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Carte de la mer du Sud ou mer Pacifique.
1749 280 x 543 mm.
Carte publiée dans le récit du voyage autour du monde de Georges Anson, figurant la route du navire le Centurion, depuis Acapulco jusqu'à Guam. Bon exemplaire, replié.
[NOUVELLE-ZÉLANDE] Carte de la Nouvelle Zéelande.
[1788]. 346 x 237 mm.
Carte figurant la Nouvelle-Zélande, dressée lors du premier voyage de Cook, et issue de l'Atlas Encyclopédique. L'île du Nord est appelée Eaheinomauve, l'île du Sud Tavai Poenammoo. En carton figurent une carte du détroit de Cook séparant les deux îles, une carte de la Baye des Isles ou Bay of Islands, une carte de la Baye de Tolaga, et une carte de la rivière de la Tamise et de la Baye de Mercure. James Cook explora la Polynésie lors de son premier voyage, entre 1768 et 1771. Il séjourna à Tahiti entre avril et juillet 1768, et visita les îles plus à l'ouest qu'il nomma Îles de la Société. En 1770, au cours de cette même expédition, il explora la Nouvelle-Zélande et les côtes orientales de l'Australie. Ingénieur-géographe et cartographe, Rigobert Bonne succéda à Jacques-Nicolas Bellin comme hydrographe du Dépôt de la Marine en 1773. Bon exemplaire. Rousseurs, dos taché.
[AUSTRALIE] Vue prise sur le cours de la rivière Nepean, au dessus de l'habitation de M.r Macarthur, dans le Camdenshire. (Nouvelle Galles méridionale).
[Paris, Bulla, 1828]. 245 x 294 mm ; cachet à froid de l'éditeur François Bulla dans la marge inférieure.
Belle estampe figurant la rivière de Nepean, située dans le comté de Camden, dans la Nouvelles-Galles du Sud. Elle a été dessinée par Edmond Bigot de La Touanne, et lithographiée par Alphonse Bichebois. Elle est issue du rare Album pittoresque de la frégate la Thétis et de la corvette l'Espérance, composé de planches illustrant le voyage autour du monde de Hyacinthe-Yves-Philippe-Potentien, baron de Bougainville, et Edmond Bigot de La Touanne, entre 1824 et 1826. Le recueil fut publié séparément, neuf ans avant la relation officielle du voyage. Le vicomte de La Touanne était le dessinateur officiel, et lieutenant de vaisseau sur la Thétis. Le 2 mars 1824, la frégate la Thétis, commandée par le baron de Bougainville, quitta Brest pour une campagne autour du monde, dont la mission était de montrer le pavillon du roi et de protéger le commerce français dans les différents lieux visités. Après avoir fait escale à Bourbon, où l'attendait la corvette l'Espérance, commandée par le capitaine de vaisseau Ducamper, l'expédition visita successivement Pondichéry, Singapour, Manille, Macao, la baie de Tourane (actuelle Da Nang, au Vietnam), Java, La Nouvelle-Galles du Sud en Australie, Valparaiso au Chili, et Rio au Brésil. Elle fut de retour à Brest en juin 1826. Bel exemplaire.
Carte de l'Australie (partie sud-ouest de l'Océanie).
Paris Ch.les Picquet 1834 366 x 530 mm.
Belle carte de l'Australie, tirée des voyages de Freycinet, King ert Flinders. Elle a été dressée par Brué en 1826, puis revue par Charles Picquet en 1834. Elle s'étend au nord jusqu'aux Célèbes, et à l'est jusqu'aux Fidji et la Nouvelle-Zélande. Au centre de l'australie figure une petite carte du pays avec les 9 divisions proposées par le capitaine Vetch, ingénieur au corps royal d'Angleterre. En carton, carte détaillée de la colonie de la Nouvelle Galles méridionale, et complément de la partie australe. Exemplaire parfait avec contours coloriés à l'époque.
Océanique.
circa 1840 217 x 288 mm.
Bon exemplaire aux contours aquarellés à l'époque.
[HAWAÏ] Mort du capitaine Cook.
Paris, Bance ainé, [circa 1800]. 465 x 601 mm.
Superbe et très rare estampe figurant la mort du capitaine Cook, massacré par les indigènes le 14 février 1779, dans la baie de Kealakueka, anciennement Karakakooa, située à l'ouest de l'île d'Hawaï. Elle a été gravée à l'aquatinte par l'artiste viennois Benedikt Piringer (1780-1826) d'après John Cleveley, et finement coloriée à l'époque. Elle a été publiée par Jacques-Louis Bance, dit Bance aîné, à Paris vers 1800. Elle est numérotée 4, et porte en bas à droite la mention "Voyage du Cap.e Cook". Au bas de l'estampe figure un long texte relatant les circonstances de la mort du capitaine : "Après avoir quitté l'une des îles Sand-Wich connue sous le nom d'Owhyée, l'expédition se trouva forcée de revenir jetter l'ancre sur ces mêmes bords, pour réparer les avaries que la tempête avait fait éprouver au bâtiment la Désolation. Quelques insulaires ayant dérobé la chaloupe la Découverte, cette circonstance troubla la bonne intelligence qui régnait entre l'équipage et les naturels du pays. Le Capitaine Cook crut devoir alors s'assurer de la personne du Roi, en le faisant venir à son bord ; cette mesure produisit une grande exaspération ; dans un clin d'œil tout le rivage fut couvert d'insulaires, qui, ayant à leur tête la mère des Princes, s'opposèrent par leurs clameurs à l'embarcation du monarque. Il fut alors impossible de s'entendre et de s'expliquer. Sur ces entrefaites, quelques canots ayant tiré sur des pirogues, la mort de l'un des chefs qui en fut la suite, porta la fureur et l'indignation au plus haut degré. Ce fut en vain que le capitaine Cook, pour arrêter le désordre, fit cesser toute hostilité ; il périt victime de son humanité, entouré par une foule de forcenés, il fut frappé par derrière, au moment où il donnait les ordres du départ, et tomba le visage dans la mer. Ainsi termina sa carrière un des plus habiles et des plus intrépides navigateurs dont puisse s'enorgueillir l'Angleterre." Cette vue fait partie d'une suite de quatre aquatintes, considérées comme les plus belles scènes du Pacifique au XVIIIe siècle. Elles ont été gravées d'après quatre aquarelles de John Cleveley, elles-mêmes réalisées d'après des dessins rapportés par son frère, James Cleveley, charpentier à bord du Resolution lors du troisième et dernier voyage de Cook. Une première édition anglaise a été gravée à l'aquatinte par Francis Jukes, et publiée à Londres en 1787 par Thomas Martyn. Dans sa version anglaise, notre planche est intitulée View of Owhyhee one of the Sandwich Islands. Les trois autres vues représentent les navires de Cook ancrés dans la baie de Matavai (Tahiti), dans la baie de Fare sur l'île d'Huahine, et dans la baie de Opunohu, sur l'île de Moorea. Le 1er juillet 1776, Cook quitte l'Angleterre pour son troisième et dernier voyage. Premier Européen à repérer les Îles Sandwich (Hawaï), il accoste à Kauaï en janvier 1778. Un an plus tard, en janvier 1779, il ancre ses navires le Resolution et le Discovery, dans la baie de Kealakekua. À la suite du vol d'une chaloupe par les insulaires, Cook décide de les forcer à rendre le bateau en prenant en otage le roi hawaïen. Il débarque avec dix hommes pour mettre son plan à exécution ; dans la confusion, des coups de feu sont tirés, et un chef hawaïen est tué. Cook et ses hommes sont alors attaqués par une foule de guerriers tandis qu'ils regagnent leurs navires à bord de canots. C'est ce moment précis que dépeint John Cleveley. Alors que Cook, le mousquet à la main, fait signe aux membres de son équipage de ne pas faire feu sur la foule, un guerrier s'apprête à le poignarder dans le dos. À ses pieds se trouve un autre membre d'équipage blessé. Bel exemplaire, dans de très beaux coloris de l'époque. Journal and proceedings of the Royal Society of New South Wales, Vol. XLII, 1908, p. XXXI ; Williams, The Death of Captain Cook, A Hero made and unmade, 2008, p. 76 (édition anglaise) ; Franklin, Bibliography of Captain James Cook, R.N., F.R.S., circumnavigator, 1968, p. 95 ; O'Reilly, 9980 ; Chadenat, 1944 (édition de 1787).
[AUSTRALIE] Carte de la N.le Galles mérid.le ou de la côte orientale de la N.le Hollande découverte et visitée par le lieutenant J. Cook, commandant de l'Endeavour, vaisseau de Sa Majesté, en 1770.
[1774]. 355 x 767 mm.
Belle carte figurant les côtes orientales de l'Australie, depuis le détroit de l'Endeavour et l'île du Prince de Galles (Prince of Wales Island) dans le Queensland, en passant par la Nouvelle Galles du Sud, jusqu'à Point Hicks dans l'état de Victoria. Y figurent tous les noms des baies, caps et îles le long de la côte. La carte a été dressée en 1770, lors du premier voyage de Cook. Le nord est placé à droite de la carte. Au cours de ce premier voyage, Cook explora la Polynésie, puis la Nouvelle-Zélande et les côtes orientales de l'Australie. Bel exemplaire, replié. Tooley, MCC 64, Printed maps of Australia, 342, p. 47.
[AUSTRALIE] Entrée de la rivière Endeavour dans la N.le Galles mérid.le - Baye de Botanique dans la N.le Galles méridionale.
[1774]. 355 x 767 mm.
Plans de la rivière Endeavour à l'entrée de Cooktown dans le Queensland, et de Botany Bay, baie située à quelques kilomètres au sud de Sydney, dans la Nouvelle Galles du Sud. C'est à Botany Bay que Cook débarqua pour la première fois sur le continent australien en 1770, lors de son premier voyage à bord de l'Endeavour. Au cours de ce premier voyage, Cook explora la Polynésie, puis la Nouvelle-Zélande et les côtes orientales de l'Australie. Bel exemplaire, replié. Tooley, MCC 64, Printed maps of Australia, 343, p. 47.
[HAWAII] Carte des Isles Sandwich - Plan de la baye de Karakakooa.
[1785]. 274 x 459 mm.
Belle carte figurant les îles formant l'archipel hawaien, dressée lors du troisième voyage de Cook : Oneeheow ou Ni'ihau, Atooi ou Kauai, Woahoo ou O'ahu, Morotoi ou Moloka'i, Ranai ou Lanai, Mowee ou Maui, et enfin Owhyhee, actuelle Hawaii. La route de la Résolution est indiquée par un trait en continu, avec la chronologie du parcours entre le 26 novembre 1778 et le 15 mars 1779. En carton figure la baie de Kealakekua, anciennement Karakakooa, située à l'ouest de l'île d'Hawaii. C'est dans cette baie que se déroula le massacre du capitaine Cook par des indigènes le 14 février 1779. Rousseurs marginales, sinon bel exemplaire.
[HAWAII] Homme de l'isle Sandwich avec son casque.
[1785]. 235 x 172 mm.
Estampe illustrant le troisième et dernier voyage du capitaine Cook. Bon exemplaire.
[HAWAII] Un Homme de l'isle Sandwich dansant.
[1785]. 237 x 173 mm.
Estampe illustrant le troisième et dernier voyage du capitaine Cook. Bon exemplaire.
[HAWAII] Vue de Karakakooa, partie de l'isle Owhyhee.
1785. 230 x 499 mm.
Belle vue animée représentant les navires anglais le Resolution et le Discovery ancrés dans la baie de Kealakekua, anciennement Karakakooa, située à l'ouest de l'île d'Hawaii. C'est dans cette baie que se déroula le massacre du capitaine Cook par des indigènes le 14 février 1779, lors de son troisième voyage. Rousseurs marginales.
[KIRIBATI] Isle de Noël.
[1782]. 172 x 221 mm.
Carte de l'île Christmas ou Kiritimati, dans l'archipel des Kiribati. Elle a été dressée lors du troisième voyage de Cook, qui se déroula à bord du navire la Résolution entre 1776 et 1780. Cook visita l'île le 24 décembre 1777, et la nomma ainsi à cette occasion. Son troisième voyage l'emmena également en divers endroits du Pacifique : Nouvelle-Zélande, Tahiti, l'archipel des Iles Hawaï, l'Alaska, et le détroit de Bering. Bloqué par la banquise, il retourna aux îles Sandwich (Hawaï) où il fut attaqué et massacré par des indigènes. Bel exemplaire.
[NOUVELLE-CALÉDONIE] Carte des découvertes faites dans la mer Pacifique sur le vaisseau de roi, La Résolution, commandé par le capitaine Cook en 1774.
[1778]. 357 x 460 mm.
Carte figurant la Nouvelle-Calédonie et les Nouvelles-Hébrides, découvertes par James Cook en 1774 lors de son second voyage. La route du vaisseau la Résolution est indiquée par des pointillés. Lors de son premier voyage, entre 1768 et 1771, James Cook explora la Polynésie. Il séjourne à Tahiti entre avril et juillet 1768, et visite les îles plus à l'ouest qu'il nomme Îles de la Société. Au cours de cette même expédition, il explore la Nouvelle-Zélande et les côtes orientales de l'Australie. En 1772, lors de son second voyage, il visite les îles Marquises, les Nouvelles-Hébrides et la Nouvelle-Calédonie. La dernière expédition, de 1776 à 1779, avait pour but de trouver un passage entre l'océan Atlantique et l'océan Pacifique par le nord du continent américain. Il parvint à atteindre le détroit de Béring, mais de retour dans les îles Sandwich, qu'il avait découvertes préalablement, il fut tué par des indigènes le 14 février 1779. Bel exemplaire, replié.
[NOUVELLE-ZELANDE] Carte de la N.le Zélande visitée en 1769 et 1770, par le lieutenant J. Cook commandant de l'Endeavour vaisseau de Sa Majesté.
[1774]. 482 x 373 mm.
Belle carte détaillée de la Nouvelle-Zélande, dressée par James Cook entre 1769 et 1770, lors de son premier voyage. Y figurent le tracé de la route de l'Endeavour, vaisseau du capitaine Cook, le long des côtes, ainsi que les mesures des profondeurs. La carte de Cook est la première carte montrant le tracé complet des deux îles formant la Nouvelle-Zélande. Au cours de son premier voyage, Cook explora la Polynésie, puis la Nouvelle-Zélande et les côtes orientales de l'Australie. Bel exemplaire, replié. Tooley, MCC 64, Printed maps of Australia, 339, p. 47.
[NOUVELLE-ZELANDE] Carte du détroit de Cook dans la N.le Zélande.
[1774]. 270 x 272 mm.
Carte détaillée du détroit de Cook situé entre les îles du Nord et du Sud de la Nouvelle-Zélande, publiée dans le premier voyage de James Cook entre 1768 et 1771. Au cours de ce voyage, Cook explora la Polynésie, puis la Nouvelle-Zélande et les côtes orientales de l'Australie. Bel exemplaire, replié. Tooley, MCC 64, Printed maps of Australia, 341, p. 47.
[NOUVELLE-ZELANDE] Rivière Tamise et Baye Mercure à la N.le Zélande - Baye des Isles dans la N.le Zélande - Baye de Tolaga dans la N.le Zélande.
[1774]. 275 x 431 mm.
Plans de trois baies situées au nord de l'île du Nord : la Baye Mercure ou Mercury Bay et la Thames River, actuelle Waihou River ; la Baye des Isles ou Bay of Islands, et la Baye de Tolaga ou Tolaga Bay. Sur le premier plan figure en pointillés la route de l'Endeavour, vaisseau du capitaine Cook, le long des côtes, ainsi que les mesures des profondeurs, et en hachuré, les parties qui n'ont pas été visitées. La carte a été dressée lors du premier voyage, au cours duquel Cook explora la Polynésie, puis la Nouvelle-Zélande et les côtes orientales de l'Australie. Bel exemplaire, replié. Tooley, MCC 64, Printed maps of Australia, 340, p. 47.
[PACIFIQUE] Carte de l'hémisphère austral montrant les routes des navigateurs les plus célèbres.
[1780]. 535 x 535 mm.
