Livres anciens - Livres de voyages - Cartes géographiques anciennes
Arrêt du conseil du roi, pour l'encouragement du commerce de France avec les États-Unis de l'Amérique.
Paris, Imprimerie Royale, 1788. In-4 de 6-(2 bl.)pp.; cartonnage de papier marbré à la bradel, pièce de titre de maroquin rouge en long (reliure moderne).
Arrêt daté du 29 décembre 1787 et signé du secrétaire d'état de la marine La Luzerne, établissant les droit de douane pour les marchandises venant des États-Unis et qui "accorde aux citoyens & habitans des États-Unis, tous les privilèges & avantages dont ses propres sujets de France jouissent ou pourront jouir en Asie & dans les Échelles qui y conduisent". Bon exemplaire. Manque à Sabin.
Capitulation de Cornwallis. Washington, Rochambeau, Lafayette -- 19 Septembre, 1781.
[Paris, 1820]. Gravure originale par Jean-Louis Delignon d'après le dessin de François Nicolas Martinet ( 29 x 44,5 cm).
Représentation de la reddition de Lord Cornwallis à Yorktown, en Virginie, le 19 octobre 1781, devant Washington, Lafayette et Rochambeau. La bataille de Yorktown se déroula en Virginie du 28 septembre au 19 octobre 1781, lors de la guerre d'indépendance des États-Unis. Elle opposa 7 500 Britanniques commandés par Lord Charles Cornwallis, et de l'autre 8 845 insurgés américains, les volontaires de La Fayette, menés par le colonel Armand, marquis de la Rouërie, et George Washington, ainsi que les 6 000 hommes du corps expéditionnaire français de Rochambeau. La flotte française, commandée par l'amiral de Grasse, assura le blocus du port de Yorktown empêchant tout ravitaillement des Britanniques par la mer (bataille de la baie de Chesapeake). Après 21 jours de combat, Lord Corwallis se rendit, avec le quart des forces britanniques engagées dans la guerre ; la bataille signa la défaite certaine de la Grande-Bretagne. Prétendant être malade, il envoya un de ses subordonnés remettre son épée aux vainqueurs. Cette planche est issue de l'ouvrage du baron de La Perelle "Le Temple de la Gloire, ou les Fastes Militaires de la France, depuis le règne de Louis XIV jusqu'à nos jours"publié en 1820. Bel exemplaire.
Extrait du journal d'un officier de la marine de l'escadre de M. le comte d'Estaing.
Sans lieu, 1782. In-8 de 126 pp.; veau marbré, dos à nerfs orné, pièces de titre de maroquin citron, coupes filetées, tranches rouges (reliure de l'époque).
Édition publiée la même année que la première, et illustrée du portrait gravé du comte Charle-Henri d'Estaing. L'ouvrage est écrit par un officier qui faisait partie de l'escadre du vice-amiral d'Estaing envoyée, en 1779, soutenir les "insurgents" américains, durant la guerre d'indépendance des États-Unis. On y trouve de très nombreux renseignements sur le déroulement de la campagne, sur la Martinique et la Guadeloupe, mais également une critique du commandant "dont le caractère altier & présomptueux ne permettoit aucun conseil" et auquel l'auteur reproche son comportement après la bataille de la Grenade et lors du siège de Savannah. [Relié avec:] LINGUET (Simon-Nicolas-Henri). Mémoire sur la Bastille. Londres, T. Spilsburi, 1783. iv-172 pp. Avec un frontispice gravé. Bon exemplaire. Petite galerie de vers en marge du second ouvrage sans atteinte au texte. Polak, 3271 (autres éditions). — Sabin, 23033.
La géographie en estampes, ou mœurs et costumes des différens peuples de la terre.
Paris, Lecerf et à la librairie d’éducation de Pre Blanchard, 1819. In-8 oblong de iv pp.-pp.5-202 ; basane havane marbrée, dos lisse orné, pièce de titre de maroquin rouge (reliure de l'époque).
Seconde édition, ornée d’un frontispice, d'un titre, et de 28 planches de costumes, le tout gravé et joliment rehaussé de couleurs. Chaque planche porte 2 couples de personnages en costume traditionnel des divers pays d'Europe, d'Afrique, d'Asie, d'Amérique et d'Océanie. Ouvrage destiné à la jeunesse, dans lequel on trouve de nombreux renseignements sur leurs productions, mœurs et usages, gouvernements, législations, religions, ou commerces. Bel exemplaire. Colas, 1221. — Gumuchian, 2723 (recueil curieux et peu commun).
Sociétés de la paix.
Bruxelles, Meline, Cans et comp., 1843. In-8 de 3 pp.; toile marron, pièce de titre marron (reliure moderne).
Tiré à part d'un article publié en janvier 1843 dans le journal de la Société de la morale chrétienne. Cet article, signé Gibbs, et adressé au Comité de la Paix de Paris, relate l'intervention de la Société de la Paix de New-York auprès du Congrès américain pour éviter un conflit entre les États-Unis et le Mexique. Bon exemplaire.
