libraire : Librairie Le Bail

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ADAM (Victor-Jean).

La Diligence. La Diligencia. Stage coach.

Paris, L. Turgis J.ne, vers 1830. 333 x 447 mm.

Lithographie en coloris de l'époque d'après un dessin de Victor Adam. Sur la diligence figure le nom de "Rue Notre Dame des Victoires", d'où partaient les messageries impériales. Signée en bas à gauche. Exemplaire à très grandes marges. Petites rousseurs claires, essentiellement dans les marges.

ADAM (Victor-Jean).

La Malle-poste. El Coche correo. Post chaise with 5 horses.

Paris, L. Turgis J.ne, vers 1830. 332 x 446 mm.

Lithographie en coloris de l'époque d'après un dessin de Victor Adam, figurant la malle-poste de Saint-Etienne. Signée en bas au centre. Bel exemplaire à très grandes marges.

ADAM (Victor-Jean).

L'Estafette. La Estafeta. Mail coach.

Paris, L. Turgis J.ne, vers 1830. 337 x 448 mm.

Lithographie en coloris de l'époque d'après un dessin de Victor Adam. Signée en bas à gauche. Exemplaire à très grandes marges. Rousseurs claires.

AENISHÄNSLIN (Carlos).

[BRÉSIL/RIO de JANEIRO] Cidades de Rio de Janeiro e Nictheroy - Rio de Janeiro Central Monumental.

Rio de Janeiro, Grande Livraria editora Leite Ribeiro, 1922. Deux plans imprimés recto verso de 640 x 863 mm ; repliés dans une reliure éditeur contenant un guide de 72 pages."

Très rares plans exécutés pour l'Exposition Internationale du Centenaire de l'Indépendance, célébrant le 100ème anniversaire de l'indépendance du Brésil, qui s'est tenue à Rio de Janeiro du 7 septembre 1922 au 23 mars 1923. Ils ont été imprimés en couleurs par J. Kohler à Hambourg, et publiés par la Librairie Leite Ribeiro à Rio de Janeiro en 1922. Le premier plan, intitulé Cidades de Rio de Janeiro e Nictheroy, est une vue générale de la baie de Rio de Janeiro ou baie de Guanabara, montrant les villes de Rio et de Niterói, épelée Nictheroy jusqu'au milieu du XXe siècle. Les deux villes sont très détaillées, avec les édifices municipaux et fédéraux en brun, les édifices particuliers importants en rouge, les églises et chapelles désignées par une croix. Le plan indique également les six lignes de chemins de fer, le téléphérique pour la colline de Urca et le Pain de Sucre, inauguré en 1912, les quatre lignes de liaison électrique, et les lignes maritimes depuis Rio vers Niterói, Teresópolis, l'île de Paquetá, et l'île du Gouverneur. Les limites de Rio sont, au nord, le quartier de Engenho, l'Hospital Central do Exército ou Hôpital central de l'armée, et l'île de Bom Jardim, aujourd'hui disparue, et au sud, le Pain de Sucre et le Fort de Copacabana. Le plan est quadrillé de A à N et de 1 à 10, afin de repérer facilement les lieux et bâtiments figurant à la fin du guide. Le second plan, imprimé au verso, intitulé Rio de Janeiro - Central Monumental, figure le centre de Rio où se trouvent, représentés en élévation, tous les bâtiments publics de la ville : Préfecture, Sénat, Caserne centrale des pompiers, Archives nationales, Quartier général de la police, Coopérative agricole de l'État du Minas Gerais, Maisons de détention et de correction, ministères, églises, écoles, musées, Compagnie de gaz, ou encore l'édifice nommé Syllogeo, qui abritait l'Académie Brésilienne des Lettres, l'Académie de Médecine, l'Institut brésilien des avocats et l'Institut brésilien historique et géographique (détruit en 1970), etc. Le plan indique également les gares ferroviaires, telles la gare de Praia Formosa, qui sera remplacée en 1926 par la gare Leopoldina, ainsi que les hôtels comme l'Hotel Avenida, inauguré en 1910, le Palace Hotel, inauguré en 1908, et le Grande Hotel Gloria, inauguré en 1922. La construction de l'Hôtel Copacabana Palace ne fut pas achevée à temps pour accueillir les visiteurs de l'Exposition Internationale. Au sud-ouest de la ville, le long de la plage de Santa Luzia, se trouve, cerclée de rouge, l'esplanade aménagée pour l'Exposition internationale, avec l'emplacement des plus grands bâtiments de l'exposition. À l'extrémité de cette esplanade figure l'emplacement désigné pour le monument offert par l'Amérique du Nord. Il s'agit d'une statue en bronze, appelée Monument à l'Amitié, offerte au Brésil par la Chambre de commerce américaine, pour commémorer le premier centenaire de son indépendance. Faute de socle, la statue sera inaugurée en 1931. Le plan est décoré dans le coin inférieur gauche d'une vue du bâtiment du siège de la Librairie Leite Ribeiro, également signalé sur le plan, près de l'Hotel Avenida. Le titre du plan est décoré des armoiries de la ville de Rio. Le nord est placé à droite. La quantité d'informations fournies sur ces deux cartes est très importante, et vise à montrer de manière attrayante une métropole en expansion. Elles sont accompagnés d'un Guide synthétique et pratique des villes de Rio de Janeiro et Nictheroy avec plantes en couleurs, et grand nombre d'indications utiles aux étrangers. Ce guide, daté de 1922, et rédigé en quatre langues — portugais, français, anglais et allemand —, contient toutes les adresses utiles aux touristes et visiteurs de l'Exposition Internationale : ambassades, consulats, banques, hôtels, pensions, clubs sportifs, tarifs postaux, théâtres et cinémas, garages automobiles, monuments, lieux de culte, hôpitaux, excursions recommandées, etc. Les 14 dernières pages contiennent la liste de tous les bâtiments et lieux des deux villes, numérotés afin d'être retrouvés facilement sur le plan général. L'Exposition Internationale du Centenaire de l'Indépendance (en portugais : Exposição Internacional do Centenário da Independência) fut la première exposition internationale en Amérique du Sud, et l'exposition la plus importante jamais organisée au Brésil. Ce fut pour le pays l'occasion de montrer les industries en croissance et les opportunités commerciales. Au total, 14 pays de 3 continents participèrent à cette édition, notamment le Portugal, les États-Unis, l'Argentine, le Japon, la France, la Grande-Bretagne, la Tchécoslovaquie, créée en 1918, qui exposait pour la première fois, ainsi que tous les États du Brésil. Plus de 3 000 000 de personnes assistèrent à l'événement. Ces deux plans et son guide ont été publiés une première fois en 1914. Le guide de cette édition de 1914, intitulé Plantas das cidades de Rio de Janeiro e Nictheroy. Rio de Janeiro-Central Monumental. Guia prático organisado especialmente para os estrangeiros por Carlos Aenishänslin, comporte 42 pages. Notre édition de 1922 a été considérablement augmentée, au niveau des informations sur les plans, et du guide, composé de 72 pages. Très rare. Nous n'avons trouvé qu'un seul exemplaire dans les collections publiques à la date de 1922 (Tokyo University of Foreign Studies). Par ailleurs, les ouvrages mentionnant ce guide ne citent que l'édition de 1914. Bel exemplaire. Petites déchirures au niveau de quelques pliures, comme cela arrive fréquemment pour les plan repliés, mais ne présentant pas de manque. Ouvrages citant l'édition de 1914 : Gonçalves Ferreira, Turismo, cartografia e imagem: os significados dos mapas e a construção de narrativas sobre os espaços turísticos do Rio de Janeiro, p. 110 ; Danelli Costa & Gomes Silva Garcia, Imagens turísticas da cidade do Rio de Janeiro nas três primeiras décadas do século XX: uma viagem através de guias, mapas e das crônicas de viagem em Aguafuertes Cariocas, p. 44 .

AIGUES-MORTES. MANUSCRIT.

[Carte des marais et canaux entre Arles et Aigues-Mortes].

[circa 1750]. En 2 feuilles jointes de 0,39 x 1,12 m.

Grande carte manuscrite, encre noire et lavis, de la région comprise entre Arles à l'est, et Aigues-Mortes et le fort de Peccais à l'ouest, et portant la partie amont du Petit-Rhône, l'emplacement des villes, les étangs de Coute et d'Escamandre, les marais et le réseau de canaux qui les relient (du Bourgidou, la Grande Ravine, la Radelle, Varene, Sylveréal, robine de S. Gilles), et la Vistre. Titre au dos, d'une écriture postérieure: marais de Beaucaire et canaux de dessèchement. L'échelle est en toises. Belle condition, replié.

AIGUES-MORTES. MANUSCRIT.

[Fort de Peccais et marais salant de l’Abbé].

[circa 1720]. 430 x 384 mm.

Beau plan manuscrit, encre et aquarelle, d’une partie des marais de la Petite Camargue près d’Aigues-Mortes. Y figurent le plan du fort de Peccais (aujourd’hui en ruine) avec ses bastions, le plan des bâtiments intérieurs, et les deux fossés qui l’entourent, les jardins et cultures à l’est du fort, le chemin qui mène à Aigues-Mortes, la jonction des canaux de Bourgidou et de Sylvéréal, le marais de Calvière et une partie du salin de l’Abbé avec ses bassins (partènements et tables) et le plan de plusieurs bâtiments. En 1248, Saint-Louis acheta une partie des terres de Peccais à l'abbaye bénédictine de Psalmody (qui exploitait le sel sur ce territoire) et fit construire la ville d'Aigues-Mortes. L'abbaye créa alors un nouveau salin qui prit le nom de salin de l'Abbé. Puis le fort de Peccais fut construit en 1568 pour protéger les marais salants et les canaux qui permettaient le transport du sel, dont le roi avait le monopole de la distribution et dont il tirait des revenus importants grâce à l'impôt de la gabelle. Vers la même époque, l'abbaye de Psalmody fut sécularisée, ses bâtiments abandonnés, et le marais de l'Abbé devint propriété de l'évêché d'Alès, qui l'exploite toujours au moment où ce plan est réalisé. Quelques rousseurs et une tache d’encre noire.

AIGUES-MORTES. MANUSCRIT.

Plan géométrique du domaine de Labadier appartenant à Mrs les héritiers de Louis Mourgues.

[circa 1840]. 543 x 725 mm, sur papier calque et monté sur papier.

Plan manuscrit, encre brune et lavis, de la région comprise entre les canaux de Saint-Jean, de Peccais à Sylveréal, le Petit Rhône et la Méditerranée (correspondant à la Petite Camargue), et portant les étangs, les herbage, les pinèdes, les salines, et les chemins. Les limites des propriétés sont marquées d'un trait rouge avec le nom de leurs propriétaires. L'échelle est en mètres. Traces de pliures ; décharge de quelques indications inscrites à l'encre noire. Quelques petits trous dans le papier dus à l'encre noire utilisée.

AIR FRANCE.

AIR FRANCE. Réseau Aérien Mondial.

Paris, Perceval, 1956. Lithographie en couleurs de 477 x 704 mm.

Belle affiche publicitaire figurant le réseau aérien de la compagnie Air France dans le monde, réalisée et publiée en 1956. Les lignes en exploitation sont indiquées par un trait en continu, les lignes en projet par un trait en pointillé. Ces dernières concernent notamment les Etats-Unis et l'Australie. La carte est ornée d'une rose des vents avec le logo Air France en son centre, et de deux avions de ligne de la flotte Air France, le Super Constellation Lockheed, construit en 1952 pour les longs courriers, et le Vickers Viscount, construit en 1953 pour les moyens courriers. Au bas de la carte figure le slogan "Sur le plus long réseau du monde, les appareils les plus modernes", et en anglais "On the world's largest air network, the world's best new aircraft". Bel exemplaire, non entoilé.

AIR FRANCE.

Réseau Aérien Postal. Air France.

Paris, Perceval, 1948. Lithographie en couleurs de 585 x 955 mm.

Belle affiche publicitaire figurant le réseau aérien de la compagnie Air France dans le monde, réalisée et publiée en 1948. Elle est ornée d'une rose des vents avec le logo Air France en son centre. Les lignes en exploitation sont indiquées par un trait en continu, les lignes en projet par un trait en pointillé, parmi lesquelles Singapour-Sydney ou Canton-Manille. En haut à droite figure une carte plus détaillée du réseau aérien en Europe. Dessinateur, graveur, affichiste et illustrateur français, Lucien Boucher (1889-1971) est surtout connu pour sa longue collaboration avec la compagnie Air France, pour laquelle il a réalisé une série d'affiches publicitaires et de planisphères en couleurs destinés à décorer les bureaux de vente de la société. Quelques rousseurs dans la partie gauche de la carte. Exemplaire en pleins coloris de l'époque, non entoilé.

ALBIN (John).

[ÎLE de WIGHT] To the Right Honorable Lord Bolton, Lord Lieutenant of the county of Hants & governor of the isle of Wight.

Newport, Isle of Wight, J. Albin, 1802. 393 x 584 mm.

Rare et belle carte détaillée de l'île de Wight, avec les côtes de l'Angleterre entre Milford et Portsmouth. Elle a été dressée par John Albin, éditeur et cartographe à Newport, ville située au centre de l'île de Wight. Elle est dédiée à Lord Bolton, gouverneur de l'île de 1791 à 1807, et Lord Lieutenant du Hampshire de 1800 à 1807. En carton en bas à gauche figure un plan de la ville de Newport, chef-lieu du comté. L'île est divisée en West Medine et East Medine, du nom du fleuve Medina qui traverse le centre de l'île du nord au sud. La carte indique l'emplacement des églises, des propriétés des familles nobles, des fermes et cottages, des moulins à vent et à eau, des postes de signalisation et des routes. Les églises et moulins à vent sont aquarellés en rouge. Bon exemplaire, contours aquarellés à l'époque. Traces de pliures, petites déchirures restaurées, marge droite partiellement coupée au trait d'encadrement.

ALGERIE.

La danse des nègres (Alger).

Vers 1860. Dessin original rehaussé de couleurs, légendé au crayon (23 x 15 cm).

Très beau dessin en couleurs représentant un défilé, probablement en l'honneur de la venue de l'empereur Napoléon III à Alger. On y voit une foule amassée sous des arcades ou le long de la rue (dignitaires, spahis à cheval, grenadiers), un groupe de musiciens et des nègres en train de danser. L'un d'eux porte notamment un drapeau français accroché à son chapeau. Le 17 septembre 1860 au matin, Napoléon III fut le premier chef d'État français à débarquer à Alger. Il avait un grand projet en tête : un royaume arabe, qui s'étendrait d'Alger à Bagdad, sous la protection de la France. Un royaume où régnerait l'égalité entre indigènes et Européens. De retour en France, il supprima le ministère de l’Algérie et des Colonies dont les fonctionnaires civils brimaient les indigènes au profit des colons, et envoya à Alger un gouverneur militaire. Bon état de conservation.

