Livres anciens - Livres de voyages - Cartes géographiques anciennes
[ROUEN] Port de Rouen.
1875. 568 x 806 mm.
Très grand et beau plan du port de Rouen, lithographié en couleurs pour l'Atlas des ports de France, publié sous la direction du Ministère des Travaux Publics. Le plan montre également les faubourgs de la ville, la vieille ville entourée de six boulevards, et les ruines du Fort Sainte-Catherine. Bel exemplaire en coloris de l'époque.
[SAINT-JEAN-de-LUZ] Port de Saint-Jean-de-Luz.
1886. 412 x 552 mm.
Grand plan du port de Saint-Jean-de-Luz, publié dans l'Atlas des ports de France. Bel exemplaire aquarellé à l'époque.
[VIEUX-BOUCAU] Port du Vieux-Boucau.
1881. 570 x 360 mm.
Planche figurant une carte des environs de Soustons et de Vieux-Boucau, et un plan du port du Vieux-Boucau, issue de l'Atlas des ports de France. Bel exemplaire aquarellé à l'époque.
[VILLEFRANCHE-sur-MER] Port de Villefranche.
1891. 585 x 375 mm.
Beau plan du port et de la rade de Villefranche-sur-Mer, lithographié en couleurs pour l'Atlas des ports de France, publié sous la direction du Ministère des Travaux Publics. Bel exemplaire en coloris de l'époque.
[FONTAINEBLEAU] Veuë et perspective du château de Fontainebleau du côté de l'entrée de la Cour du Cheval Blanc.
[circa 1740]. 380 x 510 mm.
Belle estampe montrant le château de Fontainebleau, vu depuis l'entrée principale et la Cour du Cheval Blanc. L'estampe est dédiée à Marie Leszczynska et ornée de ses armoiries. Marie Leszczynska devint reine de France lors de son mariage avec Louis XV, qui se déroula au château de Fontainebleau le 5 septembre 1725. La vue, très animée, montre le château le jour du mariage, avec l'arrivée du carrosse royal à l'entrée du château, et la garde royale formant une haie d'honneur dans la cour du château. La Cour du Cheval Blanc est aussi appelée Cour d'Honneur, ou Cour des Adieux en souvenir des adieux de Napoléon à la Garde Impériale le 20 avril 1814. À l'instar de son père Pierre Aveline, Antoine Aveline fut un graveur, éditeur et marchand d'estampes, spécialisé dans les vues de villes et de maisons royales. Bel exemplaire à grandes marges.
Veûe et perspectives du portail de Notre Dame.
[circa 1740]. 352 x 511 mm.
Superbe vue de la façade principale et du parvis de Notre-Dame, gravée par Antoine Aveline, graveur à l'eau-forte et au burin spécialisé dans les vues de villes et les maisons royales. Sur le flanc nord de la cathédrale, à l'emplacement actuel de la rue du Cloître-Notre-Dame, on peut voir le baptistère Saint-Jean-le-Rond. Sur le parvis figurent au premier plan des échoppes de marchands et la Fontaine du parvis Notre-Dame, également appelée Fontaine du Jeûneur, détruite en 1748. Jusqu'au XVIIIème siècle, le parvis demeura une petite place du Moyen-Âge bordée de maisons, d'échoppes et des anciens bâtiments de l'Hôtel-Dieu, que l'on voit ici sur la droite. La vue est animée de nombreux personnages. Avec texte de 5 lignes. Bel exemplaire à grandes marges.
[VINCENNES] Veüe et perspective en général du château royal de Vincenes, du côté du parc à une lieüe de Paris.
Paris, [circa 1740]. 333 x 516 mm.
Belle vue générale du château de Vincennes, montrant au premier plan un cortège accueilli par une haie d'honneur de soldats. Avec table de 7 légendes. Piqûres marginales, défaut au niveau de la pliure centrale.
Veûe et perpectives du portail de Notre Dame.
Paris, Chéreau, [circa 1740]. 352 x 508 mm.
Superbe vue de la façade principale et du parvis de Notre-Dame, par Antoine Aveline, dont la première édition fut publiée vers 1690. La présente édition a été publiée par Chéreau vers 1760. Sur le flanc nord de la cathédrale, à l'emplacement actuel de la rue du Cloître-Notre-Dame, on peut voir le baptistère Saint-Jean-le-Rond. Sur le parvis figurent au premier plan des échoppes de marchands et la Fontaine du parvis Notre-Dame, également appelée Fontaine du Jeûneur, détruite en 1748. Jusqu'au XVIIIème siècle, le parvis demeura une petite place du Moyen-Âge bordée de maisons, d'échoppes et des anciens bâtiments de l'Hôtel-Dieu, que l'on voit ici sur la droite. La vue est animée de nombreux personnages. Avec texte de 4 lignes. Antoine Aveline fut un graveur à l'eau-forte et au burin, spécialisé dans les vues de villes et les maisons royales. Bel exemplaire à grandes marges.
Grenoble, ville capitale de Dauphiné et siège de parlement.
[circa 1690]. 212 x 312 mm.
Ravissant panorama de la ville de Grenoble, gravé par Pierre Aveline, graveur à l'eau-forte et au burin spécialisé dans les vues de villes et les maisons royales. Avec liste de 12 légendes. Bel exemplaire finement aquarellé à l'époque avec rehauts d'or.
La ville de La Rochelle, capitale du pays d'Aunis.
[circa 1690]. 207 x 311 mm.
Magnifique panorama de La Rochelle, gravé par Pierre Aveline, graveur à l'eau-forte et au burin spécialisé dans les vues de villes et les maisons royales. Avec liste de 12 légendes. Déchirure dans la marge inférieure restaurée. Bel exemplaire finement aquarellé à l'époque avec rehauts d'or.
Nantes ancienement Corbilo, Condivineum et Namnetes, ville capitale du pays nantois et la plus considérable de la Bretagne ou il y a Eveché, Chambre des Comptes, Monoye et Lieutenance Générale.
[circa 1690]. 216 x 309 mm.
Très beau panorama de la ville de Nantes, gravé par Pierre Aveline, graveur à l'eau-forte et au burin spécialisé dans les vues de villes et les maisons royales. Avec liste de 8 légendes. Bel exemplaire finement aquarellé à l'époque avec rehauts d'or.
Nice, ville capitale du comté de même nom, qui étoit autrefois de la Provence en France.
[circa 1690]. 207 x 308 mm.
Ravissant panorama de la ville de Nice, gravé par Pierre Aveline, graveur à l'eau-forte et au burin spécialisé dans les vues de villes et les maisons royales. Avec liste de 28 légendes. Bel exemplaire finement aquarellé à l'époque avec rehauts d'or.
[NOTRE-DAME] Veue de la principale entrée de l'église de Nôtre Dame de Paris, bâtie sous le règne de Philippe Auguste environ l'an 1200.
[circa 1690]. 207 x 305 mm.
Belle vue de la façade principale et du parvis de Notre-Dame, par Antoine Aveline. Sur le flanc nord de la cathédrale, à l'emplacement actuel de la rue du Cloître-Notre-Dame, on peut voir le baptistère Saint-Jean-le-Rond. Sur le parvis figurent au premier plan des échoppes de marchands et la Fontaine du parvis Notre-Dame, également appelée Fontaine du Jeûneur, détruite en 1748. Jusqu'au XVIIIe siècle, le parvis demeura une petite place du Moyen-Âge bordée de maisons, d'échoppes et des anciens bâtiments de l'Hôtel-Dieu, que l'on voit ici sur la droite. La vue est animée de nombreux personnages. Le titre est suivi de cinq légendes : Bureau de l'Hôtel Dieu, Porte du Cloître, St Jean le Rond, Parvis de Nôtre Dame, Fontaine de Nôtre Dame, l'Hôtel Dieu, et la Porte de l'Archevêché. Pierre Aveline était un graveur à l'eau-forte et au burin, spécialisé dans les vues de villes et les maisons royales. Bel exemplaire. Weigert, Inventaire du fonds français, Graveurs du XVIIe siècle, Tome premier, 1939, 110-161, p.247.
[PONT-NEUF] Veüe et perspective du Pont Neuf de Paris.
[circa 1690]. 166x 212 mm.
Belle vue animée du Pont Neuf et de la Seine, en regardant vers l'ouest, dessinée et gravée par Pierre Aveline. Au centre figure la statue équestre d'Henri IV, appelée Le Cheval de Bronze, à gauche l'hôtel de Conti et le Collège des Quatre Nations, à droite le Louvre et les Tuileries. Plus ancien pont de Paris, le Pont Neuf servait de communication directe entre la Cité et les deux autres quartiers de la ville. Il fut, dès son origine, la promenade publique la plus fréquentée et la plus variée de Paris. Contrairement aux autres ponts parisiens, il n'était pas chargé de maisons. Comme le montre l'estampe, ses trottoirs, en revanche, étaient garnis d'échoppes volantes, d'où l'origine des bouquinistes sur les quais à partir de 1670. Avec 7 légendes. Pierre Aveline était un graveur à l'eau-forte et au burin spécialisé dans les vues de villes et les maisons royales. Bel et rare exemplaire brillamment aquarellé à l'époque avec rehauts d'or.
[AVIGNON] Avignon, ville de Provence, archevesché depuis l'an 1475.
Paris, Crépy, [circa 1720]. 176 x 204 mm.
Beau et rare panorama de la ville d'Avignon, probablement d'après Pierre Aveline, et publié par Louis Crépy. Au bas de la vue figurent un bref historique de la ville, et une table de 15 légendes numérotées pour les monuments et lieux principaux, comme le château, le palais du vice-légat ou Palais des Papes, la cathédrale Notre-Dame, le fort Saint-Martin, la synagogue, ou encore Ville Neuve d'Avignon ou Villeneuve-lès-Avignon. La légende indique également le fameux pont d'Avignon ou pont Saint-Bénezet enjambant le Rhône, et reliant Avignon à Villeneuve-lès-Avignon. Il est nommé ici pont ruiné. Pierre Aveline était un graveur à l'eau-forte et au burin spécialisé dans les vues de villes et les maisons royales. Louis Crépy (1660-1739) était un dessinateur, graveur, éditeur et marchand d'estampes. En 1731, il revendit une partie de son fonds à ses deux fils Louis et Étienne-Louis Crépy. Bel exemplaire.
[CALAIS] Calais, ville et port de mer de France, capital du Pays reconquis.
Paris, Crépy, [circa 1720]. 176x 230 mm.
Beau et rare panorama de la ville de Calais, probablement d'après Pierre Aveline, et publié par Louis Crépy. Au bas de la vue figurent un bref historique de la ville, et une table de 16 légendes numérotées pour les monuments et lieux principaux, comme la paroisse Notre-Dame, l'Hôtel de Guise, la tour du beffroi, l'hôtel de ville, le vieux château, ou encore le fort Risban (orthographié Risbanck). La vue indique également Le pocquebot qui va journellement en Angleterre. Pierre Aveline était un graveur à l'eau-forte et au burin spécialisé dans les vues de villes et les maisons royales. Louis Crépy (1660-1739) était un dessinateur, graveur, éditeur et marchand d'estampes. En 1731, il revendit une partie de son fonds à ses deux fils Louis et Étienne-Louis Crépy. Bel exemplaire.
[NANTES] Nantes, ville de France dans la haute Bretagne.
Paris, Crépy, [circa 1720]. 176x 220 mm.
Beau et rare panorama de la ville de Nantes, gravé par Pierre Aveline, et publié par Louis Crépy. Au bas de la vue figurent un bref historique de la ville, et une table de 20 légendes numérotées pour les monuments et lieux principaux, comme le monastère des Capucins, le port, la basilique Saint-Nicolas, la tour de Bouffay (orthographié Bouffé), le palais, le château, le port de Brie à Maillard, ou encore la tour de Pillemy (ou Pirmil). Pierre Aveline était un graveur à l'eau-forte et au burin spécialisé dans les vues de villes et les maisons royales. Louis Crépy (1660-1739) était un dessinateur, graveur, éditeur et marchand d'estampes. En 1731, il revendit une partie de son fonds à ses deux fils Louis et Étienne-Louis Crépy. Exemplaire légèrement bruni.
[ANTIBES] Plan du port d'Antibe.
[circa 1730]. 297 x 452 mm.
Beau plan gravé du port d'Antibes, issu du rare Recueil de plusieurs plans des ports et rades et de quelques cartes particulières de la mer Méditerranée. Quelques rousseurs.
[BANDOL] Plan de la baye de Bandol en Provence.
[circa 1730]. 297 x 455 mm.
Beau plan gravé issu du rare Recueil de plusieurs plans des ports et rades et de quelques cartes particulières de la mer Méditerranée. Bel exemplaire.
[CORSE/CALVI] Plan de la baye de Calvi en Corse.
