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Cité de Carcassonne.

[vers 1900]. In-8 oblong; demi-chagrin rouge, dos lisse muet, titre en lettres dorées sur le premier plat, tranches dorées (reliure de l'éditeur).

Album de 12 photographies originales tirées sur papier albuminé, montées sur des cartons légendés. Elles représentent les fortifications et enceinte de la cité (10) et la basilique Saint-Nazaire (2). La Cité de Carcassonne est une cité médiévale fortifiée, dont les origines remontent à la période gallo-romaine. Dominant la vallée de l'Aude, elle doit sa renommée à sa double enceinte, atteignant près de 3km de longueur et comportant cinquante-deux tours. La Cité comprend également un château et une basilique. Sauvée de la destruction par l'action et la ténacité de l'archéologue Jean-Pierre Cros-Mayrevieille, puis restaurée au XIXesiècle de manière parfois controversée sous la direction de Viollet-le-Duc puis de Boeswillwald, la Cité de Carcassonne est, depuis 1997, classée au patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco. Très bel exemplaire.

[Poincaré et ses généraux].

1914-1918. Présentoir en carton gaufré aux allégories militaires avec les mentions Honneur, Patrie, Gloire et Victoire (environ 31 x 46 cm).

Représentation de 12 portraits tissés en polychromie du président Poincaré et des principaux généraux français de la Première Guerre Mondiale. Chaque portrait mesure environ 5,5 x 4 cm. En plus du président, on trouve les généraux Galliéni, Foch, Joffre, de Castelnau, Gouraud, de Maud'huy, Maunoury, de Langle de Cary, Franchet d'Esprey, Dubail, et l'amiral Boue de Lapeyrere. Bon état de conseravtion. Petits défauts au présentoir.

COURANT (sergent-major).

Lettre autographe signée à la citoyenne Courant la jeune, demeurant rue de Paris à Moulins, département de l'Allier

Lorient, 6 floréal an 12 [26 avril 1804]. 3 pp. in-4 (24,4 x 19,4 cm), adresse et marques postales.

Intéressante lettre sur le transport des troupes de Brest à Rochefort, puis de Nantes à Boulogne, malgré le blocus anglais. Elle est illustrée d'un dessin aquarellé représentant la frégate l'Infatigable, sur laquelle le militaire avait pris place au cours de la première traversée vers Rochefort. Courant était sergent-major de la 22e compagnie du 37e régiment d'infanterie de ligne basé à Brest. Il donne ici des nouvelles à sa femme : "Je te dirai, ma bonne amie, qu'il y a 6 compagnies de notre régiment qui ont embarqué le 15 nivôse [6 janvier 1804], du nombre desquels j'ai fait partie; sur différens batimens de guerre que nous avons conduit à Rochefort sans dangers, quoique ayant passé au milieu d'une flotte anglaise, qui, au moyen du brouillard, ne nous a pas aperçus; arrivés à Rochefort, où nous sommes restés jusqu'au 10 pluviôse [31 janvier], époque où nous en sommes partis, nous n'avons pas mis un seul instant le pied à terre, nous avons toujours restés dans nos batimens, car il nous était bien défendu d'en sortir, attendu que les Anglais nous tenaient bloqués". Il ajoute : "Cependant il est survenu un vent si violent que MM. les Anglais se sont retirés, et alors nous avons entrés en rade; où étant, nous avons débarqué pour nous rendre à Nantes; aussitôt notre arrivée dans cette ville, il s'est trouvé une division de bateaux plats que nous avons été obligés de conduire à Boulogne avec le 40e régiment; et certes cela n'a pas été sans peine, car à la hauteur de Brest, une division anglaise nous a poursuivis et ayant livré le combat nous avons été forcés d'entrer dans la baie d'Audierne, où nous avons restés pendant huit jours avec beaucoup de peine, attendu que ces bateaux sont si petits qu'on est obligé de rester toujours assis dans la calle; nous avons eu le malheur d'en perdre deux qui ont coulé à fond avec tout l'équipage et un qui a été pris par l'ennemi…". Le convoi arrive à Boulogne le 30 ventôse [21 mars 1804] : "Il n'existe rien de plus beau au monde que la réunion des batimens devant Boulogne, on présume que c'est de là que doit partir l'expédition…". Puis Courant reçoit l'ordre de rejoindre son régiment à Lorient, d'où il écrit la présente lettre. Exécuté par l'un de ses amis, le dessin aquarellé représente l'Infatigable, une frégate de 32 canons qui avait effectué, en 1802, un transport de troupes de Cherbourg au Cap Français (Saint-Domingue), puis une mission à La Havane (Cuba) avant de rejoindre Brest. En 1806, elle sera prise par les Anglais en sortant de Rochefort et deviendra le HMS Immortality; non réarmée dans la Royal Navy, la frégate sera démolie en 1811. Cf. Roche (Jean-Michel), Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, I, p. 256. Petits manques de papier, légères rousseurs.

