Livres anciens - Livres de voyages - Cartes géographiques anciennes
libraire : Librairie Le Bail
[ROME] Veduta della Fontana dell'Acqua Felice a Termini.
Rome Bouchard et Gravier 1763 390 x 530 mm.
Vue de la fontaine dell'Acqua Felice, également connue sous le nom de fontaine de Moïse, dessinée par Barbault et gravée à l'eau-forte par Freicenet. Elle est issue de Les plus beaux Edifices de la Rome moderne. Peintre et graveur français, Jean Barbault partit pour Rome en 1747 et y mourut en 1762. Il fut un temps le collaborateur de Piranesi. Bon exemplaire.
[ROME] Veduta del Palazzo Colonna di Sciarra.
Rome, Bouchard et Gravier, 1763. 395 x 535 mm.
Vue du Palais Colonne di Sciarra dessinée par Barbault et gravée à l'eau-forte par Freicenet. Elle est issue de Les plus beaux Edifices de la Rome moderne. Peintre et graveur français, Jean Barbault partit pour Rome en 1747 et y mourut en 1762. Il fut un temps le collaborateur de Piranesi. Bon exemplaire.
[ROME] Veduta del Palazzo Madama.
Rome Bouchard et Gravier 1763 385 x 531 mm.
Vue du Palais Madame dessinée par Barbault et gravée à l'eau-forte par Freicenet. Elle est issue de Les plus beaux Edifices de la Rome moderne. Peintre et graveur français, Jean Barbault partit pour Rome en 1747 et y mourut en 1762. Il fut un temps le collaborateur de Piranesi. Bel exemplaire.
Costumes de la ville de Nice. Maritime.
Nice, à la Société typographique et chez l'auteur, 1831. In-folio, demi-chagrin rouge avec coins, dos lisse orné, tranches marbrées (reliure à l'imitation du XIXe siècle).
Premier tirage de ce rare album complet du titre lithographié orné d'une vue en noir, du feuillet de texte explicatif, et des 10 planches de costumes, lithographiées par Émile Desmaisons d'après les dessins de Paul-Émile Barberi et délicatement coloriées à l'aquarelle. On trouve ainsi représenté différents corps de métiers (poissarde, berger, paysan, balayeur, charbonnière, ou encore marchande de pommes de pin). Peintre et architecte originaire de Rome, Barberi (1775-1847) s'était installé à Nice en 1817, où il dirigeait l'école municipale de dessin. Bon exemplaire. Colas, n°214. — Lipperheide, n°1197.
Un Pays jeune du Pacifique: la Bolivie.
Paris, Librairie Hachette et Cie, 1907. In-4 de 84 pp. numérotées [37]-84 et [421]-456; demi-percaline verte, pièce de titre de chagrin grenat, fleuron central, filets or en pied, premier plat de couverture conservé (reliure de l’époque).
Réunion des livraisons 4 à 7 et 36 à 38 du t. XIII (nouvelle série) de la revue Le Tour du Monde, contenant l’ensemble des articles d’Emile Barbier sur la Bolivie. L’illustration comprend 2 cartes et 91 photographies imprimées in texte. Ces illustrations ont été établies à partir de photographies originales, probablement prises par l’auteur pendant son voyage, puis retouchées par l’éditeur. A l’exception de la première, elles ne sont pas signées. Exemplaire de l’auteur, enrichi de 51 photographies en double état, avant la lettre, imprimées sur papier et présentant un tirage plus contrasté que celui des illustrations in texte. Le volume contient aussi 29 ff. de notes dactylographiées de différents formats contenant des passages inédits, ainsi que quelques annotations manuscrites à l’encre rouge. Emile Barbier était, en 1907, chargé de mission du ministère du Commerce et ancien conseiller du Commerce extérieur de la France. En 1895, il effectua un voyage dans l’ouest et le centre de la Bolivie, ce qui lui permit de rencontrer les populations rurales et indiennes, tout en visitant les usines et les installations minières du pays. Cette étude s’ouvre par des considérations générales sur la Bolivie: géographie, composition ethnique, langues, gouvernement, commerce, ressources minières, exportations, monnaie. Barbier y dénonce notamment les conditions de quasi-esclavage dans lesquelles vivent les Indiens domestiqués, décrit les Cholos ou métis, donne des indications sur les deux principales langues locales, le quichua et l’aymara, puis évoque les mines d’or, de cuivre, d’étain et d’argent. Le chapitre suivant contient des renseignements pratiques pour toute personne qui voudrait visiter la Bolivie; les autres chapitres donnent une relation détaillée du voyage: A partir du port chilien d’Antofagasta, l’auteur traverse, en chemin de fer, plusieurs localités (Cuevitas, Calama, Ollagué), avant d’atteindre la Bolivie. Arrivé dans le pays, il passe par Uyuni, Challapata et Oruro, le terminus de la ligne. Vêtu d’un costume local, il se déplace alors en caravane, avec guides, chevaux et mulets, pour se diriger vers Tapacari et Cochabamba. Les étapes suivantes sont Misqui et Sucre (Chuquisaca). De là, il se rend à Potosi, puis à Huanchaca où il reprend le train pour retourner à Oruro. Il se dirige ensuite vers La Paz et Chililaya, puis il s’embarque sur un petit paquebot qui parcourt le lac Titicaca et le dépose à Puno, au Pérou. De là, il prend le chemin de fer, passe par Arequipa et arrive au port de Mollendo (Pérou). Le dernier chapitre concerne les départements nommés Beni, Santa Cruz et Tarija, situés au nord, à l’est et au sud de la Bolivie, où l’auteur n’a effectué qu’une brève incursion. Ces régions sont occupées essentiellement par les tribus indiennes des rampes orientales des Andes, dont certains territoires restent encore inexplorés. Les photographies se rapportent en grande majorité à la Bolivie: Indiens domestiqués, Chola de condition moyenne, Indiens chunchos de la région du Beni, types boliviens, deux cholas élégantes, conducteurs de caravanes de lamas, l’auteur en tenue de voyage (p. 50), Indiens boliviens employés dans une raffinerie de nitrate de soude, relais de voyageurs sur les hauts plateaux de la Bolivie, voie ferrée vers Pulacayo, Indienne d’Uyuni, muletiers boliviens, Indiens dansant devant la gare d’Uyuni, ouvriers des mines, concassement du minerai à Oruro, abri dans le massif de Huanchaca, Indiens et Cholos un jour de fête dans les environs de Cochabamba, Indiens de Potosi employés aux mines d’argent, vues de La Paz, Indiens embrigadés pour la récolte du caoutchouc, etc. Quelques-unes concernent le Chili, principalement le port d’Antofagasta: femme du peuple, débardeurs, débarquement du bétail, raffinerie de nitrate de soude. Deux autres montrent les habitants de Calama et la voie ferrée autour du volcan San Pedro. On joint: - Barbier (Emile). Note de l’auteur. Manuscrit dactylographié. S.l., février 1907, 3 pp. in-4 (au sujet d’une controverse avec le géographe Schrader). - Schrader (Frantz). La Bolivie contemporaine. S.l., février 1907, 2 pp. in-4 imprimées (extrait du Tour du Monde, contenant une critique des articles de Barbier). - Menu. Table gauloise. S.l., 7 septembre 1895, 1 p. in-4 imprimée sur bristol illustrée des portraits des participants au repas. Une note au crayon précise: «Le portrait de E. Barbier qui faisait partie du cénacle ci-dessous fut oublié parce que Barbier était en Bolivie au moment où ces portraits furent exécutés». - Clerc (Ch.). Lettre autographe signée à E. Barbier. Paris, 2 février 1904, 2 pp. in-8, en-tête imprimé «Lectures pour tous - Librairie Hachette & Cie». La célèbre maison d’éditions lui demande un article sur le Chili. - Carte de la Bolivie. S.l.n.d., 1 p. in-12 imprimée. - Liste des lecteurs chez Hachette. S.l.n.d., 1⁄2 p. in-12 manuscrite, au verso d’une invitation. Provenance: Emile Barbier. – Envoi autographe signé de l’auteur: «J’ai vécu ce livre. Je le dédie à mes enfants bien aimés Marcel et Simone». – Marcel Barbier, externe des hôpitaux de Paris (carte de visite contrecollée au verso du plat supérieur).
Laissez-moi-seule.
1919. 265 x 183 mm.
Superbe planche gravée et finement coloriée au pochoir, avec rehauts d'or, issue des Feuillets d'art, luxueuse revue des débuts de la période Art Déco, publiée entre 1919 et 1922, et consacrée à la littérature, au théâtre, aux arts plastiques et aux arts décoratifs, à la musique et à la mode. Bel exemplaire.
Costumes parisiens. Planche n°104. Robe de linon imprimé.
1913. 170 x 91 mm.
Planche dessinée par Georges Barbier, gravée et très finement coloriée au pochoir. Elle est issue du Journal des dames et des modes, l’une des plus belles revues de mode françaises, publiée entre 1797 et 1839, puis reprise en 1912 par Georges Barbier, et arrêtée en 1914, à la veille de la Première Guerre mondiale. Bel exemplaire.
Costumes parisiens. Planche n°112. Manteau de velours blanc brodé de perles. Robe de damas blanc. Souliers roses.
1913. 170 x 91 mm.
Planche dessinée par Georges Barbier, gravée et très finement coloriée au pochoir. Elle est issue du Journal des dames et des modes, l’une des plus belles revues de mode françaises, publiée entre 1797 et 1839, puis reprise en 1912 par Georges Barbier, et arrêtée en 1914, à la veille de la Première Guerre mondiale. Bel exemplaire.
Costumes parisiens. Planche n°150. Petit manteau de velours, robe de linon.
1914. 168 x 91 mm.
Planche dessinée par Georges Barbier, gravée et très finement coloriée au pochoir. Elle est issue du Journal des dames et des modes, l’une des plus belles revues de mode françaises, publiée entre 1797 et 1839, puis reprise en 1912 par Georges Barbier, et arrêtée en 1914, à la veille de la Première Guerre mondiale. Bel exemplaire.
Costumes parisiens. Planche n°15. Robe de plage en foulard garni de tussor gros grain, chapeau en Suède rouge.
1912. 164 x 99 mm.
Planche dessinée par Georges Barbier, gravée et très finement coloriée au pochoir. Elle est issue du Journal des dames et des modes, l’une des plus belles revues de mode françaises, publiée entre 1797 et 1839, puis reprise en 1912 par Georges Barbier, et arrêtée en 1914, à la veille de la Première Guerre mondiale. Bel exemplaire.
Costumes parisiens. Planche n°164. Costume de yacht : veste de drap, jupe de toile, chapeau de cuir.
1914. 170 x 91 mm.
Planche dessinée par Georges Barbier, gravée et très finement coloriée au pochoir. Elle est issue du Journal des dames et des modes, l’une des plus belles revues de mode françaises, publiée entre 1797 et 1839, puis reprise en 1912 par Georges Barbier, et arrêtée en 1914, à la veille de la Première Guerre mondiale. Bel exemplaire.
Costumes parisiens. Planche n°179. Toilette de taffetas imprimé. Chapeau de paille.
1914. 170 x 90 mm.
Planche dessinée par Georges Barbier, gravée et très finement coloriée au pochoir. Elle est issue du Journal des dames et des modes, l’une des plus belles revues de mode françaises, publiée entre 1797 et 1839, puis reprise en 1912 par Georges Barbier, et arrêtée en 1914, à la veille de la Première Guerre mondiale. Bel exemplaire.
Costumes parisiens. Planche n°21. Robe de drap blanc bordé d'un ourlet couleur de rose. Ceinture de roses au crochet.
1912. 167 x 96 mm.
Planche dessinée par Georges Barbier, gravée et très finement coloriée au pochoir. Elle est issue du Journal des dames et des modes, l’une des plus belles revues de mode françaises, publiée entre 1797 et 1839, puis reprise en 1912 par Georges Barbier, et arrêtée en 1914, à la veille de la Première Guerre mondiale. Bel exemplaire.
Costumes parisiens. Planche n°30. Manteau de zibeline à col et poignets de renard blanc.
1912. 167 x 100 mm.
Planche dessinée par Georges Barbier, gravée et très finement coloriée au pochoir. Elle est issue du Journal des dames et des modes, l’une des plus belles revues de mode françaises, publiée entre 1797 et 1839, puis reprise en 1912 par Georges Barbier, et arrêtée en 1914, à la veille de la Première Guerre mondiale. Bel exemplaire.
Costumes parisiens. Planche n°35. Manteau de damas rose garni de renard bleu. Coiffure de paradis noirs.
1912. 170 x 89 mm.
Planche dessinée par Georges Barbier, gravée et très finement coloriée au pochoir. Elle est issue du Journal des dames et des modes, l’une des plus belles revues de mode françaises, publiée entre 1797 et 1839, puis reprise en 1912 par Georges Barbier, et arrêtée en 1914, à la veille de la Première Guerre mondiale. Bel exemplaire.
Costumes parisiens. Planche n°39. Robe de crêpe de Chine blanc garnie de renard. Manteau de loutre et skunks.
1912. 169 x 90 mm.
Planche dessinée par Georges Barbier, gravée et très finement coloriée au pochoir. Elle est issue du Journal des dames et des modes, l’une des plus belles revues de mode françaises, publiée entre 1797 et 1839, puis reprise en 1912 par Georges Barbier, et arrêtée en 1914, à la veille de la Première Guerre mondiale. Bel exemplaire.
Costumes parisiens. Planche n°3. Toilette d’été. Blouse de linon sur jupe de foulard.
1912. 170 x 90 mm.
Planche dessinée par Georges Barbier, gravée et très finement coloriée au pochoir. Elle est issue du Journal des dames et des modes, l’une des plus belles revues de mode françaises, publiée entre 1797 et 1839, puis reprise en 1912 par Georges Barbier, et arrêtée en 1914, à la veille de la Première Guerre mondiale. Bel exemplaire.
Costumes parisiens. Planche n°51. Pour S.t Moritz. Ratine blanche garnie de skunks et brodée de laines.
1913. 166 x 95 mm.
Planche dessinée par Georges Barbier, gravée et très finement coloriée au pochoir. Elle est issue du Journal des dames et des modes, l’une des plus belles revues de mode françaises, publiée entre 1797 et 1839, puis reprise en 1912 par Georges Barbier, et arrêtée en 1914, à la veille de la Première Guerre mondiale. Bel exemplaire.
Costumes parisiens. Planche n°71. Manteau de théâtre.
1913. 167 x 90 mm.
Planche dessinée par Georges Barbier, gravée et très finement coloriée au pochoir. Elle est issue du Journal des dames et des modes, l’une des plus belles revues de mode françaises, publiée entre 1797 et 1839, puis reprise en 1912 par Georges Barbier, et arrêtée en 1914, à la veille de la Première Guerre mondiale. Bel exemplaire.
Costumes parisiens. Planche n°80. Robe de charmeuse noire avec corsage et panier formés d'un obi drapé.
1913. 171 x 91 mm.
Planche dessinée par Georges Barbier, gravée et très finement coloriée au pochoir. Elle est issue du Journal des dames et des modes, l’une des plus belles revues de mode françaises, publiée entre 1797 et 1839, puis reprise en 1912 par Georges Barbier, et arrêtée en 1914, à la veille de la Première Guerre mondiale. Bel exemplaire.
Costumes parisiens. Planche n°84. Grande robe du soir en tulle et satin. Écharpe de velours à glands de perles.
1913. 170 x 92 mm.
Planche dessinée par Georges Barbier, gravée et très finement coloriée au pochoir. Elle est issue du Journal des dames et des modes, l’une des plus belles revues de mode françaises, publiée entre 1797 et 1839, puis reprise en 1912 par Georges Barbier, et arrêtée en 1914, à la veille de la Première Guerre mondiale. Bel exemplaire.
Costumes parisiens. Planche n°91. Robe de taffetas gris à col et manchettes de linon, et gilet de satin à boutons d'émail.
1913. 170 x 91 mm.
Planche dessinée par Georges Barbier, gravée et très finement coloriée au pochoir. Elle est issue du Journal des dames et des modes, l’une des plus belles revues de mode françaises, publiée entre 1797 et 1839, puis reprise en 1912 par Georges Barbier, et arrêtée en 1914, à la veille de la Première Guerre mondiale. Bel exemplaire.
Rugby. Costume tailleur de Redfern.
Avril 1914. 220 x 135 mm, tranche supérieure dorée.
Planche gravée et finement coloriée au pochoir, présentant un tailleur de Redfern en cheviot neigeuse, orné de parements et de brandebourgs noirs. Le petit gilet et le col de la veste sont en ottoman. La Gazette du Bon Ton est la plus belle et la plus rare des revues de modes Arts Déco, illustrée par les artistes les plus célèbres de l'époque : Barbier, Lepape, Brunelleschi, Marty, Benito, Dufy, Jacovleff, etc. Bel exemplaire.