[ALGERIE] — PIESSE (Louis).

[Matériaux algériens. Croquis et esquisses par divers].

Alger, Biskra, Bou-Saada, etc., 1843-1847 et s.d. Album in-4 oblong (26,5 x 34,2 cm) de (1) f. de titre et (49) ff., plus (4) ff. restés vierges ; demi-chagrin vert foncé, dos lisse orné en long de fers rocaille, mention « Album » en lettres dorées sur le plat supérieur, tranches dorées (reliure de l’époque).

Bel ensemble de 56 dessins originaux, la plupart aquarellés, montrant des villages et des paysages algériens, ainsi que des scènes de rue et des habitants en costumes. Ce recueil a été constitué par Louis Piesse, qui effectua, entre décembre 1847 et janvier 1848, un voyage dans l’Est algérien, entre Constantine, Biskra et Aumale (Sour El-Ghozlane). Il contient 56 dessins montés au recto de chaque feuillet (sauf un monté au verso), en général à raison d’un par page, exécutés à l’encre brune, au lavis, à l’aquarelle ou à la mine de plomb. Parmi cet ensemble, les 28 premiers dessins sont de Louis Piesse ou peuvent lui être attribués (11 sont signés « L P », « L Piesse » ou « Louis Piesse », les autres non signés) : réalisés entre le 12 et le 25 décembre 1847, ils concernent la partie de son voyage effectuée dans les environs de Biskra et de Bou-Saada. On relève ainsi, pour la région de Biskra : Ancien emplacement de Biskra. - Biskra. - M’doukal (2 dessins). - Eliana. - Route d’Eliana à Khanga. - Khanga ou Khanguet Sidi Hadji (2 dessins). - Entrée de Lichana. - Bigou. - El Oubaïa. - Tolga. - Lichana. - Bouchagroun. - El Qant’ra [El Kantara]. - Metlili. - El Haouch. - Ourlal. - Zeribet el Oued. - Bordj turc à Biskra. - El Faïd (Ziban). - Sidi Mohammed ben Moussa. - Badis [Bades]. Concernant Bou-Saada, l’album contient deux vues de cette ville et une de Delâ el Jhoudi, située dans les environs. Par ailleurs, un dessin représente la région de l’Isser, en Kabylie, entre Alger et Tizi-Ouzou. Les 28 dessins suivants se rapportent principalement à Alger et à sa région : 2 sont signés « Vivien », 1 est signé « E. Rey », 1 porte une signature peu lisible et 24 ne sont pas signés. Ils semblent plus anciens (un dessin est daté de 1843, un autre de 1844) et montrent des vues prises à Alger, notamment dans la casbah : Rue du Rempart. - Rue menant à la mosquée Mohammed Cherif. On note aussi : Ma chambre à Alger & mon salon, ainsi que plusieurs scènes de rue avec des personnages en costumes. L’album contient aussi quelques portraits de jeunes femmes. Concernant les environs d’Alger, on peut citer une vue de Koléa, au sud-ouest d’Alger, et une autre de Nador, entre Tipasa et Cherchell. Né en 1815, Louis Piesse est connu pour ses guides touristiques de l’Algérie ; il publia notamment : Itinéraire historique et descriptif de l’Algérie, comprenant le Tell et le Sahara (Paris, L. Hachette, 1862) ; Algérie et Tunisie, dans la collection des Guides Joanne (Paris, Hachette, 1887) ; Alger et ses environs, dans la même collection (Paris, Hachette, 1895), etc. Précieux album, non mentionné dans Tailliart, qui cite cependant un manuscrit de Louis Piesse intitulé « Notes de voyage 1° de Constantine à Biskra, 2° dans les Zibans, 3° de Biskra à Aumale, déc. 1847-janvier 1848 », conservé à la Bibliothèque nationale d’Alger sous la cote 50079 (Tailliart, 1238). On joint une lithographie représentant l’oasis de Biskra en 1848. Dos et plats légèrement frottés, petite fente à une charnière, mais bon état intérieur. Liste détaillée des dessins : - Ancien emplacement de Biskra. Dessin à l’encre brune et au lavis (24,1 x 31,8 cm), daté « 13 Déc 47 » dans l’angle inférieur droit, non signé, texte manuscrit dans la partie supérieure. La ville de Biskra est située à 320 km au sud-est d’Alger. - Biskra. Quartier de Bab el Khokha. Dessin à l’encre brune et au lavis (24,3 x 31,5 cm), non daté, non signé. - M’doukal, au sud-est du Hodna. Dessin à l’encre brune et au lavis (24,2 x 31,5 cm), non daté, signé « L P. » dans la partie inférieure gauche. Localité située à 60 km au nord-ouest de Biskra. - M’doukal. Dessin à l’encre brune et au lavis avec petits rehauts d’aquarelle (24 x 31,8 cm), non daté, non signé. - Eliana. Mosquée de Sidi Embarek bou Sebâ hadj. Dessin à l’encre brune et au lavis, avec rehauts d’aquarelle (24,3 x 31,5 cm), non daté, signé « L P » dans la partie inférieure gauche. - Route d’Eliana à Khanga. Dessin à l’encre brune et au lavis, avec petits rehauts d’aquarelle (24,1 x 31,5 cm), non daté, non signé. - Khanga ou Khanguet Sidi Hadji (Lab Chergui). Dessin à l’encre brune, à l’aquarelle et au lavis (24,1 x 31,4 cm), non daté, non signé. Localité située à 90 km à l’est de Biskra. - Khanga. Porte sur l’oued el Arat. Dessin à la mine de plomb et à l’aquarelle, avec rehauts de gouache (31,5 x 24,3 cm), daté « 17 Dec 1847 » dans l’angle inférieur droit, non signé. - Entrée de Lichana, côté Est. Dessin à l’encre brune, à l’aquarelle et au lavis (24,2 x 31,4 cm), non daté, non signé. Localité située à 30 km au sud-ouest de Biskra. - Bigou. Dessin à l’encre brune et au lavis (24,1 x 31,5 cm), non daté, non signé. - El Oubaïa. Montagne de sel. Dessin à l’encre brune et au lavis (24,4 x 31,9 cm), daté « 12 Déc 47 » dans l’angle inférieur droit, non signé. - Tolga. Marabout de Sidi Ali Ben Ahmeur. Dessin à l’encre brune, au lavis et à l’aquarelle (23,8 x 31,8 cm), non daté, non signé. Localité située à 35 km au sud-ouest de Biskra. - Lichana, entre Tolga et Bouchagroun. Dessin à l’encre brune et au lavis (24,4 x 31,8 cm), daté « 25 Décem 47 » dans l’angle inférieur droit, non signé. - Bouchagroun. Lab Darahoui. Dessin à l’encre brune, à l’aquarelle et au lavis (24,2 x 31,5 cm), non daté, signé « L P. » dans l’angle inférieur gauche. Localité située à 28 km au sud-ouest de Biskra. - El Qant’ra [El Kantara] sur l’oued de ce nom. Dessin à l’encre brune et au lavis (24,2 x 31,4 cm), non daté, signé « L P. » dans l’angle inférieur gauche. A l’arrière-plan : Djebel Metlili et Djebel Aurès. Localité située à 40 km au nord de Biskra. - Metlili, vu de la plaine des Ksour. Dessin à l’encre brune et au lavis, avec rehauts d’aquarelle (24,5 x 31,9 cm), daté « 12 Déc. 1847 » dans l’angle inférieur droit, non signé. Le djebel Metlili est situé au nord de Biskra. - El Haouch. Dessin à l’encre brune, au lavis et à l’aquarelle (24,2 x 31,6 cm), non daté, non signé. Localité située à 45 km au sud-est de Biskra. - Ourlal. Dessin à l’encre brune, mine de plomb, aquarelle et lavis (24,2 x 31,5 cm), non daté, non signé. Localité située à 30 km au sud-ouest de Biskra. - Bou Sadâ [Bou-Saada]. Vue du nord. Dessin à l’encre brune et au lavis (23,9 x 31,7 cm), non daté, non signé. Ville située entre Alger et Biskra. - Bousada. Vue du sud. Dessin à l’encre brune et au lavis, avec rehauts d’aquarelle (23,8 x 31,7 cm), non daté, non signé. - Delâ el Jhoudi, Bousada. Dessin à l’encre brune et au lavis, avec rehauts d’aquarelle (24,2 x 31,5 cm), non daté, signé « L P. » dans la partie inférieure gauche. - Zeribet el Oued. Dessin à la mine de plomb, à l’aquarelle et au lavis (24 x 31,4 cm), daté et signé « 16 Décembre 1847, Louis Piesse [en grande partie effacé] » dans l’angle inférieur droit. Localité située à 75 km à l’est de Biskra. - Le Djébel Dira, vu du marabout de Sidi Aïssa et vu devant une bouteille d’encre. Dessin à l’encre brune et au lavis (24,1 x 31,6 cm), non daté, signé « L P. » dans la partie inférieure. Montagne située entre Alger et Bou-Saada. - Kabilie [sic], à l’Isser. Dessin à l’encre brune (23,7 x 31,9 cm), non daté, non signé. Région située en Kabylie, entre Alger et Tizi-Ouzou. - Bordj turc à Biskra. Dessin à l’aquarelle et au lavis, avec rehauts de gouache (24,4 x 31,5 cm), daté et signé dans l’angle inférieur gauche : « 22 Déc. 47, L Piesse ». - El Faïd (Ziban). Marabout de S. Abd Allah. Dessin à la mine de plomb et au lavis, avec rehauts de gouache (24 x 31,5 cm), daté et signé dans la partie inférieure droite : « 19 Déc. 1847, L Piesse » - Sidi Mohammed ben Moussa, sur l’oued Bokhokha. Dessin à la mine de plomb, à l’aquarelle et au lavis, avec rehauts de gouache (24,3 x 31,4 cm), daté et signé dans l’angle inférieur droit : « 20 Déc. 1847, Louis Piesse ». Localité située à 50 km au sud-est de Biskra. - Badis. Dessin à la mine de plomb, au lavis et à l’aquarelle, avec rehauts de gouache (24,1 x 31,5 cm), daté et signé dans la partie inférieure droite : « 18 Décembre 1847, Louis Piesse ». Il s’agit de Bades, à environ 90 km à l’est de Biskra. - [Homme tenant un enfant]. Dessin sans titre, à l’aquarelle et au lavis (33 x 26,2 cm), non daté, non signé. - [4 ff. vierges]. - [Personnages se déplaçant à proximité d’un marabout]. Dessin sans titre, à l’aquarelle et au lavis, avec rehauts de gouache (14,1 x 22,4 cm), non daté, non signé. - [Vue animée d’une ruelle]. Dessin sans titre, à la mine de plomb et au lavis, sur calque (29 x 18 cm environ), non daté, non signé. - [Minaret] et [Homme vu de profil]. Ensemble de 2 dessins sans titre, à l’aquarelle et au lavis (17,7 x 13,9 cm et 13,4 x 6,2 cm), non datés, non signés. - [Ensemble de maisons]. Dessin sans titre, à l’aquarelle et au lavis (15,2 x 19,5 cm), non daté, non signé. - A Koléah [et] Corps de garde. Ensemble de 2 dessins, le premier à la mine de plomb, le second à l’aquarelle (22 x 14 cm et 11,5 x 16 cm), non datés, non signés. Koléa est située à 30 km au sud-ouest d’Alger. - [Maison avec du linge suspendu sur la terrasse]. Dessin sans titre, à l’aquarelle et au lavis (20,6 x 25,4 cm), non daté, non signé. - [Jeune femme assise] et Rue du Rempart. Ensemble de 2 dessins, à l’aquarelle et au lavis, sur calque, le premier sans titre (13 x 18,5 cm et 24,5 x 18,2 cm), non datés et non signés. La rue du Rempart est située dans la casbah d’Alger. - Ma chambre à Alger & mon salon. Dessin à la mine de plomb et à l’aquarelle (23 x 19 cm), signé et daté « R Stavisky [?]. 1843 ». - [Attroupement devant une maison]. Dessin sans titre, à la mine de plomb et au lavis, avec rehauts de gouache, sur calque (20 x 31,7 cm), non daté, non signé. - [Personnages assis] et [Scène de rue]. Ensemble de 2 dessins sans titre, à la mine de plomb, sur calque (13 x 18 cm et 20,5 x 15 cm), non datés et non signés. - [Personnages devant une échoppe] et [Scène de rue]. Ensemble de 2 dessins sans titre, à l’aquarelle et à la mine de plomb, le second sur calque (17,3 x 13,8 cm et 21,5 x 15,7 cm), non datés, non signés. - [Portrait d’une jeune femme]. Dessin sans titre, à l’aquarelle avec rehauts de gouache blanche (27,6 x 21 cm), non daté, non signé. - Nador. Dessin à la mine de plomb (19,6 x 26,9 cm), daté « 1844 » dans l’angle inférieur droit, non signé. Localité située entre Tipasa et Cherchell. - [Entrée d’une maison avec personnage descendant un escalier]. Dessin sans titre, à l’aquarelle et au lavis (26,1 x 20,6 cm), non daté, non signé. - [Groupe de personnages] et Mohhammed Cherif [sic]. Ensemble de 2 dessins à la mine de plomb (10,8 x 16,4 cm et 17,9 x 11,5 cm), le premier non daté et non signé, le second non daté, signé « E. Rey » dans l’angle inférieur droit ; ce dernier représente probablement la rue menant à la mosquée Sidi Mohamed Cherif, dans la casbah d’Alger. - [Minarets et église]. Dessin sans titre, à la mine de plomb (14,5 x 22,6 cm), non daté, signé « Vivien » dans l’angle inférieur droit. - [Personnages devant une maison]. Dessin sans titre, à l’aquarelle et au lavis, avec rehauts de gouache blanche, sur calque (26,8 x 21,6 cm), non daté, non signé. - [Femme assise]. Dessin sans titre, à l’aquarelle et au lavis (15,8 x 10,6 cm), monté au verso du feuillet précédent, non daté, non signé. - [Groupe devant une maison]. Dessin sans titre, à l’aquarelle et au lavis (25,4 x 20,4 cm), non daté, non signé. - Bab-ali (Mascara). Dessin à la mine de plomb et au lavis (19,3 x 20,4 cm), non daté, signé « Vivien » dans l’angle inférieur droit. Mascara est située à environ 60 km au sud de Mostaganem. - [Portrait d’une jeune femme]. Dessin sans titre, à l’aquarelle et au lavis, sur calque (28,9 x 21,8 cm), non daté, non signé. On joint : - Oasis de Biskara [sic]. Lithographie tirée sur Chine et contrecollée sur papier fort, sur feuille volante (15,4 x 25 cm hors marges, 25,1 x 32,3 cm avec marges), numérotée « 3 », date « 1848 » ajoutée postérieurement, non signée.

