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FER (Nicolas de).

Le Roussillon, subdivisé en Cerdagne, Cap Sir, Conflans, Vals de Carol et de Spir, où se trouve encore le Lampourdan, faisant partie de la Catalogne.

Paris, G. Danet, [circa 1725]. 398 x 544 mm.

Jolie carte du Roussillon avec partie de la Catalogne jusqu'à Montiro, ornée de sept plans de villes fortifiées, d'une rose des vents et de navires, publiée par Guillaume Danet, gendre de Nicolas de Fer. Pliure centrale restaurée avec petit décalage au bas de la pliure. Contours aquarellés à l'époque. Pastoureau, FER II C, 31 ; Institut Càrtografic de Catalunya, p. 126.

FER (Nicolas de).

Les frontières de France et d'Espagne, tant deça que de là les Monts Pirénées.

Paris, G. Danet, [circa 1725]. 501 x 608 mm.

Belle carte figurant les Pyrénées et la Catalogne avec partie du royaume de Valence jusqu'à Torre del Sol-de-Riu, sur laquelle sont indiqués les cols, ports, pertuis et passages intérieurs. Contours coloriés à l'époque. Petites déchirures marginales restaurées. Pastoureau, FER II C, 62 ; Institut Càrtografic de Catalunya, p. 126.

FER (Nicolas de).

Lutèce conquise par les François sur les Romains ou second plan de la ville de Paris.

[Paris, circa 1720]. 446 x 554 mm.

Beau plan de Paris dressé par Nicolas de Fer, de la série des neuf plans de Paris réalisés pour le Traité de la Police, grand traité méthodique de la police parisienne, publié entre 1705 et 1738, selon les éditions, par Nicolas Delamare, premier lieutenant général de police de Paris. Ces neuf plans montrent l'évolution de la ville depuis ses origines en tant que Lutèce sous l'Empire Romain en 56 av. J.-C., jusqu'à la première moitié du XVIIIe siècle. Ce second plan figure Paris en l'an 508, alors que Clovis, roi des Francs, a repris la ville aux Romains, et décide d'en faire la capitale du royaume des Francs. Lutèce prendra alors le nom de Paris, du nom de la tribu gauloise des Parisii qui occupait la région. L'Île de la Cité est encerclée d'une enceinte gallo-romaine, tout comme les quartiers de la Grève, de la Verrerie et de Saint-Jacques-de-la-Boucherie. On y voit les deux ponts reliant l'Île de la Cité aux rives de la Seine : le Petit-Pont, probablement le premier pont construit à Lutèce, et le Grand Pont, futur Pont Notre-Dame. La future place de Grève est ici appelée place du Marché. Le plan est accompagné d'une table de renvois et d'un historique de la ville. Bel exemplaire. Boutier, 155.

FER (Nicolas de).

Lutèce ou premier plan de la ville de Paris.

[Paris, circa 1720]. 445 x 547 mm.

Beau plan de Paris dressé par Nicolas de Fer, de la série des neuf plans de Paris réalisés pour le Traité de la Police, ouvrage publié par Nicolas Delamare, entre 1705 et 1738, selon les éditions. Ces neuf plans montrent l'évolution de la ville depuis ses origines en tant que Lutèce sous l'Empire Romain en 56 av. J.-C., jusqu'à la première moitié du XVIIIe siècle. Ce premier plan figure Paris en 56 av. J.-C., alors qu'elle vient d'être conquise par le général romain Titus Labienus au cours de la guerre des Gaules. Paris est nommée Lutetia par les Romains, et se limite à l'île de la Cité avec ses maisons de forme ronde, bâties de bois et de terre, et couvertes de roseaux ou de paille, avec les deux ponts reliant l'île aux rives de la Seine : le Petit-Pont, probablement le premier pont construit à Lutèce, et le Grand Pont, futur Pont notre-Dame. Le plan est accompagné d'une description historique. Bon exemplaire. Petites restaurations marginales. Boutier, 154.

FER (Nicolas de).

[NORMANDIE] Capitaineries garde costes de Port Bail Coutenville et partie de celle de Cherbourg.

Paris, Sr. de Fer, [1690]. 222 x 329 mm.

Carte figurant les côtes de la Normandie entre Vauville et Coutances, issue de l'atlas Les costes de France et d'Espagne, sur l'Océan et sur la Mer Méditerranée, publié à Paris en 1690. Elle est ornée d'une rose des vents, de deux voiliers et d'un monstre marin. La Manche est appelée Mer Océane. Le nord est placé à droite de la carte. Nicolas de Fer, géographe, graveur et éditeur français a produit près de 600 cartes, très recherchées pour leur qualité décorative. Bon exemplaire. Traces de pliures le long de la pliure centrale.

FER (Nicolas de).

[NORMANDIE] Les Capitaineries gardes costes de Veulles ou de S.t Valléry de Lune, Sète des Grandes Dalles de Fescamp du Val de Brainval du Val d'Estiques et partie de celle du Havre de Grâce.

Paris, Sr. de Fer, [1690]. 221 x 329 mm.

Carte figurant les côtes de la Normandie entre Veules-les-Roses, ici appelée Veulles, et Sainte-Adresse, au nord-ouest du Havre. Elle est issue de l'atlas Les costes de France et d'Espagne, sur l'Océan et sur la Mer Méditerranée, publié à Paris en 1690. Elle est ornée d'une rose des vents et d'un voilier. La Manche est appelée Mer Océane. Nicolas de Fer, géographe, graveur et éditeur français a produit près de 600 cartes, très recherchées pour leur qualité décorative. Bel exemplaire.

FER (Nicolas de).

Paris.

[Amsterdam, Pierre Mortier, 1702]. 235 x 295 mm.

Magnifique plan de Paris orné des armoiries de France et de la ville de Paris, issu de l'atlas Les Forces de l'Europe, réunissant des plans de villes fortifiées européennes, paru en huit livraisons entre 1690 et 1695. L'atlas fut augmenté et réédité par Pierre Mortier à Amsterdam en 1702. Bel exemplaire brillamment colorié à l'époque. Rare dans de tels coloris.

FER (Nicolas de).

[PICARDIE] Le Cours des rivières d'Oyse, d'Aisne et de Marne, aux environs desquelles se trouve la généralité de Soissons, subdivisée en ses sept élections ... Corrigée et augmentée sur les nouvelles observations de Mrs de l'Académie Royale des Sciences.

Paris, Desnos, 1760. 454 x 567 mm.

Belle carte par Nicolas de Fer, figurant les 7 élections (circonscriptions administratives sous l'Ancien Régime) composant la province de Soissons. Elle s'étend du nord au sud entre Péronne et Château-Thierry, et d'ouest en est entre Beauvais et Rethel. Elle est ornée d'une rose des vents et d'un cartouche de titre décoré de deux blasons. Edition revue par Desnos en 1760. Bel exemplaire finement aquarellé à l'époque. Pastoureau, FER II C, 19 (pour la première édition publiée entre 1708 et 1729).

FER (Nicolas de).

[POSTES] Les routes des postes du royaume de France.

Paris, chez l'auteur, 1700. 446 x 495 mm.

Belle et rare carte des routes des postes de France, dressée et publiée par Nicolas de Fer. Première édition datée de 1700. Les routes sont aquarellées en jaune, les villes les plus importantes en rouge. L'auteur donne également la liste des principales villes du royaume, ainsi que des villes des pays frontaliers, avec les distances en lieues entre celles-ci et Paris. La carte est décorée des armoiries royales et de deux roses des vents. Exemplaire aquarellé à l'époque. Taches dans la partie haute, mouillure claire dans la partie basse. Arbellot, pp. 31 et 123 (Carte 3) ; manque à Pastoureau.

FER (Nicolas de);

Projet de la ville et forteresse de Nicce.

Amsterdam Pierre Mortier 1702 162 x 224 mm.

Beau plan figurant les ville, citadelle et forteresse de Nice, issu de l'atlas Les Forces de l'Europe, réunissant des plans de villes fortifiées européennes, paru en huit livraisons entre 1690 et 1695. L'atlas fut augmenté et réédité par Pierre Mortier à Amsterdam en 1702. Très légères rousseurs dans les marges supérieure et inférieure. Bel exemplaire brillamment colorié à l'époque. Rare dans de tels coloris.

FER (Nicolas de).

Quatriême Plan de la ville de Paris, son accroissement, et l'état où elle êtoit sous le règne de Philippe Auguste, qui mourut l'an 1223 après avoir régné 43 ans.

[Paris, circa 1720]. 434 x 533 mm.

Beau plan de Paris dressé par Nicolas de Fer, de la série des neuf plans de Paris réalisés pour le Traité de la Police, ouvrage publié par Nicolas Delamare, entre 1705 et 1738, selon les éditions. Ces neuf plans montrent l'évolution de la ville depuis ses origines en tant que Lutèce sous l'Empire Romain en 56 av. J.-C., jusqu'à la première moitié du XVIIIe siècle. Ce quatrième plan figure Paris sous Philippe II Auguste, qui régna entre 1180 et 1223. C'est sous le règne de Philippe Auguste que débutèrent véritablement les projets d'agrandissement de Paris, notamment en intégrant les petits bourgs qui environnaient la ville : bourg de Saint-Germain l'Auxerrois, Beau bourg, bourg Tiboust, une partie du bourg l'Abbé, et le bourg Sainte-Geneviève. Afin de protéger la ville d'éventuelles attaques, Philippe Auguste entreprit alors de faire construire une enceinte autour de la ville avec ces nouveaux bourgs. L'enceinte de Philippe Auguste est aujourd'hui la plus ancienne dont on connaisse le tracé avec précision. Hors les murs, il restait encore les bourgs de Saint-Germain-des-Prés, Saint-Marcel, Saint-Victor, Saint-Eloi et une partie du bourg l'Abbé. C'est encore sous Philippe Auguste que fut aménagé l'emplacement des premières Halles. Le plan est accompagné d'une table de renvois et d'un historique des travaux. Bon exemplaire. Petites restaurations marginales. Boutier, 157.

FER (Nicolas de);

Rade de Toulon.

Amsterdam Pierre Mortier 1702 207 x 267 mm.

Carte de la rade de Toulon sur laquelle figurent le magasin à poudre, les deux tours de l'Aiguillette et de Balaguier, ainsi que l'emplacement des canons et des mortiers. Elle est issue de l'atlas Les Forces de l'Europe, réunissant des plans de villes fortifiées européennes, paru en huit livraisons entre 1690 et 1695. L'atlas fut augmenté et réédité par Pierre Mortier à Amsterdam en 1702. Bel exemplaire brillamment colorié à l'époque. Rare dans de tels coloris.

FER (Nicolas de).

Rochefort ville dont le port et l'arcenal sont considérables de la province de Saintonge, située à l'entrée de la rivière de Charente.

[Amsterdam, Pierre Mortier, 1702]. 210 x 267 mm.

Beau plan gravé figurant la ville fortifiée de Rochefort, issu de l'atlas Les Forces de l'Europe, réunissant des plans de villes fortifiées européennes, paru en huit livraisons entre 1690 et 1695. L'atlas fut augmenté et réédité par Pierre Mortier à Amsterdam en 1702. Bel exemplaire brillamment colorié à l'époque. Rare dans de tels coloris.

FER (Nicolas de);

Rouen.

Amsterdam Pierre Mortier 1702 217 x 288 mm.

Très beau plan gravé de Rouen, orné d'un cartouche de titre animé de 3 personnages. Il est issu de l'atlas Les Forces de l'Europe, réunissant des plans de villes fortifiées européennes, paru en huit livraisons entre 1690 et 1695. L'atlas fut augmenté et réédité par Pierre Mortier à Amsterdam en 1702. Bel exemplaire brillamment colorié à l'époque. Rare dans de tels coloris.

FER (Nicolas de).

Septième Plan de la ville de Paris, son acroissement et ses embelissemens sous Henry IIII et Louis XIII, depuis 1589 jusqu'en 1643.

[Paris, circa 1720]. 451 x 554 mm.

Beau plan de Paris dressé par Nicolas de Fer, de la série des neuf plans de Paris réalisés pour le Traité de la Police, ouvrage publié par Nicolas Delamare, entre 1705 et 1738, selon les éditions. Ces neuf plans montrent l'évolution de la ville depuis ses origines en tant que Lutèce sous l'Empire Romain en 56 av. J.-C., jusqu'à la première moitié du XVIIIe siècle. Ce septième plan figure Paris entre 1589 et 1643, sous les règnes d'Henri IV et de Louis XIII, avec les nouvelles constructions et embellissements : le Pont-Neuf en 1604, la Place Royale, actuelle place des Vosges, en 1605, la rue de Harlay et la place Dauphine en 1607 sur l'île du Palais, actuelle île de la Cité, la statue équestre d'Henry IV, toujours sur l'île de la Cité, en 1619, etc. Le plan est accompagné d'une table de renvois et d'une description, et orné d'une stèle décorée d'un globe et des armoiries du roi. Bon exemplaire. Brunissures par endroits, petites restaurations marginales. Boutier, 160.

FER (Nicolas de).

Sixième Plan de la ville de Paris et ses accroissements, depuis le commencement du règne de Charles VII l'an 1422 jusqu'à la fin du règne d'Henry III l'an 1589.

[Paris, circa 1720]. 458 x 557 mm.