[circa 1730]. 287 x 450 mm.
Plan gravé, issu du rare "Recueil de plusieurs plans des ports et rades et de quelques cartes particulières de la mer Méditerranée". Bel exemplaire.
[CORSE/SAINT-FLORENT] Plan du golfe de St. Fiorenzo en lisle de Corse.
[circa 1730]. 298 x 456 mm.
Plan gravé du golfe de Saint-Florent, issu du rare Recueil de plusieurs plans des ports et rades et de quelques cartes particulières de la mer Méditerranée. Pliure centrale brunie, rousseurs marginales.
[ST-TROPEZ] Plan du golfe et des caps de St. Tropez.
[circa 1730]. 299 x 457 mm.
Beau plan gravé du golfe de Saint-Tropez, issu du rare Recueil de plusieurs plans des ports et rades et de quelques cartes particulières de la mer Méditerranée. Orné d'une rose des vents et deux profils côtiers. Bel exemplaire.
Plan du port d’Antibe.
[circa 1750]. 304 x 458, monté sur papier fort.
Copie manuscrite à l'encre de Chine de la carte de Jacques Ayrouard, "Plan du port d'Antibe", extrait du Recueil de plusieurs plans des ports et rades et de quelques cartes particulières de la Méditerranée. Le dessin montre quelques petites différences avec le plan gravé : la mention «bancs découvert» sur la gravure est mentionné par «font qui sèche» sur le dessin ; la digue ouest de ce qui est actuellement le port Vauban est absente du dessin mais est mentionnée comme projet sur la gravure. Le petit profil donnant les alignements de l’entrée du port qui est sur la gravure est absent du dessin, et le plan du fort carré et le tracé des bastions et fortifications de la ville présentent quelques variantes. Très bonne condition.
[LOURDES] Souvenir du pélérinage à Notre-Dame de Lourdes.
Paris, [circa 1883]. 470 x 635 mm.
Étonnante et rare représentation du pèlerinage au sanctuaire de Notre-Dame de Lourdes, plus important centre de pèlerinage en France, édifié après les apparitions de l'Immaculée Conception à Bernadette Soubirous en 1858. Elle a été lithographiée par Charles-Claude Bachelier. La vue est prise depuis la rive droite du Gave de Pau, où se tiennent des spectateurs, certains agenouillés en prière, admirant la longue procession de pèlerins défilant autour de la basilique de l'Immaculée-Conception. Construite entre 1862 et 1871, cette basilique est la première en date des basiliques de Lourdes. L'église fut bénie le 15 août 1871, la flèche terminée en mars 1872, et la consécration solennelle eut lieu le 2 juillet 1876. En contrebas de la basilique, on peut voir, sur la droite, la grotte de Massabielle ou Massabieille, plus connue sous le nom de grotte de Lourdes, où trône une statue de la Vierge Marie, installée en 1864. C'est dans cette grotte qu'en 1858, Bernadette Soubirous dit avoir aperçu 18 apparitions de la Vierge Marie et avoir découvert, sur les indications qu'elle lui aurait données, une source dont l'eau est depuis considérée comme miraculeuse par les croyants. À l'entrée de la ville, on aperçoit un bâtiment de forme circulaire portant le nom de PANORAMA. Très en vogue au XIXe siècle, les panoramas consistaient en une immense toile tendue sur les murs intérieurs d'un bâtiment en forme de rotonde. En se plaçant au centre de la rotonde, le visiteur avait l’illusion d'être en plein air, devant la réalité. Le bâtiment fut inauguré en 1883, pour y accueillir le Panorama de Notre-Dame de Lourdes, grande peinture de Pierre Carrier-Belleuse, de 125 m de long sur 16 m de haut. Sur la gauche, surplombant la ville, le château fort de Lourdes. En arrière-plan, les montagnes des Pyrénées. Bel exemplaire. Petite déchirure restaurée dans la marge supérieure, mouillures très claires dans la marge inférieure, restes de bande adhésive au dos. Laran, Inventaire du fonds français après 1800, Tome premier, 1930, p. 258 (édition publiée par Viron).
[VERSAILLES] Palais et jardins de Versailles.
Paris, Lemiere, [1840]. 460 x 560 mm.
Magnifique vue à vol d'oiseau du château de Versailles et de ses jardins, dessinée d'après nature et lithographiée en couleurs par John Bachmann. La vue, prise depuis l'ouest, montre au premier plan le Bassin d'Apollon, puis l'allée royale, le Bassin de Latone, et enfin le château lui-même. Sur la droite, au milieu de la végétation, on aperçoit la Pièce d'Eau des Suisses. Au sommet du château flotte un drapeau tricolore. Les allées sont animées de nombreux personnages. Bel exemplaire finement colorié à l'époque. Bibliographie de la France, ou Journal général de l'Imprimerie et de la Librairie, 1840, p. 621, 1535.
Nouveau plan de la ville et fauxbourgs de Paris divisé en vingt quartiers.
Paris, chez le Sieur Gaspard de Baillieul, 1738. En 4 feuilles jointes de 0,99 x 1,44 m, sous cadre et verre.
Superbe plan monumental de Paris, dressé par Gaspard de Bailleul et gravé par Nicolas de Bailleul le jeune. Le cartouche de titre est décoré des armoiries de Paris et du dédicataire, Louis Armand de Bourbon, prince de Conti. Le plan est orné de 36 vignettes figurant les principaux monuments de Paris et ses environs, chacun accompagné d'un commentaire historique, ainsi que d'un plan de l'île de la Cité et d'une carte des environs de Paris. Boutier a recensé 7 éditions de ce plan entre 1724 et 1764, mais le nôtre, daté 1738 et sans nom d'éditeur, ne correspond à aucune de ces éditions. Exemplaire aquarellé. Décalage au niveau de la jointure centrale, ayant masqué une partie du plan. Boutier, 199.
Évêché de Dijon.
Dijon F. Desventes 1746 438 x 613 mm.
Rare carte de l'évêché de Dijon Carte figurant l'évêché de Dijon, dressée par Nicolas Bailleul et dédiée à Claude Bouhier, évêque de la ville. Les villes principales comme Dijon, Gray ou Auxonne sont figurées par des enceintes fortifiées aquarellées en rouge. La carte est ornée d'un magnifique cartouche décoré en tête des armoiries du dédicataire et d'objets évoquant sa fonction. Avec table alphabétique des lieux. Bel exemplaire aux contours aquarellés à l'époque.
[FORÊT de COMPIÈGNE] Carte de la forest de Compiègne et ses environs.
Paris, Sr. Baillieul, 1728. 675 x 631 mm.
Très grande et rare carte de la forêt de Compiègne et ses environs. Elle s'étend du nord au sud entre Beauveau et Monchy, et d'ouest en est entre Berneuil et Verberie. Elle est ornée d'un cartouche de titre décoré des armoiries royales, et d'une vignette montrant une scène de chasse du roi. La carte montre toutes les routes de la forêt de Compiègne, faites successivement par François Ier, Louis XIV et Louis XV. Le nord est placé en bas à gauche de la carte. La cartographie des forêts a réellement démarré sous Louis XIV. Il n'existait à l'époque pas de tableau d'ensemble des forêts royales, ce qui rendait difficile leur contrôle par le roi et ses fonctionnaires, sans oublier que ces forêts étaient des territoires de chasse appréciés. Compiègne était l'un des séjours favoris des rois. Louis XV, en particulier, aimait cette résidence, et se plut à aménager la forêt pour la chasse. Sa première chasse en forêt de Compiègne eut lieu en juin 1728, en compagnie du Prince de Condé.La carte de Baillieul, publiée en 1728, a très probablement été dressée pour marquer cet événement. Bel exemplaire. Bulletin de la Société Historique de Compiègne, 1907, Tome 12, p. 360 ; Tooley Revised Edition, tome 1, p. 70.
Carte géologique du département de la Haute-Marne, exécutée sous les auspices du Conseil Général par MM. E. Royer et J. Barotte, membres de la Société Géologique de France, et publiée de 1859 à 1863 sous l'administration de MM. Girard de Villesaison et Rostan d'Ancezune, Préfets.
Nancy, Wiener Aîné Fils, 1859-1863. En six feuilles coupées en sections et montées sur toile brune, pouvant être jointes pour former une carte d'environ 1,72 x 1,63 m ; étiquette de l'éditeur Wiener Aîné Fils, papetier à Nancy, au dos de chaque carte ; sous emboîtage in-4 de papier marbré de l'époque.
Très rare carte monumentale lithographiée en couleurs, figurant la géologie du département de la Haute-Marne. Elle a été dressée par Ernest Royer et Jules Barotte, membres de la Société Géologique de France, fondée en 1830. Les formations sont identifiées à l'aide d'un système de couleurs : terrain moderne, terrain quaternaire, terrain secondaire, terrain ancien et accidents géologiques. Un encadré intitulé Signes industriels permet de repérer les souces minérales, les mines de fer, les exploitations de sable siliceux, les carrières de calcaire, les tuileries ou encore les usines travaillant le fer et l'acier. La cartographie géologique en France connut une impulsion décisive en 1841, lorsque Dufrénoy et de Beaumont réalisèrent la toute première carte géologique de la France. Cette carte servira de canevas au levé des cartes géologiques départementales. La carte géologique de la Haute-Marne fut réalisée grâce à la collection de minéraux et de fossiles que Jules Barotte rassembla lors de ses travaux dans le département. À notre connaissance, la carte de Barotte et Royer est la seconde carte géologique du département de la Haute-Marne à avoir été publiée. Elle est basée sur la première, réalisée par A. Duhamel, et publiée dès 1856. Cartes en très bonne condition, coloris très frais. Salissures et rousseurs légères au niveau du titre et des encadrés. Emboîtage usagé.
[VANNES/GÉOLOGIE] Carte géologique détaillée. Vannes. Feuille n°89.
Paris, Dépôt de la Guerre, 1890. En 27 sections montées sur toile et repliées, formant une carte de 0,61 x 1,14 m ; étiquette au dos de la carte de la Maison Andriveau-Goujon Henry Barrère, Éditeur Géographe.
Belle et grande carte géologique de la région de Vannes, dressée par le géologue et paléontologue Charles Barrois d'après la carte topographique levée par les officiers du Corps Impérial d'État-Major et publiée par le Dépôt de la Guerre en 1853. Elle a été lithographiée en couleurs et publiée en 1890 par le Dépôt de la Guerre. Les explorations et les tracés géologiques ont été faits de 1886 à 1888. Les cartes géologiques consultées pour cette feuille sont la carte géologique générale de la France par les ingénieurs en chef des Mines Élie de Beaumont et Armand Dufrénoy, publiée en 1842, et la carte géologique du département du Morbihan, dressée par les ingénieurs des Mines Eugène de Fourcy et Théodore Lorieux, publiée en 1850. Les formations sont identifiées à l'aide d'un système de couleurs : terrains sédimentaires, terrains éruptifs, schistes cristallins et filons (quartz). Ces formations font l'objet d'une description détaillée de chaque côté. La carte s'étend au nord jusqu'à Remungol et Buléon, au sud jusqu'à Carnac, La Trinité-sur-Mer, l'Île-aux-Moines et l'Île-d'Arz, à l'ouest jusqu'à Étel, et à l'est jusqu'à Ploërmel et Limerzel. La cartographie géologique en France connut une impulsion décisive en 1841, lorsque Dufrénoy et de Beaumont réalisèrent la toute première carte géologique de la France. Cette carte servira de canevas au levé des cartes géologiques départementales. Bel exemplaire. Étiquette au dios de la carte frottée. Bulletin de la Société des sciences naturelles de l'Ouest de la France, Tome 3, Première partie, 1893, pp. 129-136.
Plan géométrique (en deux feuilles) des bois dépendants du domaine de Tigery appartenants à Madame de Clermont-Tonnerre. Dressé par J.E. Barthélemy, géomètre à Corbeil, d'après les réarpentages successifs faits depuis 1843 inclusivement (à l'exception de l'année 1851).
1864. In-folio ; demi-percaline noire, dos lisse muet, pièce de titre de maroquin rouge sur le premier plat (reliure de l'époque).
Atlas manuscrit comprenant 1 titre, 2 cartes sur double page et un tableau récapitulatif. Les deux cartes, encre noire et aquarelle, montrent le bois de Tigery, au nord de la commune du même nom, dans l'Essonne, avec la date des mises en vente des bois. Cartes en très bonne condition. Coiffes, coins et coupes usagés, étiquette de titre frottée.
[NOTRE-DAME de PARIS] Vue perspective de l'intérieur de l'église de Notre Dame de Paris.
[circa 1780]. 280 x 390 mm.
