libraire : Librairie Le Bail

3647 résultats

BONNE (Rigobert).

L'ancien monde et le nouveau en deux hémisphères.

[1780]. 212 x 412 mm.

Mappemonde issue de l'Atlas de toutes les parties connues du globe terrestre, dressé pour l'Histoire philosophique et politique des établissemens et du commerce des Européens dans les Deux Indes. Ingénieur-géographe et cartographe, Rigobert Bonne succéda à Jacques-Nicolas Bellin comme hydrographe du Dépôt de la Marine en 1773. Pliure centrale légèrement brunie.

BONNE (Rigobert).

Les Etats Unis de l'Amérique septentrionale, partie occidentale.

[1788]. 347 x 235 mm.

Bel exemplaire.

BONNE (Rigobert).

Les Etats Unis de l'Amérique septentrionale, partie orientale.

[1788]. 345 x 234 mm.

Carte gravée de la côte Est des Etats-Unis, publiée dans l'Atlas Encyclopédique. Ingénieur-géographe et cartographe, Rigobert Bonne succéda à Jacques-Nicolas Bellin comme hydrographe du Dépôt de la Marine en 1773. Bel exemplaire.

BONNE (Rigobert).

Les Isles Philippines, celle de Formose, le sud de la Chine, les royaumes de Tunkin, de Cochinchine, de Camboge, de Siam, de Laos ; avec partie de ceux de Pegu et d'Ava.

[1780]. 213 x 318 mm.

Carte issue de l'Atlas de toutes les parties connues du globe terrestre, dressé pour l'Histoire philosophique et politique des établissemens et du commerce des Européens dans les Deux Indes. En carton, l'archipel des Mariannes et l'île de Guam. Ingénieur-géographe et cartographe, Rigobert Bonne succéda à Jacques-Nicolas Bellin comme hydrographe du Dépôt de la Marine en 1773. Bel exemplaire.

BONNE (Rigobert).

[LOUISIANE & FLORIDE] Carte de la Louisiane, et de la Floride.

[1780]. 321 x 205 mm.

Belle carte de la Louisiane et de la Floride, indiquant l'emplacement des tribus et villages indiens, issue de l'Atlas de toutes les parties connues du globe terrestre, dressé pour l'Histoire philosophique et politique des établissemens et du commerce des Européens dans les Deux Indes. Ingénieur-géographe et cartographe, Rigobert Bonne succéda à Jacques-Nicolas Bellin comme hydrographe du Dépôt de la Marine en 1773. Pliure centrale légèrement brunie.

BONNE (Rigobert).

Mappe-monde en deux hémisphères, l'oriental et l'occidental.

1781. 214 x 329 mm.

Mappemonde à deux hémisphères, dressée par Rigobert Bonne, ingénieur-géographe et cartographe, et successeur de Jacques-Nicolas Bellin comme hydrographe du Dépôt de la Marine en 1773. Contours aquarellés à l'époque. Tache d'encre dans la marge gauche.

BONNE (Rigobert).

[NOUVEAU-MEXIQUE] Le Nouveau Mexique avec la partie septentrionale de l'ancien, ou de la Nouvelle Espagne.

[1780]. 208 x 315 mm.

Carte du Nouveau-Mexique et du nord du Mexique, issue de l'Atlas de toutes les parties connues du globe terrestre, dressé pour l'Histoire philosophique et politique des établissemens et du commerce des Européens dans les Deux Indes. Ingénieur-géographe et cartographe, Rigobert Bonne succéda à Jacques-Nicolas Bellin comme hydrographe du Dépôt de la Marine en 1773. Pliure centrale légèrement brunie.

BONNE (Rigobert).

[PORTO-RICO/SAINT-DOMINGUE] Carte des isles de St. Domingue et de Porto-Rico.

1782. 225 x 332 mm.

Belle carte des îles de Saint-Domingue et de Porto-Rico, avec la pointe est de Cuba, les îles Inagua et les Turks et Caïques, dressée par Rigobert Bonne, ingénieur-géographe et cartographe, et successeur de Jacques-Nicolas Bellin comme hydrographe du Dépôt de la Marine en 1773. Contours aquarellés à l'époque. Légères rousseurs.

BONNE (Rigobert).

[PORTO-RICO/SAINT-DOMINGUE] L'Isle de St. Domingue et celle de Porto-Rico.

[1788]. 236 x 347 mm.

Décoloration au niveau de la pliure centrale.

BONNE (Rigobert).

[REUNION-MAURICE-MADAGASCAR] [Partie de la côte orientale d'Afrique avec l'île de Madagascar et les îles de France et de Bourbon].

[circa 1780]. 285 x 405 mm.

Très rare édition en langue russe de la carte de Rigobert Bonne figurant les îles de Madagascar, la Réunion et Maurice. Ingénieur-géographe et cartographe, Rigobert Bonne succéda à Jacques-Nicolas Bellin comme hydrographe du Dépôt de la Marine en 1773. Bel exemplaire aux contours aquarellés à l'époque.

BONNE (Rigobert).

[SAINT-DOMINGUE] Carte de l'isle de S.t Domingue une des grandes Antilles, colonie françoise et espagnole.

[1780]. 212 x 314 mm.

Belle carte de l'île de Saint-Domingue divisée en parties française et espagnole, issue de l'Atlas de toutes les parties connues du globe terrestre, dressé pour l'Histoire philosophique et politique des établissemens et du commerce des Européens dans les Deux Indes. Ingénieur-géographe et cartographe, Rigobert Bonne succéda à Jacques-Nicolas Bellin comme hydrographe du Dépôt de la Marine en 1773. Bel exemplaire.

BONNE (Rigobert).

Supplément pour les Isles Antilles, extrait des cartes angloises.

[1780]. 321 x 212 mm.

Carte des Antilles, issue de l'Atlas de toutes les parties connues du globe terrestre, dressé pour l'Histoire philosophique et politique des établissemens et du commerce des Européens dans les Deux Indes. Ingénieur-géographe et cartographe, Rigobert Bonne succéda à Jacques-Nicolas Bellin comme hydrographe du Dépôt de la Marine en 1773. Bon exemplaire.

BONNE (Rigobert).

[ÎLES de la SONDE & MOLUQUES] Carte des isles de la Sonde, et des isles Moluques.

[1780]. 215 x 318 mm.

Carte issue de l'Atlas de toutes les parties connues du globe terrestre, dressé pour l'Histoire philosophique et politique des établissemens et du commerce des Européens dans les Deux Indes. Ingénieur-géographe et cartographe, Rigobert Bonne succéda à Jacques-Nicolas Bellin comme hydrographe du Dépôt de la Marine en 1773. Pliure centrale légèrement brunie.

BONNE (Rigobert & COOK (James).

[NOUVELLE-ZÉLANDE] Carte de la Nouvelle Zéelande.

[1788]. 346 x 237 mm.

Carte figurant la Nouvelle-Zélande, dressée lors du premier voyage de Cook, et issue de l'Atlas Encyclopédique. L'île du Nord est appelée Eaheinomauve, l'île du Sud Tavai Poenammoo. En carton figurent une carte du détroit de Cook séparant les deux îles, une carte de la Baye des Isles ou Bay of Islands, une carte de la Baye de Tolaga, et une carte de la rivière de la Tamise et de la Baye de Mercure. James Cook explora la Polynésie lors de son premier voyage, entre 1768 et 1771. Il séjourna à Tahiti entre avril et juillet 1768, et visita les îles plus à l'ouest qu'il nomma Îles de la Société. En 1770, au cours de cette même expédition, il explora la Nouvelle-Zélande et les côtes orientales de l'Australie. Ingénieur-géographe et cartographe, Rigobert Bonne succéda à Jacques-Nicolas Bellin comme hydrographe du Dépôt de la Marine en 1773. Bon exemplaire. Rousseurs, dos taché.

BONNIGAL (Paul).

[CAMBODGE] Vue panoramique d'Angkor Vat.

[vers 1915]. Dessin original sur papier de 58,5 x 42,5 cm.

Magnifique vue du temple d'Angkor Vat. Elle est attribuée à Paul Bonnigal qui était médecin de 2e classe en poste au Cambodge en 1915-1918. Angkor Vat est le plus grand des temples du complexe monumental d'Angkor au Cambodge. Il fut construit par Suryavarman II au début du XIIe siècle en tant que « temple d'État » et capitale. Temple le mieux préservé d'Angkor, l'une des plus grandes villes médiévales du monde, il est le seul à être resté un important centre religieux depuis sa fondation, initialement hindou et dédié à Vishnou, puis, bouddhiste. Le temple est devenu le symbole du Cambodge et figure sur son drapeau national. Il est le principal lieu touristique du pays. Très beau dessin.

BONNISEL (J.).

Plan de la ville et faubourgs de Paris, avec ses monuments, divisé par quartiers et arrondissements.

Paris, Jean, 1820. En 32 sections montées sur toile et repliées, formant un plan de 0,97 x 1,25 m ; titre et date manuscrits à l'encre au dos.

Rare et superbe plan mural de la ville de Paris, publié en 1820 sous la Restauration. La ville est divisée en douze arrondissements et quarante-huit quartiers. Ces quarante-huit quartiers, ou divisions territoriales et administratives, furent créés en juin 1790 par l'Assemblée Constituante, afin de mettre un terme à la tutelle de l'État sur la commune de Paris. Le plan montre les premiers travaux d'embellissement et d'aménagement de voirie qui avaient été ordonnés par Napoléon : le canal de l'Ourcq, terminé en 1802, le canal de Saint-Denis, commencé en 1811, le bassin de la Villette, destiné à alimenter la capitale, achevé entre 1806 et 1809, les Abattoirs, les cimetières du Nord, de l'Est, de Vaugirard, de Sainte-Catherine (décret du 12 juin 1804), la nouvelle Morgue place du Marché-Neuf (ordonnance de police de 1804), le pont des Arts, construit entre 1802 et 1804, le pont d'Austerlitz, entre 1799 et 1807, les greniers de réserve, le quai d'Orsay, le marché aux fleurs, ou encore la partie occidentale de la rue de Rivoli. Sur la rive droite, face au Champ de Mars, figure le dessin d'un Palais projeté. Il s'agit du Palais du Roi de Rome, fils de l'empereur Napoléon Ier, projet conçu par l'architecte Pierre Fontaine, qui ne vit jamais le jour. Sur l'Île de la Cité, le quai aux Fleurs, nommé de 1804 à 1816 quai Napoléon, porte ici le nom de quai de l'Archevêché. La place des Vosges, ainsi nommée en 1800, en l'honneur du département du même nom, qui fut le premier à s'être acquitté de l'impôt sous la Révolution Française, porte ici le nom de place Royale, qui fut son nom à sa création, puis de 1814 à 1830. La préfecture de police est ici située rue de Jérusalem. Cette rue, qui se trouvait au niveau du 38 quai des Orfèvres, disparaît en 1883. Tout autour du plan, l'auteur a disposé vingt-neuf vues des principaux monuments parisiens, dont le Palais projeté du Roi de Rome. Les douze arrondissements de la ville sont délimités par un trait d'aquarelle. Le plan est accompagné d'une liste des rues, passages, ponts, places, abattoirs, cimetières, et des arrondissements. Le titre est inscrit sur une draperie, ornée en tête d'un globe décoré de trois fleurs de lys et d'une Croix de l’ordre du Saint-Esprit. Nous n'avons trouvé aucune information sur l'auteur J. Bonnisel. Il s'agit très certainement du graveur et géographe parisien Jacques Guillaume Bonnisselle ou Bonisel (17..-1833), auteur d'une carte de France publiée par Jean à Paris, comme pour notre plan. Cette carte de France porte le nom de J.G. Bonisel (exemplaire à la BnF). Vallée mentionne par ailleurs un Plan de Paris divisé en 12 mairies, gravé par Bonnissel et également publié par Jean, en 1807 (Vallée, 1632). Bel exemplaire, contours aquarellés à l'époque. Des trous d'épingle ont été faits dans la marge supérieure du plan pour pouvoir le suspendre. Bonnardot, p. 226 (édition de 1814) ; inconnu de Vallée.

BONNOTTE (L.).

Sirène. Modèle de Francis.

[1919-1920]. 237 x 130 mmn.

Belle planche gravée et coloriée au pochoir, issue de La Guirlande. Album mensuel d'art et de littérature, publié par Brunelleschi et Georges Barbier. Bel exemplaire.

BORDEAUX.

Plan de la ville de Bordeaux avec ses environs.

Bordeaux, Le Noblet, et Toulouse, chez Mademoiselle Sebrié Delorié, [circa 1770]. En 15 sections montées sur toile bordée de soie bleue et pliées, formant un plan de 507 x 603 mm.

Beau plan de la ville de Bordeaux et de ses faubourgs, encadré d'une bordure décorative imitant un cadre. Il figure les travaux d'embellissement de la ville mis en oeuvre au XVIIIe siècle par les intendants Boucher et Tourny, avec la création des places Royale (actuelle place de la Bourse), place Dauphine (place Gambetta), place d'Aquitaine (place de la Victoire), les allées de Tourny ainsi que le jardin public créé en 1746. En revanche, le Grand Théâtre, construit entre 1773 et 1780, ne remplace pas encore la "Salle du spectacle" située près de la place Dauphine. Le nord est au bas du plan. Avec table des rues. Bel exemplaire.

BORDONE (Benedetto).

[Corsica].

[Venise, 1534]. 83 x 143 mm.

Première carte imprimée de la Corse Très rare et première carte imprimée de la Corse, publiée dans la seconde édition de l'Isolario de Benedetto Bordone. L'île est représentée à l'horizontale, le nord orienté à gauche. La carte est dérivée du portulan d'Andrea Bianco de 1436, et ne porte que le seul nom de "Corsica", situé à l'emplacement du Cap Corse. Onze villes sont représentées par des dessins de châteaux. Au nord-est de l'île, on peut voir les îles d'Elbe, Capraia, Giglio et Montecristo. Au verso figure une carte de Pianosa, ici nommée Palmosa, le nord de la Corse avec le Cap Corse nommé, le sud de l'île d'Elbe et les îles de Capraia et Gorgona. Texte en italien sur les deux pages. Miniaturiste, géographe et graveur originaire de Padoue, Benedetto Bordone travailla à Venise. Son Isolario le rendit célèbre. Très bel exemplaire. Cervoni, 1 ; Berthelot & Ceccaldi, p. 78.

BORELLI-VRANSKA (M.).

[COSTUME de BAIN].

[1914]. 184 x 149 mmn.

Belle planche gravée et coloriée au pochoir. Bel exemplaire.

BORELLI VRANSKA (Zoé de) & GAZETTE du BON TON.

La Tendre Nourrice.

Juillet 1914. 206 x 133 mm.

Belle planche gravée et finement coloriée au pochoir, présentant un costume de nourrice tiré des habillements des paysans dalmates. La robe est en bure bordée et garnie de laine, et la chemise en toile écrue. La Gazette du Bon Ton est la plus belle et la plus rare des revues de modes Arts Déco, illustrée par les artistes les plus célèbres de l'époque : Barbier, Lepape, Brunelleschi, Marty, Benito, Dufy, Jacovleff, etc. Bel exemplaire.

BORY DE SAINT-VINCENT (Jean-Baptiste-Georges-Marie).

Ensemble de 2 lettres autographes signées.

Paris, 1826-1843. In-4 de 1 p. chacune ; apostilles marginales.

Intéressantes lettres évoquant ses difficultés et ses travaux. La première lettre, datée du 14 mars 1826, est adressée à « Monseigneur et illustre ami ». Le célèbre naturaliste et voyageur est alors emprisonné pour dettes à Sainte-Pélagie : « Toujours philosophiquement résolu à ne pas donner un sou à des coquins d’usuriers que j’ai payé deux ou trois fois avant de venir ici, conséquemment toujours décidé à demeurer où je suis tant que la loi révolutionnaire de germinal an VI ou VII ne sera pas réformée… ». Il remercie son correspondant d’avoir cherché à lui venir en aide, puis il ajoute : « Je charge ma fille chérie de vous porter elle-même le tome IX de mon Dictionnaire d’histoire naturelle qui paraît aujourd’hui même… ». Bory de Saint-Vincent ne quittera la prison de Sainte-Pélagie qu’à la fin de 1827 ; l’année suivante, il prit la direction de la commission scientifique de l’Expédition de Morée et explora ainsi, en 1829, le Péloponnèse, l’Attique et les Cyclades. Datée du 14 juillet 1843, la seconde lettre est destinée à « Monseigneur ». Le naturaliste, devenu membre de l’Institut, est alors président de la commission scientifique de l’Algérie : « Accusé de divers côtés de devenir paresseux, de vieillir inutilement, de me reposer sur le fauteuil académique où je suis parvenu avec une multitude de décorations, je me suis vu réduit, pour donner un démenti à mes détracteurs […] à faire quelques lectures à l’Institut sur les choses d’Afrique. Je prends la liberté d’adresser à votre Excellence la première des notices dont j’ai occupé mes illustres confrères et que j’ai extrait de nos comptes rendus… ». A la fin, il fait allusion à son passé militaire, au service « du premier de nos hommes de guerre et d’Etat ». Né à Agen, Jean-Baptiste Bory de Saint-Vincent (1778-1846) participa à la plus grande partie des campagnes de Napoléon dans la Grande Armée, devenant, en 1809, l’aide de camp du maréchal Soult. Membre de la Chambre des Cent-Jours en 1815, il fut proscrit et ne rentra en France qu’en 1820. Il se consacra à ses travaux scientifiques, publiant son Dictionnaire classique d’histoire naturelle de 1822 à 1831. Réintégré dans l’armée en 1830, il redevint député en 1831. Naturaliste, il est l’auteur d’un grand nombre de publications concernant les reptiles, les poissons, les animaux et végétaux microscopiques, les cryptogames, etc. Manque de papier sans atteinte au texte à la seconde lettre.

