Livres anciens - Livres de voyages - Cartes géographiques anciennes
Carte du Grand Océan ou Mer du Sud.
[Paris, 1797]. 510 x 699 mm.
Belle carte du Pacifique, publiée dans le voyage autour du monde du comte de La Pérouse, qui fut l'une des plus grandes expéditions de découverte de la fin du XVIIIe siècle. Les routes empruntées par l'expédition sont signalées par un trait continu. Les contours au sud-ouest de l'Australie sont partiellement tracés. L’expédition dirigée par La Pérouse quitta Brest en août 1785, doubla le cap Horn, remonta la côte ouest de l'Amérique jusqu'en Alaska en passant par l'île de Pâques et Hawaï, puis revint en Californie et traversa le Pacifique, jusqu'à Macao. Elle continua vers Samoa, les îles Tonga, puis l'Australie et Botany Bay, d'où La Pérouse écrivit la dernière lettre qui soit parvenue en Europe.Par la suite, les deux corvettes de l'expédition devaient disparaître en mer. Leurs épaves ne furent retrouvées qu'en 1826 par le capitaine anglais Peter Dillon dans l'archipel de Santa-Cruz. Bel exemplaire, replié.
[HAWAII] Carte des parties des îles Sandwich - Carte des îles Sandwich.
[Paris, 1797]. 684 x 493 mm.
Deux cartes sur une feuille, figurant l'archipel des îles Hawaï visitées par les frégates la Boussole et l'Astrolabe en mai 1786. Cette planche est issue du voyage autour du monde du comte de La Pérouse, qui fut l'une des plus grandes expéditions de découverte de la fin du XVIIIe siècle. L’expédition quitta Brest en août 1785, doubla le cap Horn, remonta la côte ouest de l'Amérique jusqu'en Alaska en passant par l'île de Pâques et Hawaï, puis revint en Californie et traversa le Pacifique, jusqu'à Macao. Elle continua vers Samoa, les îles Tonga, puis l'Australie et Botany Bay, d'où La Pérouse écrivit la dernière lettre qui soit parvenue en Europe.Par la suite, les deux corvettes de l'expédition devaient disparaître en mer. Leurs épaves ne furent retrouvées qu'en 1826 par le capitaine anglais Peter Dillon dans l'archipel de Santa-Cruz. Bel exemplaire, replié.
Océanie.
Paris, [circa 1850]. 315 x 423 mm.
Belle carte de l'Océanie, issue de l'Atlas national illustré de Victor Levasseur. Elle est illustrée par Raymond Bonheur de deux portraits d'explorateurs, de personnages et d'une vue. Bel exemplaire, contours aquarellés à l'époque.
Océanie.
Paris, [1861]. 315 x 422 mm.
Belle carte de l'Océanie, issue de l'Atlas national illustré des 89 départements et des possessions de la France. Les bordures sont décorées de natifs du continent, d'un paysage montrant la baie de Papeete, et des portraits des explorateurs français Dumont d'Urville et du Petit-Thouars, qui annexa Tahiti et les Marquises à la France en 1843. Les illustrations ont été réalisées par le peintre Raymond Bonheur, père de la peintre et sculptrice Rosa Bonheur. Bon et rare exemplaire avec l'intérieur des terres finement aquarellé à l'époque. Marges tachées.
Océanique.
[1812]. 215 x 290 mm.
Bel exemplaire aux contours coloriés à l'époque.
[NOUVELLE-ZÉLANDE] Polynesia.
London & Liverpool, Philip & Son, [circa 1865]. 520 x 610 mm.
Belle carte des îles du Pacifique : la partie gauche comprend la Nouvelle-Zélande avec une liste des 18 tribus Maori, et trois petites cartes figurant les environs d'Auckland, les îles Norfolk et Phillip au nord-ouest de la Nouvelle-Zélande, et les environs de Dunedin avec les terrains aurifères de la région d'Otago ; la partie droite de la carte est occupée par les îles Mariannes, Sandwich (Hawaï), les Nouvelles-Hébrides, les Fidji, les Samoa, les Marquises et les Îles de la Société. Bel exemplaire en coloris de l'époque.
