1288 résultats

BENOIST (Félix).

[MONTMÉLIAN] Montmélian. Vue prise de la rive gauche de l'Isère. (Dép.t de la Savoie).

Nantes, Charpentier, [1864]. 249 x 312 mm.

Belle vue de la ville de Montmélian, dans le département de la Savoie. Elle a été dessinée d'après nature par Félix Benoist et lithographiée en couleurs par Louis-Julien Jacottet. Les figures sont d'Adolphe Bayot. Elle est issue de l'ouvrage Nice et Savoie, réalisé à la demande de Napoléon III, afin de présenter les nouveaux territoires du Comté de Nice et de la Savoie, rattachés à la France en 1860. Bel exemplaire. Rousseurs légères. Bibliographie de la France, ou Journal général de l'Imprimerie et de la Librairie, 1862, p. 544, n°2264.

BENOIST (Félix).

[NANTES] Jardin des Plantes de Nantes nouvellement agrandi et embelli. Vue générale prise du côté de l'entrée, sur le boulevard de Sébastopol.

[1860]. 252 x 340 mm.

Belle représentation du Jardin des Plantes à Nantes, dessinée par Félix Benoist et lithographiée par Eugène Cicéri et Philippe Benoist. La vue est prise depuis l'entrée située boulevard de Sébastopol. Ce boulevard prit son nom en 1856, après le siège de Sébastopol, puis fut renommé en 1946 boulevard de Stalingrad, en référence à la bataille du même nom. Dès 1840, le Jardin des Plantes connut d'importants travaux d'embellissement et d'aménagement, grâce au botaniste Jean-Marie Écorchard, nommé directeur du jardin le 1er janvier 1840. Transformé en jardin à l'anglaise, le Jardin des Plantes sera inauguré en 1860. Bel exemplaire aquarellé à l'époque. Bibliographie de la France, ou Journal général de l'Imprimerie et de la Librairie, 1860, 2164.

BENOIST (Félix).

[NICE] Nice. Vue prise de la hauteur de l'ancien château. (Alpes maritimes).

Nantes, Charpentier, [1863]. 260 x 320 mm.

Belle vue générale de la ville de Nice, sur la Côte d'Azur. Elle a été dessinée d'après nature par Félix Benoist, et lithographiée en couleurs par Eugène Cicéri. Les figures sont d'Adolphe Bayot. Elle est issue de l'ouvrage Nice et Savoie. Sites pittoresques, monuments, description et histoire, réalisé à la demande de Napoléon III, afin de présenter les nouveaux territoires du Comté de Nice et de la Savoie, rattachés à la France en 1860. La vue est prise depuis la colline du Château et offre une vue plongeante sur la Baie des Anges, la Promenade des Anglais et la ville. Au premier plan se tiennent des personnages, plus bas on aperçoit la Tour Bellanda. C'est sur cette colline que retentissait, dès 1861, le bruit du canon tous les jours à midi, aujourd'hui remplacé par une bombe d'artifice. Bel exemplaire. Rousseurs claires dans les marges. Bibliographie de la France, Journal général de l'Imprimerie et de la Librairie, 1863, p. 512, n°2242.

BENOIST (Félix).

[NICE] Nice. Vue prise de la Villa Venanson (Dép.t des Alpes maritimes).

Nantes, Charpentier, [1863]. 255 x 313 mm.

Belle vue de la ville de Nice, sur la Côte d'Azur. Elle a été dessinée d'après nature et lithographiée en couleurs par Félix Benoist. Les figures sont d'Adolphe Bayot. Elle est issue de l'ouvrage Nice et Savoie. Sites pittoresques, monuments, description et histoire, réalisé à la demande de Napoléon III, afin de présenter les nouveaux territoires du Comté de Nice et de la Savoie, rattachés à la France en 1860. La vue est prise depuis la Villa Venanson, située au sommet de la colline de Carabacel. Cette villa abrita un couvent des Ursulines de 1862 a 1905, puis un hôtel. C'est aujourd'hui un immeuble d'habitations appelé le Palais l'Hermitage. Bel exemplaire. Quelques rousseurs claires dans les marges. Bibliographie de la France, Journal général de l'Imprimerie et de la Librairie, 1862, p. 458, n°1984.

BENOIST (Félix).

[NICE] Nice. Vue prise de l'extrémité du Mont Boron (Dép.t des Alpes maritimes).

Nantes, Charpentier, [1863]. 270 x 321 mm.

Belle vue de la ville de Nice, sur la Côte d'Azur. Elle a été dessinée d'après nature par Félix Benoist, et lithographiée en couleurs par Eugène Cicéri. Les figures sont d'Adolphe Bayot. Elle est issue de l'ouvrage Nice et Savoie. Sites pittoresques, monuments, description et histoire, réalisé à la demande de Napoléon III, afin de présenter les nouveaux territoires du Comté de Nice et de la Savoie, rattachés à la France en 1860. La vue est prise depuis le Mont Boron, surplombant la Baie des Anges. Bel exemplaire. Quelques rousseurs claires dans les marges. Bibliographie de la France, Journal général de l'Imprimerie et de la Librairie, 1863, p. 512, n°2242.

BENOIST (Félix).

[NICE] Port de Nice. Vue prise de la hauteur de l'ancien château. (Alpes maritimes).

Nantes, Charpentier, [1863]. 260 x 316 mm.

Belle vue du port de Nice, sur la Côte d'Azur. Elle a été dessinée d'après nature par Félix Benoist, et lithographiée en couleurs par Eugène Cicéri. Les figures sont d'Adolphe Bayot. Elle est issue de l'ouvrage Nice et Savoie. Sites pittoresques, monuments, description et histoire, réalisé à la demande de Napoléon III, afin de présenter les nouveaux territoires du Comté de Nice et de la Savoie, rattachés à la France en 1860. C'est depuis la colline du Château que retentissait, dès 1861, le bruit du canon tous les jours à midi, aujourd'hui remplacé par une bombe d'artifice. Bel exemplaire. Bibliographie de la France, Journal général de l'Imprimerie et de la Librairie, 1863, p. 512, n°2242.

BENOIST (Félix).

Palais de l'Élysée. (Façade sur le parc).

Paris, Henri Charpentier, [1861]. 294 x 366 mm.

Belle vue du Palais de l'Élysée en 1860 vu depuis les jardins, dessinée par Félix Benoist et lithographiée à fond teinté par Eugène Cicéri pour l'ouvrage Paris dans sa splendeur, l'une des plus importantes publications sur Paris. L'Hôtel d'Évreux fut construit en 1720. Renommé Palais de l'Élysée, il deviendra en 1873 le palais offociel du Président de la République. Bel exemplaire. Petites rousseurs marginales, déchirure dans la marge inférieure restaurée.

BENOIST (Félix).

Palais et Jardin des Tuileries. Vue à vol d'oiseau, prise au dessus de la Place du Carrousel.

Paris, Henri Charpentier, [1861]. 307 x 373 mm.

Belle vue à vol d'oiseau des Tuileries en 1860, dessinée par Félix Benoist et lithographiée à fond teinté par Jules Arnout pour l'ouvrage Paris dans sa splendeur, l'une des plus importantes publications sur Paris. La vue montre au premier plan L’arc de triomphe du Carrousel édifié entre 1807 et 1809 pour célébrer la victoire d'Austerlitz, puis le Palais des Tuileries, les jardins, la Place de la Concorde avec l'obélisque de Louxor installé en 1836, les Champs-Élysées, et enfin au loin l'Arc de Triomphe. Bel exemplaire. Quelques rousseurs.

BENOIST (Félix).

Paris en 1860. Vue à vol d'oiseau, prise au dessus du rond-point des Champs-Élysées.

Paris, Henri Charpentier, [1861]. 293 x 400 mm.

Belle vue à vol d'oiseau de Paris en 1860, dessinée par Félix Benoist et lithographiée à fond teinté par Jules Arnout pour l'ouvrage Paris dans sa splendeur, l'une des plus importantes publications sur Paris. La vue montre les Champs-Élysées avec d'un côté le Palais de l'Industrie, construit pour la première Exposition Universelle française en 1855, et détruit en 1896 pour laisser place aux Petit et Grand Palais, et de l'autre, le Cirque d'Été sur le Carré Marigny. On aperçoit également le Palais de l'Élysée et l'église de la Madeleine. Bel exemplaire. Quelques rousseurs.

BENOIST (Félix).

Paris en 1860. Vue à vol d'oiseau prise au dessus du quartier de S.t Gervais.

Paris, Henri Charpentier, [1861]. 303 x 399 mm.

Superbe vue à vol d'oiseau de Paris en 1860, montrant l'Île de la Cité et les rives gauche et droite, dessinée par Félix Benoist et lithographiée à fond teinté par Jules Arnout pour l'ouvrage Paris dans sa splendeur, l'une des plus importantes publications sur Paris. La vue, prise depuis le quartier Saint-Gervais dans le 4ème arrondissement, montre au premier plan la pointe de l'Île Saint-Louis, avec les ponts Saint-Louis et Louis Philippe. Sur la rive droite, on peut voir l'église Saint-Paul, l'Hôtel de Ville, la Tour Saint-Jacques, l'église Saint-Eustache avec les bâtiments des anciennes Halles de Paris, et au lointain l'Arc de Triomphe. Sur la rive gauche, on aperçoit les églises Saint-Sulpice et Saint-Germain-des-Prés, l'Institut de France et le Musée de l'Armée. Bel exemplaire. Quelques rousseurs.

BENOIST (Félix).

Paris et ses ruines. Square des Buttes Chaumont. Vue du lac, des grottes et du grand rocher avec le Temple de Sibylle.

Nantes, Charpentier, [1872]. 287 x 365 mm.

Belle vue du parc des Buttes-Chaumont, dessinée par Félix Benoist et lithographiée par Eugène Cicéri et Philippe Benoist. Elle est issue de la première édition de l'ouvrage Paris et ses ruines en mai 1871, consacré aux incendies de Paris lors de la Commune, et publié en 1872. Le parc des Buttes-Chaumont a été conçu par Adolphe Alphand, directeur du Service des Promenades et Plantations de Paris et et proche collaborateur du baron Haussmann. Il a été inauguré en 1867. Notre estampe montre la partie centrale du parc, où se trouve un lac abritant l'île du Belvédère, et au sommet de l'île, le Temple de la Sibylle, construit par l'architecte Gabriel Davioud. Il existe une variante de cette estampe, avec notamment des différences dans les personnages. Bel exemplaire.

BENOIST (Félix).

[SAINT-GERVAIS-les-BAINS] Bains de S.t Gervais. (Dép.t de la H.te Savoie).

Nantes, Charpentier, [1864]. 255 x 333 mm.

Belle vue de la station thermale de Saint-Gervais-les-Bains en Haute-Savoie, dessinée d'après nature par Félix Benoist et lithographiée en couleurs par Eugène Cicéri. Les figures sont d'Adolphe Bayot. Elle est issue de l'ouvrage Nice et Savoie, réalisé à la demande de Napoléon III, afin de présenter les nouveaux territoires du Comté de Nice et de la Savoie, rattachés à la France en 1860. Bel exemplaire. Bibliographie de la France, ou Journal général de l'Imprimerie et de la Librairie, 1862, p. 91, n°366.

BENOIST (Félix).

[SAINT-JEAN-de-MAURIENNE] Saint Jean-de-Maurienne. (Dép.t de la Savoie).

Nantes, Charpentier, [1864]. 247 x 307 mm.

Belle vue de Saint-Jean-de-Maurienne, dans le département de la Savoie. Elle a été dessinée d'après nature par Félix Benoist et lithographiée en couleurs par Louis-Julien Jacottet. Les figures sont d'Adolphe Bayot. Elle est issue de l'ouvrage Nice et Savoie, réalisé à la demande de Napoléon III, afin de présenter les nouveaux territoires du Comté de Nice et de la Savoie, rattachés à la France en 1860. Bel exemplaire. Bibliographie de la France, ou Journal général de l'Imprimerie et de la Librairie, 1863, p. 426, n°1844.

BENOIST (Félix).

[VILLEFRANCHE-sur-MER] Villefranche près de Nice. (Dép.t des Alpes-Maritimes).

Nantes, Charpentier, [1863]. 270 x 315 mm.

Belle vue de Villefranche-sur-Mer, prise depuis les hauteurs de la ville. Elle a été dessinée d'après nature par Félix Benoist, et lithographiée en couleurs par Léon Sabatier. Elle est issue de l'ouvrage Nice et Savoie. Sites pittoresques, monuments, description et histoire, réalisé à la demande de Napoléon III, afin de présenter les nouveaux territoires du Comté de Nice et de la Savoie, rattachés à la France en 1860. Bel exemplaire.

BENOIST (Philippe).

Chambre des Députés. Vue prise de la Place de la Concorde.

Paris, Henri Charpentier, [1861]. 279 x 357 mm.

Belle vue du Palais Bourbon en 1860, dessinée et lithographiée à fond teinté par Philippe Benoist et Eugène Cicéri pour l'ouvrage Paris dans sa splendeur, l'une des plus importantes publications sur Paris. La vue est prise depuis la Place de la Concorde, et montre une partie du Pont de la Concorde, avec la Seine sur laquelle passe le bateau promenade Le Parisien. Bel exemplaire. Rousseurs légères.

BENOIST (Philippe).

[EXPOSITION UNIVERSELLE] Paris et ses ruines. Exposition universelle de 1867. Vue générale du Champ de Mars, prise à vol d'oiseau du côté de la porte Rapp.

Nantes, Charpentier, [1872]. 287 x 403 mm.

Belle vue aérienne du site de l'Exposition Universelle de Paris de 1867, dessinée et lithographiée en couleurs par Philippe Benoist. Elle est issue de la première édition de l'ouvrage Paris et ses ruines en mai 1871, consacré aux incendies de Paris lors de la Commune, et publié en 1872. L'Exposition Universelle de 1867 est la deuxième exposition organisée à Paris, après celle de 1855. Elle se déroula sur le Champ-de-Mars du 1er avril au 3 novembre, sur le thème de l'Industrie, de l'Agriculture et des Beaux-Arts. Elle marque l'apogée du Second Empire et la fin des Grands Travaux de Paris du baron Haussmann. Au centre du site figure le grand édifice de forme ovale appelé le palais Omnibus, conçu par l'ingénieur Jean-Baptiste Krantz et l'architecte Léopold Hardy, et tout autour, les petits pavillons nationaux et industriels. Comme on peut les voir sur la Seine, c'est lors de cet événement que les premiers bateaux-mouches font leur entrée dans Paris. Il existe une variante de cette estampe, dessinée et lithographiée par Fichot. Bel exemplaire.

BENOIST (Philippe).

Les Invalides. Façade principale du côté de l'esplanade.

Paris, Henri Charpentier, [1861]. 290 x 363 mm.

Belle vue des Invalides sous la neige, dessinée et lithographiée à fond teinté par Philippe Benoist pour l'ouvrage Paris dans sa splendeur, l'une des plus importantes publications sur Paris. Bel exemplaire. Rousseurs légères.

BENOIST (Philippe).

Palais de l'Industrie. Entrée principale.

Paris, Henri Charpentier, [1861]. 278 x 358 mm.

Belle vue animée de l'entrée principale du Palais de l'Industrie en 1860, dessinée et lithographiée à fond teinté par Philippe Benoist et Eugène Cicéri pour l'ouvrage Paris dans sa splendeur, l'une des plus importantes publications sur Paris. Le Palais de l'Industrie, situé sur les Champs-Élysées, fut construit pour la première Exposition Universelle française en 1855, et détruit en 1896 pour laisser place aux Petit et Grand Palais. L'entrée principale se faisait par un portique monumental dont la corniche était décorée d'un groupe sculpté par Elias Robert représentant La France couronnant de lauriers les Arts et l'Industrie, et de cartouches ornés des armes et chiffre de l'Empereur tenues par deux groupes d'enfants. Bel exemplaire.

BENOIST (Philippe) & JACOTTET (Louis-Julien).

Notre-Dame. Cathédrale de Paris - Notre-Dame. Paris' Cathedral.

[circa 1840]. 390 x 280 mm.