DENECOURT (Claude-François). — LUCHET (Auguste).

Promenade dans la forêt de Fontainebleau et itinéraire abrégé des appartements du palais. Suivi de la journée du Parisien à Fontainebleau, par Denecourt.

Fontainebleau, E. Jaquin, 1850. In-8 de 31 pp. ; demi-basane bleue, dos lisse orné, tranches mouchetées (reliure de l'époque).

Ouvrage illustré d'un frontispice gravé dépliant, colorié et gommé. [Relié avec:] - DENECOURT. Délices de Fontainebleau. Itinéraire des nouvelles promenades de Franchard. Fontainebleau, chez l'auteur, sd. (1) f., 32 pp. - DENECOURT. Le Fontainebleau des voyageurs des trains de plaisir, ou itinéraire des plus belles choses à voir dans le palais et la forêt. Fontainebleau, E. Jacquin, 1850. 16 pp. Plan gravé dépliant avec un envoi autographe signé de l'auteur au verso. - DENECOURT. Délices de Fontainebleau. Itinéraire d'une charmante promenade au débarcadère du chemin de fer, par les points de vue du Calvaire et de la Reine des bois. Fontainebleau, chez l'auteur, sd. 24 pp. - LUCHET (Auguste). Promenade dans la forêt de Fontainebleau et itinéraire abrégé des appartements du palais. Suivi de la journée du Parisien à Fontainebleau, par Denecourt. Fontainebleau, E. Jacquin, 1850. 31 pp. Sans le frontispice dépliant. - DENECOURT. Le palais et la forêt de Fontainebleau ou itinéraire historique et descriptif de ces lieux remarquables et pittoresques. Fontainebleau, chez l'auteur, sd. 123-(1) pp. (mal chiffré, la pagination revient de 12 à 11, et de 75 à 74). Avec 3 planches dépliantes (plan de Fontainebleau en double exemplaire, carte de Paris à Fontainebleau), & 4 planches. - DENECOURT. Les délices de la forêt de Fontainebleau, ou itinéraire descriptif de tous les sites et points de vue remarquables de cette forêt royale. Troisième édition. Fontainebleau, chez l'auteur, sd. 126-(1) pp. Avec 4 vues lithographiées. - DENECOURT. Guide du voyageur et de l'artiste à Fontainebleau; itinéraire du palais et de la forêt, avec les promenades les plus pittoresques. Sixième édition. Paris, 1850. vj-(2)-88 pp. Avec un plan dépliant de Fontainebleau, et un envoi autographe signé au crayon bleu de Denecourt à Auguste Luchet. - DENECOURT (C. F.). Petit indicateur du voyageur à Fontainebleau, ou renseignements indispensables pour séjourner agréablement dans ce pittoresque rendez-vous de plaisance. Paris, aux libraires du Palais-National, 1850. 16 pp. - DURAND (Alexis). La forêt de Fontainebleau, poème en quatre chants. Fontainebleau, chez l'auteur, Paris, Delaunat, 1836. (2) ff., xxvj-(1)-(1 bl.)-150 pp. Rare réunion de texte consacrés à la forêt de Fontainebleau par Claude François Denecourt. Vétéran de l'armée napoléonienne, il consacra l'essentiel de sa vie à développer et faire connaître les richesses de la forêt de Fontainebleau. Bon exemplaire. Rares piqûres, restaurations au dos.