Yellowstone National Park.
Boston, Brown Treacy & co, 1891. In-folio oblong, percaline brune, dos muet, décor noir et or sur le premier plat (reliure de l'éditeur).
Première et seule édition ancienne de cet album sur le parc de Yellowstone, le deuxième plus grand parc naturel des États-Uni. Il comprend 25 planches en photogravures d'après les photographies de Frank Jay Haynes. Photographe officiel du parc de 1883 à 1916, il publia un premier album en 1877, puis un second en 1891. Dans ce dernier, on trouve réprésenté des vues de l'entrée du parc, de l'hôtel et des terrasses de Mammot Hot Springs, du canyon de Golden Gate, de la grande chute, du canyon et du lac du Yellowstone, et de plusieurs sources chaudes et geyser dont une rare éruption de l'Excelsior Geyser. Bon exemplaire. Ex-libris Oscar Moulard gravé par Fumy. Petits frottements au cartonnage.
Flanerie parisienne aux États-Unis.
Paris, librairie théatrale, 1856. In-16 de (2) ff., 278-(1) pp.; demi-basane rouge, dos lisse filetés or (reliure de l'époque).
Première édition. Journaliste, Alfred d'Almbert livre dans cet ouvrage ses observations et ses réflexions sur les États-Unis. Les chapitres les plus importants traitent : de la tempérance dans le Maine, de l'esclavage et des Noirs, de la galanterie en Amérique, du flirt , des beaux-arts en Amérique, des positions sociales, des cimetières, mais également du Canada. Bon exemplaire. Sabin, 946.
[Ensemble de cartes postales représentant des chefs célèbres].
Nevers, Paris, Fortin, 1951.
Ensemble de 6 cartes postales en couleurs dessinées par Pierre Dubiez, représentant des chefs Indiens célèbres, avec au verso une biographie. On trouve ainsi Sitting Bull (un des plus célèbres chefs Sioux), Tecumseh (tribu des Shawnees), Chief Big Joseph (tribu des Sahaptins), Quanah (dernier grand chef des Comanches), Satanta (un des plus célèbres chefs Kiowas), et Osceola (tribu des Séminoles). Bon état de conservation. On joint : - Indian Village, Rhinelander, Wis. Rice Maid photo. Rhinelander, Wisconsin, 1939. Carte postale en tirage photographique, tamponnée et timbrée des Etats-Unis, représentant des Indiens devant un tipi. Très bon état de conservation. - The song of Hiawatha. 4 cartes postales en couleurs oblitérées. - 3 cartes postales en couleurs : Hiawatha, Araphoe Indian, Squaw and Papoose. Bon état de conservation.
Atlas ethnographique du globe, ou classification des peuples anciens et modernes d'après leurs langues […]
Paris, Rey et Gravier, 1826. In-folio de (5) ff., ; cartonnage de papier marbré à la Bradel, pièce de titre cuivre (reliure moderne).
Ouvrage dédié à l'Empereur Alexandre de Russie et composé de 41 tableaux dont 22 sur double page. Curieux ouvrage de ce géographe italien, qui publia ces œuvres en France et en français. Dans celui-ci, il classa les peuples d'après leurs langues, et dressa des tableaux polyglottes où il compare les langues à partir de quelques mots usuels. Bon exemplaire.
Relation abrégée de quelques missions des pères de la compagnie de Jésus dans la Nouvelle-France.
Montréal, des presses à vapeur de John Lovell, 1852. In-8 de 336-(1) pp.; demi-chagrin rouge, dos à nerfs orné (reliure de l'époque).
Première édition française, traduite de l'italien par le père Félix Martin. Elle est illustrée d'un frontispice, d'une grande carte dépliante de la Nouvelle-France levée par l'auteur, de 2 autres cartes dont 1 dépliante et l'autre dans le texte, de 8 planches dont une dépliante, et des illustrations dans le texte dont 2 à pleine page. Publié en italien en 1653, cette relation n'avait jamais été traduite en français avant 1852, malgré son intérêt. C'est la première synthèse sur les missions en italien et plus particulièrement chez les Hurons. Missionnaire jésuite en Nouvelle-France de 1642 à 1650, l'auteur fut chargé d'une mission auprès des Hurons mais fut capturé par les Iroquois près de Trois-Rivière, torturé puis vendu comme esclaves aux Hollandais. Après un bref voyage en Europe, il retourna au Canada et œuvra pour la paix entre Hurons et Iroquois. Bon exemplaire donné en prix par le collège des Jésuites de Vannes, avec le fer doré de l'école sur les plats et une vignette d'attribution datée de 1867. Mallet, 127. — Sabin, 7735. — Sommervogel, II, 133.
Voyages dans les colonies du milieu de l'Amérique septentrionale, faits en 1759 et 1760. Avec des observations sur l'état des colonies.
Lausanne, La Société Typographique, 1778. Petit in-8 de (1) f., 181 pp.; basane fauve, dos à nerfs orné de filets, pièce de titre de maroquin rouge, tranches rouges (reliure de l'époque).