Belle vue de la façade occidentale et principale de Notre-Dame, avec la rue du Cloître-Notre-Dame, dessinée d'après nature et lithographiée par Philippe Benoist pour l'ouvrage Promenade dans Paris et ses environs, par Benoist et Jacottet. La construction de la façade principale débuta en 1200. La tour Nord fut achevée en 1240 et celle du Sud en 1250. Par sa simplicité et son harmonie, cette façade a fasciné les historiens modernes de l’art et les architectes contemporains. Marcel Aubert écrira que c’est une des plus parfaites que le Moyen Age ait élevées, un chef d’œuvre de composition et d’exécution, quant à Le Corbusier, il parlera d’une pure création de l’esprit. Pour lui, la surface déterminante est réglée par le carré et le cercle d’où sa pureté géométrique. Cette vue a été réalisée avant les travaux de restauration réalisés par les architectes Viollet-Le-Duc et Lassus de 1845 à 1863. Lors de la Révolution de 1789, la cathédrale subit de nombreuses mutilations de statues, qui seront restituées lors de ces travaux, telles que nous les connaissons aujourd'hui. Ces statues sont celles de la Vierge à l’Enfant entre deux anges, qui était placée au-dessous de la rosace (exécutée vers 1225), celles d’Adam et d’Eve rappelant la faute originelle, placées de chaque côté de la rosace, ainsi que la large bande horizontale de la galerie des rois, placée sous la balustrade, et alignant vingt-huit statues représentant vingt-huit générations de rois de Juda et d'Israël, ancêtres du Christ (mises en place dans le premier tiers du XIIIe siècle). Bon exemplaire. Rousseurs marginales.

BEREY (Nicolas).

Paris 1660.

Paris, N. Berey, 1660. En deux feuilles jointes de 0,39 x 1,05 m.

Rarissime vue de Paris. Exceptionnelle vue cavalière de la ville de Paris de plus d'un mètre de longueur, gravée par Noël Cochin. Le titre de la gravure, entourée d'une frise, est inscrit sur une banderole, avec à gauche les armoiries de France et à droite celles de Armand-Jérôme Bignon, maître des cérémonies des ordres du roi et prévôt des marchands de Paris. Sous les armoiries de Bignon, très certainement le dédicataire de cette vue, se trouve un cartouche de dédicace orné d'une guirlande de feuillage. Ce cartouche a été laissé vide. La vue reprend le dispositif scénographique des vues dessinées par Merian, cependant elle n'est plus prise depuis la colline de Belleville ou depuis Montmartre, mais plus à l'est, depuis la colline de Charonne comme l'indique ce commentaire Veue de l'éminence de Charonne autrement dit le pré de la roue. De nombreux personnages et scènes diverses animent la vue au premier plan. Environ 40 lieux et bâtiments principaux sont nommés : les Cordeliers, le Marché aux chevaux, Sainte-Geneviève, la Sorbonne, le Luxembourg, Notre-Dame ou Montmartre. Cette gravure est une réduction d'une vue de Noël Cochin de 1662 en quatre feuilles (Boutier, 105) dont Jaillot publia également une version réduite datée de 1669 (Boutier, 108). En revanche, l'édition de notre exemplaire datée de 1660 et publiée par Nicolas Berey manque à Boutier. Berey fut éditeur et enlumineur. A sa mort en 1666, son gendre Alexis-Hubert Jaillot hérita d'une partie de ses cuivres. Très belle qualité d'impression. Estampe parfaitement conservée. Boutier, 108, pour l'édition de 1669.

BERNARD (A.).

Plan de Paris, nouveau système. Méthode Zugenbuhler. 1859.

Paris, A. Bernard, 1859. En 40 sections jointes formant un plan de 580 x 855 mm.

Grand et beau plan de Paris publié en 1859. Il est divisé en 135 cases numérotées, selon la méthode Zugenbuhler. Pour trouver la position d'une rue, il suffit d'en chercher le nom dans la légende, puis de se reporter dans le plan au carré dont le numéro est indiqué à la suite du nom. Les limites de Paris sont marquées par l'enceinte de Thiers construite en 1844. L'enceinte de Thiers, du nom de l'homme politique qui conçut le projet, fut construite entre 1841 et 1844, à la demande de Louis-Philippe, qui souhaitait faire construire autour de la capitale une enceinte bastionnée qui rendrait la ville imprenable. Constituée de 94 bastions, elle englobait non seulement Paris mais aussi les communes environnantes : Montmartre, La Villette, Belleville, Charonne, Bercy, Auteuil, Passy, Grenelle, Vaugirard, etc. Tout autour de cette enceinte, on fit construire 16 forts détachés, tous figurant sur notre plan (forts Saint-Denis, de Rosny, de Nogent, de Montrouge, de Vanves, du Mont Valérien, d'Aubervilliers, de Romainville, de Bicêtre, etc). Ces forts sont représentés par des enceintes fortifiées, aquarellées en rouge et vert. Le plan montre également les limites du Mur des Fermiers Généraux, aquarellées en rose. Le Mur des Fermiers généraux, construit entre 1784 et 1790, était une enceinte dont l'objectif était de permettre la perception, aux points de passage, d'un impôt sur les marchandises entrant dans la ville. Bien que publié en 1859, le plan montre Paris divisée en 12 arrondissements. Les 20 arrondissements furent créés le 16 juin 1859, lorsque les faubourgs situés entre les fortifications de l'enceinte de Thiers et le mur des Fermiers Généraux furent annexés à Paris. Douze vignettes de monuments ornent le plan : Arc de Triomphe, Madeleine, Bourse, Hôtel de Ville, Tuileries, château de Vincennes, cimetière du Père Lachaise, etc. Le plan illustre les travaux d'Haussmann, commencés en 1852, et montre les boulevards et rues projetés, aquarellés en orange. Avec table alphabétique des rues, et listes des bureaux de poste, ministères, bibliothèques et théâtres de Paris. Bon exemplaire, contours aquarellés à l'époque. Rousseurs à quelques intersections. Édition de 1859 omise par Vallée, qui ne cite que celle de 1858 (Vallée, 252).

BERTHAULT (Pierre-Gabriel) & MANDAR (Charles-François).

[FÊTE de la FÉDÉRATION] Vue du Champ de Mars, le 14 juillet 1790.

Paris, Berthault, [1790]. 310 x 432 mm, coupé au trait d'encadrement et remonté sur papier ancien.

Rare estampe illustrant la fête de la Fédération sur le Champ-de-Mars, gravée et publiée par Pierre-Gabriel Berthault, d'après un dessin de l'architecte Charles-François Mandar. Elle est dédiée à Charon, président des députés de la commune de Paris pour la Fédération nationale. La Fête de la Fédération est la plus célèbre fête de la Révolution française. Cet événement grandiose fut célébré le 14 juillet 1790, jour du premier anniversaire de la prise de la Bastille. Pour cette occasion, une immense enceinte de gradins fut élevée au Champ-de-Mars, se refermant au premier plan (du côté de la Seine) sur un gigantesque arc de triomphe. Au centre du Champ de Mars se dressait l’autel de la Patrie, et tout au bout, une estrade couverte adossée à l’École Militaire, où furent installés le roi et la famille royale, la municipalité et les ambassadeurs. Cent mille fédérés défilèrent avec leurs tambours et leurs drapeaux devant 300 000 spectateurs. La Fayette, commandant de la Garde nationale, prêta serment le premier, au nom des gardes nationales fédérées. Puis ce fut au tour du président de l’Assemblée, au nom des députés et des électeurs. Enfin, Louis XVI prêta serment sur la Constitution. Au bas de la vue figurent 4 textes intitulés Serment de la Nation, Inscriptions sur l'Arc de Triomphe, Sur l'Autel de la Patrie et Serment du Roi. Entre 1772 et 1777, Charles-François Mandar étudia à l’École royale militaire de Paris où il apprit les mathématiques, l’architecture civile et l’art des fortifications. Jusqu’en 1780, il fut employé comme ingénieur-géographe au département des affaires étrangères, à Versailles. À partir de 1787, il poursuivit une carrière d’architecte et se tourna vers une clientèle privée pour laquelle il fit construire des maisons à Paris et dans les environs. En 1790, pour la Fête de la Fédération, il proposa à l'Assemblée Constituante d'utiliser le terrain vague se trouvant entre l'École militaire et la Seine, appelé Champ-de-Mars. Il fut nommé premier dessinateur pour les travaux des installations nécessaires à cette fête. Exemplaire coupé au trait d'encadrement et remonté sur papier ancien, ce dernier ayant fortement bruni, défaut dans le coin supérieur gauche de l'estampe. Gruber, Les Grandes Fêtes et leurs décors à l'époque de Louis XVI, 1972, p. 207.

BEUSECOM (Martinus van).

Parys.

[circa 1650]. 406 x 516 mm.

Très rare vue cavalière de Paris au milieu du XVIIe siècle, exécutée par le graveur hollandais Martinus van Beusecom. Cette vue, qui reprend celle de Matthaüs Merian, est prise depuis la colline de Belleville, et montre l'hopital Saint-Louis au premier plan, ainsi qu'un personnage en train de dessiner. Elle est ornée d'un titre inscrit sur une bannière flottante, avec de chaque côté les armoiries de la France et celles de la ville de Paris, figurant un vaisseau, symbole de la corporation des marchands de l'eau qui donna naissance à la municipalité de Paris. Sous la vue figurent huit vers en latin, néerlandais et français, ainsi que 56 légendes numérotées renvoyant aux principaux lieux et bâtiments de la ville. Nous n'avons que très peu d'informations sur le graveur Martinus van Beusecom. Il fut actif à Amsterdam entre 1642 et 1653, et mourut dans sa ville natale de Rotterdam en 1659. Très rare état omis par Boutier, qui ne mentionne que les états avec les vers signés par A. Montanus. Exemplaire finement aquarellé à l'époque. Défauts à la pliure centrale, petits trous d'épingle dans la partie haute de l'estampe. Boutier, 69 (état non mentionné).

BICHEBOIS;

HONFLEUR.

Paris Langlumé circa 1830 206 x 257 mm.

Belle estampe figurant la ville de Honfleur, dessinée par Bichebois et Adam, lithographiée par Langlumé. Bel exemplaire.

BINET.

[NAPOLÉON] L'Indicateur général. 1835. À la gloire de Napoléon.

Paris, Binet, 1835. 499 x 627 mm.

Belle planche illustrée, dédiée à l'empereur Napoléon. La partie haute est occupée par le calendrier pour les 12 mois de l'année 1835. Elle est illustrée de deux portraits de Napoléon jeune homme et adulte, décorés de la couronne impériale et de l'aigle impérial. En tête du calendrier figurent quatre vignettes représentant des scènes historiques tirées de la vie de l'empereur : Bonaparte visitant l'hôpital de Jaffa (en 1799 lors de la Campagne d'Égypte), Cérémonie du sacre de Napoléon (1804), Bataille d'Austerlitz (2 décembre 1805), et Le 15 août à S.te Hélène, vignette représentant Napoléon fêtant son anniversaire lors de son exil à Sainte-Hélène. Au-dessus de ces vignettes sont disposés deux figures allégoriques, des étendards et des aigles couronnés. La partie inférieure est occupée par une carte des environs de Paris, intitulée Environs de Paris dans un rayon de 27 lieues (1 lieue = 4 km). Sur les côtés figurent plusieurs petits tableaux donnant le budget des recettes et dépenses de la France pour l'année 1835, les produits des propriétés de la France (propriétés bâties et non bâties, imposables et non imposables), un tableau statistique des départements, les courriers de la malle-poste partant de Paris tous les jours à 6 heures du soir, des détails statistiques sur les principaux états du monde, la valeur des principales monnaies étrangères (comprenant l'Aigle de 5 dollars des États-Unis et le Sequin zermahboud du sultan Abdoul Hamid de Turquie), la dette publique de l'État à diverses époques (depuis Charles IX), les pensionnaires de l'État au 1er janvier 1833, la population de la France à diverses époques (de 1754 à 1833), les cultes, et une statistique des années de guerres en France pendant les cinq derniers siècles. Bel exemplaire, replié. Les contours de la carte ont été aquarellés à l'époque. Vallée, p. 58, n°297 (pour l'année 1834, avec textes différents) ; Bibliographie de la France, ou Journal général de l'Imprimerie et de la Librairie, Août 1834, p. 567, n°572.

BLAEU (Johannes).

Gouvernement général du Lyonnois.

Amsterdam, [circa 1660]. 410 x 572 mm.

Carte du Lyonnais et des régions voisines, ornée d'un cartouche de titre décoré des armes de l'Auvergne, du Bourbonnais, du Lyonnais et de la France. Verso blanc. Bel exemplaire aux contours aquarellés à l'époque. Koeman, 4800:2B.

BLAEU (Johannes).

[SAVOIE/RUMILLY] Rumiliacum vulgo Rumilly.

[Amsterdam, 1682]. 457 x 575 mm.

Belle vue cavalière de la ville de Rumilly en Haute-Savoie, issue du spectaculaire Theatrum Sabaudiæ de Johannes Blaeu. État 1. Elle est ornée des armoiries du duché de Savoie portées par trois anges et d'un cartouche contenant 14 légendes des lieux principaux en latin, décoré des armoiries de la ville. Au bas du cartouche figurent les initiales du graveur, IR pour Johannes de Ram. Bel exemplaire aquarellé à l'époque. Restes de bande adhésive au dos. Koeman, 3798.

BLAEU (Johannes) & BLAEU (Willem).

[CHAMPAGNE] Champagne latine Campania, comitatus.

Amsterdam, [1643-1650]. 379 x 497 mm.

Belle carte figurant le comté de Champagne, issue de l'édition française du Theatrum Orbis Terrarum ou Théâtre du Monde, atlas publié par Willem Blaeu, le plus célèbre des cartographes hollandais de son époque. Elle est ornée d'un grand cartouche de titre décoré de deux anges et des armoiries de la Champagne, et d'un cartouche contenant l'échelle, décoré de deux anges étudiant un globe. Les villes principales sont signalées par une citadelle aquarellée en rouge. Texte français au verso. Bel exemplaire finement aquarellé à l'époque. Koeman's Atlantes Neerlandici, 4200:2.

BLAEU (Willem).

[BERRY] Bituricum ducatus - Duché de Berri.

Amsterdam, [1643-1650]. 380 x 498 mm.

Belle carte figurant le duché de Berry, issue de l'édition française du Theatrum Orbis Terrarum. Elle est ornée d'un grand cartouche de titre décoré des armoiries de la région, et animé de deux personnages féminins. En bas à droite, le cartouche contenant l'échelle est décoré d'une sphère armillaire et des deux tours antiques qui sont à l'origine du nom de la ville de Bourges (Bituris en latin), capitale du Berry. Entre les deux tours figure un verset en latin "Turribus a binis, inde vocor Bituris" (De ces deux tours, je tire le nom de Bourges). Les villes principales sont signalées à l'aquarelle rouge. Texte français au verso. Bel exemplaire finement aquarellé à l'époque. Mouillure claire dans la marge inférieure. Koeman's Atlantes Neerlandici, 4360:2.

BLAEU (Willem);

Ducatus Andegavensis - Anjou.

Amsterdam 1661 381 x 497 mm.

Belle carte figurant le duché d'Anjou, d'après l'angevin Lezin Guyet, auteur de la première carte du duché d'Anjou. Issue du Theatrum Orbis Terrarum, elle est ornée d'un cartouche de titre et des armoiries d'Anjou et de France. Texte français au verso. Bel exemplaire finement aquarellé à l'époque. Mouillure claire dans la marge inférieure.

BLAEU (Willem).

[FLANDRE] Galloflandria, in qua Castellaniæ Lilana, Duacena, & Orchiesia, cum dependentibus ; nec non Tornacum, & Tornacesium.

[Amsterdam, 1662]. 374 x 486 mm.

Belle carte figurant la région historique de la Flandre romane ou gallicane, couvrant les environs de Lille, Douai, Orchies et Tournai. Les limites de la carte sont, au nord, Courtrai en Belgique, au sud Douai, à l'ouest La Bassée et à l'est Tournai en Belgique. Le nord est placé à droite de la carte. Elle a été dessinée par Martin Doué, peintre, graveur héraldiste et généalogiste lillois (1572-1638), et publiée dans l'édition latine de 1662 de l'Atlas Maior de Willem Blaeu, le plus célèbre cartographe hollandais de son temps. Elle est ornée d'un cartouche de titre, des armoiries des Pays-Bas espagnols, et de 19 blasons de villes appartenant à la Flandre romane. Les villes importantes sont signalées par une citadelle aquarellée en rouge rehaussé à l'or. Texte latin au verso. Rare exemplaire finement aquarellé à l'époque avec rehauts d'or. Pliure centrale brunie. Koeman's Atlantes Neerlandici, 3220:2.

BLAEU (Willem).

[MAINE] Cenomanorum Galliæ regionis typus vulgo Le Mans.

[Amsterdam, 1642-1650]. 382 x 500 mm.