Beau plan de Paris dressé par Nicolas de Fer, de la série des neuf plans de Paris réalisés pour le Traité de la Police, grand traité méthodique de la police parisienne, publié entre 1705 et 1738, selon les éditions, par Nicolas Delamare, premier lieutenant général de police de Paris. Ces neuf plans montrent l'évolution de la ville depuis ses origines en tant que Lutèce sous l'Empire Romain en 56 av. J.-C., jusqu'à la première moitié du XVIIIe siècle. Ce sixième plan figure Paris entre 1422 et 1589, sous les règnes d'Henri III et de Louis XIII, avec les nouvelles constructions et embellissements : reconstruction du Louvre par François Ier en 1530, destruction des hôtels des Ursins, de Bourgogne, d'Artois, de Fécamp et de Flandres pour laisser la place à de nouvelles rues, création du quai de la Tournelle en 1554, construction du château des Tuileries en 1564 sous l'impulsion de Catherine de Médicis, commencement des travaux de construction du Pont-Neuf en 1578, etc. Le plan est accompagné d'une table de renvois ornée d'attributs militaires et d'une description. Bel exemplaire. Minuscules galeries de ver dans la marge inférieure. Boutier, 159.

FER (Nicolas de);

St. Malo ville de la Haute Bretagne, située dans l'isle St. Aaron, jointe à la terre ferme par un pont ou chaussée.

Amsterdam Pierre Mortier 1702 210 x 277 mm.

Beau plan gravé figurant la ville fortifiée de Saint-Malo, issu de l'atlas Les Forces de l'Europe, réunissant des plans de villes fortifiées européennes, paru en huit livraisons entre 1690 et 1695. L'atlas fut augmenté et réédité par Pierre Mortier à Amsterdam en 1702. Bel exemplaire brillamment colorié à l'époque. Rare dans de tels coloris.

FER (Nicolas de).

Troisième Plan de la ville de Paris, son êtendüe et les bourgs dont elle êtoit environnée sous le règne de Loüis le Jeune VIIe du nom.

[Paris, circa 1720]. 424 x 526 mm.

Beau plan de Paris dressé par Nicolas de Fer, de la série des neuf plans de Paris réalisés pour le Traité de la Police, ouvrage publié par Nicolas Delamare, entre 1705 et 1738, selon les éditions. Ces neuf plans montrent l'évolution de la ville depuis ses origines en tant que Lutèce sous l'Empire Romain en 56 av. J.-C., jusqu'à la première moitié du XVIIIe siècle. Ce troisième plan figure Paris sous Louis VII, dit Louis le Jeune, entre 1137 et 1180. La ville était alors divisée en quatre quartiers, qui étaient l'île de la Cité, berceau historique de Paris, et sur la rive droite, les quartiers de la Grève, de la Verrerie et de Saint-Jacques-de-la-Boucherie. La première enceinte médiévale, érigée vers le Xe siècle, était encerclée de dix bourgs, parmi lesquels Saint-Germain l'Auxerrois, Beau bourg, le bourg Tiboust, une partie du bourg l'Abbé, Sainte-Geneviève, Saint-Germain-des-Prés ou Saint-Victor. Le plan est accompagné d'une table de renvois ornée d'attributs militaires et d'un historique des travaux. Bon exemplaire. Petites restaurations marginales. Boutier, 156.

FER (Nicolas de);

Veue du port et des environs de Ville France, situé sur la mer Méditerranée.

Amsterdam Pierre Mortier 1702 154 x 205 mm.

Belle estampe figurant la baie et le port de Villefranche-sur-Mer, avec sa citadelle, les forts du Mont-Alban et de Saint-Hospice, la tour de Mont Boron, le vieux lazaret et le nouveau entre Villefranche et Nice, le couvent des Capucins, et le port de la Darse pour les galères. A droite figure la mention "Tonnara ou pesche des tons". Cette estampe est issue de l'atlas Les Forces de l'Europe, réunissant des plans de villes fortifiées européennes, paru en huit livraisons entre 1690 et 1695. L'atlas fut augmenté et réédité par Pierre Mortier à Amsterdam en 1702. Très légères rousseurs dans les marges supérieure et inférieure. Bel exemplaire brillamment colorié à l'époque. Rare dans de tels coloris.

FER (Nicolas de).

[ÎLE de RÉ] L'Isle de Ré de basse marée, située dans la mer Océane sur la coste occident. de France, devant la ville de la Rochelle et du gouvern. du pais d'Aunis.

[1690-1695]. 151 x 270 mm.

Très belle carte de l'île de Ré, issue de l'atlas Les Forces de l'Europe, réunissant des plans de villes fortifiées européennes, paru en huit livraisons entre 1690 et 1695. La carte montre la citadelle de Saint-Martin ainsi que les forts Martray et de la Prée. Le nord est placé au bas de la carte. Bel exemplaire. Gaudillat, Cartes de l’île de Ré, p. 10.

FICHOT (Charles).

[EXPOSITION UNIVERSELLE] Paris en 1889. Vue générale de l'Exposition Universelle. La Tour Eiffel et les Palais du Champ de Mars et du Trocadéro.

Paris, Jules Hautecoeur, 1889. 659 x 990 mm ; monté sur toile.

Superbe et rarissime vue à vol d'oiseau figurant le site de l'Exposition Universelle de Paris de 1889, dessinée et lithographiée par Charles Fichot, et finement coloriée. L'Exposition Universelle de 1889 fut la quatrième exposition organisée à Paris, après celles de 1855, 1867 et 1878. Elle se déroula du 5 mai au 31 octobre 1889, sur le thème de la Révolution française, dans le cadre du centenaire de cet événement. C'est pour cet événement que fut construite la Tour Eiffel, ou Tour de 300 mètres comme elle était appelée à ses débuts. L'organisation de l'exposition fut confiée à Adolphe Alphand, dirtecteur du Service des Promenades et Plantations de Paris, et proche collaborateur du baron Haussmann. Comme nous le montre cette magnifique estampe, le site, qui s'étendait sur 96 hectares, était réparti sur les deux rives de la Seine, au niveau du Pont d'Iéna. Sur la rive droite, on peut voir le Palais du Trocadéro qui abritait l'art et l'industrie. Construit pour la troisième Exposition universelle de Paris de 1878, le Palais du Trocadéro sera démantelé en 1935. On aperçoit également le Palais de l'Industrie, construit sur l'avenue des Champs-Élysées pour la première Exposition Universelle française en 1855, et détruit en 1896 pour laisser place aux Petit et Grand Palais. Sur la rive gauche, on peut voir le Champ-de-Mars, accueillant également l'art et l'industrie, et l'esplanade des Invalides, qui était dédiée aux expositions des colonies françaises et du ministère de la Guerre. De ce fait, cette manifestation fut la première véritable Exposition coloniale de l'histoire de France. À l'arrière du site sur la rive gauche, on peut voir l'avenue de La Motte-Picquet avec l'École Militaire. Sur cette même rive, on peut voir l'Hôtel des Invalides, la basilique Sainte-Clotilde, l'Institut de France, les églises Saint-François-Xavier, Saint-Sulpice et Saint-Germain des Prés, Notre-Dame et le Panthéon ; sur la rive droite, l'Arc de Triomphe, la Madeleine, l'Opéra, l'église Saint-Augustin, les gares de l'Est et du Nord, et le Louvre. À proximité du pont de l'Alma, on aperçoit l'hippodrome, inauguré en 1877, puis fermé en 1892. Dans le ciel de Paris, on aperçoit le Grand ballon captif, inventé par Henri Giffard pour l'Exposition de 1878. Cette attraction permettait aux touristes de survoler Paris et le site de l'Exposition. Très rare. Nous n'avons localisé qu'un seul exemplaire dans les collections publiques, conservé à la BnF. Très belle condition. Déchirure dans la partie droite restaurée, manque de papier comblé dans la marge inférieure.

FICHOT (Charles).

[NOTRE-DAME] Notre-Dame. Façade latérale du Midi.

Paris, Henri Charpentier, 1861. 287 x 361 mm.

Belle vue de la façade sud de Notre-Dame, lithographiée à fond teinté par Charles Fichot pour l'ouvrage Paris dans sa splendeur, l'une des plus importantes publications sur Paris au XIXe siècle. Cette façade montre le portail Saint-Étienne, commencé par Jean de Chelles en 1257, surmonté de la magnifique rosace appelée Rose Sud ou Rose du Midi, offerte par le roi Saint Louis. Avec les deux autres rosaces de la cathédrale, elle constitue l’un des plus grands chefs-d’œuvre de la Chrétienté. À l'arrière de la cathédrale, le chevet est soutenu par de remarquables arcs-boutants construits au début du XIIIe siècle. Au sommet figure la flèche, construite une première fois entre 1220 et 1230, puis démontée en 1786, et enfin reconstruite au milieu du XIXe siècle, lors du projet de rénovation mené par l'architecte Eugène Viollet-Le-Duc. Elle fut emportée par les flammes lors de l'incendie survenu à la cathédrale le 15 avril 2019. Au premier plan, on aperçoit un groupe de femmes portant du linge, se tenant près de l'un des bateaux-lavoirs installés le long de la Seine, tandis que les jardins de l'Archevêché sont animés de promeneurs. Bel exemplaire.

FIÉVET-BARRÉ (L.).

Succession de Mr et Mme Colombier-Batteur. Atlas des biens ruraux échus à Mme Sénart-Colombier.

1850. Grand in-folio ; demi-veau havane à coins, pièce de titre de maroquin rouge sur le premier plat (reliure de l'époque).

Atlas manuscrit comprenant 7 cartes manuscrites, encre noire et aquarelle, dont 5 sur double page, et 5 pages d'un tableau récapitulatif. Sont figurés sur les cartes les bâtiments et jardins qui les entourent, ainsi que les terres qui en dépendent, avec le nom des propriétaires des parcelles voisines. Les biens, situés dans le département du Nord, se composent de diverses propriétés sur les communes de Wattrelos (faisant actuellement partie de la Métropole de Lille), Tourmignies et Mons-en-Pévèle (au sud de Lille), ainsi que Ochtezeele, Rubrouck, Noordpeenne, Oudezeele, Wormhoudt, Quaëdypre, six communes qui se trouvent entre Hazebrouk et Dunkerque. Joli atlas, au dessin très soigné, et avec les feuillets bordés d'un ruban de soie verte. Il a été dressé dans le cadre de la succession de Louis Colombier (1773-1848) et de son épouse Lucie Batteur (1772-1841), et concerne les biens échus à leur troisième enfant, Élise Clémence Joséphine Colombier (née en 1807), et qui a épousé Alexandre Senart en 1825. Coupes et coins usagés, sans le dos.

FLAJOLLET (Désiré).

Le nouveau Paris. Panorama de tous ses monuments, jardins, promenades, pris sous un aspect nouveau.

Saint-Omer, 26 juin 1878. Dessin de 44 x 84 cm.

Superbe dessin à la plume et encre de Chine, d'une vue de Paris à vol d'oiseau, prise depuis l'Arc de triomphe que l'on voit au premier plan, le Louvre dans la continuité, les grands boulevards à gauche, et la Seine et la rive gauche à droite. Belle et fidèle copie de la très rare estampe de Marie-Hilaire Guesnu de 1865 (le copiste a juste omis de représenter l'horizon de collines et le ciel au-dessus du dessin). Il représente l'aspect de Paris au moment de son exécution, c'est-à-dire avec le palais des Tuileries au milieu du dessin. Néanmoins, en juin 1878, le palais des Tuileries, incendié durant la Commune, est encore debout, et des crédits pour sa reconstruction ont même été votés. Sa représentation n'est donc pas aberrante. Ce dessin a été exécuté par Désiré Flajollet, ancien élève de l'École des Beaux-Arts, et a été offert à Émile Duméril, maire de la ville de Saint-Omer de 1875 à 1885. Très bel état de conservation. Petites taches dans les marges.

FLEURY.

[YVELINES] Plan figure, arpentage & bornage de la Forest de Cruyë, & du bois des Alluais, deppendans de la maistrise de Sainct Germain en Layë.

Octobre 1673. 55 x 67,5 cm, sur peau de vélin.

Carte manuscrite sur peau de vélin, encre noire et lavis vert, de bois se trouvant autour des communes de Saint-Nom-La-Bretèche et Les Alluets-le-Roi, à l'ouest de Nanterre, dans les Yvelines. Y sont figurés les villages (représentés par de petites maisons), les chemins les reliant, les parcelles boisées et les bornes les limitant ; le plan sur la partie gauche donne également le nom des propriétaires des parcelles voisines. Bien que figurant sur un même feuillet, les deux zones décrites sont distantes de quelques km. La partie gauche porte le plan de la forêt de Crüye (aujourd'hui forêt de Marly), située entre les villages de Fourqueux, La Bretesche (Saint-Nom-La-Bretèche), Vauxmartin (Le Valmartin), Sainte Jame (Sainte Gemme), ainsi que l'abbaye de Joienval (Joyenval). La partie droite, au nord-ouest de la première, porte le plan de la forêt des Alluets, située entre les villages des Alluais (Les-Alluets-le-Roi), Herqueuille (Herbeville), Basemont (Bazemont), Remery et Fresne. Le nord est placé à droite du plan. Très belle condition. Le plan est replié.

FORESTIER (F.).

[RENNES] Plan de la ville de Rennes levé par F. Forestier après l'incendie arivée le 22 xbre 1720, sur lequel ont esté formé les projets tant du Sr. Robelin Directeur des fortifications de cette province, et signé de luy, que du Sr. Gabriel Contrôleur Général des Bâtiments du Roy.

Rennes, Guillaume Vatar, 1726. 510 x 611 mm.

Plan gravé de Rennes, figurant la ville en 1726 avec son enceinte, ses portes, les principaux hôtels et autres édifices. Il montre également les projets de reconstruction entrepris après l'incendie qui ravagea une grande partie de la vieille ville en décembre 1720. La reconstruction fut d'abord confiée à Isaac Robelin, ingénieur de la Marine à Brest et directeur des fortifications de Bretagne. En raison de nombreux désaccords avec la ville, Robelin sera remplacé par le premier architecte de Louis XV Jacques Gabriel en 1724. Le plan de Forestier permet de voir la ville médiévale avec ses remparts, et la ville nouvelle avec ses rues larges et rectilignes et ses places dégagées, et même le projet de canalisation de la Vilaine qui n'interviendra qu'au milieu du XIXe siècle. La reconstruction de Rennes changera la répartition de la population : les classes opulentes vont s'installer dans les quartiers édifiés entre 1724 et 1743. En carton en haut à droite "Plan des anciennes ruës de la partie incendiée". Le plan fut gravé à Rennes par Robinet. Malgré quelques faux plis, bonne condition générale. Omis par Tooley. Très rare.