Belle carte figurant l'hémisphère Sud avec l'Australie (Nouvelle-Hollande), et le sud des continents africain et américain. Les routes des grands explorateurs sont représentées par des pointillés : Mendana en 1595, Schouten en 1616, Tasman en 1642, Halley en 1700, Bougainville en 1768, Furneaux en 1773, ou encore Cook en 1775. Aux quatre coins figure la liste des îles du Pacifique avec leurs latitudes. Cette carte, dressée par James Cook, a d'abord été publiée dans la relation de son second voyage publiée en 1778, puis dans l'Abrégé de l'histoire générale des voyages en 1780. Bel exemplaire, replié.
[POLYNESIE FRANCAISE/HUAHINE] Vue de l'isle d'Huaheine avec la maison de Dieu, et un petit autel couvert d'offrandes.
[1774]. 211 x 350 mm.
Belle vue de l'île d'Huahine, dessinée lors du premier voyage de Cook. Il fut le premier européen à visiter Huahine en 1769. Il y séjournera lors de ses trois voyages, en 1769, 1774 et 1777, et permettra à un jeune polynésien du nom d'Omai, originaire de l'île, de faire le tour du monde et de séjourner en Angleterre durant quelques années. Bel exemplaire, replié.
[POLYNESIE FRANCAISE/TAHITI] Jeune femme de O-Tahiti apportant un présent.
[1774]. 235 x 167 mm.
Estampe illustrant le premier voyage de Cook, au cours duquel il séjournera à Tahiti entre avril et juillet 1768. Bel exemplaire.
[POLYNESIE FRANCAISE/TAHITI] Sacrifice humain qui eut lieu dans un des morais d'O-Taiti.
[1774]. 235 x 464 mm.
Estampe illustrant le premier voyage de Cook, figurant une scène de sacrifice dans un morai ou marae, lieu de culte tahitien. La scène se déroule en présence du capitaine Cook et de quelques membres de son équipage. Cook séjournera à Tahiti entre avril et juillet 1768. Bel exemplaire.
[POLYNESIE FRANCAISE/TAHITI] Une jeune femme de O-Tahiti dansant.
[1774]. 235 x 170 mm.
Estampe illustrant le premier voyage de Cook, au cours duquel il séjournera à Tahiti entre avril et juillet 1768. Bel exemplaire.
[POLYNESIE] Table des différentes langues de la mer du Sud.
circa 1780 337 x 462 mm.
Tableau contenant la traduction de 34 mots dans les langues des îles de la Société, îles des Amis, Nouvelle-Zélande, île de Paques, Marquises, etc. Bel exemplaire, replié.
[ILES de la SOCIETE]. Tahiti - Huahine - Raiatea.
1774. 216 x 350 mm.
Carte issue de l'édition anglaise du premier voyage de Cook, figurant la baie de Matavai sur l'île de Tahiti, le havre d'Owharre sur l'île d'Huahine, et les havres de Ohamaneno et Oopoa sur l'île d'Ulietea, actuelle Raiatea. Bel exemplaire.
J.S.C. Dumont d'Urville, commandant l'expédition de l'Astrolabe, en 1826, 1827, 1828, 1829, né à Condé sur Noireau (Calvados) le 23 mai 1790.
[Paris, 1833]. 343 x 240 mm.
Portrait en buste de Jules-Sébastien-César Dumont d'Urville à bord de l'Astrolabe, lithographié par Lemercier d'après un dessin d'Antoine Maurin, issu du Voyage de la corvette l'Astrolabe exécuté par ordre du roi pendant les années 1826, 1827, 1828, 1829, sous le commandement de M.J. Dumont d'Urville, capitaine de vaisseau. Le voyage de Dumont d'Urville est la plus importante expédition française ordonnée par le gouvernement entre la fin du dix-huitième et le début du dix-neuvième siècle. Après avoir accompagné Duperrey dans son expédition en qualité de commandant en second, Dumont d'Urville reçut le grade de capitaine de frégate et le commandement de l'Astrolabe pour explorer les parties peu connues de la Polynésie et rechercher les traces du naufrage de La Pérouse. Dans cette expédition, Dumont d'Urville, secondé par le lieutenant de vaisseau Charles-Hector Jacquinot, s'était adjoint les services de deux des plus grands médecins naturalistes de la Marine ; Jean-René Quoy et Joseph-Paul Gaimard. L'équipe scientifique comprenait également Pierre-Adolphe Lesson, chargé des recherches botaniques et le dessinateur Louis-Auguste de Sainson. Quittant Toulon le 25 avril 1826, l'Astrolabe passa par Ténériffe et les îles du Cap-Vert, atteignant la Nouvelle-Hollande (Australie) le 7 octobre. Il longea la côte sud de l'Australie et fit relâche à Port Western puis à Port Jackson. L'expédition se rendit ensuite en Nouvelle-Zélande, aux archipels Tonga et Fidji, en Nouvelle-Irlande, et rallia Hobart-Town en longeant les côtes australiennes. Durant ce séjour, Dumont d'Urville apprit qu'un capitaine anglais, Peter Dillon, venait de découvrir à Vanikoro les débris d'un des bâtiments de La Pérouse. Changeant ses programmes, il se rendit sur les lieux et y découvrit les carcasses des deux navires et plusieurs objets qui furent déposés plus tard au Musée naval de Paris. Pour commémorer ce naufrage, Dumont d'Urville fit édifier un monument à la mémoire de La Pérouse et de ses hommes. Ayant rempli sa mission, il entama le chemin du retour en faisant escale à Batavia, à l'île Maurice et à la Réunion, et parvint à Marseille le 24 février 1829. Les résultats de cette expédition furent considérables ; soixante-cinq cartes et plans ainsi que plusieurs milliers de planches anatomiques et de dessins, plus de dix mille espèces d'animaux, près de sept mille espèces de plantes et d'innombrables échantillons de minéralogie qui enrichirent les collections du Muséum d'histoire naturelle. Bel exemplaire.
[NOUVELLE-ZÉLANDE] Carte de la partie septentrionale de la Nouvelle Zélande par M.M. Durville et Lottin.
[Paris, 1833]. 302 x 460 mm.
Belle carte figurant la partie nord de l'île du Nord de la Nouvelle-Zélande, où se trouvent la Baie des Îles ou Bay of Islands, et la rivière Hokianga, ici appelée Shouki-Anga. Elle est issue du Voyage de la corvette l'Astrolabe exécuté par ordre du roi pendant les années 1826, 1827, 1828, 1829, sous le commandement de M.J. Dumont d'Urville, capitaine de vaisseau. Le voyage de Dumont d'Urville est la plus importante expédition française ordonnée par le gouvernement entre la fin du dix-huitième et le début du dix-neuvième siècle. Après avoir accompagné Duperrey dans son expédition en qualité de commandant en second, Dumont d'Urville reçut le grade de capitaine de frégate et le commandement de l'Astrolabe pour explorer les parties peu connues de la Polynésie et rechercher les traces du naufrage de La Pérouse. Dans cette expédition, Dumont d'Urville, secondé par le lieutenant de vaisseau Charles-Hector Jacquinot, s'était adjoint les services de deux des plus grands médecins naturalistes de la Marine ; Jean-René Quoy et Joseph-Paul Gaimard. L'équipe scientifique comprenait également Pierre-Adolphe Lesson, chargé des recherches botaniques et le dessinateur Louis-Auguste de Sainson. Quittant Toulon le 25 avril 1826, l'Astrolabe passa par Ténériffe et les îles du Cap-Vert, atteignant la Nouvelle-Hollande (Australie) le 7 octobre. Il longea la côte sud de l'Australie et fit relâche à Port Western puis à Port Jackson. L'expédition se rendit ensuite en Nouvelle-Zélande, aux archipels Tonga et Fidji, en Nouvelle-Irlande, et rallia Hobart-Town en longeant les côtes australiennes. Durant ce séjour, Dumont d'Urville apprit qu'un capitaine anglais, Peter Dillon, venait de découvrir à Vanikoro les débris d'un des bâtiments de La Pérouse. Changeant ses programmes, il se rendit sur les lieux et y découvrit les carcasses des deux navires et plusieurs objets qui furent déposés plus tard au Musée naval de Paris. Pour commémorer ce naufrage, Dumont d'Urville fit édifier un monument à la mémoire de La Pérouse et de ses hommes. Ayant rempli sa mission, il entama le chemin du retour en faisant escale à Batavia, à l'île Maurice et à la Réunion, et parvint à Marseille le 24 février 1829. Les résultats de cette expédition furent considérables ; soixante-cinq cartes et plans ainsi que plusieurs milliers de planches anatomiques et de dessins, plus de dix mille espèces d'animaux, près de sept mille espèces de plantes et d'innombrables échantillons de minéralogie qui enrichirent les collections du Muséum d'histoire naturelle. Bel exemplaire.
[NOUVELLE-ZÉLANDE] Carte générale de la partie de la Nouvelle Zélande reconnue par le Capitaine de Frégate Dumont d'Urville, dressée par M.r Lottin, enseigne de V.au.
[Paris, 1833]. 581 x 429 mm.
Belle carte figurant l'île du Nord de la Nouvelle-Zélande, avec la partie nord de l'île du Sud, dressée entre janvier et mars 1827, et montrant en pointillés la route suivie par la corvette l'Astrolabe. Elle est issue du Voyage de la corvette l'Astrolabe exécuté par ordre du roi pendant les années 1826, 1827, 1828, 1829, sous le commandement de M.J. Dumont d'Urville, capitaine de vaisseau. Le voyage de Dumont d'Urville est la plus importante expédition française ordonnée par le gouvernement entre la fin du dix-huitième et le début du dix-neuvième siècle. Après avoir accompagné Duperrey dans son expédition en qualité de commandant en second, Dumont d'Urville reçut le grade de capitaine de frégate et le commandement de l'Astrolabe pour explorer les parties peu connues de la Polynésie et rechercher les traces du naufrage de La Pérouse. Dans cette expédition, Dumont d'Urville, secondé par le lieutenant de vaisseau Charles-Hector Jacquinot, s'était adjoint les services de deux des plus grands médecins naturalistes de la Marine ; Jean-René Quoy et Joseph-Paul Gaimard. L'équipe scientifique comprenait également Pierre-Adolphe Lesson, chargé des recherches botaniques et le dessinateur Louis-Auguste de Sainson. Quittant Toulon le 25 avril 1826, l'Astrolabe passa par Ténériffe et les îles du Cap-Vert, atteignant la Nouvelle-Hollande (Australie) le 7 octobre. Il longea la côte sud de l'Australie et fit relâche à Port Western puis à Port Jackson. L'expédition se rendit ensuite en Nouvelle-Zélande, aux archipels Tonga et Fidji, en Nouvelle-Irlande, et rallia Hobart-Town en longeant les côtes australiennes. Durant ce séjour, Dumont d'Urville apprit qu'un capitaine anglais, Peter Dillon, venait de découvrir à Vanikoro les débris d'un des bâtiments de La Pérouse. Changeant ses programmes, il se rendit sur les lieux et y découvrit les carcasses des deux navires et plusieurs objets qui furent déposés plus tard au Musée naval de Paris. Pour commémorer ce naufrage, Dumont d'Urville fit édifier un monument à la mémoire de La Pérouse et de ses hommes. Ayant rempli sa mission, il entama le chemin du retour en faisant escale à Batavia, à l'île Maurice et à la Réunion, et parvint à Marseille le 24 février 1829. Les résultats de cette expédition furent considérables ; soixante-cinq cartes et plans ainsi que plusieurs milliers de planches anatomiques et de dessins, plus de dix mille espèces d'animaux, près de sept mille espèces de plantes et d'innombrables échantillons de minéralogie qui enrichirent les collections du Muséum d'histoire naturelle. Bel exemplaire. Petite restauration à la pliure centrale.
[NOUVELLE-ZÉLANDE] Nouvelle-Zélande. Costume des guerriers de Shouraki - Costume des habitans de Houa-Houa.
[Paris, 1833]. 250 x 330 mm.
Estampe dessinée par Louis-Auguste de Sainson et lithographiée par Victor Adam, issue du Voyage de la corvette l'Astrolabe exécuté par ordre du roi pendant les années 1826, 1827, 1828, 1829, sous le commandement de M.J. Dumont d'Urville, capitaine de vaisseau. Le voyage de Dumont d'Urville est la plus importante expédition française ordonnée par le gouvernement entre la fin du dix-huitième et le début du dix-neuvième siècle. Après avoir accompagné Duperrey dans son expédition en qualité de commandant en second, Dumont d'Urville reçut le grade de capitaine de frégate et le commandement de l'Astrolabe pour explorer les parties peu connues de la Polynésie et rechercher les traces du naufrage de La Pérouse. Dans cette expédition, Dumont d'Urville, secondé par le lieutenant de vaisseau Charles-Hector Jacquinot, s'était adjoint les services de deux des plus grands médecins naturalistes de la Marine ; Jean-René Quoy et Joseph-Paul Gaimard. L'équipe scientifique comprenait également Pierre-Adolphe Lesson, chargé des recherches botaniques et le dessinateur Louis-Auguste de Sainson. Quittant Toulon le 25 avril 1826, l'Astrolabe passa par Ténériffe et les îles du Cap-Vert, atteignant la Nouvelle-Hollande (Australie) le 7 octobre. Il longea la côte sud de l'Australie et fit relâche à Port Western puis à Port Jackson. L'expédition se rendit ensuite en Nouvelle-Zélande, aux archipels Tonga et Fidji, en Nouvelle-Irlande, et rallia Hobart-Town en longeant les côtes australiennes. Durant ce séjour, Dumont d'Urville apprit qu'un capitaine anglais, Peter Dillon, venait de découvrir à Vanikoro les débris d'un des bâtiments de La Pérouse. Changeant ses programmes, il se rendit sur les lieux et y découvrit les carcasses des deux navires et plusieurs objets qui furent déposés plus tard au Musée naval de Paris. Pour commémorer ce naufrage, Dumont d'Urville fit édifier un monument à la mémoire de La Pérouse et de ses hommes. Ayant rempli sa mission, il entama le chemin du retour en faisant escale à Batavia, à l'île Maurice et à la Réunion, et parvint à Marseille le 24 février 1829. Les résultats de cette expédition furent considérables ; soixante-cinq cartes et plans ainsi que plusieurs milliers de planches anatomiques et de dessins, plus de dix mille espèces d'animaux, près de sept mille espèces de plantes et d'innombrables échantillons de minéralogie qui enrichirent les collections du Muséum d'histoire naturelle. Bel exemplaire aquarellé à l'époque.
[NOUVELLE-ZÉLANDE] Nouvelle Zélande. Costumes des naturels du Cap Palliser - Costumes des naturels du Détroit de Cook.
[Paris, 1833]. 202 x 380 mm.
Estampe dessinée par Louis-Auguste de Sainson et lithographiée par Villain, issue du Voyage de la corvette l'Astrolabe exécuté par ordre du roi pendant les années 1826, 1827, 1828, 1829, sous le commandement de M.J. Dumont d'Urville, capitaine de vaisseau. Le voyage de Dumont d'Urville est la plus importante expédition française ordonnée par le gouvernement entre la fin du dix-huitième et le début du dix-neuvième siècle. Après avoir accompagné Duperrey dans son expédition en qualité de commandant en second, Dumont d'Urville reçut le grade de capitaine de frégate et le commandement de l'Astrolabe pour explorer les parties peu connues de la Polynésie et rechercher les traces du naufrage de La Pérouse. Dans cette expédition, Dumont d'Urville, secondé par le lieutenant de vaisseau Charles-Hector Jacquinot, s'était adjoint les services de deux des plus grands médecins naturalistes de la Marine ; Jean-René Quoy et Joseph-Paul Gaimard. L'équipe scientifique comprenait également Pierre-Adolphe Lesson, chargé des recherches botaniques et le dessinateur Louis-Auguste de Sainson. Quittant Toulon le 25 avril 1826, l'Astrolabe passa par Ténériffe et les îles du Cap-Vert, atteignant la Nouvelle-Hollande (Australie) le 7 octobre. Il longea la côte sud de l'Australie et fit relâche à Port Western puis à Port Jackson. L'expédition se rendit ensuite en Nouvelle-Zélande, aux archipels Tonga et Fidji, en Nouvelle-Irlande, et rallia Hobart-Town en longeant les côtes australiennes. Durant ce séjour, Dumont d'Urville apprit qu'un capitaine anglais, Peter Dillon, venait de découvrir à Vanikoro les débris d'un des bâtiments de La Pérouse. Changeant ses programmes, il se rendit sur les lieux et y découvrit les carcasses des deux navires et plusieurs objets qui furent déposés plus tard au Musée naval de Paris. Pour commémorer ce naufrage, Dumont d'Urville fit édifier un monument à la mémoire de La Pérouse et de ses hommes. Ayant rempli sa mission, il entama le chemin du retour en faisant escale à Batavia, à l'île Maurice et à la Réunion, et parvint à Marseille le 24 février 1829. Les résultats de cette expédition furent considérables ; soixante-cinq cartes et plans ainsi que plusieurs milliers de planches anatomiques et de dessins, plus de dix mille espèces d'animaux, près de sept mille espèces de plantes et d'innombrables échantillons de minéralogie qui enrichirent les collections du Muséum d'histoire naturelle. Bel exemplaire aquarellé à l'époque.