Belle carte de la région du Mans, issue de l'édition hollandaise du Theatrum Orbis Terrarum ou Théâtre du Monde, atlas publié par Willem Blaeu, le plus célèbre des cartographes hollandais de son époque. Elle a été dressée par Mathieu Ogier ou Macé Ogier, prêtre et maître de l’hôpital des Ardents au Mans, actif vers 1530. Elle est ornée d'un cartouche de titre décoré en tête d’une sphère armillaire et de deux femmes ailées. En haut à droite figure un second cartouche contenant une liste des églises, abbayes, monastères, chapelles, etc, pouvant être retrouvés sur la carte. Texte hollandais au verso. Bel exemplaire finement aquarellé à l'époque. Koeman's Atlantes Neerlandici, 4430:2.A.

BLAEU (Willem & Johannes);

Ducatus Turonensis - Touraine.

Amsterdam 1661 380 x 497 mm.

Carte de la Touraine dressée d'après la carte du géographe tourangeau Isaac François. Issue du Theatrum Orbis Terrarum, elle est ornée d'un cartouche de titre et des armoiries de la ville de Tours. Texte français au verso. Bel exemplaire finement aquarellé à l'époque. Mouillure claire dans la marge inférieure.

BLAEU (Willem & Johannes);

Picardia regio Belgica.

Amsterdam 1661 379 x 532 mm.

Carte gravée figurant la Picardie, issue du Theatrum Orbis Terrarum. Elle est ornée d'un cartouche de titre animé de deux personnages et des armoiries de la région portées par deux anges. Texte français au verso. Bel exemplaire finement aquarellé à l'époque. Mouillure claire dans la marge inférieure.

BLANMONT (Alphonse). MANUSCRIT.

Carte des deux lacs apellés Grande et Petite Moëre, situés entre les chatellenies de Berg S.t Vinox, et de Furnes avec leurs terres adjacentes.

1759. 480 x 635 mm.

Carte gravée des parties marécageuses situées sur la côte, près de Dunkerque et Bergues-Saint-Vinocq, sur laquelle a été ajoutée une partie manuscrite et aquarellée figurant un plan des parcelles d’un projet d’assèchement du marécage. Entre 1617 et 1627, la région avait été drainée, pourvue de digues, dotée d’un important réseau de canaux et de moulins, et asséchée. Mais en 1646, puis en 1706, les nécessités de la guerre amenèrent l’inondation les environs de Dunkerque. Les Moëres redevinrent un marais. Vers 1759, le colonel Antoine de Ricouart, comte d’Hérouville (1713-1782), commandant le régiment de Bourgogne en garnison à Bergues, entreprit un nouvel assèchement de la région. Mais de nouvelles difficultés survinrent, et ce n’est qu’au XIXe siècle que le dessèchement fut achevé. La carte a été maniée et présente plusieurs petites déchirures anciennement doublées.

BODENEHR (Gabriel);

[MONTMELIAN] Das veste Schloss Montmelian.

Augsbourg circa 1730 143 x 207 mm.

Estampe gravée figurant la citadelle de Montmélian en Savoie, assiégée par Louis XIV en 1691 et 1705. Elle sera détruite l'anné suivante sur ordre du roi. Accompagnée d'un texte en allemand. Très bel exemplaire.

BOISSEAU (Jean).

Carte de la France divisée par les provinces de l'esglise galicane.

Paris, Jean Boisseau, 1642. 357 x 487 mm.

Très rare carte de la France divisée en provinces de l'Église Gallicane ou Église chrétienne de tradition catholique, dressée et publiée par Jean Boisseau en 1642. La carte de Jean Boisseau, imprimée sur un fond cendré, est l'une des premières cartes dédiées aux archevêchés et évêchés de France, la plus ancienne étant la Carte ecclésiastique contenant la description des archeveschés et éveschés du Royaulme de France et principaultés adiacentes appartenants à léglise gallicane d'Antoine-Fabrice des Bleyns, publiée 18 ans plus tôt, en 1624. Comme sur la carte de des Bleyns, Jean Boisseau a marqué les limites des archevêchés en pointillés. Les noms des villes abritant un évêché sont donnés en français et en latin. La carte est décorée d'un cartouche tenu par deux chérubins, contenant la liste des 18 sièges métropolitains, classés selon leur hiérarchie en cinq groupes : le groupe 1 comprend les villes de Lyon, Rouen, Tours, Sens, Paris et Besançon; le groupe 2, Trèves et Reims ; le groupe 3, Bourges, Bordeaux et Auch ; le groupe 4, Narbonne, Toulouse et Aix ; et le groupe 5, Vienne, Arles, Avignon et Embrun. Géographe et généalogiste français, Jean Boisseau était enlumineur du roi. Très rare, manque à Pastoureau. Bel exemplaire. Dainville, p. 35 ; Claudin, Archives du bibliophile, Tome second, 1859, pp. 96-97, 3130.

BOISSEAU (Jean).

[DUNKERQUE] Profil ou nouvelle description de la ville maritime port et havre de Dunquerque, au comté de Flandre.

Paris, Jean Boisseau, 1642-1648. En deux feuilles jointes de 270 x 691 mm.

Très rare profil gravé de la ville de Dunkerque, issu du Théâtre des Citez de Jean Boisseau, orné d'un plan du fort de Mardick. Sous la vue figurent 8 légendes et 10 lignes de description de la ville, dont on dit qu'elle cest faitte renommer et redouter ces dernières guerres comme estant l'asyle et la retraite des Espagnols, et autres escumeurs de mer. Jean Boisseau fut géographe et généalogiste français. Son Théâtre des Citez est l'un des plus rares recueils de vues français, dont les planches, publiées entre 1642 et 1648, sont le plus souvent conservées à l'état isolé. Anciennes pliures restaurées mais légèrement brunies. Pastoureau, BOISSEAU I, 26.

BOISSEAU (Jean).

[FORET de FONTAINEBLEAU] Nouvelle description de la forest royalle de Fontaine Belleau.

circa 1650. 353 x 483 mm.

La forêt de Fontainebleau au XVIIe siècle. Superbe carte de la forêt de Fontainebleau, ornée au centre d'une petite vue du château, ainsi que deux petites vues de Melun et Moret. En bas à droite figure le texte suivant : "Ceste carte vous représente la forest de Fontaine Belleau avec les noms des villages, hameaux, chappelles, hermitages, routtes, crois, puitz, montagnes et plaines, qui se trouvent tant dans laditte forest ques environs. Ceste forest contient environ 25 975 arpents tant bois, roches, landes, et bruyerres, revenant en bois tout de futaye à dix huit ou dix neuf mille arpents dont la garde est donnée à huit officiers qui ont chacun leur quartier." Très légères rousseurs dans les marges. Bel exemplaire aquarellé à l'époque. De toute rareté. Manque à Pastoureau.

BOISSEAU (Jean).

[GASCOGNE] Carte du duché d'Albret nouvellement deseigné.

[Paris], 1647. 378 x 538 mm.

Très rare et belle carte figurant le duché d'Albret en Gascogne, dressée par Jean Boisseau, gravée par Henry Le Roy et publiée en 1647. Créé en 1550 par et pour le roi de Navarre Henri II, le duché d'Albret comportait les sénéchaussées de Nérac, Castelmoron, Casteljaloux et Tartas, aujourd'hui situées dans les départements des Landes, de la Gironde, du Gers et du Lot-et-Garonne. La ville de Nérac en était la capitale. En 1556, l'Albret fut érigé en duché-pairie, en faveur du roi de Navarre, Antoine de Bourbon, et de son épouse, Jeanne d'Albret. La carte s'étend au nord jusqu'à Comps (Gironde) et Saint-Seurin-sur-l'Isle, nommée St Surin (Gironde), au sud jusqu'à Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) et Condom, orthographiée Condon (Gers), et à l'est jusqu'à Verteuil-d'Agenais, appelée Verteuil (Lot-et-Garonne). Elle est ornée d'un cartouche de titre et d'un grand cartouche contenant la dédicace à Michel de Cheverry, chevalier de Rivières, conseiller du roi, gouverneur de la ville d'Épernay, et gouverneur de la ville et château de Nérac, et du duché d'Albret. Ce second cartouche est décoré en tête des armoiries royales. L'Atlantique est nommé Mer Océane. L'échelle est de six lieues. Géographe et généalogiste français, Jean Boisseau était enlumineur du roi. Très rare, manque à Pastoureau. Bel exemplaire. Flandrin, Inventaire de la collection Lallemant de Betz, 1903, p. 121, 2389.

BOISSEAU (Jean).

Nouvelle description de la souveraineté de Béarn.

Paris, J. Boisseau, 1642. 346 x 463 mm.

Très belle carte figurant le Béarn, ornée des armoiries de la région. Elle s'étend au nord jusqu'à Dax, à l'ouest jusqu'à Bayonne, au sud jusqu'au village de Lecumberry et à l'est jusqu'à Pontac. Publiée par Jean Boisseau en 1642 dans le Théâtre des Gaules. Très bel exemplaire aux contours aquarellés à l'époque. Pastoureau, BOISSEAU II, 64.

BOISSEAU (Jean).

[PAYS BASQUE] Description exacte et particulière des costes et havres de Bayonne, St. Jean de Lux, Labour, Funtarabie, et lieux circonvoisins.

[Paris, 1642]. 335 x 450 mm.

Magnifique carte de la plus grande rareté, figurant le Pays Basque français. Elle est issue de la seule et unique édition du Théâtre des Gaules de Jean Boisseau, publiée en 1642. Elle s'étend du nord au sud entre Contis dans les Landes et Zarautz dans le Pays Basque espagnol, et à l'est jusqu'à Tartas (Landes) et Saint-Palais (Pyrénées-Atlantiques). Les villes les plus importantes sont signalées à l'aquarelle. En carton en haut à gauche figure un plan détaillé de l'entrée de Saint-Jean-de-Luz, avec une légende numérotée pour les lieux principaux : église de Ciboure (orthographié Sibouré), N. Dame de Bordagain (Bourdaguain), "carrière où on tire la pierre pour Socoa", église de Saint-Jean-de-Luz, ou encore "lieu ou on bastit les navires". Dans la baie figure la mention "ycy on sembarque puor la pesche des balaine". La carte est ornée d'une rose des vents et de deux gallions. Jean Boisseau était un géographe, généalogiste et enlumineur du roi. Très rare exemplaire aquarellé à l'époque. Quelques rousseurs, petites déchirures dans la marge inférieure restaurées. Pastoureau, BOISSEAU II, 65 (Fig. 31).

BOISSEAU (Jean) & CHASTILLON (Claude de).

[PICARDIE] La carte du territoire et pais de Laonnois et contingents.

Paris, 1642. 269 x 366 mm.

Belle carte figurant la région de Laon en Picardie, dressée par Claude de Chastillon pour la seule et unique édition du Théâtre des Gaules de Jean Boisseau, publiée en 1642. Le nord est situé à droite de la carte. Elle est ornée d'un blason et d'une rose des vents. Géographe et généalogiste français, Jean Boisseau était enlumineur du roi. Dessinateur, architecte, ingénieur et topographe du roi Henri IV puis de Louis XIII, Claude de Chastillon dressa de nombreux plans, dessins et relevés : près de 600 vues de châteaux, villes et monuments antiques, dont beaucoup ont disparu aujourd'hui, seront publiées après sa mort par Jean Boisseau en 1641 sous le titre de Topographie Françoise. Fausse pliure sans gravité dans la pa rtie haute de la pliure centrale, sinon bel exemplaire. Pastoureau, BOISSEAU II, 13.

BONNECAZE (Jean-Baptiste).

[VALLÉE d'OSSAU] Carte de la Vallée d'Ossau.

1876. En 24 sections montées sur toile et repliées, formant une carte de 0,88 x 1,16 m, montée dans une reliure éditeur de percaline rouge, avec titre en lettres dorées ""Souvenir des Pyrénées. Carte de la vallée d'Ossau, Eaux-Bonnes, Eaux-Chaudes, par J B Bonnecase géomètre"", et armoiries de la vallée d'Ossau sur le premier plat.

"Très rare et belle carte de la Vallée d'Ossau, vallée des Pyrénées françaises, située en Béarn dans le département des Pyrénées-Atlantiques, qui s'étend du nord au sud sur une cinquantaine de kilomètres, depuis Rébénacq (à quinze kilomètres de Pau) jusqu'au col du Pourtalet (à la frontière espagnole). Elle a été dressée par Jean-Baptiste Bonnecase ou Bonnecaze, géomètre à Bilhères en Ossau, lithographiée en couleurs par Erhard Frères, et publiée en 1876. Elle a été dressée d'après les plans du cadastre pour la planimétrie, et complétée, pour la montagne, avec la carte de l'état-major. Les cotes sont occupes par une Notice Historique ornée des armoiries de la Vallée d'Ossau, et une description des villages des deux cantons d'Arudy ou Bas-Ossau et de Laruns ou Haut-Ossau. Au bas de la carte figure un tableau de Statistique générale de la Vallée d'Ossau, comprenant la liste des communes, avec pour chacune d'elles, le nombre d'habitants français et étrangers, les chiffres de la culture des céréales, des pommes de terre et du maïs, la superficie des prairies, jardins, vignes, bois, carrières et mines, etc, les biens communaux et les chemins vicinaux. Toutes ces informations ont été établies d'après les archives départementales et les documents officiels. La carte a été imprimée en cinq couleurs : en rouge, les routes, en bleu, les cours d'eau, en vert, les forêts, en bistre, les montagnes, et en noir, les écritures. Les montagnes, éclairées à la lumière oblique, sont dessinées à l'estompe. Jean-Baptiste Bonnecaze était géomètre-expert à Bilhères. En 1883, il est élu membre de la Société Ramond, société savante ayant pour but l'étude scientifique des Pyrénées. Sa carte fut présentée à l'Exposition universelle de 1878. Bel exemplaire dans sa reliure éditeur. Dendaletche, p. 165, 249 (notée RR pour rare) ; Exposition universelle de Paris, Année 1878, Section française, Classe XVI, Géographie - Cosmographie - Statistique, 1878, p. 14 ; Soulice, Catalogue de la bibliothèque de la ville de Pau, 1886, p. 8, 31."

BONNISEL (J.).

Plan de la ville et faubourgs de Paris, avec ses monuments, divisé par quartiers et arrondissements.

Paris, Jean, 1820. En 32 sections montées sur toile et repliées, formant un plan de 0,97 x 1,25 m ; titre et date manuscrits à l'encre au dos.

Rare et superbe plan mural de la ville de Paris, publié en 1820 sous la Restauration. La ville est divisée en douze arrondissements et quarante-huit quartiers. Ces quarante-huit quartiers, ou divisions territoriales et administratives, furent créés en juin 1790 par l'Assemblée Constituante, afin de mettre un terme à la tutelle de l'État sur la commune de Paris. Le plan montre les premiers travaux d'embellissement et d'aménagement de voirie qui avaient été ordonnés par Napoléon : le canal de l'Ourcq, terminé en 1802, le canal de Saint-Denis, commencé en 1811, le bassin de la Villette, destiné à alimenter la capitale, achevé entre 1806 et 1809, les Abattoirs, les cimetières du Nord, de l'Est, de Vaugirard, de Sainte-Catherine (décret du 12 juin 1804), la nouvelle Morgue place du Marché-Neuf (ordonnance de police de 1804), le pont des Arts, construit entre 1802 et 1804, le pont d'Austerlitz, entre 1799 et 1807, les greniers de réserve, le quai d'Orsay, le marché aux fleurs, ou encore la partie occidentale de la rue de Rivoli. Sur la rive droite, face au Champ de Mars, figure le dessin d'un Palais projeté. Il s'agit du Palais du Roi de Rome, fils de l'empereur Napoléon Ier, projet conçu par l'architecte Pierre Fontaine, qui ne vit jamais le jour. Sur l'Île de la Cité, le quai aux Fleurs, nommé de 1804 à 1816 quai Napoléon, porte ici le nom de quai de l'Archevêché. La place des Vosges, ainsi nommée en 1800, en l'honneur du département du même nom, qui fut le premier à s'être acquitté de l'impôt sous la Révolution Française, porte ici le nom de place Royale, qui fut son nom à sa création, puis de 1814 à 1830. La préfecture de police est ici située rue de Jérusalem. Cette rue, qui se trouvait au niveau du 38 quai des Orfèvres, disparaît en 1883. Tout autour du plan, l'auteur a disposé vingt-neuf vues des principaux monuments parisiens, dont le Palais projeté du Roi de Rome. Les douze arrondissements de la ville sont délimités par un trait d'aquarelle. Le plan est accompagné d'une liste des rues, passages, ponts, places, abattoirs, cimetières, et des arrondissements. Le titre est inscrit sur une draperie, ornée en tête d'un globe décoré de trois fleurs de lys et d'une Croix de l’ordre du Saint-Esprit. Nous n'avons trouvé aucune information sur l'auteur J. Bonnisel. Il s'agit très certainement du graveur et géographe parisien Jacques Guillaume Bonnisselle ou Bonisel (17..-1833), auteur d'une carte de France publiée par Jean à Paris, comme pour notre plan. Cette carte de France porte le nom de J.G. Bonisel (exemplaire à la BnF). Vallée mentionne par ailleurs un Plan de Paris divisé en 12 mairies, gravé par Bonnissel et également publié par Jean, en 1807 (Vallée, 1632). Bel exemplaire, contours aquarellés à l'époque. Des trous d'épingle ont été faits dans la marge supérieure du plan pour pouvoir le suspendre. Bonnardot, p. 226 (édition de 1814) ; inconnu de Vallée.