FRANCINI (Alessandro).

[FONTAINEBLEAU] Portrait de la maison royale de Fontaine Belleau. Alexander Francini Florentinus figuravit 1614. Cum privilegio Regis. Micael Asinius sculpsit.

1614. 560 x 475 mm.

Très rare représentation à vol d'oiseau du château royal de Fontainebleau, avec ses jardins et ses dépendances, dessinée par Alessandro Francini, graveur et sculpteur d'origine florentine, et gravée par Michel Lasne. Très rare édition datée 1614. Il existe une autre édition non datée. La vue est ornée en haut à gauche des armoiries du roi Louis XIII aux trois fleurs de lys, en haut à droite des armoiries de sa mère, Marie de Médicis, Régente du royaume de France. Au bas de la vue se trouve la liste complète des bâtiments formant la maison royale, indiquant les dimensions des principales cours, des bâtiments et des jardins. Ainsi, la cour du Cheval Blanc a 80 toises (1 toise = 2 mètres) de long et 58 de large, le grand jardin 190 toises de long et 154 de large, ou encore le jardin de la reine, 50 toises de long et 38 de large. La légende indique l'emplacement du logis de Jean Zamet, nommé capitaine et surintendant du château de Fontainebleau en 1614, le bâtiment du jeu de paume, le logis du duc de Sully, la volière, ou encore la fontaine, dont la ville de Fontainebleau tire son nom. Les Francini étaient une ancienne famille de fontainiers français, à l'origine du système hydraulique des jardins du château de Versailles. Originaires de Florence, ils se succédèrent de père en fils auprès des rois de France, de Henri IV à Louis XVI, détenant de 1623 à 1784, la charge d'intendant général des eaux et fontaines de France, en particulier à Saint-Germain-en-Laye, à Fontainebleau, à Versailles et à Paris. Alexandre de Francini, ingénieur ordinaire du roi Louis XIII, était en charge de l'entretien des eaux et fontaines du château de Fontainebleau. Il se consacra particulièrement à l'édification et l'ornementation des grottes. Bel exemplaire. Jal, Dictionnaire critique de biographie et d'histoire, 1867, p. 611 ; Bulletin de la Société d'archéologie, sciences, lettres et arts du département de Seine-et-Marne, Huitième volume, 1875, pp. 105-107.

FRÉMONT.

[ROUEN] Carte particulière du diocèse de Rouen dressée sur les lieux par M.r Frémont de Dieppe, sous les yeux et par les ordres de feu M.re Jacques Nicolas Colbert, archevesque de Rouen.

Paris, Berey, 1715. En six feuilles pouvant être jointes pour former une carte de 1,36 x 1,59 m.

Rarissime carte murale du diocèse de Rouen, et première édition publiée en 1715. Elle a été gravée par Charles Amadeus de Berey, graveur de l'Académie des Sciences. Elle est ornée de trois magnifiques cartouches : un cartouche de titre principal, décoré des attributs du commanditaire de la carte, Jacques Nicolas Colbert, fils du ministre Colbert et archevêque de Rouen entre 1691 et 1707 ; un cartouche de dédicace aux "doyen, chanoines, et chapître de l'église métropolitaine de Rouen primatiale de Normandie", décoré de trois angelots et d'un médaillon montrant le roi Louis XV enfant, dans les bras de sa mère Marie-Adélaïde de Savoie ; et enfin un cartouche contenant l'explication des symboles utilisés sur la carte pour indiquer les villes, les bourgs, les établissements ecclésiastiques et religieux, les châteaux, les moulins à vent et à eau, les croix érigées sur les chemins, les greniers à sel, ou encore les jours de marché pour chaque localité. À la même date de 1715, une autre édition a été publiée par Jaillot. D'après nos recherches, il semblerait que l'édition de Berey soit plus rare. Une seconde édition a été publiée par Dezauche en 1781, puis une troisième, revue et augmentée en 1815, par Dezauche. Bel et très rare exemplaire entièrement aquarellé à l'époque. Dainville, Les cartes anciennes de l'Église de France sur la cartographie ecclésiastique du XVIe au XVIIIe siècle, p. 56 ; Lenglet Dufresnoy, Méthode pour étudier la geographie, 1768, Volume1, pp. 464 et 509 ("Carte excellente & bien détaillée", édition de Jaillot) ; Tooley's Dictionary of Mapmakers, Volume 1, p. 122.

FÉRET & FILS.

[BASSIN d'ARCACHON] La Teste de Buch.

Bordeaux, Féret & Fils, 1875. En 24 sections montées sur toile et pliées, formant une carte de 632 x 863 mm.

Très rare carte du Bassin d'Arcachon, intitulée La Teste de Buch, exécutée suivant la décision du Conseil Général de la Gironde du 23 août 1875. Elle a été gravée en couleurs et imprimée par Erhard à Paris, et publiée à Bordeaux par Féret et Fils, éditeurs bordelais spécialisés dans publication d'ouvrages et de cartes sur la vigne et le vin. Elle s'étend au nord jusqu'à Ignac, au sud jusqu'à la dune de la Grave, la forêt de Nézer et Caudos, et à l'est jusqu'à Argenteyres. À l'intérieur du bassin figurent les chenaux et l'Île des Oiseaux. À gauche figure la presqu'île du Cap Ferret. Les villes principales sont signalées en grands caractères en noir : Arès, Andernos, Lanton, Audenge, Biganos, Le Teich, Gujan, La Teste de Buch, Arcachon et Cap Ferret. Très complète et détaillée, cette carte montre les sémaphores et les feux, les réservoirs à poissons, le phare d'Arcachon, les débarcadères, les écluses, les postes de douane, les maisons forestières, et les cabanes à pêcheurs. Elle figure également, en rouge, les anciennes routes départementales classées comme chemins de grande communication et les chemins vicinaux, en noir, les chemins de fer, mais aussi les passages à niveau, les rivières et canaux, les moulins à eau et à vent, en activité ou en ruines (Ancien M.in de Sécary, Ruines du M.in Braoüet, Ruines du M.in du Pujoü, M.in Miquelon, M.in Javal, Ruines du M.in d'Andernos, M.in de Cantaranne, etc), les tuileries, briqueteries et pavés céramiques, les fours à chaux, les fonderies et hauts-fourneaux, les gravières ou minières, les verreries et les usines (usine de pâte à papier de Pont Nau, usine à gaz d'Arcachon). On peut voir également certains domaines comme le Chalet de Lesca et la Villa Algérienne, construite en 1865 par Léon Lesca et détruite en 1966. Bel exemplaire. Société historique et archéologique d'Arcachon et du Pays de Buch, Cartes anciennes du Bassin d'Arcachon, p. 125, fig. 166.

FÉRET & FILS.

Carte vinicole de la Gironde. Les grands vins des successeurs de M. Bassagaix Fils, négociants à Bordeaux (Gironde).

Bordeaux, Féret & Fils, [circa 1915]. 590 x 370 mm.

Belle et rare carte vinicole de la Gironde, publiée par Féret et Fils, éditeurs bordelais spécialisés dans publication d'ouvrages et de cartes sur la vigne et le vin. La carte montre sept appellations contrôlées, à chacune desquelles a été attribuée une couleur. En bas à droite figure une classification des grands vins blancs de la Gironde. La partie inférieure de la carte est occupée par un tableau intitulé Les grands vins rouges de la Gironde classés en 1855. Il s'agit de la première classification officielle des vins de Bordeaux, établie à l'occasion de l'Exposition universelle de Paris de 1855, à la demande de Napoléon III. Le tableau donne, pour chacun des crus, le nom, la commune de production, le propriétaire et la production moyenne en tonneaux. Les vins sont classés en importance du premier au cinquième cru. Les quatre 1ers crus sont le Château-Lafite (propriété des barons de Rothschild), le Château-Latour, le Château-Margaux et le Château Haut-Brion. La carte a été imprimée sur un papier glacé qui a malheureusement bruni, et présente des piqûres.

GANDRIOT (Melle).

Carte de la commune Yzernay.

[circa 1810]. 400 x 535 mm, monté sur carton.

Jolie carte manuscrite, encre noire et aqaurelle, de la commune d'Yzernay, dans le Maine-et-Loire, à une quinzaine de kilomètres au sud-est de Cholet. Y sont figurés les routes, les villages et les hameaux, les cours et étendues d'eau ainsi que les bois. Le plan de la ville d'Yzernay est placé dans un cartouche orné. Le titre est inscrit dans un cartouche architectural, flanqué de deux soldats, porté par deux éléphants, avec au sommet un soldat tenant un drapeau tricolore avec un aigle sur la hampe. La carte est orientée. Traces de pliures, petit trou au centre. Piqûres.

GARIPUY (François).

[CANAL du MIDI] Carte générale du Canal Royal de la province de Languedoc, levée et gravée par ordre et aux frais des États Généraux Président en iceux Monseigneur Arthur, Richard, Dillon, archevêque et primat de Narbonne en 1771.

Paris, Laurent Aubert, 1771. En trois feuilles jointes montées sur toile et pliées, formant une carte de 0,49 x 2,14 m ; onglet de vélin renseigné du titre manuscrit ; étiquette au dos de l'éditeur parisien Charles Picquet.

Magnifique et très rare carte du canal du Languedoc entre Toulouse et Agde, de plus de 2 mètres de longueur, levée par ordre de Arthur Richard Dillon, archevêque et primat de Narbonne de 1763 à 1790, sous la direction de François Garipuy, ingénieur en chef des États du Languedoc. Elle a été gravée par Nicolas Chalmandrier, et imprimée par Laurent Aubert. En bas à droite, recouverte par la toile, figure la mention "Imprimé par Laurent Aubert Imprimeur des menus plaisirs du Roy, de la Marine, et de l'Observatoire". La carte est décorée d'un superbe cartouche de titre inscrit sur un monument, entouré d'anges, de guirlandes de fleurs et de cornes d'abondance, orné, en tête, des armoiries d'Arthur Richard Dillon, avec la devise latine Dum spiro spero (Tant que je respire, j'espère), et en bas, de la croix du Languedoc et des armoiries de la ville de Toulouse. En bas à droite figure un second cartouche présentant une arche donnant sur un paysage, entourée de deux anges. Les villes principales sont aquarellées en rose, les étangs, marais et rivières en vert. Échelle d'une ligne pour 100 toises. Considéré comme l'une des merveilles du règne de Louis XIV, le Canal du Languedoc, reliant Toulouse et la Garonne à la Méditerranée, révolutionna le transport fluvial et la circulation dans le Midi. Conçu par l'architecte et ingénieur Pierre-Paul Riquet, il fut construit de 1667 à 1681, et achevé par Vauban en 1693. Jusqu'à dix mille ouvriers participèrent au percement du canal, et à la construction de ses nombreux aqueducs et ouvrages. Il fut renommé Canal du Midi à la Révolution. En 1856, il sera prolongé jusqu’à l’Atlantique par le canal latéral à la Garonne. François Garipuy (Toulouse 1711-1782), ingénieur en chef des États du Languedoc, fut directeur des travaux publics de la Sénéchaussée de Toulouse, puis de celle de Carcassonne. Graveur parisien de cartes et plans, Nicolas Chalmandrier a gravé six feuilles de la carte de Cassini, ainsi que des plans de villes françaises et étrangères comme Paris, Montpellier, Madrid ou Gibraltar. Très rare. Il existe une autre édition datée de 1771, sans la mention en bas à droite, "Imprimé par Laurent Aubert Imprimeur des menus plaisirs du Roy, de la Marine, et de l'Observatoire". En 1774, l'éditeur Dutertre a publié la Carte du canal royal de la province de Languedoc en 4 parties et 15 grandes feuilles, également gravée par Chalmandrier. Bel exemplaire finement aquarellé à l'époque. Petites déchirures dans la partie gauche anciennement restaurées. Andréossy, Histoire du canal du Midi, ou canal de Languedoc, 1804, p. 490 ; Société Languedocienne de Géographie, 1897, p. 162, Feuille XXIII ; Corvisier de Villèle et Ponnou, La France vue par les militaires, Catalogue des cartes de France du Dépôt de la Guerre, SHD 2001, n°897.

GARNERAY (Louis Ambroise).

[BAYONNE] 1ère Vue de Bayonne.

[circa 1830]. 217 x 266 mm.

Belle vue de Bayonne et de sa citadelle, dessinée et gravée à l'aquatinte par Louis Ambroise Garneray. Peintre, graveur et homme de lettres, Garneray fut avant tout marin même si son père, élève de David, lui enseigna le dessin et la peinture. Après avoir servi sous différents commandements dont celui de Surcouf, il se retrouva pendant huit ans, prisonnier des pontons anglais. De retour au pays, il fut nommé Grand Amiral de France et devint, en 1833, directeur du Musée des Beaux-Arts de Rouen. Petites taches dans les marges, petites déchirures dans la marge inférieure restaurées.

GARNERAY (Louis Ambroise).

[BORDEAUX] 1ère Vue du port et de la ville de Bordeaux prise des Bains.

[circa 1830]. 225 x 282 mm.

Belle vue du port de Bordeaux, dessinée et gravée à l'aquatinte par Louis Ambroise Garneray. Peintre, graveur et homme de lettres, Garneray fut avant tout marin même si son père, élève de David, lui enseigna le dessin et la peinture. Après avoir servi sous différents commandements dont celui de Surcouf, il se retrouva pendant huit ans, prisonnier des pontons anglais. De retour au pays, il fut nommé Grand Amiral de France et devint, en 1833, directeur du Musée des Beaux-Arts de Rouen. Petites rousseurs dans les marges gauche et droite, sinon bel exemplaire à grandes marges.

