Livres anciens - Livres de voyages - Cartes géographiques anciennes
[ARTOIS] Carte d’Artois.
Leide, Pierre Vander Aa, [1729]. 223 x 296 mm.
Belle carte de l’Artois, dressée d’après les observations de l’Académie Royale des Sciences. Elle est issue de La Géographie moderne, naturelle, historique & politique, par Abraham du Bois, publiée par Pierre van der Aa en 1729. Elle est ornée d'un ravissant cartouche de titre décoré des armoiries de l’Artois et d’un paysage. Bel exemplaire, replié.
[PICARDIE] Carte du gouvernement de Picardie.
Leide, Pierre Vander Aa, [1729]. 222 x 296 mm.
Belle carte de la Picardie, dressée d’après les observations de l’Académie Royale des Sciences. Elle est issue de La Géographie moderne, naturelle, historique & politique, par Abraham du Bois, publiée par Pierre van der Aa en 1729. Elle est ornée d'un ravissant cartouche de titre décoré de deux personnages en habit militaire et d’un paysage. Bel exemplaire, replié.
Dunkerque en Flandres.
[vers 1810]. 21 x 20 cm, sur une feuille de 24 x 23 cm.
Beau plan manuscrit, encre noire et aquarelle, de la ville de Dunkerque, dans le Nord. Y sont figurés le canal de jonction à la mer du Nord, les bassins du port, le plan de la ville et celui de la basse ville, le détail des fortifications les protégeant, les routes et les canaux. Devenue définitivement française en 1662, la ville de Dunkerque fut profondément modifiée et fortifiée par Vauban, qui en fit le plus grand port de guerre du royaume. Belle condition.
[OISE] Plan d'une partie du terroir de Tracy, vers Attichy.
1770. 42,5 x 59 cm.
Plan manuscrit, encre brune et lavis rose, de terrains situés sur la commune de Tracy-le-Mont, près d'Attichy, à quinze km au nord-est de Compiègne, dans l'Oise. Y sont figurés deux chemins, l'un reliant les fermes de Moranvale et de l'Ecafaut (orthographiée Escaffaut), et l'autre allant de la ferme de Moranval au lieu-dit Margosset, puis à Moulin-sous-Touvent), et les nombreuses parcelles de terres situées à proximité de ces deux chemins, avec le nom des terroirs limitrophes. À noter la présence d'une borne de la commanderie de Maupas. La carte est orientée par une rose des vents. Traces de pliures, froissements dans les marges et petite déchirure restaurée dans la marge inférieure le long d'une pliure. Quelques piqûres.
Plan de Béthune.
[milieu du XVIIIe siècle]. 51 x 76,5 cm, sur une feuille de 53,5 x 79 cm.
Très beau et grand plan, encre noire et aquarelle, de la ville et des environs immédiats de Béthune, dans le Pas-de-Calais. Y sont figurés le plan de la ville, le détail de ses fortifications, tous deux avec des renvois vers la légende à droite du plan. À l’extérieur des fortifications se trouvent le château et le parc d’Annezin (aujourd’hui disparus), les faubourgs de la Porte d’Arras, du Rivage, de la Porte Neuve, et de la porte de Saint-Prix, quelques moulins, plusieurs fermes et les redoutes des Grenouilles et du Pont-Barrois. La carte est orientée par une rose des vents, l'échelle est en toises, le relief est marqué par des hachures. Carte repliée. Mouillure dans la partie gauche du dessin, petites déchirures et manques dans les marges anciennement doublés.
Plan de Lille de la citadelle et banlieue de la ville et de ses environs.
1784. 550 x 765 mm.
Très beau plan figurant la ville et la citadelle de Lille, orné d'un grand cartouche de titre et d'une vue de la ville prise du côté de la Porte des Malades. Sur les côtés figure une liste numérotée renvoyant aux bâtiments principaux des 7 paroisses de la ville et à ceux de la citadelle. Très bel exemplaire, replié.
Plan de Béthune.
1727/1728. En deux feuilles jointes de 485 x 703 mm.
Très beau plan, encre et aquarelle, montrant la ville de Béthune avec les remparts de la ville qui furent renforcés sous la direction de Vauban. Le plan de la ville indique les principaux bâtiments publics, des chiffres et des lettres renvoient à une légende qui en donne les noms. À l’extérieur des fortifications sont figurés le château et le parc d’Annezin (aujourd’hui disparus), les faubourgs de la Porte d’Arras, du Rivage et de la Porte Neuve, quelques moulins, plusieurs fermes et les redoutes des Grenouilles et du Pont-Barrois. L'auteur appartient à la famille Le Royer de La Sauvagère d'Artezay (ou Artezet) qui a donné plusieurs ingénieurs militaires. Il s’agit vraisemblablement de Félix Le Royer de La Sauvagère (1707-1782), ingénieur du roi et capitaine dans le corps royal du génie, en poste à Béthune en 1727-1728. Il fit toute sa carrière dans le corps du génie et fut également connu pour sa passion pour les antiquités et les nombreux ouvrages qu’il publia sur ce sujet. L'échelle est en toises. Trace de pliure, et trace de décharge du dessin le long de cette pliure au niveau du plan de la ville. Petite déchirure anciennement doublée en bas de la feuille mais ayant légèrement «brouillé» une petite zone du dessin. Petits trous d'épingle aux angles du dessin.
[BOULOGNE-sur-MER] Port de Boulogne.
1872. 415 x 533 mm.
Beau plan du port de Boulogne-sur-Mer, lithographié en couleurs pour l'Atlas des ports de France, publié sous la direction du Ministère des Travaux Publics. Bel exemplaire en coloris de l'époque.
[CALAIS] Port de Calais.
1872. 565 x 358 mm.
Beau plan détaillé du port de Calais, lithographié en couleurs pour l'Atlas des ports de France, publié sous la direction du Ministère des Travaux Publics. Le plan montre également la citadelle et la ville, avec la Place d'armes. Bel exemplaire en coloris de l'époque.
[DUNKERQUE] Port de Dunkerque.
1873. 843 x 530 mm.
Très grand et beau plan détaillé du port de Dunkerque, lithographié en couleurs pour l'Atlas des ports de France, publié sous la direction du Ministère des Travaux Publics. Bel exemplaire en coloris de l'époque.
[CALAIS] Calais, ville et port de mer de France, capital du Pays reconquis.
Paris, Crépy, [circa 1720]. 176x 230 mm.
Beau et rare panorama de la ville de Calais, probablement d'après Pierre Aveline, et publié par Louis Crépy. Au bas de la vue figurent un bref historique de la ville, et une table de 16 légendes numérotées pour les monuments et lieux principaux, comme la paroisse Notre-Dame, l'Hôtel de Guise, la tour du beffroi, l'hôtel de ville, le vieux château, ou encore le fort Risban (orthographié Risbanck). La vue indique également Le pocquebot qui va journellement en Angleterre. Pierre Aveline était un graveur à l'eau-forte et au burin spécialisé dans les vues de villes et les maisons royales. Louis Crépy (1660-1739) était un dessinateur, graveur, éditeur et marchand d'estampes. En 1731, il revendit une partie de son fonds à ses deux fils Louis et Étienne-Louis Crépy. Bel exemplaire.
[FORÊT de COMPIÈGNE] Carte de la forest de Compiègne et ses environs.
Paris, Sr. Baillieul, 1728. 675 x 631 mm.
Très grande et rare carte de la forêt de Compiègne et ses environs. Elle s'étend du nord au sud entre Beauveau et Monchy, et d'ouest en est entre Berneuil et Verberie. Elle est ornée d'un cartouche de titre décoré des armoiries royales, et d'une vignette montrant une scène de chasse du roi. La carte montre toutes les routes de la forêt de Compiègne, faites successivement par François Ier, Louis XIV et Louis XV. Le nord est placé en bas à gauche de la carte. La cartographie des forêts a réellement démarré sous Louis XIV. Il n'existait à l'époque pas de tableau d'ensemble des forêts royales, ce qui rendait difficile leur contrôle par le roi et ses fonctionnaires, sans oublier que ces forêts étaient des territoires de chasse appréciés. Compiègne était l'un des séjours favoris des rois. Louis XV, en particulier, aimait cette résidence, et se plut à aménager la forêt pour la chasse. Sa première chasse en forêt de Compiègne eut lieu en juin 1728, en compagnie du Prince de Condé.La carte de Baillieul, publiée en 1728, a très probablement été dressée pour marquer cet événement. Bel exemplaire. Bulletin de la Société Historique de Compiègne, 1907, Tome 12, p. 360 ; Tooley Revised Edition, tome 1, p. 70.
[AIRE-SUR-LA-LYS] Plan d'Aire, place forte du comté d'Artois.
Paris, Mr. de Beaurain, vers 1750. 258 x 342 mm.
Beau plan gravé de la citadelle d'Aire-sur-la-Lys et du fort Saint-François, nommé Fort Gassion en 1872. Il est orné d'une carte des environs de la ville et d'une rose des vents. Jean de Beaurain étudia avec Pierre Moullart-Sanson et fut nommé géographe du roi en 1721. Il exécuta de nombreux relevés militaires sur demande royale. Bel exemplaire à grandes marges. Rare.
[FLANDRE] Galloflandria, in qua Castellaniæ Lilana, Duacena, & Orchiesia, cum dependentibus ; nec non Tornacum, & Tornacesium.
[Amsterdam, 1662]. 374 x 486 mm.
Belle carte figurant la région historique de la Flandre romane ou gallicane, couvrant les environs de Lille, Douai, Orchies et Tournai. Les limites de la carte sont, au nord, Courtrai en Belgique, au sud Douai, à l'ouest La Bassée et à l'est Tournai en Belgique. Le nord est placé à droite de la carte. Elle a été dessinée par Martin Doué, peintre, graveur héraldiste et généalogiste lillois (1572-1638), et publiée dans l'édition latine de 1662 de l'Atlas Maior de Willem Blaeu, le plus célèbre cartographe hollandais de son temps. Elle est ornée d'un cartouche de titre, des armoiries des Pays-Bas espagnols, et de 19 blasons de villes appartenant à la Flandre romane. Les villes importantes sont signalées par une citadelle aquarellée en rouge rehaussé à l'or. Texte latin au verso. Rare exemplaire finement aquarellé à l'époque avec rehauts d'or. Pliure centrale brunie. Koeman's Atlantes Neerlandici, 3220:2.