BORDONE (Benedetto).

[Corsica].

[Venise, 1534]. 83 x 143 mm.

Première carte imprimée de la Corse Très rare et première carte imprimée de la Corse, publiée dans la seconde édition de l'Isolario de Benedetto Bordone. L'île est représentée à l'horizontale, le nord orienté à gauche. La carte est dérivée du portulan d'Andrea Bianco de 1436, et ne porte que le seul nom de "Corsica", situé à l'emplacement du Cap Corse. Onze villes sont représentées par des dessins de châteaux. Au nord-est de l'île, on peut voir les îles d'Elbe, Capraia, Giglio et Montecristo. Au verso figure une carte de Pianosa, ici nommée Palmosa, le nord de la Corse avec le Cap Corse nommé, le sud de l'île d'Elbe et les îles de Capraia et Gorgona. Texte en italien sur les deux pages. Miniaturiste, géographe et graveur originaire de Padoue, Benedetto Bordone travailla à Venise. Son Isolario le rendit célèbre. Très bel exemplaire. Cervoni, 1 ; Berthelot & Ceccaldi, p. 78.

BOUCHET (Jean du).

Carte topographique du comté de Madrie.

1646. 315 x 412 mm.

Très belle carte figurant l'ancien comté de Madrie, dressée par Jean du Bouchet en 1646. Elle est ornée d'un cartouche de titre et de la muse Uranie, muse de l'astronomie, tenant d'une main un compas sur un globe et de l'autre, les armoiries de l'auteur. Le comté de Madrie fut formé au VIe siècle et disparut au IXe siécle. Les limites du comté étaient au nord, Les Andelys, au sud Dreux, à l'ouest Evreux et à l'est Chevreuse. Né en 1599, Jean du Bouchet fut nommé conseiller du roi en ses conseils, maître d'hôtel ordinaire du roi, historiographe et premier gendarme de France. Bel exemplaire. Très rare, manque à Pastoureau.

BOURBONNAIS. MANUSCRIT.

Bourbonnois.

[circa 1700]. 552 x 792 mm.

Carte manuscrite sur papier à l'encre noire de la province du Bourbonnais, correspondant approximativement à l'actuel territoire du département de l'Allier. La zone figurant sur la carte est délimitée au nord par Bourbon-l'Archambault, au sud par Thiers, à l'ouest par Mozon et à l'est par Roanne. Y sont figurés la Loire entre Roanne et Diou et ses affluents de la rive gauche, l'Allier entre Maringues et Moulins et ses affluents, une partie du bassin du Cher, les villes et villages et les bois. L'orthographe de nombreux lieux est approximative, par exemple Heuriet pour Huriel, Archenac pour Archignat, Guizainnes pour Quinssaines, qui sont trois communes à l'ouest de Montluçon. Sous plusieurs localités figure un chiffre qui pourrait être le nombre de feux. Froissement du papier au niveau de la pliure centrale, traces brunes dans les marges, replié.

BOURGOIN (Pierre).

Carte itinéraire de la France divisée par gouvernements militaires et en ses provinces, contenant les routes royales et particulières.

Paris, Bourgoin, 1779. En 35 sections montées sur toile et pliées, formant une carte de 980x 990 mm ; étiquette au dos de l'éditeur Seguin père, artificier du roi et éditeur de la carte de Cassini ; sous étui de papier bleu avec dentelle dorée d'encadrement.

Belle carte murale des routes royales et particulières de la France au XVIIIe siècle, brillamment coloriée à l'époque. Elle a été publiée par Pierre Bourgoin, éditeur et graveur parisien Elle a été dressée d'après la carte de France de Cassini, dite des triangles puisque fondée sur la première triangulation de toute la France, obtenue par la mesure de l'arc du méridien du Nord (Dunkerque) au Sud (Perpignan), appelé Méridien de l'Observatoire Royal de Paris. La carte est décorée d'un beau cartouche de titre orné en tête des armoiries de la France. En haut à droite figure l'échelle des distances avec les différentes mesures d'usage dans les provinces de France. Bel exemplaire dans de superbes coloris de l'époque. Manque de toile à quelques intersections, étui très usagé avec fond manquant.

BOURGUIGNON (Alain).

[GASTRONOMIE] Carte gastronomique de la France.

1928. 1,19 x 0,98 m ; repliée.

Très rare carte gastronomique et vinicole de la France imprimée en couleurs, dressée par Albert Bourguignon. Elle a été dessinée par l'ingénieur géographe Maurice Thiébaut, et éditée par Émile Girard à Paris en 1928. La carte gastronomique de Bourguignon est la carte la plus complète jamais réalisée jusqu'à cette date. La France est divisée non pas en départements mais en provinces historiques, et sa capitale, Paris, est nommée le Centre gastronomique du monde. À la différence des premières cartes gastronomiques de la France, telles la première carte dressée par Jean-François de Tourcaty en 1809, ou la carte de Charles V. Monin de 1830, qui représentaient les productions régionales en utilisant de simples symboles, Bourguignon donne le nom de chaque production, par région et par ville, et signale de nombreuses spécialités locales connues ou méconnues. Il recense ainsi des centaines de spécialités, productions et recettes traditionnelles (viandes, gibiers, charcuteries, fromages, poissons sauvages ou d’élevage, légumes, fruits, etc). Dans la région Provence notamment, l'une des régions gastronomiques les plus denses, Bourguignon a mis en lumière plus de 200 spécialités culinaires, comme les fruits confits à Carpentras ou la brandade de morue entre Aubagne et Cassis. La carte met également en avant les vignobles français, avec trois légendes pour les crus des eaux-de-vie de Cognac (légende de sept couleurs), les crus du Bordelais (légende de six couleurs), les vins rouges (soulignés de rouge), les vins blancs (soulignés de jaune), et la bière (soulignée de vert), sept ans avant le décret-loi de 1935 instituant les AOC. Les produits de la mer ne sont pas oubliés, avec les noms de toutes les espèces de poissons et crustacés positionnés le long des côtes. La Corse n'est pas représentée, mais un encart lui est consacré, contenant le nom de ses spécialités. L'auteur fait aussi quelques remarques historiques. C'est ainsi que l'on apprend que la sauce béarnaise n'a jamais vu le jour dans le Béarn, mais au restaurant le Pavillon Henri IV près de Saint-Germain-en-Laye (elle fut inventée au XIXe siècle par le chef Jean-François Collinet) ; et que le homard à l'armoricaine, et non à l'américaine comme on le nomme souvent, a été confectionné pour la première fois en Bretagne. Les parties haute et basse sont occupées par des encarts publicitaires pour des hôtels, restaurants, boucheries, alcools, ou matériel de cuisine. En décembre 1928, au moment où il publie sa carte, Albert Bourguignon est ex-chef de cuisine et directeur du restaurant l'Écu de France, situé au 6, rue de Strasbourg à Paris. Quelques mois plus tôt, le journal Comœdia du 1er juillet 1928 le cite comme nouveau directeur de la Rôtisserie du Tournebroche au 60 rue Lafayette à Paris. Le journal La Toque blanche du 31 août 1929, page 2, consacre un large article à la carte gastronomique et vinicole de leur "ami et collègue Bourguignon, naguère encore chef de cuisine, et actuellement directeur de l'Écu de France" : "Dressée avec un soin jaloux de n'oublier aucun des centres du bien manger, cette carte est aussi des plus utiles aux fervents de la bonne table, lesquels sont, grand merci ! très nombreux dans notre pays. [...] Nos spécialités locales et régionales, on ne aurait les citer ici : elles sont trop. Qu'on sache, pourtant, que Bourguignon sur sa "Carte gastronomique", les y a fait figurer toutes. [...] Ne pas posséder la carte de Bourguignon, c'est pour les connaisseurs, professionnels, touristes et restaurateurs, se priver d'un document non seulement utile, mais indispensable". La carte est reproduite dans cet article. Elle est annoncée en vente par le même journal dès le 28 décembre 1928. Elle fut également recommandée par la Revue culinaire comme un modèle du genre, et valut à son auteur le titre de "Grand Cartographe de la Principauté" par le célèbre gastronome et critique culinaire Maurice Edmond Sailland, dit Curnonsky, élu Prince des Gastronomes en 1927. L'original de la carte – 4 mètres sur 4 – fut exposé en 1928, lors des journées gastronomiques, dans l'un des salons de Ledoyen (La Toque blanche. Organe professionnel hebdomadaire des chefs de cuisine de France et de l'Étranger, 15 avril 1929, p. 1). Il existe deux autres éditions de cette carte, sans les publicités, et avec quelques variantes sur les spécialités, dans un format plus petit que la nôtre, de 740 x 760 mm, datées de 1951 et de 1962, et publiées par Girard, Barrère et Thomas à Paris. Bourguignon a également réalisé une Carte gastronomique et vinicole de la France, sur le modèle de la Carte gastronomique de la France, également sans les publicités, ainsi qu'un Atlas gastronomique des provinces françaises et Les Recettes régionales de la Rôtisserie de l'Écu de France. Très rare. Nous n'avons localisé qu'un seul exemplaire dans les collections publiques, se trouvant à la Bibliothèque nationale de France. Cette dernière donne le prénom d'Alain, et non Albert, mais les deux seuls documents de l'époque que nous ayons trouvés donnant le nom complet, sont deux articles du journal La Toque blanche du 21 mars 1935 et du 29 février 1936. Le premier est une longue nécrologie de l'auteur, mort un mois plus tôt. L'article, signé par le chef de cuisine J.M.A. Martin, est intitulé Albert Bourguignon, et l'auteur, qui connaissait vraisemblablement très bien Bourguignon, parle de lui comme "notre cher Bourguignon". Martin cite à nouveau le nom complet d'Albert Bourguignon dans le second article du 29 février 1936. Bel exemplaire, replié. Petites déchirures aux pliures restaurées, quelques infimes manques aux pliures. La Toque blanche. Organe professionnel hebdomadaire des chefs de cuisine de France et de l'Étranger, 28 décembre 1928, p. 2 (annonce de la vente de la carte gastronomique) ; La Toque blanche. Organe professionnel hebdomadaire des chefs de cuisine de France et de l'Étranger, 21 mars 1935 (nécrologie de l'auteur) ; Pawlowski, journal Comœdia, 1erjuillet 1928, p. 6 (article intitulé Gastronomie parlementaire citant Albert Bourguignon comme nouveau directeur de la Rôtisserie du Tournebroche, 60 rue Lafayette) ; Lonely Planet, Food lover's guide to the world. Experience the great global cuisines, 2014, p. 39 ; The Library of Congress Catalogs. The National Union Catalogue, 1963-1967, Volume 7, BOEH-BRIF, 1969, p. 354 (édition de 1962, de dimensions plus petites, 740 x 760mm).

BOUSQUEL (Auguste).

[ALBI] Plan d'Albi.

Paris, Gratia, 1843. 390 x 478 mm.

Beau plan de la ville d'Albi au milieu du XIXe siècle, dressé par Auguste Bousquel, géomètre du département du Tarn, et publié en 1843. Il est dédié aux membres formant l'organisation judiciaire du tribunal civil d'Albi, et orné d'un beau cartouche de titre décoré des armoiries de la ville. Le plan illustre les travaux d'urbanisme de la ville d'Albi réalisés dans la première moitié du XIXe siècle, comprenant ceux de l'architecte et urbaniste albigeois Jean-François Mariès, surnommé le Haussmann albigeois. Ces travaux d'embellissement concernent notamment la construction, vers 1815, du Palais de Justice à l'emplacement du couvent des Carmes, la construction, vers 1835, de la première caserne de gendarmerie devant l'Hôtel Dieu, l'aménagement et l'agrandissement en 1840 de l'esplanade devant le Palais de Justice qui devient la place Lapérouse, ou encore le percement de quelques rues comme la rue Sainte-Cécile. Le plan indique les routes royales au départ d'Albi vers Milhau, Lacaune, Lavaur, Castres, Toulouse et Cahors. La légende à gauche du plan donne l'emplacement des églises et de la cathédrale Sainte-Cécile, de l'archevêché, du Palais de Justice, de la Préfecture, et de 75 rues. Certains lieux ou bâtiments sont nommés directement sur le plan : le collège, l'Hôtel Dieu, la place du Vigan, l'École Normale, le Monastère de Notre-Dame, les casernes, l'abattoir, la Gendarmerie, la place Lapérouse, ou encore les prisons. Bel exemplaire. Petite déchirure dans la marge inférieure restaurée, décoloration légère dans la marge droite. Allaire, Albi à travers les siècles, 1933.

BOYER (Denis).

Plan géométrique de la grange et tennement, quartier des Aumettes, terroir de Mormoiron, appartenant à l'hoirie de Madame la Comtesse des Henriquez. Levé par moy, Denis Boyer, géomètre de Mormoiron, en 1789.

1789. 63 x 94 cm, sur une feuille de 66 x 96,5 cm.

Grand plan manuscrit, encre noire et aquarelle, d'une grange et des terres environnantes, sur la commune de Mormoiron, à quelques km à l'est de Carpentras, dans le Vaucluse. Y sont figurés "la grange et l'aire à fouler le bled", une source, les terres, bois et prés de la propriété de l'hoirie (ou héritage) à l'occasion duquel ce plan a été dressé, ainsi que le nom des propriétaires des parcelles voisines. Le plan est orienté par une belle rose des vents, l'échelle est en cannes. Mouillure dans la partie gauche, petites taches dans la partie droite. Marges et une déchirure sans manque doublées anciennement de toile.

BRACONNIER (Alfred).

[MEURTHE-et-MOSELLE] Carte géologique et agronomique du département de Meurthe-et-Moselle.

1882. En 32 sections montées sur toile et repliées, formant une carte de 1,14 x 1,44 m.

Très rare carte monumentale lithographiée en couleurs, figurant la géologie et l'agronomie du département de Meurthe-et-Moselle, dressée par l'ingénieur des Mines Alfred Braconnier, et publiée en 1882. La carte a été formée par l'assemblage des cartes de Charles Reverchon, ingénieur en chef des Mines du département de la Meurthe, et de Jules Levallois, ingénieur en chef des Mines du département de la Moselle. L'auteur a apporté des corrections à ces deux cartes, provenant principalement de l'étude plus complète de certaines failles. Il a également établi quelques subdivisions supplémentaires afin de distinguer les variétés de calcaire qui donnent de la pierre de taille et de bien préciser le régime des eaux souterraines. Vingt-six couleurs identifient les terrains selon leur composition minéralogique : basalte, grès, calcaires et argiles. Ces mêmes couleurs sont hachurées pour distinguer les étages géologiques. Les gisements de sel et de fer sont également marqués, ainsi que les failles et les limites des terrains. La cartographie géologique en France connut une impulsion décisive en 1841, lorsque Dufrénoy et de Beaumont réalisèrent la toute première carte géologique de la France. Cette carte servira de canevas au levé des cartes géologiques départementales. Bel exemplaire, toile déchirée à une intersection. Favier, Catalogue des livres et documents imprimés du Fonds lorrain de la Bibliothèque municipale de Nancy, 1898, p. 506, 8406.

BRAIVE (Georges).

[VENDÉE/ÎLE d'YEU] Île d'Yeu.

Île d'Yeu, G. Penaud, "Nouvelles Galeries Insulaires", 1938. 237 x 349 mm.