[ÉVENTAILS] Costumes parisiens. Planche n°42. Éventails de Paquin d'après G. Barbier et Paul Iribe.
1912. 170 x 90 mm.
Planche dessinée par Georges Barbier et Paul Iribe, gravée et très finement coloriée au pochoir. Elle est issue du Journal des dames et des modes, l’une des plus belles revues de mode françaises, publiée entre 1797 et 1839, puis reprise en 1912 par Georges Barbier, et arrêtée en 1914, à la veille de la Première Guerre mondiale. Bel exemplaire.
Réclamation de M. l'intendant de Saint-Domingue, enregistrée au conseil supérieur de cette colonie.
1789. In-8 de 14 pp.; cartonnage de papier marbré à la bradel, pièce de titre de maroquin rouge avec le titre en long (reliure moderne).
Lettre datée du 11 mai 1789 dans laquelle son auteur remet en cause la capacité de l'Assemblée de faire des lois, et explique pourquoi il n'approuve pas la proposition d'ouvrir au commerce des étrangers dans une partie des ports de l'île. Bon exemplaire. Max Bissainthe, 7622. — Inconnu de Monglond et de Sabin.
Instruction pour les colonies, présentée à l'assemblée nationale, au nom du comité chargé de ce travail, le 23 mars 1790.
Paris, Imprimerie Nationale, 1790. In-8 de 28 pp.; cartonnage de papier marbré à la bradel, pièce de titre en long au dos (reliure moderne).
Projet de décret proposé à l'Assemblée par le Comité Colonial, au sujet de l'application du décret du 8 mars 1790. Ce dernier prévoyait que les colonies convoquent des assemblées coloniales pour faire part à l'Assemblée Nationale de "leurs vues sur la Constitution, sur l'administration, sur les loix, & généralement sur tous les objets qui peuvent concourir à leur prospérité". Bon exemplaire. Max Bissainthe, 4599. — Ryckebusch, 492.
Instruction pour les colonies, présentée à l'Assemblée Nationale, au nom du comité chargé de ce travail, le 23 mars 1790.
Paris, Imprimerie Nationale, 1790. In-8 de 28 pp.; cartonnage de papier marbré rouge, pièce de titre marron (reliure moderne).
Projet de décret proposé à l'Assemblée Nationale par le comité colonial, au sujet de l'application du décret du 8 mars 1790. Ce dernier prévoyait que les colonies convoquent des assemblées coloniales pour faire part à l'Assemblée Nationale de "leurs vues sur la Constitution, sur l'administration, sur les loix, & généralement sur tous les objets qui peuvent concourir à leur prospérité". Bon exemplaire. Max Bissainthe, 4599. — Roquincourt, 157. — Ryckebusch, 492.
Rapport fait à l'Assemblée Nationale, le 8 mars 1790, au nom du comité des colonies.
Paris, Imprimerie Nationale, 1790. In-8 de 22-(2 bl.) pp.; cartonnage de papier marbré vert, pièce de titre rouge (reliure moderne).
Première édition de cette brochure fort rare. Le rapport préconise, pour les colonies, un aménagement de la Constitution en préparation, notamment en matière de commerce, et la création d'assemblées coloniales. Bon exemplaire. Max Bissainthe, 4600. — Roquincourt, 156. — Ryckebusch, 491. — Manque à Monglond.
Carte géologique du département de la Haute-Marne, exécutée sous les auspices du Conseil Général par MM. E. Royer et J. Barotte, membres de la Société Géologique de France, et publiée de 1859 à 1863 sous l'administration de MM. Girard de Villesaison et Rostan d'Ancezune, Préfets.
Nancy, Wiener Aîné Fils, 1859-1863. En six feuilles coupées en sections et montées sur toile brune, pouvant être jointes pour former une carte d'environ 1,72 x 1,63 m ; étiquette de l'éditeur Wiener Aîné Fils, papetier à Nancy, au dos de chaque carte ; sous emboîtage in-4 de papier marbré de l'époque.
Très rare carte monumentale lithographiée en couleurs, figurant la géologie du département de la Haute-Marne. Elle a été dressée par Ernest Royer et Jules Barotte, membres de la Société Géologique de France, fondée en 1830. Les formations sont identifiées à l'aide d'un système de couleurs : terrain moderne, terrain quaternaire, terrain secondaire, terrain ancien et accidents géologiques. Un encadré intitulé Signes industriels permet de repérer les souces minérales, les mines de fer, les exploitations de sable siliceux, les carrières de calcaire, les tuileries ou encore les usines travaillant le fer et l'acier. La cartographie géologique en France connut une impulsion décisive en 1841, lorsque Dufrénoy et de Beaumont réalisèrent la toute première carte géologique de la France. Cette carte servira de canevas au levé des cartes géologiques départementales. La carte géologique de la Haute-Marne fut réalisée grâce à la collection de minéraux et de fossiles que Jules Barotte rassembla lors de ses travaux dans le département. À notre connaissance, la carte de Barotte et Royer est la seconde carte géologique du département de la Haute-Marne à avoir été publiée. Elle est basée sur la première, réalisée par A. Duhamel, et publiée dès 1856. Cartes en très bonne condition, coloris très frais. Salissures et rousseurs légères au niveau du titre et des encadrés. Emboîtage usagé.
[VANNES/GÉOLOGIE] Carte géologique détaillée. Vannes. Feuille n°89.
Paris, Dépôt de la Guerre, 1890. En 27 sections montées sur toile et repliées, formant une carte de 0,61 x 1,14 m ; étiquette au dos de la carte de la Maison Andriveau-Goujon Henry Barrère, Éditeur Géographe.
Belle et grande carte géologique de la région de Vannes, dressée par le géologue et paléontologue Charles Barrois d'après la carte topographique levée par les officiers du Corps Impérial d'État-Major et publiée par le Dépôt de la Guerre en 1853. Elle a été lithographiée en couleurs et publiée en 1890 par le Dépôt de la Guerre. Les explorations et les tracés géologiques ont été faits de 1886 à 1888. Les cartes géologiques consultées pour cette feuille sont la carte géologique générale de la France par les ingénieurs en chef des Mines Élie de Beaumont et Armand Dufrénoy, publiée en 1842, et la carte géologique du département du Morbihan, dressée par les ingénieurs des Mines Eugène de Fourcy et Théodore Lorieux, publiée en 1850. Les formations sont identifiées à l'aide d'un système de couleurs : terrains sédimentaires, terrains éruptifs, schistes cristallins et filons (quartz). Ces formations font l'objet d'une description détaillée de chaque côté. La carte s'étend au nord jusqu'à Remungol et Buléon, au sud jusqu'à Carnac, La Trinité-sur-Mer, l'Île-aux-Moines et l'Île-d'Arz, à l'ouest jusqu'à Étel, et à l'est jusqu'à Ploërmel et Limerzel. La cartographie géologique en France connut une impulsion décisive en 1841, lorsque Dufrénoy et de Beaumont réalisèrent la toute première carte géologique de la France. Cette carte servira de canevas au levé des cartes géologiques départementales. Bel exemplaire. Étiquette au dios de la carte frottée. Bulletin de la Société des sciences naturelles de l'Ouest de la France, Tome 3, Première partie, 1893, pp. 129-136.
La Liberté éclairant le Monde. Centième anniversaire de l'Indépendance des États-Unis. Union Franco-Américaine. 1776-1876. - Liberty enlightning the World. Centennial anniversary of United States Independance. French-American Union. 1776-1876. Bartholdi scup.t. Imprimé par JULES CHÉRET, 18, rue Brunel, PARIS, Sur les Pierres de la COMPAGNIE GÉNÉRALE DES CARRIÈRES DE PIERRES LITHOGRAPHIQUES, 3, rue Rossini, PARIS.
[entre 1875 et 1876]. 685 x 478 mm.
Exceptionnelle estampe, de toute rareté, figurant La Liberté éclairant le Monde, plus connue sous le nom de Statue de la Liberté, à l'entrée du port de New York. Elle a été lithographiée en deux tons et imprimée par Jules Chéret à Paris, sur les pierres de la Compagnie Générale des Carrières de Pierres Lithographiques, située à Paris. En bas à droite de l'estampe figure la mention Bartholdi scup.t, pour Bartholdi, sculpteur du monument. Cette estampe, lithographiée et imprimée entre 1875 et 1876, est l'une des toutes premières vues projetées de la Statue de la Liberté, quelques années avant qu'elle ne soit construite, érigée et inaugurée en 1886 sur Bedloe's Island (renommée Liberty Island en 1956), face à Long Island, là où débuta la Guerre d'Indépendance le 27 août 1776. Autour du piédestal de la statue, construit par les Américains sur les fondations du Fort Wood, ancien fort reconnaissable à son plan en étoile à 11 branches, construit entre 1806 et 1811, on aperçoit quelques promeneurs et des pêcheurs. Cette vue plongeante nous offre au second plan un large panorama de la ville, avec Manhattan, le fleuve Hudson, l'East River et le quartier de Brooklyn. Le pont de Brooklyn n'est pas visible puisqu'il sera inauguré en 1883. Le port de New York est animé de voiliers et de bateaux à vapeur. Sur la droite, on aperçoit également la pointe de l'île de Governors Island, avec la fortification de Castle Williams. Né le 2 août 1834 dans une famille de notables de Colmar (Haut-Rhin), Frédéric Auguste Bartholdi présenta très tôt des aptitudes certaines pour les arts. Après avoir essayé la peinture et la photographie, c'est vers la sculpture qu'il se tourne, essentiellement monumentale. Après un voyage initiatique en Orient, il travaille sur sa première commande, une statue du Général Rapp, haut personnage de l'Alsace ; inaugurée en 1856 à Colmar, elle contribuera grandement à le faire connaître. Patriote et républicain, Bartholdi est profondément révolté par l'annexion de l'Alsace et de la Lorraine par la Prusse en 1870, suite à la défaite de Sedan. Pour rendre hommage aux belfortains qui ont bravement affronté un terrible siège au cours du conflit, il sculpte le monumental Lion de Belfort en 1879, dont une réplique trône aujourd'hui place Denfert-Rochereau à Paris (Bartholdi, les Bâtisseurs de la Liberté. Exposition de photographies (1876-1886). Musée des Arts et Métiers, 2004-2005). En 1871, Édouard Lefebvre de Laboulaye, président du Comité de l'Union Franco-Américaine, souhaite sceller l'amitié entre la France et les États-Unis, et demande à Bartholdi de réaliser un monument commémoratif de l'Indépendance des États-Unis (1776-1876) qui sera offert par la France aux États-Unis. La construction de la statue débute en 1875 dans les ateliers Monduit et Bechet, situés à Paris. Le sculpteur élabore un premier modèle de son œuvre, d'une taille de 2,11 mètres, à partir duquel les ouvriers opèrent un découpage méthodique des différentes parties de la statue. L'architecte Eugène Viollet-Le-Duc, puis l'ingénieur Gustave Eiffel, participeront au projet. L'installation de la structure métallique et l'assemblage de l'enveloppe de la statue ont lieu en 1886 à New York. À leur arrivée le 25 octobre 1886, les membres de la délégation française entourant Auguste Bartholdi, découvrent, du pont du paquebot Bretagne, une œuvre monumentale de 93 mètres. La statue sera inaugurée le 28 octobre. La Liberté éclairant le monde connut d'emblée un immense succès. Elle restera l'oeuvre majeure du sculpteur Bartholdi, à laquelle il aura consacré quinze années de sa vie. Jules Chéret (1836-1932) est l'affichiste majeur de la Belle Époque. En 1866, il ouvre à Paris une imprimerie qui est la première à proposer des affiches illustrées lithographiées en couleurs. Il répond à la forte demande publicitaire liée à l'apparition de nouveaux produits, à l'évolution des modes de vente et au développement intense de l'industrie du spectacle. Il a ainsi joué un rôle décisif dans l'avènement de la publicité commerciale et culturelle. Inventeur de l’affiche en couleurs et de l'affiche illustrée publicitaire en France, surnommé par ses contemporains « le roi de l’affiche», sa production d’affiches pour les spectacles et la publicité entre le Second Empire et 1900 est considérable. Il a réalisé plus de 1 400 affiches qui ont accompagné l'entrée de la France dans la vie moderne. Parallèlement à sa carrière d'affichiste, il consacra la seconde partie de sa vie à la peinture décorative, et réalisa des œuvres pour ses mécènes mais aussi pour l'Hôtel de Ville de Paris, le musée Grévin, ou encore la préfecture de Nice (Bargiel & Le Men, La Belle Époque de Jules Chéret. De l’affiche au décor. Les Arts Décoratifs, Paris, 2010). Cette estampe, d'une extrême rareté, est absente des collections publiques, françaises comme américaines. Elle manque également à toutes les bibliographies consacrées à Jules Chéret : Maindron, Les Affiches Illustrées (1886-1895), Paris, 1896 ; Beraldi, Les graveurs du XIXe siècle. Guide de l'amateur d'estampes modernes, 1886, Tome IV ; Broido, The Posters of Jules Chéret, Toronto, 1980 ; et enfin la plus récente, Bargiel & Le Men, La Belle Époque de Jules Chéret. De l’affiche au décor. Les Arts Décoratifs, Paris, 2010. Cette dernière bibliographie est la plus complète de toutes. Elle recense les 1430 affiches de Jules Chéret, avec une illustration pour chaque affiche. Elle mentionne une planche intitulée La Liberté éclairant le Monde. Centième anniversaire de l'Indépendance des États-Unis. Union Franco-Américaine. 1776-1876, mais celle-ci est plus petite que notre affiche (59 x 46 cm). C'est l'une des rares à ne pas être illustrée, car l'auteur de la bibliographie n'a pas été en mesure de la localiser. Notre vue est l'une des toutes premières vues projetées de la Statue de la Liberté. On retrouve cette illustration sur l'affiche publicitaire de Jules Chéret annonçant le diorama représentant le monument commémoratif de l'Indépendance des États-Unis d'Amérique, présenté au Palais de l'Industrie sur les Champs-Élysées. Ce diorama avait été réalisé dans le cadre d'une campagne de promotion lancée, dès 1875, par le Comité de l'Union Franco-Américaine, afin de lever des fonds. Le diorama fut présenté une première fois en août 1877 au Palais de l'Industrie (journal quotidien Le Rappel du 28 août 1877), puis une seconde fois aux Tuileries en 1878 (journal quotidien Le Rappel du 3 avril 1878). Un exemplaire de cette affiche publicitaire se trouve au Musée Bartholdi à Colmar ; le musée lui attribue la date de 1874 ; mais si l'on s'en tient à l'article du quotidien Le Rappel, cette date est erronée. Un autre exemplaire de cette affiche annonçant le diorama se trouve à la Bibliothèque Nationale de France, qui la date de 1876, mais la date est ici également erronée. On peut donc penser que notre affiche a été réalisée avant celle annonçant le diorama, plus précisément entre 1875, date de lancement de la campagne pour la levée des fonds, et 1876, date du centenaire. Exemplaire en très bonne condition. Deux petites restaurations anciennes dans les marges gauche et droite, très légères cassures dans la partie haute de l'estampe, petites taches claires au bas du titre anglais. BARTHOLDI (Frédéric Auguste). La Liberté éclairant le Monde. Centième anniversaire de l'Indépendance des États-Unis. Union Franco-Américaine. 1776-1876. - Liberty enlightning the World. Centennial anniversary of United States Independance. French-American Union. 1776-1876. Bartholdi scup.t. Imprimé par JULES CHÉRET, 18, rue Brunel, PARIS, Sur les Pierres de la COMPAGNIE GÉNÉRALE DES CARRIÈRES DE PIERRES LITHOGRAPHIQUES, 3, rue Rossini, PARIS. [between 1875 and 1876]. 