ALGERIE — VERNET (Horace)

Prise de la S'Mala d'Abd-El-Kader.

Vers 1850. Gravure originale (126 x 43 cm avec marges).

Spectaculaire gravure panoramique par Augustin Burdet d'après un tableau d'Horace Vernet, représentant la bataille de la Smala ou combat de Taguine. Cette bataille qui se conclua par la prise de la smala d'Abd el-Kader par le duc d'Aumale le 16 mai 1843, est un épisode important de la conquête de l'Algérie par la France. A la demande de Louis-Philippe, elle fut immortalisée par Horace Vernet en 1843 par un tableau mesurant 21,39 m de large et 4,89 m de haut. Considéré comme le plus grand tableau du XIXe siècle, il est l'attraction principale des salles d'Afrique au musée de l'histoire de France à Versailles. La présente gravure est sans nul doute une des plus belles et impressionnantes reprises du tableau. Réalisée par Augustin Burdet, ce travail lui demanda cinq ans d'efforts, et constitue son principal titre de gloire. Très bon état de conservation.

ALLARD (Carel).

[ANDALOUSIE] Nieuwe en nauwkeurige kaart ... van Spanje genaamt Andalusie ... en de stadt van Cadix ... en haven van Gibraltar.

Amsterdam, R. et I. Ottens, [circa 1705]. 482 x 574 mm.

Rare carte gravée figurant l'extrême sud de l'Andalousie, avec représentations détaillées de Cadiz et Gibraltar. Bel exemplaire finement colorié à l'époque.

ALLARD (Carel).

[BELGIQUE/ANVERS] S.R.I. Antverpiae Marchionatus et dominium Mechliniae.

Amsterdam, [circa 1700]. 500 x 582 mm.

Carte gravée figurant les environs d'Anvers et de Malines. Les fortifications des villes principales comme Anvers, Malines, Hulst ou Dendermonde sont aquarellées en rouge. Bel exemplaire colorié à l'époque.

ALLARD (Carel);

[HOLLANDE] Comitatus Hollandiae tabula.

Amsterdam circa 1700 472 x 560 mm.

Très belle carte gravée de la Hollande, ornée d'un grand cartouche de titre animé de plusieurs personnages. Les fortifications des villes principales comme Amsterdam, Utrecht ou Breda sont aquarellées en rouge. La mer du Nord est illustrée de vaisseaux et d'une rose des vents. Bel exemplaire colorié à l'époque.

ALLARD (Carel).

[ÎLE DE RÉ] L'Isle de Ré avec ses environs ; où est représenté le bombardement de S.t Martin, et d'Olone, par l'armée navalle de Sa Majesté Britannique, le 15 & 16 juillet 1696.

Amsterdam, chez l'auteur, et chez Covens & Mortier, [circa 1700]. 496 x 579 mm.

Très rare et superbe représentation du bombardement de Saint-Martin-de-Ré et des Sables d'Olonne par la flotte anglo-hollandaise les 15 et 16 juillet 1696, lors de la guerre de la Ligue d'Augsbourg, qui opposa le roi de France Louis XIV à une large coalition européenne. La carte est ornée d'un titre posé sur une draperie portée par trois anges, décoré en tête de la représentation d'une explosion, de canons, bombardes et étendards. Elle s'étend au nord jusqu'à La Tranche-sur-Mer, au sud jusqu'à Angoulins, orthographiée Angolin, avec la ville de La Rochelle bien détaillée, et l'île de Ré. Les villes de Saint-Martin-de-Ré (place-forte conçue par Vauban entre 1681 et 1685) et de La Rochelle, ainsi que le fort du Martray, le fort de La Prée et le "fort démoli" (Fort Louis) près de La Rochelle, sont signalés par une enceinte fortifiée aquarellée en rouge. Au bas de la carte figure une vue du bombardement des Sables d'Olonne. Au large de Saint-Martin-de-Ré et de l'île d'Oye (Loix, aujourd'hui rattachée à Ré), figurent les vaisseaux de la flotte anglaise en ordre de bataille. Au nord-ouest de l'île se trouvent la liste et le nombre de vaisseaux de guerre, frégates, galiotes à bombes (bombardes) et brûlots (navires chargés d'explosifs lancés sur les vaisseaux ennemis). Bel exemplaire finement aquarellé à l'époque, sur papier fort. Gaudillat, pp. 84-85 ; Delayant, Bibliographie rochelaise. Œuvre posthume de Léopold Delayant, 1882, p. 322, n°1104.

ALLARD (Carel).

[ÎLES d'HYÈRES/FORT de BRÉGANÇON] Les isles d'Hyères et le Fort de Brégançon, et autres forces de Provence etc.

Amsterdam, [circa 1700]. 225 x 261 mm.

Très rare et belle carte figurant la baie de Hyères avec les îles de Porquerolles, de Port-Cros et du Levant, également appelée île du Titan. Au centre de la baie s'élèvent l'île et le Fort de Brégançon, ici orthographié Brigançon. L'île est encerclée de trois voiliers. Dans la baie sont mentionnés la Pointe de Loube, actuel Cap de Léoube, la Pointe de l'Argentière, les salines, la Tour de Gapeau, le Port de Pradines ou de la Badine, et le Cap de l'Estérel. La carte montre également la presqu'île de Giens, la plage de l'Almanarre, ici appelée Plage de la Manarre, la Pointe Escampo-Barriou appelée Cap de Scampebariou, et un groupe d'îlots nommés Les Frères. La partie haute de la carte est occupée par des plans des citadelles d'Aix, Saint-Tropez, Nice et Embrun, et une carte du Golfe de Grimaud ou Golfe de Saint-Tropez. Chacune des vignettes est accompagnée d'un texte en néerlandais. Très rare. Coloris de l'époque. Exemplaire bruni, piqûres dans la marge droite, marge supérieure coupée.

ALMBERT (Alfred).

Flanerie parisienne aux États-Unis.

Paris, librairie théatrale, 1856. In-16 de (2) ff., 278-(1) pp.; demi-basane rouge, dos lisse filetés or (reliure de l'époque).

Première édition. Journaliste, Alfred d'Almbert livre dans cet ouvrage ses observations et ses réflexions sur les États-Unis. Les chapitres les plus importants traitent : de la tempérance dans le Maine, de l'esclavage et des Noirs, de la galanterie en Amérique, du flirt , des beaux-arts en Amérique, des positions sociales, des cimetières, mais également du Canada. Bon exemplaire. Sabin, 946.

ALPHAND (Jean-Charles Adolphe).

[PARIS 1er et 2ème arrondissements] 1.er arrond.t du Louvre - 2.e arrond.t de la Bourse.

Paris, [1878]. 570 x 720 mm.

Très grand plan des 1er et 2ème arrrondissements de Paris, dressé par le géomètre L. Fauve, gravé et chromolithographié en rouge et noir par Wuhrer, et issu de l'Atlas municipal des vingt arrondissements de la Ville de Paris. Les 20 arrondissements de Paris furent créés le 16 juin 1859, lorsque les faubourgs situés entre les fortifications de l'enceinte de Thiers et le mur des Fermiers Généraux furent annexés à Paris. Adolphe Alphand succéda au baron Haussmann au poste de directeur des travaux de Paris après la destitution de ce dernier en 1870. Il avait auparavant contribué à l'embellissement de la capitale avec la création et la transformation de nombreux parcs, jardins et promenades. Bel exemplaire.

ALPHAND (Jean-Charles Adolphe).

[PARIS 3ème et 4ème arrondissements] 3.e arrond.t du Temple - 4.e arrond.t de l'Hôtel de Ville.

Paris, [1878]. 601 x 727 mm.

Très grand plan des 3ème et 4ème arrrondissements de Paris, dressé par le géomètre L. Fauve, gravé et chromolithographié en rouge et noir par Wuhrer, et issu de l'Atlas municipal des vingt arrondissements de la Ville de Paris. Les 20 arrondissements de Paris furent créés le 16 juin 1859, lorsque les faubourgs situés entre les fortifications de l'enceinte de Thiers et le mur des Fermiers Généraux furent annexés à Paris. Adolphe Alphand succéda au baron Haussmann au poste de directeur des travaux de Paris après la destitution de ce dernier en 1870. Il avait auparavant contribué à l'embellissement de la capitale avec la création et la transformation de nombreux parcs, jardins et promenades. Bel exemplaire.

ALPHAND (Jean-Charles Adolphe).

[PARIS 7ème arrondissement] 7.e arrond.t du Palais Bourbon.

Paris, [1878]. 605 x 784 mm.

Très grand plan du 7ème arrrondissement de Paris, divisé en quatre quartiers : Invalides, Saint Thomas d'Aquin, École Militaire et Gros Caillou. Il a été dressé par le géomètre L. Fauve, gravé et chromolithographié en rouge et noir par Wuhrer, et est issu de l'Atlas municipal des vingt arrondissements de la Ville de Paris. Les édifices publics sont en grisé. Les 20 arrondissements de Paris furent créés le 16 juin 1859, lorsque les faubourgs situés entre les fortifications de l'enceinte de Thiers et le mur des Fermiers Généraux furent annexés à Paris. Adolphe Alphand succéda au baron Haussmann au poste de directeur des travaux de Paris après la destitution de ce dernier en 1870. Il avait auparavant contribué à l'embellissement de la capitale avec la création et la transformation de nombreux parcs, jardins et promenades. Bel exemplaire.

ALPHAND (Jean-Charles Adolphe) & FAUVE (L.).

[EAUX de PARIS] Eaux de Paris. Canalisation au 1er janvier 1889.

Paris, [1889]. 612 x 770 mm.

Remarquable plan de Paris figurant le réseau d'eau de la ville au 1er janvier 1889, dressé par le géomètre L. Fauve, gravé et chromolithographié par Wuhrer. Il est issu de l'ouvrage Les Travaux de Paris 1789-1889, retraçant les travaux effectués à Paris entre 1789 et 1889. Les eaux de source, de rivière (Seine, Marne et Ourcq), les conduites de refoulement, les aqueducs et les réservoirs sont distingués de six couleurs. Entre 1852 et 1869, sous l'impulsion des travaux du baron Haussmann et de l'ingénieur Belgrand, le réseau d'eau a augmenté de 850 km et sa longueur totale a doublé. Belgrand lance un projet novateur, celui de créer deux réseaux d’alimentation en eau indépendants, l’un destiné à l’alimentation des habitants, l’autre destiné à l’alimentation des fontaines publiques, à l’embellissement et la propreté de la ville. En 1855 Haussmann et Belgrand ont l’autorisation de principe du Conseil de Paris pour alimenter la capitale en eau de source. Belgrand devient directeur du Service des Eaux de la Ville de Paris en 1856 et met en place le double réseau d’eau public et privé dès 1859. Le plan illustre également les Grands Travaux de Paris sous le second Empire, conduits de 1852 à 1870 par Napoléon III et le baron Haussmann, préfet de Paris. Tout autour de la ville, on voit l'enceinte de Thiers, du nom de l'homme politique qui conçut le projet. Construite entre 1841 et 1844, elle était constituée de 94 bastions, et englobait non seulement Paris mais aussi les communes environnantes. Le titre est orné en tête des armoiries de Paris, avec sa devise. Adolphe Alphand succéda au baron Haussmann au poste de directeur des travaux de Paris après la destitution de ce dernier en 1870. Il avait auparavant contribué à l'embellissement de la capitale avec la création et la transformation de nombreux parcs, jardins et promenades. Bel exemplaire. Pinon & Le Boudec, pp. 112-113.

ALPHAND (Jean-Charles Adolphe) & FAUVE (L.).

[EAUX de PARIS] Eaux de Paris. Canalisation au 1er janvier 1878.

Paris, [1889]. 612 x 770 mm.

Remarquable plan de Paris figurant le réseau d'eau de la ville au 1er janvier 1878, dressé par le géomètre L. Fauve, gravé et chromolithographié par Wuhrer. Il est issu de l'ouvrage Les Travaux de Paris 1789-1889, retraçant les travaux effectués à Paris entre 1789 et 1889. Les eaux de sources, de rivières (Seine, Marne et Ourcq), les conduites de refoulement, l'aqueduc de l'Ourcq et les réservoirs sont distingués de cinq couleurs. Entre 1852 et 1869, sous l'impulsion des travaux du baron Haussmann et de l'ingénieur Belgrand, le réseau d'eau a augmenté de 850 km et sa longueur totale a doublé. Belgrand lance un projet novateur, celui de créer deux réseaux d’alimentation en eau indépendants, l’un destiné à l’alimentation des habitants, l’autre destiné à l’alimentation des fontaines publiques, à l’embellissement et la propreté de la ville. En 1855 Haussmann et Belgrand ont l’autorisation de principe du Conseil de Paris pour alimenter la capitale en eau de source. Belgrand devient directeur du Service des Eaux de la Ville de Paris en 1856 et met en place le double réseau d’eau public et privé dès 1859. Le plan illustre également les Grands Travaux de Paris sous le second Empire, conduits de 1852 à 1870 par Napoléon III et le baron Haussmann, préfet de Paris. Tout autour de la ville, on voit l'enceinte de Thiers, du nom de l'homme politique qui conçut le projet. Construite entre 1841 et 1844, elle était constituée de 94 bastions, et englobait non seulement Paris mais aussi les communes environnantes. Le titre est orné en tête des armoiries de Paris, avec sa devise. Adolphe Alphand succéda au baron Haussmann au poste de directeur des travaux de Paris après la destitution de ce dernier en 1870. Il avait auparavant contribué à l'embellissement de la capitale avec la création et la transformation de nombreux parcs, jardins et promenades. Bel exemplaire. Pinon & Le Boudec, pp. 112-113.

ALPHAND (Jean-Charles Adolphe) & FAUVE (L.).

[EAUX de PARIS] Les Eaux de Paris en 1854.

Paris, [1889]. 612 x 768 mm.

Remarquable plan de Paris figurant le réseau d'eau de la ville en 1854, dressé par le géomètre L. Fauve, gravé et chromolithographié par Wuhrer. Il est issu de l'ouvrage Les Travaux de Paris 1789-1889, retraçant les travaux effectués à Paris entre 1789 et 1889. Les eaux de l'Ourcq, de la Seine, du puits de Grenelle et des aqueducs des eaux d'Ourcq et de sources sont distingués de quatre couleurs. Les limites de Paris sont ici fixées par le Mur des Fermiers généraux, enceinte construite entre 1784 et 1790, et dont l'objectif était de permettre la perception, aux points de passage, d'un impôt sur les marchandises entrant dans la ville. Il fut détruit en 1860 lors de l'extension de Paris jusqu'à l'enceinte de Thiers. Le titre est orné en tête des armoiries de Paris, avec sa devise. Adolphe Alphand succéda au baron Haussmann au poste de directeur des travaux de Paris après la destitution de ce dernier en 1870. Il avait auparavant contribué à l'embellissement de la capitale avec la création et la transformation de nombreux parcs, jardins et promenades. Bel exemplaire. Pinon & Le Boudec, pp. 112-113.