Picardia regio Belgica.
Amsterdam 1661 379 x 532 mm.
Carte gravée figurant la Picardie, issue du Theatrum Orbis Terrarum. Elle est ornée d'un cartouche de titre animé de deux personnages et des armoiries de la région portées par deux anges. Texte français au verso. Bel exemplaire finement aquarellé à l'époque. Mouillure claire dans la marge inférieure.
Carte des deux lacs apellés Grande et Petite Moëre, situés entre les chatellenies de Berg S.t Vinox, et de Furnes avec leurs terres adjacentes.
1759. 480 x 635 mm.
Carte gravée des parties marécageuses situées sur la côte, près de Dunkerque et Bergues-Saint-Vinocq, sur laquelle a été ajoutée une partie manuscrite et aquarellée figurant un plan des parcelles d’un projet d’assèchement du marécage. Entre 1617 et 1627, la région avait été drainée, pourvue de digues, dotée d’un important réseau de canaux et de moulins, et asséchée. Mais en 1646, puis en 1706, les nécessités de la guerre amenèrent l’inondation les environs de Dunkerque. Les Moëres redevinrent un marais. Vers 1759, le colonel Antoine de Ricouart, comte d’Hérouville (1713-1782), commandant le régiment de Bourgogne en garnison à Bergues, entreprit un nouvel assèchement de la région. Mais de nouvelles difficultés survinrent, et ce n’est qu’au XIXe siècle que le dessèchement fut achevé. La carte a été maniée et présente plusieurs petites déchirures anciennement doublées.
[DUNKERQUE] Profil ou nouvelle description de la ville maritime port et havre de Dunquerque, au comté de Flandre.
Paris, Jean Boisseau, 1642-1648. En deux feuilles jointes de 270 x 691 mm.
Très rare profil gravé de la ville de Dunkerque, issu du Théâtre des Citez de Jean Boisseau, orné d'un plan du fort de Mardick. Sous la vue figurent 8 légendes et 10 lignes de description de la ville, dont on dit qu'elle cest faitte renommer et redouter ces dernières guerres comme estant l'asyle et la retraite des Espagnols, et autres escumeurs de mer. Jean Boisseau fut géographe et généalogiste français. Son Théâtre des Citez est l'un des plus rares recueils de vues français, dont les planches, publiées entre 1642 et 1648, sont le plus souvent conservées à l'état isolé. Anciennes pliures restaurées mais légèrement brunies. Pastoureau, BOISSEAU I, 26.
[PICARDIE] La carte du territoire et pais de Laonnois et contingents.
Paris, 1642. 269 x 366 mm.
Belle carte figurant la région de Laon en Picardie, dressée par Claude de Chastillon pour la seule et unique édition du Théâtre des Gaules de Jean Boisseau, publiée en 1642. Le nord est situé à droite de la carte. Elle est ornée d'un blason et d'une rose des vents. Géographe et généalogiste français, Jean Boisseau était enlumineur du roi. Dessinateur, architecte, ingénieur et topographe du roi Henri IV puis de Louis XIII, Claude de Chastillon dressa de nombreux plans, dessins et relevés : près de 600 vues de châteaux, villes et monuments antiques, dont beaucoup ont disparu aujourd'hui, seront publiées après sa mort par Jean Boisseau en 1641 sous le titre de Topographie Françoise. Fausse pliure sans gravité dans la pa rtie haute de la pliure centrale, sinon bel exemplaire. Pastoureau, BOISSEAU II, 13.
[CAMBRAI] Cambray.
[Cologne, 1588]. 355 x 495 mm.
Belle vue cavalière de Cambrai et sa citadelle issue de la quatrième partie du Civitates Orbis Terrarum. Elle est ornée d'un beau cartouche de titre et de trois personnages en costume d'époque. Les bâtiments principaux sont nommés. Le Civitates Orbis Terrarum est le tout premier atlas de vues de villes publié en six parties à partir de 1572. Cette oeuvre monumentale qui renferme plus de 500 plans et vues de villes du monde entier, est considérée à ce jour comme la plus ambitieuse et la plus réussie de toute l'histoire de la cartographie. Le texte imprimé au dos de chaque planche fut compilé par Braun, alors chanoine de la cathédrale de Cologne, et les vues furent gravées par Hogenberg. Texte latin au verso. Bon exemplaire finement aquarellé à l'époque. Koeman, 756.
[PAS-de-CALAIS] Département du Pas de Calais, ci-devant Artois, Boulonnois, et partie de la Picardie.
[Paris, Brion, 1792]. 172 x 215 mm.
L'une des toutes premières cartes du département du Pas-de-Calais, dressée par Louis Brion de La Tour pour le Voyage dans les départemens de la France, premier ouvrage de description de la France par départements, deux ans après leur création, et publié entre 1792 et 1803. À sa création le 20 janvier 1790, le département du Pas-de-Calais fut divisé en 6 arrondissements. Il occupait une surface de 328 lieues quarrées (1 lieue carrée = 15 km2), et comptait 533 000 habitants. Peu après le début de la Révolution française, la France fut découpée en départements à la suite du décret du 22 décembre 1789, pris par l'Assemblée constituante afin de remplacer les provinces de France jugées contraires à l'homogénéité de la nation. Leur nombre exact et leurs limites furent fixés le 26 février 1790, et leur existence prit effet le 4 mars 1790. Initialement au nombre de 83, trois autres départements vinrent s'ajouter entre 1791 et 1793 : le Vaucluse regroupant Avignon et le Comtat Venaissin annexés en 1791, puis le département du Mont-Blanc, lorsque la Savoie fut incorporée à la France en 1792 ; le troisième département fut créé en 1793, lorsque le département du Rhône-et-Loire fut scindé en deux. Leur nombre augmentera au fil des années, jusqu'à atteindre 133 départements en 1812, lors des conquêtes napoléoniennes. Bel exemplaire finement aquarellé à l'époque.
[Plan de Calais].
[circa 1760]. En deux feuilles jointes de 307 x 518 mm.
Manuscrit anonyme à l'encre et au lavis, figurant la ville fortifiée de Calais avec son port, et le fort de Nieulay. En pointillé figurent les projets d'aménagement du port, notamment les écluses projetées pour l'approfondissement du chenal, construites avant 1784. Avec échelle et rose des vents. Très belle condition.
Plan de Calais et du fort de Nieulai.
[circa 1700]. En deux feuilles jointes de 720 x 970 mm.
Grande carte manuscrite, encre noire et aquarelle, de la ville et des environs proches de Calais, portant les plans détaillés des enceintes, fortifications, bastions et redoutes de la ville et du fort de Nieulay. Le plan des rues à l’intérieur des enceintes est tracé à l’encre rouge. À l’extérieur sont figurés les chemins, les parties cultivées, les canaux, le chenal d’accès à la mer et le tracé du littoral (qui est en bas de la carte). A l’est de la ville et à l’ouest du fort sont marqués, à l’encre noire, le tracé des projets d’extension de fortifications, de nouveaux bastions, et d'une prolongation du chenal, qui ne semblent pas avoir été tous réalisés. De nombreuses lettres sur le plan étaient probablement destinées à un renvoi pour une légende, mais le cartouche en dessous du titre est demeuré blanc. Traces de pliures, marges écornées avec de petites déchirures et manques sans pertes importantes. Petites taches et mouillures. Notes manuscrites postérieures au crayon dans la marge inférieure et au bas de la carte.
[AMBLETEUSE/WISSANT/MARQUISE] Carte de Cassini. Feuille n°21/17. Pas de Calais.
[Paris, 1756-1789]. En deux feuilles coupées en 21 sections montées sur toile et pliées, formant une carte de 592 x 920 mm ; étiquette au dos portant le titre "Pas de Calais" et le numéro en manuscrit.
Feuille n°21/17 de la carte de Cassini, couvrant les villes d'Ambleteuse, de Wissant et de Marquise, dans le Pas-de-Calais, et la ville de Douvres en Angleterre. Elle est de dimensions plus grandes que les exemplaires classiques, car elle fait partie de ces cartes auxquelles on a joint une partie supplémentaire, correspondant à une zone frontière maritime ou terrestre. La partie rajoutée ici permet d'élargir la Manche. Les exemplaires de la Cassini du Pas-de-Calais avec cette partie ajoutée sont beaucoup plus rares, car elle est absente la plupart du temps. Les villes d'Ambleteuse, de Wissant et de Marquise, sont aquarellées en rouge. L'échelle est en toises. La carte de Cassini est la première carte générale et particulière du royaume de France. En 1747, Louis XV décide de confier à César-François Cassini l'élaboration d'une carte de France, "particulière" - c'est-à-dire détaillée - et "générale", parce qu'elle doit couvrir tout le royaume. Les levés furent effectués entre 1756 et 1789 et les 182 feuilles composant la carte furent publiées entre 1756 et 1815. Trois générations de Cassini se succédèrent pour achever ce travail, principalement César-François Cassini de Thury dit Cassini III (mort en 1787) et son fils Jean-Dominique Cassini de Thury dit Cassini IV. Cette carte constituait pour l'époque une véritable innovation et une avancée technique décisive. Elle est la première carte à s'appuyer sur une triangulation géodésique dont l'établissement prit plus de cinquante ans. La carte de Cassini ne sera pas remplacée avant 1866, avec la carte d'État-Major à l'usage des militaires. Très bel exemplaire aquarellé à l'époque, avec la Manche également aquarellée.
[AMIENS] Carte de Cassini. Feuille n°3/11. Amiens.
[Paris, circa 1757]. En 16 sections montées sur toile et repliées, formant une carte de 587 x 985 mm ; onglet de vélin renseigné du nom et du numéro de la feuille ; étiquette au dos de l'éditeur parisien Goujon.