[ÎLES FIDJI] Carte de l'archipel des Îles Viti reconnues par le Cap.ne de frégate Dumont d'Urville.
[Paris, 1833]. 430 x 585 mm.
Belle carte figurant l'archipel des Îles Fidji, dont l'île de Viti Levu, la plus grande de l'archipel. La carte a été dressée par l'enseigne de vaisseau Gressien, entre mai et juin 1827, et est issue du Voyage de la corvette l'Astrolabe exécuté par ordre du roi pendant les années 1826, 1827, 1828, 1829, sous le commandement de M.J. Dumont d'Urville, capitaine de vaisseau. En carton, carte des Îles de la Loyauté situées à l'est de la Nouvelle-Calédonie, levée et dressée par l'enseigne de vaisseau Guibert en juin 1827, et carte de l'archipel des Tonga. Le voyage de Dumont d'Urville est la plus importante expédition française ordonnée par le gouvernement entre la fin du dix-huitième et le début du dix-neuvième siècle. Après avoir accompagné Duperrey dans son expédition en qualité de commandant en second, Dumont d'Urville reçut le grade de capitaine de frégate et le commandement de l'Astrolabe pour explorer les parties peu connues de la Polynésie et rechercher les traces du naufrage de La Pérouse. Dans cette expédition, Dumont d'Urville, secondé par le lieutenant de vaisseau Charles-Hector Jacquinot, s'était adjoint les services de deux des plus grands médecins naturalistes de la Marine ; Jean-René Quoy et Joseph-Paul Gaimard. L'équipe scientifique comprenait également Pierre-Adolphe Lesson, chargé des recherches botaniques et le dessinateur Louis-Auguste de Sainson. Quittant Toulon le 25 avril 1826, l'Astrolabe passa par Ténériffe et les îles du Cap-Vert, atteignant la Nouvelle-Hollande (Australie) le 7 octobre. Il longea la côte sud de l'Australie et fit relâche à Port Western puis à Port Jackson. L'expédition se rendit ensuite en Nouvelle-Zélande, aux archipels Tonga et Fidji, en Nouvelle-Irlande, et rallia Hobart-Town en longeant les côtes australiennes. Durant ce séjour, Dumont d'Urville apprit qu'un capitaine anglais, Peter Dillon, venait de découvrir à Vanikoro les débris d'un des bâtiments de La Pérouse. Changeant ses programmes, il se rendit sur les lieux et y découvrit les carcasses des deux navires et plusieurs objets qui furent déposés plus tard au Musée naval de Paris. Pour commémorer ce naufrage, Dumont d'Urville fit édifier un monument à la mémoire de La Pérouse et de ses hommes. Ayant rempli sa mission, il entama le chemin du retour en faisant escale à Batavia, à l'île Maurice et à la Réunion, et parvint à Marseille le 24 février 1829. Les résultats de cette expédition furent considérables ; soixante-cinq cartes et plans ainsi que plusieurs milliers de planches anatomiques et de dessins, plus de dix mille espèces d'animaux, près de sept mille espèces de plantes et d'innombrables échantillons de minéralogie qui enrichirent les collections du Muséum d'histoire naturelle. Pliure centrale restaurée, sinon bel exemplaire.
[ÎLES SALOMON] Tikopia et Vanikoro. Costumes des habitans de Vanikoro - Costumes des habitans de Tikopia.
[Paris, 1833]. 220 x 335 mm.
Estampe dessinée par Louis-Auguste de Sainson et lithographiée par Antoine Maurin, issue du Voyage de la corvette l'Astrolabe exécuté par ordre du roi pendant les années 1826, 1827, 1828, 1829, sous le commandement de M.J. Dumont d'Urville, capitaine de vaisseau. Le voyage de Dumont d'Urville est la plus importante expédition française ordonnée par le gouvernement entre la fin du dix-huitième et le début du dix-neuvième siècle. Après avoir accompagné Duperrey dans son expédition en qualité de commandant en second, Dumont d'Urville reçut le grade de capitaine de frégate et le commandement de l'Astrolabe pour explorer les parties peu connues de la Polynésie et rechercher les traces du naufrage de La Pérouse. Dans cette expédition, Dumont d'Urville, secondé par le lieutenant de vaisseau Charles-Hector Jacquinot, s'était adjoint les services de deux des plus grands médecins naturalistes de la Marine ; Jean-René Quoy et Joseph-Paul Gaimard. L'équipe scientifique comprenait également Pierre-Adolphe Lesson, chargé des recherches botaniques et le dessinateur Louis-Auguste de Sainson. Quittant Toulon le 25 avril 1826, l'Astrolabe passa par Ténériffe et les îles du Cap-Vert, atteignant la Nouvelle-Hollande (Australie) le 7 octobre. Il longea la côte sud de l'Australie et fit relâche à Port Western puis à Port Jackson. L'expédition se rendit ensuite en Nouvelle-Zélande, aux archipels Tonga et Fidji, en Nouvelle-Irlande, et rallia Hobart-Town en longeant les côtes australiennes. Durant ce séjour, Dumont d'Urville apprit qu'un capitaine anglais, Peter Dillon, venait de découvrir à Vanikoro les débris d'un des bâtiments de La Pérouse. Changeant ses programmes, il se rendit sur les lieux et y découvrit les carcasses des deux navires et plusieurs objets qui furent déposés plus tard au Musée naval de Paris. Pour commémorer ce naufrage, Dumont d'Urville fit édifier un monument à la mémoire de La Pérouse et de ses hommes. Ayant rempli sa mission, il entama le chemin du retour en faisant escale à Batavia, à l'île Maurice et à la Réunion, et parvint à Marseille le 24 février 1829. Les résultats de cette expédition furent considérables ; soixante-cinq cartes et plans ainsi que plusieurs milliers de planches anatomiques et de dessins, plus de dix mille espèces d'animaux, près de sept mille espèces de plantes et d'innombrables échantillons de minéralogie qui enrichirent les collections du Muséum d'histoire naturelle. Bel exemplaire aquarellé à l'époque.
[ÎLES TONGA] Plan de l'île Tonga-Tabou levé et dressé par M.E. Pâris, enseigne de vaisseau.
[Paris, 1833]. 427 x 580 mm.
Belle carte figurant l'île de Tongatapu, dans l'archipel des Tonga, dressée entre avril et mai 1827. Elle est issue du Voyage de la corvette l'Astrolabe exécuté par ordre du roi pendant les années 1826, 1827, 1828, 1829, sous le commandement de M.J. Dumont d'Urville, capitaine de vaisseau. Le voyage de Dumont d'Urville est la plus importante expédition française ordonnée par le gouvernement entre la fin du dix-huitième et le début du dix-neuvième siècle. Après avoir accompagné Duperrey dans son expédition en qualité de commandant en second, Dumont d'Urville reçut le grade de capitaine de frégate et le commandement de l'Astrolabe pour explorer les parties peu connues de la Polynésie et rechercher les traces du naufrage de La Pérouse. Dans cette expédition, Dumont d'Urville, secondé par le lieutenant de vaisseau Charles-Hector Jacquinot, s'était adjoint les services de deux des plus grands médecins naturalistes de la Marine ; Jean-René Quoy et Joseph-Paul Gaimard. L'équipe scientifique comprenait également Pierre-Adolphe Lesson, chargé des recherches botaniques et le dessinateur Louis-Auguste de Sainson. Quittant Toulon le 25 avril 1826, l'Astrolabe passa par Ténériffe et les îles du Cap-Vert, atteignant la Nouvelle-Hollande (Australie) le 7 octobre. Il longea la côte sud de l'Australie et fit relâche à Port Western puis à Port Jackson. L'expédition se rendit ensuite en Nouvelle-Zélande, aux archipels Tonga et Fidji, en Nouvelle-Irlande, et rallia Hobart-Town en longeant les côtes australiennes. Durant ce séjour, Dumont d'Urville apprit qu'un capitaine anglais, Peter Dillon, venait de découvrir à Vanikoro les débris d'un des bâtiments de La Pérouse. Changeant ses programmes, il se rendit sur les lieux et y découvrit les carcasses des deux navires et plusieurs objets qui furent déposés plus tard au Musée naval de Paris. Pour commémorer ce naufrage, Dumont d'Urville fit édifier un monument à la mémoire de La Pérouse et de ses hommes. Ayant rempli sa mission, il entama le chemin du retour en faisant escale à Batavia, à l'île Maurice et à la Réunion, et parvint à Marseille le 24 février 1829. Les résultats de cette expédition furent considérables ; soixante-cinq cartes et plans ainsi que plusieurs milliers de planches anatomiques et de dessins, plus de dix mille espèces d'animaux, près de sept mille espèces de plantes et d'innombrables échantillons de minéralogie qui enrichirent les collections du Muséum d'histoire naturelle. Bel exemplaire. Très légères rousseurs.
[ÎLES TONGA] Tonga-Tabou. Costumes des habitans - Costume de guerre.
[Paris, 1833]. 250 x 350 mm.
Estampe dessinée par Louis-Auguste de Sainson et lithographiée par Victor Adam, issue du Voyage de la corvette l'Astrolabe exécuté par ordre du roi pendant les années 1826, 1827, 1828, 1829, sous le commandement de M.J. Dumont d'Urville, capitaine de vaisseau. Le voyage de Dumont d'Urville est la plus importante expédition française ordonnée par le gouvernement entre la fin du dix-huitième et le début du dix-neuvième siècle. Après avoir accompagné Duperrey dans son expédition en qualité de commandant en second, Dumont d'Urville reçut le grade de capitaine de frégate et le commandement de l'Astrolabe pour explorer les parties peu connues de la Polynésie et rechercher les traces du naufrage de La Pérouse. Dans cette expédition, Dumont d'Urville, secondé par le lieutenant de vaisseau Charles-Hector Jacquinot, s'était adjoint les services de deux des plus grands médecins naturalistes de la Marine ; Jean-René Quoy et Joseph-Paul Gaimard. L'équipe scientifique comprenait également Pierre-Adolphe Lesson, chargé des recherches botaniques et le dessinateur Louis-Auguste de Sainson. Quittant Toulon le 25 avril 1826, l'Astrolabe passa par Ténériffe et les îles du Cap-Vert, atteignant la Nouvelle-Hollande (Australie) le 7 octobre. Il longea la côte sud de l'Australie et fit relâche à Port Western puis à Port Jackson. L'expédition se rendit ensuite en Nouvelle-Zélande, aux archipels Tonga et Fidji, en Nouvelle-Irlande, et rallia Hobart-Town en longeant les côtes australiennes. Durant ce séjour, Dumont d'Urville apprit qu'un capitaine anglais, Peter Dillon, venait de découvrir à Vanikoro les débris d'un des bâtiments de La Pérouse. Changeant ses programmes, il se rendit sur les lieux et y découvrit les carcasses des deux navires et plusieurs objets qui furent déposés plus tard au Musée naval de Paris. Pour commémorer ce naufrage, Dumont d'Urville fit édifier un monument à la mémoire de La Pérouse et de ses hommes. Ayant rempli sa mission, il entama le chemin du retour en faisant escale à Batavia, à l'île Maurice et à la Réunion, et parvint à Marseille le 24 février 1829. Les résultats de cette expédition furent considérables ; soixante-cinq cartes et plans ainsi que plusieurs milliers de planches anatomiques et de dessins, plus de dix mille espèces d'animaux, près de sept mille espèces de plantes et d'innombrables échantillons de minéralogie qui enrichirent les collections du Muséum d'histoire naturelle. Bel exemplaire aquarellé à l'époque.
[NOUVELLE-ZELANDE] Baie de Sarah's Bosom (Iles Auckland).
Paris, [1841-1854]. 282 x 426 mm.
Belle estampe figurant la baie de Sarah's Bosom, située dans l'archipel néo-zélandais des Iles Auckland, au sud de l'île du Sud. Dessinée par Louis Le Breton et lithographiée par Sabatier, elle est issue du Voyage au Pôle Sud et dans l'Océanie. Au cours de cette troisième et dernière expédition réalisée entre 1837 et 1840, Dumont d'Urville visita successivement les Marquises, Tahiti, les archipels Hamoa et Viti, Vanikoro, les îles Salomon, les Carolines, la Nouvelle-Guinée et l’Australie. Cachet froid de l'éditeur. Petits trous dans les marges gauche et supérieure.
[TAHITI] Mouillage de Matavaï (Ile Taïti).
Paris, [1841-1854]. 290 x 400 mm.
Belle estampe figurant la baie de Matavai, au nord de Tahiti, dessinée par Louis Le Breton et lithographiée par Blanchard, issue du Voyage au Pôle Sud et dans l'Océanie. Au cours de cette troisième et dernière expédition réalisée entre 1837 et 1840, Dumont d'Urville visita successivement les Marquises, Tahiti, les archipels Hamoa et Viti, Vanikoro, les îles Salomon, les Carolines, la Nouvelle-Guinée et l’Australie. Cachet froid de l'éditeur. Deux petites déchirures marginales restaurées.
[ÎLES MARQUISES] L'Astrolabe et la Zélée. Arrivée à Noukahiva.
Paris et New-York, V.e Turgis, [1853]. 286 x 398 mm.