Belle et rare carte touristique de l'Île d'Yeu, située au large de Saint-Gilles-Croix-de-Vie en Vendée. Elle a été dessinée en 1938 par Georges Braive, architecte diplômé par le gouvernement, et publiée par Georges Penaud, propriétaire des Nouvelles Galeries Insulaires à l'Île d'Yeu, actives de 1869 à 1969. Cette carte contient de nombreuses informations à l'attention des touristes. L'auteur a indiqué les chemins de grande communication, les chemins vicinaux ordinaires, les chemins ruraux, les chemins non classés, les sentiers, les églises et chapelles, les monuments mégalithiques, les cimetières, les moulins et les calvaires (monuments catholiques). Enfin, l'auteur a indiqué quatre chemins d'excursion. La carte est décorée de neuf vignettes représentant différents endroits de l'île : Port de la Meule, Courseau du Risque de Vie, le port et la place de la Pylaie, le Vieux Château, le Cap des Degrés, Le Grand Vilain dit La Tour de Londres, la grotte de Ker Daniau, l'église Saint-Sauveur, et une vignette présentant les spécialités gastronomiques. L'Atlantique est décoré d'une rose des vents et de navires. Bel exemplaire. Petite tache dans les marges haute et droite.

BRAUN (Georg) & HOGENBERG (Frans).

[BESANÇON] Vesontio Sequanorum Gallis Besanson Germanis Byzantz.

[Cologne, 1575]. 353 x 493 mm.

Superbe vue figurant la ville de Besançon avec ses remparts en 1575, issue de la seconde partie du Civitates Orbis Terrarum. Elle est ornée des armoiries de la Franche-Comté et de la ville de Besançon, de trois personnages placés dans le coin inférieur droit, et de deux médaillons, l'un contenant un heaume et un éléphant avec la devise "recto clavo", l'autre une cigogne avec l'anagramme ST UELLEM pour Metellus. Né en 1510 à Poligny dans le comté de Bourgogne, Johannes Metellus ou Jean Matal, était un jurisconsulte, poète, cartographe, géographe, historien et érudit franc-comtois. Cette vue de Besançon lui est attribuée. Au premier plan de la ville, on peut voir le plus ancien pont de Besançon franchissant le Doubs, surmonté de constructions et nommé simplement Pons, aujourd'hui Pont Battant. Dans une rue partant du Pont Battant figure la mention "Locus supplicii reorum" ou lieu où étaient punis les coupables. Les portes et les églises sont nommées. Le nord est placé à gauche du plan. Texte descriptif en français au dos. Le Civitates Orbis Terrarum est le tout premier atlas de vues de villes publié en six parties à partir de 1572. Cette oeuvre monumentale qui renferme plus de 500 plans et vues de villes du monde entier, est considérée à ce jour comme la plus ambitieuse et la plus réussie de toute l'histoire de la cartographie. Le texte imprimé au dos de chaque planche fut compilé par Braun, alors chanoine de la cathédrale de Cologne, et les vues furent gravées par Hogenberg. Texte latin au verso. Bel exemplaire. Koeman, 473.

BRAUN (Georg) & HOGENBERG (Frans).

[BLOIS] Bloys.

[Cologne, 1575]. 308 x 438 mm.

Belle vue de la ville de Blois en 1575, issue de la seconde partie du Civitates Orbis Terrarum. Elle est ornée des armoiries du roi Henri III et de la ville de Blois, de deux personnages placés dans le coin inférieur gauche, et d'un cartouche contenant 43 légendes numérotées renvoyant aux bâtiments et lieux de la ville. La vue est prise depuis la rive droite de la Loire, avec au premier plan, le faubourg de Vienne, puis le pont médiéval reliant le faubourg à la ville de Blois. Texte descriptif en latin au dos. Le Civitates Orbis Terrarum est le tout premier atlas de vues de villes publié en six parties à partir de 1572. Cette œuvre monumentale qui renferme plus de 500 plans et vues de villes du monde entier, est considérée à ce jour comme la plus ambitieuse et la plus réussie de toute l'histoire de la cartographie. Le texte imprimé au dos de chaque planche fut compilé par Braun, alors chanoine de la cathédrale de Cologne, et les vues furent gravées par Hogenberg. Texte latin au verso. Bon exemplaire aquarellé à l'époque. Koeman, 513.

BRAUN (Georg) & HOGENBERG (Frans).

[CAMBRAI] Cambray.

[Cologne, 1588]. 355 x 495 mm.

Belle vue cavalière de Cambrai et sa citadelle issue de la quatrième partie du Civitates Orbis Terrarum. Elle est ornée d'un beau cartouche de titre et de trois personnages en costume d'époque. Les bâtiments principaux sont nommés. Le Civitates Orbis Terrarum est le tout premier atlas de vues de villes publié en six parties à partir de 1572. Cette oeuvre monumentale qui renferme plus de 500 plans et vues de villes du monde entier, est considérée à ce jour comme la plus ambitieuse et la plus réussie de toute l'histoire de la cartographie. Le texte imprimé au dos de chaque planche fut compilé par Braun, alors chanoine de la cathédrale de Cologne, et les vues furent gravées par Hogenberg. Texte latin au verso. Bon exemplaire finement aquarellé à l'époque. Koeman, 756.

BRAUN (Georg) & HOGENBERG (Frans).

Lutetia, vulgari nomine Paris, urbis Galliæ maxima.

[Cologne, 1572]. 339 x 482 mm.

Superbe plan à vol d'oiseau de Paris, issu de la première partie du Civitates Orbis Terrarum publiée à Cologne en 1572. Le titre est inscrit sur une banderole flottante. Dans le coin supérieur gauche, un cartouche, orné en tête des armoiries de Paris, et encadré de guirlandes et d'enroulements, contient une inscription de huit lignes servant de titre. Dans le coin inférieur gauche figure un gentilhomme saluant deux dames, dont les costumes sont contemporains de Charles IX. En bas à droite se trouve un encadré contenant quatorze vers en français. Bien que dressé en 1572, ce plan représente Paris vers 1530. La Tour de Billy détruite par la foudre en 1538, les portes de l'enceinte élevée par Philippe Auguste (roi de France entre 1180 et 1223) et qui disparurent entre 1529 et 1535, y figurent encore, ainsi que la Grosse Tour du Louvre, forteresse constituée d'un donjon, dont François Ier ordonna la démolition en 1528, et la fausse porte Saint-Martin détruite en 1530. Quelques lieux et monuments ont été nommés, tels la place de Grève (actuelle place de l’Hôtel-de-Ville), la rue du Temple, nommée La grant rue du Temple, la place Maubert, la Bastille, ou encore l'église Saint-Eustache. Les cinq ponts de Paris à cette époque, qui reliaient l'île de la Cité aux deux rives, sont également nommés : pont Notre Dame, petit Pont, pont Saint Michel, pont au Change, ainsi qu'un pont aux Muniers. Le pont aux Meuniers, construit à la fin du XIIIe siècle, était un pont destiné à la fabrication de la farine, dont les piles abritaient des moulins flottants. Il s'effondrera en 1595, provoquant la mort de 150 personnes. Le plan montre également l'île Saint-Louis, divisée en deux parties. Au XIIIe siècle, elle fut coupée en deux par un chenal ; la partie ouest s'appelait île Notre-Dame, et la partie est, île aux Vaches. À cette époque inhabitées et essentiellement recouvertes de prairies, elle étaient utilisées par les paysans qui y faisaient paître leurs vaches. Les deux îles seront réunies sous Louis XIII, et leur urbanisation débutera à la même époque. Au-delà de l'île Saint-Louis, on peut voir l'île Louviers, qui sera rattachée à la berge en 1847. L'orientation du plan est celle en usage à cette époque : l'ouest est situé au bas du plan, et la Seine, orthographiée Saine, est placée sur un axe vertical et non horizontal. Ce plan de Paris est l'un des plus remarquables du Civitates Orbis Terrarum, tout premier atlas de vues de villes publié en six parties à partir de 1572. Cette œuvre monumentale, qui renferme plus de 500 plans et vues de villes du monde entier, est considérée à ce jour comme la plus ambitieuse et la plus réussie de toute l'histoire de la cartographie. Le texte imprimé au dos de chaque planche fut compilé par Georg Braun, alors chanoine de la cathédrale de Cologne, et les vues furent gravées par Frans Hogenberg. Texte latin au verso. Bel exemplaire. Légers froissements dans les marges, restes de bande adhésive au dos. Boutier, 15 ; Dufour, Collection des anciennes descriptions de Paris, Munster, Du Pinet et Braun, Plant et pourtrait de la ville, cité et Université de Paris, 1883, pp. LXXVIII-LXXXIII.

BRAUN (Georg) & HOGENBERG (Frans).

[LYON] Lugdunum.

[Cologne, 1572]. 355 x 495 mm.

Très belle vue de Lyon issue de la première partie du Civitates Orbis Terrarum. Elle est dérivée du grand plan scénographique en 25 feuilles réalisé vers 1550, mettant en scène la cité lyonnaise sous la Renaissance avec tous les édifices en perspective. Elle est ornée de deux cartouches contenant des textes à la gloire de Lyon, et d'un couple en costume d'époque dont la femme joue de la mandoline. La plupart des bâtiments et lieux sont nommés : La Rigaudière, Les Célestins, l'Hôtel Dieu, la rue de la Grenette, la place du Vin, le marché au porceux, le pont de Saône, aujourd'hui disparu, ou encore le pont de Rosne (Rhône) renommé pont de la Guillotière en 1958. Le nord est situé à droite du plan. Le Civitates Orbis Terrarum est le tout premier atlas de vues de villes publié en six parties à partir de 1572. Cette oeuvre monumentale qui renferme plus de 500 plans et vues de villes du monde entier, est considérée à ce jour comme la plus ambitieuse et la plus réussie de toute l'histoire de la cartographie. Le texte imprimé au dos de chaque planche fut compilé par Braun, alors chanoine de la cathédrale de Cologne, et les vues furent gravées par Hogenberg. Texte latin au verso. Bel exemplaire finement aquarellé à l'époque. Koeman, 2525.

BRESSLER (Henri) & TROPÉ (Henri).

Emplacement des troupes de l'Armée Française, d'après les documents officiels.

Ducourtioux & Huillard, [circa 1895]. Lithographie en couleurs de 507 x 635 mm.

Rare carte de la France, figurant l'emplacement des troupes de l'Armée Française dans l'hexagone et en Afrique du Nord. Elle a été dessinée par Henri Tropé pour les Magasins du Bon Marché, et gravée en couleurs par Louis Ernest Ducourtioux et Charles Eugène Huillard. Les vignettes ont été dessinées par Henri Bressler. Les chefs-lieux de corps d'armée sont signalés par un drapeau tricolore. L'auteur a également identifié les divisions d'infanterie de cavalerie, les brigades d'infanterie, de cavalerie et d'artillerie, et les ports militaires. La France est joliment encerclée de branches de laurier, accompagnées d'attributs militaires. De chaque côté ont été disposées dix vignettes figurant des scènes militaires. Henri Tropé était un cartographe, membre de la Société de Géographie. Il a notamment dressé un ensemble de cartes de l'ancienne Guyane britannique et du Brésil lors du litige qui opposa ces deux pays sur les limites de leurs frontières. Louis Ernest Ducourtioux s'associa en nom collectif avec Charles Eugène Huillard vers 1890. La société comptait à ses débuts un troisième associé nommé Verdoux. Elle fit faillite le 15 mars 1905. Henri Bressler était un dessinateur et graveur suisse dont l’atelier se trouvait à Genève. Il a travaillé pour le libraire et imprimeur Firmin Didot, et a réalisé des affiches pour Le Bon Marché. Il a collaboré épisodiquement à L’Illustration. Bel exemplaire, replié.

BREST. MANUSCRIT.

[Plan de la ville et du château de Brest].

[circa 1700]. 490 x 640 mm.

Beau plan manuscrit de la ville et du château de Brest, montrant le détail des fortifications de Vauban de 1683, le plan de la ville et du quartier de Recouvrance, le plan du château, la rivière Penfeld (nommée le canal sur le plan), et une petite partie de la rade. La date de 1694 figurant sous l'échelle est celle de la bataille de Camaret, lorsque les marines anglaises et hollandaises firent une tentative de débarquement pendant la guerre de la Ligue d'Augsbourg. En effet, depuis Richelieu, Brest est devenu l'un des ports d'attache de la flotte du Ponant, et depuis Louis XIV le principal arsenal militaire du royaume, où l'on construit, répare, équipe et ravitaille les navires. Croyant la place dégarnie après le départ du maréchal de Tourville pour la Méditerranée, une flotte anglo-hollandaise tenta de débarquer à Camaret, sur la presqu'île de Crozon, au sud de Brest, mais fut repoussée par Vauban que Louis XIV, prévenu du projet, avait envoyé pour défendre Brest. La carte est orientée, l'échelle est en toises. Très belle condition, coloris très frais, exemplaire replié.

BRIE-SERRANT (Clément-Alexandre, marquis de).

[PORNIC] Plan du port et de la rade de Pornic et du canal de communication du dit Pornic avec Nantes.

[1789]. 530 x 882 mm.

Très rare carte figurant le port et la rade de Pornic, dans la région historique du pays de Retz (Loire-Atlantique), avec le projet d'un canal de communication entre Pornic et Nantes, proposé par le marquis de Brie-Serrant en 1789. Titre manuscrit à l'encre au dos. Vers le milieu du XVIIIe siècle, le Parlement de Bretagne décide de mettre en valeur le pays de Retz, par l'aménagement de plusieurs canaux destinés à favoriser les communications commerciales. À cette même époque, le marquis de Brie-Serrant, seigneur de Pornic, souhaite augmenter les ressources de sa région, en faisant de Pornic un port militaire et en donnant au commerce de Nantes plus d'extension et de facilités. Il souhaite agrandir le port de Pornic et y établir un canal de communication par lequel les navires marchands pourraient se rendre directement à Nantes, en évitant ainsi la longue et dangereuse navigation de l'embouchure de la Loire, encombrée de bancs de sable. Dans cette optique, il propose au gouvernement un projet, qui est examiné par des commissaires envoyés sur les lieux au début de l'année 1786. Ces derniers établissent un procès-verbal le 20 avril, et proposent différents travaux, qui s'ajoutent à ceux du projet de Brie-Serrant. Les développements du double projet, accompagnés de cartes, sont contenus dans deux mémoires, que Brie-Serrant adresse au roi et à l'assemblée des États Généraux en 1789, sous les titres Mémoire contenant de nouveaux développements sur le projet important relatif au port de Portnic, dans le pays de Retz en Bretagne, & à un canal de navigation de Nantes à la mer par Portnic et Observations concernant le commerce françois en général, le projet d'une ville commerçante de premier ordre. La Révolution française éclate la même année, et le projet ne verra finalement jamais le jour. La carte ici présente accompagnait le mémoire cité plus haut, publié à Paris par Guillaume Desprez en 1789. Elle s'étend au nord jusqu'à Donges, au sud jusqu'à l'île de Noirmoutier, l'île de Bouin (aujourd'hui rattachée au continent), Machecoul et St Colombin (Saint-Colomban), et à l'est jusqu'à Nantes. Les ouvrages proposés par les commissaires députés par le gouvernement pour l'examen du projet, sont marqués en rouge : quais du nord et du sud, bassin du château de Pornic, chaussée pour écluse de chasse, vieille chaussée et moulins à détruire, canal de communication par Buzai (Buzay). Les additions proposées par le marquis sont marquées en jaune : cône placé à proximité du banc de Kerouars et Tour des Prépaux (au nord de Noirmoutier), tous deux servant à la défense contre l'ennemi et d'indication aux navigateurs pour entrer en rade ; fort de Pierre Moine (au large de Noirmoutier) ; fort de la basse Notre Dame ; jetées de la Pointe de Gourmalon et de la Pointe du Château ; basse à creuser entre les deux jetées ; canal de communication par Indret. La carte montre également, tracée en bleu, la route que les bâtiments sortant de Paimbœuf sont obligés de suivre pour éviter les écueils et gagner le large. On voit que cette route, parsemée de bancs, écueils et autres dangers, représente le double de trajet si on la compare à celle partant de Pornic, marquée en rouge. Le petit canal reliant Machecoul et Saint-Philbert, également proposé par le marquis de Brie-Serrant, est représenté. En haut à gauche figure une carte de la France, avec, marquées en rouge, ses différentes communications aux trois mers (Atlantique, Méditerranée et Manche), à l’intérieur du royaume et à la capitale, et les canaux projetés désignés par des pointes. En bas à gauche se trouve un plan particulier du port de Pornic. Les forêts et marais sont figurés. Très rare. Les archives départementales de Loire-Atlantique conservent le manuscrit de ce plan. Très bon exemplaire replié, contours aquarellés à l'époque. Quelques taches d'encre. Mémoire contenant de nouveaux développements sur le projet important relatif au Port de Portnic, dans le pays de Retz en Bretagne, & à un canal de navigation de Nantes à la mer par Portnic. Projet approuvé en 1786 par les Commissaires députés sur les lieux de la part du gouvernement, & appuyé depuis par des délibérations de la ville de Nantes, des principales villes de la Loire, & autres, Paris, Desprez, 1789, pp. 25-27 ; Leroux, Bulletin de géographie historique et descriptive, Année 1894 - N°2, 1895, p. 363, 71 8 M.

