Livres anciens - Livres de voyages - Cartes géographiques anciennes
[LANGUEDOC] Carte du gouvernement de Languedoc.
Leide, Pierre Vander Aa, [1729]. 224 x 297 mm.
Belle carte du Languedoc, dressée d’après les observations de l’Académie Royale des Sciences. Elle est issue de La Géographie moderne, naturelle, historique & politique, par Abraham du Bois, publiée par Pierre van der Aa en 1729. Elle est ornée d'un ravissant cartouche de titre décoré des armoiries du Languedoc figurant la croix de Toulouse et d’un paysage. Bel exemplaire, replié.
[PROVENCE] Carte du gouvernement de Provence.
Leide, Pierre Vander Aa, [1729]. 222 x 295 mm.
Belle carte de la Provence, issue de La Géographie moderne, naturelle, historique & politique, par Abraham du Bois, publiée par Pierre van der Aa en 1729. Elle est ornée d'un ravissant cartouche de titre décoré des armoiries de la Provence, et illustré d'un paysage maritime. Bel exemplaire, replié.
[Carte des marais et canaux entre Arles et Aigues-Mortes].
[circa 1750]. En 2 feuilles jointes de 0,39 x 1,12 m.
Grande carte manuscrite, encre noire et lavis, de la région comprise entre Arles à l'est, et Aigues-Mortes et le fort de Peccais à l'ouest, et portant la partie amont du Petit-Rhône, l'emplacement des villes, les étangs de Coute et d'Escamandre, les marais et le réseau de canaux qui les relient (du Bourgidou, la Grande Ravine, la Radelle, Varene, Sylveréal, robine de S. Gilles), et la Vistre. Titre au dos, d'une écriture postérieure: marais de Beaucaire et canaux de dessèchement. L'échelle est en toises. Belle condition, replié.
[Fort de Peccais et marais salant de l’Abbé].
[circa 1720]. 430 x 384 mm.
Beau plan manuscrit, encre et aquarelle, d’une partie des marais de la Petite Camargue près d’Aigues-Mortes. Y figurent le plan du fort de Peccais (aujourd’hui en ruine) avec ses bastions, le plan des bâtiments intérieurs, et les deux fossés qui l’entourent, les jardins et cultures à l’est du fort, le chemin qui mène à Aigues-Mortes, la jonction des canaux de Bourgidou et de Sylvéréal, le marais de Calvière et une partie du salin de l’Abbé avec ses bassins (partènements et tables) et le plan de plusieurs bâtiments. En 1248, Saint-Louis acheta une partie des terres de Peccais à l'abbaye bénédictine de Psalmody (qui exploitait le sel sur ce territoire) et fit construire la ville d'Aigues-Mortes. L'abbaye créa alors un nouveau salin qui prit le nom de salin de l'Abbé. Puis le fort de Peccais fut construit en 1568 pour protéger les marais salants et les canaux qui permettaient le transport du sel, dont le roi avait le monopole de la distribution et dont il tirait des revenus importants grâce à l'impôt de la gabelle. Vers la même époque, l'abbaye de Psalmody fut sécularisée, ses bâtiments abandonnés, et le marais de l'Abbé devint propriété de l'évêché d'Alès, qui l'exploite toujours au moment où ce plan est réalisé. Quelques rousseurs et une tache d’encre noire.
Plan géométrique du domaine de Labadier appartenant à Mrs les héritiers de Louis Mourgues.
[circa 1840]. 543 x 725 mm, sur papier calque et monté sur papier.
Plan manuscrit, encre brune et lavis, de la région comprise entre les canaux de Saint-Jean, de Peccais à Sylveréal, le Petit Rhône et la Méditerranée (correspondant à la Petite Camargue), et portant les étangs, les herbage, les pinèdes, les salines, et les chemins. Les limites des propriétés sont marquées d'un trait rouge avec le nom de leurs propriétaires. L'échelle est en mètres. Traces de pliures ; décharge de quelques indications inscrites à l'encre noire. Quelques petits trous dans le papier dus à l'encre noire utilisée.
[ÎLES d'HYÈRES/FORT de BRÉGANÇON] Les isles d'Hyères et le Fort de Brégançon, et autres forces de Provence etc.
Amsterdam, [circa 1700]. 225 x 261 mm.
Très rare et belle carte figurant la baie de Hyères avec les îles de Porquerolles, de Port-Cros et du Levant, également appelée île du Titan. Au centre de la baie s'élèvent l'île et le Fort de Brégançon, ici orthographié Brigançon. L'île est encerclée de trois voiliers. Dans la baie sont mentionnés la Pointe de Loube, actuel Cap de Léoube, la Pointe de l'Argentière, les salines, la Tour de Gapeau, le Port de Pradines ou de la Badine, et le Cap de l'Estérel. La carte montre également la presqu'île de Giens, la plage de l'Almanarre, ici appelée Plage de la Manarre, la Pointe Escampo-Barriou appelée Cap de Scampebariou, et un groupe d'îlots nommés Les Frères. La partie haute de la carte est occupée par des plans des citadelles d'Aix, Saint-Tropez, Nice et Embrun, et une carte du Golfe de Grimaud ou Golfe de Saint-Tropez. Chacune des vignettes est accompagnée d'un texte en néerlandais. Très rare. Coloris de l'époque. Exemplaire bruni, piqûres dans la marge droite, marge supérieure coupée.
[ARIÈGE] Plan des maiteries de Génibat extrait du plan de la commune de Montoulieu.
[vers 1830]. En deux feuilles jointes de 52 x 118 cm.
Carte manuscrite, encre noire et aquarelle, de terres relevant d'une métairie située à Génibat, aujourd'hui Ginabat, hameau sur la commune de Montoulieu, à quelques km au sud de Foix, sur la rive gauche de l'Ariège, dans le département du même nom. Y sont figurés le cours de l'Ariège et de celui d'un petit affluent, le ruisseau de Montoulieu, les emplacements des maisons de Ginabat et d'une partie de Montoulieu, les chemins, et les parcelles de terrain numérotées. Réalisé d'après le cadastre, le plan englobe un territoire délimité par l'Ariège à l'est, le ruisseau de Montoulieu au sud-ouest, le chemin de Montoulieu à Foix à l'ouest, et la commune de Prayols au nord. Les parcelles relevant de la métairie sont aquarellées, et une légende à droite du plan en indique la superficie et le type de culture (pâture, pré, bois, labourable ou jardin) ; les quatre bâtiments de la métairie sont en un rouge un peu plus foncé que les autres bâtiments. Un beau dessin à la plume sous la légende représente deux hommes pêchant à la ligne. La carte est orientée. Rares piqûres et légères déchirures sans manque dans les marges. Le plan et roulé et la partie externe est empoussiérée.
[BAGNÈRES-de-BIGORRE] Plan de Bagnères en Bigorre.
Paris, Lattré, 1789. 423 x 476 mm.
Très rare plan de la station thermale de Bagnères-de-Bigorre dans les Hautes-Pyrénées, publié par Lattré en 1789. Il est décoré d'un cartouche de titre orné des armoiries de la ville, et comprend 17 légendes et un tableau donnant les degrés de chaleur des sources minérales de la ville, observés en 1787 avec un thermomètre graduation de Réaumur. Les bains sont aquarellés en jaune. Le plan figure également les projets d'urbanisme : projet de percement d'une rue entre les Coustous et les Vignaux, projet de bâtiment pour les Bains de la reine, ou encore le projet d'une place dite "Boucheporn" à l'emplacement du casino actuel, qui n'a jamais vu le jour. Les édifices religieux (en vert) et les hospices, ainsi que les édifices publics, sont mentionnés : l'hôtel de ville, la salle de spectacle, les boucheries, la poste aux lettres, les halles, situées entre les rues du Poids du Beur et du Poids de la Laine, la tour de Maouhourat où sont situées les prisons, ou encore la place Saint-Martin où a été trouvée la Pierre Numini &ca qui est actuellement sur cette fontaine. Cette pierre dont il est fait mention est un autel païen datant du 1er siècle, dédié à la divinité de l'empereur romain Auguste, qui fonda la ville en 28 avant Jeìsus-Christ. Elle fut exhumée en 1641 et installée sur la fontaine publique située au niveau du Portail Dessus, ancienne porte de la ville. En 1867, l'autel fut transporté à l'établissement thermal, et orne aujourd'hui l'escalier des Grands Thermes (Explorations Pyrénéennes, Bulletin de la Société Ramond, Bagnères-de-Bigorre, Années 1924, 1925 et 1926, Les autels romains de Bagnères, 1924, pp. 45-47). Le cartouche de titre est orné des armoiries de la ville. L'échelle est de 100 toises de Paris contenant 108 cannes de Bagnères. Il existe une édition postérieure de ce plan, publiée chez Jean vers 1810. Cette édition semble être strictement identique à l'édition de 1789. Exemplaire restauré et doublé, uniformément bruni, brunissures plus prononcées par endroits, grande déchirure restaurée en haut à gauche, avec perte de quelques lettres de la légende. Vallée, Catalogue des planches gravées en tous genres, par les plus célèbres graveurs du XVe au XIXe siècle, composant le fonds de commerce d'éditeur d'estampes de Mme Veuve Auguste Jean, 1847, p. 66 (pour l'édition publiée chez Jean).
[BASSE-NAVARRE] Réduction à deux lignes pour cent toises de la carte des Aldudes par ordre de S.M.T.C. et de S.M.C. pour raprocher sous un seul point de vue l'étendue du pays en contestation entre les frontaliers de la Haute et de la Basse Navarre et pour servir à terminer tous différents au sujet dudit pays.
[vers 1770]. 53 x 54,4 cm.
Carte manuscrite, encre brune et aquarelle, d'une zone située à la frontière espagnole, appelée Montagnes des Aldudes ou du Quint, correspondant à la commune d'Aldudes et des territoires voisins, dans les Pyrénées-Atlantiques. Elle est délimitée au nord par le village de Baïgorry, aujourd'hui Saint-Étienne-de-Baïgorry, et le Château d'Echaux ou Etxauz, au sud par les villages de Roncevaux et de Burguete (Burguette en castillan, Auritz en basque), à l'ouest par le rocher d'Arguinzu, aujourd'hui Argintzu, et à l'est par les villages d'Arnéguy, de Luzaide et d'Undarola ou Ondarolle. Y sont figurés les rivières, les frontières entre la vallée d'Aldudes et la Haute-Navarre (en France) et la Basse-Navarre (en Espagne), ainsi que la vallée de Luzaide, et quelques villes ou villages. La vallée des Aldudes, qui est une voie de passage à travers les Pyrénées, de Bayonne à Pampelune, a fait partie du royaume de Navarre jusqu'au XVIe siècle, époque où le sud du royaume était rattaché à l'Espagne, et le nord, un royaume indépendant. En 1589, Henri III de Navarre devint roi de France sous le nom de Henri IV. Par la suite, les rois de France furent également rois de Navarre, mais la frontière entre la Navarre et l'Espagne fut contestée jusqu'au XIXe siècle. Plusieurs tentatives de conciliation eurent lieu entre les royaumes de France et d'Espagne, comme l'indique le titre complet de la carte : Réduction à deux lignes pour cent toises de la carte des Aldudes levée en 1769 par ordre de S.M.T.C. [Sa Majesté Très Chrétienne, soit le roi de France] et de S.M.C. [Sa Majesté Catholique, soit le roi d'Espagne] pour raprocher [sic] sous un seul point de vue l'étendue du pays en contestation entre les frontaliers de la Haute et de la Basse Navarre. L'une de ces tentatives eut lieu en 1770, entre le duc de Choiseul, secrétaire d'État à la Guerre de Louis XV, et le comte de Fuentes, ambassadeur d'Espagne. Elle donna lieu à l'établissement d'une carte dont notre exemplaire est une copie réduite. La carte est orientée (le nord est en bas), l'échelle est en toises, le relief est marqué par des ombres portées. Bel exemplaire, coloris très frais.
[BASTIA] Plan de la ville et du château de Bastia (1738).
[XIXe siècle]. 49 x 69 cm.
Carte manuscrite, encre noire et aquarelle, de la ville côtière de Bastia, au nord-est de la Corse. Y sont figurés le littoral, le plan de la ville et de la citadelle, le port et les environs immédiats dont le fort La Croix, le couvent des Capucins et le couvent Saint-Joseph. Des numéros et lettres (35 au total) sur le plan renvoient à une légende dans la partie droite du plan. Ce plan est une copie du XIXe siècle d'un plan de 1738. La carte est orientée (avec le nord à droite), l'échelle est en toises. Trou comblé au niveau de la citadelle, déchirure sans manque sur quelques cm le long de la pliure centrale, petites taches et déchirures sans manque dans la partie basse, froissement dans la partie gauche.
Carte générale du canton de Sagro, district de Bastia.
[début du XIXe siècle]. 46,6 x 68,4 cm, sur une feuille de 51 x 70,5 cm.
Jolie carte manuscrite, à l'encre de Chine, lavis d'encre de Chine et rehauts de rouge et de brun, du canton de Sagro (actuelle partie est du canton de Sagro-di-Santa-Giulia), au nord de Bastia, en Haute-Corse. Y sont figurés les cours d'eau, les routes et chemins, les bourgs et villages, et les limites du canton, des communes, et des trois vallées formant le canton (ces vallées sont nommées communautés sur la carte). Le canton de Sagro, créé en 1789, reprend les limites de l'ancien piève de Brando, lui-même constitué de trois communautés : Brando, Sisco, et Pietracorbara ; ce sont ces trois noms qui sont repris sur la carte, bien que le terme de communauté ne corresponde plus à une unité administrative au début du XIXe siècle. Le canton de Sagro reprit le nom de Brando en 1828, avant de fusionner, en 1973, avec le canton voisin de Santa-Giulia. La carte est orientée, l'échelle est en toises et en verges, le relief est marqué par des hachures. Anciennes pliures doublées, petites déchirures comblées sans manques en dehors des marges.
[HAUTES-ALPES] Carte des baillages de Briançon et d'Embrun.
[fin du XVIIIe siècle]. 37 x 45,5 cm.