Très rare vue dessinée et lithographiée par Louis Le Breton, finement coloriée à l'époque, et publiée par la veuve de Louis Auguste Turgis en 1853. La vue représente l'arrivée, le 26 août 1838, des corvettes de l'expédition de Dumont d'Urville, l'Astrolabe et la Zélée, dans la baie Anna Maria sur l'île de Noukahiva ou Nuku Hiva, dans l'archipel des Marquises, en Polynésie française. Cette baie, située au sud de l'île, porte aujourd'hui le nom de baie de Taiohae. La vue a été dessinée sur les lieux par Louis Le Breton, nommé peintre de l'expédition à la mort du peintre officiel Ernest Goupil, lors du troisième et dernier voyage de Dumont d'Urville au pôle Sud et en Océanie. L'estampe nous montre des naturels de Nuku Hiva à bord de pirogues, allant à la rencontre des deux corvettes, l'Astrolabe étant au premier plan. L'expédition quittera Nuku Hiva pour Tahiti le 30 août. En 1842, le capitaine de vaisseau du Petit-Thouars, promu contre-amiral et commandant des forces navales d'Océanie, prendra possession de l'archipel des Marquises au nom de la France. Entre 1852 et 1854, il fera de l'île de Nuku-Hiva, la plus grande de l'archipel, un lieu d'accueil pour les prisonniers condamnés à la déportation pour crimes politiques. Après avoir accompagné Duperrey dans son expédition en qualité de commandant en second, puis exploré les parties peu connues de la Polynésie et recherché les traces du naufrage de La Pérouse, Dumont d’Urville soumet au roi Louis-Philippe le projet d’un troisième voyage vers les mers australes. Les deux corvettes l’Astrolabe et la Zélée appareillent de Toulon le 7 septembre 1837. Dumont d'Urville est aux commandes de l'Astrolabe, son second lieutenant de vaisseau Charles Hector Jacquinot, à celles de la Zélée. Après une longue escale à Rio, et après avoir exploré le détroit de Magellan, alors peu fréquenté par les Français, Dumont d'Urville met le cap vers l’Antarctique, puis se retrouve bloqué par la banquise. Après quelques jours, les équipages réussissent enfin à s'extirper du piège, mais le scorbut n'épargne pas les matelots, et Dumont d'Urville décide alors de faire escale dans la baie de la Concepción au Chili. Après quelques semaines de repos, il repart pour l’Océanie, où il visite successivement les Marquises, Tahiti, les archipels Samoa et Viti, Vanikoro, les îles Salomon, les Carolines, la Nouvelle-Guinée et l’Australie. Le 1er janvier 1840, l’expédition quitte son mouillage d’Hobart Town (Tasmanie) pour une nouvelle tentative en Antarctique, qui s'avère fructueuse puisqu'ils découvrent une immense étendue, que Dumont d'Urville baptise Terre Adélie, en hommage à son épouse Adèle. Le 1er février, ayant déterminé le pôle magnétique, ils quittent définitivement cette région et mettent le cap sur l’Australie. Peu après, ils entament le chemin du retour vers la France non sans avoir reconnu les îles Auckland et avoir dressé la carte hydrographique des côtes orientales de la Nouvelle-Zélande. Les résultats scientifiques de l’expédition furent immenses. Outre la reconnaissance de 12 000 lieues de côtes, elle rapporta une multitude de renseignements minéralogiques, zoologiques et botaniques. À son retour, Dumont d’Urville est nommé contre-amiral en décembre 1840. En 1841, la Société de géographie lui décerne la grande médaille d’or. Un an plus tard, il périt avec sa femme et son fils dans la catastrophe ferroviaire de Meudon, l'une des premières grosses catastrophes ferroviaires françaises. Peintre de marines, aquarelliste et chirurgien de marine, Louis Le Breton fut l'un des artistes les plus prolifiques de son temps et le témoin de nombreuses scènes maritimes du XIXe siècle. En 1837, à l'âge de 19 ans, il embarque comme aide-chirurgien sur l'Astrolabe, lors du troisième et dernier voyage de Dumont d'Urville. Doué en dessin, il suit une formation de peintre pendant les premiers mois de l'expédition, auprès d'Ernest Goupil, le peintre officiel de l'expédition. Le 4 janvier 1840, Goupil succombe de dysenterie à Hobart Town (Tasmanie). Dumont d'Urville ayant apprécié les services et le talent de l'apprenti, le charge de prendre la place de dessinateur de l'expédition. C'est à Louis Le Breton que reviendra la tâche de rassembler l'iconographie du voyage qui sera publiée dans l'Atlas pittoresque du Voyage au Pôle Sud et dans l'Océanie, sur les corvettes l'Astrolabe et la Zélée, exécuté par ordre du Roi pendant les années 1837-1838-1839-1840 sous le commandement de M. J. Dumont d'Urville, capitaine de vaisseau. Le Breton a réalisé pour l'Atlas pittoresque une estampe similaire à celle que nous présentons, intitulée Les corvettes au mouillage de Nouka-Hiva (Baie Anna Maria), lithographiée en noir et blanc par Mayer. Il a également réalisé deux autres estampes sur le Pacifique, plus précisément sur Tahiti, lors de l'annexion française par le contre-amiral du Petit-Thouars en 1842. Très rare. Nous n'avons trouvé aucun exemplaire dans les collections publiques. Bel exemplaire aquarellé à l'époque. Bibliographie de la France, ou Journal général de l'Imprimerie et de la Librairie, 1853, p. 513, 1308, 15.
[NOUVELLE-ZELANDE] Baie Houa-Houa. Naturels exécutant une danse à bord de l'Astrolabe (Nouvelle-Zélande).
[Paris, 1833]. 263 x 348 mm.
Planche lithographiée par Raffet d'après un dessin de de Sainson, issue du voyage effectué par Dumont d'Urville sur la corvette l'Astrolabe entre 1826 et 1829. Le voyage de Dumont d'Urville fut la plus importante expédition française ordonnée par le gouvernement entre la fin du dix-huitième et le début du dix-neuvième siècle. Quittant Toulon le 25 avril 1826, l'Astrolabe passa par Ténériffe et les îles du Cap-Vert, atteignant la Nouvelle-Hollande (Australie) le 7 octobre. L'expédition se rendit ensuite en Nouvelle-Zélande, aux archipels Tonga et Fidji, en Nouvelle-Irlande et rallia Hobart-Town en longeant les côtes australiennes. Elle fut de retour à Marseille le 24 février 1829. Timbre sec de l'éditeur. Petites rousseurs dans les marges.
[AUSTRALIE/NOUVELLE-ZELANDE] Nouvelle-Hollande - Nouvelle-Zélande.
[Paris, 1833]. 370 x 233 mm.
Planche figurant divers bijoux et armes utilisés par les naturels de Nouvelle-Hollande (Australie) et de Nouvelle-Zélande. Gravée par Coupé d'après un dessin de de Sainson, avec légendes. Issue du voyage effectué par Dumont d'Urville sur la corvette l'Astrolabe entre 1826 et 1829, la plus importante expédition française ordonnée par le gouvernement entre la fin du dix-huitième et le début du dix-neuvième siècle. Quittant Toulon le 25 avril 1826, l'Astrolabe passa par Ténériffe et les îles du Cap-Vert, atteignant la Nouvelle-Hollande (Australie) le 7 octobre. L'expédition se rendit ensuite en Nouvelle-Zélande, aux archipels Tonga et Fidji, en Nouvelle-Irlande et rallia Hobart-Town en longeant les côtes australiennes. Elle fut de retour à Marseille le 24 février 1829. Exemplaire finement aquarellé à l'époque. Petites rousseurs marginales.
[NOUVELLE-GUINEE] La corvette l'Astrolabe, attaquée par les naturels de la côte nord (Nouvelle Guinée).
[Paris, 1833]. 243 x 342 mm.
Planche lithographiée par Saint-Aulaire d'après un dessin de de Sainson, issue du voyage effectué par Dumont d'Urville sur la corvette l'Astrolabe entre 1826 et 1829. Le voyage de Dumont d'Urville fut la plus importante expédition française ordonnée par le gouvernement entre la fin du dix-huitième et le début du dix-neuvième siècle. Quittant Toulon le 25 avril 1826, l'Astrolabe passa par Ténériffe et les îles du Cap-Vert, atteignant la Nouvelle-Hollande (Australie) le 7 octobre. L'expédition se rendit ensuite en Nouvelle-Zélande, aux archipels Tonga et Fidji, en Nouvelle-Irlande et rallia Hobart-Town en longeant les côtes australiennes. Elle fut de retour à Marseille le 24 février 1829. Timbre sec de l'éditeur. Petites rousseurs.
[NOUVELLE-ZELANDE] L'Anse de l'Astrolabe (Nouvelle-Zélande).
[Paris, 1833]. 257 x 362 mm.
Planche lithographiée par Saint-Aulaire d'après un dessin de de Sainson, issue du voyage effectué par Dumont d'Urville sur la corvette l'Astrolabe entre 1826 et 1829. Le voyage de Dumont d'Urville fut la plus importante expédition française ordonnée par le gouvernement entre la fin du dix-huitième et le début du dix-neuvième siècle. Quittant Toulon le 25 avril 1826, l'Astrolabe passa par Ténériffe et les îles du Cap-Vert, atteignant la Nouvelle-Hollande (Australie) le 7 octobre. L'expédition se rendit ensuite en Nouvelle-Zélande, aux archipels Tonga et Fidji, en Nouvelle-Irlande et rallia Hobart-Town en longeant les côtes australiennes. Elle fut de retour à Marseille le 24 février 1829. Petites rousseurs marginales.
[NOUVELLE-ZELANDE] Nouvelle-Zélande.
Paris, [1833]. 352 x 262 mm.
Planche figurant des naturels de Nouvelle-Zélande : vieille femme et esclave de Wangari, Pako, chef du cap Reinga, tatouage de la cuisse de Pako, naturel de Reinga. Lithographiée par Maurin d'après un dessin de de Sainson. Issue du voyage effectué par Dumont d'Urville sur la corvette l'Astrolabe entre 1826 et 1829, la plus importante expédition française ordonnée par le gouvernement entre la fin du dix-huitième et le début du dix-neuvième siècle. Quittant Toulon le 25 avril 1826, l'Astrolabe passa par Ténériffe et les îles du Cap-Vert, atteignant la Nouvelle-Hollande (Australie) le 7 octobre. L'expédition se rendit ensuite en Nouvelle-Zélande, aux archipels Tonga et Fidji, en Nouvelle-Irlande et rallia Hobart-Town en longeant les côtes australiennes. Elle fut de retour à Marseille le 24 février 1829. Timbre sec de l'éditeur. Quelques rousseurs.
[NOUVELLE-ZELANDE] Nouvelle-Zélande.
Paris, [1833]. 332 x 275 mm.
Planche figurant 5 naturels de Nouvelle-Zélande, lithographiée par Maurin d'après un dessin de de Sainson. Issue du voyage effectué par Dumont d'Urville sur la corvette l'Astrolabe entre 1826 et 1829, la plus importante expédition française ordonnée par le gouvernement entre la fin du dix-huitième et le début du dix-neuvième siècle. Quittant Toulon le 25 avril 1826, l'Astrolabe passa par Ténériffe et les îles du Cap-Vert, atteignant la Nouvelle-Hollande (Australie) le 7 octobre. L'expédition se rendit ensuite en Nouvelle-Zélande, aux archipels Tonga et Fidji, en Nouvelle-Irlande et rallia Hobart-Town en longeant les côtes australiennes. Elle fut de retour à Marseille le 24 février 1829. Petites rousseurs.
[TIKOPIA] Tikopia.
[Paris, 1833]. 383 x 230 mm.
Planche figurant des portraits de naturels de l'île de Tikopia, lithographiée par Cornu d'après un dessin de de Sainson. Issue du voyage effectué par Dumont d'Urville sur la corvette l'Astrolabe entre 1826 et 1829, la plus importante expédition française ordonnée par le gouvernement entre la fin du dix-huitième et le début du dix-neuvième siècle. Quittant Toulon le 25 avril 1826, l'Astrolabe passa par Ténériffe et les îles du Cap-Vert, atteignant la Nouvelle-Hollande (Australie) le 7 octobre. L'expédition se rendit ensuite en Nouvelle-Zélande, aux archipels Tonga et Fidji, en Nouvelle-Irlande et rallia Hobart-Town en longeant les côtes australiennes. Elle fut de retour à Marseille le 24 février 1829. Timbre sec de l'éditeur. Bon exemplaire.
[FIDJI/TUVALU] Plan de l'île St. Augustin (de Maurelle) - Plan de la partie méridionale de l'île Rotouma.
[1827]. 495 x 361 mm.
Beaux plans figurant l'île de St. Augustin, actuelle île de Nanumea dans l'archipel des Tuvalu, découverte en 1781 par l'explorateur espagnol Francisco Mourelle de La Rua, et l'île de Rotuma, dans l'archipel des Fidji. Les plans ont été levés par Lottin et Bérard, officiers de marine sur la corvette la Coquille lors de l'expédition dirigée par le commandant Duperrey. Avec deux profils côtiers. Rousseurs marginales.
[GALAPAGOS] Carte des îles Gallapagos.
[1827]. 500 x 361 mm.
Planche figurant 3 cartes et plans de l'archipel des Galapagos (carte de l'archipel, plan de la baie Albany sur l'île James, actuelle Isla Santiago, plan du mouillage de l'île Hood, actuelle Isla Española), 2 plans sur la Colombie (baie de Salango et mouillage de Tacames) et un plan du banc de la Perle, le tout gravé par Ambroise Tardieu. Les plans ont été dressés à bord de la corvette la Coquille lors du voyage autour du monde dirigé par le commandant Duperrey. Bel exemplaire, infimes rousseurs.
[KIRIBATI/MICRONÉSIE] Carte de l'île Hall (archipel des îles Gilbert) - Carte des îles Woodle et Henderville (archipel des îles Gilbert).
[1827]. 504 x 361 mm.
Carte figurant les atolls de Hall, actuel Maiana, de Woodle, actuel Kuria, et de Henderville, actuel Aranuka, dans l'archipel des îles Gilbert, et plus largement de Kiribati. Elles ont été levées en mai 1824 par de Blois et de Blosseville, officiers de marine sur la corvette la Coquille lors de l'expédition dirigée par le commandant Duperrey. Petites rousseurs marginales.
[KIRIBATI/MICRONÉSIE] Carte des îles Bishop (archipel des îles Gilbert).
[1827]. 498 x 351 mm.
Belle carte figurant les atolls de Drummond, aujourd'hui Tabiteuea, et de Sydenham, actuelle Nonouti, dans l'archipel des îles Gilbert, et plus largement de Kiribati, explorés par le capitaine Bishop à la fin du XVIIIe. Elle a été levée en mai 1824 par de Blosseville, officier de marine sur la corvette la Coquille lors de l'expédition dirigée par le commandant Duperrey. Rousseurs marginales.
[MICRONÉSIE] Plan de l'île Oualan.
[1827]. 760 x 503 mm.
Belle et grande carte figurant l'île Oualan, aujourd'hui nommée Kosrae, en Micronésie, levée en juin 1824 par Bérard et Lottin, officiers de marine sur la corvette la Coquille lors de l'expédition dirigée par le commandant Duperrey. La carte montre également l'île proche de Lelu, et un profil côtier avec le piton Crozer, appelé aujourd'hui Mont Finkol. Petites rousseurs marginales.
[MICRONÉSIE] Plan du havre Chabrol (île Oualan) - Plan du port Lottin (île Oualan).
[1827]. 502 x 362 mm.
Beaux plans figurant l'est et le sud de l'île Oualan, aujourd'hui nommée Kosrae, en Micronésie, levés en juin 1824 par Bérard, Lottin et de Blosseville, officiers de marine sur la corvette la Coquille lors de l'expédition dirigée par le commandant Duperrey. Les plans montrent le havre Chabrol avec les îles de Lelu (avec le village), Yen Yen et Yenasr, et le port Lottin au sud de l'île. Petites rousseurs marginales.
[MICRONÉSIE] Plan du havre de la Coquille (île Oualan).
[1827]. 729 x 513 mm.
Belle et grande carte figurant le havre de la corvette la Coquille, au nord-ouest de l'île Oualan, aujourd'hui nommée Kosrae, en Micronésie, levée en juin 1824 par Bérard, Lottin et de Blois, officiers de marine sur la corvette la Coquille lors de l'expédition dirigée par le commandant Duperrey. La carte montre les pêcheries, les aiguades (lieux pour les provisions d'eau douce), les îlots Gabert et Bérard, et Port Bérard. Très légères rousseurs.
[NOUVELLE-ZÉLANDE] Carte de la côte méridionale de l'île de Tawaï-Poénammou (Nouvelle Zélande) - Carte de l'île Ika-Na-Mauwi (Nouvelle Zélande) - plan du havre Chalky (île Tawaï-Poénammou).
[1827]. 503 x 359 mm.
Trois cartes de la Nouvelle-Zélande, figurant, pour la première, les côtes méridionales de l'Île du Sud (en maori Te Wai Pounamu), avec Stewart Island, la seconde, l'Île du Nord (en maori Te Ika-a-Maui), et la troisième, la région de Fiordland, au sud-ouest de l'Île du Sud, avec les îles Chalky, Anchor, Indian, Long Island et Resolution. Gravées par Ambroise Tardieu, elles ont été levées en 1824 par de Blosseville, officier de marine lors de l'expédition de la corvette la Coquille commandée par Duperrey. Quelques rousseurs.
[NOUVELLE-ZÉLANDE] Plan de la rivière Shooukianga (île Ika-Na-Mauwi, Nouvelle-Zélande).
[1827]. 496 x 358 mm.
Beau et rare plan de l'entrée de la rivière Shooukianga, aujourd'hui Hokianga, située au nord de l'Île du Nord (en maori Te Ika-a-Maui), levée par le capitaine Herd et transmise au commandant Duperrey lors de son escale dans la Baie des Îles, au cours de son expédition sur la corvette la Coquille. Rousseurs.
[PAPOUASIE OCCIDENTALE] Carte d'une partie des îles des Papous au nord-ouest de la Nouvelle-Guinée.
[1827]. 496 x 772 mm.