BORY DE SAINT-VINCENT (Jean-Baptiste-Georges-Marie).

[ÎLE de la RÉUNION] Carte de l'île de la Réunion, par Bory de S.t Vincent, officier d'État-Major, pour servir à son Voyage dans quatre îles des mers d'Afrique.

[Paris, F. Buisson, an XIII-1804]. 598 x 840 mm.

Belle et grande carte de l'île de La Réunion, dessinée par Jean-Baptiste Bory de Saint-Vincent pour son Voyage dans les quatre principales îles des mers d'Afrique, fait par ordre du gouvernement, pendant les années neuf et dix de la République (1801 et 1802), et gravée par Alexandre Blondeau, graveur du Dépôt de la Guerre. Le 19 octobre 1800, le naturaliste et géographe Jean-Baptiste Bory de Saint-Vincent embarqua en tant que botaniste à bord de la goélette du capitaine Nicolas Baudin, Le Naturaliste, pour une expédition scientifique aux Terres Australes organisée par le gouvernement. Après des arrêts à Madère, aux Canaries et au Cap-Vert, puis après avoir franchi le Cap de Bonne-Espérance, l'expédition fit escale à l'île Maurice en mars 1801. Entré en conflit avec le capitaine Baudin, Bory de Saint-Vincent quitta l'expédition. De là, il rejoignit l’île de La Réunion voisine, où il effectua en octobre 1801 l'ascension et la première description scientifique générale du Piton de la Fournaise, le volcan actif de l'île. Il donna le nom de son ancien professeur Dolomieu, dont il venait d'apprendre la mort, à l'un des cratères qui s'était formé en 1791. Il donna son propre nom au cratère sommital, le cratère Bory. Sa carte de La Réunion, qu'il a dédiée au maréchal Berthier, ministre de la Guerre, est remarquable de précision, et très probablement la première carte de l'île de ce format. Bory de Saint-Vincent a non seulement détaillé les côtes, mais aussi l'intérieur des terres, ce qui n'était pas le cas des cartes publiées jusque là. L'auteur a représenté les nombreux pitons, les mornes, les monts, les plaines, les cavernes et bassins, repris dans la liste des 51 légendes. Il compara le Piton de la Fournaise à un mamelon, et le nomma Mamelon central. Bon exemplaire, replié. Quelques rousseurs.

BOUASSE-LEBEL.

[BOTANIQUE] Éléments de botanique.

Paris, Bouasse-Lebel Édit. Imp., et Anc.ne M.son Basset réunies, [1865]. 495 x 636 mm.

Beau tableau synoptique de botanique, lithographié en couleurs pour l'Encyclopédie Bouasse-Lebel, et publié en 1865 par la Maison Bouasse-Lebel et l'ancienne Maison Basset réunies. L'exemplaire est dans de très beaux coloris de l'époque. Ce tableau présente deux-cent-vingt-sept espèces de végétaux, classés en cinq parties : racines, feuilles, fleurs, fruits et tiges. Chaque espèce est numérotée et nommée dans le texte explicatif, qui comprend également un tableau de la classification du botaniste Jussieu. L'Encyclopédie Bouasse-Lebel est un ensemble de tableaux synoptiques pour l'enseignement élémentaire et la vulgarisation des arts, des sciences et des métiers. Les tableaux synoptiques sont des présentations graphiques permettant de saisir d'un seul coup d'œil un ensemble d'informations, sous une forme attrayante et facile à saisir. La Maison d'édition Bouasse-Lebel a été fondée en 1845 par Eulalie Lebel, épouse Bouasse, et s'établit au 26 puis au 35 rue de la Harpe. En 1857, le magasin s'installe au 29 rue Saint-Sulpice, et l'atelier d'imprimerie au 3 rue Garancière. La société est active sous le nom de Maison Bouasse-Lebel de 1845 à 1865, date à laquelle elle reprend la Maison Basset, fondée en 1700, et devient Maison Bouasse-Lebel et ancienne Maison Basset réunies. En 1879, son Encyclopédie comptait 188 tableaux synoptiques, composés d'environ 15 000 figures. Ces tableaux étaient proposés à la vente en deux versions, en noir ou en couleurs. Bel exemplaire dans de très beaux coloris de l'époque. Extrait du catalogue de la Maison A. Éloffe se trouvant à la fin de l'ouvrage de Perrot, Courses géologiques, Localités les plus favorables pour étudier les terrains du bassin de Paris, 1865, p. 47.

BOUASSE-LEBEL.

[CHAMPIGNONS] Champignons. Encyclopédie Bouasse-Lebel.

Paris, Maison Bouasse-Lebel, Édit. Imp. et Anc.ne Maison Basset réunies, [1862]. 465 x 617 mm.

Beau tableau de classification des champignons, lithographié en couleurs pour l'Encyclopédie Bouasse-Lebel, et publié en 1862 par la Maison Bouasse-Lebel et l'ancienne Maison Basset réunies. L'exemplaire est dans de très beaux coloris de l'époque. Cent vingt-cinq espèces de champignons sont représentées. A chaque espèce est attribuée une lettre : C pour comestible, S pour suspect, et V pour vénéneux. L'Encyclopédie Bouasse-Lebel est un ensemble de tableaux synoptiques pour l'enseignement élémentaire et la vulgarisation des arts, des sciences et des métiers. Les tableaux synoptiques sont des présentations graphiques permettant de saisir d'un seul coup d'œil un ensemble d'informations, sous une forme attrayante et facile à saisir. La Maison d'édition Bouasse-Lebel a été fondée en 1845 par Eulalie Lebel, épouse Bouasse, et s'établit au 26 puis au 35 rue de la Harpe. En 1857, le magasin s'installe au 29 rue Saint-Sulpice, et l'atelier d'imprimerie au 3 rue Garancière. La société est active sous le nom de Maison Bouasse-Lebel de 1845 à 1865, date à laquelle elle reprend la Maison Basset, fondée en 1700, et devient Maison Bouasse-Lebel et ancienne Maison Basset réunies. En 1879, son Encyclopédie comptait 188 tableaux synoptiques, composés d'environ 15 000 figures. Ces tableaux étaient proposés à la vente en deux versions, en noir ou en couleurs. Bel exemplaire dans de beaux coloris de l'époque. La Science pittoresque, Tablettes mensuelles, 4 avril 1862, 1862, p. 2.

BOUASSE-LEBEL.

[CHÂTEAUX] Châteaux historiques de la France. Encyclopédie Bouasse-Lebel.

Paris, Maison Bouasse Lebel et ancienne Maison Basset réunies, [circa 1865]. 450 x 588 mm.

Belle et rare vue d'ensemble des châteaux historiques de la France, issue de l'Encyclopédie Bouasse-Lebel, et publiée vers 1865 par la Maison Bouasse-Lebel et l'ancienne Maison Basset réunies. L'exemplaire a été finement aquarellé à l'époque. La première édition a été publiée par la Maison Basset en 1844. Soixante-et-onze châteaux sont représentés, numérotés et repris dans la légende, avec une petite description historique pour chacun. Ils ne semblent pas avoir été classés dans un ordre particulier, que ce soit par ordre alphabétique, date de construction ou région. Le n°1 représente le château d'Hière en Seine-et-Oise (actuel département de l'Essonne), le n°71 les Tour et Porte de Nesle à Paris. Certains de ces châteaux ont aujourd'hui disparu, comme le château de Beaurevoir dans le Nord, dont il ne subsiste aujourd'hui que la tour de guet dite Tour Jeanne d'Arc. L'Encyclopédie Bouasse-Lebel est un ensemble de tableaux synoptiques pour l'enseignement élémentaire et la vulgarisation des arts, des sciences et des métiers. Les tableaux synoptiques sont des présentations graphiques permettant de saisir d'un seul coup d'œil un ensemble d'informations, sous une forme attrayante et facile à saisir. La Maison d'édition Bouasse-Lebel a été fondée en 1845 par Eulalie Lebel, épouse Bouasse, et s'établit au 26 puis au 35 rue de la Harpe. En 1857, le magasin s'installe au 29 rue Saint-Sulpice, et l'atelier d'imprimerie au 3 rue Garancière. La société est active sous le nom de Maison Bouasse-Lebel de 1845 à 1865, date à laquelle elle reprend la Maison Basset, fondée en 1700, et devient Maison Bouasse-Lebel et ancienne Maison Basset réunies. En 1879, son Encyclopédie comptait 188 tableaux synoptiques, composés d'environ 15 000 figures. Ces tableaux étaient proposés à la vente en deux versions, en noir ou en couleurs. Bel exemplaire aquarellé à l'époque. Bibliographie de la France ou Journal général de l'Imprimerie et de la Librairie, 27 avril 1844, 1844, p. 209, 599 (pour l'édition publiée en 1844) ; Liste des fournitures et du matériel à l'usage des maisons des Frères des écoles chrétiennes, 1888, p. 57, 1559.

BOUASSE-LEBEL.

[INVENTIONS & DÉCOUVERTES] Inventions et découvertes dans les Sciences et les Arts. Tableau historique et chronologique depuis les temps les plus anciens jusqu'à ce jour. Encyclopédie Bouasse-Lebel.

Paris, Maison Bouasse-Lebel, Imp. Édit. et ancienne Maison Basset réunies, [circa 1865]. 503 x 636 mm.

Très rare et belle vue d'ensemble des inventions et découvertes dans les Sciences et les Arts, depuis l'Antiquité. Elle est issue de l'Encyclopédie Bouasse-Lebel, et a été publiée vers 1865 par la Maison Bouasse-Lebel et l'ancienne Maison Basset réunies. La première édition a été publiée par la Maison Basset en 1860. Plus de deux cents inventions et découvertes, la plupart datées, sont représentées, depuis 3600 av. J.-C. jusqu'à 1854, réparties en vingt-six domaines des Sciences et des Arts : agriculture, mouture du blé, fabrication du fer, puits artésiens, élévation de eaux et arrosements, chauffage, éclairage, armes, navigation, télégraphie, horlogerie, céramique, verrerie, moyens de transport, serrures, instruments de pesage, monnayage, fabrication du papier, typographie, systèmes de pression, filature et plantes textiles, tissus, physique, optique, électricité et machines à vapeur. On trouve, parmi ces inventions et découvertes, la boussole de mer inventée par Flavio Gioja d'Amalfi vers 1300, une forge à la Catalane du XIIe siècle, la moissonneuse Hussey construite par William Dray en 1854, une machine à battre et égrainer les épis inventée par André Meikle en 1800, un moulin portatif arabe, la première pompe à eau inventée par Ctésibius d'Alexandrie en 120 av. J.-C., la vis d'Archimède en 200 av. J.-C., la première lanterne créée en 1667, la lampe astrale inventée par Isaac Bordier-Marcet, des armes du Moyen-Âge (catapulte, baliste), une baïonnette des chasseurs de Vincennes, un navire scandinave vers l'an 400, un radeau polynésien, le télégraphe électrique de Morse du Ministère de l'Intérieur, la montre dite œuf de Nuremberg inventée vers 1500, la clepsydre inventée vers 1600 av. J.-C., des poteries gauloises et gallo-romaines datant de 100 av. J.-C., un charriot gaulois utilisé av. J.-C., le nœud gordien servant de fermeture en 1000 av. J.-C., le balancier inventé par Nicolas Briot en 1641, la presse mécanique inventée par Selligue en 1822, la presse lithographique inventée par Aloys Senefelder en 1802, une fabrique de drap à Rome en 300 av. J.-C., la fontaine de Héron d'Alexandrie en 120 av. J.-C., le chemin de fer atmosphérique inventé par Samuel Clegg et Joseph Samuda en 1831, le miroir ardent au moyen duquel Archimède incendia la flotte ennemie, le paratonnerre de Franklin, l'électrophore inventé par Wilcke en 1775, ou encore la locomotive Stephenson et Seguin aîné de 1804. En bas à droite figure un tableau chronologique des inventions et découvertes qui ne sont pas mentionnées dans le tableau, la dernière étant l'invention de l'aluminium par Henri Sainte-Claire Deville en 1854. L'Encyclopédie Bouasse-Lebel est un ensemble de tableaux synoptiques pour l'enseignement élémentaire et la vulgarisation des arts, des sciences et des métiers. Les tableaux synoptiques sont des présentations graphiques permettant de saisir d'un seul coup d'œil un ensemble d'informations, sous une forme attrayante et facile à saisir. La Maison d'édition Bouasse-Lebel a été fondée en 1845 par Eulalie Lebel, épouse Bouasse, et s'établit au 26 puis au 35 rue de la Harpe. En 1857, le magasin s'installe au 29 rue Saint-Sulpice, et l'atelier d'imprimerie au 3 rue Garancière. La société est active sous le nom de Maison Bouasse-Lebel de 1845 à 1865, date à laquelle elle reprend la Maison Basset, fondée en 1700, et devient Maison Bouasse-Lebel et ancienne Maison Basset réunies. En 1879, son Encyclopédie comptait 188 tableaux synoptiques, composés d'environ 15 000 figures. Ces tableaux étaient proposés à la vente en deux versions, en noir ou en couleurs. Très rare. Nous n'avons pas trouvé d'exemplaire de cette planche dans les collections publiques. Bel exemplaire. Bibliographie de la France, Journal général de l'Imprimerie et de la Librairie, 29 septembre 1860, 1860, p. 464, 1957 (pour l'édition publiée en 1860) ; Liste des fournitures et du matériel à l'usage des maisons des Frères des écoles chrétiennes, 1888, p. 57, 1578.

BOUASSE-LEBEL.

[MÉCANIQUE] Mécanique élémentaire. Encyclopédie Bouasse-Lebel n°121.

Paris, Bouasse-Lebel,[circa 1860]. 507 x 616 mm.

Belle et rare planche consacrée à la mécanique, issue de l'Encyclopédie Bouasse-Lebel, et publiée par la Maison Bouasse-Lebel vers 1860. L'exemplaire a été finement colorié à l'époque. Cette planche illustre la mécanique dans le domaine hydraulique. Parmi les illustrations, on trouve des pompes à piston, des puits artésiens, une vis d'Archimède, une pompe foulante à système, des pompes rotatives, une balance hydrostatique Galilée vers 1600, un hémisphère de Magdebourg, un baromètre Torricelli de 1643, et des aérostats. Les illustrations sont accompagnées de définitions sur les principes d'hydrostatique et d'hydrodynamique appliqués à l'hydraulique. L'Encyclopédie Bouasse-Lebel est un ensemble de tableaux synoptiques pour l'enseignement élémentaire et la vulgarisation des arts, des sciences et des métiers. Les tableaux synoptiques sont des présentations graphiques permettant de saisir d'un seul coup d'œil un ensemble d'informations, sous une forme attrayante et facile à saisir. La Maison d'édition Bouasse-Lebel a été fondée en 1845 par Eulalie Lebel, épouse Bouasse, et s'établit au 26 puis au 35 rue de la Harpe. En 1857, le magasin s'installe au 29 rue Saint-Sulpice, et l'atelier d'imprimerie au 3 rue Garancière. La société est active sous le nom de Maison Bouasse-Lebel de 1845 à 1865, date à laquelle elle reprend la Maison Basset, fondée en 1700, et devient Maison Bouasse-Lebel et ancienne Maison Basset réunies. En 1879, son Encyclopédie comptait 188 tableaux synoptiques, composés d'environ 15 000 figures. Ces tableaux étaient proposés à la vente en deux versions, en noir ou en couleurs. Bel exemplaire finement colorié à l'époque.

BOUASSE-LEBEL.

Nouveau jeu de l'oie renouvellé des Grecs.

[Paris, Bouasse-Lebel Édit. Imp., vers 1860]. 372 x 461 mm ; en quatre sections, montées sur carton et se repliant (montage de l'époque).

Planche gravée et coloriée figurant un jeu de l'oie classique en 63 cases, avec la règle imprimée au centre. Les angles sont illustrés de vignettes montrant des enfants jouant aux billes, au billard, à la balançoire et aux quilles. La Maison d'édition Bouasse-Lebel a été fondée en 1845 par Eulalie Lebel, épouse Bouasse, et s'établit au 26 puis au 35 rue de la Harpe. En 1857, le magasin s'installe au 29 rue Saint-Sulpice, et l'atelier d'imprimerie au 3 rue Garancière. La société est active sous le nom de Maison Bouasse-Lebel de 1845 à 1865, date à laquelle elle reprend la Maison Basset, fondée en 1700, et devient Maison Bouasse-Lebel et ancienne Maison Basset réunies. Frottements au dos et aux coupes. La mention de l'auteur-éditeur Bouasse-Lebel devant figurer au bas de la planche à gauche, a été coupée.

BOUASSE-LEBEL.

[PAPES] Tableau synoptique des papes, depuis Saint-Pierre jusqu'à Pie IX.

Paris, Bouasse-Lebel, [1863]. 497 x 651 mm.