685 x 478 mm. 10 000 € Exceptional print, of an extreme rarity, depicting Liberty Enlightening the World, better known as the Statue of Liberty, at the entrance to the port of New York. It was lithographed in two tones and printed by Jules Chéret in Paris, on the stones of the Compagnie Générale des Carrières de Pierres Lithographiques, located in Paris. At the bottom right of the print appears the mention Bartholdi scup.t, for Bartholdi, sculptor of the monument. This print, lithographed and printed between 1875 and 1876, is one of the very first projected views of the Statue of Liberty, a few years before it was built, erected and inaugurated in 1886 on Bedloe's Island (renamed Liberty Island in 1956), facing Long Island, where the War of Independence began on August 27, 1776. Around the pedestal of the statue, built by the Americans on the foundations of Fort Wood, an old fort recognizable by its 11-pointed star plan, built between 1806 and 1811, we can see some walkers and fishermen. This bird's eye view offers us in the background a wide panorama of the city, with Manhattan, the Hudson River, the East River and the district of Brooklyn. The Brooklyn Bridge is not visible since it will be inaugurated in 1883. New York Harbor is bustling with sailboats and steamboats. On the right, we can also see the tip of Governors Island, with the fortification of Castle Williams. Born on August 2, 1834 in a family of notables from Colmar (Haut-Rhin), Frédéric Auguste Bartholdi showed very early some aptitudes for the arts. After trying painting and photography, he turned towards sculpture, essentially monumental. After an initiatory trip to the East, he worked on his first order, a statue of General Rapp, a high figure in Alsace; inaugurated in 1856 in Colmar, it will greatly contribute to making him known. A patriot and republican, Bartholdi was deeply revolted by the annexation of Alsace and Lorraine by Prussia in 1870, following the defeat of Sedan. To pay tribute to the people of Belfort who bravely faced a terrible siege during the conflict, he sculpted the monumental Lion of Belfort in 1879, a smaller replica of which now stands on Place Denfert-Rochereau in Paris (Bartholdi, les bâtisseurs de la Liberté. Exposition de photographies (1876-1886). Musée des Arts et Métiers, 2004-2005). In 1871, Édouard Lefebvre de Laboulaye, president of the Committee of the Franco-American Union, willing to seal the friendship between France and the United States, asked Bartholdi to work on a monument commemorating the Independence of the United States ( 1776-1876) which will be offered by France to the United States. Construction of the statue began in 1875 in the Monduit and Bechet workshops, located in Paris. The sculptor developed a first model of his work, measuring 2.11 meters, from which the workers carried out a methodical cutting of the different parts of the statue. The architect Eugène Viollet-Le-Duc, then the engineer Gustave Eiffel, will take part in the project. The installation of the metal structure and the assembly of the shell of the statue took place in 1886 in New York. Upon their arrival on October 25, 1886, the members of the French delegation surrounding Auguste Bartholdi, discovered, from the deck of the liner Bretagne, a monumental work of 93 meters. The statue will be unveiled on October 28. Liberty Enlightening the World was immediately a huge success. It will remain the major work of the sculptor Bartholdi, to which he devoted fifteen years of his life. Jules Chéret (1836-1932) was the major poster artist of the Belle Époque. In 1866, he opened a printing press in Paris which was the first to offer lithographed illustrated posters in color. He met the strong advertising demand linked to the appearance of new products, the evolution of sales methods and the intense development of the entertainment industry. He thus played a decisive role in the advent of commercial and cultural advertising. Inventor of the color poster and the illustrated advertising poster in France, nicknamed by his contemporaries "the king of the poster", his production of posters for shows and advertising between the Second Empire and 1900 was considerable. He produced more than 1,400 posters which accompanied France's entry into modern life. At the same time as his career as a poster artist, he devoted the second part of his life to decorative painting, and produced works for his patrons but also for the Hôtel de Ville in Paris, the Musée Grévin, or the prefecture of Nice (Bargiel & Le Men, La Belle Époque de Jules Cheìret. De l’affiche au deìcor. Les Arts Décoratifs, Paris, 2010). This extremely rare print is absent from public collections, both French and American. It is also missing from all the bibliographies devoted to Jules Chéret: Maindron, Les Affiches Illustrées (1886-1895), Paris, 1896 ; Beraldi, Les graveurs du XIXe siècle. Guide de l'amateur d'estampes modernes, 1886, Tome IV ; Broido, The Posters of Jules Chéret, Toronto, 1980 ; and the most recent, Bargiel & Le Men, La Belle Époque de Jules Chéret. De l’affiche au décor. Les Arts Décoratifs, Paris, 2010. This last bibliography is the most complete of all. It lists the 1,430 posters of Jules Chéret, with an illustration for each poster. It mentions a print entitled La Liberté éclairant le Monde. Centième anniversaire de l'Indépendance des États-Unis. Union Franco-Américaine. 1776-1876, with no other mention. But this one is smaller than our print (59 x 46 cm). It is one of the few not to be illustrated, as the author of the bibliography was unable to locate it (pp. 224-225, n°631, "Affiche non localisée"). This is one of the very first projected views of the Statue of Liberty. This illustration can be found on Jules Chéret's advertising poster announcing the diorama representing the monument commemorating the Independence of the United States of America, presented at the Palais de l'Industrie on the Champs-Élysées. This diorama had been made as part of a promotional campaign launched in 1875 by the Committee of the Franco-American Union, in order to raise funds. The diorama was presented for the first time in August 1877 at the Palais de l'Industrie (article in the daily newspaper Le Rappel of August 28, 1877), then a second time at the Tuileries in 1878 (article in the daily newspaper Le Rappel of April 3, 1878). The Bartholdi Museum in Colmar owns a copy of this advertising poster, and dates it from 1874, but from the article in the newspaper Le Rappel, this date is erroneous. The National Library of France also owns a copy of this poster announcing the diorama, and dates it from 1876, but again the date is erroneous. We can therefore assume that our poster was produced before the poster announcing the exhibition of the diorama, and more precisely between 1875, date of the launching of the campaign, and 1876, date of the centennial anniversary. Copy in very good condition. Two small old restorations in the left and right margins, very slight cracks in the upper part of the print, small light stains at the English title.
La Liberté éclairant le Monde. Centième anniversaire de l'Indépendance des États-Unis. Union Franco-Américaine. 1776-1876. - Liberty enlightning the World. Centennial anniversary of United States Independance. French-American Union. 1776-1876.
Paris, Sur les pierres de la Compagnie Générale des Carrières de pierre lithographiques, [entre 1875 et 1876]. Lithographie originale (68,5 x 47,8 cm).
Exceptionnelle estampe, de toute rareté, figurant La Liberté éclairant le Monde, plus connue sous le nom de Statue de la Liberté, à l'entrée du port de New York. Elle a été lithographiée en deux tons et imprimée par Jules Chéret à Paris, sur les pierres de la Compagnie Générale des Carrières de Pierres Lithographiques, située à Paris. En bas à droite de l'estampe figure la mention Bartholdi scup.t, pour Bartholdi, sculpteur du monument. Cette estampe, lithographiée et imprimée entre 1875 et 1876, est l'une des toutes premières vues projetées de la Statue de la Liberté, quelques années avant qu'elle ne soit construite, érigée et inaugurée en 1886 sur Bedloe's Island (renommée Liberty Island en 1956), face à Long Island, là où débuta la Guerre d'Indépendance le 27 août 1776. Autour du piédestal de la statue, construit par les Américains sur les fondations du Fort Wood, ancien fort reconnaissable à son plan en étoile à 11 branches, construit entre 1806 et 1811, on aperçoit quelques promeneurs et des pêcheurs. Cette vue plongeante nous offre au second plan un large panorama de la ville, avec Manhattan, le fleuve Hudson, l'East River et le quartier de Brooklyn. Le pont de Brooklyn n'est pas visible puisqu'il sera inauguré en 1883. Le port de New York est animé de voiliers et de bateaux à vapeur. Sur la droite, on aperçoit également la pointe de l'île de Governors Island, avec la fortification de Castle Williams . Né le 2 août 1834 dans une famille de notables de Colmar (Haut-Rhin), Frédéric Auguste Bartholdi présenta très tôt des aptitudes certaines pour les arts. Après avoir essayé la peinture et la photographie, c'est vers la sculpture qu'il se tourne, essentiellement monumentale. Après un voyage initiatique en Orient, il travaille sur sa première commande, une statue du Général Rapp, haut personnage de l'Alsace ; inaugurée en 1856 à Colmar, elle contribuera grandement à le faire connaître. Patriote et républicain, Bartholdi est profondément révolté par l'annexion de l'Alsace et de la Lorraine par la Prusse en 1870, suite à la défaite de Sedan. Pour rendre hommage aux belfortains qui ont bravement affronté un terrible siège au cours du conflit, il sculpte le monumental Lion de Belfort en 1879, dont une réplique trône aujourd'hui place Denfert-Rochereau à Paris (Bartholdi, les Bâtisseurs de la Liberté. Exposition de photographies (1876-1886) . Musée des Arts et Métiers, 2004-2005). En 1871, Édouard Lefebvre de Laboulaye, président du Comité de l'Union Franco-Américaine, souhaite sceller l'amitié entre la France et les États-Unis, et demande à Bartholdi de réaliser un monument commémoratif de l'Indépendance des États-Unis (1776-1876) qui sera offert par la France aux États-Unis. La construction de la statue débute en 1875 dans les ateliers Monduit et Bechet, situés à Paris. Le sculpteur élabore un premier modèle de son oeuvre, d'une taille de 2,11 mètres, à partir duquel les ouvriers opèrent un découpage méthodique des différentes parties de la statue. L'architecte Eugène Viollet-Le-Duc, puis l'ingénieur Gustave Eiffel, participeront au projet. L'installation de la structure métallique et l'assemblage de l'enveloppe de la statue ont lieu en 1886 à New York. À leur arrivée le 25 octobre 1886, les membres de la délégation française entourant Auguste Bartholdi, découvrent, du pont du paquebot Bretagne , une oeuvre monumentale de 93 mètres. La statue sera inaugurée le 28 octobre. La Liberté éclairant le monde connut d'emblée un immense succès. Elle restera l'oeuvre majeure du sculpteur Bartholdi, à laquelle il aura consacré quinze années de sa vie. Jules Chéret (1836-1932) est l'affichiste majeur de la Belle Époque. En 1866, il ouvre à Paris une imprimerie qui est la première à proposer des affiches illustrées lithographiées en couleurs. Il répond à la forte demande publicitaire liée à l'apparition de nouveaux produits, à l'évolution des modes de vente et au développement intense de l'industrie du spectacle. Il a ainsi joué un rôle décisif dans l'avènement de la publicité commerciale et culturelle. Inventeur de l’affiche en couleurs et de l'affiche illustrée publicitaire en France, surnommé par ses contemporains « le roi de l’affiche », sa production d’affiches pour les spectacles et la publicité entre le Second Empire et 1900 est considérable. Il a réalisé plus de 1 400 affiches qui ont accompagné l'entrée de la France dans la vie moderne. Parallèlement à sa carrière d'affichiste, il consacra la seconde partie de sa vie à la peinture décorative, et réalisa des oeuvres pour ses mécènes mais aussi pour l'Hôtel de Ville de Paris, le musée Grévin, ou encore la préfecture de Nice (Bargiel & Le Men, La Belle Époque de Jules Chéret. De l’affiche au décor . Les Arts Décoratifs, Paris, 2010). Cette estampe, d'une extrême rareté, est absente des collections publiques, françaises comme américaines . Elle manque également à toutes les bibliographies consacrées à Jules Chéret : Maindron, Les Affiches Illustrées (1886-1895) , Paris, 1896 ; Beraldi, Les graveurs du XIXe siècle. Guide de l'amateur d'estampes modernes , 1886, Tome IV ; Broido, The Posters of Jules Chéret , Toronto, 1980 ; et enfin la plus récente, Bargiel & Le Men, La Belle Époque de Jules Chéret. De l’affiche au décor. Les Arts Décoratifs , Paris, 2010. Cette dernière bibliographie est la plus complète de toutes. Elle recense les 1430 affiches de Jules Chéret, avec une illustration pour chaque affiche. Elle mentionne une planche intitulée La Liberté éclairant le Monde. Centième anniversaire de l'Indépendance des États-Unis. Union Franco-Américaine. 1776-1876 , mais celle-ci est plus petite que notre affiche (59 x 46 cm). C'est l'une des rares à ne pas être illustrée, car l'auteur de la bibliographie n'a pas été en mesure de la localiser. Notre vue est l'une des toutes premières vues projetées de la Statue de la Liberté. On retrouve cette illustration sur l'affiche publicitaire de Jules Chéret annonçant le diorama représentant le monument commémoratif de l'Indépendance des États-Unis d'Amérique, présenté au Palais de l'Industrie sur les Champs-Élysées. Ce diorama avait été réalisé dans le cadre d'une campagne de promotion lancée, dès 1875, par le Comité de l'Union Franco-Américaine, afin de lever des fonds. Le diorama fut présenté une première fois en août 1877 au Palais de l'Industrie (journal quotidien Le Rappel du 28 août 1877), puis une seconde fois aux Tuileries en 1878 (journal quotidien Le Rappel du 3 avril 1878). Un exemplaire de cette affiche publicitaire se trouve au Musée Bartholdi à Colmar ; le musée lui attribue la date de 1874 ; mais si l'on s'en tient à l'article du quotidien Le Rappel , cette date est erronée. Un autre exemplaire de cette affiche annonçant le diorama se trouve à la Bibliothèque Nationale de France , qui la date de 1876, mais la date est ici également erronée. On peut donc penser que notre affiche a été réalisée avant celle annonçant le diorama, plus précisément entre 1875, date de lancement de la campagne pour la levée des fonds, et 1876, date du centenaire. Exemplaire en très bonne condition. Deux petites restaurations anciennes dans les marges gauche et droite, très légères cassures dans la partie haute de l'estampe, petites taches claires au bas du titre anglais.
[MANCHESTER] Plan of Manchester & Salford.
[circa 1890]. 500 x 680 mm ; replié et monté dans une reliure de percaline verte de l'éditeur W.H. Smith & Sons contenant l'index des rues (16,2 x 10,5 cm).
Beau plan détaillé des villes de Manchester et de Salford, figurant les gares et les voies de chemin de fer. Bel exemplaire aquarellé à l'époque.
Plan géométrique (en deux feuilles) des bois dépendants du domaine de Tigery appartenants à Madame de Clermont-Tonnerre. Dressé par J.E. Barthélemy, géomètre à Corbeil, d'après les réarpentages successifs faits depuis 1843 inclusivement (à l'exception de l'année 1851).
1864. In-folio ; demi-percaline noire, dos lisse muet, pièce de titre de maroquin rouge sur le premier plat (reliure de l'époque).
Atlas manuscrit comprenant 1 titre, 2 cartes sur double page et un tableau récapitulatif. Les deux cartes, encre noire et aquarelle, montrent le bois de Tigery, au nord de la commune du même nom, dans l'Essonne, avec la date des mises en vente des bois. Cartes en très bonne condition. Coiffes, coins et coupes usagés, étiquette de titre frottée.
Voyage du Jeune Anacharsis en Grèce, vers le milieu du quatrième siècle avant l'ère vulgaire.
Paris, Imprimerie de Didot Jeune, An VII [1799]. 7 volumes in-8 de viii-clii-367 pp. — viii-517 pp. — viii-496 pp. — viii-507 pp. — viii-495 pp. — (4) ff., 454 pp. — (4) ff., 552pp. ; et un atlas in-folio de 56 pp., 1 (f.), IV pp. ; maroquin rouge, dos lisses ornés aux petits fers, larges décors dorés et à froid sur les plats, roulette sur les coupes, et intérieure, gardes de tabis bleu, tranches dorées (reliure de l'époque signée Bozerian).
Quatrième édition, en partie originale, la plus complète et la dernière préparée par l’auteur. Elle a été imprimée à Paris par Pierre-Nicolas-Firmin Didot, dont le chiffre gravé orne les titres. Le texte est orné d'un portrait de l'auteur gravé par Saint-Aubin. L'atlas est est bien complet du portrait de l'auteur gravé Langlois d’après Gounod, du portrait de Barbié du Bocage lithographié par Formentin d'après Pajou, d'une grande carte dépliante de la Grèce et de 39 planches gravées : 15 cartes dont 12 aux contours coloriés, établies par Barbié du Bocage et gravées par Tardieu, 15 plans de sites et de batailles, 8 vues ou élévations interprétées par Pillement d’après Bourgeois, et une planche de médailles. Archéologue et numismate, chargé du cabinet des médailles de la Bibliothèque du roi, Jean-Jacques Barthélemy (1716-1795) publia son Voyage en 1788 après avoir travaillé une trentaine d'années à sa préparation. Voyage historique imaginaire, de nombreuses éditions se succédèrent et contribuèrent à la propagation des connaissances sur la Grèce antique ainsi qu’à la diffusion du goût néoclassique. Superbe exemplaire luxueusement relié en maroquin rouge par Bozerian. Un des 50 numérotés sur un beau papier de Hollande (justification du tirage imprimée n°34). Légères piqûres. Blackmer, 83. — Brunet, I, 674 — Escoffier, Mouvement romantique, 99 (ex. sur papier ordinaire). — Monglond, IV, 958.
[NOTRE-DAME de PARIS] Vue perspective de l'intérieur de l'église de Notre Dame de Paris.
[circa 1780]. 280 x 390 mm.