Grande et belle carte gravée par Ambroise Tardieu, figurant les côtes septentrionales de l'île de Waigiou, actuelle Waigeo, en Papouasie occidentale, avec l'île Rouib, actuelle Kawe, l'archipel des îles Wayag, l'île Syang, actuelle Sajang, et l'île Manouaran, actuelle Manuran. Elle a été dressée en septembre 1822 par le commandant Duperrey lors de l'expédition à bord de la corvette la Coquille. Petite galerie de ver au niveau de la pliure centrale.
[POLYNESIE FRANCAISE] Carte des îles situées au sud et à l'ouest des îles de la Société.
[1826]. 351 x 520 mm.
Carte gravée par Ambroise Tardieu, figurant les archipels des îles de la Société, des îles Cook et des îles Australes ou Tubuai. Elle a été dressée en 1823 par le commandant Duperrey lors de l'expédition de la corvette la Coquille. Sur la carte sont tracées les routes des navigateurs ayant exploré ces archipels (Carteret, Cook, Wallis...). Bon exemplaire.
[POLYNÉSIE FRANÇAISE/ARCHIPEL des TUAMOTU] Carte des îles Pomotou situées à l'est des îles de la Société.
[1827] 471 x 755 mm.
Grande et belle carte gravée par Ambroise Tardieu, figurant les archipels de la Société, des Australes ou Tubuai, et les nombreux atolls constituant l'archipel des Tuamotu (dont les habitants s'appellent les Paumotu), dont l'île de Rangiroa nommée sur la carte, Vliegen. Elle a été dressée en 1824 par le commandant Duperrey lors de l'expédition de la corvette la Coquille. Sur la carte sont tracées les nombreuses routes des navigateurs ayant exploré ces archipels depuis Schouten en 1616 (Bougainville, Carteret, Cook, Wallis, Bligh...). Quelques rousseurs, sinon bel exemplaire.
[POLYNÉSIE FRANÇAISE/ARCHIPEL des TUAMOTU-GAMBIER] Plan de l'île Narcisse - Plan de l'île Moller - Plan de l'île Clermont-Tonnerre.
[1827]. 502 x 364 mm.
Planche figurant les plans de 3 des îles des Tuamotu-Gambier, gravés par Ambroise Tardieu : l'île Narcisse, actuelle Tatakoto, l'île Moller, actuelle Amanu, et l'île Clermont-Tonnerre, actuelle Reao. Ces 3 plans ont été dressés en avril 1823 par Lottin et Bérard, officiers de marine sur la corvette la Coquille lors de l'expédition dirigée par le commandant Duperrey. Quelques rousseurs, trous de ver dans la marge gauche.
[POLYNÉSIE FRANÇAISE/BORA BORA] Plan du port de l'île Borabora.
[1827]. 505 x 366 mm.
Beau plan du port de l'île de Bora Bora, une des îles Sous-le-Vent dans l'archipel de la Société. Gravé par Ambroise Tardieu, il a été levé entre mai et juin 1823 par les officiers de la corvette la Coquille lors du voyage autour du monde dirigé par le commandant Duperrey. Les profondeurs marines sont indiquées, ainsi que quelques noms le long de la côte, et les noms des motus. Quelques rousseurs, 2 trous de ver dans la marge gauche dont l'un affectant le trait d'encadrement.
[POLYNÉSIE FRANÇAISE/MAUPITI] Plan de l'île Maupiti.
[1827]. 489 x 360 mm.
Belle carte figurant l'île de Maupiti, une des îles Sous-le-Vent dans l'archipel de la Société. Gravée par Ambroise Tardieu, elle a été levée en juin 1823 par de Blosseville, officier de marine à bord de la corvette la Coquille durant l'expédition dirigée par le commandant Duperrey. Les profondeurs marines sont indiquées, tout comme les noms des motus et quelques noms le long des côtes. Au bas de la carte figurent deux profils côtiers avec, en arrière-plan, le mont Teurafaatui. Quelques rousseurs marginales, trous de ver dans la marge gauche.
[POLYNÉSIE FRANÇAISE/TAHITI] Esquisse du port de Papeiti - Plan de la baie et de l'établissement de Matavae.
[1827]. 498 x 363 mm.
Planche figurant le port de Papeete et la baie de Matavai sur l'île de Tahiti, gravés par Ambroise Tardieu. Les deux plans ont été levés en mai 1823 par Bérard, de Blosseville et de Blois, tous trois officiers de marine à bord de la corvette la Coquille, durant le voyage autour du monde dirigé par le commandant Duperrey. Sur le plan de la baie de Matavai sont indiqués la Pointe Vénus, l'observatoire, la maison royale, le temple, les maisons de M. Nott et Wilson, ou encore la montagne de l'arbre ou Taharay. Quelques rousseurs, trous de ver dans la marge gauche.
[POLYNÉSIE FRANÇAISE/ÎLES de la SOCIÉTÉ] Carte des Îles de la Société.
[1827]. 470 x 739 mm.
Carte figurant l'archipel des Îles Sous-le-Vent ou Îles de la Société (Tahiti, Moorea, Huahine, Bora Bora, Maupiti et Tupai). Elle a été dressée entre mai et juin 1823 d'après les observations faites lors de l'expédition de la corvette la Coquille dirigée par le commandant Duperrey, et d'après les observations du capitaine Cook. Sur la carte sont tracées les routes des navigateurs ayant exploré l'archipel : Wallis en 1767, Bougainville en 1768, James Cook entre 1769 et 1777, et Duperrey qui séjourna dans l'archipel entre mai et juin 1823. Quelques rousseurs, 3 trous de ver comblés le long de la pliure centrale.
[TASMANIE] Plan du havre Macquarie (Terre de Van Diémen).
[1827]. 756 x 501 mm.
Grande et rare carte figurant Macquarie Harbour, à l'ouest de la Tasmanie, levée en 1809 par Evans, chef du Génie à Hobart Town, et transmise au commandant Duperrey lors de son escale à Port Jackson en 1824, au cours de son voyage autour du monde à bord de la corvette la Coquille. Avec profil côtier du Cap Sorell. Bel exemplaire, infimes rousseurs.
[ÎLES CAROLINES] Carte de l'archipel des Îles Carolines.
[1827]. 537 x 767 mm.
Grande carte détaillée de l'archipel des Îles Carolines situées en Micronésie, à l'ouest de l'océan Pacifique. On y voit aussi les archipels des Îles Mariannes avec Guam, des Îles Gilbert (Kiribati), et des Îles Marshall. Gravée par Ambroise Tardieu, elle a été dressée en 1824 par le commandant Duperrey lors de l'expédition de la corvette la Coquille, et figure également toutes les découvertes faites jusqu'au commencement de l'année 1828. Sur la carte sont tracées les routes des navigateurs ayant exploré ces archipels entre 1606 et 1828. Quelques rousseurs, essentiellement marginales.
[ÎLES CAROLINES] Carte des îles Hogoleu (archipel des Îles Carolines).
[1827]. 471 x 768 mm.
Grande carte des îles Hogoleu, aujourd'hui renommées Faichuk, situées dans l'archipel des Îles Carolines en Micronésie, à l'ouest de l'océan Pacifique, dressée en juin 1824 par de Blois, officier de marine sur la corvette la Coquille lors de l'expédition dirigée par le commandant Duperrey. Avec deux profils côtiers de l'île Tol. Quelques rousseurs.
[ÎLES CAROLINES] Plan de l'île Bigali (archipel des Îles Carolines) - Plan de l'île Satahoual (archipel des Îles Carolines) - Plan des îles Tamatam, Fanadik et Ollap (archipel des Îles Carolines).
[1827]. 360 x 499 mm.
Plans de l'île Bigali, renommée Pikelot, de l'île Satahoual, renommée Satawal, et des îles Tamatam, Fanadik et Ollap, aujourd'hui regroupées dans l'atoll de Pulap. Les plans ont été dressés en juin et juillet 1824 par Lottin, officier de marine sur la corvette la Coquille lors de l'expédition dirigée par le commandant Duperrey. Avec deux profils côtiers. Petites rousseurs marginales.
[GALAPAGOS] Panorama de la baie de la Poste (Ile de la Floriana, Galapagos).
[Paris, 1841]. En deux feuilles non jointes pouvant former un panorama d'environ 211 mm x 1,02 m.
Belle vue panoramique de la Baie Post Office sur l'île Santa Maria ou Floreana dans l'archipel des Galapagos, dessinée par Mesnard et lithographiée par Thierry et Sabatier. Elle est issue du Voyage autour du monde sur la frégate la Vénus, pendant les années 1836-1839, de du Petit-Thouars. Capitaine de vaisseau en 1836, du Petit-Thouars réalisa un tour du monde sur la frégate la Vénus, faisant successivement escale aux îles Canaries, au Brésil, au Chili, au Kamtchatka, au Mexique, en Polynésie, en Australie, et à la Réunion, avant de regagner Brest en juin 1839. De retour en France, il conseilla au gouvernement l'annexion des îles Marquises et fut promu contre-amiral et commandant des forces navales d'Océanie. Son voyage implanta la France en Polynésie. Très bel exemplaire.
[HAWAII] Panorama de l'île d'Oahou pris du mouillage d'Honoloulou (Iles Sandwich).
[Paris, 1841]. En deux feuilles non jointes pouvant former un panorama d'environ 217 mm x 1,02 m.
Belle vue panoramique des côtes d'Honolulu sur l'île d'Oahu dans l'archipel des îles Hawaï, dessinée par Mesnard et lithographiée par Thierry et Sabatier. Elle est issue du Voyage autour du monde sur la frégate la Vénus, pendant les années 1836-1839, de du Petit-Thouars. Capitaine de vaisseau en 1836, du Petit-Thouars réalisa un tour du monde sur la frégate la Vénus, faisant successivement escale aux îles Canaries, au Brésil, au Chili, au Kamtchatka, au Mexique, en Polynésie, en Australie, et à la Réunion, avant de regagner Brest en juin 1839. De retour en France, il conseilla au gouvernement l'annexion des îles Marquises et fut promu contre-amiral et commandant des forces navales d'Océanie. Son voyage implanta la France en Polynésie. Très bel exemplaire.
[NOUVELLE-ZÉLANDE] Plan de la Baie des Îles à la Nouvelle-Zélande.
[Paris], Dépôt-Général de la Marine, 1845. 605 x 861 mm.
Très rare et belle carte de la Baie des Îles en Nouvelle-Zélande, levée et dressée en 1838 par Louis Urbain Dortet de Tessan, ingénieur hydrographe de la Marine, à bord de la frégate la Vénus, sous les ordres de du Petit-Thouars, capitaine du vaisseau. Elle a été gravée par Collin, et est issue du très rare atlas hydrographique de la relation de voyage ayant pour titre Voyage autour du monde sur la frégate la Vénus, pendant les années 1836-1839, publiée entre 1840 et 1845. la Baie des Îles ou Bay of Islands est une baie située au nord de la capitale Auckland, et au nord de l'île du Nord de la Nouvelle-Zélande. Après avoir quitté les îles Kermadec, la Vénus se dirigea vers la Nouvelle-Zélande. Du Petit-Thouars arrive dans la baie le 13 octobre 1838, et accoste devant le village de Kororareka, à l'embouchure des rivières de Kawa-Kawa, de Waï-Kadi et de Waï-Tanguy. Sur cette carte, assez bien détaillée, les caps, les pointes et les baies sont nommés, ainsi que plusieurs îles : le Gros îlot ou Galakek, actuelle Harakeke island, la Sentinelle ou Tiki-Tiki, aujourd'hui Tikitiki Rock, l'île Roa, ou Moturoa island, le Gros Îlot ou Battleship Rock, l'île Aro hia ou Motuarohia Island, l'île Doua ou Moturua Island, l'île Oka-kou ou Okahu Island, et l'îlot de l'Est ou Gogo. Y figurent aussi la Maison du Résident (qui était le représentant officiel de Grande-Bretagne), située près de la rivière Waï-Tanguy ou Waitangi, le village de Pahiha ou Paihia, le village de Waï-hi-hi ou Waihihi, et le village de Kororareka ou Russell, premier village portuaire fondé par les Européens en Nouvelle-Zélande et première capitale du pays. La Vénus quitta la Baie des Îles le 11 novembre 1838. La carte comprend un texte d'avertissement et une table de réduction des mètres en brasses et en pieds. Elle est illustrée d'un profil côtier de la baie. Cachet imprimé du Dépôt général de la Marine figurant une ancre. Capitaine de vaisseau, du Petit-Thouars quitta Brest en 1836, pour une expédition dans le Pacifique à bord de la frégate la Vénus. L'objectif principal était de protéger les intérêts de la France dans la région, mais aussi de prendre des renseignements sur l'industrie baleinière, et d'acquérir toutes les informations possibles concernant l'état réel des différents pays visités. Les observateurs scientifiques de la Vénus étaient des officiers de marine français qui feraient des observations hydrographiques et astronomiques et collecteraient des spécimens d'histoire naturelle dans les pays visités. L'expédition fit diverses escales, notamment au Brésil, autour du cap Horn, à Callao au Pérou, à Hawaï, à Tahiti, en Nouvelle-Zélande, au Kamtchatka et en Alaska, puis longea les côtes de l'Amérique vers le sud. Elle repartit vers Brest en juin 1839. De retour en France, du Petit-Thouars défendit l'idée d'une présence française en Océanie, et conseilla au gouvernement de Louis-Philippe l'annexion des îles Marquises. Il fut promu contre-amiral et commandant des forces navales d'Océanie. En 1841, conformément aux instructions reçues, il occupa l'archipel des Marquises. En 1842, il fit signer un traité de protectorat à la reine Pomaré de Tahiti en 1842, puis il annexa Tahiti au nom de la France. Cette annexion implanta la France en Polynésie. Bel exemplaire. Très légers défauts au niveau de la pliure centrale. Catalogue des cartes, plans, vues de côtes, mémoires, instructions nautiques, etc., qui composent l'Hydrographie Française, 1847, p. 160, n°1037.
[POLYNÉSIE FRANÇAISE/TAHITI] Plan de la rade de Papeiti à Tahiti ou O-Taïti (archipel de la Société).
[Paris], Dépôt-Général de la Marine, 1844 [1845]. 600 x 423 mm.
Très rare et beau plan de la rade de Papeete, sur l'île de Tahiti, en Polynésie Française. Il a été levé et dressé en 1838 par Louis Urbain Dortet de Tessan, ingénieur hydrographe de la Marine, à bord de la frégate la Vénus, sous les ordres de du Petit-Thouars, capitaine du vaisseau. Il a été gravé par Michel, et est issu du très rare atlas hydrographique de la relation de voyage ayant pour titre Voyage autour du monde sur la frégate la Vénus, pendant les années 1836-1839, publiée entre 1840 et 1845. Y sont nommés la Pointe (cap) de l'Est et la Pointe de l'Ouest, l'île de la Reine ou Motu-Uta, et l'île Aouna, qui semble avoir disparu aujourd'hui. La carte est accompagnée d'un texte d'avertissement et d'une table de réduction des mètres en brasses et en pieds. Elle est illustrée de quatre profils côtiers de l'entrée de la baie et de l'île de Tahiti. Cachet imprimé du Dépôt général de la Marine figurant une ancre. La Vénus fit escale à Papeete du 27 août au 16 septembre 1838. Capitaine de vaisseau, du Petit-Thouars quitta Brest en 1836, pour une expédition dans le Pacifique à bord de la frégate la Vénus. L'objectif principal était de protéger les intérêts de la France dans la région, mais aussi de prendre des renseignements sur l'industrie baleinière, et d'acquérir toutes les informations possibles concernant l'état réel des différents pays visités. Les observateurs scientifiques de la Vénus étaient des officiers de marine français qui feraient des observations hydrographiques et astronomiques et collecteraient des spécimens d'histoire naturelle dans les pays visités. L'expédition fit diverses escales, notamment au Brésil, autour du cap Horn, à Callao au Pérou, à Hawaï, à Tahiti, en Nouvelle-Zélande, au Kamtchatka et en Alaska, puis longea les côtes de l'Amérique vers le sud. Elle repartit vers Brest en juin 1839. De retour en France, du Petit-Thouars défendit l'idée d'une présence française en Océanie, et conseilla au gouvernement de Louis-Philippe l'annexion des îles Marquises. Il fut promu contre-amiral et commandant des forces navales d'Océanie. En 1841, conformément aux instructions reçues, il occupa l'archipel des Marquises. En 1842, il fit signer un traité de protectorat à la reine Pomaré de Tahiti en 1842, puis il annexa Tahiti au nom de la France. Cette annexion implanta la France en Polynésie. Bel exemplaire. Catalogue des cartes, plans, vues de côtes, mémoires, instructions nautiques, etc., qui composent l'Hydrographie Française, 1847, p. 160, n°1026.
