de la galerie des Rois, et devant la rose centrale. Ces statues furent refaites lors du projet de rénovation mené par Viollet-Le-Duc. La construction de la façade occidentale et principale débuta en 1200. La tour Nord fut achevée en 1240 et celle du Sud en 1250. Par sa simplicité et son harmonie, cette façade a fasciné les historiens modernes de l’art et les architectes contemporains. Marcel Aubert écrira que c’est une des plus parfaites que le Moyen Âge ait élevées, un chef-d’œuvre de composition et d’exécution, quant à Le Corbusier, il parlera d’une pure création de l’esprit. Pour lui, la surface déterminante est réglée par le carré et le cercle d’où sa pureté géométrique. Au centre de la façade, au niveau de la galerie dite de la Vierge, une grande rose de 9,60 m de diamètre et exécutée vers 1225, occupe le centre de la façade constituant comme une auréole à une statue de la Vierge à l’Enfant entre deux anges. À droite et à gauche, les statues d’Adam et Eve rappellent la faute originelle. Ces statues furent refaites lors du projet de rénovation mené par l'architecte Eugène Viollet-Le-Duc. Sous la balustrade, s’étend la large bande horizontale de la galerie des Rois. Elle aligne vingt-huit statues représentant vingt-huit générations de rois de Juda et d'Israël, ancêtres du Christ. Mises en place dans le premier tiers du XIIIe siècle, ces statues peintes vont très vite apparaître comme des représentations des rois de France que les simples gens aimaient reconnaître. Dès 1284, c’est ainsi qu’elles sont présentées. Et cette tradition se perpétuera au cours des siècles. C’est pourquoi, au moment des troubles de la Révolution, elles subiront d’importantes mutilations comme symboles du despotisme royal et seront abattues. En 1843, quand les architectes Viollet-Le-Duc et Lassus reçoivent le chantier de Notre-Dame, il ne demeure aucune de ces statues. Viollet-Le-Duc décide, avec l’aide de l’atelier de Geoffroi-Dechaume, de restituer les statues que nous voyons aujourd’hui. À l’étage inférieur, sous la galerie des Rois, on observe trois grands portails qui ne sont pas tout à fait identiques. Le portail central, appelé portail du Jugement, est plus élevé et plus large que les deux autres, le portail Sainte-Anne (à droite ou au Sud) et le portail de la Vierge (à gauche ou au Nord). Superbe document très bien conservé. Quelques piqûres dans la partie haute, mouillure dans l'angle inférieur droit du passe-partout, qui présente également quelques déchirures sans manque.
[FORÊT de FONTAINEBLEAU] Carte topographique de la forêt & des environs de Fontainebleau.
Fontainebleau ,chez l'auteur, Paris, Andriveau-Goujon, 1844. En 18 sections montées sur toile et pliées, formant une carte de 500 x 655 mm, étiquette au dos portant le titre ; sous chemise et étui de papier marbré vert.
Belle et très rare carte de la forêt de Fontainebleau, dressée par Claude-François Denecourt, revue et dessinée par F. Hardy, géomètre et employé des forêts de la commune de Fontainebleau, gravée par F. Decorbie et publiée chez l'auteur à Fontainebleau en 1844, et chez Andriveau-Goujon à Paris. Elle est accompagnée d'une longue notice historique sur la forêt et le château de Fontainebleau, d'une liste de 72 sites et curiosités (36 noms écrits en toutes lettres sur la carte, et 36 noms représentés par des chiffres), et d'une table des couleurs utilisées : en vert, les limites de la forêt, en jaune, les limites des cantons les plus pittoresques, en orangé, les limites des futaies dont l'âge dépasse 4 siècles. Les chiffres indiquant l'emplacement des curiosités sont aquarellés en rouge. Les camps de Chailly et d'Arbonne sont signalés. Il s'agit de deux camps où se déroulèrent de grandes manœuvres militaires en 1839 et 1840. Ces camps de manœuvres militaires attiraient la bonne société parisienne et favorisaient la notoriété de la forêt de Fontainebleau comme espace de promenade. Comme l'indique une note, c'est dans le camp d'Arbonne que fut installé le quartier général du duc de Nemours en 1839. Le nord est placé à gauche de la carte. Ancien militaire, Claude-François Denecourt contribua grandement à faire connaître la forêt de Fontainebleau, dont il écrivit les premiers guides touristiques. Considéré comme le bienfaiteur de la forêt, il traça les sentiers, marqua les itinéraires des promeneurs et créa même des grottes artificielles, des tunnels et des passages souterrains. Le "sylvain de Fontainebleau", comme le nommait Théophile Gautier, consacra quarante années de sa vie et une bonne partie de ses revenus à l’entretien de cette forêt. Bel exemplaire, contours aquarellés à l'époque. Quelques taches sur la toile, défauts à l'étui. Bibliographie de la France, ou Journal général de l'imprimerie et de la librairie, Mars 1844, p. 164.
[FORÊT de FONTAINEBLEAU] Carte de la forest de Fontainebleau et de ses environs divisée en ses huit gardes.
Paris, Denis et Pasquier, 1786. En 18 sections montées sur toile et pliées, formant une carte de 540 x 685 mm.
Belle carte figurant la forêt de Fontainebleau divisée en huit gardes ou cantons, dressée en 1764 et corrigée en 1786. La carte de Denis et Pasquier fut la première carte "grand public" qui connut un succès certain, attesté par les rééditions successives. Elle englobe toute la forêt, de Melun à Bourron, et de Moret à Arbonne. Les villes de Fontainebleau et de Moret sont aquarellées en rouge, tandis que les routes principales sont aquarellées en jaune. Y figurent les anciennes et nouvelles routes, les croix, carrefours, chemins, hautes futaies (bois d'arbres élevés), bruyères, roches, etc. Le nord est placé à droite de la carte. La cartographie des forêts a réellement démarré sous Louis XIV. Il n'existait à l'époque pas de tableau d'ensemble des forêts royales, ce qui rendait difficile leur contrôle par le roi et ses fonctionnaires, sans oublier que ces forêts étaient des territoires de chasse appréciés. Rare. Bel exemplaire aquarellé à l'époque.
[PROVENCE] Marseille.
Paris, 1875. 525 x 820 mm.
Très grande carte gravée figurant les côtes du sud de la France entre Sète et Saint-Tropez, dressée d'après la carte topographique au 80,000ème levée par les officiers du Corps d'Etat-Major et publiée par le Dépôt de la Guerre. Echelle en mètres, lieux et toises. Bel exemplaire.
[HAUTE-NORMANDIE] Côtes de France : Département de la Seine Inférieure, depuis Fécamp jusqu'à Dives.
Paris, 1792. 585 x 862 mm.
Grande carte figurant les côtes de la Seine-Maritime, appelée Seine-Inférieure jusqu'en 1955. Elle a été dressée d'après les plans levés en 1776 par Louis de La Couldre de La Bretonnière, lieutenant de vaisseau, et Pierre Méchain, astronome hydrographe de la Marine. Tous deux furent chargés en 1776 d'inspecter les côtes entre Dunkerque et Granville. A l'ouest, la carte va jusqu'à Rouen. Très bel exemplaire.
BESANCON (Doubs).
Paris Benard circa 1850 231 x 298 mm.
Estampe figurant la ville de Besançon, dessinée et lithographiée par Deroy. Bel exemplaire.
BOURGES (Cher).
Paris Benard circa 1850 218 x 289 mm.
Estampe figurant la ville de Bourges, dessinée et lithographiée par Deroy. Bel exemplaire.
DIJON (Côte-d'Or).
Paris Benard circa 1850 226 x 298 mm.
Estampe figurant la ville de Dijon, dessinée et lithographiée par Deroy. Bel exemplaire.
MONTBRISON (Loire).
Paris Benard circa 1850 221 x 295 mm.
Estampe figurant la ville de Montbrison, lithographiée par Roissy d'après un dessin de Deroy. Bel exemplaire.
TROYES (Aube).
Paris Benard circa 1850 224 x 298 mm.
Estampe figurant la ville de Troyes, dessinée et lithographiée par Deroy. Bel exemplaire.
[MONACO] Casino de Monaco [et] Grands Magasins de la Paix. Première Maison du monde. Paris.
Paris, Becquet, [circa 1872]. 322 x 418 mm et 316 x 383 mm.