Belle vue d'optique figurant la nef centrale de Notre-Dame. De chaque côté et tout le long de la nef, on peut voir les tableaux que l'on appelait les Mays. Entre 1630 et 1708, la corporation des orfèvres offrit tous les ans, le 1er mai, un tableau à la cathédrale. Ces 76 peintures restèrent dans la cathédrale jusqu’à la Révolution puis furent saisies en 1793 par les révolutionnaires. Aujourd’hui, une partie de la collection est conservée au musée du Louvre, quelques-unes sont revenues dans la cathédrale. À l'entrée de la nef, sur la gauche, figure une statue, vraisemblablement Saint-Jacques. Bon exemplaire aquarellé à l'époque. Rousseurs marginales.
Carte de la France tracée d'après les nouvelles limites fixée par le Traité de Paix du 20 novembre 1815.
Paris, Basset, 1816. 477 x 680 mm.
Belle carte de la France dressée à la suite du Traité de Paris signé le 20 novembre 1815, après la défaite de Napoléon à la bataille de Waterloo. La France fut ramenée à ses frontières de 1790, et réduite à 83 départements. Initialement de 83 en 1790, le nombre de départements atteignit son apogée en 1810 avec 130 départements, grâce aux annexions de Napoléon. A la chute de Napoléon, la France perdra les départements annexés en Allemagne, en Italie, aux Pays-Bas et en Espagne. En carton figure la Corse. La carte est ornée d'un beau cartouche de titre décoré des armoiries royales, et de chaque côté, des portraits en médaillons des 69 rois de France depuis Pharamond en l'an 418 jusqu'à Louis XVIII en 1816. A droite de la carte figure la liste des 83 départements avec leurs régions respectives. Bel exemplaire avec contours aquarellés à l'époque.
[GENTILLY] 50e. Maison de plaisance à Gentilly près Paris.
Paris, Daumont, Lachaussée puis Basset, [circa 1780]. 270 x 395 mm.
Jolie vue d'optique animée, figurant une maison de plaisance à Gentilly. Bon exemplaire finement aquarellé à l'époque.
[JEU de l'OIE] Nouveau Jeu historique et chronologique de la Monarchie française.
Paris, Basset, [1815]. 454 x 605 mm.
Rare jeu de l'oie dédié à l'histoire de France, composé de 63 cases illustrant la chronologie des rois de France, avec un portrait en médaillon et une scène de son règne. Le jeu commence avec le baptême de Clovis, roi des Francs en l'an 481, et se finit avec l'entrée de Louis XVIII à Paris le 3 mai 1814. Cette dernière case montrant la statue équestre de Henri IV sur le Pont Neuf et une montgolfière, est décorée d'attributs militaires et des armoiries de la France erntourées des allégories de la Renommée et de la Victoire. Napoléon est logiquement absent de la chronologie. Les règles du jeu indiquent qu'on ne peut s'arrêter sur les huit cases qui sont ornées d'une fleur de lys. Le joueur arrivant sur la case 57, montrant l'assassinat de Henri III, perd tous ses points et recommence la partie. Les coins sont décorés des portraits de Pharamond, de Clodion Le Chevelu, de Childéric Ier et de Mérovée. Bon exemplaire. Grand-Carteret, Vieux papiers Vieilles images, p. 265 ; Bibliographie de la France, ou Journal général de l'imprimerie et de la librairie, 1815, p. 449 ; Poirier, Iconographie des jeux de l'oie (1638-1950), p. 214 ; Catalogue général d'imagerie, estampes, en noir et en couleur, principes d'écriture et de dessin pour la figure, l'ornement et le paysage, et cartes géographiques composant le Fonds de Basset, 1822, p. 8.
[LE HAVRE] Vue perspective du bassin et parc de la Marine du Havre.
Paris, Basset, [circa 1760]. 286 x 398 mm.
Jolie vue d'optique figurant le bassin du Havre, animée au premier plan d'ouvriers, promeneurs et négociants. Dans le bassin on peut voir des vaisseaux amarrés, sur la gauche, des ouvriers occupés sur deux vaisseaux en construction. En arrière plan, à gauche, on aperçoit les bâtiments de l'Arsenal, puis la ville du Havre. Bon exemplaire finement aquarellé à l'époque. Petite restauration dans la marge gauche, petite déchirure dans la marge supérieure.
[SAMARITAINE] 131e. La Samaritaine sur le Pont-Neuf à Paris.
Paris, Daumont, Lachaussée puis Basset, [circa 1780]. 284 x 420 mm.
Jolie vue d'optique animée, montrant la Seine et le Pont Neuf, avec la pompe de la Samaritaine. Construite sur pilotis entre 1605 et 1608, la pompe de la Samaritaine permettait de prélever l'eau de la Seine afin d'alimenter les résidences royales du Louvre et du Palais des Tuileries. Comme on peut le voir, elle était décorée d'une représentation de l’épisode évoquant la rencontre de Jésus et de la Samaritaine au Puits de Jacob, sculptée par Bernard et René Frémin. Elle fut reconstruite entre 1712 et 1719, avant d'être définitivement détruite en 1813. Le Pont Neuf est animé de promeneurs, cavaliers, calèches et marchands. Au loin, on aperçoit le Pont Royal, et au-delà, la colline de Chaillot. Exemplaire finement aquarellé à l'époque, légèrement bruni. Déchirure dans la marge gauche.
[SIÈGE de GDANSK] Siège de Dantzick conduit par le maréchal Lefèvre.
Paris, Basset, [1807]. 170 x 197 mm.
Rare estampe figurant le siège de la ville de Dantzick, actuelle Gdansk. Le siège fut mené du 19 mars au 24 mai 1807 par les troupes de Napoléon, commandées par le maréchal Lefebvre, aidé des généraux Chasseloup-Laubat et Baston Lariboisière. Le siège se termina par la reddition de la garnison russe et prussienne. La légende numérotée permet d'identifier les édifices publics de la ville. Cette estampe, publiée par Basset, semble issue d'un recueil, car elle est numérotée. Bel exemplaire finement aquarellé à l'époque.
Comptes d’armement, de désarmement et de recouvrement de navires de commerce.
Nantes, 1841-1843. 3 pièces autographiées signées in-folio (43 x 28 cm) de (5) pp. au total; en feuilles, sur papier pelure.
Le commerce nantais dans l’océan Indien. Etablis par la maison P. Ciret, François aîné et Baudot-Ducarrey, armateurs à Nantes, ces documents se rapportent à deux bâtiments de commerce, l’Avenir et le Dreux-Brézé: - Compte d’armement & mise hors du navire l’Avenir, capitaine Dureau, 1er voyage, allant à Bourbon, parti le 4 juin 1841. Nantes, 20 août 1841, 2 pp. Il contient: montant de l’achat, en vente publique, du navire désarmé; détail des frais de réarmement (voiles, poulies, cordes, clous, instruments, médicaments, etc.); achats de vivres (biscuits, farine, légumes secs, conserves, sucre, morue sèche…); avance de trois mois versée à l’équipage; frais en rivière et expéditions; frais d’assurances de Nantes à Bourbon; commission d’armement de 3 %; indemnité reçue d’un passager débarqué; cargaison (animaux, vivres pour les animaux, barres et bottes de fer, baudriers, eau-de-vie, boîtes de saindoux, barils de porc salé et de farine, rouleaux de papier, peintures, huile de lin, marmites, faïences, ancres, cordages, madriers, etc.). Les noms des fournisseurs sont indiqués. Au total, les frais d’armement se montent à 194327 F. - Compte de désarmement du navire l’Avenir en retour au Havre de Bourbon & Calcutta sous le commandement du capitaine A. Dureau. Nantes, 15 octobre 1843, 1 p. Il récapitule les rentrées: valeur du navire désarmé; vente des marchandises à Calcutta, réglées par traites sur Marseille, La Ferté-Bernard et Paris; montant du fret de Calcutta au Havre; vente de 500 sacs de riz, etc., soit 248875,38 F. Viennent ensuite les dépenses: paiement au Havre des gages d’équipage; frais de désarmement du navire et de débarquement de la cargaison; commissions sur les frets; gestion des consignataires; primes d’assurances; frais de change, de timbre et de correspondance, soit 45117,78 F. Ce qui donne un produit de 203757,60 F. - Compte de recouvrement d’assurances et de liquidation de l’opération du navire le Dreux-Brézé, capitaine Cornillier, perdu sans nouvelles après sa sortie de Calcutta en octobre 1839. Nantes, 20 août 1841, 2 pp. Il contient, en premier lieu, les sommes portées au crédit: recouvrement des assureurs de Londres et de Nantes; remises accordées; prix de 9 passagers; crédit utilisé par le capitaine, etc., soit 299382,60 F. Concernant les sommes portées au débit: primes d’assurances sur corps, à Londres; primes d’assurances de Bourbon à Calcutta, de Calcutta à Bourbon, de Pondichéry à Calcutta, etc.; remboursements à divers chargeurs de leur demie sur les marchandises; sommes dues au capitaine en % sur les passagers et le fret; frais judiciaires, etc., soit 57877,03 F. Après ajout des intérêts, le net produit est de 249690 F. Sur cette affaire, l’épouse du capitaine et l’administration de la Marine engagèrent une action judiciaire contre l’armateur pour obtenir le paiement des salaires courus pendant le voyage de Nantes à Bourbon, puis de Bourbon à Pondichéry et retour (cf. Annales maritimes et coloniales, 26e année, 2e série, 1841, pp. 374-379). Traces de plis, quelques bords froissés.
La Grèce tirée des Mémoires de Monsieur l'abbé Baudrand.
Paris, Sr. Jaillot, 1716. 454 x 544 mm.
Très belle carte de la Grèce dressée d'après les mémoires de Michel Antoine Baudrand, historien et géographe français mort en 1700. Elle est ornée d'un cartouche de titre animé de personnages, dont un personnage féminin tenant les armoiries de la Grèce. La carte est dédiée à Nicolas Le Camus, seigneur de La Grange, nommé premier président de la Cour des Aides en 1714. Le cartouche de dédicace est décoré des armoiries du dédicataire. Très bel et rare exemplaire avec la mer finement aquarellée à l'époque. Zacharakis, 239/127.
Voyage dans l'intérieur des États-Unis, à Bath, Winchester, dans la vallée de Shenandoah, etc., etc., pendant l'été 1791.
Paris, Batilliot frères, an VI [1798]. In-8 de xxv-(1 bl.)-349 pp.; cartonnage de papier marbré vert, pièce de titre rouge, tranches jaunes mouchetées (reliure moderne).
Deuxième édition, augmentée de descriptions et d'anecdotes sur la vie militaire et politique de Georges Washington. Récit descriptif et pittoresque d’un voyage à l’intérieur des États-Unis, à Bath, Winchester, Baltimore, en Virginie et dans la vallée de Shenandoah. On y trouve de nombreux renseignements sur les mœurs des Américains et sur les diverses populations qu'il rencontra. On trouve également de nombreux passages sur la condition de vie atroce des esclaves. Bon exemplaire. Howes, B255. — Leclerc, II, 811. — Sabin, 4022. — Streeter, 829 (pour la première édition).
Carte agricole du département de la Haute Garonne. Où sont indiquées, par des teintes conventionnelles, les diverses natures de la couche végétale des terrains dont il se compose.
1853. 950 x 1135 mm, sur papier marouflé sur toile de lin, avec un galon noir cousu en bordures haute et basse.
Grande carte manuscrite, encre brune et aquarelle, du département de la Haute-Garonne, réduction au 1/160 000e de la carte d'état-major. Le dessin de la carte déborde du cadre du département mais seul ce dernier est en couleurs. La carte est accompagnée, en bas et sur la gauche, d'un texte intitulé Statistique du département de la Haute-Garonne, principalement au point de vue agricole et à tout ce qui s'y rattache plus ou moins. Cartouche de titre avec dessous la légende des couleurs et des signes utilisés sur la carte. L'auteur, géomètre à Muret, sous-préfecture de Haute-Garonne, fut, en raison de ses idées politiques, arrêté après le coup d'état du 2 décembre 1851, emprisonné à Muret puis transféré à la prison de Toulouse en janvier 1852, et condamné à l'expulsion du territoire en février. Cette peine fut commuée à l'internement en avril, et il fut finalement gracié en décembre 1852. On peut supposer que c'est à l'occasion de ses «loisirs forcés» qu'il réalisa cette carte, terminée le 17 juillet 1853. (Brémond (Alphonse), Histoire du coup d'état dans le département de la Haute-Garonne, 1870, pages 119/120). Traces de frottement, notamment sur quelques pliures, quelques déchirures.
Dans le rayonnement de Ste Anne d'Auray.
[vers 1950]. 1 m x 1,5 m, sur panneau d'Isorel.
Magnifique carte manuscrite, gouache et encre noire, du département du Morbihan et de ses environs immédiats, allant au sud jusqu'à Saint-Nazaire. Centrée sur Sainte-Anne-d'Auray, la carte figure chaque ville ou curiosité de la région par un dessin. On y voit, entre autres, la basilique de Sainte-Anne-d'Auray et la procession de son pèlerinage, les marais salants de Guérande, les alignements de Carnac avec une ronde de korrigans, un diablotin perché sur le Roc'h Toullaëron, ou encore le château de Josselin avec un chevalier en armure. De nombreux personnages sont mis en scène, souvent avec humour. Le titre est surmonté d'un blason fantaisiste figurant les hermines de Bretagne, un navire dans une bouteille et un globe. Sous le titre, l'auteur précise que sa carte a été réalisée d'après la documentation de l'abbé Danigo. Il s'agit de Joseph-Marie Danigo (1909-1999), dit le chanoine Danigo, auteur de nombreuses monographies sur le patrimoine architectural de la Bretagne. Très belle condition, coloris très frais.
[PAYS BASQUE / TRAITÉ DE PAIX DES PYRÉNÉES / ÎLE des FAISANS] Plan de l'isle de la Conférence où le Traité de la Paix Générale, entre la France et l'Espagne a esté conclu ensemble le mariage du Roy avec l'Infante, et l'entreveüe des deux Roys, par leurs premiers Ministres Monseig.r le Card.l Mazarin, et Dom Loüis d'Haro, au mois de novembre 1659.
Paris, chez l'autheur, [circa 1694]. 447 x 541 mm.
Belle estampe figurant l'Île des Faisans aussi appelée Île de la Conférence, issue des Glorieuses Conquestes de Louis le Grand, aussi connu sous le nom de Grand Beaulieu, superbe recueil consacré aux sièges et batailles de Louis XIII et Louis XIV, entre 1630 et 1697. C'est sur l'Île des Faisans que fut signé le Traité de Paix dit des Pyrénées, ainsi que le mariage entre le roi Louis XIV avec l'infante d'Espagne, dont c'était l'une des clauses. Le traité et le mariage furent âprement négociés entre les deux couronnes au cours de l'année 1659. La conférence dura trois mois, et donna son nom à l'île, aussi appelée Île des Faisans, située sur le fleuve Bidassoa, à la frontière franco-espagnole. L'estampe est ornée de trois cartouches, dont un pour le titre et deux pour les légendes. En carton, plan de l'Île de la Conférence. Tout autour de l'estampe figurent 76 plans de citadelles françaises, espagnoles et italiennes. L'estampe montre la ville d'Irun, orthographiée Iron, Hendaye, orthographiée Andaie, ainsi que le Fort de Behobie ruiné. On voit également au loin une chapelle, l'église de Notre Dame de Guadalupe et le château de Figuieres. Au premier plan figure le long cortège royal à l'approche du pont menant à l'île. Le nord est placé à droite de l'estampe. Bel exemplaire, monté sur carton. Quelques rousseurs marginales. Pastoureau, BEAULIEU XV, II, 57.
[GRENOBLE] Carte du diocèse de Grenoble.
Paris, chés l'auteur, 1741. 513 x 636 mm.
"La Carte du diocèse de Grenoble, si elle n'a pas été élaborée sur le terrain, aurait utilisé des cartes "levées sur les lieux", ce qui lui donne une certaine authenticité" (Pelletier et Ozanne, p. 167, fig. 96). Jean de Beaurain étudia avec Pierre Moullart-Sanson et fut nommé géographe du roi en 1721. Il exécuta de nombreux relevés militaires sur demande royale. Bel exemplaire aux contours aquarellés à l'époque. Tooley Revised Edition, tome 1, p. 104.
Plan de Strasbourg, ville capitale de la province d'Alsace.
Paris, Mr. de Beaurin, 1741. 263 x 338 mm.
Plan figurant la ville de Strasbourg, gravé par Charles Inselin, orné d'un cartouche de titre décoré d'attributs militaires. Le plan montre les fortifications de la ville, ainsi que la citadelle et les forts de Kehl, du Rhin et les fort des Isles. Avec liste de 10 légendes. Le chevalier de Beaurain étudia avec Pierre Moullart-Sanson et fut nommé géographe du roi en 1721. Il exécuta de nombreux relevés militaires sur demande royale. Très bel exemplaire.