Belle vue d'optique figurant la nef centrale de Notre-Dame. De chaque côté et tout le long de la nef, on peut voir les tableaux que l'on appelait les Mays. Entre 1630 et 1708, la corporation des orfèvres offrit tous les ans, le 1er mai, un tableau à la cathédrale. Ces 76 peintures restèrent dans la cathédrale jusqu’à la Révolution puis furent saisies en 1793 par les révolutionnaires. Aujourd’hui, une partie de la collection est conservée au musée du Louvre, quelques-unes sont revenues dans la cathédrale. À l'entrée de la nef, sur la gauche, figure une statue, vraisemblablement Saint-Jacques. Bon exemplaire aquarellé à l'époque. Rousseurs marginales.
Carte de la France tracée d'après les nouvelles limites fixée par le Traité de Paix du 20 novembre 1815.
Paris, Basset, 1816. 477 x 680 mm.
Belle carte de la France dressée à la suite du Traité de Paris signé le 20 novembre 1815, après la défaite de Napoléon à la bataille de Waterloo. La France fut ramenée à ses frontières de 1790, et réduite à 83 départements. Initialement de 83 en 1790, le nombre de départements atteignit son apogée en 1810 avec 130 départements, grâce aux annexions de Napoléon. A la chute de Napoléon, la France perdra les départements annexés en Allemagne, en Italie, aux Pays-Bas et en Espagne. En carton figure la Corse. La carte est ornée d'un beau cartouche de titre décoré des armoiries royales, et de chaque côté, des portraits en médaillons des 69 rois de France depuis Pharamond en l'an 418 jusqu'à Louis XVIII en 1816. A droite de la carte figure la liste des 83 départements avec leurs régions respectives. Bel exemplaire avec contours aquarellés à l'époque.
[GENTILLY] 50e. Maison de plaisance à Gentilly près Paris.
Paris, Daumont, Lachaussée puis Basset, [circa 1780]. 270 x 395 mm.
Jolie vue d'optique animée, figurant une maison de plaisance à Gentilly. Bon exemplaire finement aquarellé à l'époque.
[LE HAVRE] Vue perspective du bassin et parc de la Marine du Havre.
Paris, Basset, [circa 1760]. 286 x 398 mm.
Jolie vue d'optique figurant le bassin du Havre, animée au premier plan d'ouvriers, promeneurs et négociants. Dans le bassin on peut voir des vaisseaux amarrés, sur la gauche, des ouvriers occupés sur deux vaisseaux en construction. En arrière plan, à gauche, on aperçoit les bâtiments de l'Arsenal, puis la ville du Havre. Bon exemplaire finement aquarellé à l'époque. Petite restauration dans la marge gauche, petite déchirure dans la marge supérieure.
[SAMARITAINE] 131e. La Samaritaine sur le Pont-Neuf à Paris.
Paris, Daumont, Lachaussée puis Basset, [circa 1780]. 284 x 420 mm.
Jolie vue d'optique animée, montrant la Seine et le Pont Neuf, avec la pompe de la Samaritaine. Construite sur pilotis entre 1605 et 1608, la pompe de la Samaritaine permettait de prélever l'eau de la Seine afin d'alimenter les résidences royales du Louvre et du Palais des Tuileries. Comme on peut le voir, elle était décorée d'une représentation de l’épisode évoquant la rencontre de Jésus et de la Samaritaine au Puits de Jacob, sculptée par Bernard et René Frémin. Elle fut reconstruite entre 1712 et 1719, avant d'être définitivement détruite en 1813. Le Pont Neuf est animé de promeneurs, cavaliers, calèches et marchands. Au loin, on aperçoit le Pont Royal, et au-delà, la colline de Chaillot. Exemplaire finement aquarellé à l'époque, légèrement bruni. Déchirure dans la marge gauche.
Carte agricole du département de la Haute Garonne. Où sont indiquées, par des teintes conventionnelles, les diverses natures de la couche végétale des terrains dont il se compose.
1853. 950 x 1135 mm, sur papier marouflé sur toile de lin, avec un galon noir cousu en bordures haute et basse.
Grande carte manuscrite, encre brune et aquarelle, du département de la Haute-Garonne, réduction au 1/160 000e de la carte d'état-major. Le dessin de la carte déborde du cadre du département mais seul ce dernier est en couleurs. La carte est accompagnée, en bas et sur la gauche, d'un texte intitulé Statistique du département de la Haute-Garonne, principalement au point de vue agricole et à tout ce qui s'y rattache plus ou moins. Cartouche de titre avec dessous la légende des couleurs et des signes utilisés sur la carte. L'auteur, géomètre à Muret, sous-préfecture de Haute-Garonne, fut, en raison de ses idées politiques, arrêté après le coup d'état du 2 décembre 1851, emprisonné à Muret puis transféré à la prison de Toulouse en janvier 1852, et condamné à l'expulsion du territoire en février. Cette peine fut commuée à l'internement en avril, et il fut finalement gracié en décembre 1852. On peut supposer que c'est à l'occasion de ses «loisirs forcés» qu'il réalisa cette carte, terminée le 17 juillet 1853. (Brémond (Alphonse), Histoire du coup d'état dans le département de la Haute-Garonne, 1870, pages 119/120). Traces de frottement, notamment sur quelques pliures, quelques déchirures.
Dans le rayonnement de Ste Anne d'Auray.
[vers 1950]. 1 m x 1,5 m, sur panneau d'Isorel.
Magnifique carte manuscrite, gouache et encre noire, du département du Morbihan et de ses environs immédiats, allant au sud jusqu'à Saint-Nazaire. Centrée sur Sainte-Anne-d'Auray, la carte figure chaque ville ou curiosité de la région par un dessin. On y voit, entre autres, la basilique de Sainte-Anne-d'Auray et la procession de son pèlerinage, les marais salants de Guérande, les alignements de Carnac avec une ronde de korrigans, un diablotin perché sur le Roc'h Toullaëron, ou encore le château de Josselin avec un chevalier en armure. De nombreux personnages sont mis en scène, souvent avec humour. Le titre est surmonté d'un blason fantaisiste figurant les hermines de Bretagne, un navire dans une bouteille et un globe. Sous le titre, l'auteur précise que sa carte a été réalisée d'après la documentation de l'abbé Danigo. Il s'agit de Joseph-Marie Danigo (1909-1999), dit le chanoine Danigo, auteur de nombreuses monographies sur le patrimoine architectural de la Bretagne. Très belle condition, coloris très frais.
[PAYS BASQUE / TRAITÉ DE PAIX DES PYRÉNÉES / ÎLE des FAISANS] Plan de l'isle de la Conférence où le Traité de la Paix Générale, entre la France et l'Espagne a esté conclu ensemble le mariage du Roy avec l'Infante, et l'entreveüe des deux Roys, par leurs premiers Ministres Monseig.r le Card.l Mazarin, et Dom Loüis d'Haro, au mois de novembre 1659.
Paris, chez l'autheur, [circa 1694]. 447 x 541 mm.
Belle estampe figurant l'Île des Faisans aussi appelée Île de la Conférence, issue des Glorieuses Conquestes de Louis le Grand, aussi connu sous le nom de Grand Beaulieu, superbe recueil consacré aux sièges et batailles de Louis XIII et Louis XIV, entre 1630 et 1697. C'est sur l'Île des Faisans que fut signé le Traité de Paix dit des Pyrénées, ainsi que le mariage entre le roi Louis XIV avec l'infante d'Espagne, dont c'était l'une des clauses. Le traité et le mariage furent âprement négociés entre les deux couronnes au cours de l'année 1659. La conférence dura trois mois, et donna son nom à l'île, aussi appelée Île des Faisans, située sur le fleuve Bidassoa, à la frontière franco-espagnole. L'estampe est ornée de trois cartouches, dont un pour le titre et deux pour les légendes. En carton, plan de l'Île de la Conférence. Tout autour de l'estampe figurent 76 plans de citadelles françaises, espagnoles et italiennes. L'estampe montre la ville d'Irun, orthographiée Iron, Hendaye, orthographiée Andaie, ainsi que le Fort de Behobie ruiné. On voit également au loin une chapelle, l'église de Notre Dame de Guadalupe et le château de Figuieres. Au premier plan figure le long cortège royal à l'approche du pont menant à l'île. Le nord est placé à droite de l'estampe. Bel exemplaire, monté sur carton. Quelques rousseurs marginales. Pastoureau, BEAULIEU XV, II, 57.
[GRENOBLE] Carte du diocèse de Grenoble.
Paris, chés l'auteur, 1741. 513 x 636 mm.
"La Carte du diocèse de Grenoble, si elle n'a pas été élaborée sur le terrain, aurait utilisé des cartes "levées sur les lieux", ce qui lui donne une certaine authenticité" (Pelletier et Ozanne, p. 167, fig. 96). Jean de Beaurain étudia avec Pierre Moullart-Sanson et fut nommé géographe du roi en 1721. Il exécuta de nombreux relevés militaires sur demande royale. Bel exemplaire aux contours aquarellés à l'époque. Tooley Revised Edition, tome 1, p. 104.
Plan de Strasbourg, ville capitale de la province d'Alsace.
Paris, Mr. de Beaurin, 1741. 263 x 338 mm.
Plan figurant la ville de Strasbourg, gravé par Charles Inselin, orné d'un cartouche de titre décoré d'attributs militaires. Le plan montre les fortifications de la ville, ainsi que la citadelle et les forts de Kehl, du Rhin et les fort des Isles. Avec liste de 10 légendes. Le chevalier de Beaurain étudia avec Pierre Moullart-Sanson et fut nommé géographe du roi en 1721. Il exécuta de nombreux relevés militaires sur demande royale. Très bel exemplaire.
[AIRE-SUR-LA-LYS] Plan d'Aire, place forte du comté d'Artois.
Paris, Mr. de Beaurain, vers 1750. 258 x 342 mm.
Beau plan gravé de la citadelle d'Aire-sur-la-Lys et du fort Saint-François, nommé Fort Gassion en 1872. Il est orné d'une carte des environs de la ville et d'une rose des vents. Jean de Beaurain étudia avec Pierre Moullart-Sanson et fut nommé géographe du roi en 1721. Il exécuta de nombreux relevés militaires sur demande royale. Bel exemplaire à grandes marges. Rare.
Plan de la ville, cité, et université, de Paris ses faubourgs et ses environs.
Paris, Monsieur de Beaurain, [circa 1720]. 299 x 296 mm.
Beau plan de Paris publié par Jean de Beaurain vers 1720, avant l'aménagement du quartier des Invalides et les premiers travaux de la future place Louis XV, actuelle place de la Concorde. La Place Vendôme, aménagée à l'emplacement de l'Hôtel de Vendôme à la fin du XVIIe siècle, est ici appelée "place des Conquêtes". Sous le plan, dans un cartouche orné en forme de cul-de-lampe, se trouve la liste de toutes les rues et principaux lieux de la ville. Jean de Beaurain étudia avec Pierre Moullart-Sanson et fut nommé géographe du roi en 1721. Bel exemplaire. Boutier, 168B.
[SAINT-MALO] Plan de la ville et château de S. Malo.
Paris, Sr. de Beaurain, [circa 1730]. En 6 sections montées sur toile bordée de soie bleue et pliées, formant un plan de 284 x 420 mm.
Très rare et beau plan de Saint-Malo, dressé par Jean de Beaurain, nommé géographe du roi en 1721. Y figurent l'enceinte fortifiée, le château, ainsi que les forts du Petit Baye et Grand Baye, aujourd'hui Petit et Grand Bé, et le fort Royal ou de l'Isllet, actuel fort National. Au bas de la ville figure le commentaire "Terrain que l'on a pris sur la grève, commencé en 1715, deuxième agrandissement de cette ville". Cette mention fait référence aux travaux d'agrandissement et de défense de la ville de Saint-Malo entrepris en 1714, sous la direction de Claude-François Bidal, marquis d'Asfeld, Maréchal de France et successeur de Vauban au poste de Directeur général des fortifications de 1715 à sa mort en 1743. Avec table de 39 légendes indiquant les chapelles, tours, casernes, portes et bastions. Bel exemplaire.
[DIJON] Nouveau plan de la ville et des environs de Dijon.
Paris, Sieur Desnos, 1790. En 15 sections montées sur toile bordée de soie bleue et pliées, formant un plan de 534 x 712 mm.
Superbe plan gravé de la ville de Dijon, levé sur les lieux par Martin de Noinville, architecte et ingénieur du roi, et inspecteur des ouvrages publics de la ville de Dijon. Il a été revu et corrigé par André Gambu, arpenteur juré du roi pour les Eaux et Forêts de Dijon, sur celui levé par Antoine Mikel, puis corrigé et augmenté en 1770 par Jean de Beaurain, géographe du roi. Il est orné d’un cartouche de titre aux armes du dédicataire Louis-Henri de Bourbon, d’une vue générale de la ville dessinée sur les lieux par André Gambu, d’une carte des environs, d’un plan du château et du parc de la Colombière, et de deux grands cartouches contenant un historique de la ville. Jean de Beaurain étudia avec Pierre Moullart-Sanson et fut nommé géographe du roi en 1721. Bel exemplaire. Bonnamas, Les anciens plans de Dijon, 1909, pp. 86-92.