Belle vue à vol d'oiseau du casino de Monte-Carlo, lithographiée en couleurs par Auguste-Victor Deroy, dessinateur et lithographe, et fils d'Isidore Deroy. La vue, prise depuis la mer, montre au premier plan la plateforme en hémicycle du Tir aux pigeons, formant un balcon sur la mer ; érigée en 1872, elle sera renforcée par de grandes arcades aveugles en 1871, tel qu'on peut le voir sur l'estampe ; sur la droite, un train quittant la gare de Monte-Carlo, ouverte en 1869, lors de l'inauguration de la ligne de chemin de fer Nice-Vintimille ; au centre, la place du Palais où se tient le casino, avec son horloge et ses trois frontons ; à gauche du casino, l'Hôtel de Paris, inauguré en 1865, et à droite, le Café de Paris, ouvert en 1868. Les deux tours que l'on connaît aujourd'hui, dans lesquelles sont installées des horloges, seront érigées en 1892. Au bas de la vue figurent les temps de trajets en train vers Monaco, depuis Nice, Marseille, Gênes, Turin, Milan, Florence, Venise, Rome et Naples. En 1856, pour renflouer les caisses de la Principauté, qui vient de perdre Menton et Roquebrune, le Prince Charles III ouvre le premier Casino de Monaco au sein de la Villa Bellevue dans le quartier de la Condamine. En 1862, le Casino déménage sur le Rocher, sur la place du Palais, dans l'Hôtel de Russie. Il sera inauguré en 1863, et fera basculer le destin de la Principauté. Le verso de cette estampe est occupé par une vue animée des Grands Magasins de la Paix. Ouvert en 1869, ce magasin occupait le périmètre situé entre les rues du 4 Septembre, de la Michodière, Choiseul et Monsigny. Émile Zola s'en inspirera pour son roman Au Bonheur des Dames. Au bas de la vue figure une liste des nouveautés en français, anglais et espagnol. Bel exemplaire. Petites déchirures restaurées dans la marge inférieure.
[LE HAVRE] Le Hâvre. Vue prise de la mer - El Avre de Gracia. Vista tomada del mar.
Paris et New-York, L. Turgis J.ne, [circa 1860]. 380 x 498 mm.
Belle vue à vol d'oiseau de l'entrée de la ville du Havre, dessinée et lithographiée par Isidore Deroy, et finement coloriée à l'époque. La vue est prise depuis le sud, et s'étend jusqu'au cap de La Hève. Au premier plan figurent le phare et la jetée, occupée de nombreux promeneurs, puis le sémaphore et son mât à signaux. Sur la gauche, on peut voir la plage et les Bains Frascati. Sous la vue figurent dix légendes situant le Cap de la Hève et les phares, la chapelle Notre-Dame-des-Flots, Sainte-Adresse, l'église Saint-Vincent-de-Paul, Ingouville, Frascati et les Bains de mer, le Musée, les Signaux, l'avant-port et la Seine. Isidore Deroy (1797-1886) était un peintre, aquarelliste et lithographe français. Il fut l'élève de Louis-François Cassas, et exposa à plusieurs reprises au Salon de peinture et de sculpture. Bel exemplaire finement colorié à l'époque. Déchirures dans les marges restaurées.
[MARSEILLE] Vue générale de Marseille - Vista general de Marsella.
Paris et New-York, L. Turgis J.ne, [vers 1870]. 375 x 497 mm.
Belle vue à vol d'oiseau du Vieux-Port et de la ville de Marseille, dessinée, lithographiée et finement coloriée à l'époque par Isidore Deroy. La vue est prise depuis l'ouest, avec au premier plan, surplombant le Vieux-Port, le fort Saint-Nicolas, puis la basilique Notre-Dame de la Garde ; sur la gauche, le palais du Pharo. Dans le fond, on distingue le Palais Longchamp, inauguré en 1869. Isidore Deroy (1797-1886) était un peintre, aquarelliste et lithographe français. Il fut l'élève de Louis-François Cassas, et exposa à plusieurs reprises au Salon de peinture et de sculpture. Bel exemplaire finement colorié à l'époque. Deux déchirures restaurées. Catalogue du fonds de L. Turgis et fils, éditeurs d'estampes et d'imagerie religieuses : année 1893, p. 52.
Vue de Nice prise du chemin de Mont-Alban - Vista de Niza tomada del camino de Monte-Albano.
Paris L. Turgis circa 1850 380 x 501 mm.
Belle vue dessinée et lithographiée par Deroy, finement aquarellée à l'époque. Titre en français et en espagnol. Bel exemplaire.
[FORÊT de BROCÉLIANDE] Carte chasseresse et mythologique de Brocéliande, Forêt de Paimpont.
1948. 337 x 437 mm.
Belle carte de la forêt mythique de Brocéliande, liée à la légende du roi Arthur et des chevaliers de la Table ronde. Elle a été imaginée et dessinée par Daniel Derveaux en 1948. Les lieux légendaires du cycle de la Table ronde (ensemble de romans en vers et en prose narrant les aventures des chevaliers qui siégeaient autour d'une table ronde, à la quête du Graal) sont indiqués par des médaillons en jaune : château de Comper où vivait la fée Viviane, le Pont du Secret où la reine Guenièvre avoua son amour à Lancelot, le tombeau de Merlin, la fontaine de Jouvence, ou encore le Val des Fées. La carte est ornée d'une rose des vents portant les noms des personnages de la légende. À côté se tient la fée Viviane. En bas à droite, elle est illustrée d'une vignette montrant deux chasseurs. La forêt est divisée en haute et basse forêt, et porte les noms des cantons. Exemplaire bruni.
[TROYES] Plan de la ville, fauxbourgs et dépendances de Troyes capitalle de Champagne.
1747. 542 x 624 mm.
Rare et beau plan de la ville de Troyes en Champagne, gravé par Martial Desbois. Il est décoré de quatre cartouches, dont un cartouche contenant le titre, orné des armoiries du royaume de France, de la Champagne et de la ville de Troyes, un cartouche sur un piédestal contenant les noms des principaux édifices, la liste des places publiques ou commerces, des marchés (poulaillerie, marché des souliers, poissonnerie, courterie aux chevaux, friperie, écorcherie, etc) et des moulins (Jaillac, Meldançon, etc), un cartouche contenant les noms des églises à l'intérieur de la ville, et un cartouche contenant une description de la ville. Le plan montre la ville et ses remparts, ainsi que les faubourgs hors de la ville. Ce plan de Troyes est très similaire au plan dressé par Parizot en 1697, également gravé par Martial Desbois. Bel exemplaire aquarellé à l'époque. Marge supérieure coupée au trait d'encadrement. Vallet de Viriville, Les Archives historiques du département de l'Aube et de l'ancien diocèse de Troyes, capitale de la Champagne ; depuis le VIIe siècle jusqu'à 1790, 1841, p. 73, 369.
[CALVADOS] Plan général du château de Falaise, dans lequel on avait proposé en 1792 de placer non seulement la maison d'arrêt, mais encore l'administration du district, la police correctionnelle et la gendarmerie nationale.
Falaise, 6 floréal an 6 [25 avril 1798]. 34 x 53 cm.
Plan manuscrit, encre noire et aquarelle, du château de Falaise et de son enceinte, au sud-ouest de la ville du même nom, dans le Calvados. Y sont figurés le mur d'enceinte avec les tours et la terrasse au sud, les trois donjons, la cour intérieure avec le jardin, le potager, la chapelle et d'autres bâtiments. Ce plan est la copie d'un plan de 1793 dessiné par l'ingénieur Lefebvre, conservé aux Archives du Calvados ( https://archives.calvados.fr/ark:/52329/kxqzgnfcw091/7db4a908-ac29-46f3-9d5a-44417b758a55). Il proposait une utilisation du château et de son enceinte par l'administration pénitentiaire et policière. D'après la légende, il était envisagé de mettre les prisonniers dans la tour Talbot, de construire un logement pour les gardiens, et d'abriter "le jury d'accusation et la gendarmerie" dans les bâtiments au nord le long de l'enceinte ; quant à la chapelle, elle "pourra être démolie". La plus ancienne partie du château de Falaise, qui est situé sur un éperon rocheux au sud-ouest de la ville de Falaise, remonte au Xe siècle. Il a vu naître Guillaume le Conquérant et resta dans le domaine de la dynastie anglo-normande jusqu'à sa prise par Philippe-Auguste en 1204. Au moment de la Révolution, le château n'avait plus aucune fonction militaire depuis plus d'un siècle, et servait principalement de carrière de pierre. Belle condition, coloris très frais. Replié.
Vue de la ville d'Orléans.
Paris Ve Cochin 1766 485 x 720 mm.
Très belle vue de la ville d'Orléans, gravée par Choffard d'après un dessin de Desfriches, dédiée au Duc d'Orléans par les maire et échevins de la ville, et présentée par de Cypierre, intendant de la province. Natif d'Orléans et négociant, Aignan-Thomas Desfriches (1715-1800) a laissé toute une suite de paysages finement dessinés au crayon noir ou à l'encre de Chine qui sont datés de 1760 à 1787 environ. La Vue de la ville d'Orléans, sa ville natale, est peut-être sa plus belle pièce. Il y figure lui-même, assis sur un talus gazonné, penché sur un carton à dessin, et entouré de ses amis et familiers y compris son nègre Paul. Le dessin original est au Musée d'Orléans. Habiles restaurations. Bonne condition générale.
[BAGNOLET] Plan général du chasteau de Bagnolet et de ses jardins, appartenant à S.A.R. Madame la duchesse d'Orléans, du dessein de Mr. Desgotz, architecte du roi et controlleur de ses bâtimens.