ALPHAND (Jean-Charles Adolphe) & FAUVE (L.).

[PARIS 11ème arrondissement] 11.e arrond.t de Popincourt.

Paris, [1878]. 602 x 742 mm.

Très grand plan du 11ème arrondissement de Paris, divisé en quatre quartiers : Folie Méricourt, Saint-Ambroise, Roquette et Sainte-Marguerite. Il a été dressé par le géomètre L. Fauve, gravé et chromolithographié en rouge et noir par Wuhrer, et est issu de l'Atlas municipal des vingt arrondissements de la Ville de Paris. Les édifices publics sont en grisé. Les 20 arrondissements de Paris furent créés le 16 juin 1859, lorsque les faubourgs situés entre les fortifications de l'enceinte de Thiers et le mur des Fermiers Généraux furent annexés à Paris. Adolphe Alphand succéda au baron Haussmann au poste de directeur des travaux de Paris après la destitution de ce dernier en 1870. Il avait auparavant contribué à l'embellissement de la capitale avec la création et la transformation de nombreux parcs, jardins et promenades. Bel exemplaire.

ALPHAND (Jean-Charles Adolphe) & FAUVE (L.).

[PARIS 12ème arrondissement] 12.e arrond.t de Reuilly.

Paris, [1878]. 630 x 798 mm.

Très grand plan du 12ème arrondissement de Paris, divisé en quatre quartiers : Bel Air, Picpus, Bercy et Quinze Vingts. Il a été dressé par le géomètre L. Fauve, gravé et chromolithographié en rouge et noir par Wuhrer, et est issu de l'Atlas municipal des vingt arrondissements de la Ville de Paris. Les édifices publics sont en grisé. Les 20 arrondissements de Paris furent créés le 16 juin 1859, lorsque les faubourgs situés entre les fortifications de l'enceinte de Thiers et le mur des Fermiers Généraux furent annexés à Paris. Adolphe Alphand succéda au baron Haussmann au poste de directeur des travaux de Paris après la destitution de ce dernier en 1870. Il avait auparavant contribué à l'embellissement de la capitale avec la création et la transformation de nombreux parcs, jardins et promenades. Bel exemplaire.

ALPHAND (Jean-Charles Adolphe) & FAUVE (L.).

[PARIS 13ème arrondissement] 13.e arrond.t des Gobelins.

Paris, [1878]. 620 x 786 mm.

Très grand plan du 13ème arrondissement de Paris, divisé en quatre quartiers : Salpêtrière, Gare, Maison Blanche et Croulebarbe. Il a été dressé par le géomètre L. Fauve, gravé et chromolithographié en rouge et noir par Wuhrer, et est issu de l'Atlas municipal des vingt arrondissements de la Ville de Paris. Les édifices publics sont en grisé. On voit sur ce plan l'enceinte de Thiers, du nom de l'homme politique qui conçut le projet. Construite entre 1841 et 1844, elle était constituée de 94 bastions (bastions 83 à 94 sur ce plan), et englobait non seulement Paris mais aussi les communes environnantes. Les 20 arrondissements de Paris furent créés le 16 juin 1859, lorsque les faubourgs situés entre les fortifications de l'enceinte de Thiers et le mur des Fermiers Généraux furent annexés à Paris. Adolphe Alphand succéda au baron Haussmann au poste de directeur des travaux de Paris après la destitution de ce dernier en 1870. Il avait auparavant contribué à l'embellissement de la capitale avec la création et la transformation de nombreux parcs, jardins et promenades. Bel exemplaire.

ALPHAND (Jean-Charles Adolphe) & FAUVE (L.).

[PARIS 14ème arrondissement] 14.e arrond.t de l'Observatoire.

Paris, 1888. 618 x 773 mm.

Très grand plan du 14ème arrondissement de Paris, dressé par le géomètre L. Fauve, gravé et chromolithographié en rouge et noir par Wuhrer, et issu de l'Atlas municipal des vingt arrondissements de la Ville de Paris. L'arrondissement est divisé en quatre quartiers : Mont Parnasse, Santé (renommé quartier du Parc-de-Montsouris en 1937), Petit Montrouge et Plaisance. Les limites des arrondissements et des quartiers sont marquées par deux types de traits en rouge. Les propriétés ainsi que les projets de voirie sont numérotés et signalés en rouge. Les édifices publics sont en grisé. On voit sur ce plan une partie de l'enceinte de Thiers, du nom de l'homme politique qui conçut le projet. Construite entre 1841 et 1844, elle était constituée de 94 bastions (bastions 75 à 84 sur ce plan), et englobait non seulement Paris mais aussi les communes environnantes. Les 20 arrondissements de Paris ont été créés le 16 juin 1859, lorsque les faubourgs situés entre les fortifications de l'enceinte de Thiers et le mur des Fermiers Généraux ont été annexés à Paris. L'Atlas municipal des vingt arrondissements de la Ville de Paris est un atlas illustrant les Grands Travaux du baron Haussmann. Cette édition de 1888 a été publiée sous l'administration d'Eugène Poubelle, préfet du département de la Seine de 1883 à 1896, et sous la direction d'Adolphe Alphand. Le département de la Seine comprenait Paris et les départements des Hauts-de-Seine, de la Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne. Il fut supprimé en 1968. Adolphe Alphand succéda au baron Haussmann au poste de directeur des travaux de Paris après la destitution de ce dernier en 1870. Il avait auparavant contribué à l'embellissement de la capitale avec la création et la transformation de nombreux parcs, jardins et promenades. Bel exemplaire. Vallée, 1218-1222 (pour les autres éditions).

ALPHAND (Jean-Charles Adolphe) & FAUVE (L.).

[PARIS 15ème arrondissement] 15.e arrond.t de Vaugirard.

Paris, 1888. 622 x 774 mm.

Très grand plan du 15ème arrondissement de Paris, dressé par le géomètre L. Fauve, gravé et chromolithographié en rouge et noir par Wuhrer, et issu de l'Atlas municipal des vingt arrondissements de la Ville de Paris. L'arrondissement est divisé en quatre quartiers : Saint-Lambert, Necker, Grenelle et Javel. Les limites des arrondissements et des quartiers sont marquées par deux types de traits en rouge. Les propriétés ainsi que les projets de voirie sont numérotés et signalés en rouge. Les édifices publics sont en grisé. On voit sur ce plan une partie de l'enceinte de Thiers, du nom de l'homme politique qui conçut le projet. Construite entre 1841 et 1844, elle était constituée de 94 bastions (bastions 68 à 77 sur ce plan), et englobait non seulement Paris mais aussi les communes environnantes. Les 20 arrondissements de Paris ont été créés le 16 juin 1859, lorsque les faubourgs situés entre les fortifications de l'enceinte de Thiers et le mur des Fermiers Généraux ont été annexés à Paris. L'Atlas municipal des vingt arrondissements de la Ville de Paris est un atlas illustrant les Grands Travaux du baron Haussmann. Cette édition de 1888 a été publiée sous l'administration d'Eugène Poubelle, préfet du département de la Seine de 1883 à 1896, et sous la direction d'Adolphe Alphand. Le département de la Seine comprenait Paris et les départements des Hauts-de-Seine, de la Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne. Il fut supprimé en 1968. Adolphe Alphand succéda au baron Haussmann au poste de directeur des travaux de Paris après la destitution de ce dernier en 1870. Il avait auparavant contribué à l'embellissement de la capitale avec la création et la transformation de nombreux parcs, jardins et promenades. Bel exemplaire. Vallée, 1218-1222 (pour les autres éditions).

ALPHAND (Jean-Charles Adolphe) & FAUVE (L.).

[PARIS 16ème arrondissement] 16.e arrond.t de Passy.

Paris, 1888. 1,03 x 0,59 m.

Très grand plan dépliant du 16ème arrondissement de Paris, dressé par le géomètre L. Fauve, gravé et chromolithographié en rouge et noir par Wuhrer, et issu de l'Atlas municipal des vingt arrondissements de la Ville de Paris. L'arrondissement est divisé en quatre quartiers : Auteuil, Muette, Porte Dauphine et Bassins (renommé quartier de Chaillot en 1896). Les limites des arrondissements et des quartiers sont marquées par deux types de traits en rouge. Les propriétés ainsi que les projets de voirie sont numérotés et signalés en rouge. Les édifices publics sont en grisé. On voit sur ce plan une partie de l'enceinte de Thiers, du nom de l'homme politique qui conçut le projet. Construite entre 1841 et 1844, elle était constituée de 94 bastions (bastions 52 à 67 sur ce plan), et englobait non seulement Paris mais aussi les communes environnantes. Le plan montre également une partie du bois de Boulogne. En 1852, la propriété du bois de Boulogne fut cédée par Napoléon III à la Ville de Paris, qui fut alors chargée d'aménager l'espace vert en quatre ans. Les travaux débutèrent l'année suivante, dirigés par Haussmann, qui créa pour son adjoint Jean-Charles Alphand, le Service des Promenades et Plantations de Paris. Les 20 arrondissements de Paris ont été créés le 16 juin 1859, lorsque les faubourgs situés entre les fortifications de l'enceinte de Thiers et le mur des Fermiers Généraux ont été annexés à Paris. L'Atlas municipal des vingt arrondissements de la Ville de Paris est un atlas illustrant les Grands Travaux du baron Haussmann. Cette édition de 1888 a été publiée sous l'administration d'Eugène Poubelle, préfet du département de la Seine de 1883 à 1896, et sous la direction d'Adolphe Alphand. Le département de la Seine comprenait Paris et les départements des Hauts-de-Seine, de la Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne. Il fut supprimé en 1968. Adolphe Alphand succéda au baron Haussmann au poste de directeur des travaux de Paris après la destitution de ce dernier en 1870. Il avait auparavant contribué à l'embellissement de la capitale avec la création et la transformation de nombreux parcs, jardins et promenades. Bel exemplaire. Vallée, 1218-1222 (pour les autres éditions).

ALPHAND (Jean-Charles Adolphe) & FAUVE (L.).

[PARIS 17ème arrondissement] 17.e arrond.t des Batignolles Monceaux.

Paris, [1878]. 615 x 743 mm.

Très grand plan du 17ème arrondissement de Paris, divisé en quatre quartiers : Ternes, Plaine Monceau, Batignolles et Épinette. Il a été dressé par le géomètre L. Fauve, gravé et chromolithographié en rouge et noir par Wuhrer, et est issu de l'Atlas municipal des vingt arrondissements de la Ville de Paris. Les édifices publics sont en grisé. On voit sur ce plan l'enceinte de Thiers, du nom de l'homme politique qui conçut le projet. Construite entre 1841 et 1844, elle était constituée de 94 bastions (bastions 40 à 52 sur ce plan), et englobait non seulement Paris mais aussi les communes environnantes. Les 20 arrondissements de Paris furent créés le 16 juin 1859, lorsque les faubourgs situés entre les fortifications de l'enceinte de Thiers et le mur des Fermiers Généraux furent annexés à Paris. Adolphe Alphand succéda au baron Haussmann au poste de directeur des travaux de Paris après la destitution de ce dernier en 1870. Il avait auparavant contribué à l'embellissement de la capitale avec la création et la transformation de nombreux parcs, jardins et promenades. Bel exemplaire.

ALPHAND (Jean-Charles Adolphe) & FAUVE (L.).

[PARIS 18ème arrondissement] 18.e arrond.t de la Butte Montmartre.

Paris, 1888. 593 x 763 mm.

Très grand plan du 18ème arrondissement de Paris, dressé par le géomètre L. Fauve, gravé et chromolithographié en rouge et noir par Wuhrer, et issu de l'Atlas municipal des vingt arrondissements de la Ville de Paris. L'arrondissement est divisé en quatre quartiers : Grandes Carrières, Clignancourt, Goutte d'Or et Chapelle. Les limites des arrondissements et des quartiers sont marquées par deux types de traits en rouge. Les propriétés ainsi que les projets de voirie sont numérotés et signalés en rouge. Les édifices publics sont en grisé. On voit sur ce plan une partie de l'enceinte de Thiers, du nom de l'homme politique qui conçut le projet. Construite entre 1841 et 1844, elle était constituée de 94 bastions (bastions 31 à 40 sur ce plan), et englobait non seulement Paris mais aussi les communes environnantes. Les 20 arrondissements de Paris ont été créés le 16 juin 1859, lorsque les faubourgs situés entre les fortifications de l'enceinte de Thiers et le mur des Fermiers Généraux ont été annexés à Paris. L'Atlas municipal des vingt arrondissements de la Ville de Paris est un atlas illustrant les Grands Travaux du baron Haussmann. Cette édition de 1888 a été publiée sous l'administration d'Eugène Poubelle, préfet du département de la Seine de 1883 à 1896, et sous la direction d'Adolphe Alphand. Le département de la Seine comprenait Paris et les départements des Hauts-de-Seine, de la Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne. Il fut supprimé en 1968. Adolphe Alphand succéda au baron Haussmann au poste de directeur des travaux de Paris après la destitution de ce dernier en 1870. Il avait auparavant contribué à l'embellissement de la capitale avec la création et la transformation de nombreux parcs, jardins et promenades. Bel exemplaire. Vallée, 1218-1222 (pour les autres éditions).

ALPHAND (Jean-Charles Adolphe) & FAUVE (L.).

[PARIS 19ème arrondissement] 19.e arrond.t des Buttes Chaumont.

Paris, 1888. 650 x 765 mm.