GARNERAY (Louis Ambroise).

[BORDEAUX] 2è Vue du port et de la ville de Bordeaux prise sous le quai de la Bourse.

[circa 1830]. 224 x 286 mm.

Belle vue de Bordeaux, dessinée et gravée à l'aquatinte par Louis Ambroise Garneray. Peintre, graveur et homme de lettres, Garneray fut avant tout marin même si son père, élève de David, lui enseigna le dessin et la peinture. Après avoir servi sous différents commandements dont celui de Surcouf, il se retrouva pendant huit ans, prisonnier des pontons anglais. De retour au pays, il fut nommé Grand Amiral de France et devint, en 1833, directeur du Musée des Beaux-Arts de Rouen. Petites rousseurs marginales, sinon bel exemplaire à grandes marges.

GARNERAY (Louis Ambroise);

[BOULOGNE-sur-MER] Vue du port de Boulogne prise de la route de Paris.

circa 1830 217 x 295 mm.

Belle vue du port de Boulogne-sur-Mer, dessinée et gravée à l'aquatinte par Louis Ambroise Garneray. Peintre, graveur et homme de lettres, Garneray fut avant tout marin même si son père, élève de David, lui enseigna le dessin et la peinture. Après avoir servi sous différents commandements dont celui de Surcouf, il se retrouva pendant huit ans, prisonnier des pontons anglais. De retour au pays, il fut nommé Grand Amiral de France et devint, en 1833, directeur du Musée des Beaux-Arts de Rouen. Quelques rousseurs marginales. Exemplaire à grandes marges.

GARNERAY (Louis Ambroise);

[CALAIS] Vue de Calais prise du milieu de la jetée.

circa 1830 213 x 294 mm.

Belle vue du port de Calais, dessinée et gravée à l'aquatinte par Louis Ambroise Garneray. Peintre, graveur et homme de lettres, Garneray fut avant tout marin même si son père, élève de David, lui enseigna le dessin et la peinture. Après avoir servi sous différents commandements dont celui de Surcouf, il se retrouva pendant huit ans, prisonnier des pontons anglais. De retour au pays, il fut nommé Grand Amiral de France et devint, en 1833, directeur du Musée des Beaux-Arts de Rouen. Petites rousseurs dans la marge supérieure. Exemplaire à grandes marges.

GARNERAY (Louis Ambroise);

[CAUDEBEC] Vue de Caudebec prise des hauteurs du fg. St. Claire.

circa 1830 223 x 314 mm.

Belle vue de Caudebec prise depuis le faubourg Saint-Clair, dessinée et gravée à l'aquatinte par Louis Ambroise Garneray. Peintre, graveur et homme de lettres, Garneray fut avant tout marin même si son père, élève de David, lui enseigna le dessin et la peinture. Après avoir servi sous différents commandements dont celui de Surcouf, il se retrouva pendant huit ans, prisonnier des pontons anglais. De retour au pays, il fut nommé Grand Amiral de France et devint, en 1833, directeur du Musée des Beaux-Arts de Rouen. Bel exemplaire à grandes marges.

GARNERAY (Louis Ambroise);

[DIEPPE] [Vue du port de Dieppe].

circa 1830 326 x 462 mm.

Belle vue très animée du port de Dieppe, dessinée et gravée à l'aquatinte par Louis Ambroise Garneray. Cette vue est différente de la vue de Dieppe publiée dans le recueil Vues des côtes de France dans l'Océan et dans la Méditerranée. Elle présente de nombreuses similitudes avec la grande vue de Joseph Vernet de 1778. Peintre, graveur et homme de lettres, Garneray fut avant tout marin même si son père, élève de David, lui enseigna le dessin et la peinture. Après avoir servi sous différents commandements dont celui de Surcouf, il se retrouva pendant huit ans, prisonnier des pontons anglais. De retour au pays, il fut nommé Grand Amiral de France et devint, en 1833, directeur du Musée des Beaux-Arts de Rouen. Très belle épreuve avant la lettre. Rare.

GARNERAY (Louis Ambroise);

[DUNKERQUE] Vue de Dunkerque prise de l'entrée du port.

circa 1830 215 x 296 mm.

Belle vue du port de Dunkerque, dessinée et gravée à l'aquatinte par Louis Ambroise Garneray. Peintre, graveur et homme de lettres, Garneray fut avant tout marin même si son père, élève de David, lui enseigna le dessin et la peinture. Après avoir servi sous différents commandements dont celui de Surcouf, il se retrouva pendant huit ans, prisonnier des pontons anglais. De retour au pays, il fut nommé Grand Amiral de France et devint, en 1833, directeur du Musée des Beaux-Arts de Rouen. Infimes rousseurs marginales. Exemplaire à grandes marges.

GARNERAY (Louis Ambroise);

[FREJUS SAINT-RAPHAEL] Vue de la ville de Fréjus et du port de St. Raphaël.

circa 1830 214 x 296 mm.

Belle vue dessinée et gravée à l'aquatinte par Louis Ambroise Garneray. Peintre, graveur et homme de lettres, Garneray fut avant tout marin même si son père, élève de David, lui enseigna le dessin et la peinture. Après avoir servi sous différents commandements dont celui de Surcouf, il se retrouva pendant huit ans, prisonnier des pontons anglais. De retour au pays, il fut nommé Grand Amiral de France et devint, en 1833, directeur du Musée des Beaux-Arts de Rouen. Petites rousseurs marginales. Exemplaire à grandes marges.

GARNERAY (Louis Ambroise);

[HENDAYE] Vue d'Andaye.

circa 1830 222 x 266 mm.

Belle vue de la baie d'Hendaye et de l'île des Faisans, dessinée et gravée à l'aquatinte par Louis Ambroise Garneray. Peintre, graveur et homme de lettres, Garneray fut avant tout marin même si son père, élève de David, lui enseigna le dessin et la peinture. Après avoir servi sous différents commandements dont celui de Surcouf, il se retrouva pendant huit ans, prisonnier des pontons anglais. De retour au pays, il fut nommé Grand Amiral de France et devint, en 1833, directeur du Musée des Beaux-Arts de Rouen. Très légères rousseurs dans la marge inférieure, sinon bel exemplaire à grandes marges.

GARNERAY (Louis Ambroise);

[LE HAVRE] 3me vue du Havre prise des hauteurs d'Ingouville.

circa 1830 216 x 295 mm.

Belle vue du Havre, dessinée et gravée à l'aquatinte par Louis Ambroise Garneray. Peintre, graveur et homme de lettres, Garneray fut avant tout marin même si son père, élève de David, lui enseigna le dessin et la peinture. Après avoir servi sous différents commandements dont celui de Surcouf, il se retrouva pendant huit ans, prisonnier des pontons anglais. De retour au pays, il fut nommé Grand Amiral de France et devint, en 1833, directeur du Musée des Beaux-Arts de Rouen. Deux petites déchirures dans la marge supérieure, sinon bel exemplaire à grandes marges.

GARNERAY (Louis Ambroise);

[LE TREPORT] Vue du Tréport prise au dessous de l'église.

circa 1830 219 x 300 mm.

Belle vue du Tréport, dessinée et gravée à l'aquatinte par Louis Ambroise Garneray. Peintre, graveur et homme de lettres, Garneray fut avant tout marin même si son père, élève de David, lui enseigna le dessin et la peinture. Après avoir servi sous différents commandements dont celui de Surcouf, il se retrouva pendant huit ans, prisonnier des pontons anglais. De retour au pays, il fut nommé Grand Amiral de France et devint, en 1833, directeur du Musée des Beaux-Arts de Rouen. Infimes rousseurs marginales. Bel exemplaire à grandes marges.

GARNERAY (Louis Ambroise);

[LIBOURNE] Vue de Libourne.

circa 1830 219 x 277 mm.

Belle vue des quais et de la tour du Grand Port de Libourne, dessinée et gravée à l'aquatinte par Louis Ambroise Garneray. Peintre, graveur et homme de lettres, Garneray fut avant tout marin même si son père, élève de David, lui enseigna le dessin et la peinture. Après avoir servi sous différents commandements dont celui de Surcouf, il se retrouva pendant huit ans, prisonnier des pontons anglais. De retour au pays, il fut nommé Grand Amiral de France et devint, en 1833, directeur du Musée des Beaux-Arts de Rouen. Bel exemplaire à grandes marges.

GARNERAY (Louis Ambroise);

[MARSEILLE] [Vue de la ville et du port de Marseille, prise de l'Hôtel de Ville].

circa 1830 326 x 459 mm.

Belle estampe figurant le port de Marseille vu depuis l'Hôtel de Ville, dessinée et gravée à l'aquatinte par Louis Ambroise Garneray. En arrière-plan, surplombant le port, le fort Saint-Nicolas. Peintre, graveur et homme de lettres, Garneray fut avant tout marin même si son père, élève de David, lui enseigna le dessin et la peinture. Après avoir servi sous différents commandements dont celui de Surcouf, il se retrouva pendant huit ans, prisonnier des pontons anglais. De retour au pays, il fut nommé Grand Amiral de France et devint, en 1833, directeur du Musée des Beaux-Arts de Rouen. Belle épreuve avant la lettre.

GARNERAY (Louis Ambroise);

[QUILLEBEUF-sur-SEINE] Vue de Quillebeuf prise du plateau de Gravenchon.

circa 1830 219 x 310 mm.

Belle vue de Quillebeuf, dessinée et gravée à l'aquatinte par Louis Ambroise Garneray. Peintre, graveur et homme de lettres, Garneray fut avant tout marin même si son père, élève de David, lui enseigna le dessin et la peinture. Après avoir servi sous différents commandements dont celui de Surcouf, il se retrouva pendant huit ans, prisonnier des pontons anglais. De retour au pays, il fut nommé Grand Amiral de France et devint, en 1833, directeur du Musée des Beaux-Arts de Rouen. Petites rousseurs dans les marges, sinon bel exemplaire à grandes marges.

GARNERAY (Louis Ambroise);

[ROUEN] 1ère Vue générale de Rouen prise de l'île la Croix.

circa 1830 222 x 297 mm.

Belle vue de Rouen prise depuis l'île Lacroix, dessinée et gravée à l'aquatinte par Louis Ambroise Garneray. Peintre, graveur et homme de lettres, Garneray fut avant tout marin même si son père, élève de David, lui enseigna le dessin et la peinture. Après avoir servi sous différents commandements dont celui de Surcouf, il se retrouva pendant huit ans, prisonnier des pontons anglais. De retour au pays, il fut nommé Grand Amiral de France et devint, en 1833, directeur du Musée des Beaux-Arts de Rouen. Bel exemplaire à grandes marges.

GARNERAY (Louis Ambroise);

[ROUEN] 2ème Vue générale de Rouen prise du fg. St. Sever.

circa 1830 223 x 293 mm.

Belle vue de Rouen prise depuis l'île Lacroix, dessinée et gravée à l'aquatinte par Louis Ambroise Garneray. Peintre, graveur et homme de lettres, Garneray fut avant tout marin même si son père, élève de David, lui enseigna le dessin et la peinture. Après avoir servi sous différents commandements dont celui de Surcouf, il se retrouva pendant huit ans, prisonnier des pontons anglais. De retour au pays, il fut nommé Grand Amiral de France et devint, en 1833, directeur du Musée des Beaux-Arts de Rouen. Bel exemplaire à grandes marges.

GARNERAY (Louis Ambroise);

[ROUEN] [Vue de Rouen].

circa 1830 319 x 455 mm.

Belle vue de Rouen prise depuis l'île de la Croix, dessinée et gravée à l'aquatinte par Louis Ambroise Garneray. Au second plan, on peut voir le fameux pont de bateaux, construit en 1626. Ce pont, qui devait être au départ provisoire, resta en usage jusqu'en 1829, pour être finalement détruit en 1836. Il était constitué de 19 bateaux de bois solidement maintenus par des pilotis fondés en Seine. Peintre, graveur et homme de lettres, Garneray fut avant tout marin même si son père, élève de David, lui enseigna le dessin et la peinture. Après avoir servi sous différents commandements dont celui de Surcouf, il se retrouva pendant huit ans, prisonnier des pontons anglais. De retour au pays, il fut nommé Grand Amiral de France et devint, en 1833, directeur du Musée des Beaux-Arts de Rouen. Cette vue est différente des deux vues de Rouen publiées dans le recueil Vues des côtes de France dans l'Océan et dans la Méditerranée. Très belle épreuve avant la lettre. Rare.

GARNERAY (Louis Ambroise);

[ROYAN] Vue du port de Royan prise de l'Aire.

circa 1830 224 x 286 mm.

Belle vue du port de Royan, dessinée et gravée à l'aquatinte par Louis Ambroise Garneray. Peintre, graveur et homme de lettres, Garneray fut avant tout marin même si son père, élève de David, lui enseigna le dessin et la peinture. Après avoir servi sous différents commandements dont celui de Surcouf, il se retrouva pendant huit ans, prisonnier des pontons anglais. De retour au pays, il fut nommé Grand Amiral de France et devint, en 1833, directeur du Musée des Beaux-Arts de Rouen. Rousseurs dans la marge inférieure. Exemplaire à grandes marges.

GARNERAY (Louis Ambroise);

[SAINT-JEAN-de-LUZ] Vue du port de St. Jean de Luz.

circa 1830 219 x 272 mm.

Belle vue du port de Saint-Jean-de-Luz, dessinée et gravée à l'aquatinte par Louis Ambroise Garneray. Peintre, graveur et homme de lettres, Garneray fut avant tout marin même si son père, élève de David, lui enseigna le dessin et la peinture. Après avoir servi sous différents commandements dont celui de Surcouf, il se retrouva pendant huit ans, prisonnier des pontons anglais. De retour au pays, il fut nommé Grand Amiral de France et devint, en 1833, directeur du Musée des Beaux-Arts de Rouen. Bel exemplaire à grandes marges.