Paris, Mariette, 1727. 418 x 551 mm.
Très rare plan figurant les jardins du château de Bagnolet, dessiné par Claude Desgots, architecte paysagiste du roi. Il est accompagné d'une table de 83 renvois. Construit au XVIIe siècle, le château de Bagnolet fut vendu en 1719 au duc d'Orléans. La duchesse d'Orléans, qui en avait fait sa résidence favorite, fit ajouter deux ailes au bâtiment et redessiner le parc par Claude Desgots, petit-neveu d'André Le Nôtre. Pour pouvoir y aller de Paris, sans passer par la populaire rue de Bagnolet, elle fit ouvrir, vers 1720, une avenue plantée d'ormes (légende n°1 sur le plan), dite "avenue de Madame", correspondant de nos jours à la rue des Orteaux. Collaborateur privilégié de Le Nôtre, Claude Desgots participa aux travaux de Chantilly, des Tuileries, de Saint-Cloud, de Sceaux et de Trianon. En 1692, Le Nôtre lui transmit la moitié de sa charge de dessinateur des plants et parterres, et fit de lui son héritier désigné en lui cédant, en 1698, son office de contrôleur général des bâtiments et manufactures du roi. Desgots travailla par la suite pour les jardins du Palais-Royal, de Saint-Maur, de Champs-sur-Marne et du château de Perrigny en Bourgogne, ainsi que dans plusieurs jardins européens, en Angleterre notamment, pour les parterres du château de Windsor. Rousseurs marginales.
Carte de France divisée en 86 départements formant la nouv. division de la Rép.e décrétée par l'Assemblée Nation.le & sanction. en 1792.
Paris, C.n Desnos, 1793. En 6 feuilles non jointes pouvant former une carte de 1,54 x 1,50 m.
Très rare et superbe carte murale de la France figurant les 86 départements à la date de 1793. Elle est ornée d'un très beau et grand cartouche de titre décoré d'un médaillon contenant la devise de la République Française surmontée du bonnet phrygien, de quatre personnages symbolisant les grands fleuves français, et de deux grandes roses des vents. En carton figurent l'île d'Ouessant et la Corse, avant que celle-ci ne soit, en 1793, divisée en deux départements, le Golo au nord et le Liamone au sud. Peu après le début de la Révolution française, la France fut découpée en départements à la suite du décret du 22 décembre 1789, pris par l'Assemblée constituante afin de remplacer les provinces de France jugées contraires à l'homogénéité de la nation. Leur nombre exact et leurs limites furent fixés le 26 février 1790, et leur existence prit effet le 4 mars 1790. Initialement au nombre de 83, trois autres départements vinrent s'ajouter entre 1791 et 1793 : le Vaucluse regroupant Avignon et le Comtat Venaissin annexés en 1791, puis le département du Mont-Blanc, lorsque la Savoie fut incorporée à la France en 1792 ; le troisième département fut créé en 1793, lorsque le département du Rhône-et-Loire fut scindé en deux. Leur nombre atteignit 133 départements en 1812, lors des conquêtes napoléoniennes. Éditeur parisien de la seconde moitié du XVIIIe siècle, Louis-Charles Desnos était "libraire et ingénieur géographe pour les globes et les sphères de Sa Majesté Danoise". En tant qu'éditeur, il publia entre 1764 et 1786 une série d'atlas thématiques, et travailla notamment avec Brion de la Tour. Très bel exemplaire finement aquarellé à l'époque. Rare.
Carte de France divisée par province et divisions militaires, et tous ces départemens y compris les neuf départemens réunis de la Belgique. Avec des routes qui s'étendent à deux et trois cent lieues sur les États voisins de la France, savoir l'Angleterre, la Belgique, la Hollande, l'Allemagne, la Suisse, le Piémont, l'Italie, et l'Espagne.
Paris, [circa 1802]. En 28 sections montées sur toile et repliées, formant une carte de 1,08 x 1,32 m ; sous étui de papier avec pièce de titre bleue.
Très rare et superbe carte murale de la France divisée en 108 départements, dont nous n'avons trouvé aucune trace dans la littérature et dans les collections publiques. Bien qu'elle ne porte ni nom d'auteur ni date, on peut affirmer que cette carte a été dressée par Louis-Charles Desnos, et publiée vers 1802. Il s'agit d'une édition mise à jour de la carte initialement publiée en 1792, intitulée Carte de France, divisée en vingt trois divisions militaires. En 1792, la France compte 86 départements. Vers 1802, elle en compte 108. Aux 86 départements initiaux se sont ajoutés les départements annexés, lors des conquêtes napoléoniennes, en Belgique, aux Pays-Bas, au Luxembourg, en Suisse, en Allemagne et en Italie. La carte est ornée d'un très beau et grand cartouche de titre décoré d'un médaillon contenant l'inscription "À la gloire de nos Généraux, et de nos invincibles Armées", surmonté d'un symbole de l'Unité et Indivisibilité de la République, et de quatre figures allégoriques. En haut à gauche figure un cartouche orné pour l'échelle des distances. La Corse apparaît aux trois-quarts, et montre la division en deux départements, le Golo au nord et le Liamone au sud. Cette première partition de la Corse fut décrétée le 1er juillet 1793, par la Convention Nationale. Elle fut effective entre cette date et 1811, date à laquelle Napoléon fit supprimer les deux départements par un décret du 24 avril 1811, et fit restaurer le département unique de Corse. La carte est accompagnée d'un tableau de toutes les divisions militaires, d'une table alphabétique des 108départements de la République Française avec les noms de leurs chefs-lieux et leur distance de Paris en lieues de poste, et d'une liste des départements et chefs-lieux de la République Cisalpine, état créé en 1797 par Napoléon, et transformé en royaume d'Italie en 1805. Éditeur parisien de la seconde moitié du XVIIIe siècle, Louis-Charles Desnos (1725-1805) était "libraire et ingénieur géographe pour les globes et les sphères de Sa Majesté Danoise". En tant qu'éditeur, il publia entre 1764 et 1786 une série d'atlas thématiques, et travailla notamment avec Brion de la Tour. Très rare. Nous n'avons trouvé aucune trace de cette carte dans les collections publiques, ni même dans la littérature. Bel exemplaire finement aquarellé à l'époque, la mer a également été aquarellée. Quelques rousseurs au niveau des mers et à la partie médiane de la carte. Étui usagé.
Gouvernements d'Aunis, de Saintonge, de Limosin, avec partie de celui de Guyenne et le gouvernement de Béarn et Basse Navarre.
Paris, Sr. Desnos, 1765 [1766]. 357 x 247 mm.
Belle carte figurant le sud-ouest de la France, indiquant les routes et les distances, ornée d'un cartouche de titre. Elle est issue du Nouvel Itinéraire général, publié en 1766. Éditeur parisien de la seconde moitié du XVIIIe siècle, Louis-Charles Desnos était "libraire et ingénieur géographe pour les globes et les sphères de Sa Majesté Danoise". En tant qu'éditeur, il publia entre 1764 et 1786 une série d'atlas thématiques, et travailla notamment avec Brion de la Tour. Bel exemplaire finement aquarellé à l'époque.
La France divisée en ses principaux gouvernements avec toutes les routes de ce royaume.
Paris, Desnos, 1782. 510 x 731 mm.
Superbe et très rare carte de la France dressée d'après les observations de l'Académie Royale des Sciences. Elle est ornée d'un beau cartouche de titre décoré des armoiries royales et d'attributs militaires, d'un plan de Paris et de 15 plans de places fortes françaises élégamment disposés tout autour de la carte, accompagnés de petites descriptions. Éditeur parisien de la seconde moitié du XVIIIe siècle, Louis-Charles Desnos était "libraire et ingénieur géographe pour les globes et les sphères de Sa Majesté Danoise". En tant qu'éditeur, il publia entre 1764 et 1786 une série d'atlas thématiques, et travailla notamment avec Brion de la Tour. Très bel exemplaire finement aquarellé à l'époque. Rare.
[PROVENCE] Le Comté de Provence et le Comtat Venaissin.
Paris, C.L. Desnos, 1772. 436 x 561 mm.
Belle carte figurant l'ancien fief du Comté de Provence et le Comtat Venaissin. Elle s'étend entre Saintes-Maries-de-la-Mer en Camargue, ici appelée Les Maries ou N.D. de la Mer, et Vintimille en Italie. Elle est ornée d'une rose des vents et d'un cartouche de titre décoré en tête des armoiries du Dauphiné. Le Comtat Venaissin figure ici hors des frontières du Comté de Provence. Cédé à la papauté en 1274, il sera repris par la France en 1791. Editeur parisien de la seconde moitié du dix-huitième siècle, Louis-Charles Desnos était "libraire et ingénieur géographe pour les globes et les sphères de Sa Majesté Danoise". En tant qu'éditeur, il publia entre 1764 et 1786 une série d'atlas thématiques, et travailla notamment avec Brion de la Tour. Bel exemplaire, contours aquarellés à l'époque.