Très grand plan du 19ème arrondissement de Paris, dressé par le géomètre L. Fauve, gravé et chromolithographié en rouge et noir par Wuhrer, et issu de l'Atlas municipal des vingt arrondissements de la Ville de Paris. L'arrondissement est divisé en quatre quartiers : Villette, Pont de Flandre, Amérique et Combat. Les limites des arrondissements et des quartiers sont marquées par deux types de traits en rouge. Les propriétés ainsi que les projets de voirie sont numérotés et signalés en rouge. Les édifices publics sont en grisé. On voit sur ce plan une partie de l'enceinte de Thiers, du nom de l'homme politique qui conçut le projet. Construite entre 1841 et 1844, elle était constituée de 94 bastions (bastions 18 à 33 sur ce plan), et englobait non seulement Paris mais aussi les communes environnantes. On remarque également le parc des Buttes-Chaumont, aménagé par Adolphe Alphand, responsable des parcs et jardins de Paris, et inauguré le 1er avril 1867, à l’occasion de l’Exposition universelle de Paris. Les 20 arrondissements de Paris ont été créés le 16 juin 1859, lorsque les faubourgs situés entre les fortifications de l'enceinte de Thiers et le mur des Fermiers Généraux ont été annexés à Paris. L'Atlas municipal des vingt arrondissements de la Ville de Paris est un atlas illustrant les Grands Travaux du baron Haussmann. Cette édition de 1888 a été publiée sous l'administration d'Eugène Poubelle, préfet du département de la Seine de 1883 à 1896, et sous la direction d'Adolphe Alphand. Le département de la Seine comprenait Paris et les départements des Hauts-de-Seine, de la Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne. Il fut supprimé en 1968. Adolphe Alphand succéda au baron Haussmann au poste de directeur des travaux de Paris après la destitution de ce dernier en 1870. Il avait auparavant contribué à l'embellissement de la capitale avec la création et la transformation de nombreux parcs, jardins et promenades. Bel exemplaire. Vallée, 1218-1222 (pour les autres éditions).

ALPHAND (Jean-Charles Adolphe) & FAUVE (L.).

[PARIS 20ème arrondissement] 20.e arrond.t de Ménilmontant.

Paris, [1878]. 790 x 571 mm.

Très grand plan du 20ème arrondissement de Paris, divisé en quatre quartiers : Belleville, Saint-Fargeau, Père Lachaise et Charonne. Il a été dressé par le géomètre L. Fauve, gravé et chromolithographié en rouge et noir par Wuhrer, et est issu de l'Atlas municipal des vingt arrondissements de la Ville de Paris. Les édifices publics sont en grisé. La place de la Nation est ici encore appelée place du Trône. Elle prendra son nom actuel lors de la fête nationale du 14 juillet 1880. On voit sur ce plan l'enceinte de Thiers, du nom de l'homme politique qui conçut le projet. Construite entre 1841 et 1844, elle était constituée de 94 bastions (bastions 10 à 20 sur ce plan), et englobait non seulement Paris mais aussi les communes environnantes. Les 20 arrondissements de Paris furent créés le 16 juin 1859, lorsque les faubourgs situés entre les fortifications de l'enceinte de Thiers et le mur des Fermiers Généraux furent annexés à Paris. Adolphe Alphand succéda au baron Haussmann au poste de directeur des travaux de Paris après la destitution de ce dernier en 1870. Il avait auparavant contribué à l'embellissement de la capitale avec la création et la transformation de nombreux parcs, jardins et promenades. Bel exemplaire.

ALPHAND (Jean-Charles Adolphe) & FAUVE (L.).

[PARIS 5ème et 6ème arrondissements] 5.e arrond.t du Panthéon - 6.e arrond.t du Luxembourg.

Paris, 1888. 600 x 773 mm.

Très grand plan des 5ème et 6ème arrondissements de Paris, dressé par le géomètre L. Fauve, gravé et chromolithographié en rouge et noir par Wuhrer, et issu de l'Atlas municipal des vingt arrondissements de la Ville de Paris. Chacun des arrondissements est divisé en quatre quartiers. Les limites des arrondissements et des quartiers sont marquées par deux types de traits en rouge. Les propriétés ainsi que les projets de voirie sont numérotés et signalés en rouge. Les édifices publics sont en grisé. Les 20 arrondissements de Paris ont été créés le 16 juin 1859, lorsque les faubourgs situés entre les fortifications de l'enceinte de Thiers et le mur des Fermiers Généraux ont été annexés à Paris. L'Atlas municipal des vingt arrondissements de la Ville de Paris est un atlas illustrant les Grands Travaux du baron Haussmann. Cette édition de 1888 a été publiée sous l'administration d'Eugène Poubelle, préfet du département de la Seine de 1883 à 1896, et sous la direction d'Adolphe Alphand. Le département de la Seine comprenait Paris et les départements des Hauts-de-Seine, de la Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne. Il fut supprimé en 1968. Adolphe Alphand succéda au baron Haussmann au poste de directeur des travaux de Paris après la destitution de ce dernier en 1870. Il avait auparavant contribué à l'embellissement de la capitale avec la création et la transformation de nombreux parcs, jardins et promenades. Bel exemplaire. Vallée, 1218-1222 (pour les autres éditions).

ALPHAND (Jean-Charles Adolphe) & FAUVE (L.).

[PARIS 8ème arrondissement] 8.e arrond.t de l'Élysée.

Paris, [1878]. 573 x 703 mm.

Très grand plan du 8ème arrondissement de Paris, divisé en quatre quartiers : Champs-Élysées, faubourg du Roule, Madeleine et Europe. Il a été dressé par le géomètre L. Fauve, gravé et chromolithographié en rouge et noir par Wuhrer, et est issu de l'Atlas municipal des vingt arrondissements de la Ville de Paris. Les édifices publics sont en grisé. Les 20 arrondissements de Paris furent créés le 16 juin 1859, lorsque les faubourgs situés entre les fortifications de l'enceinte de Thiers et le mur des Fermiers Généraux furent annexés à Paris. Adolphe Alphand succéda au baron Haussmann au poste de directeur des travaux de Paris après la destitution de ce dernier en 1870. Il avait auparavant contribué à l'embellissement de la capitale avec la création et la transformation de nombreux parcs, jardins et promenades. Bel exemplaire.

ALPHAND (Jean-Charles Adolphe) & FAUVE (L.).

[PARIS 9ème et 10ème arrondissement] 9.e arrond.t de l'Opéra - 10.e arrond.t de l'Entrepôt.

Paris, [1878]. 604 x 812 mm.

Très grand plan des 9ème et 10ème arrondissements de Paris, dressé par le géomètre L. Fauve, gravé et chromolithographié en rouge et noir par Wuhrer, et issu de l'Atlas municipal des vingt arrondissements de la Ville de Paris. Les édifices publics sont en grisé. Les 20 arrondissements de Paris furent créés le 16 juin 1859, lorsque les faubourgs situés entre les fortifications de l'enceinte de Thiers et le mur des Fermiers Généraux furent annexés à Paris. Adolphe Alphand succéda au baron Haussmann au poste de directeur des travaux de Paris après la destitution de ce dernier en 1870. Il avait auparavant contribué à l'embellissement de la capitale avec la création et la transformation de nombreux parcs, jardins et promenades. Bel exemplaire.

ALPHAND (Jean-Charles Adolphe) & FAUVE (L.).

Paris en 1854.

Paris, [1889]. 606 x 768 mm.

Beau plan figurant Paris en 1854, soit un an après la nomination du baron Haussmann en tant que préfet de Paris, et le début des grands travaux de rénovation, qui se poursuivront jusqu'en 1870. Il a été dressé par le géomètre L. Fauve, gravé et chromolithographié par Wuhrer, et est issu de l'ouvrage Les Travaux de Paris 1789-1889, retraçant les travaux effectués à Paris entre 1789 et 1889. Les opérations de voirie exécutées de 1789 à 1854 sont indiquées par des teintes jaunes et rouges, et accompagnées de l'année d'achèvement. Les limites de Paris sont ici fixées par le Mur des Fermiers généraux, enceinte construite entre 1784 et 1790, et dont l'objectif était de permettre la perception, aux points de passage, d'un impôt sur les marchandises entrant dans la ville. Il fut détruit en 1860 lors de l'extension de Paris jusqu'à l'enceinte de Thiers. Le titre est orné en tête des armoiries de Paris, avec sa devise. Adolphe Alphand succéda au baron Haussmann au poste de directeur des travaux de Paris après la destitution de ce dernier en 1870. Il avait auparavant contribué à l'embellissement de la capitale avec la création et la transformation de nombreux parcs, jardins et promenades. Bel exemplaire. Pinon & Le Boudec, pp. 112-113.

ALPHAND (Jean-Charles Adolphe) & FAUVE (L.).

[REVÊTEMENT des CHAUSSÉES] Mode de revêtement des chaussées dans Paris en 1889.

Paris, [1889]. 612 x 770 mm.

Beau plan de Paris dressé par le géomètre L. Fauve, gravé et chromolithographié par Wuhrer. Il est issu de l'ouvrage Les Travaux de Paris 1789-1889, retraçant les travaux effectués à Paris entre 1789 et 1889. Le plan figure les types de revêtement et de pavage des chaussées au 1er janvier 1889, distingués de 5 couleurs : asphaltes en bleu, bois en rouge, empierrements en jaune, pierre de deux traits noirs, et terre en vert. L'empierrement des chaussées en jaune domine nettement. Le plan illustre également les Grands Travaux de Paris sous le second Empire, conduits de 1852 à 1870 par Napoléon III et le baron Haussmann, préfet de Paris. La ville est entourée de l'enceinte de Thiers, du nom de l'homme politique qui conçut le projet. Construite entre 1841 et 1844, elle était constituée de 94 bastions, et englobait non seulement Paris mais aussi les communes environnantes. Le titre est orné en tête des armoiries de Paris, avec sa devise. Adolphe Alphand succéda au baron Haussmann au poste de directeur des travaux de Paris après la destitution de ce dernier en 1870. Il avait auparavant contribué à l'embellissement de la capitale avec la création et la transformation de nombreux parcs, jardins et promenades. Bel exemplaire. Pinon & Le Boudec, pp. 112-113.

ALPHAND (Jean-Charles Adolphe) & FAUVE (L.).

[TRANSPORTS en COMMUN] Transports en commun. Itinéraires dans Paris en 1889.

Paris, [1889]. 616 x 770 mm.

Beau plan de Paris dressé par le géomètre L. Fauve, gravé et chromolithographié par Wuhrer. Il est issu de l'ouvrage Les Travaux de Paris 1789-1889, retraçant les travaux effectués à Paris entre 1789 et 1889. Le plan figure les types de transport parisiens à la date de 1889, distingués de 3 couleurs : en rouge, les 35 lignes d'omnibus, en bleu, les 37 lignes de tramways, en noir, les 10 lignes de chemins de fer, et en rouge à nouveau, les 3 lignes de bateaux sur la Seine (bateaux mouches, express et hirondelles). Il illustre également les Grands Travaux de Paris sous le second Empire, conduits de 1852 à 1870 par Napoléon III et le baron Haussmann, préfet de Paris. La ville est entourée de l'enceinte de Thiers, du nom de l'homme politique qui conçut le projet. Construite entre 1841 et 1844, elle était constituée de 94 bastions, et englobait non seulement Paris mais aussi les communes environnantes. Le titre est orné en tête des armoiries de Paris, avec sa devise. Adolphe Alphand succéda au baron Haussmann au poste de directeur des travaux de Paris après la destitution de ce dernier en 1870. Il avait auparavant contribué à l'embellissement de la capitale avec la création et la transformation de nombreux parcs, jardins et promenades. Bel exemplaire. Pinon & Le Boudec, pp. 112-113.

ALPHAND (Jean-Charles Adolphe) & FAUVE (L.).

[ÉGOUTS de PARIS] Les Égouts de Paris en 1789.

Paris, [1889]. 608 x 768 mm.

Beau plan de Paris figurant le réseau d'égouts de la ville en 1789, dressé par le géomètre L. Fauve, gravé et chromolithographié par Wuhrer. Il est issu de l'ouvrage Les Travaux de Paris 1789-1889, retraçant les travaux effectués à Paris entre 1789 et 1889. Le réseau est illustré de trois couleurs : en rouge, les égouts maçonnés, en bleu, les égouts découverts, et en vert, le cours de la rivière de Bièvre, exutoire des eaux d'égout d'une partie de la Rive gauche. On constate qu'en 1789, le réseau était quasiment inexistant, et couvrait essentiellement la rive droite de la Seine. Après cette date, et à partir du XIXe, il commença à se développer, mais il ne couvrait que le centre de Paris. Il faudra attendre les grands travaux du baron Haussmann pour que le réseau se développe dans toute la ville. Les limites de Paris sont ici fixées par le Mur des Fermiers généraux, enceinte construite entre 1784 et 1790, et dont l'objectif était de permettre la perception, aux points de passage, d'un impôt sur les marchandises entrant dans la ville. Il fut détruit en 1860 lors de l'extension de Paris jusqu'à l'enceinte de Thiers. Le titre est orné en tête des armoiries de Paris, avec sa devise. Adolphe Alphand succéda au baron Haussmann au poste de directeur des travaux de Paris après la destitution de ce dernier en 1870. Il avait auparavant contribué à l'embellissement de la capitale avec la création et la transformation de nombreux parcs, jardins et promenades. Bel exemplaire. Pinon & Le Boudec, pp. 112-113.

ALSA.

Jeu de l'Alsa offert par la véritable Levure Alsacienne Alsa.

[vers 1950]. 397 x 518 mm, se repliant en huit, et protégé par une couverture de 210 x 135 mm à trois volets.

Planche en couleurs d'un jeu de l'oie en 63 cases, édité et offert par la Levure Alsacienne Alsa. La planche est montée et repliée sur le dernier volet de la brochure promotionnelle Outre le célèbre sachet rose de levure chimique, ce jeu présente tous les autres produits de la marque, tels que les flans et préparations pour gâteaux et desserts. La règle se trouve sur le premier volet de la couverture. Créée en 1896 par Émile Moench, la société Alsa commercialise la poudre à lever, bientôt suivie par de nombreuses préparations pour desserts. Bel exemplaire. Petits frottements sur les pliures de la couverture. Princeton University Library, A catalogue of the Cotsen Children's Library, 2000, p. 515, 5303.

ALVAR TOUSSAINT (Georges).

Paris divisé en 12 arrondissemens et 48 quartiers.

Paris, Dusillion, 1842. 0,75 x 1,11 m, replié.

Grand et beau plan de Paris, dressé par l'architecte Alvar Toussaint, revu et augmenté par Victor Levasseur, géographe et ingénieur-géomètre du cadastre. Il est orné d'une grande vue panoramique à 360° prise depuis le Pont Neuf, avec la statue équestre d'Henri IV de dos sur la gauche, et montrant la pointe de l'Île de la Cité. Il est accompagné d'une carte circulaire figurant les environs et fortifications de Paris, d'une longue table alphabétique des rues, places, passages, quais, barrières, etc, et d'une table des rues récemment créées, comme la rue de l'Hôtel de Ville (1835) ou la rue Sainte-Opportune (1836). Bon exemplaire, contours aquarellés à l'époque. Petites déchirures marginales, petit manque au niveau de deux pliures, manque de papier dans les marges inférieure et droite comblé avec du papier moderne. Vallée, 3052.

AMBERT (Jean-Jacques, général baron).

De l'utilité des colonies pour la France, et du système des douanes appliqué aux denrées coloniales.