Belle carte manuscrite, encre brune et aquarelle, des bailliages voisins de Briançon et d'Embrun, correspondant à peu près au sud-est du département des Hautes-Alpes. Y sont figurées les villes, les rivières et les limites du bailliage ; les deux villes principales sont figurées par le dessin de leur citadelle. À noter la représentation de ponts sur le Guil, en amont de Mont-Dauphin jusqu'à la frontière avec le bailliage de Briançon. Aucun autre pont n'est noté sur la carte. On remarque également la présence d'un double trait reliant les villages de Ceillac (orthographié Seillac) et de Molines[-en-Queyras], intitulé Passage du canon. La carte est ornée d'un élégant cartouche de titre. Sur la gauche se trouve un grand cartouche donnant la liste alphabétique des lieux compris dans les deux bailliages. Le relief est marqué par de petites montagnes. Belle condition.
[HAUTES-ALPES] Carte du baillage de Gap.
[fin du XVIIIe siècle]. 38 x 49 cm.
Belle carte manuscrite, encre brune et aquarelle, du bailliage de Gap, actuellement au centre du département des Hautes-Alpes. Y sont figurées les villes, les rivières avec trois lacs, et les limites du baillage. Les ville de Gap et de Sisteron (qui ne fait pas partie du bailliage) sont figurées par le dessin de leur citadelle. La carte est ornée d'un élégant cartouche de titre. Sur la gauche figure un grand cartouche donnant la liste alphabétique des lieux compris dans le bailliage. Le relief est marqué par de petites montagnes. Belle condition.
[Languedoc].
[vers 1700]. 64 x 57 cm, sur une peau de vélin de 78 x 65 cm environ.
Belle carte manuscrite, à l'encre brune et rehauts de couleur, du Languedoc. Les limites sont Le-Puy-en-Velay et Aurillac au nord, les Pyrénées et la Méditerranée au sud, Cahors à l'ouest et le Rhône à l'est. Y sont figurées les rivières avec les ponts, les villes et les montagnes. Les rivages de la Méditerranée et l'étang de Thau sont en bleu, et quelques ponts sont passés au rouge. Précieux document sur vélin. Traces de pliures, quelques froissements dans les marges, fente (dans la marge) anciennement recousue.
Plan de la ville [d'Aigues-Mortes].
[vers 1880]. 39 x 56 cm.
Carte manuscrite, encre noire et aquarelle, de la ville d'Aigues-Mortes, portant le détail de l'enceinte, avec ses portes et ses tours, la tour de Constance, les rues, et le parcellaire avec les parties bâties. L'échelle est en mètres, au 1/1250e. Belle condition.
[TARN] Plan des possessions dépendantes de la mettairie d'en Darassou sittuée au lieu de Flamarens, commune de Lavaur.
[vers 1790]. 48 x 75 cm sur deux feuilles jointes.
Carte manuscrite, encre brune et rehauts d'aquarelle, d'un territoire situé dans une boucle de l'Agout, au lieu-dit en Darassou, à 4 km environ à l'est de Lavaur, dans le Tarn. Y sont figurés le plan de la métairie, les chemins et les pièces de terrains avec leur surface, le nom des propriétaires et le type de culture, ainsi qu'une partie de la grand route de Lavaur à Castres. Une note manuscrite postérieure au plan indique "le 3 (?) 1810 planté 12 (?) de vigne à cette partie". La carte est orientée, l'échelle est en cannes. Petites déchirures dans les marges et aux pliures, piqûres et quelques mouillures.
[VAUCLUSE] Carte itinéraire du département de Vaucluse où sont désignées les barrières établies sur les routes de ce département.
[vers 1790]. 62 x 62,5 cm.
Belle et grande carte manuscrite, encre noire, encre rouge et lavis vert, du département du Vaucluse. Y sont figurés le Rhône et la Durance, avec leurs nombreuses îles et leurs affluents dans le département, les villes principales et les routes qui les relient. Une abondante légende au bas de la carte détaille la localisation de toutes les barrières. La carte est orientée par une rose des vents ornée d'un bonnet phrygien. L'échelle est en mètres. Très belle condition.
[CAMARGUE] Aigues-Mortes et Le Grau-du-Roi.
1891. 570 x 356 mm.
Plans détaillés des ports du Grau-du-Roi et d'Aigues-Mortes, publiés dans l'Atlas des ports de France. Bel exemplaire aquarellé à l'époque.
[CAMARGUE] I. Saint-Louis-du-Rhône. - II. Golfe de Fos.
1893. 840 x 560 mm.
Très grand et beau plan du port de Saint-Louis-du-Rhône en Camargue, lithographié en couleurs pour l'Atlas des ports de France, publié sous la direction du Ministère des Travaux Publics. En carton figure une carte détaillée du golfe de Fos. Bel exemplaire en coloris de l'époque.
[CANNES & ANTIBES] I. Cannes. - II. Antibes.
1894. 593 x 382 mm.
Beaux plans des ports de Cannes et d'Antibes, lithographiés en couleurs pour l'Atlas des ports de France, publié sous la direction du Ministère des Travaux Publics. Bel exemplaire en coloris de l'époque.
[CORSE/AJACCIO] Port d'Ajaccio.
1889. 568 x 362 mm.
Beau plan du port d'Ajaccio, lithographié en couleurs pour l'Atlas des ports de France, publié sous la direction du Ministère des Travaux Publics. Le plan, très détaillé, montre notamment la citadelle, la ville avec ses rues, le château Conti, l'hospice Eugénie, la gendarmerie, la préfecture, le Palais de Justice, et la gare. Bel exemplaire en coloris de l'époque. Mouillure claire dans le coin inférieur droit.
[CORSE/BASTIA] Port de Bastia.
1889. 555 x 358 mm.
Très beau plan du port de Bastia, lithographié en couleurs pour l'Atlas des ports de France, publié sous la direction du Ministère des Travaux Publics. Le plan, très détaillé, montre notamment la citadelle, la ville avec ses rues, le Palais de Justice, l'hôpital militaire, la gare, l'usine à gaz, les forts de la Croix et de Straforello, et les hauts-fourneaux de Toga. Bel exemplaire en coloris de l'époque. Mouillure claire dans le coin inférieur droit.
[CORSE/PORTO-VECCHIO] I. Porto-Vecchio. - II. Bonifacio. - III. Propriano.
1888. 568 x 380 mm.
Beaux plans détaillés des ports de Porto-Vecchio, Bonifacio et Propriano, lithographiés en couleurs pour l'Atlas des ports de France, publié sous la direction du Ministère des Travaux Publics. Le plan de Bonifacio montre notamment la citadelle, la caserne, l'hôpital, l'hospice, les écoles, et la douane. Bel exemplaire en coloris de l'époque.
[CORSE/SAINT-FLORENT] I. Saint-Florent. - II. Centuri. - III. Tollari. - IV. Barcaggio. - V. Macinaggio. - VI. Luri. - VII. Porticciolo. - VIII. Erbalunga.
1888. 566 x 355 mm.
Beau plan détaillé du port de Saint-Florent, entouré des plans des ports de Centuri, Tollare, Barcaggio, Macinaggio, Luri, Erbalunga et Porticciolo, lithographiés en couleurs pour l'Atlas des ports de France, publié sous la direction du Ministère des Travaux Publics. Le plan de Saint-Florent montre notamment la citadelle, les marais, et au large, la tourelle du Tignoso. Bel exemplaire en coloris de l'époque.
[MARTIGUES] I. Étang de Caronte. - II. Martigues.
1893. 386 x 540 mm.
Belle planche figurant le port de Martigues et l'étang de Caronte, lithographiée en couleurs pour l'Atlas des ports de France, publié sous la direction du Ministère des Travaux Publics. L’étang de Caronte est un ancien étang qui reliait la mer Méditerranée à l'étang de Berre, et Martigues à Port-de-Bouc. L'actuel canal de Caronte a été creusé sur cet ancien étang. Bel exemplaire en coloris de l'époque.
[VILLEFRANCHE-sur-MER] Port de Villefranche.
1891. 585 x 375 mm.
Beau plan du port et de la rade de Villefranche-sur-Mer, lithographié en couleurs pour l'Atlas des ports de France, publié sous la direction du Ministère des Travaux Publics. Bel exemplaire en coloris de l'époque.
Nice, ville capitale du comté de même nom, qui étoit autrefois de la Provence en France.
[circa 1690]. 207 x 308 mm.
Ravissant panorama de la ville de Nice, gravé par Pierre Aveline, graveur à l'eau-forte et au burin spécialisé dans les vues de villes et les maisons royales. Avec liste de 28 légendes. Bel exemplaire finement aquarellé à l'époque avec rehauts d'or.
[AVIGNON] Avignon, ville de Provence, archevesché depuis l'an 1475.
Paris, Crépy, [circa 1720]. 176 x 204 mm.
Beau et rare panorama de la ville d'Avignon, probablement d'après Pierre Aveline, et publié par Louis Crépy. Au bas de la vue figurent un bref historique de la ville, et une table de 15 légendes numérotées pour les monuments et lieux principaux, comme le château, le palais du vice-légat ou Palais des Papes, la cathédrale Notre-Dame, le fort Saint-Martin, la synagogue, ou encore Ville Neuve d'Avignon ou Villeneuve-lès-Avignon. La légende indique également le fameux pont d'Avignon ou pont Saint-Bénezet enjambant le Rhône, et reliant Avignon à Villeneuve-lès-Avignon. Il est nommé ici pont ruiné. Pierre Aveline était un graveur à l'eau-forte et au burin spécialisé dans les vues de villes et les maisons royales. Louis Crépy (1660-1739) était un dessinateur, graveur, éditeur et marchand d'estampes. En 1731, il revendit une partie de son fonds à ses deux fils Louis et Étienne-Louis Crépy. Bel exemplaire.
[ANTIBES] Plan du port d'Antibe.
[circa 1730]. 297 x 452 mm.
Beau plan gravé du port d'Antibes, issu du rare Recueil de plusieurs plans des ports et rades et de quelques cartes particulières de la mer Méditerranée. Quelques rousseurs.
[BANDOL] Plan de la baye de Bandol en Provence.
[circa 1730]. 297 x 455 mm.
Beau plan gravé issu du rare Recueil de plusieurs plans des ports et rades et de quelques cartes particulières de la mer Méditerranée. Bel exemplaire.
[CORSE/CALVI] Plan de la baye de Calvi en Corse.
[circa 1730]. 287 x 450 mm.
Plan gravé, issu du rare "Recueil de plusieurs plans des ports et rades et de quelques cartes particulières de la mer Méditerranée". Bel exemplaire.
[CORSE/SAINT-FLORENT] Plan du golfe de St. Fiorenzo en lisle de Corse.
[circa 1730]. 298 x 456 mm.
Plan gravé du golfe de Saint-Florent, issu du rare Recueil de plusieurs plans des ports et rades et de quelques cartes particulières de la mer Méditerranée. Pliure centrale brunie, rousseurs marginales.
[ST-TROPEZ] Plan du golfe et des caps de St. Tropez.
[circa 1730]. 299 x 457 mm.
Beau plan gravé du golfe de Saint-Tropez, issu du rare Recueil de plusieurs plans des ports et rades et de quelques cartes particulières de la mer Méditerranée. Orné d'une rose des vents et deux profils côtiers. Bel exemplaire.
Plan du port d’Antibe.
[circa 1750]. 304 x 458, monté sur papier fort.
Copie manuscrite à l'encre de Chine de la carte de Jacques Ayrouard, "Plan du port d'Antibe", extrait du Recueil de plusieurs plans des ports et rades et de quelques cartes particulières de la Méditerranée. Le dessin montre quelques petites différences avec le plan gravé : la mention «bancs découvert» sur la gravure est mentionné par «font qui sèche» sur le dessin ; la digue ouest de ce qui est actuellement le port Vauban est absente du dessin mais est mentionnée comme projet sur la gravure. Le petit profil donnant les alignements de l’entrée du port qui est sur la gravure est absent du dessin, et le plan du fort carré et le tracé des bastions et fortifications de la ville présentent quelques variantes. Très bonne condition.
[LOURDES] Souvenir du pélérinage à Notre-Dame de Lourdes.
Paris, [circa 1883]. 470 x 635 mm.
Étonnante et rare représentation du pèlerinage au sanctuaire de Notre-Dame de Lourdes, plus important centre de pèlerinage en France, édifié après les apparitions de l'Immaculée Conception à Bernadette Soubirous en 1858. Elle a été lithographiée par Charles-Claude Bachelier. La vue est prise depuis la rive droite du Gave de Pau, où se tiennent des spectateurs, certains agenouillés en prière, admirant la longue procession de pèlerins défilant autour de la basilique de l'Immaculée-Conception. Construite entre 1862 et 1871, cette basilique est la première en date des basiliques de Lourdes. L'église fut bénie le 15 août 1871, la flèche terminée en mars 1872, et la consécration solennelle eut lieu le 2 juillet 1876. En contrebas de la basilique, on peut voir, sur la droite, la grotte de Massabielle ou Massabieille, plus connue sous le nom de grotte de Lourdes, où trône une statue de la Vierge Marie, installée en 1864. C'est dans cette grotte qu'en 1858, Bernadette Soubirous dit avoir aperçu 18 apparitions de la Vierge Marie et avoir découvert, sur les indications qu'elle lui aurait données, une source dont l'eau est depuis considérée comme miraculeuse par les croyants. À l'entrée de la ville, on aperçoit un bâtiment de forme circulaire portant le nom de PANORAMA. Très en vogue au XIXe siècle, les panoramas consistaient en une immense toile tendue sur les murs intérieurs d'un bâtiment en forme de rotonde. En se plaçant au centre de la rotonde, le visiteur avait l’illusion d'être en plein air, devant la réalité. Le bâtiment fut inauguré en 1883, pour y accueillir le Panorama de Notre-Dame de Lourdes, grande peinture de Pierre Carrier-Belleuse, de 125 m de long sur 16 m de haut. Sur la gauche, surplombant la ville, le château fort de Lourdes. En arrière-plan, les montagnes des Pyrénées. Bel exemplaire. Petite déchirure restaurée dans la marge supérieure, mouillures très claires dans la marge inférieure, restes de bande adhésive au dos. Laran, Inventaire du fonds français après 1800, Tome premier, 1930, p. 258 (édition publiée par Viron).