[SYDNEY] Plan de la ville de Sydney 1838.
[Paris, 1841]. 196 x 380 mm.
Rare plan de la ville de Sydney, dressé en 1838 lors du voyage autour du monde de du Petit-Thouars. Il est issu de l'atlas pittoresque du Voyage autour du monde sur la frégate la Vénus, pendant les années 1836-1839. En noir figurent les édifices publics, et en hachuré les édifices particuliers. Le plan montre les casernes, le théâtre, l'hôpital militaire, Fort Philip, Fort Macquarie, les écuries ou encore le collège. Toutes les rues sont nommées. Le nord est placé à droite du plan. Capitaine de vaisseau en 1836, du Petit-Thouars réalisa un tour du monde sur la frégate la Vénus, faisant successivement escale aux îles Canaries, au Brésil, au Chili, au Kamtchatka, au Mexique, en Polynésie, en Australie, et à la Réunion, avant de regagner Brest en juin 1839. De retour en France, il conseilla au gouvernement l'annexion des îles Marquises et fut promu contre-amiral et commandant des forces navales d'Océanie. Son voyage implanta la France en Polynésie. Bel exemplaire. Marge droite très légèrement froissée.
[ÎLES MARQUISES/POLYNÉSIE FRANCAISE] Carte des îles Marquises (archipel de Mendana ou de Nou-Ka-Hiva).
[Paris], Dépôt-Général de la Marine, 1842 [1845. 882 x 590 mm.
Grande et belle carte de l'archipel des Îles Marquises, découvert par l'explorateur espagnol Álvaro de Mendaña en 1598. Elle a été levée et dressée en 1838 par Louis Urbain Dortet de Tessan, ingénieur hydrographe de la Marine, à bord de la frégate la Vénus, sous les ordres de du Petit-Thouars, capitaine du vaisseau, et gravée par Chassant. Elle est issue du très rare atlas hydrographique de la relation de voyage ayant pour titre Voyage autour du monde sur la frégate la Vénus, pendant les années 1836-1839. Elle est illustrée de dix profils côtiers. Les deux plus grandes îles de Nuku Hiva et Hiva Oa sont respectivement nommées Île Nou-Ka-Iva ou Marchand et Île O-Hivaoa ou de la Dominica. Capitaine de vaisseau en 1836, du Petit-Thouars réalisa un tour du monde sur la frégate la Vénus, faisant successivement escale aux îles Canaries, au Brésil, au Chili, au Kamtchatka, au Mexique, en Polynésie, en Australie, et à la Réunion, avant de regagner Brest en juin 1839. De retour en France, il conseilla au gouvernement l'annexion des Îles Marquises et fut promu contre-amiral et commandant des forces navales d'Océanie. Il prit possession de l'archipel des Marquises le 1er mai 1842. Entre 1852 et 1854, il fit de l'île de Nuku-Hiva, la plus grande des Marquises, un lieu d'accueil pour les prisonniers condamnés à la déportation pour crimes politiques. L'annexion des Marquises fut suivie quelques mois plus tard, le 9 septembre 1842, du protectorat français sur Tahiti, et de son annexion le 6 novembre 1843. Bel exemplaire. Légère décharge d'encre des profils de la partie basse sur la partie haute.
[HAWAII] The Dole map of the Hawaiian Islands.
Honolulu & San Francisco, Hawaiian Pineapple Company Limited, 1950. Lithographie en couleurs de 475 x 960 mm.
Belle et grande carte illustrée et très colorée de l'archipel des Îles Hawaii, dessinée par Joseph Feher, commandée et publiée en 1950 par la Hawaiian Pineapple Company, producteurs des produits de la marque Dole. Elle est décorée d'un titre déposé sur une rose des vents, près de laquelle se tient un natif portant un casque et une cape de plumes, et tenant un kâhili, sceptre du Royaume d'Hawaii. Les huit îles composant l'archipel sont abondamment illustrées sur la culture, la vie quotidienne, l'histoire, les traditions, l'agriculture, les divertissements, et la faune et la flore d'Hawaii. La bordure de droite est occupée par une version réduite schématisée de la carte principale, portant un grand nombre de légendes numérotées pour chacune des îles. Ainsi sur l'île de Kauai (9 légendes), on peut voir un papayer, la ville de Lihue, la plage de Lawai avec des baigneurs, le Waimea Canyon, connu également sous le nom de Grand Canyon du Pacifique, ou encore le lieu du premier débarquement du capitaine Cook en 1778 ; sur l'île de Ni'ihau (2 légendes), une scène de fabrication d'un tapa (tissu d'écorce) ; sur l'île d'O'ahu (17 légendes), on peut voir une danseuse de hula, Waikiki Beach, la ville d'Honolulu, la conserverie Dole, Pearl Harbor, un moulin à sucre, les montagnes Waianae, ou encore une machine de récolte d'ananas ; sur l'île de Moloka'i (7 légendes), des champs d'ananas ; sur l'île de Lanai (5 légendes), la pose de paillis et la ville de Lanai ; sur l'île de Maui (16 légendes), le cratère de Haleakalâ ou un banian (arbre à fruit) ; sur l'île de Kaho‘olawe, des chèvres sauvages ; et enfin, sur l'île d'Hawaii, le volcan Mauna Kea, un arbre à pluie, des bananiers, une représentation du capitaine Cook débarquant dans la baie de Kealakekua en 1779, une statue du dieu de la guerre à plumes, ou encore le lieu de naissance du roi hawaïen Kamehameha Ier. Le Pacifique est illustré de poissons exotiques aux couleurs flamboyantes, des premiers baleiniers arrivés en 1819, de canoës polynésiens découvrant Hawaii il y a 1000 ans, ou encore d'un surfeur. La Hawaiian Pineapple Company fut fondée en 1901 à Hawaii par James Dole, qui ouvrit sa première plantation d'ananas dans le plateau central de l'île d'Oahu. Elle a mis au point les procédés industriels de culture et d'emballage de fruits tels que la banane, la noisette ou l'ananas. En 1950, l'entreprise exploitait la plus grande conserverie de fruits au monde, et emballait chaque année plusieurs millions de caisses. Renommée Dole Food Company en 1991, elle travaille aujourd'hui dans plus de 90 pays à travers le monde, et a des revenus annuels de plus de 4 milliards de dollars. Très bonne condition générale. Déchirure dans la marge gauche empiétant sur quelques centimètres de l'illustration, partie droite des légendes légèrement jaunie.
[AUSTRALIE/KING GEORGE SOUND] Plan du port du roi George (King George 3d Sound) (à la Terre de Nuyts, Nouvelle Hollande).
[1812]. 375 x 482 mm.
Très rare plan figurant le détroit de King George ou King George Sound, et de Frenchman Bay, au large de la ville d'Albany, au sud-ouest de l'Australie. Il a été levé en février 1803 par Louis de Freycinet, Pierre Faure et Joseph Ransonnet, lors du voyage aux Terres Australes de Péron et Freycinet. Il est issu du très rare grand atlas de navigation et hydrographie, qui est nettement plus rare que le petit atlas historique qui accompagne également la relation du voyage. Le plan montre également Michaelmas Island, Breaksea Island, Eclipse Island, le havre de la Princesse Royale, renommé Shoal Bay, le havre aux huîtres, et la rivière des Français. la baie de Western Port, avec l'île des Français ou French Island, et l'île des Anglais, aujourd'hui renommée Phillip Island. En haut à gauche, en carton, figurent deux plans de la même baie, levés en 1799 et 1804. En 1800, le capitaine Baudin fut chargé par le gouvernement français d'aller compléter la reconnaissance des côtes de l'Australie. Il quitta Le Havre avec les deux corvettes le Géographe et le Naturaliste, avec, à son bord, de nombreux savants tels que Péron, Bory de Saint-Vincent, Freycinet ou encore Lesueur. L'expédition reconnut la plus grande partie des côtes nord-ouest et sud-ouest de la Nouvelle-Hollande, la baie des Chiens Marins et les terres voisines de la Nouvelle-Galles Méridionale. Ce voyage fut également un incontestable succès au niveau scientifique et plus précisément dans le domaine de l'histoire naturelle. Péron, avec l'aide du peintre Lesueur, forma une collection de plus de 100 000 spécimens d'animaux, dont 2500 espèces nouvelles vinrent enrichir les collections du Muséum. En 1803, le capitaine Baudin mourut à l'Île de France. La relation de ce voyage fut donc commencée par Péron et achevée par Freycinet. Très légères rousseurs marginales. Bel exemplaire. MCC, Tooley n°66, Printed Maps of Australia, n°642.
[AUSTRALIE-OCCIDENTALE] Carte d'une partie de la Terre de Witt (à la Nouvelle Hollande) 2me feuille.
[1812]. 763 x 503 mm.
Très rare carte d'une partie des côtes de la Terre de Witt, nom que donnaient les Français sous l'Empire aux terres au nord-ouest de l'Australie comprises entre le cap Murat, dans la région du Pilbara, et le cap Leoben, dans la région du Kimberley, sur la mer de Timor. La carte a été dressée entre 1801 et 1803 par Louis de Freycinet et l'ingénieur-hydrographe Charles-Pierre Boullanger d'après leurs observations et celles de l'enseigne de vaisseau François-Michel Ronsard, lors du voyage aux Terres Australes. Elle est issue du très rare grand atlas de navigation et hydrographie, qui est nettement plus rare que le petit atlas historique qui accompagne également la relation du voyage. En carton figurent un plan d'une partie de la Terre de Witt par Freycinet en 1803, et deux esquisses de la baie et de la ville de Coupang ou Kupang sur l'île de Timor, dessinées par François Péron et Charles-Alexandre Lesueur. En 1800, le capitaine Baudin fut chargé par le gouvernement français d'aller compléter la reconnaissance des côtes de l'Australie. Il quitta Le Havre avec les deux corvettes le Géographe et le Naturaliste, avec, à son bord, de nombreux savants tels que Péron, Bory de Saint-Vincent, Freycinet ou encore Lesueur. L'expédition reconnut la plus grande partie des côtes nord-ouest et sud-ouest de la Nouvelle-Hollande, la baie des Chiens Marins et les terres voisines de la Nouvelle-Galles Méridionale. Ce voyage fut également un incontestable succès au niveau scientifique et plus précisément dans le domaine de l'histoire naturelle. Péron, avec l'aide du peintre Lesueur, forma une collection de plus de 100 000 spécimens d'animaux, dont 2500 espèces nouvelles vinrent enrichir les collections du Muséum. En 1803, le capitaine Baudin mourut à l'Île de France. La relation de ce voyage fut donc commencée par Péron et achevée par Freycinet. Bel exemplaire. MCC, Tooley n°66, Printed Maps of Australia, n°649.
[AUSTRALIE-OCCIDENTALE] Carte générale de la Terre de Witt (à la Nouvelle Hollande).
[1812]. 501 x 748 mm.
Très rare carte des côtes de la Terre de Witt, nom que donnaient les Français sous l'Empire aux terres au nord-ouest de l'Australie comprises entre le cap Murat, dans la région du Pilbara, et le cap Leoben, dans la région du Kimberley, sur la mer de Timor. Au nord du continent australien, on aperçoit une partie des îles de Sumba et de Timor. En carton figurent un plan du détroit de Savu séparant les îles de Sawu et de Benjoar (renommée Raijua), et quatre représentations d'ancres en bois en usage sur les navires malais. La carte a été dressée entre 1801 et 1803 par Louis de Freycinet, lors du voyage aux Terres Australes. Elle est issue du très rare grand atlas de navigation et hydrographie, qui est nettement plus rare que le petit atlas historique qui accompagne également la relation du voyage. En 1800, le capitaine Baudin fut chargé par le gouvernement français d'aller compléter la reconnaissance des côtes de l'Australie. Il quitta Le Havre avec les deux corvettes le Géographe et le Naturaliste, avec, à son bord, de nombreux savants tels que Péron, Bory de Saint-Vincent, Freycinet ou encore Lesueur. L'expédition reconnut la plus grande partie des côtes nord-ouest et sud-ouest de la Nouvelle-Hollande, la baie des Chiens Marins et les terres voisines de la Nouvelle-Galles Méridionale. Ce voyage fut également un incontestable succès au niveau scientifique et plus précisément dans le domaine de l'histoire naturelle. Péron, avec l'aide du peintre Lesueur, forma une collection de plus de 100 000 spécimens d'animaux, dont 2500 espèces nouvelles vinrent enrichir les collections du Muséum. En 1803, le capitaine Baudin mourut à l'Île de France. La relation de ce voyage fut donc commencée par Péron et achevée par Freycinet. Bel exemplaire. MCC, Tooley n°66, Printed Maps of Australia, n°647.
[AUSTRALIE/SYDNEY] Plan de la ville de Sydney (capitale des colonies anglaises aux Terres Australes).
[1812]. 355 x 497 mm.
Très rare plan de la ville de Sydney, levé en novembre 1802 par Charles Alexandre Lesueur, dessinateur officiel lors du voyage aux Terres Australes de Péron et Freycinet. Il est issu du très rare grand atlas de navigation et hydrographie, qui est nettement plus rare que le petit atlas historique qui accompagne également la relation du voyage. Le présent plan de Sydney diffère entièrement de celui du petit atlas, et est nettement plus grand de format. Il est accompagné de 34 légendes numérotées. En 1800, le capitaine Baudin fut chargé par le gouvernement français d'aller compléter la reconnaissance des côtes de l'Australie. Il quitta Le Havre avec les deux corvettes le Géographe et le Naturaliste, avec, à son bord, de nombreux savants tels que Péron, Bory de Saint-Vincent, Freycinet ou encore Lesueur. L'expédition reconnut la plus grande partie des côtes nord-ouest et sud-ouest de la Nouvelle-Hollande, la baie des Chiens Marins et les terres voisines de la Nouvelle-Galles Méridionale. Ce voyage fut également un incontestable succès au niveau scientifique et plus précisément dans le domaine de l'histoire naturelle. Péron, avec l'aide du peintre Lesueur, forma une collection de plus de 100 000 spécimens d'animaux, dont 2500 espèces nouvelles vinrent enrichir les collections du Muséum. En 1803, le capitaine Baudin mourut à l'Île de France. La relation de ce voyage fut donc commencée par Péron et achevée par Freycinet. Très légères rousseurs marginales. Bel exemplaire. MCC, Tooley n°44, The Printed Maps of New South Wales, n°25.
[AUSTRALIE/TASMANIE] Partie de la colonie de la Nouvelle-Galles du Sud, à la Nouvelle-Hollande.
[Paris, 1825]. 308 x 223 mm.
Belle carte figurant les côtes de la Nouvelle-Galles du Sud au sud-est de l'Australie, avec Botany Bay, point de départ de la colonisation anglaise. En carton figure l'île de Van Diemen, renommée Tasmanie à partir de 1856. La carte est issue du Voyage autour du monde sur les corvettes de S.M. l'Uranie et la Physicienne, pendant les années 1817, 1818, 1819 et 1820, qui fut l'un des plus importants voyages de circumnavigation. Accompagné d'une équipe de scientifiques composée de l'enseigne Duperrey, des chirurgiens Quoy et Gaimard, du pharmacien Gaudichaud et du dessinateur Jacques Arago, Louis de Freycinet, commandant de l'Uranie, quitta Toulon le 17 septembre 1817. L'expédition fit escale à Gibraltar, Rio de Janeiro, au Cap, à l'île Maurice et arriva en septembre 1818 sur les côtes ouest de l'Australie. Ils visitèrent ensuite Timor, les Moluques, Guam, Sydney et prirent la route du retour par le cap Horn qu'ils franchirent le 7 février 1820. Arrivé dans le détroit de Lemaire, l'Uranie subit une violente tempête et s'échoua dans la Baie Française. Après avoir sauvé l'essentiel des collections scientifiques, Freycinet et son équipage revinrent en France sur une corvette américaine achetée à cet effet, qu'il rebaptisa la Physicienne. Il arriva au Havre le 13 novembre 1820, après trois ans de navigation, rapportant de nombreuses et précieuses collections de mammifères, d'oiseaux, d'insectes, de poissons et de plantes. Acquitté par le Conseil de guerre, il fut promu capitaine de vaisseau et aussitôt affecté au Dépôt des Cartes. La description qu'elle contient de l'Australie, ainsi que les renseignements sur le Brésil, en font l'une des relations de voyages les plus importantes au XIXe siècle. Bel exemplaire.