[AIRE-SUR-LA-LYS] Plan d'Aire, place forte du comté d'Artois.
Paris, Mr. de Beaurain, vers 1750. 258 x 342 mm.
Beau plan gravé de la citadelle d'Aire-sur-la-Lys et du fort Saint-François, nommé Fort Gassion en 1872. Il est orné d'une carte des environs de la ville et d'une rose des vents. Jean de Beaurain étudia avec Pierre Moullart-Sanson et fut nommé géographe du roi en 1721. Il exécuta de nombreux relevés militaires sur demande royale. Bel exemplaire à grandes marges. Rare.
[AMIENS] Plan de la ville et citadel.e d'Amiens capitale de la Picardie.
Paris, Mr. de Beaurin, [1725]. En 6 sections montées sur toile bordée de soie bleue et pliées, formant un plan de 284 x 420 mm.
Ravissant plan de la ville d'Amiens et de sa citadelle, gravé par Inselin. Il est orné d'un beau cartouche de titre décoré des armoiries de la ville, et d'un cartouche contenant l'échelle de 200 toises décoré de deux angelots. Avec index des églises, des rues et des deux bastions. Le nord est au bas du plan. Bel exemplaire.
[BOULOGNE-sur-MER] Plan de la haute et basse ville de Boulogne sur Mer capitale du comté boulonnois.
Paris, Sr. de Beaurain, [1725]. En 6 sections montées sur toile bordée de soie bleue et pliées, formant un plan de 256 x 333 mm.
Beau plan détaillé de la ville de Boulogne-sur-Mer et de sa citadelle ou Ville Haute. Avec index des principaux bâtiments de la ville. Bel exemplaire.
[CADIX] Plan de la ville de Cadis.
Paris, Mr. de Beaurain, [circa 1740]. En 8 sections montées sur toile et pliées, formant un plan de 306 x 475 mm.
Beau plan détaillé de la ville de Cadix, orné de deux cartouches, dont l'un contenant le titre et les légendes, et le second une petite description historique de la ville. Le nord est au bas de la carte. Echelle en Vara Castillanas et en Tayzas. Jean de Beaurain étudia avec Pierre Moullart-Sanson et fut nommé géographe du roi en 1721. Il exécuta de nombreux relevés militaires sur demande royale. Bon exemplaire.
[FURNES] Plan de la ville de Furnes.
Paris, chez l'auteur, [circa 1750]. En 6 sections montées sur toile bordée de soie bleue et pliées, formant un plan de 397 x 403 mm.
Beau plan de la ville de Furnes en Belgique, fortifiée par Vauban vers 1690, accompagné d'une liste de 21 renvois. Jean de Beaurain étudia avec Pierre Moullart-Sanson et fut nommé géographe du roi en 1721. Il exécuta de nombreux relevés militaires sur demande royale. Bel exemplaire.
[GDANSK] Plan de la ville, faubourg, et environs de Dantzick dédié et présenté à la Reine.
Paris Sr. de Beaurain 1734 296 x 365 mm.
Beau plan gravé de la ville de Gdansk et du château de Weichselmunde, publié par Jean de Beaurain en 1734. C'est à cette date que Stanislas Leszczynski, beau-père de Louis XV, s'y réfugia et y soutint un siège durant la Guerre de Succession de Pologne. Sous le plan figurent 21 lignes relatant l'histoire de la ville, et une liste de 33 légendes renvoyant aux lieux principaux. Jean de Beaurain étudia avec Pierre Moullart-Sanson et fut nommé géographe du roi en 1721. Il exécuta de nombreux relevés militaires sur demande royale. Bel exemplaire. Rare. Manque à Niewodniczanski.
[MAASTRICHT] Maestricht ville forte des Païs-Bas.
Paris, Mr. de Beaurin, [circa 1720]. 236 x 367 mm.
Beau plan gravé de la ville de Maastricht et de sa citadelle, avec les petits villages de Heugen et de Saint-Pierre, aujourd'hui quartiers de Maastricht. Le nord est situé à droite du plan. En haut à droite figure un encadré contenant un historique de la ville. Jean de Beaurain étudia avec Pierre Moullart-Sanson et fut nommé géographe du roi en 1721. Il exécuta de nombreux relevés militaires sur demande royale. Très bel exemplaire à grandes marges. Rare.
[MANTOUE] Carte topographique de la plus grande partie du Duché de Mantouë levée sur les lieux.
Paris, chez l'auteur, 1734. 579 x 713 mm.
Grande et très belle carte détaillée figurant le Duché de Mantoue en 1702, lors de la Guerre de Succession d'Espagne qui opposa la France alliée à l'Espagne, au Saint-Empire. Les campements militaires des armées françaises et espagnoles, dirigées par le Maréchal de Vendôme, sont aquarellés en bleu, ceux des armées du Saint-Empire, commandées par le prince Eugène de Savoie, sont aquarellés en rouge. La carte s'étend du nord au sud entre Mantoue et Castelnovo, et d'ouest en est entre Casalmaggiore et Reggiolo. Elle est ornée d'un cartouche de titre décoré de quatre figures allégoriques et des armoiries du royaume de France. Jean de Beaurain étudia avec Pierre Moullart-Sanson et fut nommé géographe du roi en 1721. Il exécuta de nombreux relevés militaires sur demande royale. Très bel exemplaire.
[MAYENCE/MAINZ] Plan de la ville et citadelle de Mayence, avec ses nouvelles fortifications.
Paris, chez l'auteur, vers 1735. 396 x 556 mm.
Beau plan gravé de la ville de Mayence, dédié au cardinal de Fleury et orné de ses armoiries. Au bas du plan figurent un historique de la ville et 26 légendes renvoyant aux bastions de la citadelle et aux lieux principaux. Jean de Beaurain étudia avec Pierre Moullart-Sanson et fut nommé géographe du roi en 1721. Il exécuta de nombreux relevés militaires sur demande royale. Bel exemplaire à grandes marges. Rare.
Plan de la ville, cité, et université, de Paris ses faubourgs et ses environs.
Paris, Monsieur de Beaurain, [circa 1720]. 299 x 296 mm.
Beau plan de Paris publié par Jean de Beaurain vers 1720, avant l'aménagement du quartier des Invalides et les premiers travaux de la future place Louis XV, actuelle place de la Concorde. La Place Vendôme, aménagée à l'emplacement de l'Hôtel de Vendôme à la fin du XVIIe siècle, est ici appelée "place des Conquêtes". Sous le plan, dans un cartouche orné en forme de cul-de-lampe, se trouve la liste de toutes les rues et principaux lieux de la ville. Jean de Beaurain étudia avec Pierre Moullart-Sanson et fut nommé géographe du roi en 1721. Bel exemplaire. Boutier, 168B.
[SAINT-MALO] Plan de la ville et château de S. Malo.
Paris, Sr. de Beaurain, [circa 1730]. En 6 sections montées sur toile bordée de soie bleue et pliées, formant un plan de 284 x 420 mm.
Très rare et beau plan de Saint-Malo, dressé par Jean de Beaurain, nommé géographe du roi en 1721. Y figurent l'enceinte fortifiée, le château, ainsi que les forts du Petit Baye et Grand Baye, aujourd'hui Petit et Grand Bé, et le fort Royal ou de l'Isllet, actuel fort National. Au bas de la ville figure le commentaire "Terrain que l'on a pris sur la grève, commencé en 1715, deuxième agrandissement de cette ville". Cette mention fait référence aux travaux d'agrandissement et de défense de la ville de Saint-Malo entrepris en 1714, sous la direction de Claude-François Bidal, marquis d'Asfeld, Maréchal de France et successeur de Vauban au poste de Directeur général des fortifications de 1715 à sa mort en 1743. Avec table de 39 légendes indiquant les chapelles, tours, casernes, portes et bastions. Bel exemplaire.
[ÎLES ANGLO-NORMANDES] Carte topo-hidro-graphique des isles d'Aurigny, de Burhou et des Casquets, appartenantes aux Anglois, levées sur les lieux par ordre de la Cour angloise.
Paris, le Chevalier de Beaurain, 1757. 390 x 685 mm.
Belle carte des îles anglo-normandes d'Aurigny (ou Alderney), de Burhou et des Casquets, accompagnée d'une description historique, géographique et politique. La carte très détaillée montre les forts, baies, passages, bancs, écueils et rochers, avec leurs noms. Jean de Beaurain étudia avec Pierre Moullart-Sanson et fut nommé géographe du roi en 1721. Bel exemplaire. Rare.
[DIJON] Nouveau plan de la ville et des environs de Dijon.
Paris, Sieur Desnos, 1790. En 15 sections montées sur toile bordée de soie bleue et pliées, formant un plan de 534 x 712 mm.
Superbe plan gravé de la ville de Dijon, levé sur les lieux par Martin de Noinville, architecte et ingénieur du roi, et inspecteur des ouvrages publics de la ville de Dijon. Il a été revu et corrigé par André Gambu, arpenteur juré du roi pour les Eaux et Forêts de Dijon, sur celui levé par Antoine Mikel, puis corrigé et augmenté en 1770 par Jean de Beaurain, géographe du roi. Il est orné d’un cartouche de titre aux armes du dédicataire Louis-Henri de Bourbon, d’une vue générale de la ville dessinée sur les lieux par André Gambu, d’une carte des environs, d’un plan du château et du parc de la Colombière, et de deux grands cartouches contenant un historique de la ville. Jean de Beaurain étudia avec Pierre Moullart-Sanson et fut nommé géographe du roi en 1721. Bel exemplaire. Bonnamas, Les anciens plans de Dijon, 1909, pp. 86-92.
[BAYONNE] Plan du cours de l'Adour depuis Bayonne jusqu'à son embouchure.
[Paris], Dépôt-Général de la Marine, 1829. 591 x 880 mm.
Rare et belle carte marine du cours de l'Adour depuis son embouchure jusqu'à Bayonne. Exemplaire dont les terres ont été rehaussées au lavis d'encre de Chine. Elle a été levée en 1826 par les ingénieurs hydrographes de la Marine, sous les ordres de Beautemps-Beaupré, ingénieur hydrographe en chef, considéré comme le père de l'hydrographie moderne. Elle a été publiée par le Dépôt Général de la Marine en 1829, sous le ministère du baron d'Haussez, secrétaire d'État au département de la Marine et des Colonies. Cette carte se retrouve également dans l'Atlas hydrographique d'Aimé Robiquet, publié en 1856. Sur la rive gauche de l'Adour se trouvent la Tour des signaux, le lazaret, la balise de Blanc-Pignon, sur la rive droite, le Pin de Boucaut, Le Boucaut, un moulin, et l'ancienne abbaye Saint-Bernard. Bayonne est figurée en carton en bas à gauche, avec sa citadelle, son chantier de la Marine, Saint-Esprit, deux moulins, et la rivière Nive. Sur la droite figure un avertissement aux navigateurs. Les profondeurs marines sont exprimées en mètres. En bas à droite figure le cachet imprimé du Dépôt Général de la Marine. Bel et rare exemplaire dont les terres ont été rehaussées au lavis d'encre de Chine. Dezauche, Catalogue des cartes, plans et vues de côtes qui composent l'hydrographie française, Janvier 1832, 1832, p. 20, 176 ; Girault de Saint-Fargeau, Dictionnaire géographique, historique, industriel et commercial de toutes les communes de la France, Vol. 2, 1845, p. 783 ; Girault de Saint-Fargeau, Bibliographie historique et topographique de la France, 1845, p. 83.
[MORBIHAN/LORIENT/PORT-LOUIS] Plan des passes et rades de Lorient et de Port-Louis levé en 1819.
[Paris], Dépôt-Général de la Marine, 1824. 887 x 615 mm.
Belle et grande carte marine des passes et rades de Lorient et de Port-Louis, levée en 1819 par les ingénieurs hydrographes de la Marine, dont Louis-Marie Aubert du Petit-Thouars, sous les ordres de Beautemps-Beaupré, ingénieur hydrographe en chef, considéré comme le père de l'hydrographie moderne. Elle a été publiée par le Dépôt Général de la Marine en 1824, sous le ministère du marquis de Clermont-Tonnerre, secrétaire d'État au département de la Marine et des Colonies. Cette belle carte, très détaillée, montre les citadelles de Lorient et de Port-Louis, les îles, îlots et bancs situés sur le Blavet, tels que l'Île Saint-Michel, La Potée de Beure, l'île aux Souris, Les Errants, Les Truies, ou encore Grasu. Elle s'étend au sud-ouest jusqu'à la Pointe du Talut ou Talud, et au sud-est jusqu'à la presqu'île de Gâvres. Les profondeurs marines sont exprimées en mètres. Bel exemplaire. Légères décharges d'encre.
[FINISTERE/BREST] Carte particulière des côtes de France (entrée de la rade de Brest et partie méridionale du chenal du Four).
Paris, Dépôt-Général de la Marine, 1822. 596 x 887 mm.
Grande et belle carte marine figurant le goulet de Brest, la presqu'île de Quélernn (orthographiée Kelernn), Camaret-sur-Mer, le cap de la Chèvre dans la presqu'île de Crozon, Le Conquet et l'archipel de Molène au large de celle-ci, ainsi que la partie méridionale du chenal du Four, chenal maritime reliant la mer d'Iroise à la Manche. La carte a été levée entre 1816 et 1818 par les ingénieurs hydrographes de la Marine, sous les ordres de Beautemps-Beaupré, ingénieur hydrographe et cartographe, considéré comme le père de l'hydrographie moderne. Avec indication des profondeurs marines. Très bel exemplaire.
[GOLFE du MORBIHAN] Plan des entrées du Morbihan et de la rivière de Crac'h.
Paris, Dépôt-Général de la Marine, 1825. 595 x 882 mm.
Grande carte marine figurant le golfe du Morbihan et la baie de Quiberon avec les presqu'îles d'Arzon et de Locmariaquer, et toutes les îles aux alentours. La carte a été levée en 1820 par du Petit-Thouars et les ingénieurs hydrographes de la Marine, sous les ordres de Beautemps-Beaupré, ingénieur hydrographe et cartographe, considéré comme le père de l'hydrographie moderne. Avec indication des profondeurs marines et échelle en milles marins. Mouillure claire dans la marge inférieure n'affectant pas la partie gravée. Très bel exemplaire.
[MORBIHAN] Carte particulière des côtes de France (entrée du port de Lorient, île de Groix, anse du Pouldu, entrée de l'Aven et basse jaune).
Paris, Dépôt-Général de la Marine, 1824. 591 x 876 mm.
Grande carte marine figurant les côtes du Finistère et du Morbihan entre la pointe de Trévignon et Lorient, avec l'île de Groix. La carte a été levée en 1819 par du Petit-Thouars et les ingénieurs hydrographes de la Marine, sous les ordres de Beautemps-Beaupré, ingénieur hydrographe et cartographe, considéré comme le père de l'hydrographie moderne. Avec indication des profondeurs marines. Mouillure claire dans la marge inférieure n'affectant pas la partie gravée. Très bel exemplaire.
[RAZ et ÎLE de SEIN] Carte particulière des côtes de France. Chaussée de Sein et passage du Raz de Sein.
Dépôt des Cartes et Plans de la Marine, 1877-1888. 630 x 952 mm.
Grande et belle carte marine figurant les côtes du Finistère, avec le détroit du Raz de Sein et l'île de Sein. La carte a été levée en 1817 par les ingénieurs hydrographes de la Marine, sous les ordres de Beautemps-Beaupré, ingénieur hydrographe et cartographe, considéré comme le père de l'hydrographie moderne. Elle a été publiée en 1877, puis mise au jour et publiée à nouveau en 1888. En bas à gauche figure une description des courants dans le Raz de Sein par l'ingénieur hydrographe Estignard. Les feux et phares sont aquarellés en jaune avec un point rouge. Les profondeurs marines sont exprimées en mètres. Bel exemplaire.
Carte illustrée de l'Ancien Testament.
Hambourg, Éditions Ewald Becker, [vers 1950]. En 4 feuilles jointes formant une carte de 1,70 x 1,66 m ; montée sur toile, entre deux baguettes de bois avec liens de cuir.