Feuille n°3/11 de la carte de Cassini, couvrant les environs au sud d'Amiens, dans la Somme. Elle a été levée avant 1757, et publiée vers 1757. Elle s'étend au nord jusqu'à Amiens et Corbie, au sud jusqu'à Saint-Just-en-Chaussée dans l'Oise, à l'ouest jusqu'à Moliens dans l'Oise et Montmarquet (ancienne commune aujourd'hui intégrée à celle de Lafresguimont-Saint-Martin), et à l'est jusqu'à Curchy. L'échelle est en toises. La carte de Cassini est la première carte générale et particulière du royaume de France. En 1747, Louis XV décide de confier à César-François Cassini l'élaboration d'une carte de France, "particulière" - c'est-à-dire détaillée - et "générale", parce qu'elle doit couvrir tout le royaume. Les levés furent effectués entre 1756 et 1789, et les 182 feuilles composant la carte furent publiées entre 1756 et 1815. Trois générations de Cassini se succédèrent pour achever ce travail, principalement César-François Cassini de Thury dit Cassini III (mort en 1787) et son fils Jean-Dominique Cassini de Thury dit Cassini IV. Cette carte constituait pour l'époque une véritable innovation et une avancée technique décisive. Elle est la première carte à s'appuyer sur une triangulation géodésique dont l'établissement prit plus de cinquante ans. La carte de Cassini ne sera pas remplacée avant 1866, avec la carte d'État-Major à l'usage des militaires. Bel exemplaire.
[BOULOGNE-sur-MER] Carte de Cassini. Feuille n°22/16. Boulogne.
[Paris, 1756-1789]. En 12 sections montées sur toile et pliées, formant une carte de 595 x 527 mm ; étiquette au dos portant le titre "Boulogne" et le numéro de la feuille en manuscrit, et étiquette de l'éditeur Vignon, onglet de vélin renseigné du titre et du numéro de la feuille.
Feuille n°22/16 de la carte de Cassini, couvrant les côtes du Pas-de-Calais, depuis l'embouchure de la rivière la Slack (appelée Selaque) jusqu'à Waben. La Manche est décorée de deux vaisseaux et trois chaloupes. L'échelle est en toises. La carte a été gravée par Le Roy le jeune, et est datée 1758 en bas à gauche. La carte de Cassini est la première carte générale et particulière du royaume de France. En 1747, Louis XV décide de confier à César-François Cassini l'élaboration d'une carte de France, "particulière" - c'est-à-dire détaillée - et "générale", parce qu'elle doit couvrir tout le royaume. Les levés furent effectués entre 1756 et 1789 et les 182 feuilles composant la carte furent publiées entre 1756 et 1815. Trois générations de Cassini se succédèrent pour achever ce travail, principalement César-François Cassini de Thury dit Cassini III (mort en 1787) et son fils Jean-Dominique Cassini de Thury dit Cassini IV. Cette carte constituait pour l'époque une véritable innovation et une avancée technique décisive. Elle est la première carte à s'appuyer sur une triangulation géodésique dont l'établissement prit plus de cinquante ans. La carte de Cassini ne sera pas remplacée avant 1866, avec la carte d'État-Major à l'usage des militaires. Bel exemplaire.
[CAMBRAI] Carte de Cassini. Feuille n°42/26. Cambray.
[Paris, 1756-1789]. En 21 sections montées sur toile et pliées, formant une carte de 589 x 921mm ; étiquette au dos portant le titre "Cambray" et le numéro en manuscrit.
Feuille n°42/26 de la carte de Cassini, couvrant les environs de Cambrai, Valenciennes et Maubeuge, dans le département du Nord. Elle a été gravée par Joseph-Dominique Seguin et est datée de 1758. Elle s'étend au nord jusqu'à Valenciennes, au sud jusqu'à Péronne (Somme), Bernoville et Aisonville (Aisne), à l'ouest jusqu'à Beugnâtre (orthographiée Bugniâtre, Pas-de-Calais), et à l'est jusqu'à Maubeuge et Avesnes. Les villes principales comme Cambrai, Valenciennes, Maubeuge, Le Quesnoy, Le Catelet (orthographiée Le Castelet, Aisne), Landrecies (orthographiée Landrecy), ou encore Avesnes, sont signalées à l'aquarelle rouge. Les routes et chemins sont aquarellés en jaune et rouge. L'échelle est en toises. La carte de Cassini est la première carte générale et particulière du royaume de France. En 1747, Louis XV décide de confier à César-François Cassini l'élaboration d'une carte de France, "particulière" - c'est-à-dire détaillée - et "générale", parce qu'elle doit couvrir tout le royaume. Les levés furent effectués entre 1756 et 1789 et les 182 feuilles composant la carte furent publiées entre 1756 et 1815. Trois générations de Cassini se succédèrent pour achever ce travail, principalement César-François Cassini de Thury dit Cassini III (mort en 1787) et son fils Jean-Dominique Cassini de Thury dit Cassini IV. Cette carte constituait pour l'époque une véritable innovation et une avancée technique décisive. Elle est la première carte à s'appuyer sur une triangulation géodésique dont l'établissement prit plus de cinquante ans. La carte de Cassini ne sera pas remplacée avant 1866, avec la carte d'État-Major à l'usage des militaires. Bel et rare exemplaire finement colorié à l'époque.
[LAON/NOYON] Carte de Cassini. Feuille n°13/43.
[Paris, 1756-1789]. En 18 sections montées sur toile et pliées, formant une carte de 585 x 920 mm ; étiquette au dos de papier rose portant les noms manuscrits de St Quentin, Noyon et Laon.
Feuille n°13 de la carte de Cassini, couvrant les environs de Noyon, Saint-Quentin, Laon, Saint-Gobain et Guise. Elle s'étend au nord jusqu'à Péronne et Fontaine-Uterte, au sud jusqu'à Blérancourt, à l'ouest jusqu'à Nesle, et à l'est jusqu'à Vervins et Sissonne. Les villes principales comme Saint-Quentin, Noyon, Laon ou encore La Fère, sont signalées par une citadelle aquarellée en rouge. L'échelle est en toises. La carte est datée 1757. La carte de Cassini est la première carte générale et particulière du royaume de France. En 1747, Louis XV décide de confier à César-François Cassini l'élaboration d'une carte de France, "particulière" - c'est-à-dire détaillée - et "générale", parce qu'elle doit couvrir tout le royaume. Les levés furent effectués entre 1756 et 1789 et les 182 feuilles composant la carte furent publiées entre 1756 et 1815. Trois générations de Cassini se succédèrent pour achever ce travail, principalement César-François Cassini de Thury dit Cassini III (mort en 1787) et son fils Jean-Dominique Cassini de Thury dit Cassini IV. Cette carte constituait pour l'époque une véritable innovation et une avancée technique décisive. Elle est la première carte à s'appuyer sur une triangulation géodésique dont l'établissement prit plus de cinquante ans. La carte de Cassini ne sera pas remplacée avant 1866, avec la carte d'État-Major à l'usage des militaires. Bel exemplaire finement aquarellé à l'époque.
[LILLE] Carte de Cassini. Feuille n°18/41.
[Paris, 1756-1789]. En 16 sections montées sur toile et pliées, formant une carte de 605 x 925 mm ; étiquette au dos de l'éditeur Auvray et onglet portant le numéro de la feuille.
Feuille n°18/41 de la carte de Cassini, couvrant Lille et ses environs. Elle s'étend du nord au sud entre Menin en Belgique et Douai, et d'ouest en est entre Beaucamps et Beloeil en Belgique. L'échelle est en toises. La carte de Cassini est la première carte générale et particulière du royaume de France. En 1747, Louis XV décide de confier à César-François Cassini l'élaboration d'une carte de France, "particulière" - c'est-à-dire détaillée - et "générale", parce-qu'elle doit couvrir tout le royaume. Les levés furent effectués entre 1756 et 1789 et les 182 feuilles composant la carte furent publiées entre 1756 et 1815. Trois générations de Cassini se succédèrent pour achever ce travail, principalement César-François Cassini de Thury dit Cassini III (mort en 1787) et son fils Jean-Dominique Cassini de Thury dit Cassini IV. Cette carte constituait pour l'époque une véritable innovation et une avancée technique décisive. Elle est la première carte à s'appuyer sur une triangulation géodésique dont l'établissement prit plus de cinquante ans. La carte de Cassini ne sera pas remplacée avant 1866, avec la carte d'Etat-Major à l'usage des militaires. Bon exemplaire. Petites taches d'encre bleue.
[SAINT-OMER] Carte de Cassini. Feuille n°5/19. Saint-Omer.
[Paris, 1756-1789]. En 18 sections montées sur toile et pliées, formant une carte de 576 x 913 mm ; étiquette au dos de l'éditeur Auvray, onglet de vélin renseigné du numéro de la feuille.
Feuille n°5/19 de la carte de Cassini, couvrant les environs de Saint-Omer, Béthune et Lens, dans le Pas-de-Calais. Elle s'étend au nord jusqu'à Cassel et Tournehem, au sud jusqu'à Saint-Pol, à l'ouest jusqu'à Wast et Beaumerie-Saint-Martin (appelée Beaumery), et à l'est jusqu'à Lens et Armentières (Nord). L'échelle est en toises. La carte est datée 1758 en bas à droite. La carte de Cassini est la première carte générale et particulière du royaume de France. En 1747, Louis XV décide de confier à César-François Cassini l'élaboration d'une carte de France, "particulière" - c'est-à-dire détaillée - et "générale", parce qu'elle doit couvrir tout le royaume. Les levés furent effectués entre 1756 et 1789 et les 182 feuilles composant la carte furent publiées entre 1756 et 1815. Trois générations de Cassini se succédèrent pour achever ce travail, principalement César-François Cassini de Thury dit Cassini III (mort en 1787) et son fils Jean-Dominique Cassini de Thury dit Cassini IV. Cette carte constituait pour l'époque une véritable innovation et une avancée technique décisive. Elle est la première carte à s'appuyer sur une triangulation géodésique dont l'établissement prit plus de cinquante ans. La carte de Cassini ne sera pas remplacée avant 1866, avec la carte d'État-Major à l'usage des militaires. Bel exemplaire.