Première édition française, traduite sur la deuxième édition anglaise par François-Samuel Willd. Jeune pasteur de l'église anglicane, Andrew Burnaby voyagea dans la partie des colonies anglaises d'Amérique comprise entre Williamsbourg en Virginie et Boston. La relation de ce voyage, qu'il publia à Londres en 1775, contient de nombreuses descriptions sur la Virginie, le Maryland, la Pennsylvanie, le New Jersey, New York, Rhode Island et le Massachusetts. Son ouvrage évite de prendre parti dans les luttes politiques croissantes entre les colonies et la Grande-Bretagne, mais il décrit la discorde entre les États, les tensions entre les colons et les tribus indiennes, et le climat dans le sud qui "rend indolent et inactif". Bon exemplaire. Avec un feuillet d'errata et d'additions relié entre la fin de la préface et le début du texte. petite tache brune dans la marge en fin de volume. Taches et éraflures sur les plats. Boucher de La Richarderie, VI, 8. — Chadenat, 6201. — Howes, 995. — Sabin, 9360.
Voyage à Terre-Neuve. Observations et notes curieuses propres à intéresser toutes les personnes qui veulent avoir une idée juste de l'un des plus importants travaux des marins francais et étrangers, recueillis pendant plusieurs séjours dans ces froides régions.
Caen, Eugène Poisson, 1852. In-8 de (2) ff., 4-(2)-v-(1 bl.)-240 -(4) pp.; percaline rouge, dos lisse orné, pièce de titre de maroquin rouge, couvertures conservées, non rogné (reliure du XX° siècle).
Première édition. Chirurgien de la marine de commerce, l'auteur participa pendant vinq-ans à de nombreuses campagnes de pêche à Terre-Neuve. Son ouvrage reprend toutes les observations des années précédentes, et expose, avec le plus de détails, le mode de vie des gens qui ont commencé à peupler la côte ouest. Il s'intéresse aussi aux traditions de mariage des colons, ainsi qu'aux autres coutumes dans les havres entièrement coupés de Saint-Jean par la distance. On trouve également une description de l'île, et des détails sur les espèces chassées (ours noir, caribou, castor, rat musqué et renard) et sur les poissons (morue, limande, truite, saumon...). Bon exemplaire de cet ouvrage peu commun. Rousseurs éparses. Sabin, 11020.
De l'esclavage.
Paris, Charpentier, 1866. In-18 de lviij-(1)-(1 bl.)-358 pp.; toile marron, dos lisse, pièce de titre noire, couvertures conservées (reliure moderne).
Première édition française. Elle est précédée d'une préface et d'une étude sur l'esclavage aux États-Unis par Édouard Laboulaye, et est suivi de Remarques sur la question de l'esclavage, et de Lettres à M. Clay sur l'annexion du Texas aux États-Unis. Publié aux États-Unis en décembre 1835, ce texte expose que la "prétention de posséder un être humain est absolument fausse et ne repose sur rien. Il est impossible que l'homme ait un droit sur l'homme; on ne peut posséder une créature humaine, en user comme d'une chose..." (page 13). Bon exemplaire. Rousseurs. Sabin, 11916.
Considérations sur la position politique de la France, de l'Angleterre et de l'Espagne.
S.l., 1790. In-8 de 30 pp.; cartonnage de papier marbré à la Bradel, pièce de titre noire (reliure moderne).
Député du baillage de Nemours à l'Assemblée Nationale, l'auteur dresse un état des lieux politico-commercial entre les trois puissances citées dans le titre. "L'Angleterre a proposé à l'Espagne un traité de commerce très-avantageux pour la Grande-Bretagne, et très-nuisible au commerce de la France et à celui de l'Espagne elle-même" (page 6). La France ne veut pas perdre son commerce avec l'Espagne "qui est le plus avantageux de tous ceux que fait la France" (page 10). Mais l'auteur ne pense pas qu'il faille faire la guerre à l'Angleterre avant une négociation sérieuse, et un réarmement des vaisseaux français pour appuyer cette dernière. Bon exemplaire.
Voyage de la baye de Hudson, fait en 1746 & 1747, pour la découverte du passage de Nord-Ouest, contenant une description exacte des côtes et l'histoire naturelle du pays, avec une relation historique de toutes les expéditions faites jusqu'ici pour la découverte d'un passage plus court aux Indes Orientales, et des preuves évidentes de la réalité de ce passage.
Paris, Ballard fils, 1749. 2 volumes in-12 de (2) ff., lvj-182 pp. (mal chiffré, la pagination saute de xl à xlv), (2) ff. — (2) ff., 319 pp. (mal chiffré, la pagination saute de 312 à 315) ; veau havane marbré, dos lisses ornés, pièces de titre et de tomaison de maroquin brun, coupes ornées, tranches rouges (reliure de l'époque).