Carte agricole du département de la Haute Garonne. Où sont indiquées, par des teintes conventionnelles, les diverses natures de la couche végétale des terrains dont il se compose.
1853. 950 x 1135 mm, sur papier marouflé sur toile de lin, avec un galon noir cousu en bordures haute et basse.
Grande carte manuscrite, encre brune et aquarelle, du département de la Haute-Garonne, réduction au 1/160 000e de la carte d'état-major. Le dessin de la carte déborde du cadre du département mais seul ce dernier est en couleurs. La carte est accompagnée, en bas et sur la gauche, d'un texte intitulé Statistique du département de la Haute-Garonne, principalement au point de vue agricole et à tout ce qui s'y rattache plus ou moins. Cartouche de titre avec dessous la légende des couleurs et des signes utilisés sur la carte. L'auteur, géomètre à Muret, sous-préfecture de Haute-Garonne, fut, en raison de ses idées politiques, arrêté après le coup d'état du 2 décembre 1851, emprisonné à Muret puis transféré à la prison de Toulouse en janvier 1852, et condamné à l'expulsion du territoire en février. Cette peine fut commuée à l'internement en avril, et il fut finalement gracié en décembre 1852. On peut supposer que c'est à l'occasion de ses «loisirs forcés» qu'il réalisa cette carte, terminée le 17 juillet 1853. (Brémond (Alphonse), Histoire du coup d'état dans le département de la Haute-Garonne, 1870, pages 119/120). Traces de frottement, notamment sur quelques pliures, quelques déchirures.
[MONTPELLIER] Pourtraict de la ville de Montpellier.
[Paris, Nicolas Chesneau, 1575]. 176 x 310 mm (vue et légendes).
Vue de la ville de Montpellier, issue de la Cosmographie Universelle de François de Belleforest, publiée en 1575. Avec 28 légendes numérotées. Texte sur la même page et au dos. Traduction française de la Cosmographie de Münster, la Cosmographie de Belleforest ne connut qu'une seule édition en 1575. Bel exemplaire. Pastoureau, BELLEFOREST I-2, 56.
[CORSE] Carte de la province d'Ajaccio et fief d'Istria en quatre feuilles.
[1769]. En quatre feuilles d'environ 230-240 x 275-300 mm.
Bel exemplaire issu de l'Atlas de l'isle de Corse, publié en 1769. Cervoni, 97.
[CORSE] Carte de la province de Bonifacio en trois feuilles.
[1769]. En trois feuilles de 235 x 340-380 mm.
Bel exemplaire issu de l'Atlas de l'isle de Corse, publié en 1769. Cervoni, 97.
[CORSE] Carte de l'isle de Corse.
1768. 591 x 872 mm.
Grande et belle carte de la Corse, issue de L'Hydrographie françoise publiée entre 1737 et 1772, dressée par ordre du duc de Praslin, nommé ministre de la Marine en 1766. Elle est ornée d'un cartouche de titre, et traversée des lignes de rumb marquant les directions des vents. Ingénieur hydrographe français, Bellin entra en 1721 au Dépôt des cartes, plans et journaux de la Marine, créé en 1720 par le Régent. C’est grâce à lui que le Dépôt de la Marine, constitué à partir des archives de la Marine, devint l’une des plus belles collections d’Europe. Il publia de nombreux ouvrages et atlas tels que la Description géographique de la Guyane en 1763 ou le Neptune François en 1773. Petites déchirures marginales, mouillure claire au bas de la carte. Cervoni, 96.
[CORSE] Carte des environs de Corte.
[1769]. 223 x 324 mm.
Bel exemplaire issu de l'Atlas de l'isle de Corse" publié en 1769. Cervoni, 97.
[CORSE] Golphe de Talane ou de Valinco et Campo-Moro.
[1769]. 210 x 288 mm.
Bel exemplaire issu de l'Atlas de l'isle de Corse, publié en 1769. Cervoni, 97.
[CORSE] Partie de la province d'Alleria.
[1769]. En deux feuilles d'environ 225 x 325 mm.
Bel exemplaire issu de l'Atlas de l'isle de Corse, publié en 1769. Cervoni, 97.
[CORSE] Partie de la province de Bastia. En trois feuilles.
[1769]. En trois feuilles d'environ 220 x 320 mm.
Bel exemplaire issu de l'Atlas de l'isle de Corse, publié en 1769. Cervoni, 97.
[CORSE] Plan de la baye de St. Fiorenzo.
[1769]. 216 x 322 mm.
Bel exemplaire issu de l'Atlas de l'isle de Corse, publié en 1769. Cervoni, 97.
[CORSE] Plan de la province de Balagna.
[1769]. 222 x 310 mm.
Bel exemplaire issu de l'Atlas de l'isle de Corse, publié en 1769. Cervoni, 97.
[CORSE] Plan de la ville de Corté dans l'isle de Corse.
[1769]. 218 x 177 mm.
Bel exemplaire issu de l'Atlas de l'isle de Corse, publié en 1769. Cervoni, 97.
[CORSE] Plan de Porto Vechio dans l'isle de Corse.
[1769]. 229 x 167 mm.
Bel exemplaire issu de l'Atlas de l'isle de Corse, publié en 1769. Cervoni, 97.
[CORSE] Plan des bouches de Bonifacio et partie de la coste, depuis Porto Vecchio jusqu'à Bonifacio.
[1769]. 210 x 288 mm.
Bel exemplaire issu de l'Atlas de l'isle de Corse, publié en 1769. Cervoni, 97.
[CORSE] Plan du golfe de Ventilegne et partie de la coste jusqu'à Bonifacio.
[1769]. 222 x 310 mm.
Bel exemplaire issu de l'Atlas de l'isle de Corse, publié en 1769. Cervoni, 97.
[CORSE] Plan du port de Calvy.
[1769]. 212 x 286 mm.
Beau plan issu issu de l'Atlas de l'isle de Corse, publié en 1769. Bel exemplaire. Cervoni, 97.
[CORSE] Plan du port et ville de Bonifacio dans l'isle de Corse.
[1769]. 212 x 163 mm.
Beau plan issu de l'Atlas de l'isle de Corse, publié en 1769. Bel exemplaire. Cervoni, 97.
[CORSE] Plan du port Figuari dans l'isle de Corse.
[1769]. 218 x 177 mm.
Bel exemplaire issu de l'Atlas de l'isle de Corse, publié en 1769. Cervoni, 97.
[CORSE] Port de Campomoro.
[1769]. 207 x 158 mm.
Bel exemplaire issu de l'Atlas de l'isle de Corse, publié en 1769. Cervoni, 97.
[ALPES-MARITIMES] Carte du département des Alpes-Maritimes.
Nantes, Charpentier, [1863]. 350 x 262 mm.
Belle carte du département des Alpes-Maritimes, dessinée et lithographiée en couleurs par Félix Benoist. Elle est issue de l'ouvrage Nice et Savoie. Sites pittoresques, monuments, description et histoire, réalisé à la demande de Napoléon III, afin de présenter les nouveaux territoires du Comté de Nice et de la Savoie, rattachés à la France en 1860. Le premier département des Alpes-Maritimes fut effectif de 1793 à 1814. Il était alors essentiellement composé du comté de Nice et de la principauté de Monaco. En 1814, le comté de Nice retourna au royaume de Sardaigne. En 1815, après la défaite de Napoléon à la bataille de Waterloo, la principauté de Monaco fut placée sous protectorat sarde. Le second département des Alpes-Maritimes fut créé en 1860, lors du rattachement du comté de Nice à la France. Bel exemplaire. Bibliographie de la France, Journal général de l'Imprimerie et de la Librairie, 1863, p. 512, n°2242.
[LA TURBIE & MONACO] La Turbie. Route de la Corniche et Monaco. (Alpes-Maritimes).
Nantes, Charpentier, [1863]. 260 x 316 mm.
Belle vue du village de La Turbie surplombant Monaco, sur la Côte d'Azur. Elle a été dessinée d'après nature par Félix Benoist, et lithographiée en couleurs par Eugène Cicéri. Les figures sont d'Adolphe Bayot. Elle est issue de l'ouvrage Nice et Savoie. Sites pittoresques, monuments, description et histoire, réalisé à la demande de Napoléon III, afin de présenter les nouveaux territoires du Comté de Nice et de la Savoie, rattachés à la France en 1860. L'estampe montre une calèche sur la route de la Corniche, en direction du village de La Turbie, sur la droite, et dans le fond, le Rocher de Monaco. Bel exemplaire. Bibliographie de la France, Journal général de l'Imprimerie et de la Librairie, 1863, p. 583, n°2582.
[MENTON] Menton (Dép.t des Alpes maritimes).
Nantes, Charpentier, [1863]. 262 x 316 mm.
Belle vue de la ville de Menton, sur la Côte d'Azur. Elle a été dessinée d'après nature par Félix Benoist, et lithographiée en couleurs par Eugène Cicéri. Les figures sont d'Adolphe Bayot. Elle est issue de l'ouvrage Nice et Savoie. Sites pittoresques, monuments, description et histoire, réalisé à la demande de Napoléon III, afin de présenter les nouveaux territoires du Comté de Nice et de la Savoie, rattachés à la France en 1860. La vue est prise depuis l'entrée de la ville à l'est, avec au premier plan la chapelle Saint-Jacques, faisant face à la mer. Au loin on aperçoit la basilique Saint-Michel et le Bastion, fortin du XVIIe siècle situé sur la jetée. Bel exemplaire. Deux petites piqûres dans la marge inférieure. Bibliographie de la France, Journal général de l'Imprimerie et de la Librairie, 1863, p. 44, n°212.
[NICE] Nice. Vue prise de la hauteur de l'ancien château. (Alpes maritimes).
Nantes, Charpentier, [1863]. 260 x 320 mm.
Belle vue générale de la ville de Nice, sur la Côte d'Azur. Elle a été dessinée d'après nature par Félix Benoist, et lithographiée en couleurs par Eugène Cicéri. Les figures sont d'Adolphe Bayot. Elle est issue de l'ouvrage Nice et Savoie. Sites pittoresques, monuments, description et histoire, réalisé à la demande de Napoléon III, afin de présenter les nouveaux territoires du Comté de Nice et de la Savoie, rattachés à la France en 1860. La vue est prise depuis la colline du Château et offre une vue plongeante sur la Baie des Anges, la Promenade des Anglais et la ville. Au premier plan se tiennent des personnages, plus bas on aperçoit la Tour Bellanda. C'est sur cette colline que retentissait, dès 1861, le bruit du canon tous les jours à midi, aujourd'hui remplacé par une bombe d'artifice. Bel exemplaire. Rousseurs claires dans les marges. Bibliographie de la France, Journal général de l'Imprimerie et de la Librairie, 1863, p. 512, n°2242.
[NICE] Nice. Vue prise de la Villa Venanson (Dép.t des Alpes maritimes).
Nantes, Charpentier, [1863]. 255 x 313 mm.
Belle vue de la ville de Nice, sur la Côte d'Azur. Elle a été dessinée d'après nature et lithographiée en couleurs par Félix Benoist. Les figures sont d'Adolphe Bayot. Elle est issue de l'ouvrage Nice et Savoie. Sites pittoresques, monuments, description et histoire, réalisé à la demande de Napoléon III, afin de présenter les nouveaux territoires du Comté de Nice et de la Savoie, rattachés à la France en 1860. La vue est prise depuis la Villa Venanson, située au sommet de la colline de Carabacel. Cette villa abrita un couvent des Ursulines de 1862 a 1905, puis un hôtel. C'est aujourd'hui un immeuble d'habitations appelé le Palais l'Hermitage. Bel exemplaire. Quelques rousseurs claires dans les marges. Bibliographie de la France, Journal général de l'Imprimerie et de la Librairie, 1862, p. 458, n°1984.
[NICE] Nice. Vue prise de l'extrémité du Mont Boron (Dép.t des Alpes maritimes).
Nantes, Charpentier, [1863]. 270 x 321 mm.
Belle vue de la ville de Nice, sur la Côte d'Azur. Elle a été dessinée d'après nature par Félix Benoist, et lithographiée en couleurs par Eugène Cicéri. Les figures sont d'Adolphe Bayot. Elle est issue de l'ouvrage Nice et Savoie. Sites pittoresques, monuments, description et histoire, réalisé à la demande de Napoléon III, afin de présenter les nouveaux territoires du Comté de Nice et de la Savoie, rattachés à la France en 1860. La vue est prise depuis le Mont Boron, surplombant la Baie des Anges. Bel exemplaire. Quelques rousseurs claires dans les marges. Bibliographie de la France, Journal général de l'Imprimerie et de la Librairie, 1863, p. 512, n°2242.
[NICE] Port de Nice. Vue prise de la hauteur de l'ancien château. (Alpes maritimes).
Nantes, Charpentier, [1863]. 260 x 316 mm.
Belle vue du port de Nice, sur la Côte d'Azur. Elle a été dessinée d'après nature par Félix Benoist, et lithographiée en couleurs par Eugène Cicéri. Les figures sont d'Adolphe Bayot. Elle est issue de l'ouvrage Nice et Savoie. Sites pittoresques, monuments, description et histoire, réalisé à la demande de Napoléon III, afin de présenter les nouveaux territoires du Comté de Nice et de la Savoie, rattachés à la France en 1860. C'est depuis la colline du Château que retentissait, dès 1861, le bruit du canon tous les jours à midi, aujourd'hui remplacé par une bombe d'artifice. Bel exemplaire. Bibliographie de la France, Journal général de l'Imprimerie et de la Librairie, 1863, p. 512, n°2242.
[VILLEFRANCHE-sur-MER] Villefranche près de Nice. (Dép.t des Alpes-Maritimes).
Nantes, Charpentier, [1863]. 270 x 315 mm.
Belle vue de Villefranche-sur-Mer, prise depuis les hauteurs de la ville. Elle a été dessinée d'après nature par Félix Benoist, et lithographiée en couleurs par Léon Sabatier. Elle est issue de l'ouvrage Nice et Savoie. Sites pittoresques, monuments, description et histoire, réalisé à la demande de Napoléon III, afin de présenter les nouveaux territoires du Comté de Nice et de la Savoie, rattachés à la France en 1860. Bel exemplaire.