GARNERAY (Louis Ambroise).

[SAINT-TROPEZ] Vue du port de S.t Tropez prise du chantier des constructions.

[circa 1830]. 212 x 288 mm.

Belle vue du port de Saint-Tropez, dessinée et gravée à l'aquatinte par Louis Ambroise Garneray. Peintre, graveur et homme de lettres, Garneray fut avant tout marin même si son père, élève de David, lui enseigna le dessin et la peinture. Après avoir servi sous différents commandements dont celui de Surcouf, il se retrouva pendant huit ans, prisonnier des pontons anglais. De retour au pays, il fut nommé Grand Amiral de France et devint, en 1833, directeur du Musée des Beaux-Arts de Rouen. Bel exemplaire à grandes marges.

GATIER (Félix).

Le Marais. Paris. Félix Gatier del.

12 rue Wilhem Paris XVI, chez l'auteur, [vers 1965]. 763 x 757 mm.

Grand et rare plan du quartier historique du Marais, montrant tous les hôtels particuliers et bâtiments historiques en perspective. Il a été dessiné et lithographié vers 1965 par Félix Gatier. Les limites du plan sont la rue Beaubourg, la rue de Turbigo, la rue Amelot, et le quai de l'Hôtel de Ville. Rue de l'Hôtel de Ville figure le bâtiment de la Cité des Arts, inaugurée en 1965. Les angles sont illustrés des armoiries des prévôts des marchands de Paris à diverses époques : Germain de Marle, de 1526 à 1527 ; Martin de Bragelongne, de 1558 à 1560 ; François Miron, prévôt de 1604 à 1609, qui a donné son nom à la rue François Miron, dans le Marais ; et Henri de Fourcy, de 1684 à 1692. Le prévôt des marchands était le chef de la municipalité parisienne sous l'Ancien régime. Assisté de quatre échevins, il était chargé de l'approvisionnement de la ville, des travaux publics, de l'assiette des impôts, et avait la juridiction sur le commerce fluvial. Il était installé dans la Maison aux Piliers sur la place de Grève, à l'emplacement actuel de l'Hôtel de Ville. Le Marais est l'un des quartiers historiques de Paris où subsistent encore aujourd'hui un grand nombre d'hôtels particuliers, construits pour la noblesse au XVIIe siècle, et la grande bourgeoisie au XIXe. Félix Gatier (1916-2017) était architecte voyer divisionnaire de la Ville de Paris. Entre 1970 et 1987, il mena un projet de rénovation de l’îlot des jardins Saint-Paul dans le quartier du Marais, qui donna naissance au Village Saint-Paul. Exemplaire portant en bas à droite, un envoi autographe de l'auteur à Monsieur et Madame B. Aubremont, hommage respectueux de l'auteur. Félix Gatier. 4.7.67. Bel exemplaire. Légères traces de pliures par endroits.

GAUJARS-ROME.

Propriété de Monsieur le Comte de Grandsagne. Projet de plantation.

[milieu du XIXe siècle]. 80 x 100 cm.

Très grand et beau dessin, encre noire et aquarelle, d'un projet de parc paysagé à l'anglaise près de plusieurs corps de bâtiments. Y sont figurés le tracé des bâtiments, un plan d'eau et des rivières artificielles, ainsi que des chemins sinueux, des bosquets, des pelouses et quelque parterres de fleurs. Le dessin est signé en bas à gauche "Gaujard-Rome, architecte paysagiste à Châteauroux". La maison Gaujard-Rome existe toujours, et est l'une des plus anciennes de France. En 1792, à Châteauroux, Claude Gaujard, dont le père était jardinier-chef du château de Versailles, fonda une pépinière d'arbres fruitiers et d'ornements. Le nom de Rome a été ajouté à l'occasion de la naissance du fils de Napoléon, le roi de Rome. En 1830, Claude Gaujard-Rome succède à son père, et dirige l'entreprise jusqu'en 1870 : c'est très probablement lui l'auteur du projet, qui n'est signé que du nom de famille. Aucune autre indication ne permet de localiser ce projet, mais le nom de Grandsagne doit se rapporter à la famille Ajasson de Grandsagne, originaire de la Marche, et dont plusieurs membres s'étaient installés dans le Berry : le comte François-Alexis Ajasson de Grandsagne était maire de La Châtre sous le Consulat, et il est donc probable que ce projet ait été réalisé pour son fils aîné, également prénommé François (1793-1877). Belle condition, coloris très frais. Exemplaire replié. Plusieurs petits trous de punaises dans les marges, petites déchirures avec parfois de petits manques dans les marges.

GAULTIER de CLAUBRY (Charles-Emmanuel-Simon).

[EAUX MINÉRALES] Carte des principales eaux minérales de France.

[1818]. 487 x 605 mm.

Rare et intéressante carte de la France par départements, donnant l'emplacement des sources d'eaux minérales, distinguées par un système de couleurs selon leur nature chimique : jaune pour les eaux sulfureuses, bleu pour les eaux acidulées, noir pour les eaux ferrugineuses et vert pour les eaux salines. Près de chaque lieu de source, l'auteur a indiqué la distance en lieues qui la sépare de Paris. La carte a été dressée par Gaultier de Claubry (1785-1855), qui fut chirurgien de l'École polytechnique, avant d'être reçu docteur en médecine en 1814, puis membre de l'Académie de médecine. Bel exemplaire. Virey, Journal de Pharmacie et des sciences accessoires, 1818, pp. 438-439 ; Chenu, Essai pratique sur l'action thérapeutique des eaux minérales, 1840, Tome premier, p. 441.

GAULTIER (Jules).

[RENNES] Plan de Rennes dressé au moyen des documents fournis par la Mairie et par les Administrations de la Ville.

Rennes, P. Dubois, [1898]. En 18 sections montées sur toile et pliées, formant une carte de 606 x 782 mm.

Beau plan détaillé de Rennes, décoré des armoiries de la ville. Bel exemplaire.

GAUTIER (Hubert).

[NIMES] Le Diocèse de l'évêché de Nismes dressé nouvellement sur les lieux par le Sr Gautier architecte et ingénieur de la province de Languedoc.

Amsterdam, J. Covens et C. Mortier, [circa 1710]. 550 x 599 mm.

Superbe carte figurant les environs de Nîmes, dressée sur les lieux par l'architecte Hubert Gautier, nommé en 1689 ingénieur de la province de Languedoc, et dédiée à Esprit Fléchier, ordonnateur de la carte et évêque de Nîmes. Elle est ornée d'un beau cartouche de titre décoré de trois anges portant les armoiries du dédicataire, d'un plan de la ville porté par des anges et décoré des armoiries de la ville et de deux médailles, d'une élévation perspective de l'amphithéâtre, d'une façade du pont du Gard, d'une façade et d'un plan de la Maison Carrée, et de profils du temple de Diane. Le fort de Peccais et les villes principales (Nîmes, Beaucaire, Tarascon, Sommières, et Sauve) sont figurés par une enceinte fortifiée aquarellée en rouge. Bel exemplaire aux contours aquarellés à l'époque.

GAYET. MANUSCRIT.

Carte des retranchemens faits pour la défense du comté de Nice, par l'Armée Combinée de France et d'Espagne, dans le mois de septembre 1747. La droite appuyée à Eza et la gauche à la rivière de Vesubie.

1747. En 8 sections montées sur toile et pliées, formant une carte de 570 x 740 mm ; étiquette au dos avec titre manuscrit de l'époque.

Superbe carte manuscrite militaire du comté de Nice. Belle carte manuscrite, encre et aquarelle, d'une partie du comté de Nice correspondant au bassin inférieur du Paillon, et délimitée, à l'ouest, par la Vésubie et le Var, au sud par la côte méditerranéenne depuis l'embouchure du Var jusqu'au delà de Monaco. Y sont figurées les villes de Nice, Villefranche et Monaco, le Paillon et ses affluents, le cours inférieur du Var, les routes, les valons, les villages et les hameaux. La carte a été dressée pour y porter la ligne de défense de l'armée française, placée sous le commandement du maréchal de Belle-Isle, lors de la Guerre de Succession d'Autriche, et qui s'appuie sur le cours de la Vésubie, se poursuit le long de la crête du Férion, et se prolonge jusqu'à Èze en passant par Châteauneuf-Villevieille (Castelnovo), Drap et le vallon de Laghet (vallon de la Gueite). Quelques fortins et retranchements avancés se trouvent près de La Turbie. L'échelle est en toises, le relief est marqué par ombres portées. Avec liste de renvois pour les camps et retranchements, les postes avancés, les abattis d'arbres et le "pont auquel on travaille". Bel état de conservation, coloris très frais.

GAYOT (Eugène).

[ANGERS/HARAS] Circonscription du dépôt d'étalons d'Angers.

[Paris, 1850]. 306 x 462 mm ; sur carton fort.

Rare et intéressante carte figurant la circonscription du dépôt d'étalons d'Angers, dans le Maine-et-Loire, issue de l'ouvrage d'Eugène Gayot, Atlas statistique de la production des chevaux en France, publié à Paris en 1850. La circonscription du dépôt d'étalons d'Angers était formée des départements du Maine-et-Loire, de la Mayenne et de la Loire-Atlantique, appelée alors Loire Inférieure. La carte indique l'emplacement du dépôt d'étalons situé à Angers, des stations d'étalons (Château-Gontier, Ancenis, Nantes, Montrevault, Saumur...), et des chefs-lieux de courses. Chacun d'eux est illustré d'un cheval de trait ou d'un cavalier à cheval (militaire ou civil). Les limites des arrondissements composant les départements sont signalées en rouge. Plus petits que les haras, les dépôts d'étalons au XIXe siècle étaient destinés à accueillir des étalons reproducteurs, généralement à vocation militaire. De nombreux haras nationaux sont à l'origine des dépôts d'étalons. Les Haras Nationaux furent créés en 1665 sous Colbert, dans le but de fournir suffisamment de chevaux de guerre. En 1806, Napoléon instaura les Haras Impériaux en créant six haras nationaux et trente dépôts d'étalons. Dans le même temps, il investit les nombreuses abbayes, couvents, monastères et autres établissements religieux, confisqués après la Révolution, pour y installer des dépôts d’étalons. Le développement des Haras fut poursuivi sous Napoléon III pour répondre aux besoins d’équidés dans l’armée, le transport et l’agriculture. Eugène Gayot était chef de la division des haras au ministère de l'Agriculture et du Commerce. Son ouvrage est un tableau fidèle de la population chevaline de la France en 1850. Pour ce faire, l'auteur a divisé le territoire en 27 circonscriptions hippiques, à savoir 2 haras, 24 dépôts d'étalons, et un dépôt de remonte. Chacune de ces circonscriptions est représentée par une carte indiquant le chef-lieu de la circonscription, les points sur lesquels les stations ont été créées, les chefs-lieux de courses et les divers établissements qui ressortent des remontes militaires. Le recensement de la population chevaline a été exécuté pendant l'année 1850, par des hommes ayant une connaissance spéciale du cheval. Fait de village en village, par canton, par arrondissement, et enfin par département, ce recensement embrasse quatre-vingt-trois départements, ceux de la Seine, de Seine-et-Oise et de la Corse n'ayant pas pu y être compris. Exemplaire aquarellé à l'époque, uniformément bruni. Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'Académie des Sciences, 1852, pp. 887-888 ; Bibliographie de la France, ou Journal général de l'Imprimerie et de la Librairie, 1852, p. 320, n°39.

GAYOT (Eugène).

[BLOIS/HARAS] Circonscription du dépôt d'étalons de Blois.

[Paris, 1850[. 306 x 462 mm.

Rare et intéressante carte figurant la circonscription du dépôt d'étalons de Blois, dans le Loir-et-Cher, issue de l'ouvrage d'Eugène Gayot, Atlas statistique de la production des chevaux en France, publié à Paris en 1850. La circonscription du dépôt d'étalons de Blois était formée des départements du Loir-et-Cher, d'Indre-et-Loire, du Loiret, du Cher et de l'Indre. La carte indique l'emplacement du dépôt d'étalons situé à Blois, des stations d'étalons (Blois, Romorantin, La Châtre, Issoudun...), et des chefs-lieux de courses à Tours et Vendôme. Chacun d'eux est illustré d'un cheval de trait ou d'un cavalier à cheval (militaire ou civil). Les limites des arrondissements composant les départements sont signalées en rouge. Plus petits que les haras, les dépôts d'étalons au XIXe siècle étaient destinés à accueillir des étalons reproducteurs, généralement à vocation militaire. De nombreux haras nationaux sont à l'origine des dépôts d'étalons. Les Haras Nationaux furent créés en 1665 sous Colbert, dans le but de fournir suffisamment de chevaux de guerre. En 1806, Napoléon instaura les Haras Impériaux en créant six haras nationaux et trente dépôts d'étalons. Dans le même temps, il investit les nombreuses abbayes, couvents, monastères et autres établissements religieux, confisqués après la Révolution, pour y installer des dépôts d’étalons. Le développement des Haras fut poursuivi sous Napoléon III pour répondre aux besoins d’équidés dans l’armée, le transport et l’agriculture. Eugène Gayot était chef de la division des haras au ministère de l'Agriculture et du Commerce. Son ouvrage est un tableau fidèle de la population chevaline de la France en 1850. Pour ce faire, l'auteur a divisé le territoire en 27 circonscriptions hippiques, à savoir 2 haras, 24 dépôts d'étalons, et un dépôt de remonte. Chacune de ces circonscriptions est représentée par une carte indiquant le chef-lieu de la circonscription, les points sur lesquels les stations ont été créées, les chefs-lieux de courses et les divers établissements qui ressortent des remontes militaires. Le recensement de la population chevaline a été exécuté pendant l'année 1850, par des hommes ayant une connaissance spéciale du cheval. Fait de village en village, par canton, par arrondissement, et enfin par département, ce recensement embrasse quatre-vingt-trois départements, ceux de la Seine, de Seine-et-Oise et de la Corse n'ayant pas pu y être compris. Exemplaire aquarellé à l'époque, uniformément bruni. Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'Académie des Sciences, 1852, pp. 887-888 ; Bibliographie de la France, ou Journal général de l'Imprimerie et de la Librairie, 1852, p. 320, n°39.