[AUSTRALIE/WESTERN PORT] Esquisse du Port Western par M. Faure.
[1812]. 492 x 344 mm.
Très rare plan de la baie de Western Port, située au sud de Melbourne et au sud-est de l'Australie, levé en avril 1802 par Pierre Faure, ingénieur-géographe lors du voyage aux Terres Australes de Péron et Freycinet. Il est issu du très rare grand atlas de navigation et hydrographie, qui est nettement plus rare que le petit atlas historique qui accompagne également la relation du voyage. Le présent plan figure la baie de Western Port, avec l'île des Français ou French Island, et l'île des Anglais, aujourd'hui renommée Phillip Island. En haut à gauche, en carton, figurent deux plans de la même baie, levés en 1799 et 1804. En 1800, le capitaine Baudin fut chargé par le gouvernement français d'aller compléter la reconnaissance des côtes de l'Australie. Il quitta Le Havre avec les deux corvettes le Géographe et le Naturaliste, avec, à son bord, de nombreux savants tels que Péron, Bory de Saint-Vincent, Freycinet ou encore Lesueur. L'expédition reconnut la plus grande partie des côtes nord-ouest et sud-ouest de la Nouvelle-Hollande, la baie des Chiens Marins et les terres voisines de la Nouvelle-Galles Méridionale. Ce voyage fut également un incontestable succès au niveau scientifique et plus précisément dans le domaine de l'histoire naturelle. Péron, avec l'aide du peintre Lesueur, forma une collection de plus de 100 000 spécimens d'animaux, dont 2500 espèces nouvelles vinrent enrichir les collections du Muséum. En 1803, le capitaine Baudin mourut à l'Île de France. La relation de ce voyage fut donc commencée par Péron et achevée par Freycinet. Très légères rousseurs marginales. Bel exemplaire. MCC, Tooley n°66, Printed Maps of Australia, n°635.
Carte de la Nouvelle-Hollande dressée par M. L. Freycinet, commandant la goëlette le Casuarina. 1808.
[1824]. 294 x 466 mm.
Belle et rare carte de l'Australie, issue de la seconde édition du Voyage de découverte aux Terres Australes. En 1800, le capitaine Baudin fut chargé par le gouvernement français d'aller compléter la reconnaissance des côtes de l'Australie. Il quitta Le Havre avec les deux corvettes le Géographe et le Naturaliste, et une goélette, le Casuarina, avec, à leur bord, de nombreux savants tels que Péron, Bory de Saint-Vincent, Freycinet ou encore Lesueur. L'expédition reconnut la plus grande partie des côtes nord-ouest et sud-ouest de la Nouvelle-Hollande, la baie des Chiens Marins et les terres voisines de la Nouvelle-Galles Méridionale. Ce voyage fut également un incontestable succès au niveau scientifique et plus précisément dans le domaine de l'histoire naturelle. Péron, avec l'aide du peintre Lesueur, forma une collection de plus de 100 000 spécimens d'animaux, dont 2500 espèces nouvelles vinrent enrichir les collections du Muséum. En 1803, le capitaine Baudin mourut à l'Île de France. La relation de ce voyage fut donc commencée par Péron et achevée par Freycinet. Bel exemplaire.
[TASMANIE] Carte d'une partie de la côte orientale de la Terre de Diémen.
[1812]. 754 x 495 mm.
Très rare carte d'une partie des côtes orientales de la Tasmanie, appelée Terre de Van Diemen jusqu'en 1856, dressée en février 1802 par Louis de Freycinet d'après ses observations et celles de l'ingénieur-géographe Pierre Faure et de l'ingénieur-hydrographe Charles-Pierre Boullanger, lors du voyage aux Terres Australes. Elle est issue du très rare grand atlas de navigation et hydrographie, qui est nettement plus rare que le petit atlas historique qui accompagne également la relation du voyage. La carte s'étend du Cap Tourville au Cap Bernier, avec l'île Maria. Y figurent la péninsule Freycinet, l'île Schouten, la Baie Fleurieu ou Baie des Huîtres, ainsi que les routes des vaisseaux. A l'emplacement de la ville d'Orford sur Prosser Bay figure le nom de Port Montbazin. La carte est ornée d'un profil côtier et d'un plan de la Baie des Huîtres par le capitaine Cox en 1789. En 1800, le capitaine Baudin fut chargé par le gouvernement français d'aller compléter la reconnaissance des côtes de l'Australie. Il quitta Le Havre avec les deux corvettes le Géographe et le Naturaliste, avec, à son bord, de nombreux savants tels que Péron, Bory de Saint-Vincent, Freycinet ou encore Lesueur. L'expédition reconnut la plus grande partie des côtes nord-ouest et sud-ouest de la Nouvelle-Hollande, la baie des Chiens Marins et les terres voisines de la Nouvelle-Galles Méridionale. Ce voyage fut également un incontestable succès au niveau scientifique et plus précisément dans le domaine de l'histoire naturelle. Péron, avec l'aide du peintre Lesueur, forma une collection de plus de 100 000 spécimens d'animaux, dont 2500 espèces nouvelles vinrent enrichir les collections du Muséum. En 1803, le capitaine Baudin mourut à l'Île de France. La relation de ce voyage fut donc commencée par Péron et achevée par Freycinet. Bel exemplaire. MCC, Tooley n°66, Printed Maps of Australia, n°628.
[TASMANIE] Carte générale de la côte orientale de la Terre de Diémen comprenant les découvertes et les travaux géographiques exécutés dans cette partie à bord des corvettes le Géographe et le Naturaliste.
[1812]. 763 x 500 mm.
Très rare carte des côtes orientales de la Tasmanie, appelée Terre de Van Diemen jusqu'en 1856, dressée en février 1802 par l'ingénieur-hydrographe Charles-Pierre Boullanger d'après ses observations et celles de l'ingénieur-géographe Pierre Faure et de Louis et Henri de Freycinet, lors du voyage aux Terres Australes. Elle est issue du très rare grand atlas de navigation et hydrographie, qui est nettement plus rare que le petit atlas historique qui accompagne également la relation du voyage. Au nord de l'île, à l'emplacement de l'actuelle ville de George Town située à l'embouchure de la rivière Tamar, figure Port Dalrymple. Ce fut l'un des premiers lieux à être colonisés en Tasmanie, lorsque les Britanniques arrivèrent en 1804. En carton figurent 2 cartes du tracé de la côte par Abel Tasman en 1642 et Furneaux en 1773, et le plan d'une partie de la rivière Tamar appelée rivière du Nord, par Henri de Freycinet en 1802. En 1800, le capitaine Baudin fut chargé par le gouvernement français d'aller compléter la reconnaissance des côtes de l'Australie. Il quitta Le Havre avec les deux corvettes le Géographe et le Naturaliste, avec, à son bord, de nombreux savants tels que Péron, Bory de Saint-Vincent, Freycinet ou encore Lesueur. L'expédition reconnut la plus grande partie des côtes nord-ouest et sud-ouest de la Nouvelle-Hollande, la baie des Chiens Marins et les terres voisines de la Nouvelle-Galles Méridionale. Ce voyage fut également un incontestable succès au niveau scientifique et plus précisément dans le domaine de l'histoire naturelle. Péron, avec l'aide du peintre Lesueur, forma une collection de plus de 100 000 spécimens d'animaux, dont 2500 espèces nouvelles vinrent enrichir les collections du Muséum. En 1803, le capitaine Baudin mourut à l'Île de France. La relation de ce voyage fut donc commencée par Péron et achevée par Freycinet. Bel exemplaire. MCC, Tooley n°66, Printed Maps of Australia, n°626.
[TASMANIE] Carte générale de la partie sud-est de la terre de Diémen.
[1824]. 213 x 170 mm.
Carte issue de la seconde édition du Voyage de découverte aux Terres Australes. En 1800, le capitaine Baudin fut chargé par le gouvernement français d'aller compléter la reconnaissance des côtes de l'Australie. Il quitta Le Havre avec les deux corvettes le Géographe et le Naturaliste, et une goélette, le Casuarina, avec, à leur bord, de nombreux savants tels que Péron, Bory de Saint-Vincent, Freycinet ou encore Lesueur. L'expédition reconnut la plus grande partie des côtes nord-ouest et sud-ouest de la Nouvelle-Hollande, la baie des Chiens Marins et les terres voisines de la Nouvelle-Galles Méridionale. Ce voyage fut également un incontestable succès au niveau scientifique et plus précisément dans le domaine de l'histoire naturelle. Péron, avec l'aide du peintre Lesueur, forma une collection de plus de 100 000 spécimens d'animaux, dont 2500 espèces nouvelles vinrent enrichir les collections du Muséum. En 1803, le capitaine Baudin mourut à l'Île de France. La relation de ce voyage fut donc commencée par Péron et achevée par Freycinet. Bel exemplaire.
[GUAM] Carte particulière de l'île Guam (1ère feuille) - Carte particulière de l'île Guam (2me feuille).
[Paris, 1826]. En deux feuilles de 509 x 768 mm chacune.
Rare et grande carte en deux feuilles de l'île de Guam, faisant partie de l'archipel des îles Mariannes, dans le Pacifique. Les côtes sont très détaillées, tandis qu'à l'intérieur de l'île figure seulement le mont Santa Rosa. En carton, plan de l'île Rota, située au nord de Guam. La carte, levée et dressée par l'officier de Marine Louis-Isidore Duperrey en mars et juin 1819, est issue de la relation de l'un des plus importants voyages de circumnavigation, le Voyage autour du monde sur les corvettes de S.M. l'Uranie et la Physicienne, pendant les années 1817, 1818, 1819 et 1820 de Louis de Freycinet. La route de la corvette l'Uranie en mars et juin 1819 est tracée. Accompagné d'une équipe de scientifiques composée de l'enseigne Duperrey, des chirurgiens Quoy et Gaimard, du pharmacien Gaudichaud et du dessinateur Jacques Arago, Louis de Freycinet, commandant de l'Uranie, quitta Toulon le 17 septembre 1817. L'expédition fit escale à Gibraltar, Rio de Janeiro, au Cap, à l'île Maurice et arriva en septembre 1818 sur les côtes ouest de l'Australie. Ils visitèrent ensuite Timor, les Moluques, Guam, Sydney et prirent la route du retour par le cap Horn qu'ils franchirent le 7 février 1820. Arrivé dans le détroit de Lemaire, l'Uranie subit une violente tempête et s'échoua dans la Baie Française. Après avoir sauvé l'essentiel des collections scientifiques, Freycinet et son équipage revinrent en France sur une corvette américaine achetée à cet effet, qu'il rebaptisa la Physicienne. Il arriva au Havre le 13 novembre 1820, après trois ans de navigation, rapportant de nombreuses et précieuses collections de mammifères, d'oiseaux, d'insectes, de poissons et de plantes. Acquitté par le Conseil de guerre, il fut promu capitaine de vaisseau et aussitôt affecté au Dépôt des Cartes. La description qu'elle contient de l'Australie, ainsi que les renseignements sur le Brésil, en font l'une des relations de voyages les plus importantes au XIXe siècle. Bel exemplaire.
[GUAM] Plan du port San-Luis d'Apra (sur l'île de Guam).
[Paris, 1826]. 502 x 764 mm.
Rare plan détaillé figurant l'entrée du port de San Luis de Apra, sur la côte ouest de l'île de Guam, archipel des îles Mariannes, dans le Pacifique. Levé et dressé par l'officier de Marine Louis-Isidore Duperrey en mars et avril 1819, ce plan est issu de la relation de l'un des plus importants voyages de circumnavigation, le Voyage autour du monde sur les corvettes de S.M. l'Uranie et la Physicienne, pendant les années 1817, 1818, 1819 et 1820 de Louis de Freycinet. Accompagné d'une équipe de scientifiques composée de l'enseigne Duperrey, des chirurgiens Quoy et Gaimard, du pharmacien Gaudichaud et du dessinateur Jacques Arago, Louis de Freycinet, commandant de l'Uranie, quitta Toulon le 17 septembre 1817. L'expédition fit escale à Gibraltar, Rio de Janeiro, au Cap, à l'île Maurice et arriva en septembre 1818 sur les côtes ouest de l'Australie. Ils visitèrent ensuite Timor, les Moluques, Guam, Sydney et prirent la route du retour par le cap Horn qu'ils franchirent le 7 février 1820. Arrivé dans le détroit de Lemaire, l'Uranie subit une violente tempête et s'échoua dans la Baie Française. Après avoir sauvé l'essentiel des collections scientifiques, Freycinet et son équipage revinrent en France sur une corvette américaine achetée à cet effet, qu'il rebaptisa la Physicienne. Il arriva au Havre le 13 novembre 1820, après trois ans de navigation, rapportant de nombreuses et précieuses collections de mammifères, d'oiseaux, d'insectes, de poissons et de plantes. Acquitté par le Conseil de guerre, il fut promu capitaine de vaisseau et aussitôt affecté au Dépôt des Cartes. La description qu'elle contient de l'Australie, ainsi que les renseignements sur le Brésil, en font l'une des relations de voyages les plus importantes au XIXe siècle. Bel exemplaire.
[HAWAII] Plan de la baie de Kohaï-haï (sur l'île Owhyhi, îles Sandwich).
[Paris, 1826]. 510 x 346 mm.
Très rare plan de la baie de Kawaihae, anciennement Kohaï-haï, située au nord-ouest de l'île d'Hawaii, dans l'archipel du même nom. Levé et dressé par l'officier de Marine Louis-Isidore Duperrey en août 1819, ce plan est issu de la relation de l'un des plus importants voyages de circumnavigation, le "Voyage autour du monde sur les corvettes de S.M. l'Uranie et la Physicienne, pendant les années 1817, 1818, 1819 et 1820" de Louis de Freycinet. Le plan figure les maisons du roi Kamehameha II, du chef Kiaïmoukou et de John Young, conseiller du roi, le village proche de Hahina, ainsi que le point de mouillage et l'observatoire de l'Uranie. Accompagné d'une équipe de scientifiques composée de l'enseigne Duperrey, des chirurgiens Quoy et Gaimard, du pharmacien Gaudichaud et du dessinateur Jacques Arago, Louis de Freycinet, commandant de l'Uranie, quitta Toulon le 17 septembre 1817. L'expédition fit escale à Gibraltar, Rio de Janeiro, au Cap, à l'île Maurice et arriva en septembre 1818 sur les côtes ouest de l'Australie. Ils visitèrent ensuite Timor, les Moluques, Guam, Sydney et prirent la route du retour par le cap Horn qu'ils franchirent le 7 février 1820. Arrivé dans le détroit de Lemaire, l'Uranie subit une violente tempête et s'échoua dans la Baie Française. Après avoir sauvé l'essentiel des collections scientifiques, Freycinet et son équipage revinrent en France sur une corvette américaine achetée à cet effet, qu'il rebaptisa la Physicienne. Il arriva au Havre le 13 novembre 1820, après trois ans de navigation, rapportant de nombreuses et précieuses collections de mammifères, d'oiseaux, d'insectes, de poissons et de plantes. Acquitté par le Conseil de guerre, il fut promu capitaine de vaisseau et aussitôt affecté au Dépôt des Cartes. La description qu'elle contient de l'Australie, ainsi que les renseignements sur le Brésil, en font l'une des relations de voyages les plus importantes au XIXe siècle. Très légères rousseurs dans les marges, sinon bel exemplaire.
[HAWAII] Plan de la rade de Kayakakoua sur l'île Owhyhi.