[MONTMELIAN] Das veste Schloss Montmelian.
Augsbourg circa 1730 143 x 207 mm.
Estampe gravée figurant la citadelle de Montmélian en Savoie, assiégée par Louis XIV en 1691 et 1705. Elle sera détruite l'anné suivante sur ordre du roi. Accompagnée d'un texte en allemand. Très bel exemplaire.
[VALLÉE d'OSSAU] Carte de la Vallée d'Ossau.
1876. En 24 sections montées sur toile et repliées, formant une carte de 0,88 x 1,16 m, montée dans une reliure éditeur de percaline rouge, avec titre en lettres dorées ""Souvenir des Pyrénées. Carte de la vallée d'Ossau, Eaux-Bonnes, Eaux-Chaudes, par J B Bonnecase géomètre"", et armoiries de la vallée d'Ossau sur le premier plat.
"Très rare et belle carte de la Vallée d'Ossau, vallée des Pyrénées françaises, située en Béarn dans le département des Pyrénées-Atlantiques, qui s'étend du nord au sud sur une cinquantaine de kilomètres, depuis Rébénacq (à quinze kilomètres de Pau) jusqu'au col du Pourtalet (à la frontière espagnole). Elle a été dressée par Jean-Baptiste Bonnecase ou Bonnecaze, géomètre à Bilhères en Ossau, lithographiée en couleurs par Erhard Frères, et publiée en 1876. Elle a été dressée d'après les plans du cadastre pour la planimétrie, et complétée, pour la montagne, avec la carte de l'état-major. Les cotes sont occupes par une Notice Historique ornée des armoiries de la Vallée d'Ossau, et une description des villages des deux cantons d'Arudy ou Bas-Ossau et de Laruns ou Haut-Ossau. Au bas de la carte figure un tableau de Statistique générale de la Vallée d'Ossau, comprenant la liste des communes, avec pour chacune d'elles, le nombre d'habitants français et étrangers, les chiffres de la culture des céréales, des pommes de terre et du maïs, la superficie des prairies, jardins, vignes, bois, carrières et mines, etc, les biens communaux et les chemins vicinaux. Toutes ces informations ont été établies d'après les archives départementales et les documents officiels. La carte a été imprimée en cinq couleurs : en rouge, les routes, en bleu, les cours d'eau, en vert, les forêts, en bistre, les montagnes, et en noir, les écritures. Les montagnes, éclairées à la lumière oblique, sont dessinées à l'estompe. Jean-Baptiste Bonnecaze était géomètre-expert à Bilhères. En 1883, il est élu membre de la Société Ramond, société savante ayant pour but l'étude scientifique des Pyrénées. Sa carte fut présentée à l'Exposition universelle de 1878. Bel exemplaire dans sa reliure éditeur. Dendaletche, p. 165, 249 (notée RR pour rare) ; Exposition universelle de Paris, Année 1878, Section française, Classe XVI, Géographie - Cosmographie - Statistique, 1878, p. 14 ; Soulice, Catalogue de la bibliothèque de la ville de Pau, 1886, p. 8, 31."
[Corsica].
[Venise, 1534]. 83 x 143 mm.
Première carte imprimée de la Corse Très rare et première carte imprimée de la Corse, publiée dans la seconde édition de l'Isolario de Benedetto Bordone. L'île est représentée à l'horizontale, le nord orienté à gauche. La carte est dérivée du portulan d'Andrea Bianco de 1436, et ne porte que le seul nom de "Corsica", situé à l'emplacement du Cap Corse. Onze villes sont représentées par des dessins de châteaux. Au nord-est de l'île, on peut voir les îles d'Elbe, Capraia, Giglio et Montecristo. Au verso figure une carte de Pianosa, ici nommée Palmosa, le nord de la Corse avec le Cap Corse nommé, le sud de l'île d'Elbe et les îles de Capraia et Gorgona. Texte en italien sur les deux pages. Miniaturiste, géographe et graveur originaire de Padoue, Benedetto Bordone travailla à Venise. Son Isolario le rendit célèbre. Très bel exemplaire. Cervoni, 1 ; Berthelot & Ceccaldi, p. 78.
[ALBI] Plan d'Albi.
Paris, Gratia, 1843. 390 x 478 mm.
Beau plan de la ville d'Albi au milieu du XIXe siècle, dressé par Auguste Bousquel, géomètre du département du Tarn, et publié en 1843. Il est dédié aux membres formant l'organisation judiciaire du tribunal civil d'Albi, et orné d'un beau cartouche de titre décoré des armoiries de la ville. Le plan illustre les travaux d'urbanisme de la ville d'Albi réalisés dans la première moitié du XIXe siècle, comprenant ceux de l'architecte et urbaniste albigeois Jean-François Mariès, surnommé le Haussmann albigeois. Ces travaux d'embellissement concernent notamment la construction, vers 1815, du Palais de Justice à l'emplacement du couvent des Carmes, la construction, vers 1835, de la première caserne de gendarmerie devant l'Hôtel Dieu, l'aménagement et l'agrandissement en 1840 de l'esplanade devant le Palais de Justice qui devient la place Lapérouse, ou encore le percement de quelques rues comme la rue Sainte-Cécile. Le plan indique les routes royales au départ d'Albi vers Milhau, Lacaune, Lavaur, Castres, Toulouse et Cahors. La légende à gauche du plan donne l'emplacement des églises et de la cathédrale Sainte-Cécile, de l'archevêché, du Palais de Justice, de la Préfecture, et de 75 rues. Certains lieux ou bâtiments sont nommés directement sur le plan : le collège, l'Hôtel Dieu, la place du Vigan, l'École Normale, le Monastère de Notre-Dame, les casernes, l'abattoir, la Gendarmerie, la place Lapérouse, ou encore les prisons. Bel exemplaire. Petite déchirure dans la marge inférieure restaurée, décoloration légère dans la marge droite. Allaire, Albi à travers les siècles, 1933.
Plan géométrique de la grange et tennement, quartier des Aumettes, terroir de Mormoiron, appartenant à l'hoirie de Madame la Comtesse des Henriquez. Levé par moy, Denis Boyer, géomètre de Mormoiron, en 1789.
1789. 63 x 94 cm, sur une feuille de 66 x 96,5 cm.
Grand plan manuscrit, encre noire et aquarelle, d'une grange et des terres environnantes, sur la commune de Mormoiron, à quelques km à l'est de Carpentras, dans le Vaucluse. Y sont figurés "la grange et l'aire à fouler le bled", une source, les terres, bois et prés de la propriété de l'hoirie (ou héritage) à l'occasion duquel ce plan a été dressé, ainsi que le nom des propriétaires des parcelles voisines. Le plan est orienté par une belle rose des vents, l'échelle est en cannes. Mouillure dans la partie gauche, petites taches dans la partie droite. Marges et une déchirure sans manque doublées anciennement de toile.
[CORSE] Département du Golo, partie de l'île de Corse – Département de Liamone, partie de l'île de Corse.
[Paris, Brion, 1799]. En deux feuilles de 170 x 215 et 167 x 212 mm.
L'une des toutes premières cartes des deux départements de la Corse, dressée par Louis Brion de La Tour pour le Voyage dans les départemens de la France, premier ouvrage de description de la France par départements, deux ans après leur création, et publié entre 1792 et 1803. À sa création le 4 mars 1790, la Corse ne formait qu'un seul département, divisé en 3 arrondissements. En 1793, elle fut divisée en deux départements, le Golo au nord, et le Liamone au sud. Cette scission en deux départements fut effective entre 1796 et 1811. Chacun était divisé en 3 arrondissements. Le Golo occupait une surface de 167 lieues quarrées (1 lieue carrée = 15 km2), et comptait 122 000 habitants, le Liamone, 156 lieues quarrées pour 108 000 habitants. Peu après le début de la Révolution française, la France fut découpée en départements à la suite du décret du 22 décembre 1789, pris par l'Assemblée constituante afin de remplacer les provinces de France jugées contraires à l'homogénéité de la nation. Leur nombre exact et leurs limites furent fixés le 26 février 1790, et leur existence prit effet le 4 mars 1790. Initialement au nombre de 83, trois autres départements vinrent s'ajouter entre 1791 et 1793 : le Vaucluse regroupant Avignon et le Comtat Venaissin annexés en 1791, puis le département du Mont-Blanc, lorsque la Savoie fut incorporée à la France en 1792 ; le troisième département fut créé en 1793, lorsque le département du Rhône-et-Loire fut scindé en deux. Leur nombre augmentera au fil des années, jusqu'à atteindre 133 départements en 1812, lors des conquêtes napoléoniennes. Bel exemplaire, avec la partie nord finement aquarellée à l'époque.
[PYRÉNÉES-ORIENTALES] Département des Pyrénées Orientales, ci-devant Roussillon.
[Paris, Brion, 1798]. 167 x 214 mm.
L'une des toutes premières cartes du département des Pyrénées-Orientales, dressée par Louis Brion de La Tour pour le Voyage dans les départemens de la France, premier ouvrage de description de la France par départements, deux ans après leur création, et publié entre 1792 et 1803. À sa création le 9 février 1790, le département des Pyrénées-Orientales fut divisé en 3 arrondissements. Il occupait une surface de 212 lieues quarrées (1 lieue carrée = 15 km2), et comptait 105 000 habitants. Peu après le début de la Révolution française, la France fut découpée en départements à la suite du décret du 22 décembre 1789, pris par l'Assemblée constituante afin de remplacer les provinces de France jugées contraires à l'homogénéité de la nation. Leur nombre exact et leurs limites furent fixés le 26 février 1790, et leur existence prit effet le 4 mars 1790. Initialement au nombre de 83, trois autres départements vinrent s'ajouter entre 1791 et 1793 : le Vaucluse regroupant Avignon et le Comtat Venaissin annexés en 1791, puis le département du Mont-Blanc, lorsque la Savoie fut incorporée à la France en 1792 ; le troisième département fut créé en 1793, lorsque le département du Rhône-et-Loire fut scindé en deux. Leur nombre augmentera au fil des années, jusqu'à atteindre 133 départements en 1812, lors des conquêtes napoléoniennes. Bel exemplaire finement aquarellé à l'époque.
[PROVENCE] 1. Le Gavoué de Provence. 2. Le Mitilêne de Provence.
[Paris, 1771-1786]. 230 x 182 mm.
Superbe planche issue de l'Histoire naturelle des oiseaux, dessinée et gravée par François-Nicolas Martinet, et très finement coloriée à la main. Elle est issue de l'Histoire naturelle des oiseaux de George-Louis Leclerc de Buffon, publiée entre 1771 et 1786. L'Histoire naturelle des oiseaux est l'un des plus beaux ouvrages d'ornithologie du XVIIIe siècle. Les gravures de François-Nicolas Martinet, peintre, dessinateur et graveur au Cabinet du Roi, sont restées célèbres pour la précision des proportions et le réalisme des couleurs. Martinet fut l'un des premiers à dessiner à partir de sujets morts, simplement éviscérés et rembourrés, sans autre procédés de conservation tels que vernis ou chauffage, qui retardaient la décomposition du sujet mais altéraient les couleurs. Bel exemplaire dans de brillants coloris de l'époque.
[MONTE CARLO] Souvenir du Grand Hôtel. Monte Carlo.
Paris, Buissot Éventails, [circa 1890]. Éventail plié, monture à 16 brins et 2 panaches en bois naturel, feuille lithographiée en couleurs, revers muet, bélière métallique ; dimensions plié : 324 x 250 mm, avec une envergure de 610 mm déployé.
Bel éventail publicitaire illustré d'un décor montrant le Grand Hôtel Monte Carlo, le Casino et la Riviera. Le Grand Hôtel Monte Carlo fut inauguré en 1882, au terme de neuf mois de construction. La direction de l’établissement, qui appartenait à une famille suisse, les Jungbluth, fut confiée à César Ritz. En 1884, Ritz fit appel à Auguste Escoffier, un jeune chef cuisinier très prometteur, dont la réputation ne cessait de croître. Cette rencontre marqua le début d’une longue, amicale et fructueuse collaboration entre les deux hommes, qui établiront ensemble les règles de l’hôtellerie de luxe internationale et des palaces, encore en vigueur aujourd’hui. En 1898, César Ritz fondera, en collaboration avec Escoffier, l'hôtel Ritz à Paris. Créée en 1780, la Maison Buissot, entreprise familiale établie à Paris, figurait parmi les plus grands éventaillistes français. Elle possédait l'une des plus belles et des plus riches collections d'éventails anciens et modernes, et comptait dans sa clientèle les plus grands noms de l'aristocratie. Elle exposa régulièrement dans les salons, notamment à Paris, Lyon, Melbourne, Chicago ou Amsterdam, où elle remporta de nombreuses récompenses. À partir de 1883, elle fut dirigée par Émile Buissot au 43 rue des Petites-Écuries. Bel exemplaire. Le Panthéon de l'Industrie, Revue hebdomadaire internationale illustrée des expositions et des concours, 1894, pp. 180-181 (article sur la Maison E. Buissot).
[MIREPOIX/ARIÈGE] Carte du diocèse de Mirepoix.
[Paris, 1781]. En deux feuilles pouvant être jointes pour former une carte de 823 x 630 mm.
Rare carte du diocèse de Mirepoix dans l'Ariège, gravée par C. Aldring. Elle fait partie de l'ensemble de vingt-trois cartes, intitulé Cartes des diocèses de la province de Languedoc suivant l'ordre de la séance des villes épiscopales dans l'Assemblée des États généraux de ladite province, publié à Paris en 1781. Ces cartes ont été levées par ordre de Arthur Richard Dillon, archevêque et primat de Narbonne, sous la direction de Cassini, de Montigny et Perronet, et réduites par Louis Capitaine en 1781. Érigé en 1317 par le pape Jean XXII, le diocèse de Mirepoix est un des diocèses historiques du Languedoc. Il recouvrait des parties de l'Ariège, de l'Aude et de la Haute-Garonne. Il était limité au nord par les diocèses de Toulouse et de Saint-Papoul, au sud par le diocèse d'Alet, à l'ouest par le diocèse de Pamiers et Comté de Foix, et à l'est par le diocèse de Narbonne. Il fut supprimé en 1790. L'échelle est de dix mille toises. Bel exemplaire. Froissements et petites déchirures dans les marges. Bulletin de la Commission archéologique de Narbonne, Année 1912 - 1er Semestre, Tome XII, 1912, p. 100, 938 ; Mamarot, Inventaire-sommaire des archives départementales antérieures à 1790, Ardèche, 1877, p. 16, C. 167.