Les frontières de France et d'Espagne tant deça que de là les Monts Pirénées.
Paris, Desnos, 1792. 498 x 603 mm.
Très belle carte figurant les régions situées à la frontière franco-espagnole. La partie espagnole couvre la Haute Navarre, le royaume d'Aragon et la Catalogne jusqu'au royaume de Valence. Les cols, ports, pertuis et autres passages intérieurs de la montagne sont indiqués. L'échelle en "Dix heures de chemin" et en "Six lieües de Catalogne" est contenue dans un cartouche architectural décoré en tête d'une sphère armillaire. La première édition fut publiée par Nicolas de Fer en 1694, puis elle fut revue et corrigée par Desnos en 1792. Très bel exemplaire avec les terres et la mer finement aquarellées à l'époque. Rare édition par Desnos. Imago Cataloniæ, p. 126 (édition de de Fer).
[PICARDIE] Carte de la Picardie divisée en ses différentes juridictions.
Amiens, Agnes, 1778. 525 x 665 mm.
Très rare carte de la Picardie, dressée par de Vauchelle sur plusieurs observations géométriques, et assujettie à celle de l'Académie Royale des Sciences. Elle est décorée d'un cartouche de titre orné d'épis de blé. Les villes principales sont signalées par une enceinte fortifiée aquarellée en rouge. La juridiction la plus importante est celle d'Amiens, au cœur de la Picardie. Très rare. Nous n'avons trouvé aucune information sur ce cartographe nommé de Vauchelle. Peut-être s'agit-il de Nicolas de Blottefière, marquis de Vauchelles et lieutenant du roi en la province de Picardie vers 1750. Bel exemplaire, contours aquarellés à l'époque. Mouillure claire aux angles inférieurs. Catalogue méthodique de la Bibliothèque communale de la ville d'Amiens, 1857, p. 716, 3556 ; La Picardie, revue historique, archéologique et littéraire, 1878, pp. 260-262.
[ARTOIS] Carte de la province d'Artois, parties septentrionalles de la Picardie et Pays reconquis, suivant les nouvelles observations. Par M.r de Vauchelles.
Arras, En la Cité, 1778. 540 x 659 mm ; repliée sous couverture cartonnée recouverte de papier bleu de l'époque (202 x 130 mm) ; étiquette sur le premier plat portant le titre manuscrit à l'encre.
Belle et très rare carte de l'Artois, dressée et publiée par de Vauchelles en 1780. La carte figure l'Artois avec le nord de la Picardie et le Calaisis, renommé Pays reconquis lorsqu'il fut repris aux Anglais en 1554. L'Artois est divisé en ses bailliages ou circonscriptions. La carte s'étend au nord jusqu'à Dunkerke ou Dunkerque (Nord), au sud jusqu'à Abbeville (Somme), et à l'est jusqu'à Bouchain (Nord). Les villes les plus importantes sont signalées par le dessin d'une citadelle aquarellée en rouge. La carte est décorée d'un beau cartouche de titre orné de filets de pêche et d'attributs guerriers. L'échelle est en lieues d'Artois. Très rare. Nous n'avons trouvé aucune trace de cette carte dans les collections publiques, ni aucune information sur ce cartographe nommé de Vauchelles. Peut-être s'agit-il de Nicolas de Blottefière, marquis de Vauchelles et lieutenant du roi en la province de Picardie vers 1750. Présentation peu commune pour cette carte, repliée et placée dans une couverture cartonnée recouverte de papier bleu de l'époque. Bel exemplaire, contours aquarellés à l'époque. Traces d'usure à la reliure. Bulletin de géographie historique et descriptive, Année 1905 - N°1, 1905, p. 81, 122.
Carte agricole n°9. Géographie économique et agricole. Animaux domestiques. Espèce bovine, ses produits.
Paris, Les Fils d'Émile Deyrolle, [1925]. 793 x 845 mm.
Grande carte pédagogique lithographiée en couleurs, figurant les races bovines de la France par régions, et leurs produits. Elle a été dressée par Albert Bernard, instituteur et officier de l'Instruction publique, pour la maison Deyrolle. Elle fait partie d'une série de onze planches numérotées montrant les richesses de la France par régions, dans les domaines de l'agriculture, de l'alimentation, de l'élevage, de la pêche, des bois et forêts et des animaux domestiques, auxquels trois planches lui sont consacrées. La France est ici divisée en neuf régions, distinguées de trois couleurs. Les neuf principales espèces bovines sont inscrites en gros caractères noirs, les sous-espèces en petits caractères. Les produits de ces espèces sont inscrits en caractères rouges, les plus importants en lettres capitales : tanneries, cuirs peaux, bougies, chaussures, beurre, fromage, etc. Tout autour de la carte figurent des représentations de six races de vaches et taureaux. Au-dessus de la vache garonnaise figure la citation du duc de Sully, ministre du roi Henri IV : "Labourage et pâturage sont les deux mamelles qui nourrissent la France". Des flèches autour du pays indiquent les races et produits importés ou exportés, avec le nom des pays concernés : par exemple les peaux, bestiaux ou viandes salées sont importées de l'Argentine, des États-Unis, du Brésil ou de l'Algérie, tandis que les peaux préparées sont exportées vers l'Allemagne et les États-Unis. La Corse, qui produit des peaux, est représentée en carton en bas à droite. Fondée en 1831 par Jean-Baptiste Deyrolle, la maison Deyrolle est une institution dans le domaine des sciences naturelles et de la pédagogie. Elle s'installa définitivement le 1er avril 1888 au 46, rue du Bac, sous la direction d'Émile Deyrolle, petit-fils du fondateur, rapidement relayé par son fils Achille Deyrolle. C’est vers 1871 qu’Émile Deyrolle commença à développer l'édition de planches murales colorées destinées à l’enseignement, publiées sous le nom de "Musée scolaire Deyrolle", dans des domaines aussi variés que la botanique, la zoologie, l’entomologie, la géographie, l’anatomie humaine, l’instruction civique, la physique, la chimie, la géologie, la minéralogie, la biologie, etc. Dès les années 1870, plusieurs centaines de sujets sont déjà traités et l'État devient le principal client de la Maison. Deyrolle devient alors le premier fournisseur de l'Instruction publique et équipe les écoles de ses planches pédagogiques. Certaines de ces planches traverseront même les frontières, et seront traduites en espagnol, portugais et arabe. Très bon exemplaire, replié. Déchirure anciennement restaurée, petites déchirures en bordure des marges, petite manque dans la marge gauche. Les Fils D'Émile Deyrolle, Catalogue d'éditeur intitulé Mobilier et Matériel Scolaires, Octobre 1925, p. 21.
[BRETAGNE] Carte itinéraire de la Bretagne contenant les départemens du Finistère, du Morbihan, des Côtes du Nord, d'Isle et Vilaine et de la Loire Inférieure.
Paris, chez l'auteur, An 8 [1800]. En 18 sections montées sur toile et pliées, formant une carte de 528 x 716 mm.
Carte de la Bretagne, figurant les routes des postes et autres routes de communication, dressée par Jean-Claude Dezauche, successeur de Guillaume de l'Isle et de Philippe Buache. Contours aquarellés à l'époque. Exemplaire empoussiéré. Gaudillat, 73.
Carte de France suivant sa nouvelle division en CVIII départements, avec les préfectures et sous-préfectures.
Paris, chez l'auteur, An XI-1803. 510 x 621 mm.
Belle carte de la France figurant les 108 départements créés jusqu'en 1803. Aux 83 départements initiaux de 1790 se sont ajoutés notamment les départements annexés par Napoléon en Italie (départements du Pô, de la Doria, de la Sesia, de la Stura et de Marengo, annexés en 1802), en Belgique, en Hollande, et en Allemagne. La scission du département de la Corse, dont seule la partie nord est montrée, amène deux nouveaux départements, le Golo au nord et le Liamone au sud, créés en 1793. Cette carte des départements français a été dressée d'après la carte des provinces de France de Guillaume de l'Isle, éminent cartographe et premier géographe du roi au tout début du XVIIIe siècle, et publiée en 1803 par Jean-Claude Dezauche, successeur de Guillaume de l'Isle et de Philippe Buache. Elle est ornée d'un beau cartouche de titre décoré du coq gaulois, et d'un médaillon figurant une tête de méduse, l'un des attributs des généraux du Consulat. Peu après le début de la Révolution française, la France fut découpée en départements à la suite du décret du 22 décembre 1789, pris par l'Assemblée constituante afin de remplacer les provinces de France jugées contraires à l'homogénéité de la nation. Leur nombre exact et leurs limites furent fixés le 26 février 1790, et leur existence prit effet le 4 mars 1790. Initialement au nombre de 83, trois autres départements vinrent s'ajouter entre 1791 et 1793 : le Vaucluse regroupant Avignon et le Comtat Venaissin annexés en 1791, puis le département du Mont-Blanc, lorsque la Savoie fut incorporée à la France en 1792 ; le troisième département fut créé en 1793, lorsque le département du Rhône-et-Loire fut scindé en deux. Leur nombre atteignit 133 départements en 1812, lors des conquêtes napoléoniennes. Bel exemplaire, contours aquarellés à l'époque. Petit manque de papier dans la marge inférieure.