BRION de la TOUR (Louis).

[BRETAGNE] Gouvernement de Bretagne.

Paris, Sr. Desnos, 1765 [1766]. 228 x 253 mm.

Belle carte de la Bretagne, figurant les routes et chemins de communication, dressée par l'ingénieur-géographe du roi Louis Brion de La Tour, pour le Nouvel Itinéraire général, publié en 1766. Éditeur parisien de la seconde moitié du XVIIIe siècle, Louis-Charles Desnos était "libraire et ingénieur géographe pour les globes et les sphères de Sa Majesté Danoise". En tant qu'éditeur, il publia entre 1764 et 1786 une série d'atlas thématiques, et travailla notamment avec Brion de la Tour. Exemplaire finement aquarellé à l'époque. Galeries de ver dans la marge supérieure, sans atteinte à la carte.

BRION de la TOUR (Louis).

Carte de la République Française divisée en 84 départemens, et subdivisée par districts, suivant le décret de l'Assemblée Nationale, sanctionné par le roi, le 15 janvier 1790.

Paris, Esnauts et Rapilly, 1793. En 32 sections montées sur toile et pliées, formant une carte de 0,99 x 1,12 m.

Très belle carte murale de la France figurant les 84 départements décrétés en 1790. Elle est ornée d'un grand cartouche de titre décoré des armoiries royales et de porte-drapeaux, avec, placée au-dessus, une table alphabétique des 83 départements. En bas à droite, en carton, figure une carte de la Corse avant que celle-ci ne soit, en 1793, divisée en deux départements, le Golo au nord et le Liamone au sud. Peu après le début de la Révolution française de 1789, la France fut découpée en départements à la suite du décret du 22 décembre 1789, pris par l'Assemblée constituante afin de remplacer les provinces de France jugées contraires à l'homogénéité de la nation. Leur nombre exact et leurs limites furent fixés le 26 février 1790, et leur existence prit effet le 4 mars 1790. Initialement au nombre de 83, trois autres départements vinrent s'ajouter entre 1791 et 1793 : le Vaucluse regroupant Avignon et le Comtat Venaissin annexés en 1791, puis le département du Mont-Blanc, lorsque la Savoie fut incorporée à la France en 1792 ; le troisième département fut créé en 1793, lorsque le département du Rhône-et-Loire fut scindé en deux. Leur nombre grimpa jusqu'à 133 en 1812, lors des conquêtes napoléoniennes. Petits manques de toile et de papier à quelques intersections, petites taches d'encre. Bon exemplaire aquarellé à l'époque.

BRION de la TOUR (Louis).

[Carte du pays d'Aunis avec les côtes].

[XIXe siècle]. 375 x 400 mm, repliée.

Carte imprimée sur soie au XIXe. Carte figurant les côtes du Poitou entre Longeville-sur-Mer et Marennes, avec les villes principales signalées en rouge. Imprimée sur soie. Bel exemplaire, replié. Titre manuscrit au dos.

BRION de la TOUR (Louis) & LAVALLÉE (Joseph).

[CORSE] Département du Golo, partie de l'île de Corse – Département de Liamone, partie de l'île de Corse.

[Paris, Brion, 1799]. En deux feuilles de 170 x 215 et 167 x 212 mm.

L'une des toutes premières cartes des deux départements de la Corse, dressée par Louis Brion de La Tour pour le Voyage dans les départemens de la France, premier ouvrage de description de la France par départements, deux ans après leur création, et publié entre 1792 et 1803. À sa création le 4 mars 1790, la Corse ne formait qu'un seul département, divisé en 3 arrondissements. En 1793, elle fut divisée en deux départements, le Golo au nord, et le Liamone au sud. Cette scission en deux départements fut effective entre 1796 et 1811. Chacun était divisé en 3 arrondissements. Le Golo occupait une surface de 167 lieues quarrées (1 lieue carrée = 15 km2), et comptait 122 000 habitants, le Liamone, 156 lieues quarrées pour 108 000 habitants. Peu après le début de la Révolution française, la France fut découpée en départements à la suite du décret du 22 décembre 1789, pris par l'Assemblée constituante afin de remplacer les provinces de France jugées contraires à l'homogénéité de la nation. Leur nombre exact et leurs limites furent fixés le 26 février 1790, et leur existence prit effet le 4 mars 1790. Initialement au nombre de 83, trois autres départements vinrent s'ajouter entre 1791 et 1793 : le Vaucluse regroupant Avignon et le Comtat Venaissin annexés en 1791, puis le département du Mont-Blanc, lorsque la Savoie fut incorporée à la France en 1792 ; le troisième département fut créé en 1793, lorsque le département du Rhône-et-Loire fut scindé en deux. Leur nombre augmentera au fil des années, jusqu'à atteindre 133 départements en 1812, lors des conquêtes napoléoniennes. Bel exemplaire, avec la partie nord finement aquarellée à l'époque.

BRION de la TOUR (Louis) & LAVALLÉE (Joseph).

[GERS] Département du Gers, ci-devant partie de la Gascogne.

[Paris, Brion, 1798]. 172 x 215 mm.

L'une des toutes premières cartes du département du Gers, dressée par Louis Brion de La Tour pour le Voyage dans les départemens de la France, premier ouvrage de description de la France par départements, deux ans après leur création, et publié entre 1792 et 1803. À sa création le 28 janvier 1790, le département du Gers fut divisé en 5 arrondissements. Il occupait une surface de 339 lieues quarrées (1 lieue carrée = 15 km2), et comptait 289 000 habitants. Peu après le début de la Révolution française, la France fut découpée en départements à la suite du décret du 22 décembre 1789, pris par l'Assemblée constituante afin de remplacer les provinces de France jugées contraires à l'homogénéité de la nation. Leur nombre exact et leurs limites furent fixés le 26 février 1790, et leur existence prit effet le 4 mars 1790. Initialement au nombre de 83, trois autres départements vinrent s'ajouter entre 1791 et 1793 : le Vaucluse regroupant Avignon et le Comtat Venaissin annexés en 1791, puis le département du Mont-Blanc, lorsque la Savoie fut incorporée à la France en 1792 ; le troisième département fut créé en 1793, lorsque le département du Rhône-et-Loire fut scindé en deux. Leur nombre augmentera au fil des années, jusqu'à atteindre 133 départements en 1812, lors des conquêtes napoléoniennes. Bel exemplaire finement aquarellé à l'époque.

BRION de la TOUR (Louis) & LAVALLÉE (Joseph).

[GIRONDE] Département de la Gironde, ci-devant partie de la Guienne.

[Paris, Brion, 1796]. 223 x 163 mm.

L'une des toutes premières cartes du département de la Gironde, dressée par Louis Brion de La Tour pour le Voyage dans les départemens de la France, premier ouvrage de description de la France par départements, deux ans après leur création, et publié entre 1792 et 1803. À sa création le 6 février 1790, le département de la Gironde fut divisé en 6 arrondissements. Il occupait une surface de 537 lieues quarrées (1 lieue carrée = 15 km2), et comptait 558 000 habitants. Peu après le début de la Révolution française, la France fut découpée en départements à la suite du décret du 22 décembre 1789, pris par l'Assemblée constituante afin de remplacer les provinces de France jugées contraires à l'homogénéité de la nation. Leur nombre exact et leurs limites furent fixés le 26 février 1790, et leur existence prit effet le 4 mars 1790. Initialement au nombre de 83, trois autres départements vinrent s'ajouter entre 1791 et 1793 : le Vaucluse regroupant Avignon et le Comtat Venaissin annexés en 1791, puis le département du Mont-Blanc, lorsque la Savoie fut incorporée à la France en 1792 ; le troisième département fut créé en 1793, lorsque le département du Rhône-et-Loire fut scindé en deux. Leur nombre augmentera au fil des années, jusqu'à atteindre 133 départements en 1812, lors des conquêtes napoléoniennes. Bel exemplaire finement aquarellé à l'époque.

BRION de la TOUR (Louis) & LAVALLÉE (Joseph).

[HAUTE-MARNE] Département de la Haute Marne, ci-devant partie de la Champagne et de la Lorraine.

[Paris, Brion, 1792]. 173 x 219 mm.

L'une des toutes premières cartes du département de la Haute-Marne, dressée par Louis Brion de La Tour pour le Voyage dans les départemens de la France, premier ouvrage de description de la France par départements, deux ans après leur création, et publié entre 1792 et 1803. À sa création le 28 janvier 1790, le département de la Haute-Marne fut divisé en 3 arrondissements. Il occupait une surface de 315 lieues quarrées (1 lieue carrée = 15 km2), et comptait 223 000 habitants. Peu après le début de la Révolution française, la France fut découpée en départements à la suite du décret du 22 décembre 1789, pris par l'Assemblée constituante afin de remplacer les provinces de France jugées contraires à l'homogénéité de la nation. Leur nombre exact et leurs limites furent fixés le 26 février 1790, et leur existence prit effet le 4 mars 1790. Initialement au nombre de 83, trois autres départements vinrent s'ajouter entre 1791 et 1793 : le Vaucluse regroupant Avignon et le Comtat Venaissin annexés en 1791, puis le département du Mont-Blanc, lorsque la Savoie fut incorporée à la France en 1792 ; le troisième département fut créé en 1793, lorsque le département du Rhône-et-Loire fut scindé en deux. Leur nombre augmentera au fil des années, jusqu'à atteindre 133 départements en 1812, lors des conquêtes napoléoniennes. Bel exemplaire finement aquarellé à l'époque.

BRION de la TOUR (Louis) & LAVALLÉE (Joseph).

[ISÈRE] Département de l'Isère, ci-devant partie du Dauphiné.

[Paris, Brion, 1798]. 170 x 213 mm.

L'une des toutes premières cartes du département de l'Isère, dressée par Louis Brion de La Tour pour le Voyage dans les départemens de la France, premier ouvrage de description de la France par départements, deux ans après leur création, et publié entre 1792 et 1803. À sa création le 3 février 1790, le département de l'Isère fut divisé en 4 arrondissements. Il occupait une surface de 421 lieues quarrées (1 lieue carrée = 15 km2), et comptait 430 000 habitants. Peu après le début de la Révolution française, la France fut découpée en départements à la suite du décret du 22 décembre 1789, pris par l'Assemblée constituante afin de remplacer les provinces de France jugées contraires à l'homogénéité de la nation. Leur nombre exact et leurs limites furent fixés le 26 février 1790, et leur existence prit effet le 4 mars 1790. Initialement au nombre de 83, trois autres départements vinrent s'ajouter entre 1791 et 1793 : le Vaucluse regroupant Avignon et le Comtat Venaissin annexés en 1791, puis le département du Mont-Blanc, lorsque la Savoie fut incorporée à la France en 1792 ; le troisième département fut créé en 1793, lorsque le département du Rhône-et-Loire fut scindé en deux. Leur nombre augmentera au fil des années, jusqu'à atteindre 133 départements en 1812, lors des conquêtes napoléoniennes. Bel exemplaire finement aquarellé à l'époque.

BRION de la TOUR (Louis) & LAVALLÉE (Joseph).

[LOT] Département du Lot, ci-devant le Quercy, et autres parties de la Guienne.

[Paris, Brion, 1796]. 171 x 213 mm.

L'une des toutes premières cartes du département du Lot, dressée par Louis Brion de La Tour pour le Voyage dans les départemens de la France, premier ouvrage de description de la France par départements, deux ans après leur création, et publié entre 1792 et 1803. À sa création le 29 janvier 1790, le département du Lot fut divisé en 4 arrondissements. Il occupait une surface de 362 lieues quarrées (1 lieue carrée = 15 km2), et comptait 387 000 habitants. Peu après le début de la Révolution française, la France fut découpée en départements à la suite du décret du 22 décembre 1789, pris par l'Assemblée constituante afin de remplacer les provinces de France jugées contraires à l'homogénéité de la nation. Leur nombre exact et leurs limites furent fixés le 26 février 1790, et leur existence prit effet le 4 mars 1790. Initialement au nombre de 83, trois autres départements vinrent s'ajouter entre 1791 et 1793 : le Vaucluse regroupant Avignon et le Comtat Venaissin annexés en 1791, puis le département du Mont-Blanc, lorsque la Savoie fut incorporée à la France en 1792 ; le troisième département fut créé en 1793, lorsque le département du Rhône-et-Loire fut scindé en deux. Leur nombre augmentera au fil des années, jusqu'à atteindre 133 départements en 1812, lors des conquêtes napoléoniennes. Bel exemplaire finement aquarellé à l'époque.

BRION de la TOUR (Louis) & LAVALLÉE (Joseph).

[MAINE-et-LOIRE] Département de Mayenne et Loire, ci-devant partie de l'Anjou, et du Saumurois.

[Paris, Brion, 1794]. 170 x 213 mm.

L'une des toutes premières cartes du département du Maine-et-Loire, dressée par Louis Brion de La Tour pour le Voyage dans les départemens de la France, premier ouvrage de description de la France par départements, deux ans après leur création, et publié entre 1792 et 1803. À sa création le 19 janvier 1790, le département de Mayenne et Loire, renommé officiellement Maine-et-Loire en 1794, fut divisé en 5 arrondissements. Il occupait une surface de 370 lieues quarrées (1 lieue carrée = 15 km2), et comptait 455 000 habitants. Peu après le début de la Révolution française, la France fut découpée en départements à la suite du décret du 22 décembre 1789, pris par l'Assemblée constituante afin de remplacer les provinces de France jugées contraires à l'homogénéité de la nation. Leur nombre exact et leurs limites furent fixés le 26 février 1790, et leur existence prit effet le 4 mars 1790. Initialement au nombre de 83, trois autres départements vinrent s'ajouter entre 1791 et 1793 : le Vaucluse regroupant Avignon et le Comtat Venaissin annexés en 1791, puis le département du Mont-Blanc, lorsque la Savoie fut incorporée à la France en 1792 ; le troisième département fut créé en 1793, lorsque le département du Rhône-et-Loire fut scindé en deux. Leur nombre augmentera au fil des années, jusqu'à atteindre 133 départements en 1812, lors des conquêtes napoléoniennes. Bel exemplaire finement aquarellé à l'époque.

BRION de la TOUR (Louis) & LAVALLÉE (Joseph).

[MANCHE] Département de la Manche, ci-devant partie de la Normandie.

[Paris, Brion, 1793]. 225 x 162 mm.

L'une des toutes premières cartes du département de la Manche, dressée par Louis Brion de La Tour pour le Voyage dans les départemens de la France, premier ouvrage de description de la France par départements, deux ans après leur création, et publié entre 1792 et 1803. À sa création le 27 janvier 1790, le département de la Manche fut divisé en 5 arrondissements. Il occupait une surface de 318 lieues quarrées (1 lieue carrée = 15 km2), et comptait 463 000 habitants. Peu après le début de la Révolution française, la France fut découpée en départements à la suite du décret du 22 décembre 1789, pris par l'Assemblée constituante afin de remplacer les provinces de France jugées contraires à l'homogénéité de la nation. Leur nombre exact et leurs limites furent fixés le 26 février 1790, et leur existence prit effet le 4 mars 1790. Initialement au nombre de 83, trois autres départements vinrent s'ajouter entre 1791 et 1793 : le Vaucluse regroupant Avignon et le Comtat Venaissin annexés en 1791, puis le département du Mont-Blanc, lorsque la Savoie fut incorporée à la France en 1792 ; le troisième département fut créé en 1793, lorsque le département du Rhône-et-Loire fut scindé en deux. Leur nombre augmentera au fil des années, jusqu'à atteindre 133 départements en 1812, lors des conquêtes napoléoniennes. Bel exemplaire finement aquarellé à l'époque.

BRION de la TOUR (Louis) & LAVALLÉE (Joseph).

[MAYENNE] Département de la Mayenne, ci-devant partie du Maine et de l'Anjou.

[Paris, Brion, 1793]. 173 x 217 mm.