GAYOT (Eugène).

[BONNEVAL/HARAS] Circonscription du dépôt d'étalons de Bonneval.

[Paris, 1850]. 307 x 462 mm ; sur carton fort.

Rare et intéressante carte figurant la circonscription du dépôt d'étalons de Bonneval, dans l'Eure-et-Loir, issue de l'ouvrage d'Eugène Gayot, Atlas statistique de la production des chevaux en France, publié à Paris en 1850. La circonscription du dépôt d'étalons de Bonneval était formée des départements d'Eure-et-Loir, du Loir-et-Cher et de la Sarthe. La carte indique l'emplacement du dépôt d'étalons situé à Bonneval, des stations d'étalons (La Ferté-Bernard, Mortagne-au-Perche, L'Aigle, Nogent-le-Rotrou...), et des chefs-lieux de courses. Chacun d'eux est illustré d'un cheval de trait ou d'un cavalier à cheval (militaire ou civil). Les limites des arrondissements composant les départements sont signalées en rouge. Plus petits que les haras, les dépôts d'étalons au XIXe siècle étaient destinés à accueillir des étalons reproducteurs, généralement à vocation militaire. De nombreux haras nationaux sont à l'origine des dépôts d'étalons. Les Haras Nationaux furent créés en 1665 sous Colbert, dans le but de fournir suffisamment de chevaux de guerre. En 1806, Napoléon instaura les Haras Impériaux en créant six haras nationaux et trente dépôts d'étalons. Dans le même temps, il investit les nombreuses abbayes, couvents, monastères et autres établissements religieux, confisqués après la Révolution, pour y installer des dépôts d’étalons. Le développement des Haras fut poursuivi sous Napoléon III pour répondre aux besoins d’équidés dans l’armée, le transport et l’agriculture. Eugène Gayot était chef de la division des haras au ministère de l'Agriculture et du Commerce. Son ouvrage est un tableau fidèle de la population chevaline de la France en 1850. Pour ce faire, l'auteur a divisé le territoire en 27 circonscriptions hippiques, à savoir 2 haras, 24 dépôts d'étalons, et un dépôt de remonte. Chacune de ces circonscriptions est représentée par une carte indiquant le chef-lieu de la circonscription, les points sur lesquels les stations ont été créées, les chefs-lieux de courses et les divers établissements qui ressortent des remontes militaires. Le recensement de la population chevaline a été exécuté pendant l'année 1850, par des hommes ayant une connaissance spéciale du cheval. Fait de village en village, par canton, par arrondissement, et enfin par département, ce recensement embrasse quatre-vingt-trois départements, ceux de la Seine, de Seine-et-Oise et de la Corse n'ayant pas pu y être compris. Exemplaire aquarellé à l'époque, uniformément bruni. Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'Académie des Sciences, 1852, pp. 887-888 ; Bibliographie de la France, ou Journal général de l'Imprimerie et de la Librairie, 1851, p. 448, n°79 (attribué à Laguillermie).

GAYOT (Eugène).

[HARAS du PIN] Circonscription du Haras du Pin.

[Paris, 1850]. 303 x 461 mm ; sur carton fort.

Rare et intéressante carte figurant la circonscription du Haras du Pin, dans le département de l'Orne, issue de l'ouvrage d'Eugène Gayot, Atlas statistique de la production des chevaux en France, publié à Paris en 1850. Situé près d'Argentan, le Haras du Roy, renommé depuis Haras du Pin, est le plus ancien des haras nationaux français. Il fut fondé par Louis XIV pour élever des chevaux destinés aux services de l'Armée, de la Grande Écurie de Versailles, et de la Maison du roi. La circonscription du Haras du Pin était formée des départements de l'Orne, du Calvados et de l'Eure. La carte indique l'emplacement du haras situé au Pin, des stations d'étalons (Le Pin, Alençon, Falaise, Pont-l'Évêque, Lisieux...), et des chefs-lieux de courses. Chacun d'eux est illustré d'un cheval de trait ou d'un cavalier à cheval (militaire ou civil). Les limites des arrondissements composant les départements sont signalées en rouge. Plus petits que les haras, les dépôts d'étalons au XIXe siècle étaient destinés à accueillir des étalons reproducteurs, généralement à vocation militaire. De nombreux haras nationaux sont à l'origine des dépôts d'étalons. Les Haras Nationaux furent créés en 1665 sous Colbert, dans le but de fournir suffisamment de chevaux de guerre. En 1806, Napoléon instaura les Haras Impériaux en créant six haras nationaux et trente dépôts d'étalons. Dans le même temps, il investit les nombreuses abbayes, couvents, monastères et autres établissements religieux, confisqués après la Révolution, pour y installer des dépôts d’étalons. Le développement des Haras fut poursuivi sous Napoléon III pour répondre aux besoins d’équidés dans l’armée, le transport et l’agriculture. Eugène Gayot était chef de la division des haras au ministère de l'Agriculture et du Commerce. Son ouvrage est un tableau fidèle de la population chevaline de la France en 1850. Pour ce faire, l'auteur a divisé le territoire en 27 circonscriptions hippiques, à savoir 2 haras, 24 dépôts d'étalons, et un dépôt de remonte. Chacune de ces circonscriptions est représentée par une carte indiquant le chef-lieu de la circonscription, les points sur lesquels les stations ont été créées, les chefs-lieux de courses et les divers établissements qui ressortent des remontes militaires. Le recensement de la population chevaline a été exécuté pendant l'année 1850, par des hommes ayant une connaissance spéciale du cheval. Fait de village en village, par canton, par arrondissement, et enfin par département, ce recensement embrasse quatre-vingt-trois départements, ceux de la Seine, de Seine-et-Oise et de la Corse n'ayant pas pu y être compris. Exemplaire aquarellé à l'époque, uniformément bruni. Bulletin de la Société historique et archéologique de l'Orne, 1936, p. 12, n°121 ; Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'Académie des Sciences, 1852, pp. 887-888 ; Bibliographie de la France, ou Journal général de l'Imprimerie et de la Librairie, 1851, p. 448, n°79 (attribué à Laguillermie).

GAYOT (Eugène).

[MONTIER-en-DER/HARAS] Circonscription du dépôt d'étalons de Montier-en-Der.

[Paris, 1850]. 303 x 457 mm.

Rare et intéressante carte figurant la circonscription du dépôt d'étalons de Montier-en-Der, dans le département de la Haute-Marne, issue de l'ouvrage d'Eugène Gayot, Atlas statistique de la production des chevaux en France, publié à Paris en 1850. La circonscription du dépôt d'étalons de Montier-en-Der était formée des départements de la Haute-Marne, de l'Aube, de l'Yonne et de la Côte-d'Or. La carte indique l'emplacement du dépôt d'étalons situé à Montier-en-Der, des stations d'étalons (Montier-en-Der, Langres, Semur...), et du chef-lieu de courses situé à Montier-en-Der. Chacun d'eux est illustré d'un cheval de trait ou d'un cavalier à cheval (militaire ou civil). Les limites des arrondissements composant les départements sont signalées en rouge. Plus petits que les haras, les dépôts d'étalons au XIXe siècle étaient destinés à accueillir des étalons reproducteurs, généralement à vocation militaire. De nombreux haras nationaux sont à l'origine des dépôts d'étalons. Les Haras Nationaux furent créés en 1665 sous Colbert, dans le but de fournir suffisamment de chevaux de guerre. En 1806, Napoléon instaura les Haras Impériaux en créant six haras nationaux et trente dépôts d'étalons. Dans le même temps, il investit les nombreuses abbayes, couvents, monastères et autres établissements religieux, confisqués après la Révolution, pour y installer des dépôts d’étalons. Le développement des Haras fut poursuivi sous Napoléon III pour répondre aux besoins d’équidés dans l’armée, le transport et l’agriculture. Eugène Gayot était chef de la division des haras au ministère de l'Agriculture et du Commerce. Son ouvrage est un tableau fidèle de la population chevaline de la France en 1850. Pour ce faire, l'auteur a divisé le territoire en 27 circonscriptions hippiques, à savoir 2 haras, 24 dépôts d'étalons, et un dépôt de remonte. Chacune de ces circonscriptions est représentée par une carte indiquant le chef-lieu de la circonscription, les points sur lesquels les stations ont été créées, les chefs-lieux de courses et les divers établissements qui ressortent des remontes militaires. Le recensement de la population chevaline a été exécuté pendant l'année 1850, par des hommes ayant une connaissance spéciale du cheval. Fait de village en village, par canton, par arrondissement, et enfin par département, ce recensement embrasse quatre-vingt-trois départements, ceux de la Seine, de Seine-et-Oise et de la Corse n'ayant pas pu y être compris. Bel exemplaire finement aquarellé à l'époque. Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'Académie des Sciences, 1852, pp. 887-888 ; Bibliographie de la France, ou Journal général de l'Imprimerie et de la Librairie, 1851, p. 448, n°79 (attribué à Laguillermie).

GAYOT (Eugène).

[STRASBOURG/HARAS] Circonscription du dépôt d'étalons de Strasbourg.

[Paris, 1850]. 474 x 296 mm.

Rare et intéressante carte figurant la circonscription du dépôt d'étalons de Strasbourg, dans le Bas-Rhin, issue de l'ouvrage d'Eugène Gayot, Atlas statistique de la production des chevaux en France, publié à Paris en 1850. La circonscription du dépôt d'étalons de Strasbourg était formée des départements du Haut-Rhin et du Bas-Rhin. La carte indique l'emplacement du dépôt d'étalons situé à Strasbourg, des stations d'étalons (Soultz-sous-Forêts, Strasbourg, Colmar...), et du chef-lieu de courses situé à Haguenau. Chacun d'eux est illustré d'un cheval de trait ou d'un cavalier à cheval (militaire ou civil). Les limites des arrondissements composant les départements sont signalées en rouge. Plus petits que les haras, les dépôts d'étalons au XIXe siècle étaient destinés à accueillir des étalons reproducteurs, généralement à vocation militaire. De nombreux haras nationaux sont à l'origine des dépôts d'étalons. Les Haras Nationaux furent créés en 1665 sous Colbert, dans le but de fournir suffisamment de chevaux de guerre. En 1806, Napoléon instaura les Haras Impériaux en créant six haras nationaux et trente dépôts d'étalons. Dans le même temps, il investit les nombreuses abbayes, couvents, monastères et autres établissements religieux, confisqués après la Révolution, pour y installer des dépôts d’étalons. Le développement des Haras fut poursuivi sous Napoléon III pour répondre aux besoins d’équidés dans l’armée, le transport et l’agriculture. Eugène Gayot était chef de la division des haras au ministère de l'Agriculture et du Commerce. Son ouvrage est un tableau fidèle de la population chevaline de la France en 1850. Pour ce faire, l'auteur a divisé le territoire en 27 circonscriptions hippiques, à savoir 2 haras, 24 dépôts d'étalons, et un dépôt de remonte. Chacune de ces circonscriptions est représentée par une carte indiquant le chef-lieu de la circonscription, les points sur lesquels les stations ont été créées, les chefs-lieux de courses et les divers établissements qui ressortent des remontes militaires. Le recensement de la population chevaline a été exécuté pendant l'année 1850, par des hommes ayant une connaissance spéciale du cheval. Fait de village en village, par canton, par arrondissement, et enfin par département, ce recensement embrasse quatre-vingt-trois départements, ceux de la Seine, de Seine-et-Oise et de la Corse n'ayant pas pu y être compris. Très bon exemplaire finement aquarellé à l'époque. Déchirure dans la marge droite restaurée. Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'Académie des Sciences, 1852, pp. 887-888 ; Bibliographie de la France, ou Journal général de l'Imprimerie et de la Librairie, 1851, p. 448, n°79 (attribué à Laguillermie).

GERARDI. Plan manuscrit de Paris.

Nouveau plan routier de la ville et fauxbourgs de Paris. 1795 Gerardi fecit.

1795. En deux feuilles jointes de 545 x 646 mm.

Plan manuscrit, encre noire et de couleur, de la ville de Paris. Le plan est daté de 1795 mais les noms et monuments qui y figurent indiquent qu’il a été fait d’après un plan imprimé montrant la ville de Paris vers 1775. On n’y voit aucun nom révolutionnaire, la place de la Concorde s'appelle encore place Louis XV, la Bastille est encore debout, et il s’y trouve, dans le quartier des Champs-Élysées, le plan du Colisée (sorte de parc d’attractions) qui a fonctionné entre 1771 et 1780. Le plan montre aussi, dans ses marges droite et gauche, des parties blanches qui, dans la version imprimée des plans, donnent la liste des rues et monuments. Mouillure, marges écornées avec de petites manques dans les marges blanches et un au niveau de la pliure.

GILBERT;

Havre. Bassin du Commerce.

1820 circa 240 x 293 mm.

Vue gravée par Thales Fielding d'après une peinture de Gilbert. Bel exemplaire finement aquarellé à l'époque.

GIRARD-AUBERT (Capitaine) & GENTOT (Pierre).

[LYON] Carte des environs de Commune-Affranchie, où sont représentés les travaux du siège soutenu par cette ville rebelle pendant les mois d'août et de septembre 1793.

Commune Affranchie [Lyon], C.n Gentot, L'An 2e de la République Française [1794]. 520 x 645 mm.