[FRANCE] — TARDIEU (Pierre Antoine).

Carte de France physique et administrative. La France actuelle et ses anciens défenseurs.

Paris, Binet, 1838. Gravure originale (52 x 64,5 cm).

Très rare et belle carte de la France divisée par départements, dressée par Pierre Antoine Tardieu, et gravée par Gabriel-Xavier Montaut et François Houiste. Cette carte est un hommage de l'auteur au Premier Empire et à l'Empereur Napoléon, mort en 1821. Elle est encadrée d'une superbe bordure montrant les portraits de l'Empereur et des vingt maréchaux et généraux qui se sont illustrés lors de ses campagnes : Foy, Ney, Lannes, Eugène, Mortier, Lamarque, Masséna, Cambronne, Brune, Daumesnil, Junot, Berthier, Marceau, Lasalle, Hoche, Desaix, Poniatowski, Lefebvre, Kléber, et Augereau. Tous sont mis en scène dans un décor de bataille. Le général Desaix et le général Kléber, notamment, sont représentés lors de la Campagne d'Égypte. Napoléon, le chef des armées, est représenté à cheval, entouré d'une aura lumineuse, l'aigle impérial veillant au-dessus de sa tête. À ses pieds reposent un Code Napoléon, une palette de peintre symbolisant sa contribution dans le domaine des Arts, ainsi que des attributs militaires et des éléments illustrant la Campagne d'Égypte. De chaque côté de la carte figurent deux monuments érigés sur ordre de Napoléon : à gauche, la Colonne d'Austerlitz ou Colonne Vendôme, érigée en 1810 pour commémorer la victoire d'Austerlitz, à droite, la Fontaine de la Victoire ou Fontaine du Châtelet, construite en 1808 pour célébrer les victoires marquantes de l'Empire lors des batailles de Lodi et de Marengo (Italie), des Pyramides (Égypte), d'Ulm (Allemagne), et de Dantzick en Pologne. Ces portraits, ainsi que tous les éléments décoratifs, ont été dessinés par le peintre et lithographe Victor Adam. Il existe une autre édition de cette carte, publiée en 1852 par Fatout. Nous n'avons pas trouvé d'édition antérieure à la nôtre, datée de 1838, on peut donc penser qu'il s'agit de la première. Bel exemplaire, avec les contours aquarellés à l'époque, de cette carte très rare. Petites déchirures marginales restaurées. Bibliographie de la France, ou Journal général de l'Imprimerie et de la Librairie, 1852, p. 680 (édition de 1852).

LACOSTE (Jean de).

Mémoire pour le citoyen Lacoste, ex-ministre de la marine.

Paris, imprimerie de J. Girouard, 1792. In-8 de 40 pp.; cartonnage de papier marbré, pièce de titre (reliure moderne).

Jean de Lacoste fut nommé Ministre de la Marine le 15 mars 1792, mais, le 9 juillet il fut décrété d'accusation. Dans ce mémoire, il se justifie et répond point par point aux accusations qu'ils lui ont été faites sur la façon dont il a fait appliquer aux Antilles le décret du 28 mars 1792 qui accordait les mêmes droits aux colons et aux hommes libres de couleur. Bon exemplaire. Quelques rousseurs.

LEBORGNE de BOIGNE (Claude-Pierre-Joseph).

Motion d'ordre sur la marine.

Paris, Imprimerie Nationale, An 6 [1797]. In-8 de 14 pp.; cartonnage de papier marbré à la bradel, pièce de titre de maroquin brun en long (reliure moderne).

Discours lu lors de la séance du 16 novembre 1797. Le 26 octobre 1797, le Directoire décida du rassemblement d'une nouvelle armée, placée sous le commandement du général Bonaparte, dans le but d'envahir l'Angleterre. Mais, d'après l'orateur, la marine française était en piteux état, faute de moyens et de volonté politique. Il fallait donc la remettre sur pied et il proposa le vote d'une motion pour que la commission des colonies et de la marine se saisisse du problème. Bon exemplaire. Inconnu de Monglond. — Polak, 5508.