Première édition française, traduite de l'anglais par Godefroy Sellius. Elle est illustrée d'une carte gravée dépliante, et de 10 planches dépliantes gravées par Jean-Jacques Flipart (histoire naturelle, paysages). Dès la découverte de l’Amérique, les explorateurs cherchèrent un passage maritime reliant l’Atlantique au Pacifique par le nord du Canada, nommé passage du Nord-Ouest, pour éviter ainsi le long voyage par le Cap Horn. En 1745, le Parlement anglais décida de l’attribution de 20.000 livres de récompense à qui découvrirait ce passage. Une compagnie d’armateurs anglais confia à Ellis la tâche de le représenter à bord de l’expédition et de recueillir les documents relatifs à l’histoire naturelle, la géographie et l’hydrographie. Après avoir découvert de larges ouvertures dans la côte à l'ouest de l'île de Marbre, relevé les îles de la Résolution, découvert le cap Fry, le passage ne fut pas trouvé et l'expédition reprit la route de l'Angleterre après 17 mois d’exploration. Le récit d’Ellis contient de nombreuses observations sur les conditions de leur hivernage, ainsi que sur le froid et ses effets. Malgrès son échec, Ellis cherchera, en vain, à monter une autre expédition, et plaidera toute sa vie pour l'existence d'un tel passage. Bon exemplaire. petite mouillure claire marginale au premier et dernier feuillet du tome 2. Boucher de La Richarderie, V, 461. — Chadenat, 568. — Leclerc, I, 505. — Sabin, 22313 (ces deux derniers n'indiquent que 7 planches en sus de la carte).
[Bâtiment à vapeur naviguant sur un fleuve].
S.l., [milieu du XIXe siècle]. Dessin original in-4 oblong (33 x 41,8 cm) non signé, à la mine de plomb, monté sur carton avec attache métallique au dos (35,6 x 44,2 cm avec montage).
Le transport fluvial aux Etats-Unis. Dessin finement exécuté, montrant un bâtiment à vapeur, le Nonsuch («Sans-Pareil») se déplaçant sur un fleuve américain, probablement le Mississippi. Le navire, qui mesure environ 45 m de long, possède un mât, deux ponts, deux roues à aubes et deux cheminées dont l’une laisse échapper de la vapeur. Sur le pont inférieur, une quinzaine de personnes sont visibles, vraisemblablement des membres de l’équipage ainsi que quelques passagers. Sur le pont supérieur, dont une partie est protégée par un toit, on aperçoit aussi quelques personnages. A l’arrière du navire se trouve le drapeau des Etats-Unis comprenant 16 étoiles. Au premier plan, une longue barque conduite par un marin se déplace dans une direction opposée à celle du navire, laissant derrière elle des troncs d’arbres flottants. Plus loin, dans la partie gauche du dessin, une petite embarcation est montée par trois personnes. Enfin, à l’arrière-plan, on aperçoit quelques maisons ainsi qu’un paysage montagneux recouvert d’une végétation dense. Sur le Mississippi, les premiers bateaux à vapeur apparurent au début du XIXe siècle. Construits en bois, ils mesuraient quelques dizaines de mètres de long, possédaient un faible tirant d’eau et étaient propulsés par une ou deux roues à aubes, ce qui leur permettait de naviguer aux basses eaux ou de remonter le fleuve en période de crue, lorsque le courant était au plus fort. D’une vingtaine de navires en 1810, on en recensa plus de 1000 en 1830 qui naviguaient entre la Nouvelle-Orléans et Saint-Louis. Ils permirent d’organiser les débouchés des plantations de coton et de canne à sucre vers les ports du Sud, facilitant ainsi les exportations vers l’Europe. Bon état de conservation. Source: Charpentier (S.), Navigation à vapeur sur le Mississippi au XIXe siècle, 2022, sur www.loire-odyssee.fr.
The Mathew-orama for 1824 or, "Pretty considerable d--d particular" tit bits-from America-being "all well at Nachitoches".
London, G Humphrey, 1824. Gravure originale sur papier Whatmann filigrané (33 x 44 cm).
Intéressante gravure en couleurs représentant une satire sociale sur la variété des groupes ethniques aux États-Unis. L'acteur Charles Mathews est ici représenté comme les quatorze personnages différents essayés dans son "Trip to America", un divertissement basé sur des expériences glanées au cours de sa tournée des villes américaines (dont New York, Boston et Philadelphie) au début des années 1820. Les quatorze personnes rassemblées en plein air représentent entre autres un irlandais améliorant sa fortune, une héritière hollandaise, un cordonnier du Kentucky, un tailleur émigré français et un esclave en fuitejouant du violon ; légendes satiriques en anglais. En arrière-plan sont représentés une ville américaine en hiver avec des bâtiments bas aux toits enneigés, un pin et un pigeonnier sur un poteau. Bon état de conservation. Traces d'adhésif au dos.
Une parole de paix sur le différend entre l'Angleterre et les États-Unis.
Paris, Michel Lévy frères, 1862. In-8 de 31 pp.; cartonnage de papier chagriné bordeaux, dos lisse, pièce de titre noire (reliure moderne).