Paris, imprimerie de Guiraudet, mars 1822. In-8 de (1) f., 58 pp ; cartonnage de papier marbré vert, pièce de titre rouge (reliure moderne).

Réponse à un discours du comte Beugnot à la chambre des député, le 27 juin 1821 qui a "jeté l'alarme aux Antilles et dans nos villes maritimes" (page 1) car il était dit que les colonies coutaient trop cher à la France. Bon exemplaire.

[AMERINDIENS].

[Ensemble de cartes postales représentant des chefs célèbres].

Nevers, Paris, Fortin, 1951.

Ensemble de 6 cartes postales en couleurs dessinées par Pierre Dubiez, représentant des chefs Indiens célèbres, avec au verso une biographie. On trouve ainsi Sitting Bull (un des plus célèbres chefs Sioux), Tecumseh (tribu des Shawnees), Chief Big Joseph (tribu des Sahaptins), Quanah (dernier grand chef des Comanches), Satanta (un des plus célèbres chefs Kiowas), et Osceola (tribu des Séminoles). Bon état de conservation. On joint : - Indian Village, Rhinelander, Wis. Rice Maid photo. Rhinelander, Wisconsin, 1939. Carte postale en tirage photographique, tamponnée et timbrée des Etats-Unis, représentant des Indiens devant un tipi. Très bon état de conservation. - The song of Hiawatha. 4 cartes postales en couleurs oblitérées. - 3 cartes postales en couleurs : Hiawatha, Araphoe Indian, Squaw and Papoose. Bon état de conservation.

AMMEN (Daniel).

[AMÉRIQUE CENTRALE] Les isthmes interocéaniques d'après la carte publiée par le Commodore Ammen.

[1877]. 213 x 286 mm.

Carte gravée en couleurs par le dessinateur-géographe Rémi Hausermann, pour la revue L'Exploration. Journal des conquêtes de la civilisation sur tous les points du globe, publiée sous la direction de Charles Hertz. Elle figure les six projets de percement de canaux visant à relier l'Atlantique au Pacifique, dont ceux du Panama, du Golfe de Tehuantepec, ou encore du Nicaragua, qui sera abandonné au profit du canal de Panama. La carte a été dressée par le commodore américain Daniel Ammen, qui explora le Nicaragua pour y étudier le projet de canal. Bel exemplaire.

ANDREWS (John).

A Plan of the city of Paris.

Londres, J. Stockdale, 1800. 230 x 255 mm.

Beau plan de Paris, gravé par John Andrews, et issu de l'ouvrage A geographical, historical and political description of the empire of Germany, Holland, The Netherlands, Switzerland, Prussia, Italy, Corsica and Sardinia, publié par John Stockdale à Londres en 1800. Il est orné d'un cartouche de titre décoré d'attributs du commerce et des sciences. Dans les angles figurent 78 légendes numérotées pour les monuments et lieux principaux de la ville, écrites en anglais. Bel exemplaire. Petites déchirures marginales restaurées. Boutier, 300D.

ANDREWS (Jonathan) & WREN (Matthew).

A Plan of Hartford.

London, A. Dury, 1766. 430 x 569 mm.

Plan de la ville de Hertford située dans le comté du Hetfordshire, au nord de Londres, gravée par Cheevers et ornée d'un cartouche de titre. Condition parfaite.

ANDREWS (Jonathan) & WREN (Matthew).

A Plan of the town of St. Albans, in Hartfordshire.

London, A. Dury, 1766. 420 x 573 mm.

Beau plan gravé de la ville de St Albans située dans le comté du Hetfordshire, ornée d'un cartouche de titre et d'une vue de l'abbaye dessinée par Wren et gravée par Cheevers. Condition parfaite.

ANDRIEU (J. B.).

Carte [du] théâtre de la guerre en Turquie, Russie et Grèce donnant les royaumes neutres qui bordent la mer Baltique.

Paris, chez l'auteur, 1854. 571 x 856 mm, replié et monté dans une reliure en percaline verte avec étiquette illustrée sur le premier plat.

Grande carte figurant le théâtre de la Guerre de Crimée en Turquie, Russie et Grèce, dressée par J. B. Andrieu, revue et augmentée par Adrien-Toussaint Lallemand, géographe et graveur ex attaché au Dépôt de la Guerre. Elle est ornée d'un cartouche de titre décoré d'une figure allégorique de la Victoire et d'attributs militaires, et d'une vue de Saint-Pétersbourg. En bas à droite figure la liste des 44 gouvernements de l'empire de Russie. La Guerre de Crimée opposa, de 1853 à 1856, l'empire russe à une coalition formée de l'empire Ottoman, du Royaume-Uni, de la France et du royaume de Sardaigne, et s'acheva par la défaite de la Russie. Comme son nom l'indique, le conflit se déroula principalement en Crimée dans la Mer Noire, autour de la base navale de Sébastopol. Bon exemplaire, cartouche de titre et contours aquarellés à l'époque. Petites déchirures marginales et à quelques pliures, frottements à la reliure. Bibliographie de la France, ou Journal général de l'Imprimerie et de la Librairie, Mai 1854, p. 312, 86.

ANDRIVEAU-GOUJON (Eugène).

Amérique du Nord.

Paris, E. Andriveau-Goujon, 1880. 624 x 460 mm.

Belle carte de l'Amérique du Nord avec l'Amérique centrale, issue de l'Atlas universel publié par Eugène Andriveau-Goujon. Un système de couleurs permet d'identifier les possessions anglaises, françaises, espagnoles, danoises, hollandaises, et suédoises. En carton, la mer de Behring. Bel exemplaire en coloris de l'époque.

ANDRIVEAU-GOUJON (Eugène).

Asie.

Paris, E. Andriveau-Goujon, 1879. 463 x 627 mm.

Belle carte de l'Asie, issue de l'Atlas universel publié par Eugène Andriveau-Goujon. Bel exemplaire en coloris de l'époque.

ANDRIVEAU-GOUJON (Eugène).

Asie méridionale comprenant la presqu'île de l'Inde, la Perse, l'Afghanistan et le Beloutchistan.

Paris, E. Andriveau-Goujon, 1876. 463 x 628 mm.

Belle carte du sud de l'Asie, issue de l'Atlas universel publié par Eugène Andriveau-Goujon. Un système de couleurs permet d'identifier les divisions de l'Inde anglaise. Bel exemplaire en coloris de l'époque.

ANDRIVEAU-GOUJON (Eugène).

Asie méridionale comprenant la presqu'île de l'Inde, la Perse, l'Afghanistan et le Beloutchistan.

Paris, E. Andriveau-Goujon, 1889. 462 x 622 mm.

Carte en couleurs, issue de l'Atlas universel. Bel exemplaire.

ANDRIVEAU-GOUJON (Eugène).

Carte de l'Europe orientale comprenant la Russie d'Europe, l'empire ottoman et la Grèce.

Paris, E. Andriveau-Goujon, 1863. En deux feuilles, chacune de 618 x 464 mm.

Grande carte gravée en deux feuilles pouvant être jointes, issue de l'Atlas Universel d'Andriveau-Goujon. Bel exemplaire aquarellé à l'époque.

ANDRIVEAU-GOUJON (Eugène).

Carte de l'Europe orientale comprenant la Russie d'Europe, l'Empire ottoman et la Grèce.

Paris, E. Andriveau-Goujon, 1877. En quatre feuilles pouvant être jointes pour former une carte de 1,24 x 0,90 m.

Belle carte murale, issue de l'Atlas universel publié par Eugène Andriveau-Goujon. Bel exemplaire en coloris de l'époque.

ANDRIVEAU-GOUJON (Eugène).

Carte générale des États-Unis et du Mexique comprenant l'Amérique Centrale et les Antilles.

Paris, E. Andriveau-Goujon, 1876. En deux feuilles pouvant être jointes pour former une carte de 623 x 900 mm.

Grande et belle carte des États-Unis, du Mexique et des Antilles, issue de l'Atlas universel, publié par Eugène Andriveau-Goujon. En carton, l'entrée de New York, la carte des rapports entre l'Europe & l'Amérique, les petites Antilles, et les états de l'Amérique centrale. Un système de couleurs permet d'identifier les possessions françaises, anglaises, hollandaises, danoises, espagnoles et suédoises. Bel exemplaire en coloris de l'époque.

ANDRIVEAU-GOUJON (Eugène).

Carte physique & politique de l'Asie.

Paris, E. Andriveau-Goujon, 1861. En 21 sections montées sur toile et pliées, formant une carte de 673 x 943 mm, sous chemise et étui de papier marbré bleu, étiquette illustrée de l'éditeur E. Andriveau-Goujon au dos.

Belle et grande carte de l'Asie en couleurs, distinguant par un système de couleurs les empires, états et possessions européennes. Les ports ouverts en Chine et au Japon sont soulignés. Bel exemplaire entièrement aquarellé à l'époque, sous chemise et étui de papier marbré de l'époque. Manques à l'étui.

ANDRIVEAU-GOUJON (Eugène).

[CHEMINS de FER] Chemins de fer de l'Europe centrale.

Paris, E. Andriveau-Goujon, 1880. 503 x 637 mm.

Belle carte des chemins de fer du centre de l'Europe, issue de l'Atlas universel publié par Eugène Andriveau-Goujon. Bel exemplaire en coloris de l'époque.

ANDRIVEAU-GOUJON (Eugène).

[COLOMBIE, GUYANE, VENEZUELA & ÉQUATEUR] Amérique du Sud. Feuille 1ère. Colombie, Guyane, Venezuela, Équateur.

Paris, E. Andriveau-Goujon, 1858. 470 x 635 mm.

Grande et belle carte lithographiée en couleurs, issue de l'Atlas universel. Petite déchirure au bas de la pliure centrale, sinon bel exemplaire.

ANDRIVEAU-GOUJON (Eugène).

Cosmographie générale.

[circa 1880]. 513 x 669 mm.

Belle planche en couleurs dédiée à la description de l'Univers, illustrée de diagrammes sur les théories des marées, des saisons, des éclipses, les phases de la lune..., accompagnée d'un texte descriptif. Bel exemplaire.

ANDRIVEAU-GOUJON (Eugène).

Empire d'Allemagne et pays limitrophes.

Paris, E. Andriveau-Goujon, 1880. En deux feuilles pouvant être jointes pour former une carte de 645 x 880 mm.

Grande carte figurant l'Empire allemand en 1880, avec les pays limitrophes, issue de l'Atlas universel publié par Eugène Andriveau-Goujon. Bel exemplaire en coloris de l'époque.

ANDRIVEAU-GOUJON (Eugène).

Empire Ottoman.

Paris, E. Andriveau-Goujon, 1889. En deux feuilles pouvant être jointes pour former une carte de 655 x 900 mm.

Grande et belle carte en couleurs, issue de l'Atlas universel. Bel exemplaire.

ANDRIVEAU-GOUJON (Eugène).

Environs de Paris dans un rayon de 30 kilomètres.

Paris, E. Andriveau-Goujon, 1881. En 36 sections montées sur toile et pliées, formant une carte de 0,83 x 1,05 m, monté dans une reliure en percaline de couleur verte avec titre en lettres dorées sur le premier plat ; étiquette de l'éditeur au dos du plan.

Grande carte de Paris et ses environs, montrant, en rouge, les anciens forts, les nouveaux forts et batteries, les forts projetés, les chemins de fer exécutés, en construction ou projetés, ainsi que les lignes de tramways. Les anciens forts, au nombre de 16, furent érigés lors de la construction de l'enceinte de Thiers (du nom de l'homme politique qui conçut le projet), entre 1841 et 1844, à la demande de Louis-Philippe, qui souhaitait faire construire autour de la capitale une enceinte bastionnée qui rendrait la ville imprenable. Constituée de 94 bastions, elle englobait non seulement Paris mais aussi les communes environnantes : Montmartre, La Villette, Belleville, Charonne, Bercy, Auteuil, Passy, etc. Les nouveaux forts furent quant à eux construits entre 1874 et 1885, à environ 20 kilomètres de Paris, selon le système Séré de Rivières, du nom de l'officier du génie Raymond Adolphe Séré de Rivières, surnommé le Vauban du XIXe siècle. Bel exemplaire en coloris de l'époque. Défauts d'usage à la reliure.

ANDRIVEAU-GOUJON (Eugène).

Europe.

Paris, E. Andriveau-Goujon, 1879. 462 x 626 mm.

Belle carte de l'Europe, issue de l'Atlas universel publié par Eugène Andriveau-Goujon. Bel exemplaire en coloris de l'époque.

ANDRIVEAU-GOUJON (Eugène).

France.

Paris, E. Andriveau-Goujon, 1880. En quatre feuilles pouvant être jointes pour former une carte de 0,97 x 1,26 m.

Belle carte murale de la France, issue de l'Atlas universel publié par Eugène Andriveau-Goujon. En carton, la Corse. Bel exemplaire en coloris de l'époque.

ANDRIVEAU-GOUJON (Eugène).

Italie.

Paris, E. Andriveau-Goujon, 1881. 622 x 460 mm.

Belle carte de l'Italie, issue de l'Atlas universel publié par Eugène Andriveau-Goujon. Bel exemplaire en coloris de l'époque.

ANDRIVEAU-GOUJON (Eugène).

Les étoiles fixes divisées en constellations boréales et australes d'après le catalogue de Sir Francis Baily, Président de la Société Astronomique de Londres.

Paris, E. Andriveau-Goujon,. 1860 478 x 632 mm.

Belle carte du ciel en deux hémisphères, issue de l'Atlas universel. Elle a été dressée d'après le catalogue d'étoiles établi en 1835 par l'astronome anglais Francis Baily, président de la Royal Astronomical Society. Au bas des hémisphères austral et boréal se trouve une carte du ciel en projection plane. La Voie Lactée est aquarellée en bleu. Bel exemplaire.

ANDRIVEAU-GOUJON (Eugène).

Mouvements apparents du Soleil, théorie des saisons.

Paris, E. Andriveau-Goujon, [circa 1880]. 470 x 587 mm.

Belle planche en couleurs, composée et dessinée par H. Nicollet et E. Soulier, issue de l'Atlas universel. Bel exemplaire.

ANDRIVEAU-GOUJON (Eugène).

Pavillons et cocardes des principales puissances du globe d'après des documens officiels.

Paris, E. Andriveau-Goujon, 1860. 460 x 582 mm.

Bel exemplaire aquarellé à l'époque. Petite déchirure au bas des marges gauche et droite restaurée.

ANDRIVEAU-GOUJON (Eugène).

Plan géométral de Paris et de ses agrandissements à l'échelle d'un millimètre pour 10 m (10,1000).

Paris, E. Andriveau-Goujon, 1860. En 36 sections jointes et montées sur toile, de 1 x 1,49 m.