L'une des toutes premières cartes du département de la Mayenne, dressée par Louis Brion de La Tour pour le Voyage dans les départemens de la France, premier ouvrage de description de la France par départements, deux ans après leur création, et publié entre 1792 et 1803. À sa création le 4 février 1790, le département de la Mayenne fut divisé en 3 arrondissements. Il occupait une surface de 266 lieues quarrées (1 lieue carrée = 15 km2), et comptait 324 000 habitants. Peu après le début de la Révolution française, la France fut découpée en départements à la suite du décret du 22 décembre 1789, pris par l'Assemblée constituante afin de remplacer les provinces de France jugées contraires à l'homogénéité de la nation. Leur nombre exact et leurs limites furent fixés le 26 février 1790, et leur existence prit effet le 4 mars 1790. Initialement au nombre de 83, trois autres départements vinrent s'ajouter entre 1791 et 1793 : le Vaucluse regroupant Avignon et le Comtat Venaissin annexés en 1791, puis le département du Mont-Blanc, lorsque la Savoie fut incorporée à la France en 1792 ; le troisième département fut créé en 1793, lorsque le département du Rhône-et-Loire fut scindé en deux. Leur nombre augmentera au fil des années, jusqu'à atteindre 133 départements en 1812, lors des conquêtes napoléoniennes. Bel exemplaire finement aquarellé à l'époque.

BRION de la TOUR (Louis) & LAVALLÉE (Joseph).

[MOSELLE] Département de la Moselle, ci-devant partie du Pays Messin, Lorraine et du Barrois.

[Paris, Brion, 1792]. 172 x 213 mm.

L'une des toutes premières cartes du département de la Moselle, dressée par Louis Brion de La Tour pour le Voyage dans les départemens de la France, premier ouvrage de description de la France par départements, deux ans après leur création, et publié entre 1792 et 1803. À sa création le 19 janvier 1790, le département de la Moselle fut divisé en 6 arrondissements. Il occupait une surface de 328 lieues quarrées (1 lieue carrée = 15 km2), et comptait 370 000 habitants. Peu après le début de la Révolution française, la France fut découpée en départements à la suite du décret du 22 décembre 1789, pris par l'Assemblée constituante afin de remplacer les provinces de France jugées contraires à l'homogénéité de la nation. Leur nombre exact et leurs limites furent fixés le 26 février 1790, et leur existence prit effet le 4 mars 1790. Initialement au nombre de 83, trois autres départements vinrent s'ajouter entre 1791 et 1793 : le Vaucluse regroupant Avignon et le Comtat Venaissin annexés en 1791, puis le département du Mont-Blanc, lorsque la Savoie fut incorporée à la France en 1792 ; le troisième département fut créé en 1793, lorsque le département du Rhône-et-Loire fut scindé en deux. Leur nombre augmentera au fil des années, jusqu'à atteindre 133 départements en 1812, lors des conquêtes napoléoniennes. Bel exemplaire finement aquarellé à l'époque.

BRION de la TOUR (Louis) & LAVALLÉE (Joseph).

[PAS-de-CALAIS] Département du Pas de Calais, ci-devant Artois, Boulonnois, et partie de la Picardie.

[Paris, Brion, 1792]. 172 x 215 mm.

L'une des toutes premières cartes du département du Pas-de-Calais, dressée par Louis Brion de La Tour pour le Voyage dans les départemens de la France, premier ouvrage de description de la France par départements, deux ans après leur création, et publié entre 1792 et 1803. À sa création le 20 janvier 1790, le département du Pas-de-Calais fut divisé en 6 arrondissements. Il occupait une surface de 328 lieues quarrées (1 lieue carrée = 15 km2), et comptait 533 000 habitants. Peu après le début de la Révolution française, la France fut découpée en départements à la suite du décret du 22 décembre 1789, pris par l'Assemblée constituante afin de remplacer les provinces de France jugées contraires à l'homogénéité de la nation. Leur nombre exact et leurs limites furent fixés le 26 février 1790, et leur existence prit effet le 4 mars 1790. Initialement au nombre de 83, trois autres départements vinrent s'ajouter entre 1791 et 1793 : le Vaucluse regroupant Avignon et le Comtat Venaissin annexés en 1791, puis le département du Mont-Blanc, lorsque la Savoie fut incorporée à la France en 1792 ; le troisième département fut créé en 1793, lorsque le département du Rhône-et-Loire fut scindé en deux. Leur nombre augmentera au fil des années, jusqu'à atteindre 133 départements en 1812, lors des conquêtes napoléoniennes. Bel exemplaire finement aquarellé à l'époque.

BRION de la TOUR (Louis) & LAVALLÉE (Joseph).

[PYRÉNÉES-ORIENTALES] Département des Pyrénées Orientales, ci-devant Roussillon.

[Paris, Brion, 1798]. 167 x 214 mm.

L'une des toutes premières cartes du département des Pyrénées-Orientales, dressée par Louis Brion de La Tour pour le Voyage dans les départemens de la France, premier ouvrage de description de la France par départements, deux ans après leur création, et publié entre 1792 et 1803. À sa création le 9 février 1790, le département des Pyrénées-Orientales fut divisé en 3 arrondissements. Il occupait une surface de 212 lieues quarrées (1 lieue carrée = 15 km2), et comptait 105 000 habitants. Peu après le début de la Révolution française, la France fut découpée en départements à la suite du décret du 22 décembre 1789, pris par l'Assemblée constituante afin de remplacer les provinces de France jugées contraires à l'homogénéité de la nation. Leur nombre exact et leurs limites furent fixés le 26 février 1790, et leur existence prit effet le 4 mars 1790. Initialement au nombre de 83, trois autres départements vinrent s'ajouter entre 1791 et 1793 : le Vaucluse regroupant Avignon et le Comtat Venaissin annexés en 1791, puis le département du Mont-Blanc, lorsque la Savoie fut incorporée à la France en 1792 ; le troisième département fut créé en 1793, lorsque le département du Rhône-et-Loire fut scindé en deux. Leur nombre augmentera au fil des années, jusqu'à atteindre 133 départements en 1812, lors des conquêtes napoléoniennes. Bel exemplaire finement aquarellé à l'époque.

BRUE (Adrien Hubert).

Carte physique, administrative et routière de la France, indiquant aussi la navigation intérieure du royaume.

Paris, J. Goujon, 1818. En 32 sections montées sur toile et pliées, formant une carte de 1,13 x 1,58 m, étiquette de l'éditeur Auvray au dos de la carte.

Belle et grande carte murale de la France, dressée en 1818 par Adrien Hubert Brué, géographe du comte d'Artois, futur Charles X. Les symboles utilisés permettent de repérer les villes et bourgs fortifiés, les forts et redoutes, les routes royales de 1ère, 2ème et 3ème classe, les relais de poste aux chevaux, les canaux de navigation, etc. La Corse est représentée séparément dans un encadré. Très bel exemplaire, contours aquarellés à l'époque.

BRUÉ (Adrien Hubert).

Carte topographique des environs de Paris, dressée d'après celle des Chasses.

Paris, J. Andriveau-Goujon, 1864. 663 x 946 mm.

Belle et très grande carte des environs de Paris, dressée d'après la Carte topographique des environs de Versailles, dite des Chasses Impériales (en 13 feuilles, dont 1 carte d'assemblage), qui fut l'une des plus grandes entreprises cartographiques de la seconde moitié du XVIIIe siècle. Les 9 premières feuilles parurent à la fin du XVIIIe siècle. Les 4 dernières feuilles ne furent achevées qu'en 1807, pour les chasses de l'Empereur. La carte de Brué est en quelque sorte une réduction de la carte des chasses impériales. Elle s'étend du nord au sud entre L'Isle-Adam et Corbeil-Essonnes, et d'ouest en est entre Thoiry et Crécy-la-Chapelle. Couvrant une surface de 3 400 km2, elle se distingue par la précision et la multitude des détails représentés. Elle est également très utile pour la connaissance générale de l'occupation du sol (labours, prés, vignes, cultures maraîchères et légumières, bois, remises, parcs) et de l'hydrographie (canal Saint-Denis et canal de l'Ourcq). Au centre de la carte se trouve Paris, assez bien détaillée. Les limites de la ville sont indiquées par l'enceinte de Thiers, aquarellée en vert. L'enceinte de Thiers, du nom de l'homme politique qui conçut le projet, fut construite entre 1841 et 1844, à la demande de Louis-Philippe, qui souhaitait faire construire autour de la capitale une enceinte bastionnée qui rendrait la ville imprenable. Constituée de 94 bastions, elle englobait non seulement Paris mais aussi les communes environnantes : Montmartre, La Villette, Belleville, Charonne, Bercy, Auteuil, Passy, etc. Tout autour de cette enceinte, on fit construire 16 forts détachés, qui figurent ici représentés par des vignettes aquarellées en rouge et vert. Les lignes de chemins de fer sont également représentées, aquarellées en brun. La carte est décorée d'un cartouche de titre et encadrée d'une bordure. Brué fut l'un des meilleurs cartographes du XIXe siècle. Il a dressé de nombreuses cartes remarquables par la pureté de la gravure et l'exactitude des renseignements. Bel exemplaire aquarellé à l'époque. Édition omise par Vallée.

BUFFON (Georges Louis Leclerc, comte de) & MARTINET (François-Nicolas).

1. Bouvreuil mâle. 2. Bouvreuil femelle.

[Paris, 1771-1786]. 235 x 177 mm.

Superbe planche issue de l'Histoire naturelle des oiseaux, dessinée et gravée par François-Nicolas Martinet, et très finement coloriée à la main. Elle est issue de l'Histoire naturelle des oiseaux de George-Louis Leclerc de Buffon, publiée entre 1771 et 1786. L'Histoire naturelle des oiseaux est l'un des plus beaux ouvrages d'ornithologie du XVIIIe siècle. Les gravures de François-Nicolas Martinet, peintre, dessinateur et graveur au Cabinet du Roi, sont restées célèbres pour la précision des proportions et le réalisme des couleurs. Martinet fut l'un des premiers à dessiner à partir de sujets morts, simplement éviscérés et rembourrés, sans autre procédés de conservation tels que vernis ou chauffage, qui retardaient la décomposition du sujet mais altéraient les couleurs. Bel exemplaire dans de brillants coloris de l'époque.

BUFFON (Georges Louis Leclerc, comte de) & MARTINET (François-Nicolas).

1. Gorge-bleue mâle sans tache blanche. 2. Gorge-bleue femelle. 3. Jeune Gorge-bleue.

[Paris, 1771-1786]. 230 x 184 mm.

Superbe planche issue de l'Histoire naturelle des oiseaux, dessinée et gravée par François-Nicolas Martinet, et très finement coloriée à la main. Elle est issue de l'Histoire naturelle des oiseaux de George-Louis Leclerc de Buffon, publiée entre 1771 et 1786. L'Histoire naturelle des oiseaux est l'un des plus beaux ouvrages d'ornithologie du XVIIIe siècle. Les gravures de François-Nicolas Martinet, peintre, dessinateur et graveur au Cabinet du Roi, sont restées célèbres pour la précision des proportions et le réalisme des couleurs. Martinet fut l'un des premiers à dessiner à partir de sujets morts, simplement éviscérés et rembourrés, sans autre procédés de conservation tels que vernis ou chauffage, qui retardaient la décomposition du sujet mais altéraient les couleurs. Bel exemplaire dans de brillants coloris de l'époque.

BUFFON (Georges Louis Leclerc, comte de) & MARTINET (François-Nicolas).

1. La grande Linotte des vignes. 2. Le Cabaret. 3. Le Tarin.

[Paris, 1771-1786]. 235 x 181 mm.

Superbe planche issue de l'Histoire naturelle des oiseaux, dessinée et gravée par François-Nicolas Martinet, et très finement coloriée à la main. Elle est issue de l'Histoire naturelle des oiseaux de George-Louis Leclerc de Buffon, publiée entre 1771 et 1786. L'Histoire naturelle des oiseaux est l'un des plus beaux ouvrages d'ornithologie du XVIIIe siècle. Les gravures de François-Nicolas Martinet, peintre, dessinateur et graveur au Cabinet du Roi, sont restées célèbres pour la précision des proportions et le réalisme des couleurs. Martinet fut l'un des premiers à dessiner à partir de sujets morts, simplement éviscérés et rembourrés, sans autre procédés de conservation tels que vernis ou chauffage, qui retardaient la décomposition du sujet mais altéraient les couleurs. Bel exemplaire dans de brillants coloris de l'époque.

BUFFON (Georges Louis Leclerc, comte de) & MARTINET (François-Nicolas).

1. Manakin à tête d'or. 2. Manakin à tête blanche. 3. Manakin rouge.

[Paris, 1771-1786]. 235 x 189 mm.

Superbe planche issue de l'Histoire naturelle des oiseaux, dessinée et gravée par François-Nicolas Martinet, et très finement coloriée à la main. Elle est issue de l'Histoire naturelle des oiseaux de George-Louis Leclerc de Buffon, publiée entre 1771 et 1786. L'Histoire naturelle des oiseaux est l'un des plus beaux ouvrages d'ornithologie du XVIIIe siècle. Les gravures de François-Nicolas Martinet, peintre, dessinateur et graveur au Cabinet du Roi, sont restées célèbres pour la précision des proportions et le réalisme des couleurs. Martinet fut l'un des premiers à dessiner à partir de sujets morts, simplement éviscérés et rembourrés, sans autre procédés de conservation tels que vernis ou chauffage, qui retardaient la décomposition du sujet mais altéraient les couleurs. Bel exemplaire dans de brillants coloris de l'époque.

BUFFON (Georges Louis Leclerc, comte de) & MARTINET (François-Nicolas).

1. Moineau franc, jeune. 2. Cardinal dominiquain.

[Paris, 1771-1786]. 230 x 187 mm.

Superbe planche issue de l'Histoire naturelle des oiseaux, dessinée et gravée par François-Nicolas Martinet, et très finement coloriée à la main. Elle est issue de l'Histoire naturelle des oiseaux de George-Louis Leclerc de Buffon, publiée entre 1771 et 1786. L'Histoire naturelle des oiseaux est l'un des plus beaux ouvrages d'ornithologie du XVIIIe siècle. Les gravures de François-Nicolas Martinet, peintre, dessinateur et graveur au Cabinet du Roi, sont restées célèbres pour la précision des proportions et le réalisme des couleurs. Martinet fut l'un des premiers à dessiner à partir de sujets morts, simplement éviscérés et rembourrés, sans autre procédés de conservation tels que vernis ou chauffage, qui retardaient la décomposition du sujet mais altéraient les couleurs. Bel exemplaire dans de brillants coloris de l'époque.

BUFFON (Georges Louis Leclerc, comte de) & MARTINET (François-Nicolas).

La Tourterelle à collier.

[Paris, 1771-1786]. 235 x 187 mm.

Superbe planche issue de l'Histoire naturelle des oiseaux, dessinée et gravée par François-Nicolas Martinet, et très finement coloriée à la main. Elle est issue de l'Histoire naturelle des oiseaux de George-Louis Leclerc de Buffon, publiée entre 1771 et 1786. L'Histoire naturelle des oiseaux est l'un des plus beaux ouvrages d'ornithologie du XVIIIe siècle. Les gravures de François-Nicolas Martinet, peintre, dessinateur et graveur au Cabinet du Roi, sont restées célèbres pour la précision des proportions et le réalisme des couleurs. Martinet fut l'un des premiers à dessiner à partir de sujets morts, simplement éviscérés et rembourrés, sans autre procédés de conservation tels que vernis ou chauffage, qui retardaient la décomposition du sujet mais altéraient les couleurs. Bel exemplaire dans de brillants coloris de l'époque.

BUFFON (Georges Louis Leclerc, comte de) & MARTINET (François-Nicolas).

Le Pic noir mâle.

[Paris, 1771-1786]. 230 x 182 mm.

Superbe planche issue de l'Histoire naturelle des oiseaux, dessinée et gravée par François-Nicolas Martinet, et très finement coloriée à la main. Elle est issue de l'Histoire naturelle des oiseaux de George-Louis Leclerc de Buffon, publiée entre 1771 et 1786. L'Histoire naturelle des oiseaux est l'un des plus beaux ouvrages d'ornithologie du XVIIIe siècle. Les gravures de François-Nicolas Martinet, peintre, dessinateur et graveur au Cabinet du Roi, sont restées célèbres pour la précision des proportions et le réalisme des couleurs. Martinet fut l'un des premiers à dessiner à partir de sujets morts, simplement éviscérés et rembourrés, sans autre procédés de conservation tels que vernis ou chauffage, qui retardaient la décomposition du sujet mais altéraient les couleurs. Bel exemplaire dans de brillants coloris de l'époque.

BUFFON (Georges Louis Leclerc, comte de) & MARTINET (François-Nicolas).