Ouvrage relatant l'affaire du Trent, un incident naval et diplomatique survenu pendant la première année de la guerre de Sécession, et qui faillit provoquer une guerre entre les États-Unis et le Royaume-Uni. Le 8 novembre 1861, à 240 milles au nord de Cuba, l'USS San Jacinto, commandée par Charles Wilkes, arrêta le RMS Trent, un navire britannique non armé, dans les eaux internationales entre Cuba et les Bahamas. Ce dernier avait en effet appris que deux hommes politiques sudistes avaient pris place à bord du Trent dont le départ pour Southampton était fixé au 7 novembre. Les deux personnalités en question, James M. Mason et John Slidell, avaient « forcé » le blocus de Charleston le 12 octobre pour rejoindre La Havane, port espagnol, dix jours plus tard. Leur mission était d’amener les gouvernements français et britannique à reconnaître officiellement l'existence de la nation sudiste. Les deux diplomates et leur famille furent débarqués manu militari du Trent malgré les protestations des membres d’équipage, arguant la neutralité du navire britannique. Par crainte d'un affrontement entre les deux nations, l’affaire fut résolue de manière pacifique lorsque les deux envoyés furent libérés le 1er janvier 1862 et qu’ils furent autorisés à se rendre en Grande-Bretagne. Bon exemplaire. Sabin, 26729.
Les républiques de l'Amerique Espagnole.
Paris, L. Hachette et Cie, 1862. In-8 de 61 pp.; broché, couverture jaune imprimée.
Première édition. Elle est illustrée d'une carte gravée dépliante et coloriée par Vuillemin, intitulée Carte des états américains formés des anciennes colonies espagnoles. Cette brochure est une présentation des états nés de la disparition de l'empire espagnol en Amérique du sud. Le continent était en pleine évolution, alors que les États-Unis étaient en pleine guerre de sécession, que la France avait envoyé une expédition au Mexique, et que plusieurs pays connaissaient des guerres d'indépendance agitées. Bon exemplaire conservé dans sa brochure d'origine. Cachet de colportage sur plusieurs pages. Couverture empoussiérée et écornée. Sabin, 29059.
Essais Historiques et politiques sur les Anglo-Américains - Essais Historiques et politiques sur la Révolution de l’Amerique septentrionale.
Bruxelles, et Paris, chez l'auteur, 1781-1782. 4 parties reliées en deux volumes in-8, de xvi-198 pp., — xii pp., pp.199-441, — 4 pp. (prospectus du second volume), xii-208 pp., — xiv pp., pp.209-436 ; veauhavane raciné, dos à nerfs ornés, pièces de titre de maroquin rouge, tranches rouges (reliure de l’époque).
Première édition. Elle est illustrée de 9 figures gravées dont des portraits de J. Hancock, G. Washington, Benjamin Franklin, William Pitt, et de 9 cartes gravées dépliantes (carte de la baie d'Hudson jusqu'au Mississipi, de la Nouvelle-Angleterre, du Canada, des deux Carolines et de la Géorgie, de la Nouvelle York, de la Pensylvanie et du Nouveau Jersey, de la route des lacs depuis Montréal et St Jean jusqu'à la rivière d'Hudson, et plan de la bataille de Montmouth). Deux cartes sont magnifiquement coloriés à l'époque (baie d'Hudson, et route des lacs). Après avoir vécu à Saint-Domingue pendant une dizaine d'années, Hilliard d'Auberteuil repartit pour l'Amérique du nord, où il visita les colonies anglaises insurgées contre la métropole. Il publia à son retour en France le présent ouvrage dans lequel il expose l'origine, la formation et les progrès des colonies anglaises de l'Amérique septentrionale, ainsi que les causes de cette révolution qui a tant influé sur le système politique de l'Europe. En 1789, il retourna à Saint-Domingue où il fut, soi-disant, assassiné à l'instigation de l'écrivain Dubuisson, avec lequel il avait eu une polémique au sujet de certaines questions coloniales. A la fin du second volume, on trouve la liste des 61 officiers français qui servirent dans les armées américaines durant la guerre d'Indépendance. Très bel exemplaire. Légères piqûres. Chadenat, 4563. — Sabin, 31899.
Le Canada.
Montréal, John Lovell, 1855. In-8 de 106 pp.; percaline bleue, dos lisse muet, encadrement à froid sur les plats et titre doré sur le premier (cartonnage de l'éditeur).
Ouvrage publié simultanément en français et en anglais, et illustré de 2 grandes cartes dépliantes. En 1855, à l'occasion de l'Exposition Universelle de Paris, le comité canadien, chargé d'assurer la représentation du pays, décida d'un concours dont le but était d'obtenir un ouvrage court et précis pour faire connaitre le Canada. Et la victoire revint à l'auteur du présent ouvrage. Bon exemplaire. Quelques rousseurs en fin de volume. Sabin, 32422.
Les États-Unis et la France.
Paris, E. Dentu, 1862. In-8 de 72 pp.; cartonnage de papier chagriné bordeaux, dos lisse, pièce de titre noire (reliure moderne).