Belle et rare galerie de portraits des 262 papes de l'Église catholique, présentés par ordre chronologique. Elle est issue de l'Encyclopédie Bouasse-Lebel, et a été publiée par la Maison Bouasse-Lebel. La première édition a été publiée par Basset en 1854. Le premier portrait est celui de Saint-Pierre, apôtre de Jésus, premier dirigeant de l'Église chrétienne et considéré comme le premier pape en 33 ap. J.-C., le dernier, celui du pape Pie IX, élu en 1846. Pour chaque pape sont données les dates d'avènement et de mort, excepté pour le dernier, Pie IX, mort en 1878. Les antipapes, signalés par l'abréviation A.P., sont également représentés. Un antipape est une personne qui a exercé la fonction et porté le titre de pape, mais dont l'avènement à cette charge n'est pas ou plus reconnu aujourd'hui comme régulier et valable par l'Église catholique. L'Encyclopédie Bouasse-Lebel est un ensemble de tableaux synoptiques pour l'enseignement élémentaire et la vulgarisation des arts, des sciences et des métiers. Les tableaux synoptiques sont des présentations graphiques permettant de saisir d'un seul coup d'œil un ensemble d'informations, sous une forme attrayante et facile à saisir. La Maison d'édition Bouasse-Lebel a été fondée en 1845 par Eulalie Lebel, épouse Bouasse, et s'installe au 26 puis au 35 rue de la Harpe. En 1859, elle déménage et installe son magasin au 29 rue Saint-Sulpice, et son atelier d'imprimerie au 3 rue Garancière. La société est active sous le nom de Maison Bouasse-Lebel de 1845 à 1865, date à laquelle elle reprend la Maison Basset, fondée en 1700, et devient Maison Bouasse-Lebel et ancienne Maison Basset réunies. En 1879, son Encyclopédie comptait 188 tableaux synoptiques, composés d'environ 15 000 figures. Ces tableaux étaient proposés à la vente en deux versions, en noir ou en couleurs. Bel exemplaire. Quotidien L'Univers, n°947 du 5 décembre 1869, p. 3 ; Bibliographie de la France ou Journal général de l'Imprimerie et de la Librairie, 1854, p. 336, 1559 (pour l'édition publiée par Basset).

BOUASSE-LEBEL.

[PAPILLONS] Le Collectionneur de papillons. Encyclopédie Bouasse-Lebel.

Paris, M.son Bouasse Lebel, Imp. Édit et A.nc M.son Basset, réunies, [1865]. 495 x 649 mm.

Belle planche conçue pour les collectionneurs de papillons, issue de l'Encyclopédie Bouasse-Lebel, et publiée en 1865 par la Maison Bouasse-Lebel et l'ancienne Maison Basset réunies. L'exemplaire est dans de très beaux coloris de l'époque. Soixante-deux espèces de lépidoptères sont représentées, divisées en trois familles, les diurnes, les crépusculaires et les nocturnes, et neuf genres. Toutes sont numérotées et nommées dans la légende. L'Encyclopédie Bouasse-Lebel est un ensemble de tableaux synoptiques pour l'enseignement élémentaire et la vulgarisation des arts, des sciences et des métiers. Les tableaux synoptiques sont des présentations graphiques permettant de saisir d'un seul coup d'œil un ensemble d'informations, sous une forme attrayante et facile à saisir. La Maison d'édition Bouasse-Lebel a été fondée en 1845 par Eulalie Lebel, épouse Bouasse, et s'établit au 26 puis au 35 rue de la Harpe. En 1857, le magasin s'installe au 29 rue Saint-Sulpice, et l'atelier d'imprimerie au 3 rue Garancière. La société est active sous le nom de Maison Bouasse-Lebel de 1845 à 1865, date à laquelle elle reprend la Maison Basset, fondée en 1700, et devient Maison Bouasse-Lebel et ancienne Maison Basset réunies. En 1879, son Encyclopédie comptait 188 tableaux synoptiques, composés d'environ 15 000 figures. Ces tableaux étaient proposés à la vente en deux versions, en noir ou en couleurs. Bel exemplaire dans de superbes coloris de l'époque. Extrait du catalogue de la Maison A. Éloffe se trouvant à la fin de l'ouvrage de Perrot, Courses géologiques, Localités les plus favorables pour étudier les terrains du bassin de Paris, 1865, p. 46 ; Bulletin d'insectologie agricole, Journal mensuel de la Société centrale d'apiculture et d'insectologie, 1876, p. 14.

BOUASSE-LEBEL.

Tableau géographique encyclopédique de la France, indiquant les productions de chaque département, sa superficie, sa population, ses manufactures, &a.

Paris, Maison Bouasse-Lebel, Imp. Édit. et ancienne Maison Basset réunies, [1867]. 593 x 778 mm.

Très rare carte encyclopédique de la France, dressée et publiée en 1867 par la Maison Bouasse-Lebel et l'ancienne Maison Basset réunies. L'exemplaire a été finement aquarellé à l'époque. Cette carte très intéressante et très complète devait principalement être utilisée par les commerçants, les manufacturiers et les voyageurs. Tout ce que l'on doit savoir sur chaque département, sa géographie, son industrie ou son histoire, y est noté : superficie, population, productions (grains, vignes, fruits, tabacs, beurre ou fromage), manufactures d'armes, de coutellerie, d'horlogerie, de draperie, de bonneterie, de chapellerie, de tannerie, de verrerie, ou encore de papeterie, mines de fer, de plomb, de cuivre, de houille ou d'ardoise, eaux minérales, curiosités et lieux remarquables tels que les cavernes, les grottes ou les antiquités, cheptel (chevaux, bœufs, moutons, porcs, gibier, volaille, poissons, abeilles, tortues et vers à soie). On a également reporté les noms d'hommes célèbres, autant que possible auprès du lieu de leur naissance. Les villes où l'on bat monnaie sont indiquées par un cercle renfermant la lettre qui sert à reconnaître les pièces qui y sont fabriquées. Enfin on a indiqué les lieux de sièges et batailles gagnés ou perdus, avec leurs dates. Sur la droite se trouvent la liste de tous les symboles, les informations sur le département de la Seine (département dissous en 1968, pour former les départements de Paris, des Hauts-de-Seine, de la Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne), qui n'a pas pu être placé sur la carte compte tenu de sa superficie, et une carte de la Corse sur laquelle figurent les mêmes informations que les autres départements. L'échelle est en lieux communes de France et en kilomètres. Nous avons trouvé une carte quasiment identique, dressée par les ingénieurs-géographes Aristide Michel Perrot et Jacques Aupick, et publiée par Blaisot en 1824, ayant pour titre Carte encyclopédique de la France. Notre carte serait donc une réédition par la Maison Bouasse-Lebel de la carte de Perrot et Aupick, dont elle a toutefois modifié le titre et effectué quelques mises à jour en ajoutant notamment les hauts-fourneaux et les forges dans la section Industrie. Perrot a par ailleurs conçu plusieurs tableaux synoptiques pour la Maison Bouasse-Lebel. L'Encyclopédie Bouasse-Lebel est un ensemble de tableaux synoptiques pour l'enseignement élémentaire et la vulgarisation des arts, des sciences et des métiers. Les tableaux synoptiques sont des présentations graphiques permettant de saisir d'un seul coup d'œil un ensemble d'informations, sous une forme attrayante et facile à saisir. La Maison d'édition Bouasse-Lebel a été fondée en 1845 par Eulalie Lebel, épouse Bouasse, et s'établit au 26 puis au 35 rue de la Harpe. En 1857, le magasin s'installe au 29 rue Saint-Sulpice, et l'atelier d'imprimerie au 3 rue Garancière. La société est active sous le nom de Maison Bouasse-Lebel de 1845 à 1865, date à laquelle elle reprend la Maison Basset, fondée en 1700, et devient Maison Bouasse-Lebel et ancienne Maison Basset réunies. En 1879, son Encyclopédie comptait 188 tableaux synoptiques, composés d'environ 15 000 figures. Ces tableaux étaient proposés à la vente en deux versions, en noir ou en couleurs. À notre connaissance, cette carte encyclopédique est l'une des rares cartes de la France rassemblant autant de thèmes. Très rare. Nous n'avons trouvé qu'un seul exemplaire dans les collections publiques, et non colorié (BnF). Bel exemplaire aquarellé à l'époque, replié. Papier légèrement froissé par endroits. Bibliographie de la France, Journal général de l'Imprimerie et de la Librairie, 3 août 1867, 1867, p. 354, 1167.

BOUASSE-LEBEL.

Vieux Paris et ses monuments (XVIII.e siècle) avec le tracé de ses limites sous Philippe-Auguste, Charles VI, Louis XIII et les limites actuelles. Encyclopédie Bouasse-Lebel.

Paris, Maison Bouasse-Lebel, Imp. Édit. et ancienne Maison Basset réunies, [circa 1865]. 485 x 614 mm.

Beau plan illustré de Paris en 1856, issu de l'Encyclopédie Bouasse-Lebel, et publié par la Maison Bouasse-Lebel et l'ancienne Maison Basset réunies vers 1865. La première édition a été publiée par la Maison Basset en 1858. Le plan est illustré de plusieurs vignettes figurant des monuments de Paris. Il montre également le tracé des quatre enceintes historiques de la ville. La première, aquarellée en orangé, est l'enceinte de Philippe Auguste, qui régna entre 1180 et 1223. C'est sous le règne de Philippe Auguste que débutèrent véritablement les projets d'agrandissement de Paris, notamment en intégrant les petits bourgs qui environnaient la ville. Afin de protéger la ville d'éventuelles attaques, Philippe Auguste entreprit de faire construire une enceinte autour de la ville avec ces nouveaux bourgs. L'enceinte de Philippe Auguste est aujourd'hui la plus ancienne dont on connaisse le tracé avec précision. La seconde, aquarellée en vert, montre les limites de Paris entre 1307 et 1383, sous les règnes de Charles V et Charles VI. C'est sous le règne de Charles V que fut construite une nouvelle enceinte par le prévôt Hugues Aubriot entre 1367 et 1383. C'est au cours de ces travaux de fortification que fut bâtie la Bastille en 1371. L'agrandissement de la ville imposa la construction de deux nouveaux ponts : le pont Saint-Michel en 1384, et le pont Notre-Dame en 1414. La troisième, aquarellée en rouge, indique les limites de Paris entre 1422 et 1589, sous les règnes de Henri III et de Louis XIII. C'est au cours de cette période que le Louvre fut reconstruit par François Ier (1530), que le quai de la Tournelle fut créé (1554), que le château des Tuileries fut construit sous l'impulsion de Catherine de Médicis (1564), et que commencèrent les travaux de construction du Pont-Neuf (1578). La dernière enfin, appelée enceinte du mur d'octroi, aquarellée en jaune, est connue sous le nom de Mur des Fermiers Généraux. Le Mur des Fermiers généraux est une enceinte construite entre 1784 et 1790, dont l'objectif était de permettre la perception aux points de passage, appelés barrières d'octroi, d'un impôt sur les marchandises entrant dans la ville. Il fut détruit en 1860 lors de l'extension de Paris jusqu'à l'enceinte de Thiers, construite entre 1841 et 1844. On trouve, tout autour du plan, une notice sur les monuments représentés, la superficie de Paris et le nombre d'habitants à diverses époques, ainsi que des représentations de monuments anciens : ancienne abbaye de Saint-Germain-des-Prés en 1370 ; pyramide de Jean Chastel ou Châtel et des Jésuites, place du Palais de Justice, construite en 1595 (et non en 1505 comme indiqué) et démolie en 1604 (pyramide commémorant la tentative d'assassinat d'Henri IV par Jean Châtel) ; pierres druidiques sur la terrasse de Meudon ; pompe de la Samaritaine, détruite en 1812 ; ex-voto de la corporation des Nautes de Paris (corporation des bateliers de la Seine), dédié à l'empereur Tibère (Pilier des Nautes conservé aujourd'hui au Musée de Cluny) ; autel dédié à Jupiter par les Gaulois ; thermes gallo-romains construits par l'empereur Constance vers l'an 300 ; autels représentant les divinités gauloises Ésus et Tarvos Trigarinos ; tombeau de Frédégonde, reine des Francs et épouse du roi mérovingien Chilpéric Ier ; entrée des Catacombes de Paris, et salle du memento (salle de l'ossuaire). Paris est représentée en 1856, tel que mentionné dans l'avis au lecteur en bas à droite. L'Encyclopédie Bouasse-Lebel est un ensemble de tableaux synoptiques pour l'enseignement élémentaire et la vulgarisation des arts, des sciences et des métiers. Les tableaux synoptiques sont des présentations graphiques permettant de saisir d'un seul coup d'œil un ensemble d'informations, sous une forme attrayante et facile à saisir. La Maison d'édition Bouasse-Lebel a été fondée en 1845 par Eulalie Lebel, épouse Bouasse, et s'établit au 26 puis au 35 rue de la Harpe. En 1857, le magasin s'installe au 29 rue Saint-Sulpice, et l'atelier d'imprimerie au 3 rue Garancière. La société est active sous le nom de Maison Bouasse-Lebel de 1845 à 1865, date à laquelle elle reprend la Maison Basset, fondée en 1700, et devient Maison Bouasse-Lebel et ancienne Maison Basset réunies. En 1879, son Encyclopédie comptait 188 tableaux synoptiques, composés d'environ 15 000 figures. Ces tableaux étaient proposés à la vente en deux versions, en noir ou en couleurs. Bel exemplaire, contours aquarellés à l'époque. Petit défaut au niveau du titre. Bibliographie de la France ou Journal général de l'Imprimerie et de la Librairie, 20 mars 1858, 1858, p. 160, 599 (pour l'édition publiée en 1858).

BOUASSE-LEBEL.

[VOLCANS] Volcans. Encyclopédie Bouasse-Lebel n°125.

Paris, Bouasse-Lebel, [circa 1860]. 500 x 655 mm.

Très belle et très rare planche dédiée aux volcans du globe terrestre, issue de l'Encyclopédie Bouasse-Lebel, et publiée par la Maison Bouasse-Lebel vers 1860. L'exemplaire a été très finement colorié à l'époque. Au centre de la planche se trouve un planisphère, sur lequel ont été indiqués tous les volcans du globe : les volcans et solfatares actifs sont signalés par un point rouge, les volcans éteints par un point noir. La liste des volcans, classés par continent, se trouve de chaque côté de la carte. A la fin de la liste se trouve une note sur les cinq régions volcaniques modernes. Les parties haute et basse sont occupées par des illustrations et des descriptions : coupe d'un volcan ; vue de l'île Julia, aussi appelée Ferdinandea ou Graham, île éphémère au large de la Sicile, créée par le volcan sous-marin Empédocle, qui émergea par trois fois en 1701, 1831 et 1863 ; vue et description de l'île volcanique d'Hawaï ; vue et description d'une éruption volcanique, prenant comme exemple le volcan réunionnais du Piton de la Fournaise ; vue et description de volcans éteints ; vue et description de geysers en Islande ; vue et description de volcans de boue ; description du phénomène des volcans et des solfatares ; vue et description du volcan Hekla en Islande ; vue et description de l'île volcanique italienne de Stromboli ; diagramme donnant la hauteur comparative des volcans les plus remarquables des cinq continents, avec la liste et la hauteur de ces volcans ; et enfin, vue et description du volcan Cotopaxi, en Équateur. L'Encyclopédie Bouasse-Lebel est un ensemble de tableaux synoptiques pour l'enseignement élémentaire et la vulgarisation des arts, des sciences et des métiers. Les tableaux synoptiques sont des présentations graphiques permettant de saisir d'un seul coup d'œil un ensemble d'informations, sous une forme attrayante et facile à saisir. La Maison d'édition Bouasse-Lebel a été fondée en 1845 par Eulalie Lebel, épouse Bouasse, et s'établit au 26 puis au 35 rue de la Harpe. En 1857, le magasin s'installe au 29 rue Saint-Sulpice, et l'atelier d'imprimerie au 3 rue Garancière. La société est active sous le nom de Maison Bouasse-Lebel de 1845 à 1865, date à laquelle elle reprend la Maison Basset, fondée en 1700, et devient Maison Bouasse-Lebel et ancienne Maison Basset réunies. En 1879, son Encyclopédie comptait 188 tableaux synoptiques, composés d'environ 15 000 figures. Ces tableaux étaient proposés à la vente en deux versions, en noir ou en couleurs. Très rare. Nous n'avons trouvé aucune trace de cette planche dans les collections publiques et dans les ouvrages de référence. Bel exemplaire très finement colorié à l'époque.

BOUCHER (Lucien).

Air France.

Paris, Perceval, [1962]. Lithographie en couleurs de 953 x 592 mm.

Superbe affiche publicitaire réalisée pour la compagnie aérienne Air France, dessinée par Lucien Boucher et publiée à Paris par Perceval en 1962. Ce planisphère, de forme ovale, est présenté sur un fond bleu nuit, éclairé par les rayons d'une pleine lune. Les continents sont ornés de vignettes figurant des monuments ou des personnages en costumes, tandis que les mers et les airs sont décorés de deux Neptune, d'une rose des vents et de six avions Boeing 707. Le premier Boeing 707 fut mis en service le 31 janvier 1960 sur la ligne Paris-New York. Les bordures sont illustrées de représentations des planètes et des étoiles de la sphère céleste. Les lignes en exploitation, et les lignes étrangères et associées en correspondance avec Air France, sont représentées par deux types de trait. Dessinateur, graveur, affichiste et illustrateur français, Lucien Boucher (1889-1971) est surtout connu pour sa longue collaboration avec la compagnie Air France, pour laquelle il a réalisé une série d'affiches publicitaires et de planisphères en couleurs destinés à décorer les bureaux de vente de la société. Bon exemplaire, non entoilé. Légers froissements et petites piqûres dans les marges gauche et droite, traces de cassure dans le papier de la partie haute de la carte.

BOUCHER (Lucien).

AIR FRANCE.

Paris, Perceval, 1953. Lithographie en couleurs de 0,65 x 1,02 m.

Superbe et grand planisphère céleste dessiné par Lucien Boucher pour la compagnie aérienne Air France, et publié par Perceval à Paris en 1953. Il est décoré d'un titre inscrit sur une bannière flottante, d'une rose des vents ornée du logo d'Air France, et d'un globe figurant les lignes de la compagnie et deux avions de la flotte. Les angles sont décorés d'anges aux joues gonflées symbolisant les vents. Les deux hémisphères austral et boréal sont ornés de représentations des étoiles et des constellations (en bleu vert), et des douze signes du zodiaque (en vert clair). Cette édition de 1953 a été mise à jour sur celle de 1950, avec un nombre plus important de lignes tracées sur le globe. Ce planisphère existe dans des couleurs différentes. Dessinateur, graveur, affichiste et illustrateur français, Lucien Boucher (1889-1971) est surtout connu pour sa longue collaboration avec la compagnie Air France, pour laquelle il a réalisé une série d'affiches publicitaires et de planisphères en couleurs destinés à décorer les bureaux de vente de la société. Bel exemplaire, monté sur carton fort, ce qui a permis de le maintenir en excellente condition.