[COMPIÈGNE] Compiègne.
Compiègne, Société Historique de Compiègne, 1886. 657 x 975 mm ; monté sur carton fort.
Très grand plan de la ville de Compiègne, reproduit en fac-simile et chromolithographié par Monrocq. Il s'agit d'un fac-simile d'un plan levé et dessiné par Chandellier en 1734, qui fut donné à la Ville de Compiègne en 1835 par Charles Antoine Poulletier de Gannes, Philippe Édouard Poulletier de Verneuil et Antoine Poulletier d'Autreval, ex-Maire de Compiègne (1839-1845). Ce fac-simile a été reproduit et publié en Décembre 1886 par et aux frais de la Société Historique de Compiègne, avec le concours du Conseil Municipal. Le plan de Chandellier est l'un des plans les plus célèbres du XVIIIe siècle. Il montre la ville entourée de ses remparts, construits aux IXe et XIIIe siècles, puis renforcés aux XVIe et XVIIe siècles. La ville elle-même est très détaillée. Les rues, places et portes sont nommées, ainsi que les bâtiments publics et religieux. Certaines habitations portent le nom de leur propriétaire : Mr Payen, Mr de Villers, Mr d'Orbaye, Mr Demoncourt, Mr Crin, Procureur, ou encore Mr Boitel, chanoine. Au nord de la ville figure un terrain appelé Jeu de battoir, équivalent du jeu de paume, au sud on peut voir un terrain pour le jeu d'arque, jeu de tir à l'arquebuse. Au nord de ce terrain figure l'Enclos des Carmélites, où il est précisé qu'il n'a pas été possible d'y pénétrer. Les marchés sont également nommés : marché à l'avoine, au bled, aux cochons, aux vaches, au foin, aux fromages, au charbon ou à la volaille. Le nord est placé au bas du plan. L'échelle est de 100 toises. Bon exemplaire. Déchirure dans la partie haute et deux déchirures au bas du plan restaurées, mouillure dans les marges droite et inférieure, empiétant légèrement sur le plan. Panthou, Société historique de Compiègne. Répertoire alphabétique des travaux et publications de la fondation à 1932 inclus, 1932, p. 65.
[NORD] Département du Nord décrété le 1er février 1790 par l’Assemblée Nationale.
Paris, Au Bureau de l’Atlas National, [1792]. 509 x 738 mm.
Première carte imprimée du département du Nord, gravée par François d'Houdan pour l'Atlas National de France, premier atlas des départements français. Décrété le 1er février 1790 par l’Assemblée Nationale, le département fut divisé en 8 districts et 54 cantons. Il comprenait Barbençon, aujourd’hui en Belgique. Douai, chef-lieu du département, est aquarellée en rouge et signalée d’une croix. La commune principale des districts et des cantons est aquarellée en rouge. Les limites des districts sont aquarellées en rose et bleu. L’échelle est de 20 000 toises. Peu après le début de la Révolution française, la France fut découpée en départements à la suite du décret du 22 décembre 1789, pris par l'Assemblée constituante afin de remplacer les provinces de France jugées contraires à l'homogénéité de la nation. Leur nombre exact et leurs limites furent fixés le 26 février 1790, et leur existence prit effet le 4 mars 1790. Initialement au nombre de 83, trois autres départements vinrent s'ajouter entre 1791 et 1793 : le Vaucluse regroupant Avignon et le Comtat Venaissin annexés en 1791, puis le département du Mont-Blanc, lorsque la Savoie fut incorporée à la France en 1792 ; le troisième département fut créé en 1793, lorsque le département du Rhône-et-Loire fut scindé en deux. Leur nombre augmentera au fil des années, jusqu'à atteindre 133 départements en 1812, lors des conquêtes napoléoniennes. Très bon exemplaire à grandes marges, contours aquarellés à l'époque.
[OISE] Département de l’Oise décrété le 7 février 1790 par l’Assemblée National.
Paris, P.G. Chanlaire et Veuve Dumez, [1806]. 511 x 584 mm.
Première carte imprimée du département de l’Oise, gravée par François d'Houdan pour l'Atlas National de France, premier atlas des départements français. Décrété le 7 février 1790 par l’Assemblée Nationale, le département fut divisé en 4 arrondissements ou sous-préfectures, et 35 cantons ou justices de paix. Beauvais, préfecture du département, est aquarellée en rouge. Les villes sous-préfectures sont aquarellées en bleu, la commune principale des cantons est aquarellée en rouge. Les limites des arrondissements sont aquarellées en bleu, celles des cantons en rouge. L’échelle est de 20 000 toises et 40 000 mètres. Peu après le début de la Révolution française, la France fut découpée en départements à la suite du décret du 22 décembre 1789, pris par l'Assemblée constituante afin de remplacer les provinces de France jugées contraires à l'homogénéité de la nation. Leur nombre exact et leurs limites furent fixés le 26 février 1790, et leur existence prit effet le 4 mars 1790. Initialement au nombre de 83, trois autres départements vinrent s'ajouter entre 1791 et 1793 : le Vaucluse regroupant Avignon et le Comtat Venaissin annexés en 1791, puis le département du Mont-Blanc, lorsque la Savoie fut incorporée à la France en 1792 ; le troisième département fut créé en 1793, lorsque le département du Rhône-et-Loire fut scindé en deux. Leur nombre augmentera au fil des années, jusqu'à atteindre 133 départements en 1812, lors des conquêtes napoléoniennes. Bel exemplaire, contours aquarellés à l'époque.
[SOMME] Département de la Somme décrété le 26 janvier 1790 par l’Assemblée Nationale.
Paris, P.G. Chanlaire et Veuve Dumez, [1806]. 508 x 580 mm.
Première carte imprimée du département de la Somme, gravée par François d'Houdan pour l'Atlas National de France, premier atlas des départements français. Décrété le 26 janvier 1790 par l’Assemblée Nationale, le département fut divisé en 5 arrondissements ou sous-préfectures, et 41 cantons ou justices de paix. Amiens, préfecture du département, est aquarellée en rouge. Les villes sous-préfectures sont aquarellées en bleu, la commune principale des cantons est aquarellée en rouge. Les limites des arrondissements sont aquarellées en bleu, celles des cantons en rouge. L’échelle est de 20 000 toises et 40 000 mètres. Peu après le début de la Révolution française, la France fut découpée en départements à la suite du décret du 22 décembre 1789, pris par l'Assemblée constituante afin de remplacer les provinces de France jugées contraires à l'homogénéité de la nation. Leur nombre exact et leurs limites furent fixés le 26 février 1790, et leur existence prit effet le 4 mars 1790. Initialement au nombre de 83, trois autres départements vinrent s'ajouter entre 1791 et 1793 : le Vaucluse regroupant Avignon et le Comtat Venaissin annexés en 1791, puis le département du Mont-Blanc, lorsque la Savoie fut incorporée à la France en 1792 ; le troisième département fut créé en 1793, lorsque le département du Rhône-et-Loire fut scindé en deux. Leur nombre augmentera au fil des années, jusqu'à atteindre 133 départements en 1812, lors des conquêtes napoléoniennes. Bel exemplaire, contours aquarellés à l'époque.
Plan de Condé.
[circa 1710]. 260 x 342 mm.
Plan manuscrit de la ville de Condé-sur-L'Escaut, dans le Nord, portant le détail des fortifications et du vieux château. À l'extérieur du plan sont indiqués les routes menant à la porte du Quesnoy, la zone inondable, le tracé des bras de l'Escaut et des canaux. La ville de Condé, devenue définitivement française en 1678 après le traité de Nimègue, entra dans le système de fortification, dit du «pré carré», qui protégeait la frontière avec les Pays-Bas espagnols ; les fortifications de la ville furent renforcées et complétées, à la fin du XVIIe siècle, par le chevalier de Ville suivant le système de Vauban. L'échelle est en toises. Très belle condition.
Plan figurative d’une partie du marais d’Annœullin nommé la Nouvelle France.
1780. 165 x 420 mm.
Plan d’arpentage, encre et lavis, donnant le plan d’assèchement de la partie du grand marais d’Annœullin voisin du marais d’Allennes. Il montre les fossés de séparation plantés d’arbres, les fossés de drainage, le numéro des parcelles et l’emplacement des bornes. La superficie de chaque parcelle est notée dans la marge. Le plan est certifié conforme à l’existence des lieux par l’arpenteur expert juré Cottignies. À la fin du XVII° siècle, la ville d’Annœullin, située sur les confins des provinces de Flandre et d’Artois, était entourée par un grand marais qui fournissait tourbe et fourrages. En 1777, le roi Louis XVI ordonnait, par lettres patentes, le défrichement et le partage des marais: deux tiers pour la communauté des habitants (qui fut divisée en 514 portions ménagères tirées au sort en 1779) et un tiers seigneurial (qui fut mis en location). Petites taches brunes dans les marges, petite déchirure anciennement restaurée, plan empoussiéré.
[Plan d'une propriété à Lambersart].
1748. 420 x 551 mm, encadrement sous verre moderne.
Plan manuscrit à l'encre brune d'une terre située «au faubourg de St André paroisse de Lambersart», près de Lille, portant le dessin d'une propriété rurale «que l'on appelle vulgairement le château d'Houchin», avec jardin, dépendances et terres, ainsi que les chemins qui l'entourent. Un long texte placé à droite du plan explique qu'il a été dressé par Joachim Defosseux et Louis Joseph Delaruelle «arpenteurs et priseurs jurés des ville et châtelenie résidens à Lille», dans le cadre du règlement d'un litige entre les enfants de Louis François de Montmorency, comte de Logny et seigneur de Neuville d'une part, et Louis Joseph Renard «ecuier conseiller secrétaire du roy maison couronne de France en la chancellerie près la cour du parlement de Flandres» d'autre part. Cette propriété, qui est enclavée dans des terres appartenant à Louis de Montmorency, a été achetée par le sieur Renard, mais les termes du contrat de vente n'étant pas suffisamment précis, les deux arpenteurs se sont rendus sur place pour une nouvelle mesure et placer de nouvelles bornes entre les deux propriétés. Notre exemplaire est une copie de l'acte original comme l'indique la mention «pour copie» qui termine le document. Le plan est orienté, les distances portées dans la légende sont en verges. Traces de pliures avec petits manques.