Tiré à part de deux articles publiés dans le Journal des Débats en août 1862. C'est une analyse de l'ouvrage de Gasparin, l'Amérique devant l'Europe dont l'auteur partage les pensées. Tous deux considéraient que la question de l'esclavage était bien la cause de la sécession des états du sud, et que la France devait rester neutre dans ce conflit. Professeur de législation comparée au Collège de France et spécialiste des États-Unis, Édouard Laboulaye fut aussi l'un des initiateurs de la Statue de la Liberté cadeau de la France aux États-Unis d'Amérique. Bon exemplaire. Sabin, 38437.
Voyages aux Etats-Unis et au Mexique. Albums de photographies.
1947-1951. 2 volumes grand in-4 (34,5 x 32 cm) de (45) ff. dont 1 de texte pour le premier et (23) ff. dont 1 de texte pour le second; demi-chagrin vert foncé, dos à nerfs, étiquettes dactylographiées aux dos (reliure de l’époque).
Albums de voyages en Amérique du Nord et au Mexique. Ils contiennent respectivement 590 et 270 photographies, soit un total de 860 photographies contrecollées au recto et au verso de chaque feuillet, plus 8 cartes postales et 15 reproductions de tableaux. Les photographies, non signées, ont été pour la plupart prises par l’auteur. Le premier volume relate un voyage effectué aux Etats-Unis entre le 8 mai et le 19 juin 1947. Antoine Larue quitte la France avec deux autres personnes dans le but de visiter les usines chimiques de l’Est des Etats-Unis et éventuellement de passer des contrats avec les entreprises américaines. Un feuillet dactylographié, placé en tête du volume, contient un résumé du voyage: les trois voyageurs prennent l’avion au Bourget le 8 mai, passent par Londres et Gander (Terre-Neuve) pour arriver à New York le lendemain soir. Après quelques rencontres, ils se rendent le 12 à Philadelphie où commence véritablement le voyage d’affaires. L’étape suivante est Pittsburgh, puis Natrona (Pennsylvanie) où Larue passe deux jours à visiter l’usine de la Pennsalt (16 et 17 mai). De retour à Pittsburgh, il se rend à Niagara où il visite les chutes. Le 19 a lieu une longue journée de discussion et d’examen chez Du Pont pour le sodium. Le 21, les voyageurs sont de retour à New York où ils ont des rendez-vous d’affaires les 22 et 23 mai. Le même jour, ils dînent dans un restaurant qui dispose d’un des premiers appareils de télévision où apparaît un match de boxe du Madison Square Garden. Après une visite au Metropolitan Museum et un après-midi passé avec la famille de Georges Moraillon, un parent établi à New York, Larue se consacre à trois journées d’affaires consécutives (26 au 28 mai). Le 29, il visite le laboratoire de l’American Cyanamid à Stamford (Connecticut). Le 30, il confectionne des colis qu’il va envoyer en France pour ravitailler sa famille. Le lendemain, il se rend à Wilmington (Delaware) où il visite les jardins de M. du Pont de Nemours, un descendant du fondateur de la célèbre firme chimique. Larue se rend ensuite à Washington, puis à Baltimore et à Philadelphie où il a deux journées d’affaires, les 3 et 4 juin. De retour à Wilmington, il se consacre à Du Pont de Nemours. Il se rend ensuite à Pittsfield pour une journée de travail dans l’usine de la Pennsalt, afin «de prouver que le procédé D.D.T. Jarrie-Mermillod est intéressant» (7 juin). L’étape suivante est Boston puis Schenectady (Etat de New York), où il visite, les 9 et 10 juin, l’usine de la General Electric. Il passe encore deux journées à New York pour affaires, puis il prend l’avion le 13 pour l’Europe. Arrivé à Lisbonne le lendemain, il rentre en France le 19 juin 1947. Parmi les 590 photographies contenues dans ce premier album, 50 concernent les Etats-Unis: New York (gratte-ciels), Natrona (visite de l’usine), Whilemarsh (laboratoire de recherches de la Pennsalt), Niagara (visite des chutes, réunion dans un bureau de Du Pont de Nemours), Washington (Capitole et monuments divers), Pittsfield (usine de la Pennsalt), Boston (voilier ancré dans le port). Sur les 8 cartes postales, 4 montrent les bureaux et l’usine de la General Electric à Schenectady. Les autres photographies concernent les Açores, le Portugal et la France (châteaux de la Loire, Bretagne, Paris…) avec des photos de famille ou d’amis proches. Le deuxième album concerne les Etats-Unis, le Mexique et le Canada, le voyage s’effectuant entre le 6 avril et le 10 mai 1951. Antoine Larue s’embarque à Orly avec un collaborateur dans un avion de la Pan American. Le trajet s’effectue avec une escale à Shannon (Irlande), puis un vol d’une traite jusqu’à Idlewild, l’aéroport