[BAYONNE] Plan du cours de l'Adour depuis Bayonne jusqu'à son embouchure.
[Paris], Dépôt-Général de la Marine, 1829. 591 x 880 mm.
Rare et belle carte marine du cours de l'Adour depuis son embouchure jusqu'à Bayonne. Exemplaire dont les terres ont été rehaussées au lavis d'encre de Chine. Elle a été levée en 1826 par les ingénieurs hydrographes de la Marine, sous les ordres de Beautemps-Beaupré, ingénieur hydrographe en chef, considéré comme le père de l'hydrographie moderne. Elle a été publiée par le Dépôt Général de la Marine en 1829, sous le ministère du baron d'Haussez, secrétaire d'État au département de la Marine et des Colonies. Cette carte se retrouve également dans l'Atlas hydrographique d'Aimé Robiquet, publié en 1856. Sur la rive gauche de l'Adour se trouvent la Tour des signaux, le lazaret, la balise de Blanc-Pignon, sur la rive droite, le Pin de Boucaut, Le Boucaut, un moulin, et l'ancienne abbaye Saint-Bernard. Bayonne est figurée en carton en bas à gauche, avec sa citadelle, son chantier de la Marine, Saint-Esprit, deux moulins, et la rivière Nive. Sur la droite figure un avertissement aux navigateurs. Les profondeurs marines sont exprimées en mètres. En bas à droite figure le cachet imprimé du Dépôt Général de la Marine. Bel et rare exemplaire dont les terres ont été rehaussées au lavis d'encre de Chine. Dezauche, Catalogue des cartes, plans et vues de côtes qui composent l'hydrographie française, Janvier 1832, 1832, p. 20, 176 ; Girault de Saint-Fargeau, Dictionnaire géographique, historique, industriel et commercial de toutes les communes de la France, Vol. 2, 1845, p. 783 ; Girault de Saint-Fargeau, Bibliographie historique et topographique de la France, 1845, p. 83.
[MORBIHAN/LORIENT/PORT-LOUIS] Plan des passes et rades de Lorient et de Port-Louis levé en 1819.
[Paris], Dépôt-Général de la Marine, 1824. 887 x 615 mm.
Belle et grande carte marine des passes et rades de Lorient et de Port-Louis, levée en 1819 par les ingénieurs hydrographes de la Marine, dont Louis-Marie Aubert du Petit-Thouars, sous les ordres de Beautemps-Beaupré, ingénieur hydrographe en chef, considéré comme le père de l'hydrographie moderne. Elle a été publiée par le Dépôt Général de la Marine en 1824, sous le ministère du marquis de Clermont-Tonnerre, secrétaire d'État au département de la Marine et des Colonies. Cette belle carte, très détaillée, montre les citadelles de Lorient et de Port-Louis, les îles, îlots et bancs situés sur le Blavet, tels que l'Île Saint-Michel, La Potée de Beure, l'île aux Souris, Les Errants, Les Truies, ou encore Grasu. Elle s'étend au sud-ouest jusqu'à la Pointe du Talut ou Talud, et au sud-est jusqu'à la presqu'île de Gâvres. Les profondeurs marines sont exprimées en mètres. Bel exemplaire. Légères décharges d'encre.
[FINISTERE/BREST] Carte particulière des côtes de France (entrée de la rade de Brest et partie méridionale du chenal du Four).
Paris, Dépôt-Général de la Marine, 1822. 596 x 887 mm.
Grande et belle carte marine figurant le goulet de Brest, la presqu'île de Quélernn (orthographiée Kelernn), Camaret-sur-Mer, le cap de la Chèvre dans la presqu'île de Crozon, Le Conquet et l'archipel de Molène au large de celle-ci, ainsi que la partie méridionale du chenal du Four, chenal maritime reliant la mer d'Iroise à la Manche. La carte a été levée entre 1816 et 1818 par les ingénieurs hydrographes de la Marine, sous les ordres de Beautemps-Beaupré, ingénieur hydrographe et cartographe, considéré comme le père de l'hydrographie moderne. Avec indication des profondeurs marines. Très bel exemplaire.
[GOLFE du MORBIHAN] Plan des entrées du Morbihan et de la rivière de Crac'h.
Paris, Dépôt-Général de la Marine, 1825. 595 x 882 mm.
Grande carte marine figurant le golfe du Morbihan et la baie de Quiberon avec les presqu'îles d'Arzon et de Locmariaquer, et toutes les îles aux alentours. La carte a été levée en 1820 par du Petit-Thouars et les ingénieurs hydrographes de la Marine, sous les ordres de Beautemps-Beaupré, ingénieur hydrographe et cartographe, considéré comme le père de l'hydrographie moderne. Avec indication des profondeurs marines et échelle en milles marins. Mouillure claire dans la marge inférieure n'affectant pas la partie gravée. Très bel exemplaire.
[MORBIHAN] Carte particulière des côtes de France (entrée du port de Lorient, île de Groix, anse du Pouldu, entrée de l'Aven et basse jaune).
Paris, Dépôt-Général de la Marine, 1824. 591 x 876 mm.
Grande carte marine figurant les côtes du Finistère et du Morbihan entre la pointe de Trévignon et Lorient, avec l'île de Groix. La carte a été levée en 1819 par du Petit-Thouars et les ingénieurs hydrographes de la Marine, sous les ordres de Beautemps-Beaupré, ingénieur hydrographe et cartographe, considéré comme le père de l'hydrographie moderne. Avec indication des profondeurs marines. Mouillure claire dans la marge inférieure n'affectant pas la partie gravée. Très bel exemplaire.
[RAZ et ÎLE de SEIN] Carte particulière des côtes de France. Chaussée de Sein et passage du Raz de Sein.
Dépôt des Cartes et Plans de la Marine, 1877-1888. 630 x 952 mm.
Grande et belle carte marine figurant les côtes du Finistère, avec le détroit du Raz de Sein et l'île de Sein. La carte a été levée en 1817 par les ingénieurs hydrographes de la Marine, sous les ordres de Beautemps-Beaupré, ingénieur hydrographe et cartographe, considéré comme le père de l'hydrographie moderne. Elle a été publiée en 1877, puis mise au jour et publiée à nouveau en 1888. En bas à gauche figure une description des courants dans le Raz de Sein par l'ingénieur hydrographe Estignard. Les feux et phares sont aquarellés en jaune avec un point rouge. Les profondeurs marines sont exprimées en mètres. Bel exemplaire.
La ville, cité, université, & faux-bourgs de Paris.
[Paris, Nicolas Chesneau, 1575]. 422 x 551 mm.
Célèbre et beau plan en élévation de Paris, issu de la seule et unique édition de la Cosmographie Universelle de François de Belleforest, publiée en 1575. Il est orné, en haut à gauche, des armoiries de France, surmontées d'une couronne royale fermée et entourées du collier de Saint-Michel, et en haut à droite, des armoiries de Paris. Un second titre La Ville, Cité, Université de Paris est inscrit sur une banderole flottante. Ce plan reproduit assez fidèlement le plan attribué à l'architecte Jacques Androuet du Cerceau, traditionnellement appelé plan de Saint-Victor, du nom de la bibliothèque parisienne qui conservait au XVIIIe siècle l'unique exemplaire alors connu. Il figure avec précision la totalité de l'enceinte de Philippe Auguste (roi de France entre 1180 et 1223), construite entre 1180 et 1223 sur la rive droite ; il comporte quelques mises à jour, notamment le nouvel Hôtel de Ville, dont la partie sud fut édifiée sous François Ier et Henri II de 1533 à 1551, le front bastionné de la Bastille, ainsi que la Maison de la Royne, dicte les Thuilleries. Il s'agit du Palais des Tuileries, dont la construction fut ordonnée par Catherine de Médicis, qui confia la conception de l'édifice à Philibert de l'Orme en 1564. Le Palais figure ici en construction, au-delà de l'enceinte de Charles V (construite entre 1367 et 1383). On peut voir également les rangées de maisons occupant le Petit pont et les ponts au Change, Saint-Michel, et Notre-Dame. Près du pont au Change figure le pont aux Meuniers, construit à la fin du XIIIe siècle. C'était un pont destiné à la fabrication de la farine, dont les piles abritaient des moulins flottants. Il s'effondrera en 1595, provoquant la mort de 150 personnes. Le pont Neuf, dont la construction démarrera trois ans après la publication de ce plan, est logiquement absent. Sur la Seine, au sud de la pointe occidentale de la Cité, on peut voir le Moulin de la Monoye, dict de la gourdayne, et deux îlots. Le premier était nommé îlot de la Gourdaine, le second, île aux Juifs. C'est sur cette île que furent brûlés vifs en 1314 Jacques de Molay, dernier maître des Templiers, et Geoffroy de Charnay, grand prieur de Normandie. Le plan montre également l'île Saint-Louis, divisée en deux parties. Au XIIIe siècle, elle fut coupée en deux par un chenal ; la partie ouest s'appelait île Notre-Dame, et la partie est, île aux Vaches. À cette époque inhabitées et essentiellement recouvertes de prairies, elle étaient utilisées par les paysans qui y faisaient paître leurs vaches. Les deux îles seront réunies sous Louis XIII, et leur urbanisation débutera à la même époque. Au-delà de l'île Saint-Louis, on peut voir l'île Louviers, qui sera rattachée à la berge en 1847. À l'est de la ville, on peut voir les bois et château de Vincennes, et le village de Charenton. Les bâtiments publics, lieux et monuments les plus importants, sont numérotés et nommés dans quatre cartouches (121 légendes au total). Les angles sont décorés de têtes d'anges aux joues gonflées symbolisant les quatre vents cardinaux : Subsolanus (vent d'est), Auster (vent du sud), Septentriones (vent du nord), et Favonius (vent d'ouest). L'orientation du plan est celle en usage à cette époque : l'ouest est situé au bas du plan, et la Seine est placée sur un axe vertical et non horizontal. Le nom du graveur, Cruche, figure en bas à gauche. Il s'agit de Pierre Eskrich, dessinateur et graveur sur bois d'origine parisienne, qui séjourna à Lyon de 1545 à 1551, puis à Genève de 1552 à 1564, puis revint à Lyon où il resta jusqu'à sa mort. Parmi ses œuvres géographiques figurent la Mappemonde nouvelle papistique (1566-1567) et des cartes de Terre Sainte. La Cosmographie Universelle de François de Belleforest est largement inspirée de la Cosmographie de Sebastian Münster, publiée pour la première fois à Bâle en 1544. Cette version française a cependant été remaniée et considérablement augmentée. Bon exemplaire. Petites déchirures restaurées, petit manque au niveau du trait d'encadrement dans la partie basse, anciennes pliures avec trois minuscules manques. Boutier, 17 ; Pinon & Le Boudec, pp. 36-37 ; Dufour, Collection des anciennes descriptions de Paris, François de Belleforest, L'ancienne et grande cité de Paris, 1882, pp. XI-XV.
[MONTPELLIER] Pourtraict de la ville de Montpellier.
[Paris, Nicolas Chesneau, 1575]. 176 x 310 mm (vue et légendes).
Vue de la ville de Montpellier, issue de la Cosmographie Universelle de François de Belleforest, publiée en 1575. Avec 28 légendes numérotées. Texte sur la même page et au dos. Traduction française de la Cosmographie de Münster, la Cosmographie de Belleforest ne connut qu'une seule édition en 1575. Bel exemplaire. Pastoureau, BELLEFOREST I-2, 56.
La ville, cité, université, & faux-bourgs de Paris.
[Paris, Imprimerie Nationale, 1575-1880]. 421 x 539 mm.
Beau plan de Paris, reproduit en héliogravure sur papier fort, publié en 1880 dans l'Atlas des anciens plans de Paris, important atlas consacré aux plans de Paris ayant marqué l'histoire de la topographie de la ville entre 1530 et 1799. L'édition originale de ce plan, issu de la seule et unique édition de la Cosmographie Universelle de François de Belleforest, fut publiée en 1575. Il est orné, en haut à gauche, des armes de France, surmontées d'une couronne royale fermée, et en haut à droite, des armes de Paris. Le plan reproduit assez fidèlement le plan de Saint-Victor. Il figure avec précision la totalité de l'enceinte de Philippe-Auguste sur la rive droite ; il comporte quelques mises à jour, notamment le nouvel Hôtel de Ville, le front bastionné de la Bastille, ainsi que "la Maison de la Royne, dicte les Thuilleries", dont Catherine de Médicis avait confié la conception à Philibert de l'Orme en 1564, et qui est alors en construction, au-delà de l'enceinte de Charles V. Le nom du graveur, Cruche, figure en bas à gauche : il s'agit de Pierre Eskrich, graveur d'origine parisienne, fixé à Lyon dans les années 1564-1565. Bel exemplaire. Boutier, 17, Fac-similé.