Carte des environs de St. Omer, levée en mai 1830, par ordre du comité d’État-Major, pour l’Atlas de M.gr le duc de Bordeaux.
1830. 410 x 410 mm.
Belle carte manuscrite des environs de Saint-Omer dans le Pas-de-Calais, montrant le plan de la ville, avec ses fortifications, redoutes et forts avancés, la rivière Aa, les canaux, les marais, les villages et hameaux de Blendecques, Arques, Longuenesse, Tatinghem, Saint-Martin, Salperwiek, et la végétation. Le relief est figuré par des hachures. Cachet armorié de L. Ch. Delécey de Changey. Belle condition.
Ville et place de Valenciennes.
1831. 345 x 410 mm, sur papier vergé.
Joli plan manuscrit, encre et aquarelle, montrant le plan de la ville avec le nom des rues principales et de quelques bâtiments, le tracé des fortifications et de la citadelle, les rivières, canaux et fossés. La carte n'est pas signée, mais elle provient de la collection de Louis-Charles Delécey de Changey et est de sa main. Trace de pliure.
[PICARDIE] Carte de la Picardie divisée en ses différentes juridictions.
Amiens, Agnes, 1778. 525 x 665 mm.
Très rare carte de la Picardie, dressée par de Vauchelle sur plusieurs observations géométriques, et assujettie à celle de l'Académie Royale des Sciences. Elle est décorée d'un cartouche de titre orné d'épis de blé. Les villes principales sont signalées par une enceinte fortifiée aquarellée en rouge. La juridiction la plus importante est celle d'Amiens, au cœur de la Picardie. Très rare. Nous n'avons trouvé aucune information sur ce cartographe nommé de Vauchelle. Peut-être s'agit-il de Nicolas de Blottefière, marquis de Vauchelles et lieutenant du roi en la province de Picardie vers 1750. Bel exemplaire, contours aquarellés à l'époque. Mouillure claire aux angles inférieurs. Catalogue méthodique de la Bibliothèque communale de la ville d'Amiens, 1857, p. 716, 3556 ; La Picardie, revue historique, archéologique et littéraire, 1878, pp. 260-262.
[PAS-de-CALAIS] Département du Pas de Calais.
Paris, Dusillion, 1841. 525x 675 mm.
Belle et grande carte du département du Pas-de-Calais, issue de l'Atlas géographique et statistique des départemens de la France, approuvé par le Ministère de l'Instruction Publique le 2 mars 1841, pour son usage dans les collèges royaux, les écoles normales primaires, et les écoles primaires supérieures. Elle a été dressée par Charles Monin, revue et rectifiée par Ernest Grangez, et gravée sur acier par Guillaume Laguillermie. Elle est ornée des armoiries et d'une vue de la ville d'Arras, préfecture du département. Elle est accompagnée d'un texte portant sur la division, l'administration, l'agriculture, l'industrie, le commerce, les monuments, les antiquités, et les hommes célèbres du département. Le département de la Gironde a été créé le 6 février 1790, et divisé en 6 arrondissements et 48 cantons. Alexis Donnet était un ingénieur-géographe attaché au Cadastre de la France. Élève de Bacler d'Albe, il fut à l'origine d'une abondante œuvre cartographique souvent rééditée. À ses cartes de France et des environs de Paris s'ajoutent des cartes de l'Italie et de la péninsule ibérique, et des cartes concernant les nouvelles lignes de chemins de fer. Antoine-Rémy Frémin était un géographe attaché au Dépôt général de la Guerre. Charles Monin était un ingénieur-géographe, membre de la Société de Géographie. Bel exemplaire, contours aquarellés à l'époque.
[SAINT-OMER] St. Omer en Artois avec les forts des environs.
La Haye, Pierre Husson, 1720. 359 x 471 mm.
Plan gravé figurant la ville fortifiée de Saint-Omer, issu des Batailles gagnées par le sérénissime prince Fr. Eugène de Savoye. Très bel exemplaire.
[SAINT-VENANT] St. Venant assiégé & pris en 1710 par le Pr. d'Orange.
La Haye Pierre Husson 1720 401 x 461 mm.
Plan gravé figurant la ville fortifiée de Saint-Venant et le plan d'attaque de la ville par le prince d'Orange en 1710, issu des Batailles gagnées par le sérénissime prince Fr. Eugène de Savoye. Très bel exemplaire.
Carte de la côte de Dunkerque depuis Mardick jusques aux limites des Territoires Autrichiens.
1779. 330 x 532 mm, entoilée au XIXe et pliée.
Belle carte manuscrite, encre noire et aquarelle, du littoral compris entre Mardick à l’ouest, et la frontière avec les Pays-Bas Autrichiens à l’est, qui correspond à la frontière actuelle entre la France et la Belgique. Y sont figurés la ville de Dunkerque avec ses fortifications et le chenal d’accès au port, le Fort Louis, une partie de la Grande Moëre, les villages, les routes, les cours d’eau et les canaux avec les écluses. Sur le littoral sont indiqués le fort et l’écluse de Mardick, et quatre batteries (Risban, de l’est, de Leffrinckhoucke et de Zuydcoote). En mer, le cartographe a dessiné les bancs de sable au-delà de la rade, et le positionnement de bouées et de points sur les bancs, dont il indique la distance en toises avec les batteries du littoral. La carte est orientée, l'échelle est en toises. Marques de pliures avec de petites déchirures sans perte sauf au niveau d’un croisement de pliures. La carte a été entoilée au XIXe siècle, masquant le titre et la date de 1779 inscrits au dos.
Carte du pays depuis Dunkerque jusqua Nieuport.
[circa 1750]. 482 x 596 mm.
Très jolie carte manuscrite, encre noire et aquarelle, de la Flandre maritime, comprenant la région comprise entre la côte de Dunkerque à Nieuport et Ypres au sud. Y sont figurés les cours d’eau, rivières et canaux, les marais autour de Dunkerque, les routes, les parties boisées, les terres cultivées, les villages et les villes fortifiées de Dunkerque, Furnes, Nieuport, Dixmude et Bergues. La ville fortifiée d’Ypres, située en dehors du cadre de la carte, est dessinée sur un rabat rapporté au bas de la carte. Un beau plan de «Nieuport en grand», encre et lavis (210 x 160 mm), d’une main différente (l’échelle y est en toises, celle de la carte est en lieues de Flandre) est rapporté en rabat au bord droit de la carte. L'échelle est en toises ou lieues de Flandre. Traces de pliures.
[ARRAS] Plan de la ville, cité, citadelle et faub.gs d'Arras.
Arras, C.t Dutilleux, [1842]. 475 x 512 mm.
Grand plan de la ville d'Arras, lithographié et publié à Arras par Constant Dutilleux. Le plan montre les fortifications avec la citadelle, construite par Vauban, ainsi que les faubourgs. Il figure également les trois zones de servitudes de la ville, c'est-à-dire les zones non constructibles. Il est accompagné de 40 légendes numérotées. Constant Dutilleux (1807-1865) fut un peintre, dessinateur et graveur français. En 1840, il obtint un brevet de libraire. Il imprima des cartes géographiques et historiques d'Arras, et des villes voisines. Il fut actif jusqu'en 1860. Bon exemplaire aquarellé à l'époque. Tampon "Henry Émile Dammartin (Jura)" dans la marge gauche. Traces de pliures. Bibliographie de la France, ou Journal général de l'Imprimerie et de la Librairie, 1842, p. 148.
[ARRAS] Plan de la ville, cité et citadelle d'Arras.
Arras, C.t Dutilleux, [1849]. 455 x 590 mm.
Grand et beau plan de la ville d'Arras, lithographié et publié à Arras par Constant Dutilleux. Il est orné de quatre vignettes montrant le Beffroi et l'Hôtel de Ville, l'Église des Dames Bénédictines du Saint-Sacrement, où l'on voit la chapelle réalisée par l'architecte Alexandre Grigny, inaugurée en 1846, le Grand Portail de la cathédrale Saint-Vaast et la Porte Ronville. Il est accompagné d'une histoire de la ville, de la liste des six arrondissements communaux du Pas-de-Calais, de la liste des établissements de bienfaisance et des établissements d'instruction, et de 42 légendes numérotées renvoyant aux lieux et monuments, dont la nouvelle église Saint-Nicolas, inaugurée en 1846. Le plan mentionne également le nombre d'habitants du Pas-de-Calais qui est de 685 031. Constant Dutilleux (1807-1865) fut un peintre, dessinateur et graveur français. En 1840, il obtint un brevet de libraire. Il imprima des cartes géographiques et historiques d'Arras, et des villes voisines. Il fut actif jusqu'en 1860. Bon exemplaire aquarellé à l'époque. Tampon "Henry Émile Dammartin (Jura)" dans la marge inférieure. Petites rousseurs dans les marges.
Abbeville, est une ville considérable, capitale du comté de Ponthieu, du gouvernement général de Picardie, située sur la rivière de Somme.
Amsterdam Pierre Mortier 1702 216 x 273 mm.
Beau plan gravé figurant les fortifications d'Abbeville, issu de l'atlas Les Forces de l'Europe, réunissant des plans de villes fortifiées européennes, paru en huit livraisons entre 1690 et 1695. L'atlas fut augmenté et réédité par Pierre Mortier à Amsterdam en 1702. Bel exemplaire brillamment colorié à l'époque. Rare dans de tels coloris.
Calais ville forte de Picardie.
Amsterdam Pierre Mortier 1702 200 x 276 mm.