[PROVENCE] 1. Le Gavoué de Provence. 2. Le Mitilêne de Provence.

[Paris, 1771-1786]. 230 x 182 mm.

Superbe planche issue de l'Histoire naturelle des oiseaux, dessinée et gravée par François-Nicolas Martinet, et très finement coloriée à la main. Elle est issue de l'Histoire naturelle des oiseaux de George-Louis Leclerc de Buffon, publiée entre 1771 et 1786. L'Histoire naturelle des oiseaux est l'un des plus beaux ouvrages d'ornithologie du XVIIIe siècle. Les gravures de François-Nicolas Martinet, peintre, dessinateur et graveur au Cabinet du Roi, sont restées célèbres pour la précision des proportions et le réalisme des couleurs. Martinet fut l'un des premiers à dessiner à partir de sujets morts, simplement éviscérés et rembourrés, sans autre procédés de conservation tels que vernis ou chauffage, qui retardaient la décomposition du sujet mais altéraient les couleurs. Bel exemplaire dans de brillants coloris de l'époque.

BUGNON (Didier).

Plan de la ville de Toul.

1745. 302 x 436 cm.

Joli plan de la ville de Toul en Lorraine, par Didier Bugnon, géographe du duc de Lorraine, issu de l'Histoire de Lorraine de Dom Calmet. Il est orné des armoiries de la ville et accompagné de 59 légendes pour les églises, chapelles, places et lieux importants. Le nord est placé à droite du plan. Petits trous de ver dans la marge inférieure, sinon bel exemplaire.

BUGNON (Didier).

Plan des villes et citadelle, de Nancy.

1745. 326 x 496 cm.

Beau plan détaillé de la ville de Nancy, par Didier Bugnon, géographe du duc de Lorraine, issu de l'Histoire de Lorraine de Dom Calmet. Il est accompagné de 133 légendes pour les ouvrages de fortification, les églises, places, hôtels et bâtiments principaux de la ville. Le nord est placé au bas de la carte. Deux petits trous de ver dans la marge inférieure, marge droite coupée au cadre.

BUISSOT (Émile).

[MONTE CARLO] Souvenir du Grand Hôtel. Monte Carlo.

Paris, Buissot Éventails, [circa 1890]. Éventail plié, monture à 16 brins et 2 panaches en bois naturel, feuille lithographiée en couleurs, revers muet, bélière métallique ; dimensions plié : 324 x 250 mm, avec une envergure de 610 mm déployé.

Bel éventail publicitaire illustré d'un décor montrant le Grand Hôtel Monte Carlo, le Casino et la Riviera. Le Grand Hôtel Monte Carlo fut inauguré en 1882, au terme de neuf mois de construction. La direction de l’établissement, qui appartenait à une famille suisse, les Jungbluth, fut confiée à César Ritz. En 1884, Ritz fit appel à Auguste Escoffier, un jeune chef cuisinier très prometteur, dont la réputation ne cessait de croître. Cette rencontre marqua le début d’une longue, amicale et fructueuse collaboration entre les deux hommes, qui établiront ensemble les règles de l’hôtellerie de luxe internationale et des palaces, encore en vigueur aujourd’hui. En 1898, César Ritz fondera, en collaboration avec Escoffier, l'hôtel Ritz à Paris. Créée en 1780, la Maison Buissot, entreprise familiale établie à Paris, figurait parmi les plus grands éventaillistes français. Elle possédait l'une des plus belles et des plus riches collections d'éventails anciens et modernes, et comptait dans sa clientèle les plus grands noms de l'aristocratie. Elle exposa régulièrement dans les salons, notamment à Paris, Lyon, Melbourne, Chicago ou Amsterdam, où elle remporta de nombreuses récompenses. À partir de 1883, elle fut dirigée par Émile Buissot au 43 rue des Petites-Écuries. Bel exemplaire. Le Panthéon de l'Industrie, Revue hebdomadaire internationale illustrée des expositions et des concours, 1894, pp. 180-181 (article sur la Maison E. Buissot).

CACAULT (François) & LE ROUGE (Georges-Louis).

[NANTES] Plan de Nantes, avec les changements et augmentations qu'on y a fait depuis 1757.

Paris, Le Rouge, 1766. 563 x 477 mm.

Ravissant et rare plan de Nantes, figurant les travaux d'agrandissement et d'embellissement de la ville réalisés entre 1757 et 1766, comprenant l'île Feydeau, le Cours des États devenu aujourd'hui Cours Saint-Pierre et Saint-André, ou encore la place Viarme. Ce plan a été dressé d'après le plan de 1755 de l'ingénieur nantais François Cacault, qui servit de base aux plans d'embellissement de la ville. Il est orné de trois beaux cartouches, dont un cartouche de titre et un cartouche de dédicace décorés de figures allégoriques. La bordure supérieure est décorée des armoiries des maires, échevins et procureur du roi, dédicataires du plan : Mathurin Bellabre, Jean-Baptiste Gellée de Prémion, Léonard Joubert du Collet, Périssel, Portié et Grout d'Hollande. Table de 55 légendes. Bel exemplaire. Rare.

CAIZAC et al.

[YVELINES] Carte minute de Fontenay-le-Fleury.

1825. 32,5 x 41 cm.

Carte manuscrite, encre noire et aquarelle, montrant la commune et les environs proches de Fontenay-le-Fleury, dans les Yvelines, à quelques km à l'ouest de Versailles. Y sont figurés les bâtiments, les routes et les chemins, les champs et les prés bordés de haies. Trois profils montrant le relief sur deux parallèles et un méridien, sont placés en bordure du dessin. La carte a été réalisée par un groupe de huit élèves, dans le cadre de leurs études à l'école spéciale militaire de Saint-Cyr, dont les locaux se trouvent sur la commune limitrophe du lieu relevé. Avec le paraphe du professeur. La carte est orientée, le relief est marqué par des hachures. Belle condition.

CALAIS. MANUSCRIT.

[Plan de Calais].

[circa 1760]. En deux feuilles jointes de 307 x 518 mm.

Manuscrit anonyme à l'encre et au lavis, figurant la ville fortifiée de Calais avec son port, et le fort de Nieulay. En pointillé figurent les projets d'aménagement du port, notamment les écluses projetées pour l'approfondissement du chenal, construites avant 1784. Avec échelle et rose des vents. Très belle condition.

CALAIS. MANUSCRIT.

Plan de Calais et du fort de Nieulai.

[circa 1700]. En deux feuilles jointes de 720 x 970 mm.

Grande carte manuscrite, encre noire et aquarelle, de la ville et des environs proches de Calais, portant les plans détaillés des enceintes, fortifications, bastions et redoutes de la ville et du fort de Nieulay. Le plan des rues à l’intérieur des enceintes est tracé à l’encre rouge. À l’extérieur sont figurés les chemins, les parties cultivées, les canaux, le chenal d’accès à la mer et le tracé du littoral (qui est en bas de la carte). A l’est de la ville et à l’ouest du fort sont marqués, à l’encre noire, le tracé des projets d’extension de fortifications, de nouveaux bastions, et d'une prolongation du chenal, qui ne semblent pas avoir été tous réalisés. De nombreuses lettres sur le plan étaient probablement destinées à un renvoi pour une légende, mais le cartouche en dessous du titre est demeuré blanc. Traces de pliures, marges écornées avec de petites déchirures et manques sans pertes importantes. Petites taches et mouillures. Notes manuscrites postérieures au crayon dans la marge inférieure et au bas de la carte.

CALLOT (Jacques) & LACURIE (François Annibal).

[LA ROCHELLE] Plan du siège de La Rochelle sous le règne de Louis XIII et sous le Ministère du cardinal de Richelieu. 1628. Dressé d'après la grande carte de Callot.

La Rochelle, A.F. Lacurie, 1836. 676 x 505 mm.

Superbe représentation du siège de La Rochelle en 1628, dessinée et lithographiée par Lacurie en 1836 d'après la gravure en six feuilles de Jacques Callot, publiée en 1631. En 1627, La Rochelle est la dernière place forte protestante concédée aux huguenots par l'Édit de Nantes. Craignant qu'elle ne mette en péril le pouvoir royal, et qu'elle n'étende son influence à l'ensemble du territoire, Louis XIII décide de reprendre la ville aux protestants, qui sont alors soutenus par les Anglais et les Hollandais. Le siège débute le 1er septembre 1627, sous le commandement du cardinal de Richelieu, principal ministre du roi. Le blocus de la ville est mis en place pour empêcher tout ravitaillement par voie maritime et terrestre. Richelieu fait construire, côté mer, une digue longue de 1 500 mètres, et côté terre, une tranchée de 12 kilomètres ceinturant la ville. Après seize mois de siège et une résistance héroïque, la cité protestante capitule le 28 octobre 1628. Les murailles de la ville seront par la suite rasées. Cette vue a été réalisée d'après l'un des chefs-d'œuvre du graveur Jacques Callot, intitulé Obsidio Rupellæ ou Siège de La Rochelle, gravure en six feuilles publiée en 1631. Elle représente tous les événements qui se sont déroulés au cours des 16 mois qu'a duré le siège, c'est pourquoi on y voit dans le même temps le roi lors de l'attaque des Anglais et l'entrée du roi dans La Rochelle. Elle est accompagnée d'une liste de 106 légendes indiquant l'emplacement des portes, des fortifications, des régiments et des escadres, etc. L'auteur a également représenté la soumission des Rochelais au roi, ou encore l'échafaud installé dans le quartier du maréchal Henri de Schomberg. Très rare. Nous n'avons localisé aucun exemplaire dans les collections publiques. Il existe une autre version de cette estampe avec des différences dans le titre et les légendes, également lithographiée et publiée à La Rochelle, par Alexis Caillaud, successeur de Lacurie, en 1849. Très bon exemplaire. Quelques déchirures restaurées, deux minuscules trous au bas de l'estampe.

CALMET (Augustin).

[BAR-LE-DUC] Plan des villes château bourg et faubourgs de Bar Le Duc.

[Nancy, 1728]. 294 x 391 mm.

Beau plan de la ville de Bar-Le-Duc en Lorraine, dressé pour l'Histoire ecclésiastique et civile de Lorraine d'Augustin Calmet, publiée à Nancy en 1728. Il est orné des armoiries de la ville et d'une rose des vents, et accompagné d'une table de 52 renvois. Bel exemplaire aquarellé.

CAPITAINE (Louis).

Carte de la France suivant sa nouvelle division en départements et districts. Dédiée à l'Assemblée Nationale par les directeurs et associés de la carte générale de la France.

1790. En 42 sections montées sur toile et pliées, formant une carte de 1,23 x 1,16 m, sous étui de papier bleu.

Première carte des départements français, publiée lors de l'année de leur création. Belle carte murale de la France en 83 départements, ornée d'un grand cartouche de titre décoré d'attributs militaires et des arts et des sciences, et d'un médaillon sur lequel on peut lire "Assemblée Nationale. La Loi et le Roi". Peu après le début de la Révolution française, la France fut découpée en départements à la suite du décret du 22 décembre 1789, pris par l'Assemblée constituante afin de remplacer les provinces de France jugées contraires à l'homogénéité de la nation. Leur nombre exact et leurs limites furent fixés le 26 février 1790, et leur existence prit effet le 4 mars 1790. Initialement au nombre de 83, trois autres départements vinrent s'ajouter entre 1791 et 1793 : le Vaucluse regroupant Avignon et le Comtat Venaissin annexés en 1791, puis le département du Mont-Blanc, lorsque la Savoie fut incorporée à la France en 1792 ; le troisième département fut créé en 1793, lorsque le département du Rhône-et-Loire fut scindé en deux. Leur nombre atteignit 133 départements en 1812, lors des conquêtes napoléoniennes. Issu d'une famille d'ingénieurs qui travailla à la Carte de France de Cassini, Louis Capitaine fut nommé en 1779 responsable du dépôt de la Carte de France. Il en réalisa plusieurs réductions, d'abord avec les divisions administratives de l'Ancien Régime, puis avec les nouveaux départements. Bel exemplaire aquarellé à l'époque. Deux petites galeries de ver, étui usagé. Pelletier & Ozanne, Portraits de la France, fig. 129.

CAPITAINE (Louis).

Carte de la Généralité de La Rochelle, divisée en six élections, sçavoir La Rochelle, S.t Jean d'Angely, Cognac, Saintes, Barbezieux et Marennes.

Paris, 1781. En 4 feuilles jointes formant une carte de 0,87 x 1,14 m.

Belle et très rare carte murale figurant la généralité de La Rochelle. Créée en 1694, la généralité (ou circonscription administrative de la France sous l'Ancien Régime) de La Rochelle était composée à l'origine des cinq élections de La Rochelle, Saint-Jean d'Angely, Cognac, Saintes et Marennes, auxquelles est venue s'ajouter celle de Barbezieux en 1719, qui était anciennement rattachée à l'élection de Saintes. La carte est décorée d'un grand et beau cartouche de titre orné des armoiries royales et d'attributs liés à la géographie et à l'astronomie. Elle est dédiée à Marie-Pierre-Charles Meulan d’Ablois, intendant de la généralité de La Rochelle entre 1775 et 1781. Issu d'une famille d'ingénieurs qui travailla à la Carte de France de Cassini, Louis Capitaine fut nommé en 1779 responsable du dépôt de la Carte de France. Il en réalisa plusieurs réductions, d'abord avec les divisions administratives de l'Ancien Régime, puis avec les nouveaux départements. Exemplaire aquarellé à l'époque. Mouillures dans la partie inférieure gauche, taches dans l'angle inférieur droit, petites déchirures restaurées dans la marge supérieure. Meschinet de Richemond, Inventaire-Sommaire des archives départementales antérieures à 1790. Charente-Inférieure, 1877, p. 6 ; manque à Gaudillat.

CAPITAINE (Louis) & CASSINI de THURY (César-François).

[MIREPOIX/ARIÈGE] Carte du diocèse de Mirepoix.

[Paris, 1781]. En deux feuilles pouvant être jointes pour former une carte de 823 x 630 mm.

Rare carte du diocèse de Mirepoix dans l'Ariège, gravée par C. Aldring. Elle fait partie de l'ensemble de vingt-trois cartes, intitulé Cartes des diocèses de la province de Languedoc suivant l'ordre de la séance des villes épiscopales dans l'Assemblée des États généraux de ladite province, publié à Paris en 1781. Ces cartes ont été levées par ordre de Arthur Richard Dillon, archevêque et primat de Narbonne, sous la direction de Cassini, de Montigny et Perronet, et réduites par Louis Capitaine en 1781. Érigé en 1317 par le pape Jean XXII, le diocèse de Mirepoix est un des diocèses historiques du Languedoc. Il recouvrait des parties de l'Ariège, de l'Aude et de la Haute-Garonne. Il était limité au nord par les diocèses de Toulouse et de Saint-Papoul, au sud par le diocèse d'Alet, à l'ouest par le diocèse de Pamiers et Comté de Foix, et à l'est par le diocèse de Narbonne. Il fut supprimé en 1790. L'échelle est de dix mille toises. Bel exemplaire. Froissements et petites déchirures dans les marges. Bulletin de la Commission archéologique de Narbonne, Année 1912 - 1er Semestre, Tome XII, 1912, p. 100, 938 ; Mamarot, Inventaire-sommaire des archives départementales antérieures à 1790, Ardèche, 1877, p. 16, C. 167.

CARRIAT-ROLANT (Gabriel).

[CORSE] La Corse.

Casablanca, Éditions A.F.R.I.P., [circa 1950]. Lithographie en couleurs de 815 x 520 mm.

Belle et grande carte de la Corse, composée et dessinée par Gabriel Carriat-Rolant, et publiée par les Éditions A.F.R.I.P. à Casablanca vers 1950. L'île est décorée de panoramas des villes principales, telles Bastia, Corte, Ajaccio, Sartène, Porto-Vecchio ou encore Bonifacio. La partie basse de la carte est illustrée de deux grandes scènes animées de personnages. L'encadrement de la carte est décoré des armoiries des villes corses suivantes : L'Île-Rousse, Saint-Florent, Ajaccio, Bonifacio, Porto-Vecchio, Corte et Bastia. En haut à gauche figure une grande rose des vents, affichant au centre un portrait de Napoléon Bonaparte, et ornée en tête de l'aigle impérial. Au bas de la carte, sous le titre, figure le blason à la tête de Maure, emblème de la Corse, soutenu par deux Neptune. Il existe une autre version de cette carte, sans les blasons et avec des scènes différentes. Bon exemplaire, non entoilé. Traces de pliures, rousseurs en haut de la marge gauche.