[CASTELLANE/ANTIBES] Environs de Castellane, et Antibes.
Paris 1748 227 x 308 mm.
Belle carte gravée des environs de Castellane, Briançonnette, Antibes et Nice, issue du Théâtre de la guerre en Italie. Contours aquarellés à l'époque. Etat parfait.
Ville, Cité, et Université de Paris. Plan en perspective, de la ville de Paris telle qu'elle étoit sous le règne de Charles IX.
Paris, [1552-1756-milieu du XIXe]. En 21 sections montées sur toile et pliées, formant un plan de 694 x 991 mm ; étiquette au dos de l'éditeur Charles Simonneau.
Magnifique et grand plan de Paris, gravé et publié par la Chalcographie du Louvre au milieu du XIXe siècle. Ce plan de Paris, attribué à l'architecte Jacques Androuet du Cerceau, et traditionnellement appelé "plan de Saint-Victor", du nom de la bibliothèque parisienne qui conservait au XVIIIe siècle l'unique exemplaire alors connu, a été gravé pour la première fois entre 1552 et 1560. En 1756, puis en 1766, Guillaume Dheulland, dessinateur et graveur du Roi, publie deux nouvelles éditions, en apportant quelques changements mineurs. C'est la seconde édition de Dheulland qui sera reprise par la Chalcographie du Louvre. Paris est représentée entre 1552 et 1560, sous les règnes de Henri II (1547-1559) et de Charles IX (1560-1574). Y figurent le récent Pont Saint-Michel (1547) avec sa double rangée de maisons, le nouvel arsenal royal (1549), ou encore la porte de Nesles, près de la Tour du même nom (1550). La rangée de maisons construites en 1552 sur le Petit Pont est représentée, mais le front bastionné entre l'Arsenal et la Bastille, entrepris en 1552, est absent. Curieusement, la Tour de Billy, à proximité de la Bastille, et détruite par la foudre en 1538, est représentée. Près du Pont au Change figure le Pont aux Meuniers, pont qui était uniquement destiné à la fabrication de la farine. L'enceinte de Philippe-Auguste (1180-1223) n'est plus visible que sur la rive gauche. Les portes de la ville sont nommées, ainsi que de nombreuses rues : la Grande R. Montmartre, la Grande R. St. Honoré, la R. de la Huchete, la Place Maubert, etc. L'occident est placé au bas du plan, de manière à présenter de face les portails de la majorité des églises. Le texte placé sur la gauche contient une description détaillée du plan. Le plan est orné, en haut à gauche, des armes de France surmontées d'une couronne avec fleurs de lys, entourées du collier de Saint-Michel, et en haut à droite, des armes de Paris. Bon exemplaire. Très légères rousseurs éparses, manque de toile à certaines intersections. Boutier, 8 & 256B.
Plan de Dieppe.
1730. 600 x 905 mm.
Très beau plan manuscrit et aquarellé, portant le détail de la ville de Dieppe (et plus particulièrement du château et des églises Saint-Jacques et Saint-Rémy), de son enceinte fortifiée et des faubourgs du Petit Veulle, du Pollet et de la Barre, et la rivière l'Arques, les parties cultivées, quelques moulins, trois bastions face à la mer, les bras de l'Arques et le plan très détaillé de plusieurs jardins de plaisance à l'extérieur de la ville. Une partie mobile sur l'embouchure de l'Arques propose des aménagements des deux quais qui la bordent. Le plan est orienté, l'échelle est en toises, le relief est marqué par ombres portées. Pliure et une déchirure sans manque anciennement doublées, taches brunes n'affectant pas les parties les plus importantes du plan, marge inférieure froissée.
[LYON] Plan topographique de la ville de Lyon levé et dressé en 1863 par M.M.rs Dignoscyo père et fils, révisé en 1883-1884.
1886. En 36 sections montées sur toile et repliées, formant un plan de 1,12 x 2,12 m.
Très rare plan monumental de la ville de Lyon, levé et dressé par Laurent et Claude de Dignoscyo, père et fils, révisé en 1883-1884, sous les ordres d'Antoine Gailleton, maire de Lyon de 1881 à 1900, et sous la direction de Claude Clavenad, ingénieur en chef du Service de la Voirie de Lyon. Il est décoré d'un titre inscrit sur un monument, orné en tête des armoiries de la ville de Lyon. Ce très grand plan illustre les grands travaux d'urbanisme menés dans la seconde moitié du XIXe siècle, alors que Lyon connaît un essor économique et industriel avec l'arrivée du chemin de fer, matérialisée par la gare de Perrache, inaugurée en 1857. Ces grands travaux du Second Empire sont menés par Claude-Marius Vaïsse, le Haussmann lyonnais, nommé préfet du Rhône par Napoléon III en 1853. Ils concernent surtout la rive gauche du Rhône et la Presqu'île, dont les terrains appartiennent majoritairement aux Hospices Civils de Lyon : percement de la place la République, inaugurée sous le nom de place Impériale en 1862, puis renommée place de Lyon en 1871, et enfin place de la République en 1878 ; percement de la rue de la République, nommée rue Impériale de 1862 à 1871, puis rue de Lyon de 1871 à 1878, et enfin rue de la République en 1879 ; rattachement à Lyon en 1852 des faubourgs de La Guillotière, La Croix-Rousse et Vaise, et découpage de la ville en cinq arrondissements ; réaménagement de la place des Cordeliers ; création de la place de la Bourse et construction du Palais de la Bourse, figurant ici sous le nom de Palais du Commerce ; construction d'un marché couvert entre deux nouvelles rues, la rue Buisson, renommée Antoine-Sallès en 1962, et la rue Claudia. Sur la rive droite du Rhône, après le rattachement de La Guillotière en 1852, le Parc de la Tête d'Or est créé et inauguré en 1857, et le cours des Brosses, actuel cours Gambetta, est percé à partir de 1860. Parmi les édifices récents figurent le théâtre des Célestins, la fontaine des Jacobins, le bâtiment de la Préfecture, construit entre 1879 et 1890, l’ancien théâtre Bellecour, ici nommé Grand Théâtre, situé rue de la République et inauguré en 1879, ou encore la basilique de Fourvières, érigée sur la place du même nom entre 1872 et 1896. Sur le Rhône, on remarque le pont Saint-Clair, rebaptisé pont Vaïsse en 1931, et démoli en 1958. Le plan montre également le parc d'artillerie, les forts, le quartier de cavalerie de la Part-Dieu, ainsi que la nature des cultures (vignes, prés et terres). Laurent de Dignoscyo était un architecte et inspecteur des domaines des Hospices de Lyon. Il a réalisé plusieurs plans de Lyon à partir de 1818. En 1842, l'archiviste Charles Grandperret lui confia la restauration des vingt-cinq feuilles du plan scénographique de Lyon, gravé par Louis Pesnot en 1554 (Charvet, Lyon artistique. Architectes. Notices biographiques et bibliographiques avec une table des édifices et la liste chronologique des noms, 1899, pp. 129-132). Son fils, Claude, qu'il a formé à la cartographie, a réalisé des cartes du cours général du Rhône et de la Saône, et une carte hydrographique du Rhône. Très rare. La seule mention bibliographique que nous ayons trouvée de ce plan figure à la page 103 des Mémoires de l'Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Lyon, Troisième série, Tome cinquième, publiés en 1898. Très bon exemplaire. Bordures des sections légèrement jaunies.
Carte routière de France de Dion Bouton spéciale pour automobiles.
Paris, J. Barreau, 1900. En 32 sections montées sur toile et repliées, formant une carte de 1,28 x 1,56 m.
Belle carte monumentale de la France, dressée et gravée par F. Vavasseur. Elle est ornée d'un cartouche de titre illustré d'une belle vignette de style Art Nouveau montrant un paysage et quatre femmes faisant une halte lors d'un voyage en tricycle. En carton figurent une carte des environs de Paris, une carte de l'Algérie et une carte de la Corse. Les bordures de gauche et de droite sont enrichies d'un texte sur l'histoire de la société De Dion Bouton, illustré d'une vue des usines à Puteaux, et de modèles construits entre 1882 et 1900 : quadricycle, phaéton à vapeur en dog-cart, tricycle, tracteur à vapeur, ou encore petite voiture à pétrole. La société De Dion Bouton, constructeur automobile français, est à l'origine de l'essor de l'automobile. Elle fut fondée en 1883 par Jules-Albert de Dion, Georges Bouton et Charles-Armand Trépardoux. En 1895, Jules-Albert de Dion fut également l'un des fondateurs de l'Automobile Club de France. Bel exemplaire. Tampon imprimé au bas du titre "Saunin 16 rue Picot Toulon". Toile déchirée à une intersection, consolidée par un papier japon transparent adhésif sans acide.