BOUCHER (Lucien).

AIR FRANCE. Réseau Aérien Mondial.

Paris, Perceval, [1947]. Lithographie en couleurs de 523 x 897 mm.

Superbe planisphère réalisé pour la compagnie aérienne Air France, dessiné par Lucien Boucher et publié par Perceval à Paris en 1947. Il est décoré d'un beau cartouche de titre et de nombreuses vignettes illustrant les continents, de vaisseaux, de monstres marins, et d'une rose des vents. Les lignes aériennes de la compagnie sont tracées en blanc, dont la ligne Paris-New York, inaugurée en 1946. Celles-ci vont jusqu'à Manille à l'est, et Panama à l'ouest. Dessinateur, graveur, affichiste et illustrateur français, Lucien Boucher (1889-1971) est surtout connu pour sa longue collaboration avec la compagnie Air France, pour laquelle il a réalisé une série d'affiches publicitaires et de planisphères en couleurs destinés à décorer les bureaux de vente de la société. Bel exemplaire en pleins coloris de l'époque, non entoilé. Légères traces de cassures.

BOUCHER (Lucien).

AIR FRANCE. Sur les Ailes d'Air France Découvrez le Monde à votre Tour.

Paris, Perceval, 1952. Lithographie en couleurs de 357 x 573 mm.

Superbe affiche publicitaire figurant le monde en deux hémisphères, réalisée pour la compagnie aérienne Air France, dessinée par Lucien Boucher et publiée à Paris par Perceval en 1952. Édition de dimensions plus petites que celle que l'on trouve le plus souvent. Les lignes en exploitation, en projet et les lignes étrangères et associées en correspondance avec Air France sont représentées par trois types de trait. Au bas des deux hémisphères, dans un médaillon, figure une carte plus détaillée du réseau aérien en Europe. Les bordures sont décorées de personnages, vignettes et monuments illustrant les continents, tandis que les hémisphères sont décorés de navires, monstres marins, d'un Neptune et de deux avions de ligne. Dessinateur, graveur, affichiste et illustrateur français, Lucien Boucher (1889-1971) est surtout connu pour sa longue collaboration avec la compagnie Air France, pour laquelle il a réalisé une série d'affiches publicitaires et de planisphères en couleurs destinés à décorer les bureaux de vente de la société. Bel exemplaire à grandes marges, non entoilé. Marques légères de pliures dans les marges.

BOUCHER (Lucien).

Air France. Vickers Viscount.

Paris, Perceval, 1953 Lithographie en couleurs de 597 x 957 mm.

Superbe affiche dessinée par Lucien Boucher pour la compagnie aérienne Air France, et publiée par Perceval à Paris en 1953. Elle représente en gros plan un appareil Vickers Viscount immatriculé F-BCRU, survolant une carte du monde sur fond vert, depuis l'Asie en direction de l'Amérique, avec le nord de l'Australie. Les continents sont illustrés de personnages, de monuments et d'éléments de la faune et de la flore. De chaque côté du nom de l'avion, posé sur une bannière flottante, figurent des illustrations de constellations. Le second titre en bas à droite est illustré d'une mappemonde à deux hémisphères montrant les lignes de la compagnie, et du logo d'Air France. Il existe, à la même date, trois autres versions de cette affiche présentant un avion différent, et déclinée en deux couleurs : un Comet de Havilland sur fond jaune et sur fond rouge, un Provence Bréguet 763 sur fond rouge et sur fond bleu, et un Super Constellation Lockheed L-1049-C sur fond jaune et sur fond rouge. Nous n'avons pas trouvé d'autre version de couleur pour notre exemplaire présentant le Vickers Viscount. Sorti des usines d'aéronautique britanniques en 1948, le Vickers Viscount fut le premier avion commercial doté de quatre turbines à hélice Rolls Royce. Il fit sa première démonstration à Weybridge en Angleterre. Il pouvait transporter 32 passagers. A 5 000 m d'altitude, sa vitesse de croisière était de 500 km/heure. Il intégra la flotte Air France en 1953. Il cessa d'opérer en Europe au début des années 2000. Dessinateur, graveur, affichiste et illustrateur français, Lucien Boucher (1889-1971) est surtout connu pour sa longue collaboration avec la compagnie Air France, pour laquelle il a réalisé une série d'affiches publicitaires et de planisphères en couleurs destinés à décorer ses agences. Bel exemplaire, non entoilé. Déchirure dans la marge gauche restaurée.

BOUCHER (Lucien).

Crédit Lyonnais fondé en 1863. Afrique du Nord & Union Française.

Paris, Perceval, [circa 1950]. Lithographie en couleurs de 953 x 692 mm.

Superbe affiche publicitaire figurant l'Afrique du Nord et l'Afrique de l'Ouest, dessinée par Lucien Boucher pour le Crédit Lyonnais, et publiée à Paris par Perceval en 1962. Dans le style des portulans des XVIe et XVIIe siècles, la carte est décorée d'un grand cartouche de titre montrant deux personnages et des produits locaux, tandis que les terres, présentées sur un beau fond orangé, sont illustrées de nombreuses vignettes figurant des scènes, des villes, des animaux, des produits agricoles ou encore des avions de ligne. La mer est décorée d'une grande rose des vents ornée des armoiries de la ville de Lyon, de navires et de poissons. En haut à gauche, dans un cartouche décoré en tête des armoiries de la ville de Lyon, berceau du Crédit Lyonnais, figurent les trois symboles utilisés pour situer les bureaux du Crédit Lyonnais : en rouge, les agences, en vert les agences situées hors du continent, et une étoile pour indiquer les sous-agences en Afrique du Nord. La carte n'est pas datée, mais on peut la situer vers 1950, alors que la plupart des pays sont encore colonisés. Ainsi on peut voir la Guinée Française, qui prend son indépendance en 1958 et devient la Guinée, la Côte de l'Or qui devient le Ghana en 1957, le Soudan Français Yatenga qui acquiert son indépendance en 1958 et devient le Mali, ou encore la Haute Volta devenue République de Haute-Volta en 1958. Dessinateur, graveur, affichiste et illustrateur français, Lucien Boucher (1889-1971) est notamment connu pour sa longue collaboration avec la compagnie Air France, pour laquelle il a réalisé une série d'affiches publicitaires et de planisphères en couleurs destinés à décorer les bureaux de vente de la société. Bel exemplaire, non entoilé. Quelques petites traces de cassure dans le papier.

BOUCHER (Lucien).

Indochine française.

Paris, Perceval, [entre 1946 et 1947]. Lithographie en couleurs de 900 x 585 mm.

Superbe carte de l'Indochine, dessinée par Lucien Boucher pour l'Association Nationale pour l'Indochine française, et publiée par Perceval à Paris entre 1946 et 1947. Ancien territoire de l'empire colonial français, l'Indochine regroupait le Tonkin, l'Annam et la Cochinchine, qui forment l'actuel Vietnam, le Laos et le Cambodge. La colonisation française de la péninsule indochinoise débuta en 1858 sous le Second Empire, avec l'invasion de la Cochinchine qui fut annexée en 1862, suivie de l'instauration d'un protectorat sur le Cambodge en 1863. Elle reprit à partir de 1883 sous la Troisième République, avec l'expédition du Tonkin, qui entraîna l'instauration de deux protectorats distincts sur le reste du Vietnam. Le Tonkin avait pour capitale Hanoï, la Cochinchine, Saïgon, aujourd'hui Hô-Chi-Minh-Ville. L'Indochine cessa d'être une colonie française en 1954 avec les accords de Genève, et l'indépendance du Vietnam, du Laos et du Cambodge. Cette remarquable carte, aux magnifiques coloris, est décorée d'un titre inscrit sur une pagode, et illustré de cinq personnages. Les terres sont illustrées de scènes agricoles et d'animaux. Les villes de Hanoï, Luang Prabang (Laos), Vientiane (Laos), Hué (Vietnam), PhnomPenh (Cambodge) et Saïgon, sont illustrées d'un monument. On peut voir également une représentation du Bayon, le plus célèbre des temples d'Angkor, dédié à l'hindouisme et au bouddhisme. Au nord de la péninsule figure une représentation de la Grande Muraille de Chine. La mer de Chine est décorée d'une grande rose des vents, de jonques et de navires, et d'un monstre marin ayant l'apparence d'un dragon. Dessinateur, graveur, affichiste et illustrateur français, Lucien Boucher (1889-1971) est surtout connu pour sa longue collaboration avec la compagnie Air France, pour laquelle il a réalisé une série d'affiches publicitaires et de planisphères en couleurs destinés à décorer les bureaux de vente de la société. Bon exemplaire, non entoilé. Nombreuses marques de pliures, trous de punaise et petites déchirures dans les marges. Lock, Modern maps and atlases; an outline to twentieth century production, 1969, p. 293.

BOUCHER (Lucien).

Le Maroc.

Rabat, Éditions Africaines Perceval, [1950]. Lithographie en couleurs de 635 x 985 mm ; encadrée sous verre.

Superbe et très grande affiche figurant le Maroc, dessinée par Lucien Boucher lors de la période du Protectorat Français au Maroc (1912-1956). Elle a été publiée à Rabat par les Éditions Africaines Perceval en 1950. Le pays, représenté sur un fond jaune éclatant, est décoré d'un grand cartouche de titre illustré de personnages, de vignettes représentant les villes principales, de scènes diverses, tandis que l'Atlantique est orné d'une grand rose des vents, de navires et voiliers, et d'un Neptune. Près de la ville d'Ifrane, souvent nommée la "petite Suisse marocaine", on peut voir un skieur. Au nord de Rabat figure la ville de Port-Lyautey, nom porté par l'actuelle Kénitra pendant le protectorat français. Dessinateur, graveur, affichiste et illustrateur français, Lucien Boucher (1889-1971) est notamment connu pour sa longue collaboration avec la compagnie Air France, pour laquelle il a réalisé une série d'affiches publicitaires et de planisphères en couleurs destinés à décorer ses agences. Bel exemplaire, dans de très beaux coloris. L'Écho du Maroc, Journal quotidien d'informations, 23 décembre 1950, p. 4.

BOUCHET (Jean du).

Carte topographique du comté de Madrie.

1646. 315 x 412 mm.

Très belle carte figurant l'ancien comté de Madrie, dressée par Jean du Bouchet en 1646. Elle est ornée d'un cartouche de titre et de la muse Uranie, muse de l'astronomie, tenant d'une main un compas sur un globe et de l'autre, les armoiries de l'auteur. Le comté de Madrie fut formé au VIe siècle et disparut au IXe siécle. Les limites du comté étaient au nord, Les Andelys, au sud Dreux, à l'ouest Evreux et à l'est Chevreuse. Né en 1599, Jean du Bouchet fut nommé conseiller du roi en ses conseils, maître d'hôtel ordinaire du roi, historiographe et premier gendarme de France. Bel exemplaire. Très rare, manque à Pastoureau.

BOUCHET-RIVIÈRE (Casimir François Marius).

[TUNISIE] Plan des mouillages de Tabarque.

[Paris], Dépôt-Général de la Marine, 1855. 445 x 616 mm.

Rare carte marine figurant les côtes de la Tunisie et l'île de Tabarque ou Tabarka, au nord-ouest du pays. Elle a été levée et dressée en 1853 par le lieutenant de vaisseau Casimir François Marius Bouchet-Rivière, et publiée par le Dépôt Général de la Marine en 1855, par ordre de l'empereur Napoléon III, sous le ministère de Théodore Ducos, secrétaire d'État au département de la Marine et des Colonies. La carte a été levée à bord du chebek le Boberach, petit bateau méditerranéen saisi par les Français à leur arrivée à Alger en 1830. Sur l'île de Tabarka, rattachée au continent en 1950 par une jetée, une chaussée et diverses digues, on peut voir le château fort, construit par les Génois. L'île fut occupée par les Génois entre 1542 et 1741. La carte s'étend au nord jusqu'au cap Nord, actuel cap Tabarka, et jusqu'au Mont Tabarque, et au sud jusqu'à une rivière, probablement l'oued El Kebir. À l'emplacement de la ville de Tabarka, créée en 1892, figure un Fort de Terre. Les sondes sont exprimées en mètres. Au-dessus du titre figure un profil côtier, et au bas, l'avertissement aux navigateurs et une description de l'île. Le cachet imprimé du Dépôt Général de la Marine se trouve en haut à droite. Bel exemplaire. Dupont, Catalogue par ordre géographique des cartes, plans, vues de côtes, mémoires, instructions nautiques, etc., qui composent l'hydrographie française, 1860, p. 62, 1485.

BOUDIN (Jean Christian Marc François Joseph).

[METEOROLOGIE] Carte physique et météorologique du globe terrestre comprenant la distribution géographique de la température (lignes isothermes), des vents, des pluies et des neiges.

Paris, J.B. Baillière, 1851. 530 x 791 mm.

Première édition de cette belle carte du globe, dédiée à Alexandre de Humboldt, figurant la répartition géographique des températures, des vents, des pluies et des neiges. Dressée à l'attention des médecins, des géographes et des voyageurs, elle est l'oeuvre de Jean Christian Marc Boudin, un médecin qui fit de nombreux voyages et qui publia un grand nombre de mémoires importants sur la géographie et la statistique médicale. La carte est enrichie d'un tableau donnant les limites atteintes par divers navigateurs, de l'altitude des principales chaînes de montagnes, de la quantité annuelle d'eau (pluie et neiges) à diverses latitudes, de l'altitude moyenne des continents, des limites des neiges perpétuelles, et enfin des jours de neige dans l'année. Petites rousseurs marginales. Bel exemplaire entièrement aquarellé à l'époque, coupé au cadre et monté sur papier ancien.

BOUGAINVILLE (Hyacinthe-Yves-Philippe-Potentien, baron de) & LA TOUANNE (Edmond Bigot, vicomte de).

[AUSTRALIE] Vue prise sur le cours de la rivière Nepean, au dessus de l'habitation de M.r Macarthur, dans le Camdenshire. (Nouvelle Galles méridionale).

[Paris, Bulla, 1828]. 245 x 294 mm ; cachet à froid de l'éditeur François Bulla dans la marge inférieure.

Belle estampe figurant la rivière de Nepean, située dans le comté de Camden, dans la Nouvelles-Galles du Sud. Elle a été dessinée par Edmond Bigot de La Touanne, et lithographiée par Alphonse Bichebois. Elle est issue du rare Album pittoresque de la frégate la Thétis et de la corvette l'Espérance, composé de planches illustrant le voyage autour du monde de Hyacinthe-Yves-Philippe-Potentien, baron de Bougainville, et Edmond Bigot de La Touanne, entre 1824 et 1826. Le recueil fut publié séparément, neuf ans avant la relation officielle du voyage. Le vicomte de La Touanne était le dessinateur officiel, et lieutenant de vaisseau sur la Thétis. Le 2 mars 1824, la frégate la Thétis, commandée par le baron de Bougainville, quitta Brest pour une campagne autour du monde, dont la mission était de montrer le pavillon du roi et de protéger le commerce français dans les différents lieux visités. Après avoir fait escale à Bourbon, où l'attendait la corvette l'Espérance, commandée par le capitaine de vaisseau Ducamper, l'expédition visita successivement Pondichéry, Singapour, Manille, Macao, la baie de Tourane (actuelle Da Nang, au Vietnam), Java, La Nouvelle-Galles du Sud en Australie, Valparaiso au Chili, et Rio au Brésil. Elle fut de retour à Brest en juin 1826. Bel exemplaire.

BOUGAINVILLE (Hyacinthe-Yves-Philippe-Potentien, baron de) & LA TOUANNE (Edmond Bigot, vicomte de).

[BRÉSIL] Cascade de la grande Tejuca, près Rio-Janeiro. (Brésil).

[Paris, Bulla, 1828]. 230 x 289 mm ; cachet à froid de l'éditeur François Bulla dans la marge inférieure.

Belle estampe figurant la cascade de Tijuca au sud de Rio de Janeiro, dessinée par Edmond Bigot de La Touanne, et lithographiée par Léon Sabatier. Elle est issue du rare Album pittoresque de la frégate la Thétis et de la corvette l'Espérance, composé de planches illustrant le voyage autour du monde de Hyacinthe-Yves-Philippe-Potentien, baron de Bougainville, et Edmond Bigot de La Touanne, entre 1824 et 1826. Le recueil fut publié séparément, neuf ans avant la relation officielle du voyage. Le vicomte de La Touanne était le dessinateur officiel, et lieutenant de vaisseau sur la Thétis. Le 2 mars 1824, la frégate la Thétis, commandée par le baron de Bougainville, quitta Brest pour une campagne autour du monde, dont la mission était de montrer le pavillon du roi et de protéger le commerce français dans les différents lieux visités. Après avoir fait escale à Bourbon, où l'attendait la corvette l'Espérance, commandée par le capitaine de vaisseau Ducamper, l'expédition visita successivement Pondichéry, Singapour, Manille, Macao, la baie de Tourane (actuelle Da Nang, au Vietnam), Java, La Nouvelle-Galles du Sud en Australie, Valparaiso au Chili, et Rio au Brésil. Elle fut de retour à Brest en juin 1826. Bel exemplaire.

BOUGAINVILLE (Hyacinthe-Yves-Philippe-Potentien, baron de) & LA TOUANNE (Edmond Bigot, vicomte de).

[INDE] Vue prise dans l'intérieur de la ville de Pondichéry, auprès du canal qui sépare le quartier Européen du quartier Malabar. (Indes orientales. Carnate).