[CORSE] La Corse.
Casablanca, Éditions A.F.R.I.P., [circa 1950]. Lithographie en couleurs de 815 x 520 mm.
Belle et grande carte de la Corse, composée et dessinée par Gabriel Carriat-Rolant, et publiée par les Éditions A.F.R.I.P. à Casablanca vers 1950. L'île est décorée de panoramas des villes principales, telles Bastia, Corte, Ajaccio, Sartène, Porto-Vecchio ou encore Bonifacio. La partie basse de la carte est illustrée de deux grandes scènes animées de personnages. L'encadrement de la carte est décoré des armoiries des villes corses suivantes : L'Île-Rousse, Saint-Florent, Ajaccio, Bonifacio, Porto-Vecchio, Corte et Bastia. En haut à gauche figure une grande rose des vents, affichant au centre un portrait de Napoléon Bonaparte, et ornée en tête de l'aigle impérial. Au bas de la carte, sous le titre, figure le blason à la tête de Maure, emblème de la Corse, soutenu par deux Neptune. Il existe une autre version de cette carte, sans les blasons et avec des scènes différentes. Bon exemplaire, non entoilé. Traces de pliures, rousseurs en haut de la marge gauche.
[AGEN] Carte de Cassini. Feuille n°73/18.T. Agen.
[Paris, circa 1810]. En 21 sections montées sur toile et repliées, formant une carte de 593 x 925 mm ; onglet de vélin renseigné du numéro de la feuille en manuscrit ; étiquette au dos de l'éditeur parisien Charles Simonneau portant une légende de trois couleurs.
Feuille n°73/18.T de la carte de Cassini, couvrant la région d'Agen dans le Lot-et-Garonne, Condom, Eauze et Fleurance, dans le Gers. Elle a été gravée par Aldring. Elle s'étend au nord jusqu'à Agen et Xaintrailles (orthographiée Saintraille), au sud jusqu'à Montestruc (orthographiée Montastruc, Gers), à l'ouest jusqu'à Cazaubon (Gers), et à l'est jusqu'à Balignac (Tarn-et-Garonne). Les villes principales comme Agen, Puymirol, Astaffort (orthographiée Estafort), Fleurance, Eauze, Vérac ou Condom, sont signalées à l'aquarelle rouge. Les routes et chemins sont aquarellés en brun. La carte de Cassini est la première carte générale et particulière du royaume de France. En 1747, Louis XV décide de confier à César-François Cassini l'élaboration d'une carte de France, "particulière" - c'est-à-dire détaillée - et "générale", parce qu'elle doit couvrir tout le royaume. Les levés furent effectués entre 1756 et 1789 et les 182 feuilles composant la carte furent publiées entre 1756 et 1815. Trois générations de Cassini se succédèrent pour achever ce travail, principalement César-François Cassini de Thury dit Cassini III (mort en 1787) et son fils Jean-Dominique Cassini de Thury dit Cassini IV. Cette carte constituait pour l'époque une véritable innovation et une avancée technique décisive. Elle est la première carte à s'appuyer sur une triangulation géodésique dont l'établissement prit plus de cinquante ans. La carte de Cassini ne sera pas remplacée avant 1866, avec la carte d'État-Major à l'usage des militaires. Seconde édition avec la double échelle en toises et en mètres. En 1793, la France déclare la guerre à la Grande-Bretagne et aux Provinces-Unies des Pays-Bas. La carte de Cassini est une source de renseignements pour la patrie, mais aussi pour l'ennemi. Sur ordre de la Convention, elle sera donc confisquée et transférée de l'Observatoire vers le Dépôt de la Guerre. Entre 1793 et 1818, les cartes seront retouchées et complétées par des graveurs supervisés par des ingénieurs géographes militaires. Entre 1803 et 1812, sont effectuées les principales modifications, principalement sur le réseau routier. C'est sur cette seconde édition que sera ajoutée une échelle en mètres à l'échelle en toises existante. Très rare exemplaire portant sur l'étiquette une légende de trois couleurs qui ont été utilisées sur la carte pour marquer les limites des départements créés en 1790 : en rose, Gers, midi ; en bleu, Landes, ouest ; en jaune, Lot-et-Garonne, nord. Très bel et rare exemplaire finement aquarellé à l'époque.
[BAGNÈRES-de-LUCHON] Carte de Cassini. Feuille n°76/141. Bagnères-de-Luchon.
[Paris, 1756-1789]. En 21 sections montées sur toile et pliées, formant une carte de 598 x 929 mm ; étiquette au dos portant le titre "Bagneres de Luchon" et le numéro en manuscrit.
Feuille n°76/141 de la carte de Cassini, couvrant la région de Bagnères-de-Luchon dans la Haute-Garonne. Elle est de dimensions plus grandes que les exemplaires classiques, car elle fait partie de ces cartes auxquelles on a joint une partie supplémentaire, correspondant à une zone frontière maritime ou terrestre. Les exemplaires de la Cassini de Bagnères-deLuchon avec cette partie ajoutée sont beaucoup plus rares, car elle est absente la plupart du temps. Elle s'étend au nord jusqu'à Arreau (Hautes-Pyrénées), au sud jusqu'à la frontière espagnole, à l'ouest jusqu'à Gavarnie (Hautes-Pyrénées), et à l'est jusqu'au Pic de la Mède et l'Étang d'Araing (appelé Lac d'Arcigne) dans l'Ariège. Les villes principales comme Bagnères-de-Luchon, Arreau, Ancizan ou Barèges, sont signalées à l'aquarelle rouge. Les routes et chemins sont aquarellés en jaune. L'échelle est en toises. La carte de Cassini est la première carte générale et particulière du royaume de France. En 1747, Louis XV décide de confier à César-François Cassini l'élaboration d'une carte de France, "particulière" - c'est-à-dire détaillée - et "générale", parce-qu'elle doit couvrir tout le royaume. Les levés furent effectués entre 1756 et 1789 et les 182 feuilles composant la carte furent publiées entre 1756 et 1815. Trois générations de Cassini se succédèrent pour achever ce travail, principalement César-François Cassini de Thury dit Cassini III (mort en 1787) et son fils Jean-Dominique Cassini de Thury dit Cassini IV. Cette carte constituait pour l'époque une véritable innovation et une avancée technique décisive. Elle est la première carte à s'appuyer sur une triangulation géodésique dont l'établissement prit plus de cinquante ans. La carte de Cassini ne sera pas remplacée avant 1866, avec la carte d'État-Major à l'usage des militaires. Très bel et rare exemplaire magnifiquement aquarellé à l'époque.
[BAGNÈRES-de-LUCHON] Carte de Cassini. Feuille n°76/21.T. Bagnères-de-Luchon.
[Paris, circa 1810]. En 14 sections montées sur toile et repliées, formant une carte de 396 x 918 mm ; cachet à froid de l'éditeur géographe Charles Picquet dans la partie droite ; étiquette au dos de l'éditeur parisien Charles Simonneau portant une légende de trois couleurs.
Feuille n°76/21.T de la carte de Cassini, couvrant la région de Bagnères-de-Luchon dans la Haute-Garonne. Elle s'étend au nord jusqu'à Arreau (Hautes-Pyrénées), au sud jusqu'à la frontière espagnole, à l'ouest jusqu'à Gavarnie (Hautes-Pyrénées), et à l'est jusqu'au Pic de la Mède et l'Étang d'Araing (appelé Lac d'Arcigne) dans l'Ariège. Les villes principales comme Bagnères-de-Luchon, Arreau, Ancizan ou Barèges, sont signalées à l'aquarelle rouge. Les routes et chemins sont aquarellés en brun. La carte de Cassini est la première carte générale et particulière du royaume de France. En 1747, Louis XV décide de confier à César-François Cassini l'élaboration d'une carte de France, "particulière" - c'est-à-dire détaillée - et "générale", parce qu'elle doit couvrir tout le royaume. Les levés furent effectués entre 1756 et 1789 et les 182 feuilles composant la carte furent publiées entre 1756 et 1815. Trois générations de Cassini se succédèrent pour achever ce travail, principalement César-François Cassini de Thury dit Cassini III (mort en 1787) et son fils Jean-Dominique Cassini de Thury dit Cassini IV. Cette carte constituait pour l'époque une véritable innovation et une avancée technique décisive. Elle est la première carte à s'appuyer sur une triangulation géodésique dont l'établissement prit plus de cinquante ans. La carte de Cassini ne sera pas remplacée avant 1866, avec la carte d'État-Major à l'usage des militaires. Seconde édition avec la double échelle en toises et en mètres. En 1793, la France déclare la guerre à la Grande-Bretagne et aux Provinces-Unies des Pays-Bas. La carte de Cassini est une source de renseignements pour la patrie, mais aussi pour l'ennemi. Sur ordre de la Convention, elle sera donc confisquée et transférée de l'Observatoire vers le Dépôt de la Guerre. Entre 1793 et 1818, les cartes seront retouchées et complétées par des graveurs supervisés par des ingénieurs géographes militaires. Entre 1803 et 1812, sont effectuées les principales modifications, principalement sur le réseau routier. C'est sur cette seconde édition que sera ajoutée une échelle en mètres à l'échelle en toises existante. Très rare exemplaire portant sur l'étiquette une légende de trois couleurs qui ont été utilisées sur la carte pour marquer les limites des départements créés en 1790 : en jaune , Haute-Garonne ; en bleu, Ariège ; en vert, Hautes Pyrénées. Bel et rare exemplaire finement colorié à l'époque. Manque à l'étiquette de l'éditeur.
[BRIANÇON] Carte de Cassini. Feuille n°151/124. Briançon.
[Paris, 1756-1789]. En 21 sections montées sur toile et pliées, formant une carte de 595 x 926 mm ; étiquette au dos de l'éditeur Auvray, onglet de vélin renseigné du numéro de la feuille.
Feuille n°151/124 de la carte de Cassini, couvrant les environs de Briançon dans le département des Hautes-Alpes. Elle s'étend au nord jusqu'à Mont-de-Lans (orthographiée Montdelens, Isère), Le Freney-d'Oisans (orthographiée Fresney en Oysans, Les Deux-Alpes, Isère) et Névache (orthographiée Neuvache, Hautes-Alpes), au sud jusqu'à Château d'Ancelle (Hautes-Alpes), à l'ouest jusqu'à Saint-Sébastien (Châtel-en-Trièves, Isère), et à l'est jusqu'à Veyer (Hautes-Alpes). L'échelle est en toises. La carte de Cassini est la première carte générale et particulière du royaume de France. En 1747, Louis XV décide de confier à César-François Cassini l'élaboration d'une carte de France, "particulière" - c'est-à-dire détaillée - et "générale", parce qu'elle doit couvrir tout le royaume. Les levés furent effectués entre 1756 et 1789 et les 182 feuilles composant la carte furent publiées entre 1756 et 1815. Trois générations de Cassini se succédèrent pour achever ce travail, principalement César-François Cassini de Thury dit Cassini III (mort en 1787) et son fils Jean-Dominique Cassini de Thury dit Cassini IV. Cette carte constituait pour l'époque une véritable innovation et une avancée technique décisive. Elle est la première carte à s'appuyer sur une triangulation géodésique dont l'établissement prit plus de cinquante ans. La carte de Cassini ne sera pas remplacée avant 1866, avec la carte d'État-Major à l'usage des militaires. Bel exemplaire.
[CASTRES] Carte de Cassini. Feuille n°18/111. Castres.
[Paris, 1756-1789]. En 21 sections montées sur toile et pliées, formant une carte de 604 x 929 mm ; étiquette au dos avec le titre en manuscrit, étiquette au bas de la carte de l'éditeur Vignon, onglet de vélin renseigné du numéro de la feuille.
Feuille n°18/111 de la carte de Cassini, couvrant la région de Castres dans le Tarn, gravée par Aldring. Elle s'étend au nord jusqu'à Saint-Michel de Léon, au sud jusqu'à Saissac (orthographiée Sayssac, Aude), à l'ouest jusqu'à Saint-Perdouls, et à l'est jusqu'à Saint-Pons-de-Thomières (Hérault) et Murasson (Aveyron). L'échelle est en toises. La carte de Cassini est la première carte générale et particulière du royaume de France. En 1747, Louis XV décide de confier à César-François Cassini l'élaboration d'une carte de France, "particulière" - c'est-à-dire détaillée - et "générale", parce qu'elle doit couvrir tout le royaume. Les levés furent effectués entre 1756 et 1789 et les 182 feuilles composant la carte furent publiées entre 1756 et 1815. Trois générations de Cassini se succédèrent pour achever ce travail, principalement César-François Cassini de Thury dit Cassini III (mort en 1787) et son fils Jean-Dominique Cassini de Thury dit Cassini IV. Cette carte constituait pour l'époque une véritable innovation et une avancée technique décisive. Elle est la première carte à s'appuyer sur une triangulation géodésique dont l'établissement prit plus de cinquante ans. La carte de Cassini ne sera pas remplacée avant 1866, avec la carte d'État-Major à l'usage des militaires. Bel exemplaire.
[CAUTERETS] Carte de Cassini. Feuille n°179/142. Cauteres les bains.
[Paris, 1756-1789]. En 21 sections montées sur toile et pliées, formant une carte de 592 x 922 mm ; étiquette au dos portant le titre "Cauteres les bains" et le numéro en manuscrit, onglet de soie renseigné du numéro de la feuille.