[PARIS/GÉOLOGIE] Carte topographique de l'État-Major. Carte géologique générale. Paris au 320,000e. Feuille n°13.
1852-1892. En 21 sections montées sur toile et repliées, formant une carte de 667 x 937 mm ; étiquette au dos de l'éditeur Baudry et Cie portant le titre.
Belle et grande carte géologique de l'Île-de-France et des départements limitrophes, levée par les officiers du Corps d'État-Major et publiée par le Dépôt de la Guerre en 1852, puis révisée et publiée en 1892. Elle a été lithographiée en couleurs par Delsol. Elle s'étend au nord jusqu'à Honfleur, Beauvais et Compiègne, au sud jusqu'à Châteaudun et Villeneuve-sur-Yonne, à l'ouest jusqu'au Merlerault (Orne), et à l'est jusqu'à Nogent-sur-Seine et Montmirail (Marne). Les explorations pour la révision des tracés géologiques ont été exécutées par Gustave-Frédéric Dollfus, géologue, H. Thomas, contrôleur principal des Mines, et Alexandre Bigot, géologue, sous la direction d'Auguste Michel-Lévy, ingénieur en chef des Mines. Les formations sont identifiées dans les bordures gauche et droite par un système de couleurs : terrains sédimentaires et roches éruptives. Au bas de la carte se trouve la légende technique. En bas à gauche figure le cachet froid du Service de la Carte géologique détaillée de la France, en bas à droite, du Ministère des Travaux Publics, Service géologique des Mines, tamponné Juin 1893. La cartographie géologique en France connut une impulsion décisive en 1841, lorsque Armand Dufrénoy et Léonce Elie de Beaumont réalisèrent la toute première carte géologique de la France. Cette carte servira de canevas au levé des cartes géologiques départementales. Bel exemplaire. La carte ayant été anciennement encadrée, il subsiste, sur le pourtour de la toile, des restes de bande adhésive. Vallée, 2292.
Plan de la ville d’Embrun.
Briançon, 1771. 444 x 730 mm.
Magnifique plan manuscrit de la ville d'Embrun Très beau plan aquarellé de la ville d’Embrun, dans les Hautes-Alpes. Y sont figurés l’enceinte fortifiée avec ses bastions, portes et poterne, les magasins à poudre, les casernes, les latrines, le plan de la ville avec les principaux bâtiments et les jardins. Des chiffres et des lettres renvoient à une légende placée sur la droite du dessin, indiquant les bâtiments religieux et militaires. À l’extérieur de l’enceinte sont dessinés les fossés, les champs, les chemins, les cours d’eau et les falaises. Sous le titre figure la mention "Fait à Briançon le 15e octobre 1771" avec la signature "Donnadei". Ce dernier était ingénieur en chef dans l'artillerie à Briançon. Sous la légende en bas à droite figure la mention "dessiné par Sorbier, ingénieur ordinaire du roi". Très bel état de conservation, coloris très frais, encadré.
Environs de Paris, dressés d'après les Chasses, D. Coutans, et ses propres levés.
Paris, Aug.te Logerot, 1850. En 28 sections montées sur toile et pliées, formant une carte de 770 x 940 mm ; étiquette au dos de l'éditeur parisien Heuguet.
Très rare carte de forme circulaire, figurant les environs de Paris, dressée par Alexis Donnet d'après ses propres levés, et d'après l'Atlas topographique en XVI feuilles des environs de Paris de Dom Guillaume Coutans, géographe et bénédictin de la Congrégation de Saint-Maur, et d'après la Carte des Chasses du Roi. Elle a été gravée par les frères Malo. Elle s'étend au nord jusqu'à Blincourt, au sud jusqu'à La Ferté-Alais (orthographié La Ferté-Aleps), à l'ouest jusqu'à Gressey, et à l'est jusqu'à Coulommiers. Les angles sont ornés de cartes de Saint-Germain-en-Laye, de Saint-Cloud, de Versailles et de Fontainebleau, avec un index pour chacun. La carte indique l'emplacement des moulins à eau et à vent, ainsi que les routes royales et les routes départementales pavées, les lignes de chemins de fer, et les limites des départements, arrondissements et cantons. Elle montre également les forts construits autour de Paris entre 1831 et 1841. On distingue également l'enceinte de Thiers encerclant Paris. L'enceinte de Thiers, du nom de l'homme politique qui conçut le projet, fut construite entre 1841 et 1844, à la demande de Louis-Philippe, qui souhaitait faire construire autour de la capitale une enceinte bastionnée qui rendrait la ville imprenable. Alexis Donnet était un ingénieur-géographe attaché au Cadastre de la France. Élève de Bacler d'Albe, il fut à l'origine d'une abondante œuvre cartographique souvent rééditée. À ses cartes de France et des environs de Paris s'ajoutent des cartes d'Italie et de la péninsule ibérique, et des cartes concernant les nouvelles lignes de chemins de fer. Bon exemplaire, contours aquarellés à l'époque. Quelques rousseurs, toile déchirée à deux intersections. Édition de 1850 non mentionnée par Vallée.
[CÔTES d'ARMOR] Département des Côtes du Nord.
Paris, Dusillion, 1841. 534 x 662 mm.
Belle et grande carte du département des Côtes du Nord, renommé Côtes d'Armor en 1990, issue de l'Atlas géographique et statistique des départemens de la France, approuvé par le Ministère de l'Instruction Publique le 2 mars 1841, pour son usage dans les collèges royaux, les écoles normales primaires, et les écoles primaires supérieures. Elle a été dressée par Antoine-Rémy Frémin, revue et rectifiée par Ernest Grangez. Elle est ornée des armoiries et d'une vue de la ville de Saint-Brieuc, préfecture du département. Elle est accompagnée d'un texte portant sur la division, l'administration, l'agriculture, l'industrie, le commerce, les monuments, les antiquités et les hommes célèbres du département. Le département des Côtes du Nord a été créé le 30 janvier 1790, et divisé en 5 arrondissements et 82 cantons. Alexis Donnet était un ingénieur-géographe attaché au Cadastre de la France. Élève de Bacler d'Albe, il fut à l'origine d'une abondante œuvre cartographique souvent rééditée. À ses cartes de France et des environs de Paris s'ajoutent des cartes de l'Italie et de la péninsule ibérique, et des cartes concernant les nouvelles lignes de chemins de fer. Antoine-Rémy Frémin était un géographe attaché au Dépôt général de la Guerre. Bel exemplaire, contours aquarellés à l'époque.
[DOUBS] Département du Doubs.
Paris, Dusillion, 1841. 525 x 662 mm.
Belle et grande carte du département du Doubs, issue de l'Atlas géographique et statistique des départemens de la France, approuvé par le Ministère de l'Instruction Publique le 2 mars 1841, pour son usage dans les collèges royaux, les écoles normales primaires, et les écoles primaires supérieures. Elle a été dressée par Alexis Donnet, et gravée sur acier par les frères Malo. Elle est ornée des armoiries et d'une vue de la ville de Besançon, préfecture du département. Elle est accompagnée d'un texte portant sur la division, l'administration, l'agriculture, l'industrie, le commerce, les antiquités, les monuments, les curiosités et les hommes célèbres du département. Le département du Doubs a été créé le 5 février 1790, et divisé en 4 arrondissements et 27 cantons. Alexis Donnet était un ingénieur-géographe attaché au Cadastre de la France. Élève de Bacler d'Albe, il fut à l'origine d'une abondante œuvre cartographique souvent rééditée. À ses cartes de France et des environs de Paris s'ajoutent des cartes de l'Italie et de la péninsule ibérique, et des cartes concernant les nouvelles lignes de chemins de fer. Antoine-Rémy Frémin était un géographe attaché au Dépôt général de la Guerre. Bel exemplaire, contours aquarellés à l'époque.
[GERS] Département du Gers.
Paris, Dusillion, 1841. 531x 655 mm.
Belle et grande carte du département du Gers, issue de l'Atlas géographique et statistique des départemens de la France, approuvé par le Ministère de l'Instruction Publique le 2 mars 1841, pour son usage dans les collèges royaux, les écoles normales primaires, et les écoles primaires supérieures. Elle a été dressée par Alexis Donnet, revue et rectifiée par Ernest Grangez, et gravée sur acier par les frères Malo. Elle est ornée des armoiries et d'une vue de la ville d'Auch, préfecture du département. Elle est accompagnée d'un texte portant sur la division, l'administration, l'agriculture, l'industrie, le commerce, les monuments, les antiquités, et les hommes célèbres du département. Le département du Gers a été créé le 28 janvier 1790, et divisé en 5 arrondissements et 53 cantons. Alexis Donnet était un ingénieur-géographe attaché au Cadastre de la France. Élève de Bacler d'Albe, il fut à l'origine d'une abondante œuvre cartographique souvent rééditée. À ses cartes de France et des environs de Paris s'ajoutent des cartes de l'Italie et de la péninsule ibérique, et des cartes concernant les nouvelles lignes de chemins de fer. Antoine-Rémy Frémin était un géographe attaché au Dépôt général de la Guerre. Bel exemplaire, contours aquarellés à l'époque.