[Paris, Bulla, 1828]. 250 x 298 mm ; cachet à froid de l'éditeur François Bulla dans la marge inférieure.

Belle estampe figurant la ville de Pondichéry, dessinée par Edmond Bigot de La Touanne, et lithographiée par Alphonse Bichebois. Elle est issue du rare Album pittoresque de la frégate la Thétis et de la corvette l'Espérance, composé de planches illustrant le voyage autour du monde de Hyacinthe-Yves-Philippe-Potentien, baron de Bougainville, et Edmond Bigot de La Touanne, entre 1824 et 1826. Le recueil fut publié séparément, neuf ans avant la relation officielle du voyage. Le vicomte de La Touanne était le dessinateur officiel, et lieutenant de vaisseau sur la Thétis. Le 2 mars 1824, la frégate la Thétis, commandée par le baron de Bougainville, quitta Brest pour une campagne autour du monde, dont la mission était de montrer le pavillon du roi et de protéger le commerce français dans les différents lieux visités. Après avoir fait escale à Bourbon, où l'attendait la corvette l'Espérance, commandée par le capitaine de vaisseau Ducamper, l'expédition visita successivement Pondichéry, Singapour, Manille, Macao, la baie de Tourane (actuelle Da Nang, au Vietnam), Java, La Nouvelle-Galles du Sud en Australie, Valparaiso au Chili, et Rio au Brésil. Elle fut de retour à Brest en juin 1826. Bel exemplaire.

BOUGAINVILLE (Hyacinthe-Yves-Philippe-Potentien, baron de) & LA TOUANNE (Edmond Bigot, vicomte de).

[ÎLE de LA RÉUNION] Vue intérieure de l'île, prise dans les environs du Jardin des plantes de la ville de S.t Denis. (Île Bourbon).

[Paris, Bulla, 1828]. 250 x 302 mm ; cachet à froid de l'éditeur François Bulla dans la marge inférieure.

Belle estampe figurant une vue de l'île Bourbon, renommée île de la Réunion en 1848. Elle a été dessinée par Edmond Bigot de La Touanne, et lithographiée par Alphonse Bichebois. Elle est issue du rare Album pittoresque de la frégate la Thétis et de la corvette l'Espérance, composé de planches illustrant le voyage autour du monde de Hyacinthe-Yves-Philippe-Potentien, baron de Bougainville, et Edmond Bigot de La Touanne, entre 1824 et 1826. Le recueil fut publié séparément, neuf ans avant la relation officielle du voyage. Le vicomte de La Touanne était le dessinateur officiel, et lieutenant de vaisseau sur la Thétis. La vue est prise aux environs du jardin des plantes de Saint-Denis, et montre au premier plan des Réunionnais et un Européen. Derrière eux se dressent de grands arbres appelés tamariniers. Plus loin, on aperçoit des habitations et leurs jardins avec des cocotiers, des bananiers, des manguiers et d'autres arbres à fruit. Le 2 mars 1824, la frégate la Thétis, commandée par le baron de Bougainville, quitta Brest pour une campagne autour du monde, dont la mission était de montrer le pavillon du roi et de protéger le commerce français dans les différents lieux visités. Le 20 mai, elle arriva à Bourbon, où l'attendait la corvette l'Espérance, commandée par le capitaine de vaisseau Ducamper. Après avoir quitté Bourbon le 9 juin, l'expédition visita successivement La Réunion, Pondichéry, Singapour, Manille, Macao, la baie de Tourane (actuelle Da Nang, au Vietnam), Java, La Nouvelle-Galles du sud en Australie, Valparaiso au Chili, et Rio au Brésil. Elle fut de retour à Brest en juin 1826. Bel exemplaire.

BOUGE (Jean-Baptiste de).

[POSTES] Carte générale des bureaux et ténances des postes des Pays-Bas-Autrichiens.

Bruxelles, 1789. En 18 sections montées sur toile et pliées, formant une carte de 503 x 673 mm.

Belle carte figurant les routes des postes des Pays-Bas autrichiens correspondant aujourd'hui à la Belgique, dressée par Jean-Baptiste de Bouge, géomètre et géographe de la province de Gueldres (Pays-Bas) et gravée par Jeanne C. Maillart. Elle est ornée d'un beau cartouche de titre gravé par Ph. J. Maillart, décoré d'angelots illustrant l'activité postale, de la déesse Minerve et des armoiries du dédicataire, le prince Karl Anselm von Thurn und Taxis, dont la famille dirigea le service postal du Saint-Empire dès le XVIe siècle. La carte s'étend au nord jusqu'à Willemstad et à l'est jusqu'à Düsseldorf et Cologne. Elle comporte également des portions des routes de postes en France, en Allemagne, aux Pays-Bas et en Autriche. Avec table des symboles. Bel exemplaire.

BOUQUET (Henri).

Jusqu'au bout. Nouveau jeu de la guerre de 1914.

Paris, H. Bouquet, 1914. 386 x 555 mm ; en deux sections montées sur carton et pouvant être pliées (montage de l'époque).

Jeu de l'oie en 63 cases, lithographié en couleurs, avec la règle au milieu. Publié début septembre 1914, le parcours du jeu reprend les principaux événements du premier mois de la guerre, depuis l'attentat de Sarajevo jusqu'à la dernière case montrant la fuite des soldats allemands, en passant par les destructions des villes de Namur et de Louvain, les premiers bombardements par les zeppelins, le bombardement de Reims, le début de la première bataille de la Marne, avec un pont improvisé sur la Marne, mais pas encore les taxis, des armoiries des nations belligérantes, et des portraits, tels que le général Galliéni, le roi des Belges, le président français Raymond Poincaré, l'empereur allemand Guillaume II, ou encore le général Pau. Aux angles, on lit ces inscriptions : Peints par eux-mêmes. « Les Prussiens sont vraiment cruels, mais la civilisation les rendra féroces. » Goethe (1809) ; Les Alliés sont la Force du droit contre le Droit de la force ; Extrait d'une lettre du duc de Wellington à sa mère. « Je puis vous assurer que du général allemand jusqu'au plus petit gamin jouant le tambour dans leur légion, la terre n'a jamais gémi sous une telle bande d'assassins, d'infâmes scélérats. Ils assassinèrent, volèrent, maltraitèrent les paysans partout où ils allèrent. » 1807 ; 3° La Civilisation a une grande dette envers la Belgique, elle lui doit peut-être de pouvoir subsister. Il existe une autre version de ce jeu signée De Fleurs. Coins frottés, trous d'épingle. D'Allemagne, p. 216 ; Callet, Collection Henri Leblanc donnée à l'État le 4 août 1917, La Grande Guerre, Iconographie - Bibliographie - Documents divers, Tome septième, Catalogue raisonné, 1920, p. 305.

BOUQUILLARD (Henry-Théodore-Théophile).

[INDE] Prompt-trouveur sur la Carte générale des Indes pour suivre la marche de l'Insurrection dans les possessions anglaises. La Chine jusqu'à Péking. La Perse jusqu'à Téhéran.

Paris, Bouquillard et H. Hubert, [1857]. 541 x 718 mm ; la carte est repliée et montée dans une reliure de papier (158 x 112 mm).

Belle et rare carte de l'Empire des Indes britanniques, lithographiée, coloriée et publiée par Henry-Théodore-Théophile Bouquillard à Paris en 1857. Cette carte illustre la révolte des cipayes contre la Compagnie britannique des Indes orientales, également appelée première guerre d'indépendance indienne, et connue en anglais sous le nom de Indian Rebellion of 1857. Les cipayes étaient des soldats indiens au service des Britanniques pendant la période coloniale. Ce soulèvement populaire débuta le 10 mai 1857 par une mutinerie de cipayes de l'armée de la Compagnie dans la ville de garnison de Meerut, à 64 km au nord-est de Delhi, et entraîna très rapidement d'autres mutineries et rébellions civiles, principalement dans la plaine du Gange supérieur et en Inde centrale. Bien que la carte s'étende jusqu'en Perse, actuel Iran, et jusqu'en Chine, l'objectif premier de cette carte était de permettre au lecteur français de suivre la progression du conflit, et les mouvements et régions impliqués dans la rébellion. Un système de couleurs permet de distinguer les possessions et colonies anglaises et françaises en 1857 : en rose, les possessions anglaises ; en rose pâle, les états indépendants ; en bleu foncé et en bleu pâle, les possessions de la France et les états sous l'influence française en 1742 ; les chemins de fer exécutés ou en cours d'exécution sont également indiqués. Au bas de la carte figure un tableau des voies maritimes de l'Angleterre aux Indes et un tableau des distances en kilomètres des principales villes de l'Inde, et sur la gauche, un plan de Calcutta. Les bordures sont illustrées d'une belle vue de Delhi, et de représentations de personnalités et de soldats, et de deux scènes. Ces illustrations sont de Léonce Schérer, dessinateur, peintre, lithographe et caricaturiste. La carte a été dressée selon la méthode Prompt-trouveur inventée en 1852 par Bouquillard, papetier à Paris, consistant en un quadrillage du plan au moyen de lettres et de chiffres, permettant de trouver rapidement un lieu, d'où la méthode dite de prompt-trouveur (Bulletin des lois de l'Empire français, XIe série, Deuxième semestre de 1853, 1854, p. 772, 637). Bon exemplaire. Petits défauts aux pliures et à la reliure. Daviau, Catalogue des bibliothèques (Bibliothèque communale & Bibliothèque populaire) de la ville de Luçon (Vendée), 1894, p. 341, 3122 ; Petermann, Mittheilungen aus Justus Perthes' geographischer Anstalt, 1858, p. 88.

BOURBONNAIS. MANUSCRIT.

Bourbonnois.

[circa 1700]. 552 x 792 mm.

Carte manuscrite sur papier à l'encre noire de la province du Bourbonnais, correspondant approximativement à l'actuel territoire du département de l'Allier. La zone figurant sur la carte est délimitée au nord par Bourbon-l'Archambault, au sud par Thiers, à l'ouest par Mozon et à l'est par Roanne. Y sont figurés la Loire entre Roanne et Diou et ses affluents de la rive gauche, l'Allier entre Maringues et Moulins et ses affluents, une partie du bassin du Cher, les villes et villages et les bois. L'orthographe de nombreux lieux est approximative, par exemple Heuriet pour Huriel, Archenac pour Archignat, Guizainnes pour Quinssaines, qui sont trois communes à l'ouest de Montluçon. Sous plusieurs localités figure un chiffre qui pourrait être le nombre de feux. Froissement du papier au niveau de la pliure centrale, traces brunes dans les marges, replié.

BOURGOIN (Pierre);

Carte de l'empire de Turquie en Europe.

1784 342 x 429 mm.

Carte gravée figurant l'Italie, la Grèce et la Turquie avec l'île de Chypre, publiée par Pierre Bourgoin, éditeur et graveur parisien. Bel exemplaire aux contours aquarellés à l'époque.

BOURGOIN (Pierre).

Carte itinéraire de la France divisée par gouvernements militaires et en ses provinces, contenant les routes royales et particulières.

Paris, Bourgoin, 1779. En 35 sections montées sur toile et pliées, formant une carte de 980x 990 mm ; étiquette au dos de l'éditeur Seguin père, artificier du roi et éditeur de la carte de Cassini ; sous étui de papier bleu avec dentelle dorée d'encadrement.

Belle carte murale des routes royales et particulières de la France au XVIIIe siècle, brillamment coloriée à l'époque. Elle a été publiée par Pierre Bourgoin, éditeur et graveur parisien. Elle a été dressée d'après la carte de France de Cassini, dite des triangles puisque fondée sur la première triangulation de toute la France, obtenue par la mesure de l'arc du méridien du Nord (Dunkerque) au Sud (Perpignan), appelé Méridien de l'Observatoire Royal de Paris. La carte est décorée d'un beau cartouche de titre orné en tête des armoiries de la France. En haut à droite figure l'échelle des distances avec les différentes mesures d'usage dans les provinces de France. Bel exemplaire dans de superbes coloris de l'époque. Manque de toile à quelques intersections, étui très usagé avec fond manquant.

BOURGUIGNON (Alain).

[GASTRONOMIE] Carte gastronomique de la France.

1928. 1,19 x 0,98 m ; repliée.

Très rare carte gastronomique et vinicole de la France imprimée en couleurs, dressée par Albert Bourguignon. Elle a été dessinée par l'ingénieur géographe Maurice Thiébaut, et éditée par Émile Girard à Paris en 1928. La carte gastronomique de Bourguignon est la carte la plus complète jamais réalisée jusqu'à cette date. La France est divisée non pas en départements mais en provinces historiques, et sa capitale, Paris, est nommée le Centre gastronomique du monde. À la différence des premières cartes gastronomiques de la France, telles la première carte dressée par Jean-François de Tourcaty en 1809, ou la carte de Charles V. Monin de 1830, qui représentaient les productions régionales en utilisant de simples symboles, Bourguignon donne le nom de chaque production, par région et par ville, et signale de nombreuses spécialités locales connues ou méconnues. Il recense ainsi des centaines de spécialités, productions et recettes traditionnelles (viandes, gibiers, charcuteries, fromages, poissons sauvages ou d’élevage, légumes, fruits, etc). Dans la région Provence notamment, l'une des régions gastronomiques les plus denses, Bourguignon a mis en lumière plus de 200 spécialités culinaires, comme les fruits confits à Carpentras ou la brandade de morue entre Aubagne et Cassis. La carte met également en avant les vignobles français, avec trois légendes pour les crus des eaux-de-vie de Cognac (légende de sept couleurs), les crus du Bordelais (légende de six couleurs), les vins rouges (soulignés de rouge), les vins blancs (soulignés de jaune), et la bière (soulignée de vert), sept ans avant le décret-loi de 1935 instituant les AOC. Les produits de la mer ne sont pas oubliés, avec les noms de toutes les espèces de poissons et crustacés positionnés le long des côtes. La Corse n'est pas représentée, mais un encart lui est consacré, contenant le nom de ses spécialités. L'auteur fait aussi quelques remarques historiques. C'est ainsi que l'on apprend que la sauce béarnaise n'a jamais vu le jour dans le Béarn, mais au restaurant le Pavillon Henri IV près de Saint-Germain-en-Laye (elle fut inventée au XIXe siècle par le chef Jean-François Collinet) ; et que le homard à l'armoricaine, et non à l'américaine comme on le nomme souvent, a été confectionné pour la première fois en Bretagne. Les parties haute et basse sont occupées par des encarts publicitaires pour des hôtels, restaurants, boucheries, alcools, ou matériel de cuisine. En décembre 1928, au moment où il publie sa carte, Albert Bourguignon est ex-chef de cuisine et directeur du restaurant l'Écu de France, situé au 6, rue de Strasbourg à Paris. Quelques mois plus tôt, le journal Comœdia du 1er juillet 1928 le cite comme nouveau directeur de la Rôtisserie du Tournebroche au 60 rue Lafayette à Paris. Le journal La Toque blanche du 31 août 1929, page 2, consacre un large article à la carte gastronomique et vinicole de leur "ami et collègue Bourguignon, naguère encore chef de cuisine, et actuellement directeur de l'Écu de France" : "Dressée avec un soin jaloux de n'oublier aucun des centres du bien manger, cette carte est aussi des plus utiles aux fervents de la bonne table, lesquels sont, grand merci ! très nombreux dans notre pays. [...] Nos spécialités locales et régionales, on ne aurait les citer ici : elles sont trop. Qu'on sache, pourtant, que Bourguignon sur sa "Carte gastronomique", les y a fait figurer toutes. [...] Ne pas posséder la carte de Bourguignon, c'est pour les connaisseurs, professionnels, touristes et restaurateurs, se priver d'un document non seulement utile, mais indispensable". La carte est reproduite dans cet article. Elle est annoncée en vente par le même journal dès le 28 décembre 1928. Elle fut également recommandée par la Revue culinaire comme un modèle du genre, et valut à son auteur le titre de "Grand Cartographe de la Principauté" par le célèbre gastronome et critique culinaire Maurice Edmond Sailland, dit Curnonsky, élu Prince des Gastronomes en 1927. L'original de la carte – 4 mètres sur 4 – fut exposé en 1928, lors des journées gastronomiques, dans l'un des salons de Ledoyen (La Toque blanche. Organe professionnel hebdomadaire des chefs de cuisine de France et de l'Étranger, 15 avril 1929, p. 1). Il existe deux autres éditions de cette carte, sans les publicités, et avec quelques variantes sur les spécialités, dans un format plus petit que la nôtre, de 740 x 760 mm, datées de 1951 et de 1962, et publiées par Girard, Barrère et Thomas à Paris. Bourguignon a également réalisé une Carte gastronomique et vinicole de la France, sur le modèle de la Carte gastronomique de la France, également sans les publicités, ainsi qu'un Atlas gastronomique des provinces françaises et Les Recettes régionales de la Rôtisserie de l'Écu de France. Très rare. Nous n'avons localisé qu'un seul exemplaire dans les collections publiques, se trouvant à la Bibliothèque nationale de France. Cette dernière donne le prénom d'Alain, et non Albert, mais les deux seuls documents de l'époque que nous ayons trouvés donnant le nom complet, sont deux articles du journal La Toque blanche du 21 mars 1935 et du 29 février 1936. Le premier est une longue nécrologie de l'auteur, mort un mois plus tôt. L'article, signé par le chef de cuisine J.M.A. Martin, est intitulé Albert Bourguignon, et l'auteur, qui connaissait vraisemblablement très bien Bourguignon, parle de lui comme "notre cher Bourguignon". Martin cite à nouveau le nom complet d'Albert Bourguignon dans le second article du 29 février 1936. Bel exemplaire, replié. Petites déchirures aux pliures restaurées, quelques infimes manques aux pliures. La Toque blanche. Organe professionnel hebdomadaire des chefs de cuisine de France et de l'Étranger, 28 décembre 1928, p. 2 (annonce de la vente de la carte gastronomique) ; La Toque blanche. Organe professionnel hebdomadaire des chefs de cuisine de France et de l'Étranger, 21 mars 1935 (nécrologie de l'auteur) ; Pawlowski, journal Comœdia, 1erjuillet 1928, p. 6 (article intitulé Gastronomie parlementaire citant Albert Bourguignon comme nouveau directeur de la Rôtisserie du Tournebroche, 60 rue Lafayette) ; Lonely Planet, Food lover's guide to the world. Experience the great global cuisines, 2014, p. 39 ; The Library of Congress Catalogs. The National Union Catalogue, 1963-1967, Volume 7, BOEH-BRIF, 1969, p. 354 (édition de 1962, de dimensions plus petites, 740 x 760mm).