Magnifique carte monumentale de la Terre Sainte, publiée vers 1950 par Ewald Becker à Hambourg. Elle s'étend au nord jusqu'à la région historique de Cilicie et le lac de Van, en Turquie, à l'ouest jusqu'aux rives du Nil, où figurent les villes d'Hérakléopolis, de Memphis et la Vallée des Rois, et à l'est jusqu'au Golfe Persique et aux régions antiques de l'Élam et de Médie, aujourd'hui en Iran. Elle est décorée de 28 vignettes figurant des scènes de l'Ancien Testament et des monuments anciens, numérotées et légendées dans un encadré en bas à gauche : représentation du Déluge et de l'arche de Noé ; Abraham quitte Haran pour la Terre Promise ; stèle divine provenant d'Ougarit ; Babylone avec l'enceinte sacrée et la Tour de Babel ; la reine de Saba va trouver le roi Salomon ; Moïse, bébé, sauvé des eaux du Nil ; les pyramides et le Sphinx de Gizeh ; statue de Ramsès II ; masque en or du pharaon Toutânkhamon ; la Vallée des rois, etc. À droite de ces légendes se trouve un tableau donnant la chronologie des rois d'Égypte, d'Assyrie, d'Israël, de Babylonie, de Perse, et une liste des prophètes. La partie inférieure droite est occupée par une carte des douze tribus d'Israël. Ewald Becker-Carus était un peintre, graphiste et professeur d'art allemand. Il existe une version allemande de cette carte, ayant pour titre Bildkarte zum Alten Testament. Il existe également une variante, traduite en plusieurs langues. Très rare. Nous n'avons pas trouvé d'exemplaires de cette version française dans les collections publiques. Bel exemplaire. Petits frottements dans les légendes et dans la carte des douze tribus. Die Kladde, Ausgabe 1/2018, Ostfriesisches Schulmuseum Folmhusen, Blatter fur Freundinnen und Freunde des Schulmuseums Folmhusen, p. 2 (photo de la version allemande).
[TERRE SAINTE] Carte illustrée de l'Ancien Testament.
Hambourg, Éditions Ewald Becker, [circa 1950]. En 4 feuilles jointes formant une carte de 1,70 x 1,66 m ; montée sur toile, entre deux baguettes de bois avec liens de cuir.
Magnifique carte monumentale de la Terre Sainte, publiée vers 1950 par Ewald Becker à Hambourg. Elle s'étend au nord jusqu'à la région historique de Cilicie et le lac de Van, en Turquie, à l'ouest jusqu'aux rives du Nil, où figurent les villes d'Hérakléopolis, de Memphis et la Vallée des Rois, et à l'est jusqu'au Golfe Persique et aux régions antiques de l'Élam et de Médie, aujourd'hui en Iran. Elle est décorée de 28 vignettes figurant des scènes de l'Ancien Testament et des monuments anciens, numérotées et légendées dans un encadré en bas à gauche : représentation du Déluge et de l'arche de Noé ; Abraham quitte Haran pour la Terre Promise ; stèle divine provenant d'Ougarit ; Babylone avec l'enceinte sacrée et la Tour de Babel ; la reine de Saba va trouver le roi Salomon ; Moïse, bébé, sauvé des eaux du Nil ; les pyramides et le Sphinx de Gizeh ; statue de Ramsès II ; masque en or du pharaon Toutânkhamon ; la Vallée des rois, etc. À droite de ces légendes se trouve un tableau donnant la chronologie des rois d'Égypte, d'Assyrie, d'Israël, de Babylonie, de Perse, et une liste des prophètes. La partie inférieure droite est occupée par une carte des douze tribus d'Israël. Ewald Becker-Carus était un peintre, graphiste et professeur d'art allemand. Il existe une version allemande de cette carte, ayant pour titre Bildkarte zum Alten Testament. Il existe également une variante, traduite en plusieurs langues. Très rare. Nous n'avons pas trouvé d'exemplaires de cette version française dans les collections publiques. Bel exemplaire. Petits frottements dans les légendes et dans la carte des douze tribus. Die Kladde, Ausgabe 1/2018, Ostfriesisches Schulmuseum Folmhusen, Blätter für Freundinnen und Freunde des Schulmuseums Folmhusen, p. 2 (photo de la version allemande).
[GAND] Plan du siège et des attaques de la ville et citadelle de Gand.
La Haye Anna Beek circa 1710 488 x 586 mm.
Très rare plan gravé figurant le siège de la ville de Gand, publié par Anna Beeck à La Haye. Le plan montre comment la ville fut assiégée le 22 décembre 1708 par l'armée des Hauts Alliés commandée par le duc de Marlborough et le prince Eugène, lors de la Guerre de Succession d'Espagne. Anna Beeck publia de nombreux plans de batailles et de sièges durant la Guerre de Succession entre 1697 et 1717. Ses cartes se trouvent souvent dans des atlas composites, n'ayant pas elle-même publié d'atlas. Pierre Husson lui succéda en 1717. Bel exemplaire brillamment colorié à l'époque.
[KAISERSWERTH] Plan de la ville de Keyserswert.
La Haye, Anna Beek, [1702]. 383 x 470 mm.
Superbe plan figurant l'attaque de la ville de Kaiserswerth, située sur la rive droite du Rhin dans l'Electorat de Cologne. La ville, qui était alors une place-forte défendue par les Français, fut assiégée en 1702 lors de la Guerre de Succession d'Espagne. Le plan montre les attaques de l'armée du Saint-Empire, commandée par le comte de Nassau, entre les mois de mai et de juin 1702, ainsi que les batteries encerclant la ville. Après deux mois de résistance héroïque, le marquis de Blainville finit par capituler le 15 juin 1702. Le titre est inscrit sur une bannière flottante. Le cartouche des légendes est décoré d'attributs militaires. Le nord est placé à droite du plan. Kaiserswerth est aujourd'hui un quartier rattaché à la ville de Düsseldorf. Anna Beeck publia de nombreux plans de batailles et de sièges durant la Guerre de Succession d'Espagne entre 1697 et 1717. Ses cartes se trouvent souvent dans des atlas composites, n'ayant pas elle-même publié d'atlas. Pierre Husson lui succéda en 1717. Très bel exemplaire brillamment colorié à l'époque.
[OSTENDE] Fortificatie en attaque van Oostende.
La Haye Anna Beeck 1706 En 3 feuilles collées ensemble de 370 x 467 mm.
Rarissime gravure d'actualité figurant le siège d'Ostende survenu le 3 juillet 1706, lors de la Guerre de Succession d'Espagne. La vue est accompagnée d'un texte en français et en néerlandais relatant le siège de la ville. Anna Beeck publia de nombreux plans de batailles durant la Guerre de Succession entre 1697 et 1717. Ses cartes se trouvent souvent dans des atlas composites, n'ayant pas elle-même publié d'atlas. Pierre Husson lui succéda en 1717. Très rare avec le texte publié l'année du siège. Exemplaire dans de très beaux coloris de l'époque. Déchirure en haut de l'estampe restaurée.
[TREVES] Plan de la ville et des nouveaux ouvrages de Treves.
La Haye Anna Beek circa 1710 244 x 370 mm.
Très belle estampe gravée figurant un panorama et un plan de la ville fortifiée de Trier, publiée par Anna Beeck à La Haye. Anna Beeck publia de nombreux plans de batailles et de sièges durant la Guerre de Succession entre 1697 et 1717. Ses cartes se trouvent souvent dans des atlas composites, n'ayant pas elle-même publié d'atlas. Pierre Husson lui succéda en 1717. Bel exemplaire brillamment colorié à l'époque. Rare.
Lettre signée à Joseph de Villèle, avec une apostille autographe signée de ce dernier.
Paris, 13 décembre 1824. 4 pp. in-folio (30,8 x 20,3 cm) sur une feuille double, tranches dorées.
Belle lettre relative à son voyage aux Indes orientales. Nommé directeur du Jardin du Roi à Pondichéry, Bélanger annonce qu’il fera le trajet par voie terrestre avec Eugène Desbassayns, commissaire ordonnateur des Etablissements français en Inde. Celui-ci étant chargé d’une mission auprès du shah de Perse, les voyageurs seront amenés à traverser ce pays: «La Perse est peut-être de tous les pays de l’Asie avec lesquels l’Europe a d’anciennes relations, celui qui offre le champ le plus vaste et le plus nouveau à l’étude des sciences naturelles. Les recherches légères faites par Olivier et Michaud, seuls naturalistes qui aient jusqu’à ces dernières années parcouru cette contrée, ont suffi seulement pour donner une idée des richesses qu’elle renferme… Si [la minéralogie et la zoologie] ont été jugées dignes d’intérêt, le règne végétal doit en offrir bien plus encore; sans parler des découvertes scientifiques que l’on pourrait faire en botanique, un grand nombre de végétaux utiles parmi lesquels on distingue la canne de Mazouderan, plusieurs espèces d’excellents fruits, diverses plantes riches en gomme, en résine, en matières colorantes, ont été signalées par les voyageurs comme des conquêtes précieuses que l’on pourrait faire sur la Perse au profit de l’Europe ou de ses colonies…». «Enfin le pays des Marattes, le Décan, le Mysore que je parcourrais successivement n’ont jamais été explorés: il est donc inutile d’insister sur l’intérêt dont un voyage dans ces contrées pourrait être pour les différentes branches d’histoire naturelle». Pour réaliser ce programme, Bélanger demande à Villèle une allocation de 6000 francs, en précisant que Desbassayns a accepté de supporter une partie des frais de voyage. Cette aide lui permettra d’envoyer des collections au Muséum d’histoire naturelle de Paris. Villèle a ajouté, dans la marge, qu’il recommande cette démarche «utile au progrès des sciences et devant donner à mon neveu un compagnon de voyage aussi méritant que M. Bélanger». Botaniste et explorateur, Charles Bélanger (1805-1881) effectua un important voyage aux Indes entre 1825 et 1829. Il traversa la Russie méridionale, la Géorgie, l’Arménie et la Perse, s’embarqua à Bouchir, passa par Mascate, débarqua à Bombay, explora la côte de Malabar, franchit les Gâtes occidentales jusqu’à Mysore et arriva à Pondichéry en mars 1826. Après avoir enrichi le jardin botanique, il fit trois grandes excursions: à la côte de Coromandel jusqu’au Carnatic; au Bengale et en Birmanie; puis à Java. A son retour, ses travaux firent l’objet d’un rapport élogieux de l’Académie des sciences. Cf. Numa Broc, Asie, pp. 20-21. Document bien conservé.
La ville, cité, université, & faux-bourgs de Paris.
[Paris, Nicolas Chesneau, 1575]. 422 x 551 mm.
Célèbre et beau plan en élévation de Paris, issu de la seule et unique édition de la Cosmographie Universelle de François de Belleforest, publiée en 1575. Il est orné, en haut à gauche, des armoiries de France, surmontées d'une couronne royale fermée et entourées du collier de Saint-Michel, et en haut à droite, des armoiries de Paris. Un second titre La Ville, Cité, Université de Paris est inscrit sur une banderole flottante. Ce plan reproduit assez fidèlement le plan attribué à l'architecte Jacques Androuet du Cerceau, traditionnellement appelé plan de Saint-Victor, du nom de la bibliothèque parisienne qui conservait au XVIIIe siècle l'unique exemplaire alors connu. Il figure avec précision la totalité de l'enceinte de Philippe Auguste (roi de France entre 1180 et 1223), construite entre 1180 et 1223 sur la rive droite ; il comporte quelques mises à jour, notamment le nouvel Hôtel de Ville, dont la partie sud fut édifiée sous François Ier et Henri II de 1533 à 1551, le front bastionné de la Bastille, ainsi que la Maison de la Royne, dicte les Thuilleries. Il s'agit du Palais des Tuileries, dont la construction fut ordonnée par Catherine de Médicis, qui confia la conception de l'édifice à Philibert de l'Orme en 1564. Le Palais figure ici en construction, au-delà de l'enceinte de Charles V (construite entre 1367 et 1383). On peut voir également les rangées de maisons occupant le Petit pont et les ponts au Change, Saint-Michel, et Notre-Dame. Près du pont au Change figure le pont aux Meuniers, construit à la fin du XIIIe siècle. C'était un pont destiné à la fabrication de la farine, dont les piles abritaient des moulins flottants. Il s'effondrera en 1595, provoquant la mort de 150 personnes. Le pont Neuf, dont la construction démarrera trois ans après la publication de ce plan, est logiquement absent. Sur la Seine, au sud de la pointe occidentale de la Cité, on peut voir le Moulin de la Monoye, dict de la gourdayne, et deux îlots. Le premier était nommé îlot de la Gourdaine, le second, île aux Juifs. C'est sur cette île que furent brûlés vifs en 1314 Jacques de Molay, dernier maître des Templiers, et Geoffroy de Charnay, grand prieur de Normandie. Le plan montre également l'île Saint-Louis, divisée en deux parties. Au XIIIe siècle, elle fut coupée en deux par un chenal ; la partie ouest s'appelait île Notre-Dame, et la partie est, île aux Vaches. À cette époque inhabitées et essentiellement recouvertes de prairies, elle étaient utilisées par les paysans qui y faisaient paître leurs vaches. Les deux îles seront réunies sous Louis XIII, et leur urbanisation débutera à la même époque. Au-delà de l'île Saint-Louis, on peut voir l'île Louviers, qui sera rattachée à la berge en 1847. À l'est de la ville, on peut voir les bois et château de Vincennes, et le village de Charenton. Les bâtiments publics, lieux et monuments les plus importants, sont numérotés et nommés dans quatre cartouches (121 légendes au total). Les angles sont décorés de têtes d'anges aux joues gonflées symbolisant les quatre vents cardinaux : Subsolanus (vent d'est), Auster (vent du sud), Septentriones (vent du nord), et Favonius (vent d'ouest). L'orientation du plan est celle en usage à cette époque : l'ouest est situé au bas du plan, et la Seine est placée sur un axe vertical et non horizontal. Le nom du graveur, Cruche, figure en bas à gauche. Il s'agit de Pierre Eskrich, dessinateur et graveur sur bois d'origine parisienne, qui séjourna à Lyon de 1545 à 1551, puis à Genève de 1552 à 1564, puis revint à Lyon où il resta jusqu'à sa mort. Parmi ses œuvres géographiques figurent la Mappemonde nouvelle papistique (1566-1567) et des cartes de Terre Sainte. La Cosmographie Universelle de François de Belleforest est largement inspirée de la Cosmographie de Sebastian Münster, publiée pour la première fois à Bâle en 1544. Cette version française a cependant été remaniée et considérablement augmentée. Bon exemplaire. Petites déchirures restaurées, petit manque au niveau du trait d'encadrement dans la partie basse, anciennes pliures avec trois minuscules manques. Boutier, 17 ; Pinon & Le Boudec, pp. 36-37 ; Dufour, Collection des anciennes descriptions de Paris, François de Belleforest, L'ancienne et grande cité de Paris, 1882, pp. XI-XV.
[MONTPELLIER] Pourtraict de la ville de Montpellier.
[Paris, Nicolas Chesneau, 1575]. 176 x 310 mm (vue et légendes).
Vue de la ville de Montpellier, issue de la Cosmographie Universelle de François de Belleforest, publiée en 1575. Avec 28 légendes numérotées. Texte sur la même page et au dos. Traduction française de la Cosmographie de Münster, la Cosmographie de Belleforest ne connut qu'une seule édition en 1575. Bel exemplaire. Pastoureau, BELLEFOREST I-2, 56.
La ville, cité, université, & faux-bourgs de Paris.
[Paris, Imprimerie Nationale, 1575-1880]. 421 x 539 mm.
Beau plan de Paris, reproduit en héliogravure sur papier fort, publié en 1880 dans l'Atlas des anciens plans de Paris, important atlas consacré aux plans de Paris ayant marqué l'histoire de la topographie de la ville entre 1530 et 1799. L'édition originale de ce plan, issu de la seule et unique édition de la Cosmographie Universelle de François de Belleforest, fut publiée en 1575. Il est orné, en haut à gauche, des armes de France, surmontées d'une couronne royale fermée, et en haut à droite, des armes de Paris. Le plan reproduit assez fidèlement le plan de Saint-Victor. Il figure avec précision la totalité de l'enceinte de Philippe-Auguste sur la rive droite ; il comporte quelques mises à jour, notamment le nouvel Hôtel de Ville, le front bastionné de la Bastille, ainsi que "la Maison de la Royne, dicte les Thuilleries", dont Catherine de Médicis avait confié la conception à Philibert de l'Orme en 1564, et qui est alors en construction, au-delà de l'enceinte de Charles V. Le nom du graveur, Cruche, figure en bas à gauche : il s'agit de Pierre Eskrich, graveur d'origine parisienne, fixé à Lyon dans les années 1564-1565. Bel exemplaire. Boutier, 17, Fac-similé.
[BASSIN d'ARCACHON] Carte de la Guyenne [dite Carte de Belleyme]. Feuille n°26 (Le Teich).
[1785]. 585 x 895 mm.