Carte des découvertes faites en 1765, 67 et 69 dans la mer du Sud.
1774 235 x 535 mm.
Carte figurant les îles découvertes dans le sud du Pacifique (Îles de la Société, Marquises, Nouvelle-Zélande) avec la partie est de l'Australie encore dénommée Nouvelle Hollande. Les routes des explorateurs sont indiquées par des pointillés : Byron, Wallis et surtout Cook. Cette carte servit à illustrer le récit de Fréville. Exemplaire replié. Pliures brunies. Pedley, 416.
Carte de l'Australie ou Nouvelle Hollande, dressée d'après les derniers documents anglais.
Paris, 1863. 0,68 x 1 m.
Belle et grande carte de l'Australie et de la Tasmanie, dressée par le libraire et hydrographe Aimé Robiquet. En carton figure, au milieu de l'Australie, un plan de la Baie de Port Phillip, à l'entrée de Melbourne. La Tasmanie est représentée séparément en bas à droite. Les phares et feux sont signalés en jaune avec un point rouge. Les sondes sont exprimées en mètres. "Cette carte, en outre des détails hydrographiques, renferme tout ce que l'on sait jusqu'à ce jour [de] l'intérieur de ce continent ; elle est digne de l'attention des amis des sciences géographiques." (Eyriès, Nouvelles annales des voyages, de la géographie et de l'histoire : ou Recueil des relations originales inédites, communiquées par des voyageurs français et étrangers, 1863, p. 128). Bel exemplaire. Décharge d'encre par endroits, mouillure claire dans la marge inférieure, empiétant légèrement sur la carte. Tooley, MCC 79, Printed maps of Australia. Part V, 1007.
[AUSTRALIE] Australia.
Londres Society for the Diffusion of Useful Knowledge 1853 317 x 395 mm.
Carte gravée figurant l'Australie et la Tasmanie, éditée à Londres en 1853 par la Society for the Diffusion of Useful Knowledge, plus connue sous le nom de SDUK. Bel exemplaire aux contours aquarellés à l'époque.
[AUSTRALIE] The Australian colonies.
London, George Cox, 1853. 405 x 684 mm.
Belle carte de l'Australie, publiée sous la direction de la Society for the Diffusion of Useful Knowledge, communément appelée SDUK. En carton, carte du monde et carte de la terre de van Diemen ou Tasmanie. Bel exemplaire avec contours aquarellés à l'époque.
[NOUVELLE-ZÉLANDE] The Islands of New Zealand.
London, George Cox, 1853. 400 x 310 mm.
Carte de la Nouvelle-Zélande, éditée à Londres en 1853 par la Society for the Diffusion of Useful Knowledge, plus connue sous le nom de SDUK. Bel exemplaire aux contours aquarellés à l'époque.
[NOUVELLE-CALÉDONIE] Océan Pacifique Sud. Nouvelle Calédonie, Nouvelles Hébrides et îles Loyalty.
Paris, Service Hydrographique de la Marine, 1888-1909. 943 x 654 mm.
Grande carte marine figurant les archipels de la Nouvelle-Calédonie, des Nouvelles-Hébrides, aujourd'hui renommées Vanuatu, et des îles Loyauté, rattachées à la Nouvelle-Calédonie en 1864. C'est cette même année que fut créé le bagne de Nouvelle-Calédonie, réparti sur les îles de Nou, en face de Nouméa, la presquîle de Ducos et l'Île des Pins. La carte a été dressée et publiée une première fois en 1888, puis rééditée en 1909. Les profondeurs marines sont exprimées en mètres. Le Service hydrographique de la Marine succéda au Dépôt des cartes et plans de la Marine en 1886. Déchirures et brunissure à la pliure centrale, manque dans la marge gauche, petites déchirures marginales.
General Charte, in welcher alle Entdeckungen welche der Capitain Jacob Cook auf seinem drey grossen Welt Reisen gemacht hat.
Berlin, Haude und Spener, 1785. 574 x 896 mm.