[BASSIN d'ARCACHON] Carte de la Guyenne [dite Carte de Belleyme]. Feuille n°26 (Le Teich).
[1785]. 585 x 895 mm.
Feuille n°26 de la Carte de la Guyenne de Pierre de Belleyme, dite Carte de Belleyme, couvrant la partie sud-ouest du Bassin d'Arcachon, et délimitée à l'est par les villes de Mérignac, Pessac et Canéjan. La partie consacrée au Bassin d'Arcachon s'étend d'Andernos à Biganos, Le Teich et Gujan. Les chenaux et les marais salants sont représentés. La carte de la Guyenne, ancienne province française, fut ordonnée, au XVIIIe siècle, par l'intendant de la généralité de Bordeaux Charles Boutin, qui désirait doter sa province d'une carte plus détaillée et précise que celle que réalisait Cassini pour l'ensemble de la France. En 1761, un arrêt du Conseil du Roi ordonne le levé de la carte, aux frais de la province. La responsabilité administrative de la Carte de la Guyenne est assumée par l’intendant, et l’entreprise cartographique est confiée à Pierre de Belleyme (1747-1819), ancien officier du Génie, qui laissera son nom à la carte. Sur les 54 planches qu’elle devait initialement compter, seules 48 furent achevées. Les levés, effectués de 1761 à 1774, à une échelle double de celle de la Carte de Cassini, permirent de soigner la partie topographique du travail, en différenciant les routes et les chemins, et en distinguant les forêts et les bois, les vignes, les châtaigniers, les « piñadas », les landes, les marais et les dunes de sable. Bon exemplaire à grandes marges. Petites déchirures marginales, petite galerie de ver dans la marge inférieure.
Carte de la France divisée en 108 départements, et subdivisée en arrondissemens communaux présentée à l'Assemblée Nationale. Corrigée en l'an VIII.
Paris, M. de Belleyme, 1791-1800 [1802]. En 40 sections montées sur toile et pliées, formant une carte de 1,31 x 1,63 m ; onglet de vélin portant le titre manuscrit ; étiquette au dos de l'éditeur parisien Goujon ; sous étui de papier marbré vert avec titre à froid sur le premier plat.
L'une des toutes premières cartes des départements français, dressée par Pierre de Belleyme et gravée par Barrière. La première édition a été publiée en 1791, soit un un an après la création des départements. La France comptait alors 83 départements. La présente édition a été corrigée en l'an 8 de la République, soit en 1800, mais reflète la situation de la France en 1802. Elle compte alors 108 départements et 402 arrondissements (entre 2 et 6 arrondissements par département). Peu après le début de la Révolution française, la France fut découpée en départements à la suite du décret du 22 décembre 1789, pris par l'Assemblée constituante afin de remplacer les provinces de France jugées contraires à l'homogénéité de la nation. Leur nombre exact et leurs limites furent fixés le 26 février 1790, et leur existence prit effet le 4 mars 1790. Initialement au nombre de 83, trois autres départements vinrent s'ajouter entre 1791 et 1793 : le Vaucluse regroupant Avignon et le Comtat Venaissin annexés en 1791, puis le département du Mont-Blanc, lorsque la Savoie fut incorporée à la France en 1792 ; le troisième département fut créé en 1793, lorsque le département du Rhône-et-Loire fut scindé en deux. Entre 1795 et 1802, se sont ajoutés plus de vingt nouveaux départements annexés en Belgique, aux Pays-Bas, au Luxembourg, en Suisse, en Allemagne et en Italie. La rive gauche du Rhin fut notamment incorporée en 1797, à la suite du traité de Campo-Formio. Le nombre maximum de 133 départements fut atteint en 1812, lors des conquêtes napoléoniennes. Cette superbe carte murale est décorée d'un cartouche de titre monumental, orné des attributs des arts et des sciences. Le titre est placé sur un socle de pierre, sur lequel sont posés deux médaillons portant les inscriptions "Assemblée Nationale. La Nation et la Loi" et "République Françoise. Liberté Égalité" ; au-dessus figurent deux autres médaillons "Département de l'Ain" et "Département de l'Yonne" (premier et dernier départements par ordre alphabétique). À gauche du titre, le livre de la Constitution est posé sur un "autel de la patrie", avec le bonnet phrygien posé sur la pointe d'une baïonnette. Avec table alphabétique des départements et de leurs districts, et tableau des symboles utilisés sur la carte. Au-dessus du Tableau de la division de la France se trouvent des symboles de la République : un Coq Gaulois posé sur un canon, une couronne de laurier, un faisceau de licteur et des étendards. En carton figure la Corse (152 x 903 mm), divisée en deux départements, le Golo au nord et le Liamone au sud, créés en 1793. Cette scission en deux départements fut effective jusqu'en 1811. À gauche de la carte se trouve un Tableau de la division de la France d'après les décrets de l'Assemblée Nationale, donnant la liste des départements, avec les chefs-lieux des départements et des préfectures, et la liste des arrondissements communaux pour chaque département, avec leur nombre. La légende des symboles utilisés permet de repérer les villes capitales ou remarquables, les routes, ou encore les pinadas et les landes. L'échelle est en lieues communes de France et en toises. Les contours des départements ont été aquarellés à l'époque, ainsi que les contours des 27 divisions militaires, dont la numérotation a été reportée en gros caractères manuscrits à l'encre noire. À la création des départements, le commandement territorial militaire fut réorganisé. Le 25 février 1791, tous les anciens gouvernements militaires furent supprimés et remplacés par des divisions militaires, chacune réunissant entre 3 et 6 départements. En 1802, elles étaient au nombre de 27. Chaque division militaire était sous les ordres d'un lieutenant-général assisté de deux ou quatre maréchaux de camp. Ancien officier du Génie, Pierre de Belleyme (1747-1819) fut chargé en 1766 de diriger le levé de la carte de Guyenne, dite Carte de Belleyme. Ingénieur géographe du roi Louis XV, puis de la République, il siégea au comité de division de la Convention nationale. En octobre 1795, il fut nommé chef du dépôt de topographie aux Archives de la République. Il présenta la première édition de sa carte de France à l'Assemblée Nationale et au roi, en 1791. Il fut anobli par Louis XVIII. Très bon exemplaire, contours aquarellés à l'époque. Quelques rousseurs, étui très usagé.
Carte de la France divisée en 83 départements et subdivisée en districts avec les chefs-lieux de cantons présentée à l'Assemblée Nationale et au Roi.
Paris, Vignon, 1791. En 4 feuilles non jointes, coupées en sections montées sur toile et pliées, formant une carte de 1,15 x 1,58 m ; étiquette en forme de médaillon de l'éditeur parisien Vignon, collée sous le titre, onglets de vélin numérotés.
L'une des toutes premières cartes des départements français, publiée un an après leur création. Superbe carte murale de la France ornée d'un cartouche de titre monumental, décoré des attributs des arts et des sciences. Le titre est placé sur un socle de pierre, sur lequel sont posés deux médaillons contenant trois fleurs de lys, et sur lesquels on peut lire "Assemblée Nationale. La Loi et le Roi" et "Louis XVI Roi des François" ; au-dessus figurent deux autres médaillons "Département de l'Ain. Fédération à Paris 14 juillet 1790" et "Département de l'Yonne. Fédération à Paris 14 juillet 1790". A gauche du titre, le livre de la Constitution est posé sur un "autel de la patrie", avec le bonnet phrygien posé sur la pointe d'une baïonnette. Sous le titre est collée l'étiquette en forme de médaillon de l'éditeur parisien Vignon. Avec table alphabétique des départements et de leurs districts, et tableau des symboles utilisés sur la carte. En carton figure la Corse (280 x 157 mm), avant que celle-ci ne soit, en 1793, divisée en deux départements, le Golo au nord et le Liamone au sud. Peu après le début de la Révolution française, la France fut découpée en départements à la suite du décret du 22 décembre 1789, pris par l'Assemblée constituante afin de remplacer les provinces de France jugées contraires à l'homogénéité de la nation. Leur nombre exact et leurs limites furent fixés le 26 février 1790, et leur existence prit effet le 4 mars 1790. Initialement au nombre de 83, trois autres départements vinrent s'ajouter entre 1791 et 1793 : le Vaucluse regroupant Avignon et le Comtat Venaissin annexés en 1791, puis le département du Mont-Blanc, lorsque la Savoie fut incorporée à la France en 1792 ; le troisième département fut créé en 1793, lorsque le département du Rhône-et-Loire fut scindé en deux. Leur nombre atteignit 133 départements en 1812, lors des conquêtes napoléoniennes. Très bel exemplaire, contours aquarellés à l'époque.
[DORDOGNE] Carte de la Guyenne [dite Carte de Belleyme]. Feuille n°29.
[1785]. 590 x 903 mm.
Feuille n°29 de la Carte de la Guyenne de Pierre de Belleyme, dite Carte de Belleyme, couvrant les environs de Bergerac et de Monbazillac, dans le département de la Dordogne. Elle s'étend au nord jusqu'à la forêt de Mouleydier, au sud jusqu'à Cahuzac (Lot-et-Garonne), à l'ouest jusqu'à Cunèges, et à l'est jusqu'à Cussac. Le cours de la Dordogne va de Lamonzie (appelée la Mongie sur Dordogne) à Les Sounies. La carte de la Guyenne, ancienne province française, fut ordonnée, au XVIIIe siècle, par l'intendant de la généralité de Bordeaux Charles Boutin, qui désirait doter sa province d'une carte plus détaillée et précise que celle que réalisait Cassini pour l'ensemble de la France. En 1761, un arrêt du Conseil du Roi ordonne le levé de la carte, aux frais de la province. La responsabilité administrative de la Carte de la Guyenne est assumée par l’intendant, et l’entreprise cartographique est confiée à Pierre de Belleyme (1747-1819), ancien officier du Génie, qui laissera son nom à la carte. Sur les 54 planches qu’elle devait initialement compter, seules 48 furent achevées. Les levés, effectués de 1761 à 1774, à une échelle double de celle de la Carte de Cassini, permirent de soigner la partie topographique du travail, en différenciant les routes et les chemins, et en distinguant les forêts et les bois, les vignes, les châtaigniers, les « piñadas », les landes, les marais et les dunes de sable. Bon exemplaire à grandes marges. Déchirures marginales, petite galerie de ver dans la marge inférieure.
[GIRONDE] Carte de la Guyenne [dite Carte de Belleyme]. Feuille n°27.
[1785]. 585 x 898 mm.
Feuille n°27 de la Carte de la Guyenne de Pierre de Belleyme, dite Carte de Belleyme, couvrant le département de la Gironde, avec le cours de la Garonne. Elle s'étend au nord jusqu'à Bordeaux et Pompignac, au sud jusqu'à Beguey sur la Garonne, à l'ouest jusqu'à Léognan (orthographiée Loignan), et à l'est jusqu'à Rauzan. La carte de la Guyenne, ancienne province française, fut ordonnée, au XVIIIe siècle, par l'intendant de la généralité de Bordeaux Charles Boutin, qui désirait doter sa province d'une carte plus détaillée et précise que celle que réalisait Cassini pour l'ensemble de la France. En 1761, un arrêt du Conseil du Roi ordonne le levé de la carte, aux frais de la province. La responsabilité administrative de la Carte de la Guyenne est assumée par l’intendant, et l’entreprise cartographique est confiée à Pierre de Belleyme (1747-1819), ancien officier du Génie, qui laissera son nom à la carte. Sur les 54 planches qu’elle devait initialement compter, seules 48 furent achevées. Les levés, effectués de 1761 à 1774, à une échelle double de celle de la Carte de Cassini, permirent de soigner la partie topographique du travail, en différenciant les routes et les chemins, et en distinguant les forêts et les bois, les vignes, les châtaigniers, les « piñadas », les landes, les marais et les dunes de sable. Bon exemplaire à grandes marges. Petites déchirures marginales, mouillure dans la partie droite.
[GIRONDE] Carte de la Guyenne [dite Carte de Belleyme]. Feuille n°21.
[1785]. 585 x 900 mm.