international de New York où l’arrivée a lieu le 7 avril au matin. Après quelques visites (dont le Metropolitan Museum) et une journée d’affaires, les voyageurs se rendent à Wilmington où ils rencontrent, le 10 avril, le président de la Herculès (Hercules Inc.), une société américaine spécialisée dans la chimie. De là, ils prennent l’avion pour Brunswick (Géorgie) où ils visitent une usine de cette société. Le 11, ils sont de retour à Wilmington et participent à des réunions de travail avec les cadres de l’entreprise. Le lendemain, ils assistent à un discours télévisé du président Truman annonçant le limogeage du général Mac Arthur. Puis Larue prend le train pour Washington et monte le 13 avril au matin dans un avion à destination de Mexico. Arrivé sur place, il continue ses discussions d’affaires puis il visite la ville illuminée à l’occasion de la fête du Printemps. Après une journée d’affaires le 14, il visite le lendemain les pyramides, la Guadalupe et le Musée, avant d’assister à une corrida. Le 16 a lieu une nouvelle journée de travail. Puis il effectue, le 17, une excursion à Guadalajara où il visite la cathédrale et le palais de l’empereur Maximilien. Après avoir traversé des cols boisés à 3.000 mètres d’altitude avec de belles vues sur les volcans, les voyageurs parcourent un pays plus aride et se rendent à Taxco, la vieille ville espagnole connue pour ses mines d’argent. De retour à Mexico le soir même, Larue s’envole aussitôt pour San Antonio (Texas). L’étape suivante est Dallas, puis Fort Worth où il visite, le 18, l’usine de l’American Cyanamid. Le retour à New York a lieu le soir même. Du 19 au 21 avril ont lieu trois journées d’affaires, l’une d’entre-elles étant coupée par «l’intermède ahurissant du défilé de Mac Arthurvu d’un 17e étage de Broadway». Le 22 a lieu un voyage d’affaires à Schenectady, puis, les 24 et 25, un autre à Chicago, ce qui lui permet de visiter le musée où se trouvent de nombreux tableaux de Picasso. Les journées suivantes se passent à New York (26 et 27), Wilmington (28), Philadelphie (29 et 30 avril), puis à nouveau New York et Wilmington (1er au 4 mai). Du 5 au 8 mai, Larue effectue un voyage d’affaires à Montréal, ce qui lui permet de visiter Québec (château Frontenac, excursion au lac Beaufort). De retour à New York le 8, il prend l’avion le lendemain et rentre en France le 10 mai 1951. Sur les 270 photographies rassemblées dans l’album, 80 se rapportent aux Etats-Unis, 95 au Mexique et 30 au Canada. Concernant les Etats-Unis, plusieurs photos ont été prises dans l’avion (passagers) ou depuis l’avion (vues aériennes de Long Island, de Géorgie ou de Caroline du Sud). On y voit aussi des installations industrielles, des maisons, des aéroports (Washington, Chicago) ainsi que l’arrivée de Mac Arthur à New York. Les photos du Mexique montrent des monuments (temple de Quetzalcoatl, basilique de la Guadalupe, cathédrale de Mexico), des scènes animées (fête du Printemps, marché, corrida) ainsi que des vues de Cuernavaca et de Taxco. La partie consacrée au Canada contient des vues de Québec (château Frontenac), de Montréal (hôtel Laurentien, qui sera démoli en 1978) et du golfe du Saint-Laurent. L’album contient aussi 15 reproductions de tableaux (Picasso, Matisse, Renoir) du musée de Chicago; à la fin se trouvent quelques photographies d’ordre personnel ou familial. Ancien élève de l’Ecole des Hautes Etudes Commerciales (promotion 1921), Antoine Larue (ou L.G.A. Larue) avait été directeur des relations sociales de la société Ugine. Il travailla par la suite dans l’industrie chimique et effectua de nombreux voyages d’affaires à l’étranger. Il était aussi bibliophile: à la fin du premier album, quelques photographies montrent sa bibliothèque qui sera dispersée en 1985 et 1993. Dos du second volume insolé, avec accroc à la coiffe supérieure.
L'évolution de l'esclavage dans les diverses races humaines.
Paris, Vigot frères, 1897. In-8 de xxi-(3 bl.)-538 pp.; broché, couverture verte imprimée.
Première édition. Vaste panorama historique dans lequel l'auteur considère l'évolution de l'esclavage depuis le règne animal, dans les îles du Pacifique, en Afrique, en Amérique, en Égypte, en Grèce, à Rome et dans l'Europe médiévale. On trouve notamment pp.132 à 144, un chapitre sur l'esclavage chez les Peaux-Rouges. Bon exemplaire conservé dans sa brochure d'origine.
La vérité sur les Etats confédérés d'Amérique.
Paris, E. Dentu, 1862. In-8 de 32 pp.; cartonnage de papier chagriné bordeaux, dos lisse, pièce de titre noire (reliure moderne).