Beau plan gravé figurant la place forte de Calais, avec les Forts Nieulay et Risban, issu de l'atlas Les Forces de l'Europe, réunissant des plans de villes fortifiées européennes, paru en huit livraisons entre 1690 et 1695. L'atlas fut augmenté et réédité par Pierre Mortier à Amsterdam en 1702. Bel exemplaire brillamment colorié à l'époque. Rare dans de tels coloris.
[PICARDIE] Le Cours des rivières d'Oyse, d'Aisne et de Marne, aux environs desquelles se trouve la généralité de Soissons, subdivisée en ses sept élections ... Corrigée et augmentée sur les nouvelles observations de Mrs de l'Académie Royale des Sciences.
Paris, Desnos, 1760. 454 x 567 mm.
Belle carte par Nicolas de Fer, figurant les 7 élections (circonscriptions administratives sous l'Ancien Régime) composant la province de Soissons. Elle s'étend du nord au sud entre Péronne et Château-Thierry, et d'ouest en est entre Beauvais et Rethel. Elle est ornée d'une rose des vents et d'un cartouche de titre décoré de deux blasons. Edition revue par Desnos en 1760. Bel exemplaire finement aquarellé à l'époque. Pastoureau, FER II C, 19 (pour la première édition publiée entre 1708 et 1729).
Succession de Mr et Mme Colombier-Batteur. Atlas des biens ruraux échus à Mme Sénart-Colombier.
1850. Grand in-folio ; demi-veau havane à coins, pièce de titre de maroquin rouge sur le premier plat (reliure de l'époque).
Atlas manuscrit comprenant 7 cartes manuscrites, encre noire et aquarelle, dont 5 sur double page, et 5 pages d'un tableau récapitulatif. Sont figurés sur les cartes les bâtiments et jardins qui les entourent, ainsi que les terres qui en dépendent, avec le nom des propriétaires des parcelles voisines. Les biens, situés dans le département du Nord, se composent de diverses propriétés sur les communes de Wattrelos (faisant actuellement partie de la Métropole de Lille), Tourmignies et Mons-en-Pévèle (au sud de Lille), ainsi que Ochtezeele, Rubrouck, Noordpeenne, Oudezeele, Wormhoudt, Quaëdypre, six communes qui se trouvent entre Hazebrouk et Dunkerque. Joli atlas, au dessin très soigné, et avec les feuillets bordés d'un ruban de soie verte. Il a été dressé dans le cadre de la succession de Louis Colombier (1773-1848) et de son épouse Lucie Batteur (1772-1841), et concerne les biens échus à leur troisième enfant, Élise Clémence Joséphine Colombier (née en 1807), et qui a épousé Alexandre Senart en 1825. Coupes et coins usagés, sans le dos.
[BOULOGNE-sur-MER] Vue du port de Boulogne prise de la route de Paris.
circa 1830 217 x 295 mm.
Belle vue du port de Boulogne-sur-Mer, dessinée et gravée à l'aquatinte par Louis Ambroise Garneray. Peintre, graveur et homme de lettres, Garneray fut avant tout marin même si son père, élève de David, lui enseigna le dessin et la peinture. Après avoir servi sous différents commandements dont celui de Surcouf, il se retrouva pendant huit ans, prisonnier des pontons anglais. De retour au pays, il fut nommé Grand Amiral de France et devint, en 1833, directeur du Musée des Beaux-Arts de Rouen. Quelques rousseurs marginales. Exemplaire à grandes marges.
[CALAIS] Vue de Calais prise du milieu de la jetée.
circa 1830 213 x 294 mm.
Belle vue du port de Calais, dessinée et gravée à l'aquatinte par Louis Ambroise Garneray. Peintre, graveur et homme de lettres, Garneray fut avant tout marin même si son père, élève de David, lui enseigna le dessin et la peinture. Après avoir servi sous différents commandements dont celui de Surcouf, il se retrouva pendant huit ans, prisonnier des pontons anglais. De retour au pays, il fut nommé Grand Amiral de France et devint, en 1833, directeur du Musée des Beaux-Arts de Rouen. Petites rousseurs dans la marge supérieure. Exemplaire à grandes marges.
[DUNKERQUE] Vue de Dunkerque prise de l'entrée du port.
circa 1830 215 x 296 mm.
Belle vue du port de Dunkerque, dessinée et gravée à l'aquatinte par Louis Ambroise Garneray. Peintre, graveur et homme de lettres, Garneray fut avant tout marin même si son père, élève de David, lui enseigna le dessin et la peinture. Après avoir servi sous différents commandements dont celui de Surcouf, il se retrouva pendant huit ans, prisonnier des pontons anglais. De retour au pays, il fut nommé Grand Amiral de France et devint, en 1833, directeur du Musée des Beaux-Arts de Rouen. Infimes rousseurs marginales. Exemplaire à grandes marges.
[PICARDIE] Picardia.
Amsterdam 1631-1633 375 x 498 mm.
Belle carte de la Picardie ornée d'un cartouche de titre décoré des armoiries royales de France et de Navarre. Verso blanc. Bel exemplaire aux contours aquarellés à l'époque.
Gouvernement général de Picardie qui comprend la généralité d'Amiens divisée en ses huit élections.
Paris, Sr. Jaillot, 1717. 792 x 1094 mm.
Grande carte figurant le nord de la France, s'étendant du nord au sud entre Dunkerque et Beauvais et d'ouest en est entre Rouen et Charleroi. Ornée de deux cartouches de titre. Exemplaire replié. Petite déchirure sans manque à une pliure. Bon exemplaire aux contours aquarellés à l'époque.
[ABBEVILLE] Plan of the city and fortifications of Abbeville.
London 1774 187 x 251 mm.
Superbe plan gravé figurant les fortifications d'Abbeville, issu de l'atlas intitulé A Description of The Maritime Parts of France, ouvrage considérable donnant une description détaillée des côtes françaises, de Dunkerque à Nice. Graveur, géographe et éditeur à Londres, Thomas Jefferys (1710-1771) fut l'un des principaux cartographes anglais de la seconde moitié du dix-huitième siècle. Nommé géographe du prince de Galles en 1748, puis de George III, il se spécialisa dans les cartes d'Amérique du Nord et des Antilles, qu'il publia entre 1751 et 1768. Bel exemplaire brillamment colorié à l'époque. Rare dans de tels coloris.
[DIEPPE] Plan of Dieppe with the new fortifications and projected works.
London 1774 209 x 312 mm.
Superbe plan gravé figurant les nouvelles fortifications de la ville de Dieppe, avec les projets de travaux. Issu de l'atlas intitulé A Description of The Maritime Parts of France, ouvrage considérable donnant une description détaillée des côtes françaises, de Dunkerque à Nice. Graveur, géographe et éditeur à Londres, Thomas Jefferys (1710-1771) fut l'un des principaux cartographes anglais de la seconde moitié du dix-huitième siècle. Nommé géographe du prince de Galles en 1748, puis de George III, il se spécialisa dans les cartes d'Amérique du Nord et des Antilles, qu'il publia entre 1751 et 1768. Bel exemplaire brillamment colorié à l'époque. Rare dans de tels coloris.
[GRAVELINES] A plan of Gravelines, with the new canal and the course of the river Aa to the sea.
London 1774 189 x 250 mm.
Très beau plan gravé figurant la ville fortifiée de Gravelines et le nouveau canal, issu de l'atlas intitulé A Description of The Maritime Parts of France, ouvrage considérable donnant une description détaillée des côtes françaises, de Dunkerque à Nice. Graveur, géographe et éditeur à Londres, Thomas Jefferys (1710-1771) fut l'un des principaux cartographes anglais de la seconde moitié du dix-huitième siècle. Nommé géographe du prince de Galles en 1748, puis de George III, il se spécialisa dans les cartes d'Amérique du Nord et des Antilles, qu'il publia entre 1751 et 1768. Bel exemplaire brillamment colorié à l'époque. Rare dans de tels coloris.
Profil du bastion royal de Péronne par Lamothe de Lamyre mousquetairedu roy commis par S.M. à la conduitte et direction des fortifications de Picardie et de Haynault.
[circa 1660]. En deux feuilles jointes de 390 x 586 mm.
Très beau dessin, à l’encre et lavis, montrant une vue du bastion royal de la ville de Péronne dans la Somme. On y voit une partie des fortifications de la ville avec un bastion central sur lequel se trouve une porte surmontée d’une cloche et portant deux blasons aux armes du roi et de Richelieu. En comparant ce dessin à un plan manuscrit de la ville, daté de 1728, et conservé aux archives de la Somme, il semble que le bastion royal de notre plan était placé en avant de la porte de Bretagne, et qu’ainsi la vue est prise depuis le faubourg de Bretagne. À droite du bastion royal, se trouve le bastion de Vendôme avec la tour de l’ancien corps de la place, et à gauche ce que le plan nomme la «place sans parapet». Au premier plan du dessin figurent de nombreux personnages occupés à tailler la pierre, tandis que d’autres, sur le bastion de gauche, font des travaux de terrassement. Le dessin est entouré d’un cadre dessiné à l’imitation des cadres en bois sculpté et surmonté des armes de Michel Le Tellier (1603-1685), Secrétaire d’État à la Guerre de 1643 à 1677. Grandes marges, traces de pliure et petites déchirures dans les marges, l’encre du titre dans le cartouche est presque effacée.
Plan de Laon et des environs.
[circa 1835]. 368 x 500 mm.
Très belle carte à l'encre et finement aquarellée, très détaillée (échelle au 1/40000). Elle comprend le territoire délimité par, au nord, Monceaux le Wast, à l'ouest, Crépy, au sud-ouest Arancy. Y sont figurés le plan de la ville et des faubourg de Laon, les chemins, villages, hameaux et fermes, les bois, les marais, les moulins. Le relief est indiqué par ombres portées. Manuscrit très finement exécuté, coloris très frais.
[BOULOGNE-sur-MER/GUINES] Bolonia & Guinis comitatus.
Paris Jean Le Clerc 1626 368 x 489 mm.