Très rare plan figurant le siège de la ville de Lyon, pendant les mois d'août et de septembre 1793. Il a été gravé par le citoyen Pierre Gentot, d'après les dessins de Girard-Aubert, Capitaine du Génie à l'Armée des Alpes. En 1790, Lyon devient le chef-lieu du département de Rhône-et-Loire, et la municipalité de Lyon est créée la même année. Les élections municipales de 1792 puis de 1793 sont mouvementées. En juin 1793, Lyon se soulève contre la Convention nationale. Cette révolte opposa, entre juin et novembre 1793, les Rolandins, composés de Girondins et de Royalistes, aux Chaliers lyonnais, proches des Montagnards. S'opposant aux mesures prises par les Chaliers, les Rolandins s'emparent du pouvoir à Lyon où, malgré leur alliance avec des Royalistes, ils proclament leur attachement à la République. Chalier est condamné à mort le 16 juillet et exécuté le 31 juillet 1793. Cependant, craignant toujours une insurrection contre-révolutionnaire, la Convention nationale décide d'envoyer l'Armée des Alpes, sous les ordres du général Kellermann, afin de réprimer les derniers rebelles. Des gardes nationaux, levés dans l'Allier, le Puy-de-Dôme, la Saône-et-Loire, l'Ardèche et l'Isère, viennent compléter les rangs. Le bombardement de la ville commence le 22 août ; en septembre, elle est encerclée ; le 29 septembre, au sud-ouest, le fort de Sainte-Foy est enlevé. Le 11 octobre, les représentants de la Convention décident la destruction des murailles de la ville. Le lendemain, par mesure de rétorsion et par décret de la Convention, Lyon perd son nom et est renommée Commune-Affranchie ou Ville-Affranchie. La Convention déclare que "La ville de Lyon sera détruite. Tout ce qui fut habité par le riche sera démoli, il ne restera que la maison du pauvre, les habitations des patriotes égarés ou proscrits, les édifices spécialement employés à l'industrie et les monuments consacrés à l'humanité et à l'instruction publique. Il sera élevé sur les ruines de Lyon une colonne qui attestera à la postérité les crimes et la punition des royalistes de cette ville avec cette inscription : "Lyon fit la guerre à la liberté ; Lyon n'est plus."" Finalement, sur les 600 immeubles promis à la démolition, seuls 50 seront effectivement détruits. Lyon retrouvera son nom en octobre 1794. Le plan montre les travaux du siège qui se déroula entre août et septembre 1793. Les lignes pleines désignent les feux des assiégeants, les lignes en pointillé les feux des assiégés. Les tranchées et les batteries sont aquarellées en jaune et en rose. La Saône et le Rhône sont aquarellés en bleu-vert. Au-dessus du titre, posé sur un piédestal, figure la colonne érigée pour marquer ces événements, avec l'inscription "Lyon fit la guerre à la liberté ; Lyon n'est plus." À l'emplacement actuel de la place des Terreaux, aquarellé en rose, figure la mention "Pl. où Chalier a été assassiné". À l'instar de la ville devenue Commune-Affranchie, divers quartiers, places et rues sont rebaptisés. C'est ainsi que la place Bellecour, notamment, devient "place de la Fédération". Le récit des opérations du siège, gravé au bas du plan, donne le nombre de boulets, bombes, obus, cartouches et livres de poudre consommés par les assiégeants. Le récit se termine ainsi : "La vengeance nationale s'est appesantie sur cette ville criminelle ; ses murs et fortifications ont été démolis, un grand nombre des rebelles ont été guillotinés ou fusillés, et leurs maisons rasées". Cette carte est extrêmement rare, du fait que Lyon n'a porté que quelques mois le nom de Commune-Affranchie, par conséquent il est fort probable que très peu d'exemplaires aient été imprimés. C'est aussi une carte très importante d'un point de vue historique, à propos de laquelle l'historien Pierre-Marie Gonon déclare en 1844 : "La rareté de cette carte nous a engagé à la faire graver de nouveau, réduite à peu près au quart. Ce monument historique, du plus haut intérêt, n'est cité nulle part". Bel exemplaire aquarellé à l'époque. Petites déchirures, essentiellement marginales, restaurées. Gonon, Bibliographie historique de la ville de Lyon, pendant la Révolution française, 1844, p. 392, n°2013.

GIRARD (Xavier).

Plan géométral de la ville de Paris.

Paris, J. Andriveau-Goujon, 1844. En 32 sections montées sur toile et pliées, formant une carte de 0,99 x 1,30 m, étiquette de l'éditeur au dos de la carte.

Beau plan mural de Paris dressé en 1844 par Girard, géographe des postes. La ville est divisée en 12 municipalités, chacune aquarellée d'une couleur. Les noms des 48 sections (4 par municipalité) sont inscrits sur des petits drapeaux, également aquarellés. Le plan est encadré d'une bordure décorative ornée aux quatre coins d'un vaisseau, symbole de la corporation des marchands de l'eau qui donna naissance à la municipalité de Paris. Bel exemplaire aquarellé à l'époque. Vallée, 1375 (édition de 1840).

GIUDICI (Giuseppe).

[VILLEFRANCHE-sur-MER] Villa Franca presso Nizza.

Milano, Luigi Ronchi, [circa 1850]. 235 x 550 mm.

Très beau panorama de Villefranche-sur-Mer gravé à l'aquatinte par Giuseppe Giudici. La vue, prise depuis la mer, montre à gauche la citadelle Saint-Elme, à droite le port et la vieille ville. Au loin, on distingue le fort du Mont Alban, situé sur la colline éponyme. Bel exemplaire.

GLÜCQ (Gaston Lucq, dit).

[ÉLECTIONS LÉGISLATIVES de 1877] Les candidats aux élections prochaines du 14 octobre 1877.

Paris, Glücq, 1877. 472 x 623 mm.

Rare planche figurant deux cartes de la France lithographiées en couleurs, illustrant les futures élections législatives de 1877, soit la deuxième législature de la IIIe République. Elles ont été dressées par Gaston Lucq, dit Glücq, auteur et éditeur d'imagerie publicitaire. La carte de gauche montre, en vert, les circonscriptions présentant des candidats des gauches, anciens et nouveaux, celle de droite, en jaune, rose et blanc, des candidats du président en place, le maréchal de Mac Mahon, appelés les Monarchistes, qui rassemblaient les Ligitimistes ou Légitimistes, les Orléanistes et les Bonapartistes. Chaque circonscription porte le nom des candidats des deux camps. Le département de la Seine est représenté séparément. Créé en 1790, il comprenait Paris et les départements des Hauts-de-Seine, de la Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne. Il fut supprimé en 1968. Les élections législatives de 1877 se déroulent les 14 et 28 octobre. Les Républicains, représentés par Jules Dufaure, l'emportent avec 60% des voix. Les Bonapartistes, représentés par Eugène Rouher, remportent 20% des voix. Enfin, les Monarchistes d'Albert de Broglie recueillent 10,6% des voix. L'Assemblée comptera alors 533 sièges, dont 147 pour la Gauche républicaine, 111 pour les Bonapartistes, 74 pour l'Union républicaine, 66 pour le Centre gauche, 56 pour les Légitimistes, 41 pour les Constitutionnels et les Orléanistes, et 38 pour l'Extrême gauche. Le Républicain Jules Dufaure succède au Monarchiste Albert de Broglie à la présidence du Conseil d'État. Bon exemplaire. L'exemplaire a été replié et présente de petits manques à ces pliures. Manques comblés dans la marge inférieure. Lesueur, Quand le Haut-Rouergue devenait bonapartiste et le Bas-Rouergue républicain et orléaniste, 1989.

GRIVELL (G.).

[EXPOSITION UNIVERSELLE] Vue générale de l'Exposition. Paris 1900.

Paris, Léopold Verger & C.ie, 1900. 518 x 670 mm.

Superbe et rare vue à vol d'oiseau du site de l'Exposition Universelle de Paris de 1900, dessinée par G. Grivell et lithographiée en couleurs. L'Exposition Universelle de 1900 fut la cinquième exposition organisée à Paris, après celles de 1855, 1867, 1878 et 1889. Annoncée le 13 juillet 1892, elle fut inaugurée le 14 avril 1900 par le président Émile Loubet, et ouvrit au public le 15 avril. Elle se termina le 12novembre, après avoir accueilli près de 51 millions de visiteurs. Le site s'étendait sur les deux rives de la Seine, depuis le Champs-de-Mars et le Trocadéro jusqu'au Châtelet et au parc de Vincennes. La vue, prise depuis la rive droite, montre au premier plan la place de la Concorde avec son obélisque, puis l'entrée principale de l'exposition avec la Porte Monumentale, construite par l'architecte René Binet. Sur la droite, on voit le Grand Palais et le Petit Palais, construits pour l'événement sur l'avenue Winston-Churchill, nommée à cette époque avenue Nicolas II ou Nouvelle Avenue. Le long de la Seine, toujours côté rive droite, figurent les pavillons de la Ville de Paris, de l'Horticulture et de l'Arboriculture, et du Congrès. Sur la rive gauche, le long de la Seine, entre le pont des Invalides et le pont de l'Alma, on peut voir les pavillons des puissances étrangères, puis le Champ-de-Mars et sa Tour de 300 mètres, nom que portait la Tour Eiffel, clou de l'Exposition de 1889, et enfin le Palais du Trocadéro, construit pour l'exposition de 1878, puis démantelé en 1935. Sur la gauche, derrière l'immense nef de verre et de métal abritant la Galerie des Machines, on aperçoit l'une des attractions les plus populaires de l'exposition, la grande Roue, également construite pour l'exposition. Très bonne condition. Légers frottements dans la partie haute, notamment dans l'angle gauche, marge inférieure courte.

GUESDON (Alfred).

[AVIGNON] Avignon. Vue prise du Quai au Bois.

Paris, A. Hauser, [1847]. 333 x 438 mm.

Belle et rare vue à vol d'oiseau de la ville d'Avignon, dessinée par Alfred Guesdon et lithographiée en deux tons par Georges Müller, pour la série Voyage aérien en France. La vue est prise depuis la nacelle d'un ballon : au premier plan le quai Saint-Lazare ou "quai au bois". On reconnaît, de droite à gauche, les vestiges des quatre arches du pont Saint-Bénézet, fameux pont d'Avignon enjambant le Rhône et qui reliait Avignon à Villeneuve-lès-Avignon, un peu plus loin, le pont suspendu construit en 1843 ; puis le Rocher des Doms, la cathédrale Notre-Dame des Doms et le Palais des Papes, les flèches des églises Saint-Pierre, Notre-Dame la Principale, Saint-Didier et Saint-Martial ; dans le fond, le confluent du Rhône et de la Durance. Peintre, lithographe et architecte nantais, Alfred Guesdon fut d’abord élève à l’École des Beaux-Arts de Paris comme architecte. Il voyagea beaucoup dans les années 1850, en Suisse, en Italie et en Espagne. Il fit publier ses Vues à vol d’oiseau des principales villes d’Europe du sud par les éditions Hauser et Delarue à partir de 1845. Bel exemplaire. Petites salissures dans les marges. Bibliographie de la France, ou Journal général de l'Imprimerie et de la Librairie, 1847, p. 433, n°983 ; Maison Jean Vilar, Lorenzaccio. Mises en scène d'hier et d'aujourd'hui, 1979, p. 9, A.

GUESDON (Alfred).

Carcassonne. Vue prise au dessus du Canal du Midi.

Paris, Hauser, Carcassonne, Combélérant, [1848]. 329 x 440 mm.

Belle et rare vue à vol d'oiseau de la ville de Carcassonne, dessinée par Alfred Guesdon et lithographiée par Cuvillier, issue de la série Voyage aérien en France. La vue, prise depuis la rive gauche de l'Aude, montre la ville basse ou bastide, et la ville haute ou Cité, qui occupe la colline surplombant la rive droite de l'Aude. La citadelle ou Cité de Carcassonne remonte à l'époque romaine. Sauvée de la destruction au XIXe siècle, elle a été restaurée par Viollet-le-Duc à partir de 1850, et a été classée en 1997 au patrimoine mondial de l'Unesco. Peintre, lithographe et architecte nantais, Alfred Guesdon fut d’abord élève à l’École des Beaux-Arts de Paris comme architecte. Il voyagea beaucoup dans les années 1850, en Suisse, en Italie et en Espagne. Il fit publier ses Vues à vol d’oiseau des principales villes d’Europe du sud par les éditions Hauser et Delarue à partir de 1845. Bon exemplaire aquarellé à l'époque. Marge inférieure coupée aux mentions des éditeurs, petites salissures dans les marges, restes de bande adhésive au dos. Bibliographie de la France, ou Journal général de l'imprimerie et de la librairie, 1848, p. 248.

GUESDON (Alfred).

Dijon. Vue prise au dessus du cours du Parc.

Paris, A. Hauser, [circa 1840]. 318 x 434 mm.

Belle vue à vol d'oiseau de la ville de Dijon, lithographiée à deux tons par Springer d'après un dessin de Alfred Guesdon, de la série Voyage aérien en France. Cachet froid de l'éditeur. Petite déchirure dans la marge inférieure restaurée. Bon exemplaire.

HAFFNER (Johann Christoph).

Paris.

Augsbourg, [circa 1740]. En deux feuilles jointes de 267 x 648 mm.

Vue panoramique gravée de Paris vue depuis la colline de Charonne, au nord-est, ornée en haut à droite des armoiries de la ville. Le titre figure en français et en allemand, ainsi que les 47 légendes. Au premier plan, on peut voir la ligne des bastions surmontés d'un boulevard planté d'arbres, construits vers 1670 ; à l'extrême-gauche, l'arc de triomphe de la place du Trône - commencé en 1670, cet édifice, oeuvre de Charles Perrault, ne fut jamais achevé. Cette vue ressemble de très près à celle de Probst publiée vers 1730, dans un format plus grand (Boutier, 208). Déchirure restaurée, deux minuscules trous au milieu de la vue. Inconnu à Boutier.