Ouvrage illustré d'un portrait lithographié de Jefferson Davis, président des Etats Confédérés. Originaire de Caroline du Sud, l'auteur était Consul en Egypte lors de la déclaration de sécession des Etats du sud. Il rentra chez lui en contournant le blocus et fut envoyé par Jefferson Davis en Europe pour obtenir la reconnaissance de la Confédération du Sud. Il contourna de nouveau le blocus et se rendit en Angleterre puis en France. Dans sa brochure, il nie les faiblesses attribuées aux Confédérés: le blocus n'est pas efficace (son propre exemple le prouve), il n'y a pas de manque d'approvisionnement, les esclaves restent loyaux à leurs maitres, et il termine par un éloge vibrant de Jefferson Davis, président des Etats Confédérés qui "est à la seconde révolution américaine ce que Washington était à la première". Bon exemplaire. Légères rousseurs. Howes, D239. — Sabin, 40071.
Étude sur la révolution des États-Unis.
Paris, E. Dentu, 1863. In-8 de 47 pp.; cartonnage de papier chagriné bordeaux, dos lisse, pièce de titre noire (reliure moderne).
Rare tiré à part d'articles publiés dans l'Écho de la Presse, du 9 au 15 décembre 1862. On y trouve l'analyse de la première année de la guerre de Sécession, aussi sévère pour un camp que pour l'autre, ainsi qu'une attaque des institutions américaines. Bon exemplaire. Quelques rousseurs. Sabin, 77423.
Histoire des troubles de l'Amérique anglaise, écrite sur les Mémoires les plus authentiques.
Paris, Buisson, 1787. 4 volumes in-8 de (4) ff., 379-(4) pp. — (2) ff., 365 pp. — (2) ff., 420 pp. — (2) ff., 272-43 pp.; veau havane marbré, dos à nerfs orné, pièces de titre et de tomaison de maroquin rouge et tabac, coupes ornées, tranches rouges (reliure de l'époque).
Première édition française, plus complète que l'édition publiée à Londres en 1785. Elle est illustrée de 3 cartes gravées dépliantes (Carte d'une partie de l'Amérique septentrionale, Plan du siège d'York en Virginie, et Carte de la côte de Williamsburg à Boston). L'auteur vécut douze ans en Angleterre où il était professeur de français. Il semble avoir participé aux débats politiques lors de la guerre d'indépendance des États-Unis, et son ouvrage, qui en relate tous les évènements, de 1768 à 1783, est considéré comme une des meilleures histoires françaises sur le sujet. Bel exemplaire. Ex-libris armorié de la bibliothèque de Mr le Comte d'Antioche. Leclerc, I, 1486. — Sabin, 87290.
Discours à l'Assemblée Nationale, au nom des citoyens unis de l'Amérique.
Paris, Baudouin, 1790. In-8 de 4 pp.; cartonnage de papier marbré fauve, pièce de titre rouge (reliure moderne).
Discours prononcé le 10 juillet 1790, au nom des citoyens des États-Unis se trouvant à Paris (dont les noms sont imprimés à la suite du discours). Très élogieux envers l'Assemblée, ils demandent à ce qu'elle veille bien "accorder l'honneur d'assister à l'auguste cérémonie qui doit assurer pour toujours le bonheur de la France". On trouve à la suite la réponse du président de l'Assemblée, qui accorde avec plaisir l'autorisation demandée de prendre part à la célébration du premier 14 juillet, ou fête de la fédération. Bon exemplaire. Roquincourt, 3236. — Sabin, 99254.
Entrevue de Guillaume Penn et de Charles II (1681).
Paris, imprimerie Claye, Taillefer et Cie, 1840. In-8 de 4 pp.; toile verte, pièce de titre ouge (reliure moderne).
Chapitre extrait et traduit de l'ouvrage de Weems, Life of William Penn, publié en1819. Il s'agit d'un dialogue entre le roi Charles II d'Angleterre et William Penn, concernant des terres en Amérique que ce dernier venait d'acquérir auprès de la couronne, ainsi que du futur accueil des Indiens. William Penn naquît dans une famille anglaise des plus aisées. En 1667, il se convertit aux principes de la Société religieuse des Amis, secte puritaine radicale connue depuis sous le nom de Quakers. Il se rallia progressivement au projet de s'exiler dans les territoires d’Amérique du Nord pour y fonder une colonie où les Amis pourront y vivre selon leurs principes. A la mort de son père, il hérita d’une fortune importante, en particulier d’une créance de 16 000 livres due par la couronne. Il négocia auprès de la Cour son remboursement contre des terres en Amérique du Nord. Le 4 mars 1681, Charles II lui octroya par charte un vaste territoire situé à l'ouest du New Jersey. En 1682, William Penn y fonda la ville de Philadelphie, en y appliquant les préceptes de gouvernement d'une société libérale idéale. La jeune colonie quaker devint rapidement prospère. Même si Charles II lui en avait donné la propriété, William Penn acheta la terre aux Amérindiens afin d’établir avec eux des relations pacifiques. Il signa donc un traité d'amitié avec Tamanend, le chef de la nation Lenape qui vivait dans la vallée du Delaware. Ce traité fut ratifié à Shackamaxon dans les environs de Philadelphie. De 1682 à 1684, il veilla au développement de cette colonie appelée Pennsylvanie qui devint par la suite l'État américain de Pennsylvanie. Bon exemplaire.