Feuille n°179/142 de la carte de Cassini, couvrant la région de Cauterets dans le département des Hautes-Pyrénées et la Vallée d'Ossau dans les Pyrénées-Atlantiques. Elle s'étend au nord jusqu'à Cauterets et Urdos (Pyrénées-Atlantiques), au sud jusqu'à Especières, à la frontière avec l'Espagne, et Saqués en Espagne, à l'ouest jusqu'à Aigues Tortes ou Aguas Tuertas en Espagne, et à l'est jusqu'à Sucugnac. La ville de Cauterets est signalée à l'aquarelle rouge. Les routes et chemins sont aquarellés en jaune. L'échelle est en toises. La carte de Cassini est la première carte générale et particulière du royaume de France. En 1747, Louis XV décide de confier à César-François Cassini l'élaboration d'une carte de France, "particulière" - c'est-à-dire détaillée - et "générale", parce qu'elle doit couvrir tout le royaume. Les levés furent effectués entre 1756 et 1789 et les 182 feuilles composant la carte furent publiées entre 1756 et 1815. Trois générations de Cassini se succédèrent pour achever ce travail, principalement César-François Cassini de Thury dit Cassini III (mort en 1787) et son fils Jean-Dominique Cassini de Thury dit Cassini IV. Cette carte constituait pour l'époque une véritable innovation et une avancée technique décisive. Elle est la première carte à s'appuyer sur une triangulation géodésique dont l'établissement prit plus de cinquante ans. La carte de Cassini ne sera pas remplacée avant 1866, avec la carte d'État-Major à l'usage des militaires. Bel et rare exemplaire finement aquarellé à l'époque.
[CHÂTEAU-QUEYRAS] Carte de Cassini. Feuille n°180/134. Queiras.
[Paris, 1779]. En 21 sections montées sur toile et repliées, formant une carte de 594 x 931 mm ; étiquette au dos portant le titre et le numéro en manuscrit.
Feuille n°180/134 de la carte de Cassini, couvrant les environs de Château-Queyras, dans le département des Hautes-Alpes. Elle est de dimensions plus grandes que les exemplaires classiques, car elle fait partie de ces cartes auxquelles on a joint une partie supplémentaire, correspondant à une zone frontière maritime ou terrestre. La partie rajoutée ici permet d'élargir l'espace occupé par le Piémont. Les exemplaires de cette Cassini avec cette partie ajoutée sont beaucoup plus rares, car elle est absente la plupart du temps. La carte a été levée en 1777, et publiée en 1779. Elle s'étend au nord jusqu'à Les Égouts (au nord de Le Bourget, appelée Le Bourge), au sud jusqu'au Lac des 9 Couleurs et le Lac de l'Étoile (Alpes-de-Haute-Provence), à l'ouest jusqu'à Château-Queyras (orthographiée Le Chau-Queiras), et à l'est jusqu'aux sources du Pô, au pied du Monte Viso dans le Piémont, appelé Mont Vissou. La ville de Château-Queyras est signalée à l'aquarelle rouge. Les routes et chemins sont aquarellés en jaune. L'échelle est en toises. La carte de Cassini est la première carte générale et particulière du royaume de France. En 1747, Louis XV décide de confier à César-François Cassini l'élaboration d'une carte de France, "particulière" - c'est-à-dire détaillée - et "générale", parce qu'elle doit couvrir tout le royaume. Les levés furent effectués entre 1756 et 1789, et les 182 feuilles composant la carte furent publiées entre 1756 et 1815. Trois générations de Cassini se succédèrent pour achever ce travail, principalement César-François Cassini de Thury dit Cassini III (mort en 1787) et son fils Jean-Dominique Cassini de Thury dit Cassini IV. Cette carte constituait pour l'époque une véritable innovation et une avancée technique décisive. Elle est la première carte à s'appuyer sur une triangulation géodésique dont l'établissement prit plus de cinquante ans. La carte de Cassini ne sera pas remplacée avant 1866, avec la carte d'État-Major à l'usage des militaires. Bel et rare exemplaire finement aquarellé à l'époque.
[DIGNE-les-BAINS] Carte de Cassini. Feuille n°153/145. Digne.
[Paris, 1756-1789]. En 21 sections montées sur toile et pliées, formant une carte de 590 x 927 mm ; étiquette au dos portant le titre "Digne" et le numéro en manuscrit, onglet de soie renseigné du numéro de la feuille.
Feuille n°153/145 de la carte de Cassini, couvrant les environs de Digne-les-Bains, Manosque et Castellane dans les Alpes-de-Haute-Provence. Elle s'étend du nord au sud entre Thoard et Montpezat, et d'ouest en est entre Forcalquier et Annot. Les villes principales telles que Digne, Forcalquier, Moustiers, Riez ou Castellane, sont signalées à l'aquarelle rouge. Les routes et chemins sont aquarellés en jaune. L'échelle est en toises. La carte de Cassini est la première carte générale et particulière du royaume de France. En 1747, Louis XV décide de confier à César-François Cassini l'élaboration d'une carte de France, "particulière" - c'est-à-dire détaillée - et "générale", parce qu'elle doit couvrir tout le royaume. Les levés furent effectués entre 1756 et 1789 et les 182 feuilles composant la carte furent publiées entre 1756 et 1815. Trois générations de Cassini se succédèrent pour achever ce travail, principalement César-François Cassini de Thury dit Cassini III (mort en 1787) et son fils Jean-Dominique Cassini de Thury dit Cassini IV. Cette carte constituait pour l'époque une véritable innovation et une avancée technique décisive. Elle est la première carte à s'appuyer sur une triangulation géodésique dont l'établissement prit plus de cinquante ans. La carte de Cassini ne sera pas remplacée avant 1866, avec la carte d'État-Major à l'usage des militaires. Très bel exemplaire magnifiquement aquarellé à l'époque, rare dans de tels coloris.
[DIGNE-les-BAINS/VENCE] Cartes de Cassini. Feuilles n°145/153 et n°147/168.
Paris, [1756-1789]. En 36 sections montées sur toile et pliées, formant une carte de 0,60 x 1,58 m ; onglet de vélin renseigné du titre ; étiquette au dos.
Rare réunion de deux feuilles de la carte de Cassini, habilement cousues bout à bout à l'époque. Ces deux feuilles couvrent les environs de Digne-les-Bains, Manosque, Castellane, Entrevaux et Vence. Elles s'étendent au nord jusqu'à Thoard et Beauvezer, au sud jusqu'à Montpezat et Vence (8 km au nord de Saint-Paul-de-Vence), à l'ouest jusqu'à Forcalquier et à l'est jusqu'à Gattières, Aspremont et Châteauneuf-Villevieille appelée Châteauneuf. L'échelle est en toises. La carte de Cassini est la première carte générale et particulière du royaume de France. En 1747, Louis XV décide de confier à César-François Cassini l'élaboration d'une carte de France, "particulière" - c'est-à-dire détaillée - et "générale", parce-qu'elle doit couvrir tout le royaume. Les levés furent effectués entre 1756 et 1789 et les 182 feuilles composant la carte furent publiées entre 1756 et 1815. Trois générations de Cassini se succédèrent pour achever ce travail, principalement César-François Cassini de Thury dit Cassini III (mort en 1787) et son fils Jean-Dominique Cassini de Thury dit Cassini IV. Cette carte constituait pour l'époque une véritable innovation et une avancée technique décisive. Elle est la première carte à s'appuyer sur une triangulation géodésique dont l'établissement prit plus de cinquante ans. La carte de Cassini ne sera pas remplacée avant 1866, avec la carte d'État-Major à l'usage des militaires. Bel exemplaire.
[EMBRUN/GAP/BARCELONNETTE] Carte de Cassini. Feuille n°152/125. Embrun.
[Paris, 1756-1789]. En 21 sections montées sur toile et pliées, formant une carte de 594 x 925 mm ; étiquette au dos portant le titre "Embrun" et le numéro en manuscrit.
Feuille n°152/125 de la carte de Cassini, couvrant la région d'Embrun et de Gap dans le département des Hautes-Alpes, et de Barcelonnette dans les Alpes-de-Haute-Provence. Elle s'étend au nord jusqu'à Embrun, au sud jusqu'à Sisteron et Le Brusquet (Alpes-de-Haute-Provence), à l'ouest jusqu'à Savournon (orthographiée Savornon), et à l'est jusqu'à Jausiers (Alpes-de-Haute-Provence). Les villes principales comme Embrun, Gap, Barcelonnette, Seyne ou Laragne, sont signalées à l'aquarelle rouge. Les routes et chemins sont aquarellés en jaune. L'échelle est en toises. La carte de Cassini est la première carte générale et particulière du royaume de France. En 1747, Louis XV décide de confier à César-François Cassini l'élaboration d'une carte de France, "particulière" - c'est-à-dire détaillée - et "générale", parce qu'elle doit couvrir tout le royaume. Les levés furent effectués entre 1756 et 1789 et les 182 feuilles composant la carte furent publiées entre 1756 et 1815. Trois générations de Cassini se succédèrent pour achever ce travail, principalement César-François Cassini de Thury dit Cassini III (mort en 1787) et son fils Jean-Dominique Cassini de Thury dit Cassini IV. Cette carte constituait pour l'époque une véritable innovation et une avancée technique décisive. Elle est la première carte à s'appuyer sur une triangulation géodésique dont l'établissement prit plus de cinquante ans. La carte de Cassini ne sera pas remplacée avant 1866, avec la carte d'État-Major à l'usage des militaires. Très bel et rare exemplaire finement colorié à l'époque.
[EMBRUN/GAP/BARCELONNETTE] Carte de Cassini. Feuille n°152/125. Embrun.
[Paris, 1756-1789]. En 21 sections montées sur toile et pliées, formant une carte de 598 x 930 mm ; étiquette au dos de l'éditeur Auvray, onglet de vélin renseigné du numéro de la feuille.
Feuille n°152/125 de la carte de Cassini, couvrant la région d'Embrun et de Gap dans le département des Hautes-Alpes, et de Barcelonnette dans les Alpes-de-Haute-Provence. Elle s'étend au nord jusqu'à Embrun, au sud jusqu'à Sisteron et Le Brusquet (Alpes-de-Haute-Provence), à l'ouest jusqu'à Savournon (orthographiée Savornon), et à l'est jusqu'à Jausiers (Alpes-de-Haute-Provence). L'échelle est en toises. La carte de Cassini est la première carte générale et particulière du royaume de France. En 1747, Louis XV décide de confier à César-François Cassini l'élaboration d'une carte de France, "particulière" - c'est-à-dire détaillée - et "générale", parce qu'elle doit couvrir tout le royaume. Les levés furent effectués entre 1756 et 1789 et les 182 feuilles composant la carte furent publiées entre 1756 et 1815. Trois générations de Cassini se succédèrent pour achever ce travail, principalement César-François Cassini de Thury dit Cassini III (mort en 1787) et son fils Jean-Dominique Cassini de Thury dit Cassini IV. Cette carte constituait pour l'époque une véritable innovation et une avancée technique décisive. Elle est la première carte à s'appuyer sur une triangulation géodésique dont l'établissement prit plus de cinquante ans. La carte de Cassini ne sera pas remplacée avant 1866, avec la carte d'État-Major à l'usage des militaires. Bel exemplaire.
[FORT de BELLEGARDE] Carte de Cassini. Feuille n°176/133. Bellegarde.
[Paris, 1756-1789]. En 21 sections montées sur toile et pliées, formant une carte de 590 x 925 mm ; étiquette au dos portant le titre "Bellegarde" et le numéro en manuscrit.
Feuille n°176/133 de la carte de Cassini, couvrant les environs du Fort de Bellegarde, à proximité de la ville du Perthus, dans les Pyrénées-Orientales. Elle est de dimensions plus grandes que les autres Cassini, car elle fait partie de ces cartes auxquelles on a joint une partie supplémentaire, correspondant à une zone frontière maritime ou terrestre. La partie rajoutée ici permet d'élargir l'espace occupé par la Méditerranée. Les exemplaires de la Cassini de Bellegarde avec cette partie ajoutée sont beaucoup plus rares, car elle est absente la plupart du temps. Elle s'étend au nord jusqu'à Banyuls-sur-Mer (appelée Bagnols de Marende), au sud jusqu'à Sant Climent Sescebes (appelée Saint Clément Sasseba) et Llançà en Catalogne, et à l'ouest jusqu'à Agullana en Catalogne. Le Fort de Bellegarde et ses redoutes, ainsi que les villes de Sant Climent Sescebes et Llançà, sont signalés à l'aquarelle rouge. Les routes et chemins sont aquarellés en jaune. L'échelle est en toises. La carte de Cassini est la première carte générale et particulière du royaume de France. En 1747, Louis XV décide de confier à César-François Cassini l'élaboration d'une carte de France, "particulière" - c'est-à-dire détaillée - et "générale", parce qu'elle doit couvrir tout le royaume. Les levés furent effectués entre 1756 et 1789 et les 182 feuilles composant la carte furent publiées entre 1756 et 1815. Trois générations de Cassini se succédèrent pour achever ce travail, principalement César-François Cassini de Thury dit Cassini III (mort en 1787) et son fils Jean-Dominique Cassini de Thury dit Cassini IV. Cette carte constituait pour l'époque une véritable innovation et une avancée technique décisive. Elle est la première carte à s'appuyer sur une triangulation géodésique dont l'établissement prit plus de cinquante ans. La carte de Cassini ne sera pas remplacée avant 1866, avec la carte d'État-Major à l'usage des militaires. Très bel et rare exemplaire magnifiquement aquarellé à l'époque, avec la Méditerranée également aquarellée.
[LORGUES/BRIGNOLES/DRAGUIGNAN] Carte de Cassini. Feuille n°154/146. Lorgues.
[Paris, 1781]. En 21 sections montées sur toile et repliées, formant une carte de 594 x 923 mm ; onglet de vélin renseigné du numéro de la feuille ; étiquette au dos portant le titre et le numéro en manuscrit.