Rare mappemonde centrée sur le Pacifique, afin de montrer les routes et découvertes des trois voyages du capitaine Cook. Elle a été gravée par Carl Jack d'après la carte anglaise dressée par Henry Roberts, lieutenant de la Marine royale britannique, qui accompagna Cook lors de ses trois voyages. La carte indique en traits pleins ou pointillés, les routes des trois voyages de Cook avec les dates, ainsi que les nombreux endroits où il a accosté au cours de ses 11 années en mer, également datés. Géomètre, graveur et géographe, Daniel Friedrich Sotzmann fut nommé géographe de l'Académie royale des sciences de Berlin en 1786, puis secrétaire et contrôleur du département d'ingénierie de l'Académie en 1787. Il poursuivit sa carrière comme dessinateur de cartes pour Schneider et Weigel, les héritiers Homann, Franz à Nuremberg et l'Institut géographique de Weimar. Il fut nommé conseiller militaire en 1802, puis ministre de la Guerre en 1804, mais il perdit la vue et se retira vers 1825. Il contribua à faire de Berlin un centre important pour la production de cartes (en collaboration avec Carl Jack) et fut responsable de la production de plus de 200 cartes, d'atlas et de globes, principalement des régions allemandes. Quelques rousseurs et traces de pliures, déchirures restaurées.
[NOUVELLE-ZÉLANDE] New Zealand.
London, Edward Stanford, [1896]. 606 x 470 mm.
Très belle carte de la Nouvelle-Zélande, indiquant la ligne de télécommunications sous-marines avec Sydney en Australie, les lignes de chemins de fer, les phares, glaciers, etc. Elle est issue du London Atlas of universal geography de Edward Stanford. Bel exemplaire en coloris de l'époque.
South Australia.
London, Edward Stanford, [1896]. 482 x 659 mm.
Belle carte figurant la partie est de l'Australie, correspondant aux états du Territoire du Nord, de l'Australie méridionale, du Queensland, de la Nouvelle Galles du Sud et de Victoria. Elle est issue du London Atlas of universal geography de Edward Stanford. Bel exemplaire en coloris de l'époque.
[TASMANIE & FIDJI] Tasmania - Fiji archipelago.
London, Edward Stanford, [1896]. 539 x 308 mm.
Cartes figurant la Tasmanie et l'archipel des Fidji, issue du London Atlas of universal geography de Edward Stanford. Bel exemplaire en coloris de l'époque.
The Pacific islands on Mercator's projection.
London, Edward Stanford, [1896]. 480 x 603 mm.
Très belle carte du Pacifique, dressée sur la projection dite de Mercator, indiquant les atolls, les volcans en activité, les récifs coralliens émergés, les îles et atolls volcaniques, etc, avec un système de couleurs permettant de distinguer les possessions britanniques, françaises, allemandes, espagnoles et hollandaises. Elle est issue du London Atlas of universal geography de Edward Stanford. Bel exemplaire en coloris de l'époque.
Western Australia.
London, Edward Stanford, [1896]. 508 x 628 mm.
Belle carte figurant la partie ouest de l'Australie, correspondant à l'état de l'Australie-Occidentale ou Western Australia, issue du London Atlas of universal geography de Edward Stanford. Bel exemplaire en coloris de l'époque.
Carte de l'Océanie ou cinquième partie du monde.
1821 [1825]. 408 x 544 mm.
Belle carte du Pacifique figurant toutes les routes des explorateurs aux XVIIIe et XIXe siècles, par Ambroise Tardieu, cartographe et graveur pour le Dépôt de la Marine et le Dépôt des Fortifications, dont il dirigea les travaux de 1811 à 1814. L'Australie est appelée "Nouvelle Hollande ou Notasie". Bel exemplaire avec contours aquarellés à l'époque.
[HAWAÏÏ] Topographic map of the island of Oahu city and county of Honolulu.
U.S. Geological Survey, 1917-1930. En 77 sections montées sur toile et pliées, formant une carte de 0,91 x 1,17 m ; au dos de la carte figure le nom manuscrit du propriétaire "J.W. Coulter" pour John Wesley Coulter.