Feuille n°21 de la Carte de la Guyenne de Pierre de Belleyme, dite Carte de Belleyme, couvrant les départements de la Gironde et de la Dordogne. Elle s'étend au nord jusqu'à Gardedeuil (Dordogne), au sud jusqu'à Nastringues (Dordogne), à l'ouest jusqu'à Coutras (Gironde), et à l'est jusqu'à Bosset (Dordogne). Le cours de l'Isle va de Abzac à Saint-Médard-de-Mussidan (orthographiée St Médard de Mucidan). La carte de la Guyenne, ancienne province française, fut ordonnée, au XVIIIe siècle, par l'intendant de la généralité de Bordeaux Charles Boutin, qui désirait doter sa province d'une carte plus détaillée et précise que celle que réalisait Cassini pour l'ensemble de la France. En 1761, un arrêt du Conseil du Roi ordonne le levé de la carte, aux frais de la province. La responsabilité administrative de la Carte de la Guyenne est assumée par l’intendant, et l’entreprise cartographique est confiée à Pierre de Belleyme (1747-1819), ancien officier du Génie, qui laissera son nom à la carte. Sur les 54 planches qu’elle devait initialement compter, seules 48 furent achevées. Les levés, effectués de 1761 à 1774, à une échelle double de celle de la Carte de Cassini, permirent de soigner la partie topographique du travail, en différenciant les routes et les chemins, et en distinguant les forêts et les bois, les vignes, les châtaigniers, les « piñadas », les landes, les marais et les dunes de sable. Bon exemplaire à grandes marges. Petites déchirures marginales, petite galerie de ver dans la marge inférieure.
[GIRONDE] Carte de la Guyenne [dite Carte de Belleyme]. Feuille n°13.
[1785]. 580 x 894 mm.
Feuille n°13 de la Carte de la Guyenne de Pierre de Belleyme, dite Carte de Belleyme, couvrant les départements de la Gironde et de la Charente-Maritime. Elle s'étend au nord jusqu'à Montendre et Souméras (orthographiée Soumerac) aux confins de la Charente-Maritime, au sud jusqu'à Pugnac et Lapouyade, à l'ouest jusqu'à Saint-Gènes-de-Blaye (orthographiée Saint-Genez), et à l'est jusqu'à Saint-Pierre-du-Palais (Charente-Maritime). La carte de la Guyenne, ancienne province française, fut ordonnée, au XVIIIe siècle, par l'intendant de la généralité de Bordeaux Charles Boutin, qui désirait doter sa province d'une carte plus détaillée et précise que celle que réalisait Cassini pour l'ensemble de la France. En 1761, un arrêt du Conseil du Roi ordonne le levé de la carte, aux frais de la province. La responsabilité administrative de la Carte de la Guyenne est assumée par l’intendant, et l’entreprise cartographique est confiée à Pierre de Belleyme (1747-1819), ancien officier du Génie, qui laissera son nom à la carte. Sur les 54 planches qu’elle devait initialement compter, seules 48 furent achevées. Les levés, effectués de 1761 à 1774, à une échelle double de celle de la Carte de Cassini, permirent de soigner la partie topographique du travail, en différenciant les routes et les chemins, et en distinguant les forêts et les bois, les vignes, les châtaigniers, les « piñadas », les landes, les marais et les dunes de sable. Bon exemplaire à grandes marges. Petites déchirures marginales, petite galerie de ver dans la marge inférieure.
[GIRONDE] Carte de la Guyenne [dite Carte de Belleyme]. Feuille n°34.
[1785]. 580 x 892 mm.
Feuille n°34 de la Carte de la Guyenne de Pierre de Belleyme, dite Carte de Belleyme, couvrant les environs de Sauternes en Gironde. Elle s'étend au nord jusqu'à Cadillac, au sud jusqu'à Saint-Symphorien et Bazas, à l'ouest jusqu'à Villagrains et Le Tuzan, et à l'est jusqu'à Mazerac. Le cours de la Garonne va de Cadillac à Caudrot. La carte de la Guyenne, ancienne province française, fut ordonnée, au XVIIIe siècle, par l'intendant de la généralité de Bordeaux Charles Boutin, qui désirait doter sa province d'une carte plus détaillée et précise que celle que réalisait Cassini pour l'ensemble de la France. En 1761, un arrêt du Conseil du Roi ordonne le levé de la carte, aux frais de la province. La responsabilité administrative de la Carte de la Guyenne est assumée par l’intendant, et l’entreprise cartographique est confiée à Pierre de Belleyme (1747-1819), ancien officier du Génie, qui laissera son nom à la carte. Sur les 54 planches qu’elle devait initialement compter, seules 48 furent achevées. Les levés, effectués de 1761 à 1774, à une échelle double de celle de la Carte de Cassini, permirent de soigner la partie topographique du travail, en différenciant les routes et les chemins, et en distinguant les forêts et les bois, les vignes, les châtaigniers, les « piñadas », les landes, les marais et les dunes de sable. Bon exemplaire à grandes marges. Petites déchirures marginales, petite galerie de ver dans la marge inférieure, mouillure claire dans l'angle supérieur droit.
[GIRONDE] Carte de la Guyenne [dite Carte de Belleyme]. Feuille n°35.
[1785]. 590 x 902 mm.
Feuille n°35 de la Carte de la Guyenne de Pierre de Belleyme, dite Carte de Belleyme, couvrant les départements de la Gironde et du Lot-et-Garonne. Elle s'étend au nord jusqu'à Mesterrieux (orthographiée Mesterrieu), au sud jusqu'à Monclaris et Samazan (Lot-et-Garonne), à l'ouest jusqu'à Savignac, et à l'est jusqu'à Saint-Barthélémy-d'Agenais et Miramont-de-Guyenne dans le Lot-et-Garonne. Le cours de la Garonne va de Casseuil à Caumont (Lot-et-Garonne). La carte de la Guyenne, ancienne province française, fut ordonnée, au XVIIIe siècle, par l'intendant de la généralité de Bordeaux Charles Boutin, qui désirait doter sa province d'une carte plus détaillée et précise que celle que réalisait Cassini pour l'ensemble de la France. En 1761, un arrêt du Conseil du Roi ordonne le levé de la carte, aux frais de la province. La responsabilité administrative de la Carte de la Guyenne est assumée par l’intendant, et l’entreprise cartographique est confiée à Pierre de Belleyme (1747-1819), ancien officier du Génie, qui laissera son nom à la carte. Sur les 54 planches qu’elle devait initialement compter, seules 48 furent achevées. Les levés, effectués de 1761 à 1774, à une échelle double de celle de la Carte de Cassini, permirent de soigner la partie topographique du travail, en différenciant les routes et les chemins, et en distinguant les forêts et les bois, les vignes, les châtaigniers, les « piñadas », les landes, les marais et les dunes de sable. Bon exemplaire à grandes marges. Déchirures marginales, déchirure en haut à droite de la carte, petites galeries de ver dans la marge inférieure.
[GIRONDE & LANDES] Carte de la Guyenne [dite Carte de Belleyme]. Feuille n°40.
[1785]. 585 x 898 mm.
Feuille n°40 de la Carte de la Guyenne de Pierre de Belleyme, dite Carte de Belleyme, couvrant les départements de la Gironde et des Landes (Bazadais). Elle s'étend au nord jusqu'à Marimbault (Gironde), au sud jusqu'à Cousson (Landes), à l'ouest jusqu'à Sore (Landes), et à l'est jusqu'à Lavazan (Gironde), Saint-Michel-de-Castelnau (Gironde) et Lubans (Lot-et-Garonne). La carte de la Guyenne, ancienne province française, fut ordonnée, au XVIIIe siècle, par l'intendant de la généralité de Bordeaux Charles Boutin, qui désirait doter sa province d'une carte plus détaillée et précise que celle que réalisait Cassini pour l'ensemble de la France. En 1761, un arrêt du Conseil du Roi ordonne le levé de la carte, aux frais de la province. La responsabilité administrative de la Carte de la Guyenne est assumée par l’intendant, et l’entreprise cartographique est confiée à Pierre de Belleyme (1747-1819), ancien officier du Génie, qui laissera son nom à la carte. Sur les 54 planches qu’elle devait initialement compter, seules 48 furent achevées. Les levés, effectués de 1761 à 1774, à une échelle double de celle de la Carte de Cassini, permirent de soigner la partie topographique du travail, en différenciant les routes et les chemins, et en distinguant les forêts et les bois, les vignes, les châtaigniers, les « piñadas », les landes, les marais et les dunes de sable. Bon exemplaire à grandes marges. Déchirures marginales.
[LANDES] Carte de la Guyenne [dite Carte de Belleyme]. Feuille n°33.
[1785]. 585 x 895 mm.
Feuille n°33 de la Carte de la Guyenne de Pierre de Belleyme, dite Carte de Belleyme, couvrant le nord du département des Landes, aux confins de la Gironde. Elle s'étend au nord jusqu'à Mios (Gironde), au sud jusqu'à Biganon, dans l'élection de Dax (Landes), à l'ouest jusqu'à la juridiction du Teich et la ville de Sanguinet, au bord de l'Étang de Cazaux et de Sanguinet, et à l'est jusqu'à Saint-Magne et Hostens (Gironde). Au centre de la carte coule la rivière Leyre, traversant les piñadas de Lugos et la Montagne de Salles. Au nord-ouest figure la Colonie de Nezer, créée en 1766 par Daniel Nézer, banquier suisse qui acquit un ensemble de terres à défricher dans la lande de Gujan (Bulletin de la Societe Historique et Archeologique d'Arcachon (Pays de Buch et Communes Limitrophes), Numeros 8 et 9 Cinquieme Annee, 1976, pp. 71-73). La carte de la Guyenne, ancienne province française, fut ordonnée, au XVIIIe siècle, par l'intendant de la généralité de Bordeaux Charles Boutin, qui désirait doter sa province d'une carte plus détaillée et précise que celle que réalisait Cassini pour l'ensemble de la France. En 1761, un arrêt du Conseil du Roi ordonne le levé de la carte, aux frais de la province. La responsabilité administrative de la Carte de la Guyenne est assumée par l’intendant, et l’entreprise cartographique est confiée à Pierre de Belleyme (1747-1819), ancien officier du Génie, qui laissera son nom à la carte. Sur les 54 planches qu’elle devait initialement compter, seules 48 furent achevées. Les levés, effectués de 1761 à 1774, à une échelle double de celle de la Carte de Cassini, permirent de soigner la partie topographique du travail, en différenciant les routes et les chemins, et en distinguant les forêts et les bois, les vignes, les châtaigniers, les « piñadas », les landes, les marais et les dunes de sable. Bon exemplaire à grandes marges. Petites déchirures marginales, petite galerie de ver dans la marge inférieure.
[MÉDOC] Carte de la Guyenne [dite Carte de Belleyme]. Feuille n°12 (Blaye, Fort Médoc, Pauillac).
[1785]. 575 x 893 mm.
Feuille n°12 de la carte de la Guyenne de Pierre de Belleyme, dite carte de Belleyme, couvrant la région du Médoc, délimitée à l'est par la Gironde, et à l'ouest par le Lac d'Hourtin, nommé Étang d'Hourtin, de S.te Hélène et de Carcans. Y figurent les villes de célèbres cépages telles que Saint-Estèphe, Pauillac, ou encore Saint-Julien, ainsi que la ville de Blaye et le Fort de Médoc. La carte s'étend jusqu'à Saint-Seurin au nord, Listrac et Arcins au sud, et Saint-Androny et Saint-Gènes à l'est (orthographiées Saint-Andronic et Saint-Genez). La carte de la Guyenne fut décidée, au XVIIIe siècle, par l'intendant Charles Boutin qui désirait doter sa province d'une carte plus détaillée et précise que celle que réalisait Cassini pour l'ensemble de la France. En 1761, un arrêt du Conseil du Roi ordonne le levé de la carte, aux frais de la province. La responsabilité administrative de la Carte de la Guyenne est assumée par l’intendant, et l’entreprise cartographique est confiée à Pierre de Belleyme (1747-1819), ancien officier du Génie, qui laissera son nom à la carte. Sur les 54 planches qu’elle devait initialement compter, seules 48 furent achevées. Les levés, effectués de 1761 à 1774, à une échelle double de celle de la Carte de Cassini, permirent de soigner la partie topographique du travail, en différenciant les routes et les chemins, et en distinguant les forêts et les bois, les châtaigniers, les « piñadas », les landes, les marais et les dunes de sable. Bon exemplaire. Le Lac d'Hourtin et l'estuaire de la Gironde ont été finement aquarellés à l'époque. Petit défaut au niveau de la pliure centrale, petites déchirures marginales.
[MÉDOC] Carte de la Guyenne [dite Carte de Belleyme]. Feuille n°12 (Blaye, Fort Médoc, Pauillac).
[1785]. 585 x 895 mm.