Feuille n°26 de la Carte de la Guyenne de Pierre de Belleyme, dite Carte de Belleyme, couvrant la partie sud-ouest du Bassin d'Arcachon, et délimitée à l'est par les villes de Mérignac, Pessac et Canéjan. La partie consacrée au Bassin d'Arcachon s'étend d'Andernos à Biganos, Le Teich et Gujan. Les chenaux et les marais salants sont représentés. La carte de la Guyenne, ancienne province française, fut ordonnée, au XVIIIe siècle, par l'intendant de la généralité de Bordeaux Charles Boutin, qui désirait doter sa province d'une carte plus détaillée et précise que celle que réalisait Cassini pour l'ensemble de la France. En 1761, un arrêt du Conseil du Roi ordonne le levé de la carte, aux frais de la province. La responsabilité administrative de la Carte de la Guyenne est assumée par l’intendant, et l’entreprise cartographique est confiée à Pierre de Belleyme (1747-1819), ancien officier du Génie, qui laissera son nom à la carte. Sur les 54 planches qu’elle devait initialement compter, seules 48 furent achevées. Les levés, effectués de 1761 à 1774, à une échelle double de celle de la Carte de Cassini, permirent de soigner la partie topographique du travail, en différenciant les routes et les chemins, et en distinguant les forêts et les bois, les vignes, les châtaigniers, les « piñadas », les landes, les marais et les dunes de sable. Bon exemplaire à grandes marges. Petites déchirures marginales, petite galerie de ver dans la marge inférieure.
Carte de la France divisée en 108 départements, et subdivisée en arrondissemens communaux présentée à l'Assemblée Nationale. Corrigée en l'an VIII.
Paris, M. de Belleyme, 1791-1800 [1802]. En 40 sections montées sur toile et pliées, formant une carte de 1,31 x 1,63 m ; onglet de vélin portant le titre manuscrit ; étiquette au dos de l'éditeur parisien Goujon ; sous étui de papier marbré vert avec titre à froid sur le premier plat.
L'une des toutes premières cartes des départements français, dressée par Pierre de Belleyme et gravée par Barrière. La première édition a été publiée en 1791, soit un un an après la création des départements. La France comptait alors 83 départements. La présente édition a été corrigée en l'an 8 de la République, soit en 1800, mais reflète la situation de la France en 1802. Elle compte alors 108 départements et 402 arrondissements (entre 2 et 6 arrondissements par département). Peu après le début de la Révolution française, la France fut découpée en départements à la suite du décret du 22 décembre 1789, pris par l'Assemblée constituante afin de remplacer les provinces de France jugées contraires à l'homogénéité de la nation. Leur nombre exact et leurs limites furent fixés le 26 février 1790, et leur existence prit effet le 4 mars 1790. Initialement au nombre de 83, trois autres départements vinrent s'ajouter entre 1791 et 1793 : le Vaucluse regroupant Avignon et le Comtat Venaissin annexés en 1791, puis le département du Mont-Blanc, lorsque la Savoie fut incorporée à la France en 1792 ; le troisième département fut créé en 1793, lorsque le département du Rhône-et-Loire fut scindé en deux. Entre 1795 et 1802, se sont ajoutés plus de vingt nouveaux départements annexés en Belgique, aux Pays-Bas, au Luxembourg, en Suisse, en Allemagne et en Italie. La rive gauche du Rhin fut notamment incorporée en 1797, à la suite du traité de Campo-Formio. Le nombre maximum de 133 départements fut atteint en 1812, lors des conquêtes napoléoniennes. Cette superbe carte murale est décorée d'un cartouche de titre monumental, orné des attributs des arts et des sciences. Le titre est placé sur un socle de pierre, sur lequel sont posés deux médaillons portant les inscriptions "Assemblée Nationale. La Nation et la Loi" et "République Françoise. Liberté Égalité" ; au-dessus figurent deux autres médaillons "Département de l'Ain" et "Département de l'Yonne" (premier et dernier départements par ordre alphabétique). À gauche du titre, le livre de la Constitution est posé sur un "autel de la patrie", avec le bonnet phrygien posé sur la pointe d'une baïonnette. Avec table alphabétique des départements et de leurs districts, et tableau des symboles utilisés sur la carte. Au-dessus du Tableau de la division de la France se trouvent des symboles de la République : un Coq Gaulois posé sur un canon, une couronne de laurier, un faisceau de licteur et des étendards. En carton figure la Corse (152 x 903 mm), divisée en deux départements, le Golo au nord et le Liamone au sud, créés en 1793. Cette scission en deux départements fut effective jusqu'en 1811. À gauche de la carte se trouve un Tableau de la division de la France d'après les décrets de l'Assemblée Nationale, donnant la liste des départements, avec les chefs-lieux des départements et des préfectures, et la liste des arrondissements communaux pour chaque département, avec leur nombre. La légende des symboles utilisés permet de repérer les villes capitales ou remarquables, les routes, ou encore les pinadas et les landes. L'échelle est en lieues communes de France et en toises. Les contours des départements ont été aquarellés à l'époque, ainsi que les contours des 27 divisions militaires, dont la numérotation a été reportée en gros caractères manuscrits à l'encre noire. À la création des départements, le commandement territorial militaire fut réorganisé. Le 25 février 1791, tous les anciens gouvernements militaires furent supprimés et remplacés par des divisions militaires, chacune réunissant entre 3 et 6 départements. En 1802, elles étaient au nombre de 27. Chaque division militaire était sous les ordres d'un lieutenant-général assisté de deux ou quatre maréchaux de camp. Ancien officier du Génie, Pierre de Belleyme (1747-1819) fut chargé en 1766 de diriger le levé de la carte de Guyenne, dite Carte de Belleyme. Ingénieur géographe du roi Louis XV, puis de la République, il siégea au comité de division de la Convention nationale. En octobre 1795, il fut nommé chef du dépôt de topographie aux Archives de la République. Il présenta la première édition de sa carte de France à l'Assemblée Nationale et au roi, en 1791. Il fut anobli par Louis XVIII. Très bon exemplaire, contours aquarellés à l'époque. Quelques rousseurs, étui très usagé.
Carte de la France divisée en 83 départements et subdivisée en districts avec les chefs-lieux de cantons présentée à l'Assemblée Nationale et au Roi.
Paris, Vignon, 1791. En 4 feuilles non jointes, coupées en sections montées sur toile et pliées, formant une carte de 1,15 x 1,58 m ; étiquette en forme de médaillon de l'éditeur parisien Vignon, collée sous le titre, onglets de vélin numérotés.
L'une des toutes premières cartes des départements français, publiée un an après leur création. Superbe carte murale de la France ornée d'un cartouche de titre monumental, décoré des attributs des arts et des sciences. Le titre est placé sur un socle de pierre, sur lequel sont posés deux médaillons contenant trois fleurs de lys, et sur lesquels on peut lire "Assemblée Nationale. La Loi et le Roi" et "Louis XVI Roi des François" ; au-dessus figurent deux autres médaillons "Département de l'Ain. Fédération à Paris 14 juillet 1790" et "Département de l'Yonne. Fédération à Paris 14 juillet 1790". A gauche du titre, le livre de la Constitution est posé sur un "autel de la patrie", avec le bonnet phrygien posé sur la pointe d'une baïonnette. Sous le titre est collée l'étiquette en forme de médaillon de l'éditeur parisien Vignon. Avec table alphabétique des départements et de leurs districts, et tableau des symboles utilisés sur la carte. En carton figure la Corse (280 x 157 mm), avant que celle-ci ne soit, en 1793, divisée en deux départements, le Golo au nord et le Liamone au sud. Peu après le début de la Révolution française, la France fut découpée en départements à la suite du décret du 22 décembre 1789, pris par l'Assemblée constituante afin de remplacer les provinces de France jugées contraires à l'homogénéité de la nation. Leur nombre exact et leurs limites furent fixés le 26 février 1790, et leur existence prit effet le 4 mars 1790. Initialement au nombre de 83, trois autres départements vinrent s'ajouter entre 1791 et 1793 : le Vaucluse regroupant Avignon et le Comtat Venaissin annexés en 1791, puis le département du Mont-Blanc, lorsque la Savoie fut incorporée à la France en 1792 ; le troisième département fut créé en 1793, lorsque le département du Rhône-et-Loire fut scindé en deux. Leur nombre atteignit 133 départements en 1812, lors des conquêtes napoléoniennes. Très bel exemplaire, contours aquarellés à l'époque.
[DORDOGNE] Carte de la Guyenne [dite Carte de Belleyme]. Feuille n°29.
[1785]. 590 x 903 mm.
Feuille n°29 de la Carte de la Guyenne de Pierre de Belleyme, dite Carte de Belleyme, couvrant les environs de Bergerac et de Monbazillac, dans le département de la Dordogne. Elle s'étend au nord jusqu'à la forêt de Mouleydier, au sud jusqu'à Cahuzac (Lot-et-Garonne), à l'ouest jusqu'à Cunèges, et à l'est jusqu'à Cussac. Le cours de la Dordogne va de Lamonzie (appelée la Mongie sur Dordogne) à Les Sounies. La carte de la Guyenne, ancienne province française, fut ordonnée, au XVIIIe siècle, par l'intendant de la généralité de Bordeaux Charles Boutin, qui désirait doter sa province d'une carte plus détaillée et précise que celle que réalisait Cassini pour l'ensemble de la France. En 1761, un arrêt du Conseil du Roi ordonne le levé de la carte, aux frais de la province. La responsabilité administrative de la Carte de la Guyenne est assumée par l’intendant, et l’entreprise cartographique est confiée à Pierre de Belleyme (1747-1819), ancien officier du Génie, qui laissera son nom à la carte. Sur les 54 planches qu’elle devait initialement compter, seules 48 furent achevées. Les levés, effectués de 1761 à 1774, à une échelle double de celle de la Carte de Cassini, permirent de soigner la partie topographique du travail, en différenciant les routes et les chemins, et en distinguant les forêts et les bois, les vignes, les châtaigniers, les « piñadas », les landes, les marais et les dunes de sable. Bon exemplaire à grandes marges. Déchirures marginales, petite galerie de ver dans la marge inférieure.
[GIRONDE] Carte de la Guyenne [dite Carte de Belleyme]. Feuille n°27.
[1785]. 585 x 898 mm.
Feuille n°27 de la Carte de la Guyenne de Pierre de Belleyme, dite Carte de Belleyme, couvrant le département de la Gironde, avec le cours de la Garonne. Elle s'étend au nord jusqu'à Bordeaux et Pompignac, au sud jusqu'à Beguey sur la Garonne, à l'ouest jusqu'à Léognan (orthographiée Loignan), et à l'est jusqu'à Rauzan. La carte de la Guyenne, ancienne province française, fut ordonnée, au XVIIIe siècle, par l'intendant de la généralité de Bordeaux Charles Boutin, qui désirait doter sa province d'une carte plus détaillée et précise que celle que réalisait Cassini pour l'ensemble de la France. En 1761, un arrêt du Conseil du Roi ordonne le levé de la carte, aux frais de la province. La responsabilité administrative de la Carte de la Guyenne est assumée par l’intendant, et l’entreprise cartographique est confiée à Pierre de Belleyme (1747-1819), ancien officier du Génie, qui laissera son nom à la carte. Sur les 54 planches qu’elle devait initialement compter, seules 48 furent achevées. Les levés, effectués de 1761 à 1774, à une échelle double de celle de la Carte de Cassini, permirent de soigner la partie topographique du travail, en différenciant les routes et les chemins, et en distinguant les forêts et les bois, les vignes, les châtaigniers, les « piñadas », les landes, les marais et les dunes de sable. Bon exemplaire à grandes marges. Petites déchirures marginales, mouillure dans la partie droite.
[GIRONDE] Carte de la Guyenne [dite Carte de Belleyme]. Feuille n°21.
[1785]. 585 x 900 mm.
Feuille n°21 de la Carte de la Guyenne de Pierre de Belleyme, dite Carte de Belleyme, couvrant les départements de la Gironde et de la Dordogne. Elle s'étend au nord jusqu'à Gardedeuil (Dordogne), au sud jusqu'à Nastringues (Dordogne), à l'ouest jusqu'à Coutras (Gironde), et à l'est jusqu'à Bosset (Dordogne). Le cours de l'Isle va de Abzac à Saint-Médard-de-Mussidan (orthographiée St Médard de Mucidan). La carte de la Guyenne, ancienne province française, fut ordonnée, au XVIIIe siècle, par l'intendant de la généralité de Bordeaux Charles Boutin, qui désirait doter sa province d'une carte plus détaillée et précise que celle que réalisait Cassini pour l'ensemble de la France. En 1761, un arrêt du Conseil du Roi ordonne le levé de la carte, aux frais de la province. La responsabilité administrative de la Carte de la Guyenne est assumée par l’intendant, et l’entreprise cartographique est confiée à Pierre de Belleyme (1747-1819), ancien officier du Génie, qui laissera son nom à la carte. Sur les 54 planches qu’elle devait initialement compter, seules 48 furent achevées. Les levés, effectués de 1761 à 1774, à une échelle double de celle de la Carte de Cassini, permirent de soigner la partie topographique du travail, en différenciant les routes et les chemins, et en distinguant les forêts et les bois, les vignes, les châtaigniers, les « piñadas », les landes, les marais et les dunes de sable. Bon exemplaire à grandes marges. Petites déchirures marginales, petite galerie de ver dans la marge inférieure.
[GIRONDE] Carte de la Guyenne [dite Carte de Belleyme]. Feuille n°13.
[1785]. 580 x 894 mm.
Feuille n°13 de la Carte de la Guyenne de Pierre de Belleyme, dite Carte de Belleyme, couvrant les départements de la Gironde et de la Charente-Maritime. Elle s'étend au nord jusqu'à Montendre et Souméras (orthographiée Soumerac) aux confins de la Charente-Maritime, au sud jusqu'à Pugnac et Lapouyade, à l'ouest jusqu'à Saint-Gènes-de-Blaye (orthographiée Saint-Genez), et à l'est jusqu'à Saint-Pierre-du-Palais (Charente-Maritime). La carte de la Guyenne, ancienne province française, fut ordonnée, au XVIIIe siècle, par l'intendant de la généralité de Bordeaux Charles Boutin, qui désirait doter sa province d'une carte plus détaillée et précise que celle que réalisait Cassini pour l'ensemble de la France. En 1761, un arrêt du Conseil du Roi ordonne le levé de la carte, aux frais de la province. La responsabilité administrative de la Carte de la Guyenne est assumée par l’intendant, et l’entreprise cartographique est confiée à Pierre de Belleyme (1747-1819), ancien officier du Génie, qui laissera son nom à la carte. Sur les 54 planches qu’elle devait initialement compter, seules 48 furent achevées. Les levés, effectués de 1761 à 1774, à une échelle double de celle de la Carte de Cassini, permirent de soigner la partie topographique du travail, en différenciant les routes et les chemins, et en distinguant les forêts et les bois, les vignes, les châtaigniers, les « piñadas », les landes, les marais et les dunes de sable. Bon exemplaire à grandes marges. Petites déchirures marginales, petite galerie de ver dans la marge inférieure.
[GIRONDE] Carte de la Guyenne [dite Carte de Belleyme]. Feuille n°34.
[1785]. 580 x 892 mm.
Feuille n°34 de la Carte de la Guyenne de Pierre de Belleyme, dite Carte de Belleyme, couvrant les environs de Sauternes en Gironde. Elle s'étend au nord jusqu'à Cadillac, au sud jusqu'à Saint-Symphorien et Bazas, à l'ouest jusqu'à Villagrains et Le Tuzan, et à l'est jusqu'à Mazerac. Le cours de la Garonne va de Cadillac à Caudrot. La carte de la Guyenne, ancienne province française, fut ordonnée, au XVIIIe siècle, par l'intendant de la généralité de Bordeaux Charles Boutin, qui désirait doter sa province d'une carte plus détaillée et précise que celle que réalisait Cassini pour l'ensemble de la France. En 1761, un arrêt du Conseil du Roi ordonne le levé de la carte, aux frais de la province. La responsabilité administrative de la Carte de la Guyenne est assumée par l’intendant, et l’entreprise cartographique est confiée à Pierre de Belleyme (1747-1819), ancien officier du Génie, qui laissera son nom à la carte. Sur les 54 planches qu’elle devait initialement compter, seules 48 furent achevées. Les levés, effectués de 1761 à 1774, à une échelle double de celle de la Carte de Cassini, permirent de soigner la partie topographique du travail, en différenciant les routes et les chemins, et en distinguant les forêts et les bois, les vignes, les châtaigniers, les « piñadas », les landes, les marais et les dunes de sable. Bon exemplaire à grandes marges. Petites déchirures marginales, petite galerie de ver dans la marge inférieure, mouillure claire dans l'angle supérieur droit.