OUTMANS (G. A.).

Esquise des abus de la jurisprudence en matière de prises.

Paris, imprimerie de Porthmann, vers 1797. In-8 de 35 pp.; cartonnage de papier marbré à la bradel, pièce de titre de maroquin rouge en long (reliure moderne).

Signée par un "capitaine de navire neutre", cette brochure demande au Directoire la révision des lois sur les jugements des prises par les navires français qu'il considére comme abusives. "Comment n'être pas convaincu qu'il y a un vice d'organisation intolérable, là où il arrive que sur 300 navires neutres, arrêtés et conduits dans les ports de France, pas un seul, en dernière analyse, n'échappe à la confiscation ?" (page 3). Bon exemplaire. Inconnu de Monglond et de Polak.

PERRÉE-DUHAMEL (Pierre-Nicolas).

Opinion sur la résolution du 4 ventôse an 7, relative aux prises maritimes.

Paris, Imprimerie Nationale, An 7 [1799]. In-8 de 38 pp.; cartonnage de papier marbré à la bradel, pièce de titre de maroquin rouge en long (reliure moderne).

Discours prononcé devant le Conseil des Anciens le 28 décembre 1798, au sujet de la loi du 18 janvier 1798 qui "a été la source de vives contestations entre des particuliers, de réclamations pour & contre de la part des villes maritimes, & enfin de plaintes graves des nations neutres & des alliés de la République" (page 2). L'auteur invite à voter contre la proposition de loi du 24 décembre 1798 dont il juge la rédaction confuse. Bon exemplaire. Inconnu de Monglond et de Polak.

PERRÉE-DUHAMEL (Pierre-Nicolas).

Opinion sur le projet de loi relatif aux prises maritimes.

Paris, Imprimerie Nationale, An 8 [1800]. In-8 de 23 pp.; cartonnage de papier marbré à la bradel, pièce de titre de maroquin rouge en long (reliure moderne).

Ouvrage accompagné d'un tableau dépliant. Discours prononcé devant le Tribunat le 6 mars 1800 dans lequel son auteur approuve un projet de loi réglementant le statut des corsaires et de la course en mer. Bon exemplaire. Inconnu de Monglond et de Polak.

ROUSSIN (Albin Reine).

Lettre autographe signée à François Arago.

Paris, 11 février 1843. In-8 (20,3 x 13,2 cm) de 1 p. sur une feuille double.

Belle lettre du célèbre marin à son collègue de l’Académie des sciences. « Vous savez que je suis ministre de la Marine ; il n’a pas fallu moins que les instances du Roi, mes devoirs envers le corps dont je fais partie, mon amour pour mon pays, pour forcer l’éloignement que je ressentais à accepter cet honneur […]. Cette circonstance fatale ne me fera-t-elle perdre quelque chose de votre bienveillance pour moi ? J’en serais désespéré, au point que je ne le crois pas : j’espère que vous continuerez de m’ouvrir une petite porte dans ce trésor inépuisable de science que vous prodiguez si généreusement à tous ceux qui veulent y puiser… ». En post-scriptum, il ajoute : « Faites-moi connaître vos idées sur la Marine ; je ne vous promets pas d’y déférer toujours, car il y a peut-être bien des obstacles, mais je vous promets de les prendre toujours en sérieuse considération ». Né à Dijon en 1781, Albin Reine Roussin entra dans la Marine en 1793. Créé baron en 1820, il réalisa des travaux hydrographiques le long des côtes africaines et d’Amérique du Sud qui le firent élire à l’Académie des sciences en 1830. Il fut ministre de la Marine en 1834, 1840 et 1843. Elevé à la dignité d’amiral, il publia ses Mémoires en 1848 et mourut à Paris en 1854. Astronome, physicien et homme politique, François Arago naquit à Estagel (Pyrénées-Orientales) en 1786. Ancien élève de l’Ecole polytechnique, il acheva avec Biot la mesure de l’arc du méridien terrestre. Elu à l’Académie des sciences, il devint directeur de l’Observatoire où il donna des cours d’astronomie. Ministre de la Marine en 1848, il mourut à Paris en 1853. Taillemite, Dictionnaire des marins français, 2002, pp. 469-470 (Roussin).