BOUSQUEL (Auguste).

[ALBI] Plan d'Albi.

Paris, Gratia, 1843. 390 x 478 mm.

Beau plan de la ville d'Albi au milieu du XIXe siècle, dressé par Auguste Bousquel, géomètre du département du Tarn, et publié en 1843. Il est dédié aux membres formant l'organisation judiciaire du tribunal civil d'Albi, et orné d'un beau cartouche de titre décoré des armoiries de la ville. Le plan illustre les travaux d'urbanisme de la ville d'Albi réalisés dans la première moitié du XIXe siècle, comprenant ceux de l'architecte et urbaniste albigeois Jean-François Mariès, surnommé le Haussmann albigeois. Ces travaux d'embellissement concernent notamment la construction, vers 1815, du Palais de Justice à l'emplacement du couvent des Carmes, la construction, vers 1835, de la première caserne de gendarmerie devant l'Hôtel Dieu, l'aménagement et l'agrandissement en 1840 de l'esplanade devant le Palais de Justice qui devient la place Lapérouse, ou encore le percement de quelques rues comme la rue Sainte-Cécile. Le plan indique les routes royales au départ d'Albi vers Milhau, Lacaune, Lavaur, Castres, Toulouse et Cahors. La légende à gauche du plan donne l'emplacement des églises et de la cathédrale Sainte-Cécile, de l'archevêché, du Palais de Justice, de la Préfecture, et de 75 rues. Certains lieux ou bâtiments sont nommés directement sur le plan : le collège, l'Hôtel Dieu, la place du Vigan, l'École Normale, le Monastère de Notre-Dame, les casernes, l'abattoir, la Gendarmerie, la place Lapérouse, ou encore les prisons. Bel exemplaire. Petite déchirure dans la marge inférieure restaurée, décoloration légère dans la marge droite. Allaire, Albi à travers les siècles, 1933.

BOUTET de MONVEL (Bernard) & GAZETTE du BON TON.

La Commode en laque. Robe du soir de Worth.

Mai 1914. 208 x 130 mm.

Belle planche gravée et finement coloriée au pochoir, présentant une robe du soir de Worth se composant d'une longue tunique en mousseline de soie sur une jupe en crêpe de Chine. La Gazette du Bon Ton est la plus belle et la plus rare des revues de modes Arts Déco, illustrée par les artistes les plus célèbres de l'époque : Barbier, Lepape, Brunelleschi, Marty, Benito, Dufy, Jacovleff, etc. Bel exemplaire.

BOUVARD (René) & LAPRÉE (André).

French Line - Linea Francesa. Carte des lignes de la Compagnie Générale Transatlantique.

Paris, Éditions Blondel La Rougery, 1951. 0,73 x 1,09 m.

Très grande et belle carte figurant les lignes de la Compagnie Générale Transatlantique, dressée et dessinée par André Laprée et René Bouvard, et publiée par la maison d'édition parisienne Blondel La Rougery en 1951. La carte est décorée d'un cartouche de titre, orné en tête du logo de la compagnie posé sur une rose des vents surmontée d'une fleur de lys, et en pied d'une barre de bateau. Les lignes maritimes sont indiquées par des traits pleins en rouge, les lignes aériennes de la Compagnie Air Transport par des traits pointillés en rouge, et les hôtels Transatlantique par un triangle rouge renversé marqué d'un point blanc. À la date de 1951, ces hôtels étaient situés en Algérie et en Tunisie. Compagnie maritime française, la Compagnie Générale Transatlantique, qui était surnommée French Line par la clientèle anglophone, fut fondée en 1855 par les frères Émile et Isaac Péreire. D'abord chargée par l'État d'assurer le transport du courrier vers l'Amérique du Nord, elle gagna en importance dans les années 1910 à 1930, avec de prestigieux paquebots tels que le Paris, l'Île-de-France et surtout le Normandie, puis en 1962, avec le célèbre paquebot France, retiré du service en 1974, en raison de la concurrence du transport aérien. La Compagnie Générale Transatlantique ne desservait pas uniquement le continent américain et les Antilles, elle assurait également des liaisons vers l'Espagne, l'Algérie, le Maroc, ainsi que le nord de l'Europe jusqu'à Leningrad, qui retrouva son nom de Saint-Pétersbourg en 1991. Elle disparut en 1975, lors de sa fusion avec la Compagnie des Messageries Maritimes, pour devenir la Compagnie Générale Maritime. Graphiste, illustrateur et affichiste français, Ernest René Bouvard (1910-2008) est admis à l'École supérieure des arts et industries graphiques Estienne, à Paris, en 1926. Ses compétences l'amènent à travailler dès 1928 en tant que maquettiste d'édition pour différentes agences de publicité parisienne. En 1934, il intègre l'agence d'édition publicitaire Devambez où, sous la direction de Roger de Valerio, il réalise son premier travail pour la Compagnie Générale Transatlantique. Entre 1934 et 1935, il réalise, en tant que graphiste indépendant, des travaux pour la SNCF, Air France, le magazine L'Auto, Simca, les almanachs Citroën… Puis il entame une longue collaboration avec la Compagnie Générale Transatlantique, pour laquelle il va créer des affiches, des cartes de vœux, des programmes, des menus à bord, des étiquettes de bagages, et des plaquettes publicitaires, et devient, au milieu des années 50, chef de l'atelier du service publicité de la compagnie. Il a sous ses ordres Michel Lezla et André Laprée, dessinateur de lettres et co-auteur de notre carte. Les Éditions Blondel La Rougery ont été fondées en 1902 par Édouard Blondel La Rougery. E. Blondel La Rougery publia de nombreuses cartes parmi lesquelles, vers 1940, une vue monumentale à vol d'oiseau de Paris inspirée du plan de Turgot de Paris de 1739. Vers 1955, son fils, Max Blondel la Rougery, lui succéda et dirigea la société jusqu'en 1976. Bel exemplaire, non entoilé et non replié. The Library of Congress, Catalog of Copyright Entries, Third Series, Volume 5, Part 6, Number 1, Maps and Atlases, January-June 1951, 1951, p. 78.

BOWEN (Emanuel).

[ANTIGUA] A new and accurate map of the island of Antigua or Antego.

[Londres, 1747]. 320 x 230 mm.

Belle carte de l'île d'Antigua dans les Caraïbes, issue de l'atlas A complete System of geography, publié par le graveur et marchand britannique Emanuel Bowen en 1747. Cette carte détaillée a été dressée d'après les relevés et les observations astronomiques les plus récents. Elle figure les villes, les églises paroissiales, les forts, les châteaux, les moulins à vent, et les routes, mais aussi les plantations les plus remarquables, les sucreries selon le nombre de moulins (6, 3, 2 ou 1), et les moulins pour le bétail. Le long des côtes, également très détaillées en noms, sont signalés les rochers submergés. À droite du cartouche de titre figure un texte nous apprenant qu'Antigua n'a pas une seule source d'eau ; en période de sécheresse, lorsque tous les étangs sont à sec, et les citernes presque vides, les habitants doivent, en temps de guerre, aller chercher leur eau douce sur l'île de Montserrat (voisine d'Antigua), et en temps de paix, sur l'île de Montserrat, et sur l'île française voisine de la Guadeloupe. Antigua fut colonisée par les Britanniques en 1678. Bel exemplaire finement aquarellé. Tooley, Map Collectors' Series n°55, The Printed Maps of Antigua, 1689-1899, 20.

BOWEN (Emanuel).

[YORKSHIRE] An accurate map of the East Riding of York Shire divided into its wapontakes &c.

Londres, John Bowles & Son, & Rob.t Sayer, [circa 1750]. 525 x 652 mm.

Belle carte du comté du Yorkshire de l'Est ou East Riding of Yorkshire, au nord-est de l'Angleterre. Elle a été dressée par le graveur et marchand britannique Emanuel Bowen, et publiée par Thomas et John Bowles à Londres vers 1750. Elle est ornée d'un beau cartouche de titre, d'un cartouche de dédicace à Arthur Ingram, 6e vicomte d'Irvine et Lord-lieutenant du East Riding of Yorkshire de 1726 à 1738, orné des armoiries du dédicataire, et d'une vue panoramique de Kingston-upon-Hull, plus grande ville du comté. En haut à droite figure une carte réduite du comté. Le comté est divisé en wapontakes ou wapentakes, terme désignant des subdivisions. La carte est accompagnée de notes sur les produits naturels du comté, ses mines, minéraux, ses productions, son commerce et l'état actuel de ses villes principales. Bel exemplaire, dont les cartouches et le panorama ont été finement aquarellés à l'époque. The Yorkshire Archæological Society, A descriptive list of the printed maps of Yorkshire and its Ridings, 1577 - 1900, 1971, p. 66 (pour l'édition publiée par J. Hinton).

BOWYER (Robert).

The Kremlin, Moscow.

1815. 250 x 328 mm.

Belle vue du Kremlin à Moscou gravée à l'aquatinte. Bel exemplaire.

BOYER (Denis).

Plan géométrique de la grange et tennement, quartier des Aumettes, terroir de Mormoiron, appartenant à l'hoirie de Madame la Comtesse des Henriquez. Levé par moy, Denis Boyer, géomètre de Mormoiron, en 1789.

1789. 63 x 94 cm, sur une feuille de 66 x 96,5 cm.

Grand plan manuscrit, encre noire et aquarelle, d'une grange et des terres environnantes, sur la commune de Mormoiron, à quelques km à l'est de Carpentras, dans le Vaucluse. Y sont figurés "la grange et l'aire à fouler le bled", une source, les terres, bois et prés de la propriété de l'hoirie (ou héritage) à l'occasion duquel ce plan a été dressé, ainsi que le nom des propriétaires des parcelles voisines. Le plan est orienté par une belle rose des vents, l'échelle est en cannes. Mouillure dans la partie gauche, petites taches dans la partie droite. Marges et une déchirure sans manque doublées anciennement de toile.

BRACONNIER (Alfred).

[MEURTHE-et-MOSELLE] Carte géologique et agronomique du département de Meurthe-et-Moselle.

1882. En 32 sections montées sur toile et repliées, formant une carte de 1,14 x 1,44 m.

Très rare carte monumentale lithographiée en couleurs, figurant la géologie et l'agronomie du département de Meurthe-et-Moselle, dressée par l'ingénieur des Mines Alfred Braconnier, et publiée en 1882. La carte a été formée par l'assemblage des cartes de Charles Reverchon, ingénieur en chef des Mines du département de la Meurthe, et de Jules Levallois, ingénieur en chef des Mines du département de la Moselle. L'auteur a apporté des corrections à ces deux cartes, provenant principalement de l'étude plus complète de certaines failles. Il a également établi quelques subdivisions supplémentaires afin de distinguer les variétés de calcaire qui donnent de la pierre de taille et de bien préciser le régime des eaux souterraines. Vingt-six couleurs identifient les terrains selon leur composition minéralogique : basalte, grès, calcaires et argiles. Ces mêmes couleurs sont hachurées pour distinguer les étages géologiques. Les gisements de sel et de fer sont également marqués, ainsi que les failles et les limites des terrains. La cartographie géologique en France connut une impulsion décisive en 1841, lorsque Dufrénoy et de Beaumont réalisèrent la toute première carte géologique de la France. Cette carte servira de canevas au levé des cartes géologiques départementales. Bel exemplaire, toile déchirée à une intersection. Favier, Catalogue des livres et documents imprimés du Fonds lorrain de la Bibliothèque municipale de Nancy, 1898, p. 506, 8406.

BRAIVE (Georges).

[VENDÉE/ÎLE d'YEU] Île d'Yeu.

Île d'Yeu, G. Penaud, "Nouvelles Galeries Insulaires", 1938. 237 x 349 mm.

Belle et rare carte touristique de l'Île d'Yeu, située au large de Saint-Gilles-Croix-de-Vie en Vendée. Elle a été dessinée en 1938 par Georges Braive, architecte diplômé par le gouvernement, et publiée par Georges Penaud, propriétaire des Nouvelles Galeries Insulaires à l'Île d'Yeu, actives de 1869 à 1969. Cette carte contient de nombreuses informations à l'attention des touristes. L'auteur a indiqué les chemins de grande communication, les chemins vicinaux ordinaires, les chemins ruraux, les chemins non classés, les sentiers, les églises et chapelles, les monuments mégalithiques, les cimetières, les moulins et les calvaires (monuments catholiques). Enfin, l'auteur a indiqué quatre chemins d'excursion. La carte est décorée de neuf vignettes représentant différents endroits de l'île : Port de la Meule, Courseau du Risque de Vie, le port et la place de la Pylaie, le Vieux Château, le Cap des Degrés, Le Grand Vilain dit La Tour de Londres, la grotte de Ker Daniau, l'église Saint-Sauveur, et une vignette présentant les spécialités gastronomiques. L'Atlantique est décoré d'une rose des vents et de navires. Bel exemplaire. Petite tache dans les marges haute et droite.

BRAUN (Georg) & HOGENBERG (Frans).

[AMSTERDAM] Amstelredamum, nobile Inferioris Germaniæ oppidum.

[Cologne, 1572]. 338 x 486 mm.

Magnifique vue gravée du port et de la ville d'Amsterdam, ornée des armoiries de la ville, de deux personnages et de nombreux vaisseaux. L'encadré dans le coin supérieur droit contient neuf lignes de description en latin. Elle est issue de la première partie du Civitates Orbis Terrarum, tout premier atlas de vues de villes publié en six parties à partir de 1572. Cette oeuvre monumentale qui renferme plus de 500 plans et vues de villes du monde entier, est considérée à ce jour comme la plus ambitieuse et la plus réussie de toute l'histoire de la cartographie. Le texte imprimé au dos de chaque planche fut compilé par Braun, alors chanoine de la cathédrale de Cologne, et les vues furent gravées par Hogenberg. Texte latin au verso. Trace de pliure. Exemplaire finement aquarellé à l'époque. Koeman, 107 (état 1).

BRAUN (Georg) & HOGENBERG (Frans).

[ANDALOUSIE] Antequera.

[Cologne, 1572]. 351 x 497 mm.

Belle vue gravée figurant la ville d'Antequera, dans la province de Malaga, issue de la seconde partie du Civitates Orbis Terrarum, oeuvre monumentale renfermant plus de 500 plans et vues de villes du monde entier, publiée en six parties à partir de 1572. Avec table de 13 légendes renvoyant aux principaux lieux et édifices de la ville. Texte français au verso. Petit trou au niveau du titre. Exemplaire brillamment colorié à l'époque. Bachmann, 77.

BRAUN (Georg) & HOGENBERG (Frans).

[ANDALOUSIE] Conil - Xeres de la Frontera.

[Cologne, 1572]. 351 x 497 mm.

Estampe gravée figurant les villes de Conil et Jerez de la Frontera, dans la province de Cadiz, issue de la seconde partie du Civitates Orbis Terrarum, oeuvre monumentale renfermant plus de 500 plans et vues de villes du monde entier, publiée en six parties à partir de 1572. Texte français au verso. Déchirure restaurée. Exemplaire brillamment colorié à l'époque. Bachmann, 520 et 1131.

BRAUN (Georg) & HOGENBERG (Frans).

[ANVERS] Anverpia.

[Cologne, 1572]. 338 x 479 mm.

Belle vue de la ville d'Anvers, ornée des armoiries de la ville et du Brabant, et de quatre personnages. Elle est issue de la première partie du Civitates Orbis Terrarum, tout premier atlas de vues de villes publié en six parties à partir de 1572. Cette oeuvre monumentale qui renferme plus de 500 plans et vues de villes du monde entier, est considérée à ce jour comme la plus ambitieuse et la plus réussie de toute l'histoire de la cartographie. Le texte imprimé au dos de chaque planche fut compilé par Braun, alors chanoine de la cathédrale de Cologne, et les vues furent gravées par Hogenberg. Texte latin au verso. Taches d'encre rouge dans la marge inférieure. Bel exemplaire finement aquarellé à l'époque. Koeman, 183.

BRAUN (Georg) & HOGENBERG (Frans).

[BESANÇON] Vesontio Sequanorum Gallis Besanson Germanis Byzantz.

[Cologne, 1575]. 353 x 493 mm.