Plan monumental de Paris, illustrant les travaux d'agrandissement du baron Haussmann. C'est l'un des tout premiers plans figurant le Paris moderne. La première édition date de 1858. La présente édition de 1860 a été revue et mise à jour par l'architecte Alfred Potiquet. Bel exemplaire finement aquarellé à l'époque. Pinon & Le Boudec, p. 107.

ANDRIVEAU-GOUJON (Eugène).

Plan géométral de Paris et de ses agrandissements à l'échelle d'un millimètre pour 10 m (10,1000).

Paris, E. Andriveau-Goujon, 1862. En 36 sections jointes et montées sur toile, formant un plan de 1,04 x 1,54 m ; étiquette de l'éditeur au dos ; plan placé dans une chemise en percaline verte de l’éditeur avec une pochette contenant la liste des rues sur 27 pages, titre en lettres dorées sur le premier plat et sur le dos, marque de l’éditeur sur le second plat figurant un globe terrestre centré sur Paris, petites pinces métalliques retenant un ruban (détaché) sur le premier plat.

Beau plan monumental de Paris, illustrant les travaux d'agrandissement du baron Haussmann. Ce plan, publié en 1862, figure parmi les tout premiers plans du Paris moderne. La première édition date de 1858. La présente édition de 1862 a été revue et mise à jour par l'architecte Alfred Potiquet. Paris est divisée en vingt arrondissements. Ces derniers furent créés en 1859, lorsque les faubourgs situés entre les fortifications de l'enceinte de Thiers et le mur des Fermiers Généraux furent annexés à Paris. Chaque arrondissement, aquarellé d'une couleur, est divisé en 4 quartiers. Bel exemplaire finement aquarellé à l'époque, accompagné de la nomenclature des rues, et dans une rare et jolie reliure ornée d'un globe terrestre. Vallée, 127 (édition de 1858).

ANDRIVEAU-GOUJON (Eugène).

Plan géométral de Paris à l'échelle de 0.001 pour 10 mêtres (1/10,000).

Paris, E. Andriveau-Goujon, 1879. En 32 sections jointes et montées sur toile de 1,05 x 1,56 m ; étiquette de l'éditeur au dos.

Plan monumental de Paris, illustrant les travaux d'agrandissement du baron Haussmann commencés en 1852, et l'un des premiers plans figurant le Paris moderne. Le plan montre la division de Paris en ses 20 arrondissements créés le 16 juin 1859, lorsque les faubourgs situés entre les fortifications de l'enceinte de Thiers et le mur des Fermiers Généraux furent annexés à Paris. Le plan montre les percées les plus importantes, telles que le boulevard Sébastopol, inauguré en 1858, dont la portion sur la rive gauche sera renommée boulevard Saint-Michel en 1867, et les plus récentes, comme l'avenue de l'Opéra, inaugurée en 1879. Bel exemplaire finement aquarellé à l'époque.

ANDRIVEAU-GOUJON (Eugène).

Révolution annuelle de la Terre autour du Soleil.

Paris, E. Andriveau-Goujon, [circa 1880]. 469 x 586 mm.

Belle planche en couleurs, composée et dessinée par H. Nicollet et E. Soulier, issue de l'Atlas universel. Bel exemplaire.

ANDRIVEAU-GOUJON (Eugène).

[TRAVAUX d'HAUSSMANN] Plan d'ensemble des travaux de Paris.

Paris, E. Andriveau-Goujon, 1867. En 8 sections montées sur toile et pliées, formant un plan de 0,99 x 1,30 m.

Superbe plan monumental de Paris, figurant les travaux d'agrandissement du baron Haussmann depuis 1851, et l'un des premiers plans figurant le Paris moderne. Tous les travaux sont signalés à l'aquarelle rouge : en rouge uni, les voies ouvertes (avenue Daumesnil, boulevards Sébastopol, Magenta, Malesherbes, avenue de l'Empereur, future avenue du Trocadéro en 1871, boulevard et place Saint-Michel, créés en 1855, etc), en rouge hachuré, les voies modifiées (boulevards Saint-Jacques, de la Chapelle, de Grenelle, avenue du Roi de Rome, devenue avenue Kléber en 1879, etc), et par un double trait rouge, les voies projetées (boulevard Pereire, la portion du boulevard Arago entre la rue de la Santé et le boulevard de l'Hôpital, etc). Les monuments et bâtiments publics sont signalés en gris hachuré. Tout autour de la ville, on distingue très nettement l'enceinte de Thiers, du nom de l'homme politique qui conçut le projet. Construite entre 1841 et 1844, elle était constituée de 94 bastions, et englobait non seulement Paris mais aussi les communes environnantes. Bel exemplaire aquarellé à l'époque. Vallée, 94 ; Pinon & Le Boudec, pp. 110-111 (édition de 1868).

ANDRIVEAU-GOUJON (Eugène).

États scandinaves.

Paris, E. Andriveau-Goujon, 1880. 660 x 462 mm.

Belle carte de la Scandinavie, issue de l'Atlas universel publié par Eugène Andriveau-Goujon. En carton, partie nord de la Norvège et de la Suède. Bel exemplaire en coloris de l'époque.

ANDRIVEAU-GOUJON (Eugène) & MAURY (Matthew Fontaine).

Courants et mouvements généraux de la mer.

Paris, E. Andriveau-Goujon, 1864. 660 x 886 mm.

Grande carte du monde, figurant les courants et mouvements marins. Elle a été dressée d'après l'ouvrage de Matthew Fontaine Maury, lieutenant de l'U.S. Navy, et auteur de l'ouvrage Physical Geography of the Sea ou Géographie physique de la mer, premier livre qui traite en profondeur de l'océanographie, publié en 1855. Elle est accompagnée d'une grande description intitulée Courants de l'océan. Climats, températures, marées, pêcheries, traitant des courants de la mer, de l'Atlantique, des courants arctiques, du Pacifique et de l'océan Indien, des mers de Sargasse, des courants antarctiques, de la dérive générale de l'Océan, des ressacs et raz-de-marée, de la mer libre de glaces, de la salure de la mer, des climats et températures, des marées, et enfin de l'importance commerciale et valeur des pêcheries. Sur la carte sont tracés les différents courants (Gulf Stream, courant de Humboldt, courant de Mozambique, courant noir ou du Japon, etc), les limites moyennes équatoriales de la baleine franche (traits hachurés) et les limites moyennes polaires du cachalot (traits pleins). Les flèches indiquent les directions des courants. Les eaux chaudes sont indiquées en vert clair, les eaux froides en vert foncé, les continents en brun. La carte indique également les zones où se trouvent des plantes marines. Souvent désigné comme le père de l'océanographie moderne et de la météorologie navale, Maury a grandement influencé l’astronomie, l’océanographie, la météorologie et la géologie grâce à ses observations et à son implication dans divers organismes internationaux. Il a également été cartographe, auteur et historien. Très rare édition avec texte. Il existe une autre édition plus commune sans texte, intitulée Courants et mouvements généraux de la mer d'après le L.t F. Maury. Bel exemplaire en coloris de l'époque.

ANDRIVEAU-GOUJON (J.).

Carte comparative et synchronique de l'étendue territoriale des trois grandes puissances France, Angleterre, Russie, pendant le dernier siècle 1740-1840.

Paris, J. Andriveau-Goujon, 1840. Deux mappemondes de 432 mm x 592 mm et 430 x 605 mm.

Paire de mappemondes dressées sur la projection de Mercator, comparant les possessions territoriales des Français, des Anglais et des Russes en 1740 et 1840. Au bas de la carte de 1740 figure une description des trois puissances, tandis que sur celle de 1840 figure un résumé comparatif des territoires perdus ou gagnés entre les deux dates pour chacune des puissances. Un système de trois couleurs permet d'identifier rapidement les possessions de chacun. Exemplaires finement aquarellés à l'époque. Traces de décharge de couleurs par endroits.

ANDRIVEAU-GOUJON (J.).

Carte physique et routière de l'Italie indiquant les distances d'un relais à l'autre et les dernières divisions politiques.

Paris, E. Andriveau-Goujon, 1863. En deux feuilles pouvant être jointes pour former une carte de 1,19 x 0,96 m.

Belle carte murale de l'Italie de près d'1,20 m de hauteur, figurant les routes principales. Très bel et rare exemplaire avec l'intérieur des terres en couleurs.

ANDRIVEAU-GOUJON (J.);

Mappemonde en deux hémisphères suivant l'état actuel des connaissances géographiques et les derniers voyages autour du monde.

Paris J. Andriveau-Goujon 1854 En deux feuilles non jointes pouvant former une carte d'environ 870 mm x 1,31 m.

Très belle mappemonde murale à deux hémisphères, de plus d'1,30 mètre de large. Exemplaire parfait avec contours aquarellés à l'époque.

ANDRIVEAU-GOUJON (J.).

[UKRAINE] Carte de la Crimée et d'une partie de la Russie méridionale d'après les cartes de l'Etat-major russe et les documents les plus récents.

Paris, J. Andriveau-Goujon, 1856. 579 x 955 mm.

Très grande et belle carte figurant la Crimée et le sud de l'Ukraine, ornée des plans des villes d'Odessa et de Nikolaief et d'une petite carte de la mer d'Azov montrant la ville de Rostov. La carte a été publiée à Paris en 1856, date de la fin de la Guerre de Crimée (1853-1856). Très bel exemplaire aux contours coloriés à l'époque.

ANFRAY (Jean-François).

[GUINGAMP] Plan de la ville de Guingamp ancien comté, connu par ses toiles qui portent son nom, un des principaux lieux du duché de Penthièvre, à 7 lieues de Tréguier son évêché, 12 de Morlaix, 7 de S-Brieuc, 26 de Rennes.

Rennes, Ollivault, [circa 1770]. En 8 sections montées sur toile bordée de soie bleue et pliées, formant un plan de 371 x 475 mm.

Très rare et beau plan de la ville de Guingamp, dressé par Anfray, ingénieur des Ponts et Chaussées à Guingamp, dessiné par Ansquer et publié à Rennes par Ollivault. Il figure les aménagements et les projets ornementaux entrepris au XVIIIe siècle, lorsque les anciennes halles notamment furent détruites pour y aménager une nouvelle place de plan triangulaire appelée place Neuve sur le plan, actuelle place du Centre. Sur cette place figure la Pompe, devenue aujourd'hui Fontaine de la Plomée. Le cartouche de titre est orné des armoiries de la ville de Guingamp. Sous le plan figure la dédicace de l'éditeur Ollivault au Seigneur du Bourblanc, premier avocat général au Parlement de Bretagne, avec les armoiries du dédicataire. De chaque côté de la dédicace figure la liste des personnes inhumées au Couvent des Cordeliers de Guingamp entre 1283 et 1613. Mouillure claire et petites taches. Très rare.

[ANGLETERRE] — FENN (Harry).

[Vue d'Exeter].

S.l., [vers 1870]. Aquarelle originale signée et montée sur carton (37,5 x 27,5 cm), encadrée.

Magnifique représentation de la ville d'Exeter prise des hauteurs d'Exwick. On trouve ainsi représenté des paysans travaillant dans les champs, la gare, l'église St Michael and All Angels, ou encore la cathédrale d'Exeter. Exeter est une ville située au cœur du comté du Devon, dont elle est la capitale, dans le Sud de l'Angleterre. Son passé médiéval lui a laissé un riche patrimoine, notamment sa célèbre cathédrale gothique. Dédiée à saint Paul, elle a été érigée en 1050 pour accueillir l'évêque de Cornouailles et du Devon qui, siégeant jusque-là dans la ville voisine de Crediton, avait voulu déménager car il pensait que Exeter était mieux protégée des Vikings par ses remparts. Devenue un comté, la ville se développa pendant l'ère moderne grâce au tissage de la laine. Puis, elle s'intéressa surtout à l'industrie du chemin de fer. Cette aquarelle est l'œuvre d'Harry Fenn, illustrateur américain d'origine anglaise, peintre paysagiste, graveur et graveur sur bois. De 1870 à environ 1895, il fut l'illustrateur de paysage le plus important aux États-Unis. Il est également connu pour ses illustrations de l'Égypte, de la Palestine et du Sinaï. Il vécut avec sa famille en Angleterre de 1873 à 1881, période durant laquelle il peignit certainement cette aquarelle. Précieux document parfaitement conservé.

[ANONYME].

Annonay et ses environs.

[vers 1870]. 27 x 41 cm, sur deux feuilles jointes de 40 x 55 cm.

Belle carte manuscrite de la ville et des environs d'Annonay, au confluent de la Cance et de la Déôme, en Ardèche. Y sont figurés le cours des deux rivières, le plan de la ville, les routes et chemins, les jardins et les champs. On y voit également le tracé de la ligne de chemin de fer du Rhône à Annonay, inaugurée en 1869, mais sans la prolongation de la ligne jusqu'à Firminy, ouverte en 1885. Dans un encart se trouve un petit plan de la ville en 1560, soit avant les destructions des guerres de religion. À gauche de la carte se trouvent une belle vue de la ville prise du pont de Tournon (sur la Cance), et deux profils des reliefs selon deux lignes tracées sur la carte. La carte est orientée, l'échelle est de 10 cm pour un km, le relief est marqué par courbes de niveau. Traces de pliures avec de petits frottements au niveau de la jonction des deux feuilles.

[ANONYME].

[ARDÈCHE] La Bastide de Virac. Vagnas. Vallon. Pont et Fort Darc.

[fin du XVIIe siècle]. Dessin sur une feuille de 445 x 350 mm, elle-même montée sur une feuille de 490 x 740 mm (montage du XVIIIe siècle).

Dessin manuscrit, encre brune et lavis de couleur, montrant quatre vues ou plans de localités situées dans le sud du département de l'Ardèche : Labastide-de-Virac, Vagnas, Vallon-Pont-d'Arc et Pont d'Arc. Copie manuscrite d'une gravure publiée chez Melchior Tavernier au début du XVIIe siècle et présentant la même disposition ; le copiste a bien respecté les plans et représentations de places ou forteresses, mais a été plus souple dans sa représentation de la végétation à l'extérieur des places. Il a également omis de représenter les quelques soldats que l'on peut voir sur la gravure. Belle condition.

[ANONYME].

[ARIÈGE] Plan des maiteries de Génibat extrait du plan de la commune de Montoulieu.

[vers 1830]. En deux feuilles jointes de 52 x 118 cm.