Feuille n°154/146 de la carte de Cassini, couvrant les environs de Lorgues dans le Var. Elle a été levée entre 1778 et 1780, gravée par Aldring, et publiée en 1781. Elle s'étend au nord jusqu'à Quinson (Alpes-de-Haute-Provence), au sud jusqu'à Pignans, à l'ouest jusqu'à Rians, et à l'est jusqu'à Roquebrune-sur-Argens. Les villes les plus importantes telles Lorgues, Brignoles (orthographiée Brignolle), Saint-Maximin, Quinson (Alpes-de-Haute-Provence), Aups, Draguignan, ou encore Seillans, sont signalées à l'aquarelle rouge. La ville de Brignoles est représentée par un beau plan. Les routes et chemins sont aquarellés en jaune. L'échelle est en toises. La carte de Cassini est la première carte générale et particulière du royaume de France. En 1747, Louis XV décide de confier à César-François Cassini l'élaboration d'une carte de France, "particulière" - c'est-à-dire détaillée - et "générale", parce qu'elle doit couvrir tout le royaume. Les levés furent effectués entre 1756 et 1789, et les 182 feuilles composant la carte furent publiées entre 1756 et 1815. Trois générations de Cassini se succédèrent pour achever ce travail, principalement César-François Cassini de Thury dit Cassini III (mort en 1787) et son fils Jean-Dominique Cassini de Thury dit Cassini IV. Cette carte constituait pour l'époque une véritable innovation et une avancée technique décisive. Elle est la première carte à s'appuyer sur une triangulation géodésique dont l'établissement prit plus de cinquante ans. La carte de Cassini ne sera pas remplacée avant 1866, avec la carte d'État-Major à l'usage des militaires. Bon exemplaire aquarellé à l'époque. Rousseurs légères.
[MENDE] Carte de Cassini. Feuille n°55/128. Mende.
Paris, Vignon, [1756-1789]. En 21 sections montées sur toile et repliées, formant une carte de 600 x 925 mm ; étiquette contrecollée au bas de la carte de l'éditeur parisien Vignon ; étiquette muette au dos ; onglet de vélin portant le titre ""Mende"" et le numéro en manuscrit.
Feuille n°55/128 de la carte de Cassini, couvrant les environs de Mende en Lozère, Chanac, Ispagnac (orthographié Hpanhac), Florac Trois Rivières, appelée Florac, et Pont-de-Montvert. Elle s'étend au nord jusqu'à Saint-Amans, au sud jusqu'à Saint-Hilaire La Parade, à l'ouest jusqu'à Ceyrac, et à l'est jusqu'à Frutgères. L'échelle est en toises. La carte de Cassini est la première carte générale et particulière du royaume de France. En 1747, Louis XV décide de confier à César-François Cassini l'élaboration d'une carte de France, ""particulière"" - c'est-à-dire détaillée - et ""générale"", parce qu'elle doit couvrir tout le royaume. Les levés furent effectués entre 1756 et 1789 et les 182 feuilles composant la carte furent publiées entre 1756 et 1815. Trois générations de Cassini se succédèrent pour achever ce travail, principalement César-François Cassini de Thury dit Cassini III (mort en 1787) et son fils Jean-Dominique Cassini de Thury dit Cassini IV. Cette carte constituait pour l'époque une véritable innovation et une avancée technique décisive. Elle est la première carte à s'appuyer sur une triangulation géodésique dont l'établissement prit plus de cinquante ans. La carte de Cassini ne sera pas remplacée avant 1866, avec la carte d'État-Major à l'usage des militaires. Bel exemplaire.
[MONT-LOUIS] Carte de Cassini. Feuille n°20/139. Mont-Louis.
Paris, Vignon, [1756-1789]. En 21 sections montées sur toile et repliées, formant une carte de 600 x 930 mm ; étiquette contrecollée au bas de la carte de l'éditeur parisien Vignon ; étiquette au dos marquée ""Cerdagne"" au stylo ; onglet de vélin portant le titre ""Mont Louis"" et le numéro en manuscrit.
Feuille n°20/139 de la carte de Cassini, couvrant la région de la ville fortifiée de Mont-Louis, dans les Pyrénées-Orientales, Saint-Paul-de-Fenouillet, Olette, Millas et Belcaire (Aude). Elle s'étend au nord jusqu'à Fourtou (Aude), au sud jusqu'à Mont-Louis (orthographiée en un seul mot), à l'ouest jusqu'à Ascou (Ariège), et à l'est jusqu'à Villeneuve-la-Rivière, à quelques kilomètres à l'ouest de Perpignan. L'échelle est en toises. Située à 1600 m d’altitude, Mont-Louis est la plus haute ville fortifiée de France. Elle fut créée par Vauban en 1679, à la demande de Louis XIV qui souhaitait fortifier la nouvelle frontière issue du Traité des Pyrénées. La carte de Cassini est la première carte générale et particulière du royaume de France. En 1747, Louis XV décide de confier à César-François Cassini l'élaboration d'une carte de France, ""particulière"" - c'est-à-dire détaillée - et ""générale"", parce qu'elle doit couvrir tout le royaume. Les levés furent effectués entre 1756 et 1789 et les 182 feuilles composant la carte furent publiées entre 1756 et 1815. Trois générations de Cassini se succédèrent pour achever ce travail, principalement César-François Cassini de Thury dit Cassini III (mort en 1787) et son fils Jean-Dominique Cassini de Thury dit Cassini IV. Cette carte constituait pour l'époque une véritable innovation et une avancée technique décisive. Elle est la première carte à s'appuyer sur une triangulation géodésique dont l'établissement prit plus de cinquante ans. La carte de Cassini ne sera pas remplacée avant 1866, avec la carte d'État-Major à l'usage des militaires. Bel exemplaire. Petites piqûres.
[NARBONNE] Carte de Cassini. Feuille n°58/109. Narbonne.
[Paris, 1756-1789]. En 21 sections montées sur toile et pliées, formant une carte de 596 x 927 mm ; étiquette au dos portant le titre "Narbonne" et le numéro en manuscrit.
Feuille n°58/109 de la carte de Cassini, couvrant Narbonne et ses environs dans l'Aude, levée et gravée par Jean-Louis Dupain-Triel. Elle s'étend au nord jusqu'à Béziers (Hérault), Agde et l'étang de Thau (Hérault), au sud jusqu'à Treilles et Castelmaure, et à l'ouest jusqu'à Gasparet. Les villes principales comme Sigean, Narbonne, Béziers ou Agde, sont signalées à l'aquarelle rouge. Les routes et chemins sont aquarellés en jaune. L'échelle est en toises. La carte de Cassini est la première carte générale et particulière du royaume de France. En 1747, Louis XV décide de confier à César-François Cassini l'élaboration d'une carte de France, "particulière" - c'est-à-dire détaillée - et "générale", parce qu'elle doit couvrir tout le royaume. Les levés furent effectués entre 1756 et 1789 et les 182 feuilles composant la carte furent publiées entre 1756 et 1815. Trois générations de Cassini se succédèrent pour achever ce travail, principalement César-François Cassini de Thury dit Cassini III (mort en 1787) et son fils Jean-Dominique Cassini de Thury dit Cassini IV. Cette carte constituait pour l'époque une véritable innovation et une avancée technique décisive. Elle est la première carte à s'appuyer sur une triangulation géodésique dont l'établissement prit plus de cinquante ans. La carte de Cassini ne sera pas remplacée avant 1866, avec la carte d'État-Major à l'usage des militaires. Très bel exemplaire magnifiquement aquarellé à l'époque, avec la Méditerranée également aquarellée à l'époque. Rare dans de tels coloris.
[NÎMES] Carte de Cassini. Feuille n°91/138. Nismes.
[Paris, 1756-1789]. En 21 sections montées sur toile et repliées, formant une carte de 600 x 935 mm ; étiquette contrecollée au bas de la carte de l'éditeur parisien Vignon ; étiquette muette au dos ; onglet de vélin portant le titre "Nismes" et le numéro en manuscrit.
Feuille n°91/138 de la carte de Cassini, couvrant la région de Nîmes, Alès, et Uzès dans le Gard. Elle s'étend du nord au sud entre Saint-Julien-de-Cassagnas et Milhaud, et d'ouest en est entre Colognac et Barbentane (orthographiée Barbantane, Bouches-du-Rhône). L'échelle est en toises. La carte de Cassini est la première carte générale et particulière du royaume de France. En 1747, Louis XV décide de confier à César-François Cassini l'élaboration d'une carte de France, "particulière" - c'est-à-dire détaillée - et "générale", parce qu'elle doit couvrir tout le royaume. Les levés furent effectués entre 1756 et 1789 et les 182 feuilles composant la carte furent publiées entre 1756 et 1815. Trois générations de Cassini se succédèrent pour achever ce travail, principalement César-François Cassini de Thury dit Cassini III (mort en 1787) et son fils Jean-Dominique Cassini de Thury dit Cassini IV. Cette carte constituait pour l'époque une véritable innovation et une avancée technique décisive. Elle est la première carte à s'appuyer sur une triangulation géodésique dont l'établissement prit plus de cinquante ans. La carte de Cassini ne sera pas remplacée avant 1866, avec la carte d'État-Major à l'usage des militaires. Mouillures.
[NÎMES] Carte de Cassini. Feuille n°91. Nismes.
Paris, Vignon, [1756-1789]. En 21 sections montées sur toile et repliées, formant une carte de 600 x 935 mm ; étiquette contrecollée au bas de la carte de l'éditeur parisien Vignon ; étiquette muette au dos ; onglet de vélin portant le titre ""Nismes"" et le numéro en manuscrit.
Feuille n°91 de la carte de Cassini, couvrant la région de Nîmes, Alès, et Uzès dans le Gard. Elle s'étend du nord au sud entre Saint-Julien-de-Cassagnas et Milhaud, et d'ouest en est entre Colognac et Barbentane (orthographiée Barbantane, Bouches-du-Rhône). L'échelle est en toises. La carte de Cassini est la première carte générale et particulière du royaume de France. En 1747, Louis XV décide de confier à César-François Cassini l'élaboration d'une carte de France, ""particulière"" - c'est-à-dire détaillée - et ""générale"", parce qu'elle doit couvrir tout le royaume. Les levés furent effectués entre 1756 et 1789 et les 182 feuilles composant la carte furent publiées entre 1756 et 1815. Trois générations de Cassini se succédèrent pour achever ce travail, principalement César-François Cassini de Thury dit Cassini III (mort en 1787) et son fils Jean-Dominique Cassini de Thury dit Cassini IV. Cette carte constituait pour l'époque une véritable innovation et une avancée technique décisive. Elle est la première carte à s'appuyer sur une triangulation géodésique dont l'établissement prit plus de cinquante ans. La carte de Cassini ne sera pas remplacée avant 1866, avec la carte d'État-Major à l'usage des militaires. Mouillures.
[PAMIERS] Carte de Cassini. Feuille n°39/107. Pamiers.
[Paris, 1756-1789]. En 21 sections montées sur toile et pliées, formant une carte de 600 x 945 mm ; étiquette au dos de l'éditeur Charles Picquet, onglet de vélin renseigné du numéro de la feuille.
Feuille n°39/107 de la carte de Cassini, couvrant la région de Pamiers dans le département de l'Ariège, gravée par Aldring. Elle s'étend au nord jusqu'à Auterive (Haute-Garonne), au sud jusqu'à Castillon et Lavelanet, à l'ouest jusqu'à Saint-Martory (Haute-Garonne), et à l'est jusqu'à Cahuzac (orthographiée Cahusac, Aude). L'échelle est en toises. Les bois ont été aquarellés à l'époque. La carte de Cassini est la première carte générale et particulière du royaume de France. En 1747, Louis XV décide de confier à César-François Cassini l'élaboration d'une carte de France, "particulière" - c'est-à-dire détaillée - et "générale", parce qu'elle doit couvrir tout le royaume. Les levés furent effectués entre 1756 et 1789 et les 182 feuilles composant la carte furent publiées entre 1756 et 1815. Trois générations de Cassini se succédèrent pour achever ce travail, principalement César-François Cassini de Thury dit Cassini III (mort en 1787) et son fils Jean-Dominique Cassini de Thury dit Cassini IV. Cette carte constituait pour l'époque une véritable innovation et une avancée technique décisive. Elle est la première carte à s'appuyer sur une triangulation géodésique dont l'établissement prit plus de cinquante ans. La carte de Cassini ne sera pas remplacée avant 1866, avec la carte d'État-Major à l'usage des militaires. Bel exemplaire.
[PAMIERS/SAINT-LIZIER/SAINT-MARTORY] Carte de Cassini. Feuille n°39/20.G. Pamiers.
[Paris, circa 1810]. En 21 sections montées sur toile et repliées, formant une carte de 591 x 928 mm ; cachet à froid de l'éditeur géographe Charles Picquet dans la marge inférieure ; étiquette au dos de l'éditeur parisien Charles Simonneau portant une légende de trois couleurs.
Feuille n°39/20.G de la carte de Cassini, couvrant la région de Pamiers dans le département de l'Ariège. Elle a été gravée par Aldring. Elle s'étend au nord jusqu'à Auterive (Haute-Garonne), au sud jusqu'à Castillon et Lavelanet, à l'ouest jusqu'à Saint-Martory (Haute-Garonne), et à l'est jusqu'à Cahuzac (orthographiée Cahusac, Aude). Les villes principales comme Pamiers, Sabarat, Montesquieu-Volvestre, La Bastide-de-Sérou, Montaut ou Mazères en Foix, sont signalées à l'aquarelle rouge. Les routes et chemins sont aquarellés en brun. La carte de Cassini est la première carte générale et particulière du royaume de France. En 1747, Louis XV décide de confier à César-François Cassini l'élaboration d'une carte de France, "particulière" - c'est-à-dire détaillée - et "générale", parce qu'elle doit couvrir tout le royaume. Les levés furent effectués entre 1756 et 1789 et les 182 feuilles composant la carte furent publiées entre 1756 et 1815. Trois générations de Cassini se succédèrent pour achever ce travail, principalement César-François Cassini de Thury dit Cassini III (mort en 1787) et son fils Jean-Dominique Cassini de Thury dit Cassini IV. Cette carte constituait pour l'époque une véritable innovation et une avancée technique décisive. Elle est la première carte à s'appuyer sur une triangulation géodésique dont l'établissement prit plus de cinquante ans. La carte de Cassini ne sera pas remplacée avant 1866, avec la carte d'État-Major à l'usage des militaires. Seconde édition avec la double échelle en toises et en mètres. En 1793, la France déclare la guerre à la Grande-Bretagne et aux Provinces-Unies des Pays-Bas. La carte de Cassini est une source de renseignements pour la patrie, mais aussi pour l'ennemi. Sur ordre de la Convention, elle sera donc confisquée et transférée de l'Observatoire vers le Dépôt de la Guerre. Entre 1793 et 1818, les cartes seront retouchées et complétées par des graveurs supervisés par des ingénieurs géographes militaires. Entre 1803 et 1812, sont effectuées les principales modifications, principalement sur le réseau routier. C'est sur cette seconde édition que sera ajoutée une échelle en mètres à l'échelle en toises existante. Très rare exemplaire portant sur l'étiquette une légende de trois couleurs qui ont été utilisées sur la carte pour marquer les limites des départements créés en 1790 : en jaune, Haute-Garonne, nord-ouest ; en bleu, Ariège, centre-sud ; en mauve, Aude, nord-est. Très bel et rare exemplaire finement colorié à l'époque. Manque à l'étiquette de l'éditeur.