Belle et très grande carte topographique lithographiée en couleurs de l'île d'Oahu, dans l'archipel d'Hawaï, levée entre 1909 et 1913 par les ingénieurs de l'armée américaine, et dressée par l'Institut d'études géologiques des États-Unis en coopération avec le Territoire d'Hawaï. Un système de couleurs permet de distinguer les ponts, les barrages, les contours des districts et des réserves forestières, les lacs et étangs, ou encore les marais salants. La carte montre également les villages, routes, pistes et chemins de fer. John Wesley Coulter, dont le nom figure en manuscrit au dos de la carte, est l'auteur de plusieurs ouvrages sur les îles du Pacifique, notamment celui intitulé The Pacific Dependencies of the United States, paru en 1957. Il fut professeur de géographie à l'Université d'Hawaï de 1927 à 1941. Compte tenu de ses grandes connaissances sur le Pacifique, et plus particulièrement sur Hawaï, dont il étudia l'agriculture, l'utilisation des sols, la population et l'ethnographie, on peut penser qu'il contribua à dresser cette carte. Quelques taches affectant la toile au niveau des jointures, partie inférieure gauche fortement brunie.
[HAWAII] Vue de Honolulu. Îles Sandwich.
[1840]. 220 x 291 mm.
Belle estampe lithographiée par Guivaud d'après un dessin de Lauvergne, figurant la corvette la Bonite dans le port de Honolulu. Elle est issue du voyage autour du monde sur la corvette la Bonite en 1836 et 1837. Deux petites déchirures dans la marge droite, sinon bel exemplaire.
[HAWAÏ] To the Right Honourable the Lords Commissioners for executing the Office of Lord High Admiral of Great Britain, &c. This Plate representing The Death of Captain Cook.
London, J. Webber and W. Byrne, 1784. 467 x 580 mm.
Superbe et très rare estampe figurant la mort du capitaine Cook, massacré par les indigènes le 14 février 1779 sur l'île d'Hawaï. Il s'agit de la toute première estampe de la mort du capitaine Cook, dessinée par John Webber, gravée par Francesco Bartolozzi pour les personnages, et par William Byrne pour le paysage, et publiée par l'auteur et par William Byrne à Londres en 1784, soit cinq ans après la mort de Cook. Le 1er juillet 1776, Cook quitte l'Angleterre pour son troisième et dernier voyage. Premier Européen à repérer les Îles Sandwich (Hawaï), il accoste à Kauaï en janvier 1778. Un an plus tard, en janvier 1779, il ancre ses navires le Resolution et le Discovery, dans la baie de Kealakekua, anciennement Karakakooa, à l'ouest de l'île d'Hawaï. À la suite du vol d'une chaloupe par les insulaires, Cook décide de les forcer à rendre le bateau en prenant en otage le roi hawaïen. Il débarque avec dix hommes pour mettre son plan à exécution ; dans la confusion, des coups de feu sont tirés, et un chef hawaïen est tué. Cook et ses hommes sont alors attaqués par une foule de guerriers tandis qu'ils regagnent leurs navires à bord de canots. C'est ce moment précis qui est dépeint par Webber. Alors que Cook, le mousquet à la main, tente de retenir les membres de son équipage de faire feu sur la foule, un guerrier s'apprête à le poignarder dans le dos. À ses pieds, un autre membre d'équipage fait feu sur le guerrier, et un autre est sur le point d'être massacré. Cook est mis en lumière, vêtu de blanc, faisant contraste avec le fond sombre de la foule de guerriers et des arbres. John Webber était le peintre officiel du troisième et dernier voyage de Cook. Bien qu'il n'ait pas été présent lors de la mort du capitaine, il exécute, peu après son retour en Angleterre en 1780, une peinture à l'huile et une aquarelle de la mort du capitaine, en suivant la ligne officielle selon laquelle, lorsqu'il a été tué, Cook faisait signe aux bateaux d'arrêter de tirer et de l'emmener. Cette représentation deviendra le modèle de la plupart des gravures représentant la mort de Cook. Très bon exemplaire. Déchirure dans la partie basse habilement restaurée. Williams, The Death of Captain Cook, A Hero made and unmade, 2008, pp. 71-73 ; Franklin, Bibliography of Captain James Cook, R.N., F.R.S., circumnavigator, 1968, p. 97.