[HAUTE-MARNE] Département de la Haute Marne.
Paris, Dusillion, 1841. 704x 498 mm.
Belle et grande carte du département de la Haute-Marne, issue de l'Atlas géographique et statistique des départemens de la France, approuvé par le Ministère de l'Instruction Publique le 2 mars 1841, pour son usage dans les collèges royaux, les écoles normales primaires, et les écoles primaires supérieures. Elle a été dressée par Alexis Donnet, revue et rectifiée par Ernest Grangez, et gravée sur acier par les frères Malo. Elle est ornée des armoiries et d'une vue de la ville de Chaumont, préfecture du département. Elle est accompagnée d'un texte portant sur la division, l'administration, l'agriculture, l'industrie, le commerce, les monuments, les antiquités, et les hommes célèbres du département. Le département de la Haute-Marne a été créé le 28 janvier 1790, et divisé en 3 arrondissements et 28 cantons. Alexis Donnet était un ingénieur-géographe attaché au Cadastre de la France. Élève de Bacler d'Albe, il fut à l'origine d'une abondante œuvre cartographique souvent rééditée. À ses cartes de France et des environs de Paris s'ajoutent des cartes de l'Italie et de la péninsule ibérique, et des cartes concernant les nouvelles lignes de chemins de fer. Antoine-Rémy Frémin était un géographe attaché au Dépôt général de la Guerre. Bel exemplaire, contours aquarellés à l'époque. Trace de pliure le long de la pliure centrale.
[LANDES] Département des Landes.
Paris, Dusillion, 1841. 555x 661 mm.
Belle et grande carte du département des Landes, issue de l'Atlas géographique et statistique des départemens de la France, approuvé par le Ministère de l'Instruction Publique le 2 mars 1841, pour son usage dans les collèges royaux, les écoles normales primaires, et les écoles primaires supérieures. Elle a été dressée par Alexis Donnet, revue et rectifiée par Ernest Grangez, et gravée sur acier par les frères Malo. Elle est ornée des armoiries et d'une vue de la ville de Mont-de-Marsan, préfecture du département. Elle est accompagnée d'un texte portant sur la division, l'administration, l'agriculture, l'industrie, le commerce, les monuments, les antiquités, et les hommes célèbres du département. Le département des Landes a été créé le 15 février 1790, et divisé en 3 arrondissements et 28 cantons. Alexis Donnet était un ingénieur-géographe attaché au Cadastre de la France. Élève de Bacler d'Albe, il fut à l'origine d'une abondante œuvre cartographique souvent rééditée. À ses cartes de France et des environs de Paris s'ajoutent des cartes de l'Italie et de la péninsule ibérique, et des cartes concernant les nouvelles lignes de chemins de fer. Antoine-Rémy Frémin était un géographe attaché au Dépôt général de la Guerre. Bel exemplaire, contours aquarellés à l'époque. Trace de pliure le long de la pliure centrale.
[MAYENNE] Département de la Mayenne.
Paris, Dusillion, 1841. 530 x 667 mm.
Belle et grande carte du département de la Mayenne, issue de l'Atlas géographique et statistique des départemens de la France, approuvé par le Ministère de l'Instruction Publique le 2 mars 1841, pour son usage dans les collèges royaux, les écoles normales primaires, et les écoles primaires supérieures. Elle a été dressée par Antoine-Rémy Frémin, et gravée sur acier par Artus et Bénard. Elle est ornée des armoiries et d'une vue de la ville de Laval, préfecture du département. Elle est accompagnée d'un texte portant sur la division, l'administration, l'agriculture, l'industrie, le commerce, les monuments, les antiquités et les hommes célèbres du département. Le département de la Mayenne a été créé le 4 février 1790, et divisé en 3 arrondissements et 27 cantons. Alexis Donnet était un ingénieur-géographe attaché au Cadastre de la France. Élève de Bacler d'Albe, il fut à l'origine d'une abondante œuvre cartographique souvent rééditée. À ses cartes de France et des environs de Paris s'ajoutent des cartes de l'Italie et de la péninsule ibérique, et des cartes concernant les nouvelles lignes de chemins de fer. Antoine-Rémy Frémin était un géographe attaché au Dépôt général de la Guerre. Bel exemplaire, contours aquarellés à l'époque. Rousseurs dans les marges.
[MORBIHAN] Département du Morbihan.
Paris, Dusillion, 1841. 524 x 664 mm.
Belle et grande carte du département du Morbihan, avec l'île de Groix et Belle-Île-en-Mer, issue de l'Atlas géographique et statistique des départemens de la France, approuvé par le Ministère de l'Instruction Publique le 2 mars 1841, pour son usage dans les collèges royaux, les écoles normales primaires, et les écoles primaires supérieures. Elle a été dressée par Antoine-Rémy Frémin, et gravée sur acier par Charles Dyonnet. Elle est ornée des armoiries et d'une vue de la ville de Vannes, préfecture du département. Elle est accompagnée d'un texte portant sur la division administrative, l'agriculture, l'industrie, le commerce, les monuments, les antiquités et les hommes célèbres du département. Le département du Morbihan a été créé le 30 janvier 1790, et divisé en 4 arrondissements et 37 cantons. Alexis Donnet était un ingénieur-géographe attaché au Cadastre de la France. Élève de Bacler d'Albe, il fut à l'origine d'une abondante œuvre cartographique souvent rééditée. À ses cartes de France et des environs de Paris s'ajoutent des cartes de l'Italie et de la péninsule ibérique, et des cartes concernant les nouvelles lignes de chemins de fer. Antoine-Rémy Frémin était un géographe attaché au Dépôt général de la Guerre. Bel exemplaire, contours aquarellés à l'époque.
[MOSELLE] Département de la Moselle.
Paris, Dusillion, 1841. 546x 662 mm.
Belle et grande carte du département de la Moselle, issue de l'Atlas géographique et statistique des départemens de la France, approuvé par le Ministère de l'Instruction Publique le 2 mars 1841, pour son usage dans les collèges royaux, les écoles normales primaires, et les écoles primaires supérieures. Elle a été dressée par Alexis Donnet, revue et rectifiée par Ernest Grangez, et gravée sur acier par les frères Malo. Elle est ornée des armoiries et d'une vue de la ville de Metz, préfecture du département. Elle est accompagnée d'un texte portant sur la division, l'administration, l'agriculture, l'industrie, le commerce, les monuments, les antiquités, et les hommes célèbres du département. Le département de la Moselle a été créé le 4 mars 1790, et divisé en 4 arrondissements et 27 cantons. Alexis Donnet était un ingénieur-géographe attaché au Cadastre de la France. Élève de Bacler d'Albe, il fut à l'origine d'une abondante œuvre cartographique souvent rééditée. À ses cartes de France et des environs de Paris s'ajoutent des cartes de l'Italie et de la péninsule ibérique, et des cartes concernant les nouvelles lignes de chemins de fer. Antoine-Rémy Frémin était un géographe attaché au Dépôt général de la Guerre. Bel exemplaire, contours aquarellés à l'époque. Trace de pliure le long de la pliure centrale.
[PYRÉNÉES-ATLANTIQUES] Département des Basses Pyrennées.
Paris, Dusillion, 1841. 533x 663 mm.
Belle et grande carte du département des Basses-Pyrénées, renommé Pyrénées-Atlantiques en 1968, issue de l'Atlas géographique et statistique des départemens de la France, approuvé par le Ministère de l'Instruction Publique le 2 mars 1841, pour son usage dans les collèges royaux, les écoles normales primaires, et les écoles primaires supérieures. Elle a été dressée par Alexis Donnet, revue et rectifiée par Ernest Grangez, et gravée sur acier par les frères Malo. Elle est ornée des armoiries et d'une vue de la ville de Pau, préfecture du département. Elle est accompagnée d'un texte portant sur la division, l'administration, l'agriculture, l'industrie, le commerce, les monuments, les antiquités, et les hommes célèbres du département. Le département des Basses-Pyrénées a été créé le 8 février 1790, et divisé en 5 arrondissements et 40 cantons. Alexis Donnet était un ingénieur-géographe attaché au Cadastre de la France. Élève de Bacler d'Albe, il fut à l'origine d'une abondante œuvre cartographique souvent rééditée. À ses cartes de France et des environs de Paris s'ajoutent des cartes de l'Italie et de la péninsule ibérique, et des cartes concernant les nouvelles lignes de chemins de fer. Antoine-Rémy Frémin était un géographe attaché au Dépôt général de la Guerre. Bel exemplaire, contours aquarellés à l'époque.
[PYRÉNÉES-ORIENTALES] Département des Pyrénnées-Orientales.
Paris, Dusillion, 1841. 538x 663 mm.