[GIRONDE] Carte de la Guyenne [dite Carte de Belleyme]. Feuille n°35.
[1785]. 590 x 902 mm.
Feuille n°35 de la Carte de la Guyenne de Pierre de Belleyme, dite Carte de Belleyme, couvrant les départements de la Gironde et du Lot-et-Garonne. Elle s'étend au nord jusqu'à Mesterrieux (orthographiée Mesterrieu), au sud jusqu'à Monclaris et Samazan (Lot-et-Garonne), à l'ouest jusqu'à Savignac, et à l'est jusqu'à Saint-Barthélémy-d'Agenais et Miramont-de-Guyenne dans le Lot-et-Garonne. Le cours de la Garonne va de Casseuil à Caumont (Lot-et-Garonne). La carte de la Guyenne, ancienne province française, fut ordonnée, au XVIIIe siècle, par l'intendant de la généralité de Bordeaux Charles Boutin, qui désirait doter sa province d'une carte plus détaillée et précise que celle que réalisait Cassini pour l'ensemble de la France. En 1761, un arrêt du Conseil du Roi ordonne le levé de la carte, aux frais de la province. La responsabilité administrative de la Carte de la Guyenne est assumée par l’intendant, et l’entreprise cartographique est confiée à Pierre de Belleyme (1747-1819), ancien officier du Génie, qui laissera son nom à la carte. Sur les 54 planches qu’elle devait initialement compter, seules 48 furent achevées. Les levés, effectués de 1761 à 1774, à une échelle double de celle de la Carte de Cassini, permirent de soigner la partie topographique du travail, en différenciant les routes et les chemins, et en distinguant les forêts et les bois, les vignes, les châtaigniers, les « piñadas », les landes, les marais et les dunes de sable. Bon exemplaire à grandes marges. Déchirures marginales, déchirure en haut à droite de la carte, petites galeries de ver dans la marge inférieure.
[GIRONDE & LANDES] Carte de la Guyenne [dite Carte de Belleyme]. Feuille n°40.
[1785]. 585 x 898 mm.
Feuille n°40 de la Carte de la Guyenne de Pierre de Belleyme, dite Carte de Belleyme, couvrant les départements de la Gironde et des Landes (Bazadais). Elle s'étend au nord jusqu'à Marimbault (Gironde), au sud jusqu'à Cousson (Landes), à l'ouest jusqu'à Sore (Landes), et à l'est jusqu'à Lavazan (Gironde), Saint-Michel-de-Castelnau (Gironde) et Lubans (Lot-et-Garonne). La carte de la Guyenne, ancienne province française, fut ordonnée, au XVIIIe siècle, par l'intendant de la généralité de Bordeaux Charles Boutin, qui désirait doter sa province d'une carte plus détaillée et précise que celle que réalisait Cassini pour l'ensemble de la France. En 1761, un arrêt du Conseil du Roi ordonne le levé de la carte, aux frais de la province. La responsabilité administrative de la Carte de la Guyenne est assumée par l’intendant, et l’entreprise cartographique est confiée à Pierre de Belleyme (1747-1819), ancien officier du Génie, qui laissera son nom à la carte. Sur les 54 planches qu’elle devait initialement compter, seules 48 furent achevées. Les levés, effectués de 1761 à 1774, à une échelle double de celle de la Carte de Cassini, permirent de soigner la partie topographique du travail, en différenciant les routes et les chemins, et en distinguant les forêts et les bois, les vignes, les châtaigniers, les « piñadas », les landes, les marais et les dunes de sable. Bon exemplaire à grandes marges. Déchirures marginales.
[LANDES] Carte de la Guyenne [dite Carte de Belleyme]. Feuille n°33.
[1785]. 585 x 895 mm.
Feuille n°33 de la Carte de la Guyenne de Pierre de Belleyme, dite Carte de Belleyme, couvrant le nord du département des Landes, aux confins de la Gironde. Elle s'étend au nord jusqu'à Mios (Gironde), au sud jusqu'à Biganon, dans l'élection de Dax (Landes), à l'ouest jusqu'à la juridiction du Teich et la ville de Sanguinet, au bord de l'Étang de Cazaux et de Sanguinet, et à l'est jusqu'à Saint-Magne et Hostens (Gironde). Au centre de la carte coule la rivière Leyre, traversant les piñadas de Lugos et la Montagne de Salles. Au nord-ouest figure la Colonie de Nezer, créée en 1766 par Daniel Nézer, banquier suisse qui acquit un ensemble de terres à défricher dans la lande de Gujan (Bulletin de la Societe Historique et Archeologique d'Arcachon (Pays de Buch et Communes Limitrophes), Numeros 8 et 9 Cinquieme Annee, 1976, pp. 71-73). La carte de la Guyenne, ancienne province française, fut ordonnée, au XVIIIe siècle, par l'intendant de la généralité de Bordeaux Charles Boutin, qui désirait doter sa province d'une carte plus détaillée et précise que celle que réalisait Cassini pour l'ensemble de la France. En 1761, un arrêt du Conseil du Roi ordonne le levé de la carte, aux frais de la province. La responsabilité administrative de la Carte de la Guyenne est assumée par l’intendant, et l’entreprise cartographique est confiée à Pierre de Belleyme (1747-1819), ancien officier du Génie, qui laissera son nom à la carte. Sur les 54 planches qu’elle devait initialement compter, seules 48 furent achevées. Les levés, effectués de 1761 à 1774, à une échelle double de celle de la Carte de Cassini, permirent de soigner la partie topographique du travail, en différenciant les routes et les chemins, et en distinguant les forêts et les bois, les vignes, les châtaigniers, les « piñadas », les landes, les marais et les dunes de sable. Bon exemplaire à grandes marges. Petites déchirures marginales, petite galerie de ver dans la marge inférieure.
[MÉDOC] Carte de la Guyenne [dite Carte de Belleyme]. Feuille n°12 (Blaye, Fort Médoc, Pauillac).
[1785]. 575 x 893 mm.
Feuille n°12 de la carte de la Guyenne de Pierre de Belleyme, dite carte de Belleyme, couvrant la région du Médoc, délimitée à l'est par la Gironde, et à l'ouest par le Lac d'Hourtin, nommé Étang d'Hourtin, de S.te Hélène et de Carcans. Y figurent les villes de célèbres cépages telles que Saint-Estèphe, Pauillac, ou encore Saint-Julien, ainsi que la ville de Blaye et le Fort de Médoc. La carte s'étend jusqu'à Saint-Seurin au nord, Listrac et Arcins au sud, et Saint-Androny et Saint-Gènes à l'est (orthographiées Saint-Andronic et Saint-Genez). La carte de la Guyenne fut décidée, au XVIIIe siècle, par l'intendant Charles Boutin qui désirait doter sa province d'une carte plus détaillée et précise que celle que réalisait Cassini pour l'ensemble de la France. En 1761, un arrêt du Conseil du Roi ordonne le levé de la carte, aux frais de la province. La responsabilité administrative de la Carte de la Guyenne est assumée par l’intendant, et l’entreprise cartographique est confiée à Pierre de Belleyme (1747-1819), ancien officier du Génie, qui laissera son nom à la carte. Sur les 54 planches qu’elle devait initialement compter, seules 48 furent achevées. Les levés, effectués de 1761 à 1774, à une échelle double de celle de la Carte de Cassini, permirent de soigner la partie topographique du travail, en différenciant les routes et les chemins, et en distinguant les forêts et les bois, les châtaigniers, les « piñadas », les landes, les marais et les dunes de sable. Bon exemplaire. Le Lac d'Hourtin et l'estuaire de la Gironde ont été finement aquarellés à l'époque. Petit défaut au niveau de la pliure centrale, petites déchirures marginales.
[MÉDOC] Carte de la Guyenne [dite Carte de Belleyme]. Feuille n°12 (Blaye, Fort Médoc, Pauillac).
[1785]. 585 x 895 mm.
Feuille n°12 de la Carte de la Guyenne de Pierre de Belleyme, dite Carte de Belleyme, couvrant la région du Médoc. Elle est délimitée à l'est par la Gironde, et à l'ouest par le Lac d'Hourtin, nommé Étang d'Hourtin, de S.te Hélène et de Carcans. Y figurent les villes de célèbres cépages telles que Saint-Estèphe, Pauillac, ou encore Saint-Julien, ainsi que la ville de Blaye et le Fort de Médoc. La carte s'étend jusqu'à Saint-Seurin au nord, Listrac et Arcins au sud, et Saint-Androny et Saint-Gènes à l'est (orthographiées Saint-Andronic et Saint-Genez). La carte de la Guyenne, ancienne province française, fut ordonnée, au XVIIIe siècle, par l'intendant de la généralité de Bordeaux Charles Boutin, qui désirait doter sa province d'une carte plus détaillée et précise que celle que réalisait Cassini pour l'ensemble de la France. En 1761, un arrêt du Conseil du Roi ordonne le levé de la carte, aux frais de la province. La responsabilité administrative de la Carte de la Guyenne est assumée par l’intendant, et l’entreprise cartographique est confiée à Pierre de Belleyme (1747-1819), ancien officier du Génie, qui laissera son nom à la carte. Sur les 54 planches qu’elle devait initialement compter, seules 48 furent achevées. Les levés, effectués de 1761 à 1774, à une échelle double de celle de la Carte de Cassini, permirent de soigner la partie topographique du travail, en différenciant les routes et les chemins, et en distinguant les forêts et les bois, les vignes, les châtaigniers, les « piñadas », les landes, les marais et les dunes de sable. Bon exemplaire à grandes marges. Déchirures marginales restaurées, petite galerie de ver dans la marge inférieure, mouillure claire dans l'angle supérieur droit.
[MÉDOC] Carte de la Guyenne dite Carte de Belleyme. Feuille n°12 (Blaye, Fort Médoc, Pauillac).
[1785]. En 21 sections montées sur toile de 605 x 950 mm.
Feuille n°12 de la carte de la Guyenne de Pierre de Belleyme, dite carte de Belleyme, couvrant la région du Médoc, délimitée à l'ouest par le Lac d'Hourtin et à l'est par la Gironde. Y figurent les villes de célèbres cépages telles que Saint-Estèphe, Pauillac, ou encore Saint-Julien, ainsi que la ville de Blaye ou le Fort de Médoc. La carte s'étend jusqu'à Saint-Seurin au nord, Listrac et Arcins au sud, et Saint-Androny et Saint-Gènes à l'est (orthographiées Saint-Andronic et Saint-Genez). La carte de la Guyenne fut décidée, au XVIIIe siècle, par l'intendant Charles Boutin qui désirait doter sa province d'une carte plus détaillée et précise que celle que réalisait Cassini pour l'ensemble de la France. En 1761, un arrêt du Conseil du Roi ordonne le levé de la carte, aux frais de la province. La responsabilité administrative de la Carte de la Guyenne est assumée par l’intendant, et l’entreprise cartographique est confiée à Pierre de Belleyme (1747-1819), ancien officier du Génie, qui laissera son nom à la carte. Sur les 54 planches qu’elle devait initialement compter, seules 48 furent achevées. Les levés, effectués de 1761 à 1774, à une échelle double de celle de la Carte de Cassini, permirent de soigner la partie topographique du travail, en différenciant les routes et les chemins, et en distinguant les forêts et les bois, les châtaigniers, les « piñadas », les landes, les marais et les dunes de sable. Bel exemplaire. Deux petites taches d'encre bleue.
[MÉDOC/LACANAU] Carte de la Guyenne [dite Carte de Belleyme]. Feuille n°19.
[1785]. 590 x 895 mm.
Feuille n°40 de la Carte de la Guyenne de Pierre de Belleyme, dite Carte de Belleyme, couvrant les environs de Lacanau, Castelnau, Margaux et Saint-Médard dans le Médoc, département de la Gironde. Elle s'étend à l'ouest jusqu'à l'Étang de Lacanau et Le Porge, à l'est jusqu'à l'estuaire de la Gironde et Le Pian, au nord jusqu'à Brach et Moulis, et au sud jusqu'à Le Temple et Capeyron. La carte de la Guyenne, ancienne province française, fut ordonnée, au XVIIIe siècle, par l'intendant de la généralité de Bordeaux Charles Boutin, qui désirait doter sa province d'une carte plus détaillée et précise que celle que réalisait Cassini pour l'ensemble de la France. En 1761, un arrêt du Conseil du Roi ordonne le levé de la carte, aux frais de la province. La responsabilité administrative de la Carte de la Guyenne est assumée par l’intendant, et l’entreprise cartographique est confiée à Pierre de Belleyme (1747-1819), ancien officier du Génie, qui laissera son nom à la carte. Sur les 54 planches qu’elle devait initialement compter, seules 48 furent achevées. Les levés, effectués de 1761 à 1774, à une échelle double de celle de la Carte de Cassini, permirent de soigner la partie topographique du travail, en différenciant les routes et les chemins, et en distinguant les forêts et les bois, les vignes, les châtaigniers, les « piñadas », les landes, les marais et les dunes de sable. Bon exemplaire à grandes marges. Déchirures marginales, petites galeries de ver dans la marge inférieure, mouillure claire dans l'angle supérieur droit et dans la marge droite.
Accurate Carte der Insul Belle Isle an der mittägigen Küste von Bretagne.
[circa 1761]. 365 x 435 mm.
Très belle et très rare carte de Belle-Île-en-Mer, dressée lors de l'invasion britannique au cours de la Guerre de Sept Ans. Après six semaines de siège, la citadelle du Palais est prise le 8 juin 1761. Les Britanniques occuperont Belle-Île pendant deux ans avant de la rétrocéder contre Minorque en 1763 conformément au Traité de Paris. La carte montre le réseau routier principal de l'île et la division en quatre paroisses : Le Palais, Bangor, Locmaria et Sauzon. En carton figurent un plan du siège du bourg du Palais et de sa citadelle, avec les positions des troupes anglaises, ainsi qu'une chronologie en allemand du siège et de l'occupation de l'île. Petite déchirure sans manque à l'extrême gauche de la carte, marge gauche un peu courte. Contours aquarellés à l'époque.
Bell'Isle.
[circa 1700]. 480 x 660 mm.
Beau plan manuscrit sur papier montrant le port et la citadelle du Palais, sur l'île de Belle-Île-en-Mer, au sud de Quiberon en Bretagne. Y sont figurés le détail du plan de la ville et de la citadelle, le tracé du projet de fortification de la ville fait par Vauban, le bassin du port, le littoral, les chemins, champs et bâtiments hors de l'enceinte. Propriété de la famille de Gondi, Belle-Île-en-Mer est achetée par Nicolas Fouquet en 1658 qui y restaura les murs et fit bâtir un port. Après son arrestation, l'île devint la propriété du roi qui y envoya Vauban. La forteresse des Gondi est transformée en une véritable citadelle, mais le projet d'enceinte de la ville ne fut pas réalisé. La Citadelle Vauban, comme elle est appelée aujourd'hui, abrite un musée d'art et d'histoire. La date de 1691 figure sur le cartouche d'échelle, c'est très probablement celle du projet de Vauban, qui se rendit trois fois sur l'île, en 1683, 1685 et 1689. L'échelle est en toises. Très belle condition, exemplaire replié.
[AFRIQUE DU SUD] Carte de la baye de Saldana ou Saldane.
[circa 1760]. 200 x 278 mm.
Carte gravée figurant la baie de Saldanha en Afrique du Sud, dressée d'après les remarques des navigateurs. Indications en français et néerlandais. Bel exemplaire.
[AFRIQUE du SUD/LE CAP] Plan du fort et de la ville du Cap de Bonne Espérance.
[circa 1760]. 209 x 265 mm.
Plan de la ville du Cap, montrant la ville, la place d'armes et le fort. Une légende donne l'emplacement de la maison des esclaves, de la maison de plaisance du gouverneur et des bâtiments de la Compagnie Néerlandaise des Indes Orientales (hôpital, magasins, boucherie, écuries). Bel exemplaire, replié.
[AFRIQUE DU SUD] Le pays des Hottentots aux environs du Cap de Bonne Espérance.
[circa 1760]. 245 x 348 mm.
Carte dressée sur les cartes de Kolbe et sur les manuscrits du Dépôt des plans de la Marine par Nicolas Bellin, ingénieur hydrographe français à la tête du Dépôt des cartes et plans de la Marine, qui fut chargé de dresser les cartes de toutes les côtes des mers connues. Bel exemplaire.
[ALGERIE] Plan de la ville forts et port d'Alger.
[1764]. 211 x 169 mm.
Plan gravé issue du Petit Atlas Maritime, l'un des atlas les plus intéressants et les plus complets du dix-huitième siècle, composé d'après les documents du Dépôt des Cartes de la Marine, publié en 1764. Bel exemplaire aquarellé.