Carte manuscrite, encre noire et aquarelle, de terres relevant d'une métairie située à Génibat, aujourd'hui Ginabat, hameau sur la commune de Montoulieu, à quelques km au sud de Foix, sur la rive gauche de l'Ariège, dans le département du même nom. Y sont figurés le cours de l'Ariège et de celui d'un petit affluent, le ruisseau de Montoulieu, les emplacements des maisons de Ginabat et d'une partie de Montoulieu, les chemins, et les parcelles de terrain numérotées. Réalisé d'après le cadastre, le plan englobe un territoire délimité par l'Ariège à l'est, le ruisseau de Montoulieu au sud-ouest, le chemin de Montoulieu à Foix à l'ouest, et la commune de Prayols au nord. Les parcelles relevant de la métairie sont aquarellées, et une légende à droite du plan en indique la superficie et le type de culture (pâture, pré, bois, labourable ou jardin) ; les quatre bâtiments de la métairie sont en un rouge un peu plus foncé que les autres bâtiments. Un beau dessin à la plume sous la légende représente deux hommes pêchant à la ligne. La carte est orientée. Rares piqûres et légères déchirures sans manque dans les marges. Le plan et roulé et la partie externe est empoussiérée.

ANONYME.

[AUBERVILLIERS] Commune d'Aubervilliers.

[1895]. 155 x 227 mm.

Plan de la commune d'Aubervilliers publié en 1895. Elle faisait alors partie du département de la Seine, créé en 1790, et comprenant Paris et les départements des Hauts-de-Seine, de la Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne. Ce département fut supprimé en 1968. La commune d'Aubervilliers fut intégrée à la Seine-Saint-Denis en 1968. Bel exemplaire finement colorié à l'époque.

[ANONYME].

[AUVERGNE] Plan de la route de Thiers à Lion [?].

[début du XIXe siècle]. 34,5 x 49 cm.

Carte manuscrite, encre noire, encre rouge et lavis bleu, d'une portion de la route reliant Thiers à Lyon, au niveau de l'embranchement de la route vers Feurs, dans le Puy-de-Dôme. Y sont figurés le cours de la Durolle, la route et ses embranchements, le village de Chabreloche (orthographié Chaberloche), et les hameaux de Bras de Fer, Gouttebarge, La Trappe et L'Aubourdie, ainsi que, à l'encre rouge, les angles de levé de la carte. Titre inscrit au dos à l'encre. La carte est orientée, l'échelle est de 20 lignes pour 100 toises, le relief est figuré par des hachures. Traces de pliures, petites taches d'encre.

ANONYME.

[BAGNOLET] Commune de Bagnolet.

[1895]. 195 x 135 mm.

Plan de la commune de Bagnolet publié en 1895. Elle faisait alors partie du département de la Seine, créé en 1790, et comprenant Paris et les départements des Hauts-de-Seine, de la Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne. Ce département fut supprimé en 1968. La commune de Bagnolet fut intégrée à la Seine-Saint-Denis en 1968. Bel exemplaire finement colorié à l'époque.

[ANONYME].

[BAGNÈRES-de-BIGORRE] Plan de Bagnères en Bigorre.

Paris, Lattré, 1789. 423 x 476 mm.

Très rare plan de la station thermale de Bagnères-de-Bigorre dans les Hautes-Pyrénées, publié par Lattré en 1789. Il est décoré d'un cartouche de titre orné des armoiries de la ville, et comprend 17 légendes et un tableau donnant les degrés de chaleur des sources minérales de la ville, observés en 1787 avec un thermomètre graduation de Réaumur. Les bains sont aquarellés en jaune. Le plan figure également les projets d'urbanisme : projet de percement d'une rue entre les Coustous et les Vignaux, projet de bâtiment pour les Bains de la reine, ou encore le projet d'une place dite "Boucheporn" à l'emplacement du casino actuel, qui n'a jamais vu le jour. Les édifices religieux (en vert) et les hospices, ainsi que les édifices publics, sont mentionnés : l'hôtel de ville, la salle de spectacle, les boucheries, la poste aux lettres, les halles, situées entre les rues du Poids du Beur et du Poids de la Laine, la tour de Maouhourat où sont situées les prisons, ou encore la place Saint-Martin où a été trouvée la Pierre Numini &ca qui est actuellement sur cette fontaine. Cette pierre dont il est fait mention est un autel païen datant du 1er siècle, dédié à la divinité de l'empereur romain Auguste, qui fonda la ville en 28 avant Jeìsus-Christ. Elle fut exhumée en 1641 et installée sur la fontaine publique située au niveau du Portail Dessus, ancienne porte de la ville. En 1867, l'autel fut transporté à l'établissement thermal, et orne aujourd'hui l'escalier des Grands Thermes (Explorations Pyrénéennes, Bulletin de la Société Ramond, Bagnères-de-Bigorre, Années 1924, 1925 et 1926, Les autels romains de Bagnères, 1924, pp. 45-47). Le cartouche de titre est orné des armoiries de la ville. L'échelle est de 100 toises de Paris contenant 108 cannes de Bagnères. Il existe une édition postérieure de ce plan, publiée chez Jean vers 1810. Cette édition semble être strictement identique à l'édition de 1789. Exemplaire restauré et doublé, uniformément bruni, brunissures plus prononcées par endroits, grande déchirure restaurée en haut à gauche, avec perte de quelques lettres de la légende. Vallée, Catalogue des planches gravées en tous genres, par les plus célèbres graveurs du XVe au XIXe siècle, composant le fonds de commerce d'éditeur d'estampes de Mme Veuve Auguste Jean, 1847, p. 66 (pour l'édition publiée chez Jean).

[ANONYME].

[BASSE-NAVARRE] Réduction à deux lignes pour cent toises de la carte des Aldudes par ordre de S.M.T.C. et de S.M.C. pour raprocher sous un seul point de vue l'étendue du pays en contestation entre les frontaliers de la Haute et de la Basse Navarre et pour servir à terminer tous différents au sujet dudit pays.

[vers 1770]. 53 x 54,4 cm.

Carte manuscrite, encre brune et aquarelle, d'une zone située à la frontière espagnole, appelée Montagnes des Aldudes ou du Quint, correspondant à la commune d'Aldudes et des territoires voisins, dans les Pyrénées-Atlantiques. Elle est délimitée au nord par le village de Baïgorry, aujourd'hui Saint-Étienne-de-Baïgorry, et le Château d'Echaux ou Etxauz, au sud par les villages de Roncevaux et de Burguete (Burguette en castillan, Auritz en basque), à l'ouest par le rocher d'Arguinzu, aujourd'hui Argintzu, et à l'est par les villages d'Arnéguy, de Luzaide et d'Undarola ou Ondarolle. Y sont figurés les rivières, les frontières entre la vallée d'Aldudes et la Haute-Navarre (en France) et la Basse-Navarre (en Espagne), ainsi que la vallée de Luzaide, et quelques villes ou villages. La vallée des Aldudes, qui est une voie de passage à travers les Pyrénées, de Bayonne à Pampelune, a fait partie du royaume de Navarre jusqu'au XVIe siècle, époque où le sud du royaume était rattaché à l'Espagne, et le nord, un royaume indépendant. En 1589, Henri III de Navarre devint roi de France sous le nom de Henri IV. Par la suite, les rois de France furent également rois de Navarre, mais la frontière entre la Navarre et l'Espagne fut contestée jusqu'au XIXe siècle. Plusieurs tentatives de conciliation eurent lieu entre les royaumes de France et d'Espagne, comme l'indique le titre complet de la carte : Réduction à deux lignes pour cent toises de la carte des Aldudes levée en 1769 par ordre de S.M.T.C. [Sa Majesté Très Chrétienne, soit le roi de France] et de S.M.C. [Sa Majesté Catholique, soit le roi d'Espagne] pour raprocher [sic] sous un seul point de vue l'étendue du pays en contestation entre les frontaliers de la Haute et de la Basse Navarre. L'une de ces tentatives eut lieu en 1770, entre le duc de Choiseul, secrétaire d'État à la Guerre de Louis XV, et le comte de Fuentes, ambassadeur d'Espagne. Elle donna lieu à l'établissement d'une carte dont notre exemplaire est une copie réduite. La carte est orientée (le nord est en bas), l'échelle est en toises, le relief est marqué par des ombres portées. Bel exemplaire, coloris très frais.

[ANONYME].

[BASSIN d'ARCACHON].

[circa 1890]. 405 x 439 mm.

Carte du Bassin d'Arcachon, imprimée en noir et rouge. Elle s'étend au nord jusqu'à Jeanne de Boy et Saint-Brice, au sud jusqu'aux bancs de Toulinguet (sud du Cap Ferret), et la forêt de Nézer, et à l'est jusqu'à Audenge. À l'intérieur du bassin figurent les chenaux, l'Île aux Oiseaux, les parcs à huîtres et les réservoirs à poissons. À gauche figure la presqu'île du Cap Ferret. Les noms d'Arcachon, des Abatilles, du Moulleau et de La Teste, ainsi que la dune du Pilat, orthographié Pyla, sont imprimés en rouge. Sur la presqu'île du Cap Ferret, on peut voir le domaine de la Villa Algérienne, construite en 1865 par Léon Lesca et détruite en 1966. Bon exemplaire. Brunissures légères.

[ANONYME].

[BASTIA] Plan de la ville et du château de Bastia (1738).

[XIXe siècle]. 49 x 69 cm.

Carte manuscrite, encre noire et aquarelle, de la ville côtière de Bastia, au nord-est de la Corse. Y sont figurés le littoral, le plan de la ville et de la citadelle, le port et les environs immédiats dont le fort La Croix, le couvent des Capucins et le couvent Saint-Joseph. Des numéros et lettres (35 au total) sur le plan renvoient à une légende dans la partie droite du plan. Ce plan est une copie du XIXe siècle d'un plan de 1738. La carte est orientée (avec le nord à droite), l'échelle est en toises. Trou comblé au niveau de la citadelle, déchirure sans manque sur quelques cm le long de la pliure centrale, petites taches et déchirures sans manque dans la partie basse, froissement dans la partie gauche.

[ANONYME].

[Belle-Île-en-Mer].

[Milieu du XVIIIe siècle]. 35 x 57,5 cm, sur une feuille de 37 x 60 cm.

Très belle carte manuscrite, encre noire et aquarelle, de Belle-Île-en-Mer, au large de Quiberon. Elle est divisée en trois parties, chacune avec un titre propre : - Plan de l'isle de Belle Isle, située sur la coste méridionale de Bretagne, par 47' 20'' de latt[itude] n[ord]. Jolie carte de l'île avec le tracé très fin des côtes, les ruisseaux, les villages et le nom de toutes les pointes. - Plan de la citadelle de Belle-Isle. Beau plan du port, de la ville et de la citadelle, avec le détail des fortifications et une légende. - Plan des Grands Sables. Plan de la grande plage sur la côte sud-est de l'île, au large de laquelle de gros vaisseaux peuvent mouiller. Le plan propose un projet de redoutes reliées par des courtines pour la protéger. La carte est orientée, l'échelle est en lieues de Bretagne. Très rare et précieux document manuscrit sur Belle-Île-en-Mer. Trace de pliure, petites déchirures et fente sans manque au milieu de la carte anciennement doublés, petites taches dans les marges, deux manques dans la partie haute et dans l'angle droit comblés et redessinés.

[ANONYME].

[BESANCON] Plan de Besançon.

Besançon, Ch. Marion, [vers 1880]. En 8 sections montées sur toile et pliées, formant un plan de 322 x 367 mm.

Plan de la ville de Besançon figurant les monuments antiques et modernes, dressé et lithographié d'après les plans de L. Rouzet, ingénieur-voyer de la ville. Trois éléments permettent de le dater vers 1880 : la synagogue, présente sur le plan, construite entre 1869 et 1871 ; en revanche la gare de la Mouillère, inaugurée en 1884, n'y figure pas, et la place de l'Abondance n'a pas encore été baptisée place de la Révolution, elle le sera en 1904. Avec liste des monuments antiques (signalés en rouge) et modernes. Bel exemplaire en coloris de l'époque.

[ANONYME].

Carte d'Auvergne.

[XVIIIe siècle]. 50,5 x 64 cm, sur une feuille de 53 x 66,5 cm.

Carte manuscrite, à l'encre noire, de l'Auvergne, délimitée en bas par Le-Puy-en-Velay, à gauche par le cours du Lot, et à droite par Vichy (de ce fait le nord sur la carte est à gauche). Y sont figurées les rivières, les montagnes et les principales villes ; les routes sont marquées en jaune ou en rouge, et les ponts par un double trait sur les rivières. L'échelle est en lieues. Traces de pliures, manque en bas à droite mais sans atteinte au texte, petits froissements dans les marges.

[ANONYME].

[Carte des environs de Paris].

[circa 1820]. En 40 sections montées sur toile et pliées, formant une carte de 0,77 x 1,25 m ; étiquette au dos de l'éditeur Simonneau.

Belle et grande carte très détaillée figurant Paris et ses environs, s'étendant du nord au sud entre Pontoise et Montlhéry, et d'ouest en est entre Rambouillet et Meaux. Les villes principales sont aquarellées en rose, avec au centre de la carte un plan de Paris aquarellé de même. Bel exemplaire finement aquarellé à l'époque.

[ANONYME].

Carte du théâtre de la guerre actuelle.

1793. 65 x 46 cm ; encadrement de bois doré moderne.

Grande carte manuscrite, à l'encre brune et entièrement aquarellée, montrant un territoire comprenant la Belgique, les Pays-Bas, le nord-est de la France (depuis la Savoie), la Belgique et une partie de l'Allemagne. Jolie copie d'époque d'une carte de Jaillot, corrigée par Chaumier. La guerre actuelle mentionnée dans le titre est la guerre franco-autrichienne, commencée en avril 1792, et qui verra les armées révolutionnaires françaises occuper la Belgique et la rive gauche du Rhin. Cadre frotté.

[ANONYME].

Carte générale du canton de Sagro, district de Bastia.

[début du XIXe siècle]. 46,6 x 68,4 cm, sur une feuille de 51 x 70,5 cm.

Jolie carte manuscrite, à l'encre de Chine, lavis d'encre de Chine et rehauts de rouge et de brun, du canton de Sagro (actuelle partie est du canton de Sagro-di-Santa-Giulia), au nord de Bastia, en Haute-Corse. Y sont figurés les cours d'eau, les routes et chemins, les bourgs et villages, et les limites du canton, des communes, et des trois vallées formant le canton (ces vallées sont nommées communautés sur la carte). Le canton de Sagro, créé en 1789, reprend les limites de l'ancien piève de Brando, lui-même constitué de trois communautés : Brando, Sisco, et Pietracorbara ; ce sont ces trois noms qui sont repris sur la carte, bien que le terme de communauté ne corresponde plus à une unité administrative au début du XIXe siècle. Le canton de Sagro reprit le nom de Brando en 1828, avant de fusionner, en 1973, avec le canton voisin de Santa-Giulia. La carte est orientée, l'échelle est en toises et en verges, le relief est marqué par des hachures. Anciennes pliures doublées, petites déchirures comblées sans manques en dehors des marges.