Belle carte gravée figurant le comté de Boulogne-sur-Mer et de Guines, gravée par Hugues Picart. Le nord est situé à droite de la carte. Celle-ci fait partie des 4 nouvelles cartes publiées dans l'édition de 1626 du Théâtre géographique de France, dont les cartes ont pour la plupart été reprises du Théâtre françoys de Maurice Bouguereau. Les deux villes principales de Boulogne et Calais sont signalées à l'aquarelle rouge. En bas à gauche figurent les armoiries royales. Bel exemplaire aux contours aquarellés à l'époque. Pastoureau, LECLERC E, 46.
Plan de la ville de Douay et du fort de Scarpe pour le projet de l’année 1732.
1731. En quatre feuilles jointes de 500 x 900 mm.
Grand et beau plan manuscrit, encre noire et aquarelle, de la ville de Douai et des environs proches. Y sont figurés le plan de la ville avec les principaux bâtiments, les jardins, les canaux ; le dessin de l’enceinte fortifiée, avec ses nombreux bastions, redoutes et portes, est particulièrement soigné. À l’extérieur, outre le fort de Scarpe (très précis lui aussi), sont figurés la rivière Scarpe, les chemins, les maisons particulières avec leurs jardins, les parties cultivées et trois bastions. De nombreux chiffres sur le plan (relatifs aux seuls ouvrages militaires) renvoient à une légende située à gauche du plan. Au dos du plan se trouve une mention manuscrite indiquant: «Octobre 1731 Le Maire. Plan de Douay relatif au projet de 1732». Notre plan offre un état très précis de la ville en 1731, et des parties mobiles, avec le plan des aménagements et agrandissements projetés, avaient été ajoutées. Malheureusement il n’en reste qu’une (concernant la lune et l’écluse d’Acre au nord de la ville), les autres concernaient la porte Notre-Dame et la demi-lune Saint-Jean (au sud-est de la ville), la demi-lune devant la porte Saint-Eloy (au sud) et la demi-lune à la porte d’Ecrechin (au nord-ouest). Trace de pliures, petites mouillures dont une avec un manque en son centre, petites déchirures dans les marges externes sans manque.
ARTOIS, PICARDIE.
[Paris, Crépy, 1767]. 211 x 279 mm.
Bel exemplaire aquarellé à l'époque, issu de l'Atlas nouveau portatif réédité par Crépy.
Plan géométrique du bois de Fresne l'Eguillon, y compris les remises de Lamuette, celles Thiberge, les Dix Arpents, la Vallée Breton, les Sept quartiers, le bois d'Enbas & le petit bosquet appartenent à Mr le marquis de Mornay, domicilier à Paris rue de Verneuil n°11. Levé & rapporté à l'échelle de 1 à 2500 mêtres par Leroux, géomètre arpenteur à Fresne en may 1818.
May 1818. 665 x 995 mm.
Plan manuscrit, encre noire et aquarelle, d'un bois se trouvant sur les communes de Fresne-Léguillon, et de Fresnaux-Montchevreuil dans l'Oise, à une vingtaine de kilomètres au sud de Beauvais. Y sont figurés les chemins, les parcelles de bois délimitées par les allées forestières, les parties cultivées les entourant, avec parfois le nom de leur propriétaire. Un cartouche donne la surface de chaque parcelle boisée. Ces bois appartiennent à Auguste-Joseph-Christophe-Jules, marquis de Mornay-Montchevreuil (1798-1852), également propriétaire du château de Montchevreuil, à un kilomètre au nord des bois représentés sur le plan. Marges légèrement écornées, quelques piqûres, plus prononcées dans la partie droite du plan.
[OISE] Dép.t de l'Oise.
Paris, [1849]. 292 x 420 mm.
Belle carte du département de l'Oise, issue de l'Atlas national illustré des 86 départements et des possessions de la France. Elle est ornée de deux médaillons figurant les portraits de Jeanne Hachette, qui s'illustra lors du siège de la ville de Beauvais par les Bourguignons en 1472, et du savant écrivain Ramus, d'un blason (non identifié), et de représentations d'objets et de productions du département. Les illustrations ont été réalisées par l'officier du Génie Aristide-Michel Perrot, et par le peintre Raymond Bonheur, père de la peintre et sculptrice Rosa Bonheur. Bel et rare exemplaire finement colorié à l'époque.
Lille.
[circa 1710]. 500 x 667 mm.
Très beau plan manuscrit, encre noire et lavis, de la ville et de la citadelle de Lille, dans le Nord. Y sont figurés le plan détaillé des fortifications ainsi que le plan de la ville, avec l'emplacement des jardins, églises et édifices publics. Assiégée et prise en huit jours par Vauban, en 1667, Lille devint française en 1668 par le traité d'Aix-la-Chapelle qui mettait fin à la Guerre de Dévolution, la première guerre du règne de Louis XIV. Lille, située près de la Flandre, devient l'un des éléments importants de la ligne de places-fortes que Vauban va établir pour protéger la frontière. La ville est agrandie, pourvue de nouveaux quartiers et dotée d'une citadelle. Nommée par Vauban lui-même la reine des citadelles, c'est un ouvrage militaire remarquable et servira de modèle pour la construction de la plupart des autres citadelles de Vauban. Il l'a conçue sur un plan pentagonal pour que chacun de ses murs soit protégé par un mur voisin, sans angle mort pouvant favoriser l'approche de l'ennemi, et édifiée sur un terrain marécageux permettant d'y établir un système d'inondation de ses abords pour empêcher le creusement de galeries de sape. Le plan est orné d'un magnifique blason aux armes de Louis de Crevant (1628-1694), premier duc d'Humières, nommé gouverneur général de Flandre et maréchal de France en 1668, fait chevalier des ordres du roi en 1688, et duc et pair en 1690. Le cartouche des légendes est disposé sur un manteau de pair de France, sur les pans duquel on peut voir les armes de son épouse, Louise-Antoinette-Thérèse de La Châtre. Petite déchirure sans manque le long d'une pliure. Très belle condition, replié.
Plan de la ville et citadelle de l’Isle.
[circa 1730]. 367 x 496 mm.
Très beau plan manuscrit, encre et lavis, de la ville de Lille avec l’enceinte et le fort de Vauban. De petits numéros ou lettres situés sur le plan renvoient à une légende donnant le nom des portes, des principaux bâtiments civils et religieux: casernes, églises, couvents, hôpitaux, la Bourse, le marché aux chevaux…, ainsi que le nom des rues et places. À l’extérieur des murs, le tracé des chemins, parcelles cultivées et jardins est également très précis. Condition parfaite.
[NORD] Provinces du Nord.
Paris, Odé, 1951. 320 x 484 mm.
Belle carte illustrée des Hauts-de-France, dessinée et imprimée en couleurs par Jacques Liozu en 1951. Elle est ornée d'un cartouche de titre illustré de quatre personnages en costume traditionnel de Boulogne-sur-Mer, de la Picardie, de la Flandre et de Zuydcoote, d'une rose des vents, et de nombreuses vignettes montrant des portraits d'hommes célèbres, des spécialités gastronomiques et productions, des activités de loisir et des monuments historiques. Peintre, illustrateur et décorateur, né à Albi, Jacques Liozu était le fils de Charles Liozu, lui-même peintre et conservateur du musée Toulouse-Lautrec à Albi. Il fut l'élève du peintre Fernand Sabatté. Bel exemplaire. Déchirure dans le coin inférieur droit. Lethève & Gardey, Inventaire du fonds français après 1800, 1967, Tome 14, p. 355; Benezit, Dictionary of artists, 2006, Volume 8, p. 1103.
Plan général du domaine de Montchevreuil.
1904. En 36 sections sur toile à calquer, montées sur toile et pliées formant une carte de 1,03 x 1,55 m.
Très grand plan manuscrit, encre noire et aquarelle, du domaine du château de Montchevreuil, se trouvant sur la commune de Fresnaux-Montchevreuil dans l'Oise, à une vingtaine de kilomètres au sud de Beauvais. Le fond de carte a été calqué sur le cadastre, auquel a été ajouté le plan du château et de son grand parc, les noms des lieux-dits ainsi qu'un projet d'adduction d'eau ajouté en 1933. Les différentes parties ont été aquarellées de couleurs différentes, afin de faire ressortir le petit village de Fresnaux-Montchevreuil, les bois et les champs. Aujourd'hui en ruine, le château de Montchevreuil fut, jusqu'à la moitié du XXe siècle, propriété de la famille des marquis de Mornay Montchevreuil. Le plan est orienté, l'échelle est en mètres. Cachet du château de Montchevreuil au dos. Piqûres et petites taches claires, la toile est fendue au niveau de plusieurs pliures.
[PICARDIE & NORD-PAS-de-CALAIS] Carte particulière des costes de Flandres, de Picardie et de Normandie, depuis Nieuport jusqu'à Dieppe. Avec les costes d'Angleterre aux environs du Pas de Calais.
1693. 595 x 804 mm.
Superbe carte marine figurant les côtes normandes entre Dieppe et Nieuwpoort en Belgique, avec les côtes d'Angleterre entre Douvres et l'île de Thanet, aujourd'hui rattachée au continent. Elle est issue de la première édition du Neptune François, premier atlas français entièrement dédié à la marine, initié par Colbert, ministre et secrétaire d'Etat à la Marine sous Louis XIV. Y figurent les fonds marins, les lignes de rhumbs marquant la direction des vents et une rose des vents. Le nord est placé à gauche de la carte. Très rare exemplaire avec la mer entièrement aquarellée à l'époque, et les villes principales figurées par une enceinte fortifiée aquarellée en rose. Bel exemplaire. Pastoureau, NEPTUNE FRANCAIS A, 15.
[FORÊT de COMPIÈGNE] Nouveau plan de la forêt de Compiègne et de ses environs.
Compiègne, Dubois, [circa 1845]. En 18 sections montées sur toile et repliées, formant une carte de 532 x 687 mm.