Feuille n°12 de la Carte de la Guyenne de Pierre de Belleyme, dite Carte de Belleyme, couvrant la région du Médoc. Elle est délimitée à l'est par la Gironde, et à l'ouest par le Lac d'Hourtin, nommé Étang d'Hourtin, de S.te Hélène et de Carcans. Y figurent les villes de célèbres cépages telles que Saint-Estèphe, Pauillac, ou encore Saint-Julien, ainsi que la ville de Blaye et le Fort de Médoc. La carte s'étend jusqu'à Saint-Seurin au nord, Listrac et Arcins au sud, et Saint-Androny et Saint-Gènes à l'est (orthographiées Saint-Andronic et Saint-Genez). La carte de la Guyenne, ancienne province française, fut ordonnée, au XVIIIe siècle, par l'intendant de la généralité de Bordeaux Charles Boutin, qui désirait doter sa province d'une carte plus détaillée et précise que celle que réalisait Cassini pour l'ensemble de la France. En 1761, un arrêt du Conseil du Roi ordonne le levé de la carte, aux frais de la province. La responsabilité administrative de la Carte de la Guyenne est assumée par l’intendant, et l’entreprise cartographique est confiée à Pierre de Belleyme (1747-1819), ancien officier du Génie, qui laissera son nom à la carte. Sur les 54 planches qu’elle devait initialement compter, seules 48 furent achevées. Les levés, effectués de 1761 à 1774, à une échelle double de celle de la Carte de Cassini, permirent de soigner la partie topographique du travail, en différenciant les routes et les chemins, et en distinguant les forêts et les bois, les vignes, les châtaigniers, les « piñadas », les landes, les marais et les dunes de sable. Bon exemplaire à grandes marges. Déchirures marginales restaurées, petite galerie de ver dans la marge inférieure, mouillure claire dans l'angle supérieur droit.
[MÉDOC] Carte de la Guyenne dite Carte de Belleyme. Feuille n°12 (Blaye, Fort Médoc, Pauillac).
[1785]. En 21 sections montées sur toile de 605 x 950 mm.
Feuille n°12 de la carte de la Guyenne de Pierre de Belleyme, dite carte de Belleyme, couvrant la région du Médoc, délimitée à l'ouest par le Lac d'Hourtin et à l'est par la Gironde. Y figurent les villes de célèbres cépages telles que Saint-Estèphe, Pauillac, ou encore Saint-Julien, ainsi que la ville de Blaye ou le Fort de Médoc. La carte s'étend jusqu'à Saint-Seurin au nord, Listrac et Arcins au sud, et Saint-Androny et Saint-Gènes à l'est (orthographiées Saint-Andronic et Saint-Genez). La carte de la Guyenne fut décidée, au XVIIIe siècle, par l'intendant Charles Boutin qui désirait doter sa province d'une carte plus détaillée et précise que celle que réalisait Cassini pour l'ensemble de la France. En 1761, un arrêt du Conseil du Roi ordonne le levé de la carte, aux frais de la province. La responsabilité administrative de la Carte de la Guyenne est assumée par l’intendant, et l’entreprise cartographique est confiée à Pierre de Belleyme (1747-1819), ancien officier du Génie, qui laissera son nom à la carte. Sur les 54 planches qu’elle devait initialement compter, seules 48 furent achevées. Les levés, effectués de 1761 à 1774, à une échelle double de celle de la Carte de Cassini, permirent de soigner la partie topographique du travail, en différenciant les routes et les chemins, et en distinguant les forêts et les bois, les châtaigniers, les « piñadas », les landes, les marais et les dunes de sable. Bel exemplaire. Deux petites taches d'encre bleue.
[MÉDOC/LACANAU] Carte de la Guyenne [dite Carte de Belleyme]. Feuille n°19.
[1785]. 590 x 895 mm.
Feuille n°40 de la Carte de la Guyenne de Pierre de Belleyme, dite Carte de Belleyme, couvrant les environs de Lacanau, Castelnau, Margaux et Saint-Médard dans le Médoc, département de la Gironde. Elle s'étend à l'ouest jusqu'à l'Étang de Lacanau et Le Porge, à l'est jusqu'à l'estuaire de la Gironde et Le Pian, au nord jusqu'à Brach et Moulis, et au sud jusqu'à Le Temple et Capeyron. La carte de la Guyenne, ancienne province française, fut ordonnée, au XVIIIe siècle, par l'intendant de la généralité de Bordeaux Charles Boutin, qui désirait doter sa province d'une carte plus détaillée et précise que celle que réalisait Cassini pour l'ensemble de la France. En 1761, un arrêt du Conseil du Roi ordonne le levé de la carte, aux frais de la province. La responsabilité administrative de la Carte de la Guyenne est assumée par l’intendant, et l’entreprise cartographique est confiée à Pierre de Belleyme (1747-1819), ancien officier du Génie, qui laissera son nom à la carte. Sur les 54 planches qu’elle devait initialement compter, seules 48 furent achevées. Les levés, effectués de 1761 à 1774, à une échelle double de celle de la Carte de Cassini, permirent de soigner la partie topographique du travail, en différenciant les routes et les chemins, et en distinguant les forêts et les bois, les vignes, les châtaigniers, les « piñadas », les landes, les marais et les dunes de sable. Bon exemplaire à grandes marges. Déchirures marginales, petites galeries de ver dans la marge inférieure, mouillure claire dans l'angle supérieur droit et dans la marge droite.
Accurate Carte der Insul Belle Isle an der mittägigen Küste von Bretagne.
[circa 1761]. 365 x 435 mm.
Très belle et très rare carte de Belle-Île-en-Mer, dressée lors de l'invasion britannique au cours de la Guerre de Sept Ans. Après six semaines de siège, la citadelle du Palais est prise le 8 juin 1761. Les Britanniques occuperont Belle-Île pendant deux ans avant de la rétrocéder contre Minorque en 1763 conformément au Traité de Paris. La carte montre le réseau routier principal de l'île et la division en quatre paroisses : Le Palais, Bangor, Locmaria et Sauzon. En carton figurent un plan du siège du bourg du Palais et de sa citadelle, avec les positions des troupes anglaises, ainsi qu'une chronologie en allemand du siège et de l'occupation de l'île. Petite déchirure sans manque à l'extrême gauche de la carte, marge gauche un peu courte. Contours aquarellés à l'époque.
Bell'Isle.
[circa 1700]. 480 x 660 mm.
Beau plan manuscrit sur papier montrant le port et la citadelle du Palais, sur l'île de Belle-Île-en-Mer, au sud de Quiberon en Bretagne. Y sont figurés le détail du plan de la ville et de la citadelle, le tracé du projet de fortification de la ville fait par Vauban, le bassin du port, le littoral, les chemins, champs et bâtiments hors de l'enceinte. Propriété de la famille de Gondi, Belle-Île-en-Mer est achetée par Nicolas Fouquet en 1658 qui y restaura les murs et fit bâtir un port. Après son arrestation, l'île devint la propriété du roi qui y envoya Vauban. La forteresse des Gondi est transformée en une véritable citadelle, mais le projet d'enceinte de la ville ne fut pas réalisé. La Citadelle Vauban, comme elle est appelée aujourd'hui, abrite un musée d'art et d'histoire. La date de 1691 figure sur le cartouche d'échelle, c'est très probablement celle du projet de Vauban, qui se rendit trois fois sur l'île, en 1683, 1685 et 1689. L'échelle est en toises. Très belle condition, exemplaire replié.
[BELLE-ÎLE-en-MER] Carte de l'isle de Belle Isle.
[Paris], 1764. 215 x 355 mm.
Belle carte de Belle-Île-en-Mer, dressée par Jacques-Nicolas Bellin pour le Petit Atlas maritime, publié en 1764. L'île est divisée en quatre paroisses : Lomaria ou Locmaria, Bangor, Le Palais et Sauzon. Le long des côtes se trouvent les noms des pointes, havres et ports. A l'intérieur de l'île figurent quelques noms de villages : Le Grand Village, Bangor, Sauzon, Le Palais, Lomaria ou Locmaria, Rosière, aujourd'hui Roserière, Samezun ou Samzun, et Sainte Foy. En 1573, Belle-Île-en-Mer est érigée en marquisat et devient la propriété de la famille de Gondi. En 1658, l'île est rachetée par Nicolas Fouquet, surintendant des finances de Louis XIV, qui y restaure les murs et fait bâtir un port. Après son arrestation, elle devient la propriété du roi, qui missionne Vauban afin de transformer la forteresse des Gondi en une véritable citadelle. La Citadelle Vauban, comme elle est appelée aujourd'hui, abrite un musée d'art et d'histoire. L'île sera rattachée au domaine royal en 1718. Le nord, indiqué par une fleur de lys, est placé sur la droite. Ingénieur hydrographe français, Bellin entra en 1721 au Dépôt des cartes, plans et journaux de la Marine, créé en 1720 par le Régent. C’est grâce à lui que le Dépôt de la Marine, constitué à partir des archives de la Marine, devint l’une des plus belles collections d’Europe. Son Petit Atlas maritime est l'un des atlas les plus intéressants et les plus complets du XVIIIe siècle, composé d'après les documents du Dépôt des Cartes de la Marine. Annoncé dans le Journal de Trévoux en janvier 1765, il fut publié grâce à la contribution du duc de Choiseul qui prit en charge une grande partie des dépenses. Bellin a publié de nombreux autres ouvrages et atlas, tels que la Description géographique de la Guyane en 1763, ou le Neptune François en 1773. Bel et rare exemplaire avec la mer finement aquarellée à l'époque.
[CORSE] Carte de la province d'Ajaccio et fief d'Istria en quatre feuilles.
[1769]. En quatre feuilles d'environ 230-240 x 275-300 mm.
Bel exemplaire issu de l'Atlas de l'isle de Corse, publié en 1769. Cervoni, 97.
[CORSE] Carte de la province de Bonifacio en trois feuilles.
[1769]. En trois feuilles de 235 x 340-380 mm.
Bel exemplaire issu de l'Atlas de l'isle de Corse, publié en 1769. Cervoni, 97.
[CORSE] Carte de l'isle de Corse.
1768. 591 x 872 mm.
Grande et belle carte de la Corse, issue de L'Hydrographie françoise publiée entre 1737 et 1772, dressée par ordre du duc de Praslin, nommé ministre de la Marine en 1766. Elle est ornée d'un cartouche de titre, et traversée des lignes de rumb marquant les directions des vents. Ingénieur hydrographe français, Bellin entra en 1721 au Dépôt des cartes, plans et journaux de la Marine, créé en 1720 par le Régent. C’est grâce à lui que le Dépôt de la Marine, constitué à partir des archives de la Marine, devint l’une des plus belles collections d’Europe. Il publia de nombreux ouvrages et atlas tels que la Description géographique de la Guyane en 1763 ou le Neptune François en 1773. Petites déchirures marginales, mouillure claire au bas de la carte. Cervoni, 96.
[CORSE] Carte des environs de Corte.
[1769]. 223 x 324 mm.
Bel exemplaire issu de l'Atlas de l'isle de Corse" publié en 1769. Cervoni, 97.
[CORSE] Golphe de Talane ou de Valinco et Campo-Moro.
[1769]. 210 x 288 mm.
Bel exemplaire issu de l'Atlas de l'isle de Corse, publié en 1769. Cervoni, 97.
[CORSE] Partie de la province d'Alleria.
[1769]. En deux feuilles d'environ 225 x 325 mm.
Bel exemplaire issu de l'Atlas de l'isle de Corse, publié en 1769. Cervoni, 97.
[CORSE] Partie de la province de Bastia. En trois feuilles.
[1769]. En trois feuilles d'environ 220 x 320 mm.
Bel exemplaire issu de l'Atlas de l'isle de Corse, publié en 1769. Cervoni, 97.
[CORSE] Plan de la baye de St. Fiorenzo.
[1769]. 216 x 322 mm.
Bel exemplaire issu de l'Atlas de l'isle de Corse, publié en 1769. Cervoni, 97.
[CORSE] Plan de la province de Balagna.
[1769]. 222 x 310 mm.
Bel exemplaire issu de l'Atlas de l'isle de Corse, publié en 1769. Cervoni, 97.
[CORSE] Plan de la ville de Corté dans l'isle de Corse.
[1769]. 218 x 177 mm.
Bel exemplaire issu de l'Atlas de l'isle de Corse, publié en 1769. Cervoni, 97.
[CORSE] Plan de Porto Vechio dans l'isle de Corse.
[1769]. 229 x 167 mm.
Bel exemplaire issu de l'Atlas de l'isle de Corse, publié en 1769. Cervoni, 97.
[CORSE] Plan des bouches de Bonifacio et partie de la coste, depuis Porto Vecchio jusqu'à Bonifacio.
[1769]. 210 x 288 mm.
Bel exemplaire issu de l'Atlas de l'isle de Corse, publié en 1769. Cervoni, 97.
[CORSE] Plan du golfe de Ventilegne et partie de la coste jusqu'à Bonifacio.
[1769]. 222 x 310 mm.