Belle et grande carte du département des Pyrénées-Orientales, issue de l'Atlas géographique et statistique des départemens de la France, approuvé par le Ministère de l'Instruction Publique le 2 mars 1841, pour son usage dans les collèges royaux, les écoles normales primaires, et les écoles primaires supérieures. Elle a été dressée par Alexis Donnet, revue et rectifiée par Ernest Grangez, et gravée sur acier par Abel Malo. Elle est ornée des armoiries et d'une vue de la ville de Perpignan, préfecture du département. Elle est accompagnée d'un texte portant sur la division, l'administration, l'agriculture, l'industrie, le commerce, les monuments, les antiquités, et les hommes célèbres du département. Le département des Pyrénées-Orientales a été créé le 9 février 1790, et divisé en 3 arrondissements et 17 cantons. Alexis Donnet était un ingénieur-géographe attaché au Cadastre de la France. Élève de Bacler d'Albe, il fut à l'origine d'une abondante œuvre cartographique souvent rééditée. À ses cartes de France et des environs de Paris s'ajoutent des cartes de l'Italie et de la péninsule ibérique, et des cartes concernant les nouvelles lignes de chemins de fer. Antoine-Rémy Frémin était un géographe attaché au Dépôt général de la Guerre. Bel exemplaire, contours aquarellés à l'époque.
[SAÔNE-et-LOIRE] Département de Saône et Loire.
Paris, Dusillion, 1841. 523x 665 mm.
Belle et grande carte du département de Saône-et-Loire, issue de l'Atlas géographique et statistique des départemens de la France, approuvé par le Ministère de l'Instruction Publique le 2 mars 1841, pour son usage dans les collèges royaux, les écoles normales primaires, et les écoles primaires supérieures. Elle a été dressée par Alexis Donnet, revue et rectifiée par Ernest Grangez, et gravée sur acier par les frères Malo. Elle est ornée des armoiries et d'une vue de la ville de Mâcon, préfecture du département. Elle est accompagnée d'un texte portant sur la division, l'administration, l'agriculture, l'industrie, le commerce, les monuments, les antiquités, et les hommes célèbres du département. Le département de Saône-et-Loire a été créé le 20 janvier 1790, et divisé en 5 arrondissements et 48 cantons. Alexis Donnet était un ingénieur-géographe attaché au Cadastre de la France. Élève de Bacler d'Albe, il fut à l'origine d'une abondante œuvre cartographique souvent rééditée. À ses cartes de France et des environs de Paris s'ajoutent des cartes de l'Italie et de la péninsule ibérique, et des cartes concernant les nouvelles lignes de chemins de fer. Antoine-Rémy Frémin était un géographe attaché au Dépôt général de la Guerre. Bel exemplaire, contours aquarellés à l'époque. Trace de pliure le long de la pliure centrale.
[VENDÉE] Département de la Vendée.
Paris, Dusillion, 1841. 532 x 671 mm.
Belle et grande carte du département de la Vendée, avec les îles de Noirmoutier et d'Yeu, issue de l'Atlas géographique et statistique des départemens de la France, approuvé par le Ministère de l'Instruction Publique le 2 mars 1841, pour son usage dans les collèges royaux, les écoles normales primaires, et les écoles primaires supérieures. Elle a été dressée par Antoine-Rémy Frémin, revue et rectifiée par Ernest Grangez, et gravée sur acier par Artus et Bénard. Elle est ornée des armoiries et d'une vue de la ville de Bourbon Vendée, préfecture du département. La Roche-sur-Yon porta le nom de Bourbon-Vendée d'avril 1814 à avril 1815 sous la Restauration, puis de juin 1815 à la proclamation de la République en 1848. Elle porta aussi le nom de Napoléon-Vendée sous le Second Empire, et reprit son nom d'origine en 1870. La carte est accompagnée d'un texte portant sur la division, l'administration, l'agriculture, l'industrie, le commerce, les monuments, les antiquités et les hommes célèbres du département. Le département de la Vendée a été créé le 26 janvier 1790, et divisé en 3 arrondissements et 30 cantons. Alexis Donnet était un ingénieur-géographe attaché au Cadastre de la France. Élève de Bacler d'Albe, il fut à l'origine d'une abondante œuvre cartographique souvent rééditée. À ses cartes de France et des environs de Paris s'ajoutent des cartes de l'Italie et de la péninsule ibérique, et des cartes concernant les nouvelles lignes de chemins de fer. Antoine-Rémy Frémin était un géographe attaché au Dépôt général de la Guerre. Bel exemplaire, contours aquarellés à l'époque.
[GIRONDE] Départ.t de la Gironde.
Paris, Dusillion, 1841. 693x 506 mm.
Belle et grande carte du département de la Gironde, issue de l'Atlas géographique et statistique des départemens de la France, approuvé par le Ministère de l'Instruction Publique le 2 mars 1841, pour son usage dans les collèges royaux, les écoles normales primaires, et les écoles primaires supérieures. Elle a été dressée par Charles Monin, revue et rectifiée par Ernest Grangez, et gravée sur acier par Guillaume Laguillermie et Abel Malo. Elle est ornée des armoiries et d'une vue de la ville de Bordeaux, préfecture du département. Elle est accompagnée d'un texte portant sur la division, l'administration, l'agriculture, l'industrie, le commerce, les monuments, les antiquités, et les hommes célèbres du département. Le département de la Gironde a été créé le 6 février 1790, et divisé en 6 arrondissements et 48 cantons. Alexis Donnet était un ingénieur-géographe attaché au Cadastre de la France. Élève de Bacler d'Albe, il fut à l'origine d'une abondante œuvre cartographique souvent rééditée. À ses cartes de France et des environs de Paris s'ajoutent des cartes de l'Italie et de la péninsule ibérique, et des cartes concernant les nouvelles lignes de chemins de fer. Antoine-Rémy Frémin était un géographe attaché au Dépôt général de la Guerre. Charles Monin était un ingénieur-géographe, membre de la Société de Géographie. Bel exemplaire, contours aquarellés à l'époque.
[PAS-de-CALAIS] Département du Pas de Calais.
Paris, Dusillion, 1841. 525x 675 mm.
Belle et grande carte du département du Pas-de-Calais, issue de l'Atlas géographique et statistique des départemens de la France, approuvé par le Ministère de l'Instruction Publique le 2 mars 1841, pour son usage dans les collèges royaux, les écoles normales primaires, et les écoles primaires supérieures. Elle a été dressée par Charles Monin, revue et rectifiée par Ernest Grangez, et gravée sur acier par Guillaume Laguillermie. Elle est ornée des armoiries et d'une vue de la ville d'Arras, préfecture du département. Elle est accompagnée d'un texte portant sur la division, l'administration, l'agriculture, l'industrie, le commerce, les monuments, les antiquités, et les hommes célèbres du département. Le département de la Gironde a été créé le 6 février 1790, et divisé en 6 arrondissements et 48 cantons. Alexis Donnet était un ingénieur-géographe attaché au Cadastre de la France. Élève de Bacler d'Albe, il fut à l'origine d'une abondante œuvre cartographique souvent rééditée. À ses cartes de France et des environs de Paris s'ajoutent des cartes de l'Italie et de la péninsule ibérique, et des cartes concernant les nouvelles lignes de chemins de fer. Antoine-Rémy Frémin était un géographe attaché au Dépôt général de la Guerre. Charles Monin était un ingénieur-géographe, membre de la Société de Géographie. Bel exemplaire, contours aquarellés à l'époque.
[SEINE-MARITIME] Département de la Seine Inférieure.
Paris, Dusillion, 1841. 522 x 656 mm.
Belle et grande carte du département de la Seine Inférieure, renommé Seine-Maritime en 1955, issue de l'Atlas géographique et statistique des départemens de la France, approuvé par le Ministère de l'Instruction Publique le 2 mars 1841, pour son usage dans les collèges royaux, les écoles normales primaires, et les écoles primaires supérieures. Elle a été dressée par Charles Monin, revue et rectifiée par Ernest Grangez, et gravée sur acier par Guillaume Laguillermie et Abel Malo. Elle est ornée des armoiries et d'une vue de la ville de Rouen, préfecture du département. Elle est accompagnée d'un texte portant sur la division, l'administration, l'agriculture, l'industrie, le commerce, les monuments, les antiquités et les hommes célèbres du département. Le département de la Seine Inférieure a été créé le 3 février 1790, et divisé en 5 arrondissements et 50 cantons. Alexis Donnet était un ingénieur-géographe attaché au Cadastre de la France. Élève de Bacler d'Albe, il fut à l'origine d'une abondante œuvre cartographique souvent rééditée. À ses cartes de France et des environs de Paris s'ajoutent des cartes de l'Italie et de la péninsule ibérique, et des cartes concernant les nouvelles lignes de chemins de fer. Antoine-Rémy Frémin était un géographe attaché au Dépôt général de la Guerre. Charles Monin était un ingénieur-géographe, membre de la Société de Géographie. Bel exemplaire, contours aquarellés à l'époque.