[Paris, 1826]. 345 x 510 mm.
Très rare plan de la baie de Kealakekua, anciennement Kayakakoua, située à l'ouest de l'île d'Hawaii, dans l'archipel du même nom. Levé et dressé par l'officier de Marine Louis-Isidore Duperrey en août 1819, ce plan est issu de la relation de l'un des plus importants voyages de circumnavigation, le "Voyage autour du monde sur les corvettes de S.M. l'Uranie et la Physicienne, pendant les années 1817, 1818, 1819 et 1820" de Louis de Freycinet. Le plan est accompagné de huit légendes montrant notamment le morai (temple) et le tombeau du roi Tamahama, ainsi qu'une batterie de canons. Les villages à proximité de la baie sont également indiqués. Accompagné d'une équipe de scientifiques composée de l'enseigne Duperrey, des chirurgiens Quoy et Gaimard, du pharmacien Gaudichaud et du dessinateur Jacques Arago, Louis de Freycinet, commandant de l'Uranie, quitta Toulon le 17 septembre 1817. L'expédition fit escale à Gibraltar, Rio de Janeiro, au Cap, à l'île Maurice et arriva en septembre 1818 sur les côtes ouest de l'Australie. Ils visitèrent ensuite Timor, les Moluques, Guam, Sydney et prirent la route du retour par le cap Horn qu'ils franchirent le 7 février 1820. Arrivé dans le détroit de Lemaire, l'Uranie subit une violente tempête et s'échoua dans la Baie Française. Après avoir sauvé l'essentiel des collections scientifiques, Freycinet et son équipage revinrent en France sur une corvette américaine achetée à cet effet, qu'il rebaptisa la Physicienne. Il arriva au Havre le 13 novembre 1820, après trois ans de navigation, rapportant de nombreuses et précieuses collections de mammifères, d'oiseaux, d'insectes, de poissons et de plantes. Acquitté par le Conseil de guerre, il fut promu capitaine de vaisseau et aussitôt affecté au Dépôt des Cartes. La description qu'elle contient de l'Australie, ainsi que les renseignements sur le Brésil, en font l'une des relations de voyages les plus importantes au XIXe siècle. Très légères rousseurs dans les marges, sinon bel exemplaire.
[ÎLES MARIANNES] Carte générale de l'archipel des îles Mariannes (partie méridionale) - Carte générale de l'archipel des îles Mariannes (partie septentrionale).
[Paris, 1826]. 766 x 507 mm.
Rare et grande carte figurant l'archipel américain des îles Mariannes, dans le Pacifique. Au sud figure l'île de Guam, la plus importante et la plus grande de l'archipel, tandis que les îles Mariannes du Nord comprennent notamment l'île Guguan. La carte, levée et dressée par l'officier de Marine Louis-Isidore Duperrey en 1819, est issue de la relation de l'un des plus importants voyages de circumnavigation, le Voyage autour du monde sur les corvettes de S.M. l'Uranie et la Physicienne, pendant les années 1817, 1818, 1819 et 1820 de Louis de Freycinet. Elle figure la route de la corvette l'Uranie en juin 1819. Accompagné d'une équipe de scientifiques composée de l'enseigne Duperrey, des chirurgiens Quoy et Gaimard, du pharmacien Gaudichaud et du dessinateur Jacques Arago, Louis de Freycinet, commandant de l'Uranie, quitta Toulon le 17 septembre 1817. L'expédition fit escale à Gibraltar, Rio de Janeiro, au Cap, à l'île Maurice et arriva en septembre 1818 sur les côtes ouest de l'Australie. Ils visitèrent ensuite Timor, les Moluques, Guam, Sydney et prirent la route du retour par le cap Horn qu'ils franchirent le 7 février 1820. Arrivé dans le détroit de Lemaire, l'Uranie subit une violente tempête et s'échoua dans la Baie Française. Après avoir sauvé l'essentiel des collections scientifiques, Freycinet et son équipage revinrent en France sur une corvette américaine achetée à cet effet, qu'il rebaptisa la Physicienne. Il arriva au Havre le 13 novembre 1820, après trois ans de navigation, rapportant de nombreuses et précieuses collections de mammifères, d'oiseaux, d'insectes, de poissons et de plantes. Acquitté par le Conseil de guerre, il fut promu capitaine de vaisseau et aussitôt affecté au Dépôt des Cartes. La description qu'elle contient de l'Australie, ainsi que les renseignements sur le Brésil, en font l'une des relations de voyages les plus importantes au XIXe siècle. Bel exemplaire.
[ÎLES MARIANNES] Plan de la rade de Tinian - Plan de l'île Guguan - Plan du Farallon de Médinilla - Plan du Farallon de Tores.
[Paris, 1826]. 494 x 331 mm.
Estampe figurant quatre plans d'îles de l'archipel des Mariannes, dans le Pacifique : rade de l'île Tinian, île de Guguan, île de Farallon Medinilla et île de Farallon de Tores. Levés et dressés par l'officier de Marine Louis-Isidore Duperrey en avril et juin 1819, ces plans sont issus de la relation de l'un des plus importants voyages de circumnavigation, le Voyage autour du monde sur les corvettes de S.M. l'Uranie et la Physicienne, pendant les années 1817, 1818, 1819 et 1820 de Louis de Freycinet. Accompagné d'une équipe de scientifiques composée de l'enseigne Duperrey, des chirurgiens Quoy et Gaimard, du pharmacien Gaudichaud et du dessinateur Jacques Arago, Louis de Freycinet, commandant de l'Uranie, quitta Toulon le 17 septembre 1817. L'expédition fit escale à Gibraltar, Rio de Janeiro, au Cap, à l'île Maurice et arriva en septembre 1818 sur les côtes ouest de l'Australie. Ils visitèrent ensuite Timor, les Moluques, Guam, Sydney et prirent la route du retour par le cap Horn qu'ils franchirent le 7 février 1820. Arrivé dans le détroit de Lemaire, l'Uranie subit une violente tempête et s'échoua dans la Baie Française. Après avoir sauvé l'essentiel des collections scientifiques, Freycinet et son équipage revinrent en France sur une corvette américaine achetée à cet effet, qu'il rebaptisa la Physicienne. Il arriva au Havre le 13 novembre 1820, après trois ans de navigation, rapportant de nombreuses et précieuses collections de mammifères, d'oiseaux, d'insectes, de poissons et de plantes. Acquitté par le Conseil de guerre, il fut promu capitaine de vaisseau et aussitôt affecté au Dépôt des Cartes. La description qu'elle contient de l'Australie, ainsi que les renseignements sur le Brésil, en font l'une des relations de voyages les plus importantes au XIXe siècle. Bel exemplaire.
Carte générale de la Terre Napoléon (à la Nouvelle Hollande). Rédigée d'après les travaux exécutés à bord de la corvette le Géographe et de la goëlette le Casuarina. An 1808.
1811 496 x 755 mm.
Carte levée en 1808 par Louis de Freycinet lors de son voyage aux Terres Australes, gravée par Tardieu. Elle figure les découvertes des Français le long des côtes méridionales de l'Australie, plus particulièrement les terres situées entre le Cap des Adieux (Cape Farewell) et Western Port, qui furent appelées Terre Napoléon par les Français. C'est la première carte détaillée des côtes méridionales de l'Australie, où de nombreux lieux ont été nommés par les Français : Ile Decres (Kangaroo Island), Golfe Joséphine (Gulf St Vincent), Golfe Bonaparte (Spencer Gulf), etc. Près de l'actuelle Melbourne, fondée en 1835, figurent Port Philip et l'Ile des Français, aujourd'hui French Island. La carte est ornée de deux ravissants cartouches illustrant la faune et la flore australiennes. Deux petites déchirures restaurées, quelques rousseurs, trace de froissement dans le coin inférieur droit.
Nouvelle-Hollande : Nouvelle Galles du Sud. Vue de la partie méridionale de la ville de Sydney capitale des colonies anglaises aux Terres Australes, et de l'embouchure de la rivière de Parramatta (1803).
1824 190 x 467 mm.
Beau panorama de la ville de Sydney, dessiné par Charles Alexandre Lesueur et gravé à l'eau-forte par Pillement, issu du Voyage aux Terres Australes de Péron et Freycinet. La vue est prise de la Maison du Gouverneur (Government House), située à l'embouchure de la rivière Parramatta. Petites déchirures marginales restaurées, défauts au niveau de la pliure centrale.
Plan de la ville de Sydney capitale des colonies angloises, aux Terres Australes.
[1824]. 182 x 212 mm.
Plan de la ville de Sydney levé le 9 octobre 1802 par Charles Alexandre Lesueur, dessinateur officiel du voyage aux Terres Australes de Péron et Freycinet. Avec table de 38 légendes numérotées. Petites rousseurs claires dans les marges, sinon bel exemplaire.
[SYDNEY] Nouvelle-Hollande : Nelle Galles du Sud. Vue d'une partie de la ville de Sydney capitale des colonies anglaises aux Terres Australes, et de l'entrée du Port Jackson dans lequel cette ville est située.
[1824]. 173 x 206 mm.
Belle vue figurant l'entrée de la ville de Sydney et de Port Jackson, dessinée par Charles Alexandre Lesueur et gravée à l'eau-forte par Pillement. Bel exemplaire.
Australie et Nouv.le Zélande.
Paris, Jules Renouard, 1862. 354 x 490 mm.
Bel exemplaire aquarellé à l'époque, issu du rare Atlas sphéroïdal & universel de géographie.
Les divers archipels de l'Océanie.
Paris Jules Renouard 1862 348 x 486 mm.
En carton, la Nouvelle-Calédonie et l'archipel hawaien. Bel exemplaire aquarellé à l'époque, issu du rare Atlas sphéroïdal & universel de géographie.
Océanie.
[milieu du XIXe siècle]. 43 x 55,5 cm.
Carte manuscrite, encre noire et lavis bleu ciel, de l'Océanie. Elle montre, sur un fond quadrillé, le Pacifique comprenant l'Australie, la Nouvelle-Zélande, la Polynésie, une partie de l'Asie du Sud-est et toutes les îles comprises entre cette dernière et l'Australie. Beau travail d'élève. Bon exemplaire, replié. Quelques rousseurs, petite déchirure doublée dans la partie basse de la pliure.
[PÊCHE à la BALEINE] South Sea whale fishery.
London, W.J. Huggins, 1825 [circa 1840]. 402 x 504 mm, sur papier fort.
Belle et grande vue d'une scène de pêche à la baleine dans les mers du Sud. Elle a été gravée à l'aquatinte et finement coloriée à la main par Thomas Sutherland, d'après une peinture de William John Huggins, peintre de marine britannique à la cour de George IV, et peintre de marine officiel de Guillaume IV. Bien qu'elle soit datée de 1825, elle a été publiée vers 1840. L'estampe représente les navires Amelia Wilson et Castor au large de l'île de Bouro ou Buru, dans l'archipel indonésien des Moluques, et montre les diverses étapes de la pêche à la baleine, la manière dont les cachalots sont capturés, ainsi que la manière de les découper dans le navire et de faire bouillir l'huile sur le pont. Au premier plan figurent quatre canots, dont l'un est renversé par une baleine. Les matelots à bord des autres canots tentent de harponner d'autres baleines. En retrait se tient le baleinier Amelia Wilson, et dans le fond le Castor. Au loin, on aperçoit l'île de Buru. Deux légendes figurent au bas de l'estampe : à gauche, The head of a large whale in the agonies of death, ou la tête d'une grande baleine à l'agonie ; à droite, A boat destroyed by a wounded whale, ou un bateau détruit par une baleine blessée. L'estampe est dédiée par l'auteur aux propriétaires des baleiniers, les capitaines Philip Skelton, Andrew Stirton et William Nichols. Peintre de marine et portraitiste de navires, William John Huggins a été actif à Londres de 1814 jusqu'à sa mort en 1845. Son dévouement aux navires et à la mer résulte d'une première carrière au sein de l'East India Marine Company, au cours de laquelle il navigue à travers le monde, offrant ses services dans de multiples domaines. Lorsqu'il prend sa retraite de la navigation à l'âge de trente-trois ans, ses années d'observation et d'expérience lui permettent d'entamer une nouvelle carrière de peintre de marine. Il expose très rapidement à la Royal Academy. Bien qu'il n'ait jamais été accepté par les critiques d'art, il était très populaire parmi la communauté maritime, qui respectait et appréciait la précision de ses détails nautiques. Le roi Guillaume IV, surnommé Sailor King ou roi marin, nomma Huggins comme peintre de marine officiel en 1834. Huggins ajouta alors ce nouveau titre à ses plaques de cuivre existantes, comme c'est le cas pour notre estampe. Bel exemplaire. Ingalls, Whaling Prints in the Francis B. Lothrop Collection, pp. 49-50, 104.
Johnson's Australia and East Indies.
New York A.J. Johnson 1870 580 x 430 mm.
Belle carte très détaillée figurant toute l'Asie du Sud-est et l'Australie, avec les Carolines et les Mariannes. En carton, la Nouvelle-Zélande. Très bel exemplaire aquarellé à l'époque.
New Zealand.
Edinburgh, 1884. 571 x 441 mm.
Belle carte lithographiée en couleurs, figurant les îles de la Nouvelle-Zélande. Exemplaire dans un état parfait.
[NOUVELLE-ZELANDE] Plage de Korora-Rêka (Nouv.lle Zélande).
Paris, 1833-1839. 275 x 371 mm.
Belle vue figurant la plage de Russell, anciennement Kororareka, située dans la Baie des Iles, à l'extrême nord de l'île du Nord. Dessinée par Barthélémy Lauvergne et gravée à l'aquatinte par Sigismond Himely, elle est issue du Voyage autour du monde par les mers de l'Inde et de Chine, exécuté sur la corvette de l'État la Favorite pendant les années 1830, 1831 et 1832. La scène figure des marins de la Favorite discutant avec des Maoris. Parti de Toulon à bord de la corvette la Favorite, Laplace longea les côtes d'Afrique, fit escale à Pondichéry, Madras, aux îles Philippines, en Australie, en Tasmanie, en Nouvelle-Zélande avant de traverser l'océan Pacifique. Il revint en France en 1832, en passant par le Chili, le cap Horn et les côtes du Brésil. Deux petits trous de ver dans la marge supérieure, sinon bel exemplaire, sur Chine monté. Rare.
Sydney. Etablissement principal de la Nouvelle Galles du Sud.
Paris, 1833-1839. 267 x 354 mm.
Belle vue de la baie de Sidney avec le fort Macquarie, dessinée par Barthélémy Lauvergne et gravée à l'aquatinte par Sigismond Himely. Elle est issue du Voyage autour du monde par les mers de l'Inde et de Chine, exécuté sur la corvette de l'État la Favorite pendant les années 1830, 1831 et 1832. Parti de Toulon à bord de la corvette la Favorite, Laplace longea les côtes d'Afrique, fit escale à Pondichéry, Madras, aux îles Philippines, en Australie, en Tasmanie, en Nouvelle-Zélande avant de traverser l'océan Pacifique. Il revint en France en 1832, en passant par le Chili, le cap Horn et les côtes du Brésil. Cachet froid de l'éditeur figurant la Favorite. Deux petits trous de ver dans la marge supérieure, sinon bel exemplaire, sur Chine monté. Rare.
Vooloo-Moloo au Port Jackson.
Paris, 1833-1839. 268 x 358 mm.
Belle vue de la baie de Wooloomooloo située aux environs de Sidney et Port Jackson, dessinée par Barthélémy Lauvergne et gravée à l'aquatinte par Sigismond Himely. Elle est issue du Voyage autour du monde par les mers de l'Inde et de Chine, exécuté sur la corvette de l'État la Favorite pendant les années 1830, 1831 et 1832. Parti de Toulon à bord de la corvette la Favorite, Laplace longea les côtes d'Afrique, fit escale à Pondichéry, Madras, aux îles Philippines, en Australie, en Tasmanie, en Nouvelle-Zélande avant de traverser l'océan Pacifique. Il revint en France en 1832, en passant par le Chili, le cap Horn et les côtes du Brésil. Cachet froid de l'éditeur figurant la Favorite. Deux petits trous de ver dans la marge supérieure, sinon bel exemplaire, sur Chine monté. Rare.