Bel exemplaire issu de l'Atlas de l'isle de Corse, publié en 1769. Cervoni, 97.
[CORSE] Plan du port de Calvy.
[1769]. 212 x 286 mm.
Beau plan issu issu de l'Atlas de l'isle de Corse, publié en 1769. Bel exemplaire. Cervoni, 97.
[CORSE] Plan du port et ville de Bonifacio dans l'isle de Corse.
[1769]. 212 x 163 mm.
Beau plan issu de l'Atlas de l'isle de Corse, publié en 1769. Bel exemplaire. Cervoni, 97.
[CORSE] Plan du port Figuari dans l'isle de Corse.
[1769]. 218 x 177 mm.
Bel exemplaire issu de l'Atlas de l'isle de Corse, publié en 1769. Cervoni, 97.
[CORSE] Port de Campomoro.
[1769]. 207 x 158 mm.
Bel exemplaire issu de l'Atlas de l'isle de Corse, publié en 1769. Cervoni, 97.
[OUESSANT] 4me carte particulière des costes de Bretagne depuis l'anse de Goulven jusqu'à l'isle d'Ouessant.
1753. 582 x 812 mm.
Grande carte détaillée des côtes bretonnes avec l'île d'Ouessant, issue du Neptune François, premier atlas français entièrement dédié à la marine, initialement commandé par Colbert, et revu en 1753 par Bellin. Indication des fonds marins, lignes de rhumbs marquant la direction des vents et rose des vents. Exemplaire parfait à grandes marges. Pastoureau, NEPTUNE FRANCAIS C, 21.
[JEU de l'OIE] Jeu d'oie parlementaire.
Paris, Mr Vancortenberghen, [1870]. 513 x 726 mm.
Rare jeu de l'oie lithographié en couleurs, faisant la satire des mœurs parlementaires. Il représente le Corps législatif en séance, pendant l’année 1870. Il prend donc la forme d’un hémicycle partagé en deux parties, comme à la Chambre : la droite et la gauche. Chaque partie se divise en 49 cases, ornées soit de portraits de députés, soit d’attributs législatifs variés, tels que : bravos, crédits extraordinaires, applaudissements, murmures, rires, ballottage, très bien !, amendement, hilarité bruyante, dissolution, etc. Au sommet de l'hémicycle se trouvent les tribunes du public, des journalistes, du Sénat et du public. Au bas de l’hémicycle figurent la tribune supportant le verre d’eau sucrée traditionnel, ainsi que le bureau du président avec la sonnette. Le triomphe de la gauche est représenté par changement de cabinet, le triomphe de la droite par vote de confiance. Il y a donc deux jeux séparés, le jeu de la gauche et le jeu de la droite, chacun avec ses propres règles. Pour gagner le jeu de la gauche, le joueur doit arriver jusqu’au changement de cabinet, avant que l’adversaire ne soit arrivé au vote de confiance. Pour gagner le jeu de la droite, le joueur doit arriver au vote de confiance avant que l’adversaire ne soit arrivé au changement de cabinet. Caricaturiste, dessinateur et lithographe, André Belloguet fut actif sous le Second Empire, la Commune de Paris et la IIIème République.Il collabora à divers périodiques, tels que Le Journal Amusant (1868), Le Monde Comique (1868-1872), La Chanson Illustrée (1869-1870), Le Grelot (1871), ou encore Petit Journal pour Rire (1872-1884). Exemplaire signé en bas à droite par l'éditeur avec la mention "Tout exemplaire non revêtu de la griffe ou signature de Mr Vancortenberghen sera poursuivi en contrefaçon". Bon exemplaire. Petits défauts à la pliure centrale, trace de pliure sur la largeur de l'estampe, petits froissements et déchirures dans les marges. Poirier, Iconographie des jeux de l'oie (1638-1950), p. 215.
[ABBAYE de HAUTECOMBE] Abbaye de Haute-Combe, sur le Lac du Bourget, près d'Aix-les-Bains. (Dép.t de la Savoie).
Nantes, Charpentier, [1864]. 257 x 327 mm.
Belle vue de l'abbaye royale d'Hautecombe, située à Saint-Pierre-de-Curtille, sur les rives du Lac du Bourget, dans le département de la Savoie. Elle a été dessinée d'après nature par Félix Benoist et lithographiée en couleurs par Eugène Cicéri et Philippe Benoist. Les figures sont d'Adolphe Bayot. Elle est issue de l'ouvrage Nice et Savoie, réalisé à la demande de Napoléon III, afin de présenter les nouveaux territoires du Comté de Nice et de la Savoie, rattachés à la France en 1860. Bel exemplaire. Bibliographie de la France, ou Journal général de l'Imprimerie et de la Librairie, 1863, p. 200, n°861.
[ALPES-MARITIMES] Carte du département des Alpes-Maritimes.
Nantes, Charpentier, [1863]. 350 x 262 mm.
Belle carte du département des Alpes-Maritimes, dessinée et lithographiée en couleurs par Félix Benoist. Elle est issue de l'ouvrage Nice et Savoie. Sites pittoresques, monuments, description et histoire, réalisé à la demande de Napoléon III, afin de présenter les nouveaux territoires du Comté de Nice et de la Savoie, rattachés à la France en 1860. Le premier département des Alpes-Maritimes fut effectif de 1793 à 1814. Il était alors essentiellement composé du comté de Nice et de la principauté de Monaco. En 1814, le comté de Nice retourna au royaume de Sardaigne. En 1815, après la défaite de Napoléon à la bataille de Waterloo, la principauté de Monaco fut placée sous protectorat sarde. Le second département des Alpes-Maritimes fut créé en 1860, lors du rattachement du comté de Nice à la France. Bel exemplaire. Bibliographie de la France, Journal général de l'Imprimerie et de la Librairie, 1863, p. 512, n°2242.
[CHAMBÉRY] Chambéry. Vue générale prise de Lémenc. (Dép.t de la Savoie).
Nantes, Charpentier, [1864]. 259 x 313 mm.
Superbe vue générale de la ville de Chambéry, dans le département de la Savoie. Elle a été dessinée d'après nature et lithographiée en couleurs par Félix Benoist. Elle est issue de l'ouvrage Nice et Savoie, réalisé à la demande de Napoléon III, afin de présenter les nouveaux territoires du Comté de Nice et de la Savoie, rattachés à la France en 1860. La vue est prise depuis la colline de Lémenc, avec au premier plan sur la gauche, surplombant la ville, la Chapelle du Calvaire. Au loin, on aperçoit le massif de la Chartreuse. Bel exemplaire. Bibliographie de la France, ou Journal général de l'Imprimerie et de la Librairie, 1862, p. 532, n°2223.
[CHAMBÉRY] Château de Chambéry. (Dép.t de la Savoie).
Nantes, Charpentier, [1864]. 248 x 319 mm.
Belle vue du château des Ducs de Savoie ou château de Chambéry, sous la neige. Elle a été dessinée d'après nature et lithographiée en couleurs par Félix Benoist. Les figures sont d'Adolphe Bayot. Elle est issue de l'ouvrage Nice et Savoie, réalisé à la demande de Napoléon III, afin de présenter les nouveaux territoires du Comté de Nice et de la Savoie, rattachés à la France en 1860. Construit au XIe siècle, le château de Chambéry fut jusqu'en 1565, le siège de la maison de Savoie. Il abrite aujourd'hui la Préfecture de la Savoie, le conseil départemental et l'Académie de Savoie. Bel exemplaire. Bibliographie de la France, ou Journal général de l'Imprimerie et de la Librairie, 1862, p. 532, n°2223.
[CHAMONIX] La Mer de Glace et la vallée de Chamonix. Vue prise du Chapeau. (Dép.t de la H.te Savoie).
Nantes, Charpentier, [1864]. 253 x 323 mm.
Belle vue de la Mer de Glace et la vallée de Chamonix, dans le département de Haute-Savoie. Elle a été dessinée d'après nature et lithographiée en couleurs par Félix Benoist. Les figures sont d'Adolphe Bayot. Elle est issue de l'ouvrage Nice et Savoie, réalisé à la demande de Napoléon III, afin de présenter les nouveaux territoires du Comté de Nice et de la Savoie, rattachés à la France en 1860. La vue est prise depuis le lieu-dit du Chapeau, et montre des touristes faisant une halte à la buvette du Chapeau, située sur la rive droite de la Mer de Glace. C'est en 1855 que fut créé ce refuge, afin d'accueillir les nombreux touristes et guides effectuant la traversée de la Mer de Glace depuis le Montenvers. C'était l'une des balades les plus prisées au 19e siècle. Elle consistait à rejoindre le Montenvers par le sentier muletier, traverser le glacier avec un guide, redescendre par un chemin escarpé appelé à juste titre le Mauvais Pas, et faire une halte au Chapeau avant de retourner en fond de vallée. La vue sur le glacier était particulièrement impressionnante à cet endroit, et a fait l'objet de nombreuses représentations (www.mountainmuseums.org). Bel exemplaire. Petites rousseurs claires dans les marges. Bibliographie de la France, ou Journal général de l'Imprimerie et de la Librairie, 1863, p. 127, n°535.
[LA TURBIE & MONACO] La Turbie. Route de la Corniche et Monaco. (Alpes-Maritimes).
Nantes, Charpentier, [1863]. 260 x 316 mm.
Belle vue du village de La Turbie surplombant Monaco, sur la Côte d'Azur. Elle a été dessinée d'après nature par Félix Benoist, et lithographiée en couleurs par Eugène Cicéri. Les figures sont d'Adolphe Bayot. Elle est issue de l'ouvrage Nice et Savoie. Sites pittoresques, monuments, description et histoire, réalisé à la demande de Napoléon III, afin de présenter les nouveaux territoires du Comté de Nice et de la Savoie, rattachés à la France en 1860. L'estampe montre une calèche sur la route de la Corniche, en direction du village de La Turbie, sur la droite, et dans le fond, le Rocher de Monaco. Bel exemplaire. Bibliographie de la France, Journal général de l'Imprimerie et de la Librairie, 1863, p. 583, n°2582.
[LES ÉCHELLES] Les Échelles, près Chambéry. (Dép.t de la Savoie).
Nantes, Charpentier, [1864]. 262 x 310 mm.
Belle vue du village des Échelles, situé au bord de la rivière Guiers, dans le département de la Savoie. Elle a été dessinée d'après nature par Félix Benoist et lithographiée en couleurs par Eugène Cicéri. Les figures sont d'Adolphe Bayot. Elle est issue de l'ouvrage Nice et Savoie, réalisé à la demande de Napoléon III, afin de présenter les nouveaux territoires du Comté de Nice et de la Savoie, rattachés à la France en 1860. Bel exemplaire. Bibliographie de la France, ou Journal général de l'Imprimerie et de la Librairie, 1863, p. 426, n°1844.
[MENTON] Menton (Dép.t des Alpes maritimes).
Nantes, Charpentier, [1863]. 262 x 316 mm.
Belle vue de la ville de Menton, sur la Côte d'Azur. Elle a été dessinée d'après nature par Félix Benoist, et lithographiée en couleurs par Eugène Cicéri. Les figures sont d'Adolphe Bayot. Elle est issue de l'ouvrage Nice et Savoie. Sites pittoresques, monuments, description et histoire, réalisé à la demande de Napoléon III, afin de présenter les nouveaux territoires du Comté de Nice et de la Savoie, rattachés à la France en 1860. La vue est prise depuis l'entrée de la ville à l'est, avec au premier plan la chapelle Saint-Jacques, faisant face à la mer. Au loin on aperçoit la basilique Saint-Michel et le Bastion, fortin du XVIIe siècle situé sur la jetée. Bel exemplaire. Deux petites piqûres dans la marge inférieure. Bibliographie de la France, Journal général de l'Imprimerie et de la Librairie, 1863, p. 44, n°212.
[MONT-BLANC] Le Mont Blanc et la chaîne des Aiguilles Rouges. Vue prise du sommet du Buet. (Dép.t de la H.te Savoie).
Nantes, Charpentier, [1864]. 263 x 312 mm.
Belle vue du massif du Mont-Blanc, dans le département de Haute-Savoie. Elle a été dessinée d'après nature par Félix Benoist et lithographiée en couleurs par Léon Sabatier. Les figures sont d'Adolphe Bayot. Elle est issue de l'ouvrage Nice et Savoie, réalisé à la demande de Napoléon III, afin de présenter les nouveaux territoires du Comté de Nice et de la Savoie, rattachés à la France en 1860. La vue est prise depuis le sommet du Mont Buet, sur lequel se tient un groupe d'alpinistes, notamment une femme en robe à crinoline, accompagnés de leurs guides. Au premier plan figure le massif des Aiguilles Rouges, en arrière-plan, le massif du Mont-Blanc. Bel exemplaire.