Jolie carte de la forêt domaniale de Compiègne, dressée et dessinée par Charles Perint, architecte de la ville et de l'Arrondissement de Compiègne, et auteur de la Carte de l'Arrondissement de Compiègne, publiée en 1842. Elle a été lithographiée et finement aquarellée à l'époque par les frères Avril, et publiée vers 1840. Il existe une autre édition datée de 1846. Elle est ornée de trois vues du Palais de Compiègne, du château de Pierrefonds et de l'ancien monastère de Saint-Pïerre. Dans les marges figurent la liste des 278 carrefours de la forêt, la liste des villages, hameaux et principales habitations enclavés dans la forêt, devenus pour la plupart des habitations de gardes chefs au XIXe, et un bref descriptif du percement de la forêt. L'échelle et la légende des couleurs et symboles utilisés, sont ornées des bois d'un cerf. Les propriétés du Domaine de la Couronne sont aquarellées en rose, les propriétés particulières en jaune. L'octogone est aquarellé en rouge, les rivières et pièces d'eau en bleu. La carte figure également les routes royales, les routes macadamisées, les routes et chemins, et les lignes de chemins de fer. La Forêt de Compiègne, qui se nommait, avant 1546, Forêt de Cuise, était l'un des terrains de chasse favoris des rois. Son percement débuta sous le règne de Louis XIV, qui fit tracer le grand octogone et 54 routes de chasses. Il fut poursuivi et achevé par Louis XV et Louis XVI. En 1811, l'empereur Napoléon fit ouvrir, pour sa jeune épouse Marie-Louise, la grande et majestueuse allée des Beaux Monts. En 1839, la forêt comptait 338 routes et 278 carrefours, pour une superficie de 14,636 hectares et 45 ares. Bel exemplaire aquarellé à l'époque. L'Iconographe, Journal des imprimeurs lithographes et des marchands d'estampes, 1846, p. 5, 45 (édition datée de 1846).
[ARTOIS] Carte d’Artois dressée sur de nouveaux mémoires.
Arras, Barbier, 1741. En quatre feuilles jointes formant une carte de 97,3 x 119,6 cm.
Splendide et très rare carte murale de l’Artois, dressée par le père Constantin de Saint-Alexis, Carme Déchaussé et professeur de théologie, et publiée par Barbier à Arras en 1741. Cette belle carte à grande échelle, gravée par Nicolas Bailleul, est la première carte de ce format qui soit entièrement consacrée à l'Artois. Elle est dédiée à Louis de Gand de Mérode de Montmorency, prince d’Isenghien, Maréchal de France, lieutenant général de la province d'Artois et gouverneur de la ville et citadelle d'Arras. Elle est ornée d'un grand cartouche de titre décoré des armoiries du dédicataire, d'attributs militaires, et des déesses Athéna et Cérès, déesses de la Sagesse et de la fertilité. En haut à gauche figurent un cartouche pour l'échelle, et une belle rose des vents. Les villes principales sont indiquées par une citadelle aquarellée en rouge. Selon le biographe Ernest Leroux, la carte de Saint-Alexis marqua un progrès considérable dans la cartographie de la France, et Cassini s'en inspira pour sa grande carte de la France. Aucune des petites cartes particulières des bailliages d'Artois de Desnos, pas plus que celles des diocèses d'Arras et de Saint-Omer, ne put rivaliser avec la carte de Saint-Alexis, qui, jusqu'à la confection de la carte de l'État-Major, en 1841, figura dans la sacoche des officiers français comme dans les bureaux des administrations. Bel exemplaire finement aquarellé. Petites déchirures restaurées. Leroux, Bulletin de géographie historique et descriptive, 1905, p. 48.
Plan de S.t Omer.
[circa 1710]. En 2 feuilles jointes de 510 x 715 mm.
Beau plan manuscrit, encre noire et aquarelle, de la ville et des environs immédiats de Saint-Omer, dans le Pas-de-Calais, et portant le tracé de l'Aa, le détail du plan de la ville, celui de l'enceinte fortifiée, des bastions avancés, ainsi que des canaux, marais et zones inondables tout autour de la ville. Saint-Omer, devenue française en 1678 après le traité de Nimègue, entra dans le système de fortification, dit du «pré carré», qui protégeait la frontière avec les Pays-Bas espagnols ; les fortifications de la ville furent remaniées par Vauban qui y superposa son propre système de défense avec des bastions avancés et des plates-formes pour l'artillerie. Marges écornées avec de petits manques sans importance sauf dans le cartouche de titre, petites mouillures, papier uniformément jauni.
Plan de St Omer.
[circa 1750]. En 2 feuilles jointes de 435 x 600 mm, sur papier fin huilé.
Beau plan manuscrit, encre noire et aquarelle, de la ville et environs immédiats de Saint-Omer, dans le Pas-de-Calais, et portant le tracé de l'Aa, le détail du plan de la ville, celui de l'enceinte fortifiée, des bastions avancés, ainsi que des canaux, marais et zones inondables tout autour de la ville. Ce plan est très proche du précédent même si l'orientation est différente et l'échelle légèrement plus petite. Il est néanmoins postérieur au précédent car on y remarque un bastion avancé et quelques renforcements des défenses à l'ouest de la ville, et surtout la présence d'un fort bastionné sur la route d'Aire-sur-la-Lys, au sud-est de la ville, qui ne se trouve pas dans l'autre plan. Le plan est orienté, l'échelle est en toises. Traces de pliures anciennement doublées, papier fragilisé avec de petits manques dans les angles et au bas du plan.
LILLE (Nord).
Paris Benard circa 1850 225 x 292 mm.
Vue de Lille lithographiée par Leborne, d'après le croquis fait sur les lieux par Sandmann. Bel exemplaire.
[AMIENS] Ambiani. Archid.conné d'Amiens, de l'évesché d'Amiens où sont les ball.ge et eslection d'Amiens.
Paris, P. Mariette, 1667. 394 x 411 mm.
Belle carte détaillée de la circonscription religieuse de la ville d'Amiens, dont le nom est dérivé du peuple gaulois les Ambiens. Bel exemplaire.
[BOULOGNE/MER] Oromansaci, et Gesoriacus Pagus in Morinis. Evesché de Boulogne où sont les comté et sénesch.ssée de Boulenois. Balliage de Calais dans le Pays Reconquis. Souveraineté d'Ardres, &c.
Paris, chez l'auteur, 1656. 415 x 550 mm.
Belle carte détaillée de l'évêché de Boulogne-sur-Mer, ornée d'un grand et beau cartouche de titre. Pas de marge supérieure, sinon bel exemplaire.
[CAMBRAI] Nervii. Diocèse de l'archevesché de Cambray : où sont les comté de Haynaut, le Cambrésis .
Paris, chez l'auteur, 1656. 420 x 552 mm.
Belle carte détaillée du Hainaut et du Cambrésis, ornée d'un beau cartouche de titre décoré de deux figures allégoriques. Les Nervii, en français Nerviens, étaient un peuple gaulois situé en Gaule belgique sous l'Empire romain. Leur capitale était Bavay, dans le Hainaut. Reconnu comme le fondateur de la cartographie française, Nicolas Sanson quitta sa ville natale d'Abbeville pour Paris, où il rencontra Richelieu en 1627. Ce dernier, très impressionné par son oeuvre cartographique, le présenta au roi Louis XIII qui le nomma Géographe Ordinaire du Roi. Il fut le premier, en France, à concevoir un atlas mondial et publia près de trois cents cartes. Bel exemplaire, contours aquarellés à l'époque. Pastoureau, SANSON VI, 86.
[NOYON] Veromandui. Le Vermandois. Evesché de Noyon où sont les comté et pairrie de noyon, balliages et prévostés de Noyon, Chauny, St Quentin, Péronne, Roye, &c.
Paris, P. Mariette, 1667. 352 x 392 mm.
Belle carte détaillée de la région historique du Vermandois avec l'évêché de Noyon, ornée d'un cartouche de titre. Bel exemplaire.
[PICARDIE] Gouvernement général de la Picardie, Artois, Boulenois, et pays reconquis.
Paris, Pierre Mariette, 1651. 386 x 521 mm.
Contours en coloris de l'époque. Bel exemplaire.
Carte particulière des rivières de la Scarpe, de l'Escaut et de ses canaux y afluant depuis Douay et Bouchain jusqu'à leur jonction à Mortagne.
[circa 1780]. En 16 sections montées sur toile et pliées, formant une carte de 0,77 x 1,03 m.
Belle carte manuscrite à l'encre noire et aquarelle du bassin de la Scarpe (dans le département du Nord) entre Douai et son embouchure dans l'Escaut à Mortagne-du-Nord. Y sont figurés les villes de Douai, Bouchain, Valenciennes et Condé-sur-l'Escaut avec le plan de leurs fortifications, les rivières Scarpe, Sensée, et Écaillon ainsi que l'Escaut (à droite de la carte), les villages, bourgs, fermes, châteaux et abbayes (figurés par de petits bâtiments), les moulins à vent, les routes, les bois (figurés par de petits bosquets), et les canaux d'aménagement du bassin de la Scarpe : le vieux Décours, le nouveau Décours... Y figure également le projet d'un canal de dérivation de la Scarpe entre La Planche et l'aval de Saint-Amand-les-Eaux avec la date de 1764. Beau cartouche de titre au lavis d'encre de Chine. Quadrillage au crayon sur une partie de la carte et note manuscrite de l'époque épinglée sur la carte et demandant de faire une copie de cette partie de la carte "pour mon cabinet" L'échelle est en lieues. Petites taches et traces de frottement dans les marges.
[Valenciennes].
circa 1760 498 x 1070 mm.
Plan manuscrit sans titre, finement aquarellé à l'époque, non signé et non daté, figurant la ville fortifiée de Valenciennes dans le nord de la France. En 1677, les armées de Louis XIV occupèrent la ville et Valenciennes devint française en 1678 par le traité de Nimègue. La ville devint l'une des principales places fortes françaises du Nord, fortifiée par Vauban. Le plan est orné d'un cartouche décoratif dessiné en noir. Pliures anciennes, deux petits manques aux intersections restaurés.