[PERPIGNAN] Carte de Cassini. Feuille n°59. Perpignan.
[Paris, 1756-1789]. En 21 sections montées sur toile et pliées, formant une carte de 588 x 925 mm ; étiquette au dos portant le titre "Perpignan" et le numéro en manuscrit, onglet de soie renseigné du numéro de la feuille.
Feuille n°59 de la carte de Cassini, couvrant Perpignan et ses environs proches dans les Pyrénées-Orientales, avec les Étangs de Saint-Nazaire et de Leucate. Elle est de dimensions plus grandes que les exemplaires classiques, car elle fait partie de ces cartes auxquelles on a joint une partie supplémentaire, correspondant à une zone frontière maritime ou terrestre. La partie rajoutée ici permet d'élargir l'espace occupé par la Méditerranée. Les exemplaires de la Cassini de Perpignan avec cette partie ajoutée sont beaucoup plus rares, car elle est absente la plupart du temps. Elle s'étend au nord jusqu'à Leucate (Aude), au sud jusqu'à Banyuls-sur-Mer (appelée Port de Bagnols), et à l'ouest jusqu'à Baho et Le Boulou. Les villes principales comme Perpignan, Rivesaltes, Argelès ou Collioure, ainsi que le Fort Saint Elme, sont aquarellés en rouge. Les routes et chemins sont aquarellés en jaune. L'échelle est en toises. La carte de Cassini est la première carte générale et particulière du royaume de France. En 1747, Louis XV décide de confier à César-François Cassini l'élaboration d'une carte de France, "particulière" - c'est-à-dire détaillée - et "générale", parce qu'elle doit couvrir tout le royaume. Les levés furent effectués entre 1756 et 1789 et les 182 feuilles composant la carte furent publiées entre 1756 et 1815. Trois générations de Cassini se succédèrent pour achever ce travail, principalement César-François Cassini de Thury dit Cassini III (mort en 1787) et son fils Jean-Dominique Cassini de Thury dit Cassini IV. Cette carte constituait pour l'époque une véritable innovation et une avancée technique décisive. Elle est la première carte à s'appuyer sur une triangulation géodésique dont l'établissement prit plus de cinquante ans. La carte de Cassini ne sera pas remplacée avant 1866, avec la carte d'État-Major à l'usage des militaires. Très bel exemplaire magnifiquement aquarellé à l'époque, rare dans de tels coloris. Très rare exemplaire avec la Méditerranée également aquarellée à l'époque.
[PUIGCERDÀ/PRATS-de-MOLLO] Carte de Cassini. Feuille n°177/149. Puigcerdà.
[Paris, 1756-1789]. En 21 sections montées sur toile et pliées, formant une carte de 595 x 925 mm ; étiquette au dos portant le titre "Puycerda" et le numéro en manuscrit, onglet de soie renseigné du numéro de la feuille.
Feuille n°177/149 de la carte de Cassini, couvrant la région frontalière franco-espagnole, avec les villes de Puigcerdà en Catalogne (Espagne) et Prats-de-Mollo, dans les Pyrénées-Orientales. Elle est de dimensions plus grandes que les exemplaires classiques, car elle fait partie de ces cartes auxquelles on a joint une partie supplémentaire, correspondant à une zone frontière maritime ou terrestre. La partie rajoutée ici permet d'agrandir la carte, mais elle est a été laissée en blanc. Les exemplaires de la Cassini de Puigcerdà avec cette partie ajoutée sont beaucoup plus rares, car elle est absente la plupart du temps. Elle s'étend à l'ouest jusqu'à Puigcerdà et Seneges ou Saneja, à l'est jusqu'à Lavajol (appelée L'Abajols) et Sant Llorenç de la Muga (St Laurent de la Mouga) en Espagne, et au nord jusqu'à Reynes et Amélie-les-Bains (simplement appelée les Bains) en France. Les villes principales comme Puigcerdà, Llívia, Saint-Laurent-de-Cerdans, Arles-sur-Tech ou Maçanet de Cabrenys (Massanet), sont signalées à l'aquarelle rouge. Les routes et chemins sont aquarellés en jaune. L'échelle est en toises. La carte de Cassini est la première carte générale et particulière du royaume de France. En 1747, Louis XV décide de confier à César-François Cassini l'élaboration d'une carte de France, "particulière" - c'est-à-dire détaillée - et "générale", parce qu'elle doit couvrir tout le royaume. Les levés furent effectués entre 1756 et 1789 et les 182 feuilles composant la carte furent publiées entre 1756 et 1815. Trois générations de Cassini se succédèrent pour achever ce travail, principalement César-François Cassini de Thury dit Cassini III (mort en 1787) et son fils Jean-Dominique Cassini de Thury dit Cassini IV. Cette carte constituait pour l'époque une véritable innovation et une avancée technique décisive. Elle est la première carte à s'appuyer sur une triangulation géodésique dont l'établissement prit plus de cinquante ans. La carte de Cassini ne sera pas remplacée avant 1866, avec la carte d'État-Major à l'usage des militaires. Très bel exemplaire dans de brillants coloris de l'époque. Rare dans de tels coloris.
[TARASCON-sur-ARIÈGE/ANDORRE-la-VIEILLE] Carte de Cassini. Feuille n°40/140. Tarascon-sur-Ariège.
[Paris, 1756-1789]. En 21 sections montées sur toile et pliées, formant une carte de 595 x 928 mm ; étiquette au dos portant le titre "Tarascon" et le numéro en manuscrit.
Feuille n°40/140 de la carte de Cassini, couvrant les environs de Tarascon-sur-Ariège, dans le département de l'Ariège. Elle s'étend au nord jusqu'à Rieuprégon (orthographiée Riupregoun), au sud jusqu'à Andorre-la-Vieille, capitale de l'Andorre, à l'ouest jusqu'à Sentein, et à l'est jusqu'à Ax-les-Thermes. Les villes principales comme Tarascon, Cabannes, Vicdessos, Montferrier ou Seix, sont signalées à l'aquarelle rouge. Les routes et chemins sont aquarellés en jaune. L'échelle est en toises. La carte de Cassini est la première carte générale et particulière du royaume de France. En 1747, Louis XV décide de confier à César-François Cassini l'élaboration d'une carte de France, "particulière" - c'est-à-dire détaillée - et "générale", parce qu'elle doit couvrir tout le royaume. Les levés furent effectués entre 1756 et 1789 et les 182 feuilles composant la carte furent publiées entre 1756 et 1815. Trois générations de Cassini se succédèrent pour achever ce travail, principalement César-François Cassini de Thury dit Cassini III (mort en 1787) et son fils Jean-Dominique Cassini de Thury dit Cassini IV. Cette carte constituait pour l'époque une véritable innovation et une avancée technique décisive. Elle est la première carte à s'appuyer sur une triangulation géodésique dont l'établissement prit plus de cinquante ans. La carte de Cassini ne sera pas remplacée avant 1866, avec la carte d'État-Major à l'usage des militaires. Très bel et rare exemplaire finement aquarellé à l'époque.
[VAISON-la-ROMAINE] Carte de Cassini. Feuille n°121/136. Vaison.
[Paris, 1779]. En 21 sections montées sur toile et repliées, formant une carte de 594 x 931 mm ; onglet de vélin renseigné du numéro de la feuille ; étiquette au dos portant le titre et le numéro en manuscrit.
Feuille n°121/136 de la carte de Cassini, couvrant la région de Vaison-la-Romaine dans le département du Vaucluse. Elle a été levée entre 1776 et 1777, et publiée en 1779. Vaison-la-Romaine est simplement appelée Vaison. Elle prendra son nom actuel en 1924, d'après les nombreux vestiges romains qui s'y trouvent. Elle s'étend au nord jusqu'à Aucelon (Drôme), au sud jusqu'à Seguret, à l'ouest jusqu'à Roussas (Drôme), et à l'est jusqu'à Montrond (Hautes-Alpes). Les villes les plus importantes telles Vaison-la-Romaine, Taulignan (Drôme), Valréas, Lachau (orthographiée La Chaup, Drôme), ou Dieulefit (orthographiée Dieu Le Fit, Drôme) sont signalées à l'aquarelle rouge. Les routes et chemins sont aquarellés en jaune. L'échelle est en toises. La carte de Cassini est la première carte générale et particulière du royaume de France. En 1747, Louis XV décide de confier à César-François Cassini l'élaboration d'une carte de France, "particulière" - c'est-à-dire détaillée - et "générale", parce qu'elle doit couvrir tout le royaume. Les levés furent effectués entre 1756 et 1789, et les 182 feuilles composant la carte furent publiées entre 1756 et 1815. Trois générations de Cassini se succédèrent pour achever ce travail, principalement César-François Cassini de Thury dit Cassini III (mort en 1787) et son fils Jean-Dominique Cassini de Thury dit Cassini IV. Cette carte constituait pour l'époque une véritable innovation et une avancée technique décisive. Elle est la première carte à s'appuyer sur une triangulation géodésique dont l'établissement prit plus de cinquante ans. La carte de Cassini ne sera pas remplacée avant 1866, avec la carte d'État-Major à l'usage des militaires. Bel et rare exemplaire finement aquarellé à l'époque.
[VENCE/ENTREVAUX] Carte de Cassini. Feuille n°166/147. Vence.
[Paris, 1756-1789]. En 21 sections montées sur toile et pliées, formant une carte de 589 x 924 mm ; étiquette au dos portant le titre "Vence" et le numéro en manuscrit, onglet de soie renseigné du numéro de la feuille.
Feuille n°166/147 de la carte de Cassini, couvrant les environs de Vence dans le département des Alpes-Maritimes, et d'Entrevaux, dans les Alpes-de-Haute-Provence. Elle a été gravée par Aldring. Elle est de dimensions plus grandes que les exemplaires classiques, car elle fait partie de ces cartes auxquelles on a joint une partie supplémentaire, correspondant à une zone frontière maritime ou terrestre. Elle s'étend au nord jusqu'à Aurent (orthographiée Aurant, Alpes-de-Haute-Provence), au sud jusqu'à Vence, La Gaude et Gourdon, et à l'ouest jusqu'à Le Prignolet (orthographiée Le Prignoulet). Les villes de Vence, Roquestéron (appelée La Roque Estéron) et Entrevaux, sont signalées à l'aquarelle rouge. Les routes et chemins sont aquarellés en jaune. L'échelle est en toises. La carte de Cassini est la première carte générale et particulière du royaume de France. En 1747, Louis XV décide de confier à César-François Cassini l'élaboration d'une carte de France, "particulière" - c'est-à-dire détaillée - et "générale", parce qu'elle doit couvrir tout le royaume. Les levés furent effectués entre 1756 et 1789 et les 182 feuilles composant la carte furent publiées entre 1756 et 1815. Trois générations de Cassini se succédèrent pour achever ce travail, principalement César-François Cassini de Thury dit Cassini III (mort en 1787) et son fils Jean-Dominique Cassini de Thury dit Cassini IV. Cette carte constituait pour l'époque une véritable innovation et une avancée technique décisive. Elle est la première carte à s'appuyer sur une triangulation géodésique dont l'établissement prit plus de cinquante ans. La carte de Cassini ne sera pas remplacée avant 1866, avec la carte d'État-Major à l'usage des militaires. Très bel et rare exemplaire finement colorié à l'époque.
[LE PUY-en-VELAY] Carte du diocèse du Puy.
[1781]. En 16 sections montées sur toile et pliées, formant une carte de 983 x 964 mm.
Rare carte du diocèse du Puy-en-Velay provenant des Cartes des diocèses de la province de Languedoc, levées par ordre de Arthur Richard Dillon, archevêque et primat de Narbonne, sous la direction de Cassini, de Montigny et Perronet, et réduites par Louis Capitaine en 1781. Quelques rousseurs claires.
[TOULOUSE] Plan de la ville et des faubourgs de Toulouse.
Paris, Lattré, 1774. 331 x 376 mm.
L'un des plus beaux plans du XVIIIe siècle de la ville de Toulouse, dressé par Nicolas Chalmandrier, et publié par Lattré à Paris en 1774. Présenté à la manière d'un tableau, le plan est encadré d'une belle bordure florale, décorée des armoiries du comté de Toulouse, et de deux petites vignettes montrant, pour l'une, l'Arche d'Alliance, et pour l'autre, l'Agneau Pascal. Il est dédié à Étienne-Charles de Loménie de Brienne, archevêque de Toulouse de 1763 à 1788, qui entreprit de grands travaux de transformation de la ville. Le plan est également orné d'une rose des vents et d'un beau cartouche de dédicace, décoré des armoiries du dédicataire et des armoiries de Toulouse. Il figure également la promenade publique de Toulouse, l'un des projets les plus ambitieux au XVIIIe, imaginé en 1749 par Paul-Louis de Mondran, urbaniste toulousain qui souhaitait faire de sa ville un lieu accueillant pour que les commerçants et les industriels s'y installent. Au bas du plan se trouve une table de renvois numérotés pour les chapelles, universités, académies, bibliothèques publiques, prisons, portes de villes et fontaines. L'échelle est de 600 toises. Graveur parisien de cartes et plans, Nicolas Chalmandrier a gravé six feuilles de la carte de Cassini, ainsi que des plans de villes françaises et étrangères comme Paris, Montpellier, Madrid ou Gibraltar. Rare exemplaire finement aquarellé à l'époque. Trois grandes déchirures restaurées, marges brunies. Rivals, Camboulives & Angely, Toulouse d'après le plans anciens, p. 52.