Superbe vue figurant la ville de Besançon avec ses remparts en 1575, issue de la seconde partie du Civitates Orbis Terrarum. Elle est ornée des armoiries de la Franche-Comté et de la ville de Besançon, de trois personnages placés dans le coin inférieur droit, et de deux médaillons, l'un contenant un heaume et un éléphant avec la devise "recto clavo", l'autre une cigogne avec l'anagramme ST UELLEM pour Metellus. Né en 1510 à Poligny dans le comté de Bourgogne, Johannes Metellus ou Jean Matal, était un jurisconsulte, poète, cartographe, géographe, historien et érudit franc-comtois. Cette vue de Besançon lui est attribuée. Au premier plan de la ville, on peut voir le plus ancien pont de Besançon franchissant le Doubs, surmonté de constructions et nommé simplement Pons, aujourd'hui Pont Battant. Dans une rue partant du Pont Battant figure la mention "Locus supplicii reorum" ou lieu où étaient punis les coupables. Les portes et les églises sont nommées. Le nord est placé à gauche du plan. Texte descriptif en français au dos. Le Civitates Orbis Terrarum est le tout premier atlas de vues de villes publié en six parties à partir de 1572. Cette oeuvre monumentale qui renferme plus de 500 plans et vues de villes du monde entier, est considérée à ce jour comme la plus ambitieuse et la plus réussie de toute l'histoire de la cartographie. Le texte imprimé au dos de chaque planche fut compilé par Braun, alors chanoine de la cathédrale de Cologne, et les vues furent gravées par Hogenberg. Texte latin au verso. Bel exemplaire. Koeman, 473.

BRAUN (Georg) & HOGENBERG (Frans).

[BLOIS] Bloys.

[Cologne, 1575]. 308 x 438 mm.

Belle vue de la ville de Blois en 1575, issue de la seconde partie du Civitates Orbis Terrarum. Elle est ornée des armoiries du roi Henri III et de la ville de Blois, de deux personnages placés dans le coin inférieur gauche, et d'un cartouche contenant 43 légendes numérotées renvoyant aux bâtiments et lieux de la ville. La vue est prise depuis la rive droite de la Loire, avec au premier plan, le faubourg de Vienne, puis le pont médiéval reliant le faubourg à la ville de Blois. Texte descriptif en latin au dos. Le Civitates Orbis Terrarum est le tout premier atlas de vues de villes publié en six parties à partir de 1572. Cette œuvre monumentale qui renferme plus de 500 plans et vues de villes du monde entier, est considérée à ce jour comme la plus ambitieuse et la plus réussie de toute l'histoire de la cartographie. Le texte imprimé au dos de chaque planche fut compilé par Braun, alors chanoine de la cathédrale de Cologne, et les vues furent gravées par Hogenberg. Texte latin au verso. Bon exemplaire aquarellé à l'époque. Koeman, 513.

BRAUN (Georg) & HOGENBERG (Frans).

[BRUGES] Brugæ, Flandricarum urbium ornamenta.

[Cologne, 1572]. 310 x 453 mm.

Belle vue de la ville de Bruges, ornée de deux blasons et de deux personnages. Elle est issue de la première partie du Civitates Orbis Terrarum, tout premier atlas de vues de villes publié en six parties à partir de 1572. Cette oeuvre monumentale qui renferme plus de 500 plans et vues de villes du monde entier, est considérée à ce jour comme la plus ambitieuse et la plus réussie de toute l'histoire de la cartographie. Le texte imprimé au dos de chaque planche fut compilé par Braun, alors chanoine de la cathédrale de Cologne, et les vues furent gravées par Hogenberg. Texte latin au verso. Bel exemplaire finement aquarellé à l'époque. Koeman, 660.

BRAUN (Georg) & HOGENBERG (Frans).

[CAMBRAI] Cambray.

[Cologne, 1588]. 355 x 495 mm.

Belle vue cavalière de Cambrai et sa citadelle issue de la quatrième partie du Civitates Orbis Terrarum. Elle est ornée d'un beau cartouche de titre et de trois personnages en costume d'époque. Les bâtiments principaux sont nommés. Le Civitates Orbis Terrarum est le tout premier atlas de vues de villes publié en six parties à partir de 1572. Cette oeuvre monumentale qui renferme plus de 500 plans et vues de villes du monde entier, est considérée à ce jour comme la plus ambitieuse et la plus réussie de toute l'histoire de la cartographie. Le texte imprimé au dos de chaque planche fut compilé par Braun, alors chanoine de la cathédrale de Cologne, et les vues furent gravées par Hogenberg. Texte latin au verso. Bon exemplaire finement aquarellé à l'époque. Koeman, 756.

BRAUN (Georg) & HOGENBERG (Frans).

[CANTERBURY] Cantuarbury.

[Cologne, 1588]. 289 x 431 mm.

Belle vue de Canterbury, ornée des armoiries de la ville, de l'archevêque de Canterbury et du royaume d'Angleterre, et de quatre personnages. Elle est issue de la quatrième partie du Civitates Orbis Terrarum, tout premier atlas de vues de villes publié en six parties à partir de 1572. Cette oeuvre monumentale qui renferme plus de 500 plans et vues de villes du monde entier, est considérée à ce jour comme la plus ambitieuse et la plus réussie de toute l'histoire de la cartographie. Le texte imprimé au dos de chaque planche fut compilé par Braun, alors chanoine de la cathédrale de Cologne, et les vues furent gravées par Hogenberg. Texte latin au verso. Taches d'encre rouge dans la marge inférieure. Bel exemplaire finement aquarellé à l'époque. Koeman, 779.

BRAUN (Georg);HOGENBERG (Frans);

[COSTUMES] Diversi Dithmarsorum et vicinarum gentium habitus.

Cologne 1598 362 x 495 mm.

Planche gravée figurant 22 personnages en costumes allemands des environs de Dithmarschen et des îles de Föhr et Sylt. Le "Civitates Orbis Terrarum" est le tout premier atlas de vues de villes publié en six parties à partir de 1572. Cette oeuvre monumentale qui renferme plus de 500 plans et vues de villes du monde entier, est considérée à ce jour comme la plus ambitieuse et la plus réussie de toute l'histoire de la cartographie. Le texte imprimé au dos de chaque planche fut compilé par Braun, alors chanoine de la cathédrale de Cologne, et les vues furent gravées par Hogenberg. Texte français au verso. Exemplaire en très beaux coloris de l'époque.

BRAUN (Georg) & HOGENBERG (Frans).

[CROATIE/KOSTANJICA] Castanowiz Croatiæ propugnaculum.

[Cologne], 1617 [1618]. 325 x 449 mm.

Belle vue de la ville forteresse de Kostanjica, située en Istrie, au nord de la Croatie, issue de la sixième partie du Civitates Orbis Terrarum, oeuvre monumentale renfermant plus de 500 plans et vues de villes du monde entier, publiée en six parties à partir de 1572. Texte latin au verso. Bel exemplaire dans de très beaux coloris de l'époque. Koeman, 2145.

BRAUN (Georg) & HOGENBERG (Frans).

[CROATIE/PETRINJA] Petrina in ditione Turcarum - Petrina in ditione Christianorum.

[Cologne], 1617 [1618]. 364 x 504 mm.

Belle planche figurant deux vues de la ville de Petrinja en Croatie, issue de la sixième partie du Civitates Orbis Terrarum, oeuvre monumentale renfermant plus de 500 plans et vues de villes du monde entier, publiée en six parties à partir de 1572. Texte latin au verso. Bel exemplaire dans de très beaux coloris de l'époque. Koeman, 3375.

BRAUN (Georg) & HOGENBERG (Frans).

[EMDEN] Emuda, vulgo Embden urbs Frisiæ orientalis primaria.

[Cologne, 1588]. 347 x 486 mm.

Superbe vue de Emden située sur le fleuve Ems en Frise orientale, animée de nombreux vaisseaux au premier plan, et ornée des armoiries de la ville et de sa région, et de quatre personnages dans le coin inférieur droit. Elle est issue de la quatrième partie du Civitates Orbis Terrarum, tout premier atlas de vues de villes publié en six parties à partir de 1572. Cette oeuvre monumentale qui renferme plus de 500 plans et vues de villes du monde entier, est considérée à ce jour comme la plus ambitieuse et la plus réussie de toute l'histoire de la cartographie. Le texte imprimé au dos de chaque planche fut compilé par Braun, alors chanoine de la cathédrale de Cologne, et les vues furent gravées par Hogenberg. Texte latin au verso. Mouillures claires dans les marges gauche et inférieure, petites taches d'encre rouge dans la marge inférieure. Exemplaire finement aquarellé à l'époque. Koeman, 1230 (état 2).

BRAUN (Georg) & HOGENBERG (Frans).

[GAND] Gandavum, amplissima Flandriæ urbs.

[Cologne, 1572]. 336 x 480 mm.

Belle vue de Gand, ornée des armoiries de la ville et du Brabant. Elle est issue de la première partie du Civitates Orbis Terrarum, tout premier atlas de vues de villes publié en six parties à partir de 1572. Cette oeuvre monumentale qui renferme plus de 500 plans et vues de villes du monde entier, est considérée à ce jour comme la plus ambitieuse et la plus réussie de toute l'histoire de la cartographie. Le texte imprimé au dos de chaque planche fut compilé par Braun, alors chanoine de la cathédrale de Cologne, et les vues furent gravées par Hogenberg. Texte latin au verso. Bel exemplaire finement aquarellé à l'époque. Koeman, 1503 (état 2).

BRAUN (Georg) & HOGENBERG (Frans).

Lutetia, vulgari nomine Paris, urbis Galliæ maxima.

[Cologne, 1572]. 339 x 482 mm.

Superbe plan à vol d'oiseau de Paris, issu de la première partie du Civitates Orbis Terrarum publiée à Cologne en 1572. Le titre est inscrit sur une banderole flottante. Dans le coin supérieur gauche, un cartouche, orné en tête des armoiries de Paris, et encadré de guirlandes et d'enroulements, contient une inscription de huit lignes servant de titre. Dans le coin inférieur gauche figure un gentilhomme saluant deux dames, dont les costumes sont contemporains de Charles IX. En bas à droite se trouve un encadré contenant quatorze vers en français. Bien que dressé en 1572, ce plan représente Paris vers 1530. La Tour de Billy détruite par la foudre en 1538, les portes de l'enceinte élevée par Philippe Auguste (roi de France entre 1180 et 1223) et qui disparurent entre 1529 et 1535, y figurent encore, ainsi que la Grosse Tour du Louvre, forteresse constituée d'un donjon, dont François Ier ordonna la démolition en 1528, et la fausse porte Saint-Martin détruite en 1530. Quelques lieux et monuments ont été nommés, tels la place de Grève (actuelle place de l’Hôtel-de-Ville), la rue du Temple, nommée La grant rue du Temple, la place Maubert, la Bastille, ou encore l'église Saint-Eustache. Les cinq ponts de Paris à cette époque, qui reliaient l'île de la Cité aux deux rives, sont également nommés : pont Notre Dame, petit Pont, pont Saint Michel, pont au Change, ainsi qu'un pont aux Muniers. Le pont aux Meuniers, construit à la fin du XIIIe siècle, était un pont destiné à la fabrication de la farine, dont les piles abritaient des moulins flottants. Il s'effondrera en 1595, provoquant la mort de 150 personnes. Le plan montre également l'île Saint-Louis, divisée en deux parties. Au XIIIe siècle, elle fut coupée en deux par un chenal ; la partie ouest s'appelait île Notre-Dame, et la partie est, île aux Vaches. À cette époque inhabitées et essentiellement recouvertes de prairies, elle étaient utilisées par les paysans qui y faisaient paître leurs vaches. Les deux îles seront réunies sous Louis XIII, et leur urbanisation débutera à la même époque. Au-delà de l'île Saint-Louis, on peut voir l'île Louviers, qui sera rattachée à la berge en 1847. L'orientation du plan est celle en usage à cette époque : l'ouest est situé au bas du plan, et la Seine, orthographiée Saine, est placée sur un axe vertical et non horizontal. Ce plan de Paris est l'un des plus remarquables du Civitates Orbis Terrarum, tout premier atlas de vues de villes publié en six parties à partir de 1572. Cette œuvre monumentale, qui renferme plus de 500 plans et vues de villes du monde entier, est considérée à ce jour comme la plus ambitieuse et la plus réussie de toute l'histoire de la cartographie. Le texte imprimé au dos de chaque planche fut compilé par Georg Braun, alors chanoine de la cathédrale de Cologne, et les vues furent gravées par Frans Hogenberg. Texte latin au verso. Bel exemplaire. Légers froissements dans les marges, restes de bande adhésive au dos. Boutier, 15 ; Dufour, Collection des anciennes descriptions de Paris, Munster, Du Pinet et Braun, Plant et pourtrait de la ville, cité et Université de Paris, 1883, pp. LXXVIII-LXXXIII.

BRAUN (Georg) & HOGENBERG (Frans).

[LYON] Lugdunum.

[Cologne, 1572]. 355 x 495 mm.

Très belle vue de Lyon issue de la première partie du Civitates Orbis Terrarum. Elle est dérivée du grand plan scénographique en 25 feuilles réalisé vers 1550, mettant en scène la cité lyonnaise sous la Renaissance avec tous les édifices en perspective. Elle est ornée de deux cartouches contenant des textes à la gloire de Lyon, et d'un couple en costume d'époque dont la femme joue de la mandoline. La plupart des bâtiments et lieux sont nommés : La Rigaudière, Les Célestins, l'Hôtel Dieu, la rue de la Grenette, la place du Vin, le marché au porceux, le pont de Saône, aujourd'hui disparu, ou encore le pont de Rosne (Rhône) renommé pont de la Guillotière en 1958. Le nord est situé à droite du plan. Le Civitates Orbis Terrarum est le tout premier atlas de vues de villes publié en six parties à partir de 1572. Cette oeuvre monumentale qui renferme plus de 500 plans et vues de villes du monde entier, est considérée à ce jour comme la plus ambitieuse et la plus réussie de toute l'histoire de la cartographie. Le texte imprimé au dos de chaque planche fut compilé par Braun, alors chanoine de la cathédrale de Cologne, et les vues furent gravées par Hogenberg. Texte latin au verso. Bel exemplaire finement aquarellé à l'époque. Koeman, 2525.

BRAUN (Georg) & HOGENBERG (Frans).

[OSTIE] Ostia.

[Cologne, 1588]. 294 x 496 mm.

Superbe vue de la ville d'Ostie, port de la Rome antique qui était situé à l'embouchure du Tibre. Ostie était le port fluvial et maritime de Rome d'où transitaient les denrées alimentaires nécessaires à la population romaine. Elle fut le coeur du commerce romain. C'était aussi une citadelle fortifiée, qui assurait le contrôle de la basse vallée du Tibre et de la côte, sujette aux incursions des Grecs et des Syracusiens. En bas à droite figurent les deux faces d'une pièce romaine, avec le portrait de l'empereur romain Claudius et le port d'Ostie. La vue est issue de la quatrième partie du Civitates Orbis Terrarum, tout premier atlas de vues de villes publié en six parties à partir de 1572. Cette oeuvre monumentale qui renferme plus de 500 plans et vues de villes du monde entier, est considérée à ce jour comme la plus ambitieuse et la plus réussie de toute l'histoire de la cartographie. Le texte imprimé au dos de chaque planche fut compilé par Braun, alors chanoine de la cathédrale de Cologne, et les vues furent gravées par Hogenberg. Texte latin au verso. Bel exemplaire finement aquarellé à l'époque. Koeman, 3225.

BRAUN (Georg) & HOGENBERG (Frans).

[PALERME] Palermo.

[Cologne, 1588]. 324 x 500 mm.

Superbe vue de Palerme, ornée des armoiries de la ville et du royaume de Sicile. Au bas de la vue figure la liste des 162 principaux lieux et bâtiments de la ville, numérotés sur la vue. Elle est issue de la quatrième partie du Civitates Orbis Terrarum, tout premier atlas de vues de villes publié en six parties à partir de 1572. Cette oeuvre monumentale qui renferme plus de 500 plans et vues de villes du monde entier, est considérée à ce jour comme la plus ambitieuse et la plus réussie de toute l'histoire de la cartographie. Le texte imprimé au dos de chaque planche fut compilé par Braun, alors chanoine de la cathédrale de Cologne, et les vues furent gravées par Hogenberg. Texte latin au verso. Bel exemplaire finement aquarellé à l'époque. Koeman, 3275 (état 2).

BRAUN (Georg) & HOGENBERG (Frans).

[PÉROUSE] Perusia gratum musis in Tuscia domicilium.

[Cologne, 1588]. 364 x 439 mm.

Belle vue de la ville de Pérouse en Toscane, accompagnée d'une légende pour les bâtiments principaux de la ville. Elle est issue de la quatrième partie du Civitates Orbis Terrarum, tout premier atlas de vues de villes publié en six parties à partir de 1572. Cette oeuvre monumentale qui renferme plus de 500 plans et vues de villes du monde entier, est considérée à ce jour comme la plus ambitieuse et la plus réussie de toute l'histoire de la cartographie. Le texte imprimé au dos de chaque planche fut compilé par Braun, alors chanoine de la cathédrale de Cologne, et les vues furent gravées par Hogenberg. Texte latin au verso. Taches d'encre rouge dans la marge inférieure. Exemplaire finement aquarellé à l'époque. Koeman, 3366.

BRAUN (Georg) & HOGENBERG (Frans).

[SWIEBODZIN] Die Stat Swybuschin in nider Schlesien.

[Cologne, 1596-1597]. 341 x 461 mm.

Belle vue gravée de la ville de Swiebodzin située en Basse-Silésie au nord-ouest de la Pologne, issue de la cinquième partie du Civitates Orbis Terrarum, oeuvre monumentale renfermant plus de 500 plans et vues de villes du monde entier, publiée en six parties à partir de 1572. Elle est ornée des armoiries de Maximilian von Knobelsdorff, gouverneur de Swiebodzin, des armoiries de la ville et de la Silésie. Texte latin au verso. Tache d'encre rouge dans la marge inférieure, sinon bon exemplaire finement aquarellé à l'époque. Koeman's Atlantes Neerlandici, 4211.

BRAUN (Georg) & HOGENBERG (Frans) & JANSSON (Johannes).

[IRLANDE] Galwaye - Dubline - Lymericke - Corcke.

[Amsterdam, 1657]. 306 x 438 mm.