TURGOT (Michel Etienne) — BRETEZ (Louis).

Plan de Paris commencé l'année 1734, dessiné et gravé, sous les ordres de messire Michel Etienne Turgot (...) prevôt des marchands... Achevé de graver en 1739. Levé et dessiné par Louis Bretez.

[Paris], 1739. Grand in-folio, maroquin rouge, dos à nerfs orné de fleurs de lis, pièce de titre de maroquin citron, large roulette fleurdelisée dorée encadrant les plats, fleurs de lis dorées aux angles, armes au centre, dentelle intérieure dorée, tranches dorées (reliure de l'époque).

Premier tirage du « plan de Turgot », le plus célèbre des plans de Paris dressé en perspective à vol d'oiseau. Il se compose d'un plan d'assemblage replié, et de vingt superbes planches à double page, dessinées par l'architecte et cartographe Louis Bretez et gravées à l'eau-forte et au burin par Claude Lucas, le tout monté sur onglets ; les planches 18 et 19 réunies en une seule dépliante pour restituer l'intégralité du cartouche. En 1734, Michel Etienne Turgot, alors prévôt des marchands de la municipalité parisienne, décida de promouvoir la magnificence de la ville de Paris en faisant réaliser un nouveau plan de la ville et de ses faubourgs. C'est dans ce but qu'il fit appel à Louis Bretez, membre de l'Académie de Peinture et de Sculpture, et professeur de perspective. Pendant deux ans, ce dernier fit des relevés très précis sur le terrain, ayant même l'autorisation d'entrer dans chaque maison, chaque jardin et chaque hôtel particulier. En 1736, Claude Lucas, graveur de l'Académie des Sciences, fut chargé de graver à l'eau-forte et au burin les 21 planches du plan dit de "Turgot". Ce dernier ne parut qu'en 1739 et il fut offert au Roi, aux membres de l'Académie, à la Municipalité mais aussi aux représentations françaises à l'étranger. Bel exemplaire d'un beau tirage relié en maroquin rouge aux armes de la ville de Paris. Boutier, 219. — O.H.R., 2121.

ZEILLER (Maartin).

Topographia Galliae, oder Beschreibung und Contrafaitung der vornehmbsten und bekantisten Oerter in dem machtigen und grossen Königreich Franckreich.

Francfort, Gaspard Merian, 1655-1661. 13 parties en 2 volumes in-folio de 36 pp., (4) ff., pp.37-97, (3) ff. - (2) ff., 35 pp., (1) f. - (2) ff., 38 pp., (2) ff. — (2) ff., 25 pp., (1) f. - 24 pp., (1) f. - 26 pp., (2) ff. - 71 pp., (2) ff. - 30 pp., (2) ff., pp.31-47, (1) f. - 28 pp. - 58 pp., (3) ff. - 80 pp., (2) ff. - 39 pp., (1) f. - 37 pp., (1) f. ; vélin ivoire, titre et tomaison frappés or sur les dos, tranches bleues (reliure de l'époque).

Edition originale, en allemand, publiée simultanément avec une édition latine et une hollandaise. Elle est illustrée de 8 titres gravés, d'un frontispice allégorique représentant Clovis et Louis XIV, de 18 cartes à double-page et de 399 figures gravées sur 308 planches. Elles représentent des vues, des fortifications et des plans de villes (notamment de Paris en 1620 et 1654), ainsi que des panoramas dépliants (Paris, Dijon, Tonnerre, La Charité, Nevers, Rouen, et Bordeaux). La Topographie de Zeiller constitue la plus importante somme topographique de la France au XVIIe siècle. Les cartes furent tirées de l’Atlas de Mercator, et les vues, la plupart sur double page, furent pour beaucoup inspirées des planches de Silvestre et de Marot, et gravées à l'eau-forte par Mattheus et Caspar Merian. Bel exemplaire bien conservé dans son vélin de l'époque. Quelques rousseurs et quelques feuillets uniformément brunis. Brunet, V, 1529.