Belle planche figurant les villes de Galway, Dublin, Limerick et Cork, issues du Theatrum præcipuarum urbium positarum ad septentrionalem Europæ plagam. Les vues sont reprises du Civitates Orbis Terrarum de Braun et Hogenberg, dont Jansson avait racheté les cuivres en 1653. Les bordures sont ornées de six personnages en costumes, des armoiries de l'Irlande et d'une vue du château d'Enniskillen dans l'Ulster. Les trois dernières vues sont accompagnées d'une table des lieux et bâtiments principaux. Texte latin au verso. Pliure centrale légèrement brunie. Bel exemplaire finement aquarellé à l'époque. Koeman, 1437.

BREIDWISER (Théodore).

[CHASSE au RHINOCÉROS] Chasse aux rhinocéros.

Germany, [circa 1900]. 319 x 416 mm.

Belle chromolithographie figurant une scène de chasse au rhinocéros en Inde, d'après un dessin de Théodore Breidwiser (ou Theodor Breitwieser). Titre en cinq langues. Bel exemplaire.

BREPOLS & DIERCKX.

[JEU de l'OIE] Het nieuw vermakelijk Ganzenspel - Le nouveau Jeu d'oie.

[Turnhout, Brepols & Dierckx, circa 1880]. 372 x 312 mm.

Rare jeu de l'oie en flamand et en français, gravé sur bois en couleurs. Il est composé de 63 cases numérotées formées par des portiques à colonnettes. Les cases autres que les oies représentent un pont de droit (pont à péage), un logement, des dés, un puits, un dédale, une prison, et la mort, représentée par un squelette armé d'une faux. Les angles supérieurs sont décorés d'écoinçons feuillus. Les angles inférieurs et la fin de la spirale sont ornés de vignettes montrant un pierrot sonnant de la trompette, une gardeuse d'oies déroulant un jeu, et quatre joueurs attablés s'amusant au jeu de l'oie. Au centre du jeu se trouve la règle en flamand et en français. Bel exemplaire. Tampons au dos "Collection Louis Ferrand". Van Heurck & Boekenoogen, Histoire de l'imagerie populaire flamande et de ses rapports avec les imageries étrangères, 1910, pp. 110-111.

[BRESIL].

Dom Joseph por graça de Deos Rey de Portugal, e dos Algarves dáquem, e dálem mar em Africa, Senhor de Guiné, e da Conquista, navegação, e commercio de Ethiopia, Arabia, Persia, e da India, &c....as verdadeiras causas com que desde o descobrimento do Grão Pará, e Maranhão até agora não só se não tem multiplicado, e civilizado os Indios daquelle Estado.

Lisboa, 1755. In-4 de 12 pp. ; broché.

Première édition, de cet important document de législation en faveur des Indiens du Brésil. Ce texte comprend notamment la Loi du 1er avril 1680 (pp. 2-4) qui a libéré le peuple indigène, celle du 10 novembre 1647 (pp. 5-6), qui déclarait que les indigènes pouvaient travailler pour qui ils voulaient, et celle 10 septembre 1611 (pp. 6-7), qui libéra tous les indigènes qui étaient esclaves. Cette loi visait apparemment à favoriser la Companhia Geral do Grão-Pará e Maranhão, qui avait été créée en 1755 par le marquis de Pombal, et à libérer la population indigène de la région. Elle avait également pour but de réduire le pouvoir et l'influence des Jésuites au Brésil, qui furent officiellement expulsés en 1759. Bon exemplaire. Gauz, Livres portugais et brésiliens, 1755/22.

BRESSANI (Francesco Giuseppe).

Relation abrégée de quelques missions des pères de la compagnie de Jésus dans la Nouvelle-France.

Montréal, des presses à vapeur de John Lovell, 1852. In-8 de 336-(1) pp.; demi-chagrin rouge, dos à nerfs orné (reliure de l'époque).

Première édition française, traduite de l'italien par le père Félix Martin. Elle est illustrée d'un frontispice, d'une grande carte dépliante de la Nouvelle-France levée par l'auteur, de 2 autres cartes dont 1 dépliante et l'autre dans le texte, de 8 planches dont une dépliante, et des illustrations dans le texte dont 2 à pleine page. Publié en italien en 1653, cette relation n'avait jamais été traduite en français avant 1852, malgré son intérêt. C'est la première synthèse sur les missions en italien et plus particulièrement chez les Hurons. Missionnaire jésuite en Nouvelle-France de 1642 à 1650, l'auteur fut chargé d'une mission auprès des Hurons mais fut capturé par les Iroquois près de Trois-Rivière, torturé puis vendu comme esclaves aux Hollandais. Après un bref voyage en Europe, il retourna au Canada et œuvra pour la paix entre Hurons et Iroquois. Bon exemplaire donné en prix par le collège des Jésuites de Vannes, avec le fer doré de l'école sur les plats et une vignette d'attribution datée de 1867. Mallet, 127. — Sabin, 7735. — Sommervogel, II, 133.

BRESSLER (Henri) & TROPÉ (Henri).

Emplacement des troupes de l'Armée Française, d'après les documents officiels.

Ducourtioux & Huillard, [circa 1895]. Lithographie en couleurs de 507 x 635 mm.

Rare carte de la France, figurant l'emplacement des troupes de l'Armée Française dans l'hexagone et en Afrique du Nord. Elle a été dessinée par Henri Tropé pour les Magasins du Bon Marché, et gravée en couleurs par Louis Ernest Ducourtioux et Charles Eugène Huillard. Les vignettes ont été dessinées par Henri Bressler. Les chefs-lieux de corps d'armée sont signalés par un drapeau tricolore. L'auteur a également identifié les divisions d'infanterie de cavalerie, les brigades d'infanterie, de cavalerie et d'artillerie, et les ports militaires. La France est joliment encerclée de branches de laurier, accompagnées d'attributs militaires. De chaque côté ont été disposées dix vignettes figurant des scènes militaires. Henri Tropé était un cartographe, membre de la Société de Géographie. Il a notamment dressé un ensemble de cartes de l'ancienne Guyane britannique et du Brésil lors du litige qui opposa ces deux pays sur les limites de leurs frontières. Louis Ernest Ducourtioux s'associa en nom collectif avec Charles Eugène Huillard vers 1890. La société comptait à ses débuts un troisième associé nommé Verdoux. Elle fit faillite le 15 mars 1905. Henri Bressler était un dessinateur et graveur suisse dont l’atelier se trouvait à Genève. Il a travaillé pour le libraire et imprimeur Firmin Didot, et a réalisé des affiches pour Le Bon Marché. Il a collaboré épisodiquement à L’Illustration. Bel exemplaire, replié.

BREST. MANUSCRIT.

[Plan de la ville et du château de Brest].

[circa 1700]. 490 x 640 mm.

Beau plan manuscrit de la ville et du château de Brest, montrant le détail des fortifications de Vauban de 1683, le plan de la ville et du quartier de Recouvrance, le plan du château, la rivière Penfeld (nommée le canal sur le plan), et une petite partie de la rade. La date de 1694 figurant sous l'échelle est celle de la bataille de Camaret, lorsque les marines anglaises et hollandaises firent une tentative de débarquement pendant la guerre de la Ligue d'Augsbourg. En effet, depuis Richelieu, Brest est devenu l'un des ports d'attache de la flotte du Ponant, et depuis Louis XIV le principal arsenal militaire du royaume, où l'on construit, répare, équipe et ravitaille les navires. Croyant la place dégarnie après le départ du maréchal de Tourville pour la Méditerranée, une flotte anglo-hollandaise tenta de débarquer à Camaret, sur la presqu'île de Crozon, au sud de Brest, mais fut repoussée par Vauban que Louis XIV, prévenu du projet, avait envoyé pour défendre Brest. La carte est orientée, l'échelle est en toises. Très belle condition, coloris très frais, exemplaire replié.

BRIE-SERRANT (Clément-Alexandre, marquis de).

[PORNIC] Plan du port et de la rade de Pornic et du canal de communication du dit Pornic avec Nantes.

[1789]. 530 x 882 mm.

Très rare carte figurant le port et la rade de Pornic, dans la région historique du pays de Retz (Loire-Atlantique), avec le projet d'un canal de communication entre Pornic et Nantes, proposé par le marquis de Brie-Serrant en 1789. Titre manuscrit à l'encre au dos. Vers le milieu du XVIIIe siècle, le Parlement de Bretagne décide de mettre en valeur le pays de Retz, par l'aménagement de plusieurs canaux destinés à favoriser les communications commerciales. À cette même époque, le marquis de Brie-Serrant, seigneur de Pornic, souhaite augmenter les ressources de sa région, en faisant de Pornic un port militaire et en donnant au commerce de Nantes plus d'extension et de facilités. Il souhaite agrandir le port de Pornic et y établir un canal de communication par lequel les navires marchands pourraient se rendre directement à Nantes, en évitant ainsi la longue et dangereuse navigation de l'embouchure de la Loire, encombrée de bancs de sable. Dans cette optique, il propose au gouvernement un projet, qui est examiné par des commissaires envoyés sur les lieux au début de l'année 1786. Ces derniers établissent un procès-verbal le 20 avril, et proposent différents travaux, qui s'ajoutent à ceux du projet de Brie-Serrant. Les développements du double projet, accompagnés de cartes, sont contenus dans deux mémoires, que Brie-Serrant adresse au roi et à l'assemblée des États Généraux en 1789, sous les titres Mémoire contenant de nouveaux développements sur le projet important relatif au port de Portnic, dans le pays de Retz en Bretagne, & à un canal de navigation de Nantes à la mer par Portnic et Observations concernant le commerce françois en général, le projet d'une ville commerçante de premier ordre. La Révolution française éclate la même année, et le projet ne verra finalement jamais le jour. La carte ici présente accompagnait le mémoire cité plus haut, publié à Paris par Guillaume Desprez en 1789. Elle s'étend au nord jusqu'à Donges, au sud jusqu'à l'île de Noirmoutier, l'île de Bouin (aujourd'hui rattachée au continent), Machecoul et St Colombin (Saint-Colomban), et à l'est jusqu'à Nantes. Les ouvrages proposés par les commissaires députés par le gouvernement pour l'examen du projet, sont marqués en rouge : quais du nord et du sud, bassin du château de Pornic, chaussée pour écluse de chasse, vieille chaussée et moulins à détruire, canal de communication par Buzai (Buzay). Les additions proposées par le marquis sont marquées en jaune : cône placé à proximité du banc de Kerouars et Tour des Prépaux (au nord de Noirmoutier), tous deux servant à la défense contre l'ennemi et d'indication aux navigateurs pour entrer en rade ; fort de Pierre Moine (au large de Noirmoutier) ; fort de la basse Notre Dame ; jetées de la Pointe de Gourmalon et de la Pointe du Château ; basse à creuser entre les deux jetées ; canal de communication par Indret. La carte montre également, tracée en bleu, la route que les bâtiments sortant de Paimbœuf sont obligés de suivre pour éviter les écueils et gagner le large. On voit que cette route, parsemée de bancs, écueils et autres dangers, représente le double de trajet si on la compare à celle partant de Pornic, marquée en rouge. Le petit canal reliant Machecoul et Saint-Philbert, également proposé par le marquis de Brie-Serrant, est représenté. En haut à gauche figure une carte de la France, avec, marquées en rouge, ses différentes communications aux trois mers (Atlantique, Méditerranée et Manche), à l’intérieur du royaume et à la capitale, et les canaux projetés désignés par des pointes. En bas à gauche se trouve un plan particulier du port de Pornic. Les forêts et marais sont figurés. Très rare. Les archives départementales de Loire-Atlantique conservent le manuscrit de ce plan. Très bon exemplaire replié, contours aquarellés à l'époque. Quelques taches d'encre. Mémoire contenant de nouveaux développements sur le projet important relatif au Port de Portnic, dans le pays de Retz en Bretagne, & à un canal de navigation de Nantes à la mer par Portnic. Projet approuvé en 1786 par les Commissaires députés sur les lieux de la part du gouvernement, & appuyé depuis par des délibérations de la ville de Nantes, des principales villes de la Loire, & autres, Paris, Desprez, 1789, pp. 25-27 ; Leroux, Bulletin de géographie historique et descriptive, Année 1894 - N°2, 1895, p. 363, 71 8 M.

BRION de la TOUR (Louis).

[BRETAGNE] Gouvernement de Bretagne.

Paris, Sr. Desnos, 1765 [1766]. 228 x 253 mm.

Belle carte de la Bretagne, figurant les routes et chemins de communication, dressée par l'ingénieur-géographe du roi Louis Brion de La Tour, pour le Nouvel Itinéraire général, publié en 1766. Éditeur parisien de la seconde moitié du XVIIIe siècle, Louis-Charles Desnos était "libraire et ingénieur géographe pour les globes et les sphères de Sa Majesté Danoise". En tant qu'éditeur, il publia entre 1764 et 1786 une série d'atlas thématiques, et travailla notamment avec Brion de la Tour. Exemplaire finement aquarellé à l'époque. Galeries de ver dans la marge supérieure, sans atteinte à la carte.

BRION de la TOUR (Louis).

Carte de la République Française divisée en 84 départemens, et subdivisée par districts, suivant le décret de l'Assemblée Nationale, sanctionné par le roi, le 15 janvier 1790.

Paris, Esnauts et Rapilly, 1793. En 32 sections montées sur toile et pliées, formant une carte de 0,99 x 1,12 m.

Très belle carte murale de la France figurant les 84 départements décrétés en 1790. Elle est ornée d'un grand cartouche de titre décoré des armoiries royales et de porte-drapeaux, avec, placée au-dessus, une table alphabétique des 83 départements. En bas à droite, en carton, figure une carte de la Corse avant que celle-ci ne soit, en 1793, divisée en deux départements, le Golo au nord et le Liamone au sud. Peu après le début de la Révolution française de 1789, la France fut découpée en départements à la suite du décret du 22 décembre 1789, pris par l'Assemblée constituante afin de remplacer les provinces de France jugées contraires à l'homogénéité de la nation. Leur nombre exact et leurs limites furent fixés le 26 février 1790, et leur existence prit effet le 4 mars 1790. Initialement au nombre de 83, trois autres départements vinrent s'ajouter entre 1791 et 1793 : le Vaucluse regroupant Avignon et le Comtat Venaissin annexés en 1791, puis le département du Mont-Blanc, lorsque la Savoie fut incorporée à la France en 1792 ; le troisième département fut créé en 1793, lorsque le département du Rhône-et-Loire fut scindé en deux. Leur nombre grimpa jusqu'à 133 en 1812, lors des conquêtes napoléoniennes. Petits manques de toile et de papier à quelques intersections, petites taches d'encre. Bon exemplaire aquarellé à l'époque.

BRION de la TOUR (Louis).

Carte des États-Unis de l'Amérique septentrionale, dressée d'après les cartes anglaises.

Paris, S. Desnos, 1783. 227 x 258 mm.

L'une des premières cartes nommant les États-Unis nouvellement constitués, publiée en 1783. Les États-Unis furent proclamés par le Traité de Paris signé le 3 septembre 1783, qui mettait un terme à la Guerre d'Indépendance et reconnaissait les treize États-Unis d'Amérique. Le Traité est ratifié le 14 janvier 1784 par le Congrès de la Confédération et le 9 avril par le roi Georges III d'Angleterre ; l'échange des ratifications a lieu le 12 mai 1784 à Paris. La carte couvre la région à l'est du fleuve Mississippi, et figure les frontières des 13 états, les villes telles que Detroit, les rivières et lacs, les villages et territoires indiens, dont la Contrée des Six Nations, en référence aux six nations iroquoises, et les forts. La source principale de cette carte fut la carte de John Mitchell Map of the British and French dominions in North America, utilisée par la Grande-Bretagne et les États-Unis lors des négociations du Traité pour fixer les frontières de la nouvelle nation. Petites restaurations à la pliure centrale. Contours aquarellés à l'époque. Sellers and van Ee, 740 ; McCorkle, 780.1 ; Pritchard and Taliaferro, Mapping colonial America. Degrees of latitude, 70.

BRION de la TOUR (Louis).

[Carte du pays d'Aunis avec les côtes].

[XIXe siècle]. 375 x 400 mm, repliée.

Carte imprimée sur soie au XIXe. Carte figurant les côtes du Poitou entre Longeville-sur-Mer et Marennes, avec les villes principales signalées en rouge. Imprimée sur soie. Bel exemplaire, replié. Titre manuscrit au dos.

BRION de la TOUR (Louis).

Chili, Paraguay, Brésil, Amazones, et Pérou.

Paris, Sr. Desnos, 1766 [1772]. 280 x 313 mm.

Carte gravée de l'Amérique latine, par Brion de La Tour, Géographe du Roi. La carte est encadrée d'une bordure florale, ornée en tête des armoiries royales. Bel exemplaire aquarellé à l'époque.

BRION de la TOUR (Louis).

[GLOBES] Globe terrestre - Globe céleste.

[Paris, Desnos, 1772]. 280 x 310 mm.

Belle planche figurant uin globe terrestre et un globe céleste, encadrée d'une bordure florale décorée des armoiries royales. Elle est issue de l'Atlas général, civil, ecclésiastique et militaire, méthodique et élémentaire pour l'étude de la géographie et de l'histoire, atlas destiné à l'instruction de la jeune noblesse de l'École Royale Militaire. Exemplaire finement aquarellé à l'époque. Galerie de ver au bas de l'estampe.

BRION de la TOUR (Louis).

[GLOBES] Globe terrestre - Globe céleste.

[Paris, Desnos, 1772]. 280 x 305 mm.

Belle planche figurant uin globe terrestre et un globe céleste, encadrée d'une bordure florale décorée des armoiries royales. Elle est issue de l'Atlas général, civil, ecclésiastique et militaire, méthodique et élémentaire pour l'étude de la géographie et de l'histoire, atlas destiné à l'instruction de la jeune noblesse de l'École Royale Militaire. Bel exemplaire.