HAYERE.

Plan des tereins incendiez dans la ville de Fougères, la nuit du 29 au 30 aoust 1762, et du reste de l'islot entre les rues Derière et de St Léonard.

3 octobre 1762. 46,5 x 165 cm, sur trois feuilles jointes montées sur toile de lin.

Plan manuscrit, encre noire et aquarelle, d'une partie du plan de la ville de Fougères, en Ille-et-Vilaine. Y sont figurés les rue Saint-Léonard (actuelle rue Nationale) et Derrière (rue Châteaubriand), les emplacements des maisons brûlées ou subsistantes, le nom de leurs propriétaires, des rectifications du bâti pour aligner les murs et élargir les rues. Copie réalisée par l'architecte lui-même "conforme à l'original déposé au greffe de la communauté de la ville de Fougères", ainsi que mentionné en bas du cartouche de titre. La ville de Fougères a connu 6 incendies au cours du XVIIIe siècle. Celui de 1762 (le quatrième), a détruit une bonne partie du centre de la ville haute. C'est après ce sinistre que fut décidée la création d'un service de pompier, mais cela n'empêcha pas deux autres incendies en 1788. L'échelle est en toises. Quelques piqûres, petites mouillures, petites déchirures sans manques dans les marges ; décharge de l'encre noire du cadre du cartouche de titre au revers de la toile de lin (le plan est roulé).

HERISSON (Eustache).

[STRASBOURG] Plan de la ville de Strasbourg divisé en quatre cantons.

Paris, Jean, 1836. 535 x 755 mm.

Beau plan détaillé de la ville de Strasbourg, divisée en quatre cantons (nord, sud, ouest, est). Avec table de renvois pour tous les ponts sur les fossés et canaux de la ville. Déchirures au niveau de la pliure centrale restaurées.

HESSELN (Robert de).

[SEINE-et-MARNE] Carte du département de Seine et Marne.

Paris, V.e de M. de Hesseln Topogr. du Roi, et J. B. L F X Hennequin, 1789. En 25 sections jointes et montées sur toile, formant une carte de 1,54 x 1,18 m ; sous étui de l'époque de papier vieux rose avec roulette d'encadrement dorée sur les plats.

Très rare carte monumentale du département de la Seine-et-Marne, réalisée à partir d'une carte de Cassini découpée selon les limites administratives du département nouvellement créé, puis collée sur papier fort (les cartouches de titre et de légende sont également rapportés), et enfin montée en 25 sections sur toile de lin jaune. Les contours des limites administratives sont rehaussés de rouge, les contours des cinq districts sont aquarellés. Les noms des départements limitrophes sont manuscrits. Cartographe lorrain, Mathias Robert de Hesseln fut censeur royal et géographe de la ville de Paris. Il est connu pour avoir proposé, en 1780, un projet de découpage administratif de la France en carrés, dont s'inspireront les députés pour la création des départements. C'est donc tout naturellement que sa veuve, associée à L. Hennequin, son successeur et également topographe de l'Assemblée Nationale, se lança dans la commercialisation des cartes des nouveaux départements dont le décret du principe de création, du 22 décembre 1789, prévoyait de 75 à 85 départements, comprenant chacun neuf districts. Leurs limites et nombre (83) furent fixés par le décret du 26 février 1790 pour une entré en vigueur le 4 mars suivant. Pour pouvoir publier le plus rapidement possible les cartes des nouveaux départements (la gravure de cuivres pour imprimer les cartes était un processus long et coûteux), ils les réalisèrent à partir d'une carte de Cassini, découpée selon les nouvelles limites administratives, remontées et pourvues d'un cartouche de légende et d'un titre où le nom du département est en lettres capitales manuscrites. Un tel procédé explique la rareté des exemplaires. Du même auteur, et sur la même présentation, nous n'avons pu localiser qu'une seule autre carte dans les collections publiques, celle du département du Bas-Rhin. Exemplaire aquarellé à l'époque. Quelques traces de mouillures, étui passé et frotté, sans le fond.

HOFFBAUER (Fédor).

La Cité entre le Pont Notre-Dame et le Pont au Change (1621).

Paris, Firmin-Didot et Cie, [1875-1882]. 237 x 300 mm.

Belle chromolithographie figurant l'île de la Cité entre le Pont Notre-Dame et le le Pont au Change en 1621, issue de l'ouvrage Paris à travers les âges. On y voit le port aux Œufs, l'un des anciens ports de Paris, avec ses habitations, ainsi que le Pont au Change, également avec ses habitations. Le Pont au Change, en flammes, et appelé Pont aux Changeurs. Les maisons le long du port aux Œufs sont nommées : Maison du Plat d'Étain, Maison des trois Faucilles, Maison du Croissant, Maison de la Cloche, Maison du Petit Cygne ou encore Maison des 2 Anges. Paris à travers les âges est l'un des plus beaux livres sur Paris, présentant l'évolution des monuments et quartiers historiques de Paris à diverses époques, depuis le XIIIe siècle jusqu’à la fin du XIXe. Bel exemplaire.

HOFFBAUER (Fédor).

Lutèce.

Paris, Firmin-Didot et Cie, [1875-1882]. 284 x 369 mm.

Belle chromolithographie figurant Paris à l'époque gallo-romaine, issue de l'ouvrage Paris à travers les âges. En 56 av. J.-C., Paris, nommée Lutetia par les Romains, est conquise par le général romain Titus Labienus au cours de la guerre des Gaules. En l'an 508, Clovis, roi des Francs, reprend la ville aux Romains, et décide d'en faire la capitale du royaume des Francs. Lutèce prendra alors le nom de Paris, du nom de la tribu gauloise des Parisii qui occupait la région. L'estampe montre Lutèce avec son Palais et sa Citadelle, l'aqueduc d'Arcueil, la montagne Sainte-Geneviève, appelée Mons Lucotitius, l'amphithéâtre, et au loin, la butte Montmartre, appelée Mons Martis, et les Temples de Mercure et de Mars. Paris à travers les âges est l'un des plus beaux livres sur Paris, présentant l'évolution des monuments et quartiers historiques de Paris à diverses époques, depuis le XIIIe siècle jusqu’à la fin du XIXe. Bel exemplaire.

HOLSTEIN;

GUERET (Creuse).

Paris Benard circa 1850 226 x 287 mm.

Estampe figurant la ville de Guéret, lithographiée par Drulin d'après un croquis de Holstein. Bel exemplaire.

HOMANN (Héritiers de).

[CORSE] Insulæ Corsicæ accurata chorographia tradita per I. Vogt Capit. S.C.M.

Nuremberg, Homann Héritiers, 1735. 565 x 495 mm.

Belle carte de la Corse dressée par le capitaine Vogt, militaire faisant partie des troupes auxiliaires de l'empereur Charles VI du Saint-Empire, allié de la République de Gênes. La Corse est divisée en deux régions : Di qua da monti ou en deça des montagnes, pour les régions situées au nord et à l'est, et Dila da monti ou au-delà des montagnes, pour celles situées à l'ouest et au sud. En haut à droite figure un tableau donnant le nombre d'hommes armés pour les deux régions. La carte est ornée d'un cartouche de titre contenu dans la gueule d’un monstre marin échoué sur le rivage ; d'un côté, un marin tient une sonde, et de l'autre, un Triton chevauchant un poisson et tenant un drapeau corse à la tête de Maure, sonne la Conque marine (le colombo); en tête du cartouche, un soldat de l'Armée Impériale, cuirassé et casqué, tient un mousquet ; tapi derrière lui, un renard, représentant Gênes, se protège des Corses en révolte. Johann Baptist Homann est l'un des cartographes allemands les plus renommés. En 1702, il fonda sa propre maison d'édition à Nuremberg. En 1715, il fut nommé Géographe Impérial par l'empereur Charles VI. Lui-même et ses héritiers ont dominé le marché de la cartographie allemande pendant près de cent ans. Bon exemplaire aquarellé à l'époque, doublé d'une mousseline. L'impression des illustrations du cartouche de titre est pâle, coin inférieur gauche refait, pliure centrale restaurée. Cervoni, 58.1.

HOMANN (Johann Baptist).

[AQUITAINE] Tabula Aquitaniæ complectens gubernationem Guiennæ et Vasconiæ exhibita.

Nuremberg, [circa 1720]. 478 x 570 mm.

Belle carte de l'Aquitaine, comprenant les gouvernements de la Guyenne et de la Gascogne. Elle est ornée d'un très beau cartouche de titre décoré des armoiries de la France portées par deux personnages féminins, dont l'un tient un caducée, de la déesse Athéna, dont le bouclier porte les armoiries de l'Aquitaine, d'un Neptune et de deux angelots, dont l'un tient une citadelle dans les mains. En haut à droite, la carte est décorée des plans de Bayonne et de Blaye, et d'une vue générale de Bordeaux. Éditeurs de cartes à Nuremberg, Johann Baptist Homann et ses héritiers ont dominé le marché de la cartographie allemande pendant près de cent ans. Exemplaire finement aquarellé à l'époque. Petites galeries de ver comblées dans la partie haute de la carte, petites déchirures restaurées au bas.

HOMANN (Johann Baptist).

[CHAMPAGNE] Tabula geographica specialis in suas sic dictas electiones accurate distincta edita.

Nuremberg, [circa 1720]. 574 x 488 mm.

Très belle carte de la Champagne divisée en élections. Elle est ornée d'un cartouche de titre décoré des armoiries de la France, de deux satyres et d'un personnage féminin, et de deux panoramas des villes de Reims et de Troyes. Les villes principales sont signalées par une citadelle aquarellée en rouge. Éditeurs de cartes à Nuremberg, Johann Baptist Homann et ses héritiers ont dominé le marché de la cartographie allemande pendant près de cent ans. Bel exemplaire dans de superbes coloris de l'époque.

HOMANN (Johann Baptist);

[METZ] Accurata rapraesentatio ichnographica urbis episcopalis in Ducatu Lotharingiae, dictae Metae.

Nuremberg 1739 470 x 556 mm.

Grand plan gravé de la ville de Metz avec titre en allemand et en latin et liste de 61 légendes. Editeurs de cartes à Nuremberg, Homann et ses héritiers dominèrent le marché de la cartographie allemande pendant près de cent ans. Bel exemplaire finement colorié à l'époque.

HONDIUS (Jodocus);

[PICARDIE] Picardia.

Amsterdam 1631-1633 375 x 498 mm.

Belle carte de la Picardie ornée d'un cartouche de titre décoré des armoiries royales de France et de Navarre. Verso blanc. Bel exemplaire aux contours aquarellés à l'époque.

HOSTEIN;

CAHORS (Lot).

Paris Benard circa 1850 213 x 298 mm.

Estampe figurant la ville de Cahors, dessinée et lithographiée par Hostein. Bel exemplaire.

HOSTEIN.

CHARTRES (Eure et Loire).

Paris, Benard, [circa 1850]. 220 x 293 mm.

Belle vue de Chartres dessinée et lithographiée par Hostein. Etat parfait.

HOSTEIN;

DIGNE (Basses Alpes).

Paris Benard circa 1850 226 x 288 mm.

Estampe figurant la ville de Digne-les-Bains, dessinée et lithographiée par Hostein. Bel exemplaire.

HUGO d'ALESI (Frédéric Alexianu dit).

[TOULOUSE] Toulouse. D.t de la H.te-Garonne.

1886. 630 x 912 mm.

Spectaculaire et très rare vue aérienne de la ville de Toulouse, dessinée par Frédéric Alexianu dit Hugo d'Alesi, et lithographiée en couleurs. Elle a été publiée en 1886, sous la direction de Léon Bourgeois, préfet de la Haute-Garonne de 1886 à 1894 (et Prix Nobel de la paix en 1920), et de Joseph Sirven, maire de la ville de Toulouse de 1884 à 1888. La vue est prise depuis la rive ouest de la Garonne, et montre au premier plan, le quartier Saint-Cyprien et l'hôpital de la Grave, puis la Garonne avec le pont Neuf et le pont Saint-Pierre. Sur la rive est, on reconnaît la Basilique Saint-Sernin, la place du Capitole, Notre-Dame de la Dalbade, et le jardin public du Grand Rond ou square Boulingrin, avec son bassin animé par un jet d'eau. Dans le fond, sur les hauteurs de la ville, on aperçoit les coteaux, la Colonne de Jolimont, obélisque commémorant la bataille de Toulouse en 1814, l'Observatoire à proximité, et enfin le cimetière de Terre-Cabade. Tout autour de la vue ont été disposées 17 vues des lieux et bâtiments remarquables de la ville : la Basilique Saint-Sernin, la cour du Musée du Cloître ou Musée des Augustins, la statue de Jacques Cujas, érigée sur la place du Salin, le Capitole, la statue de Pierre-Paul Riquet, créateur du Canal du Midi, l'intérieur du Musée du Cloître, le Palais Niel, appelé Palais du Maréchal, l'Hôtel d'Assezat, l'abside de Saint-Sernin, l'Hôtel de Pierre, appelé Maison de Pierre, le Donjon du Capitole, la cathédrale Saint-Étienne, la cour Henri IV dans le Capitole, l'école vétérinaire, le pont Neuf, le pont Saint-Pierre, et enfin le Grand-Rond.

HUGUET (Jean-François).

[RENNES] Élévation perspective de l'Hôtel de Ville de Rennes dans lesquels se tiendront les États de la province, de la Tour de l'Orloge public et du Présidial, construits dans la Place Neuve.

Paris, V.ve de F. Chéreau, 1738. 332 x 563 mm.

Très rare estampe illustrant le projet définitif de la nouvelle place de l'Hôtel de Ville de Rennes, avec le bâtiment du nouveau Présidial, l’Hôtel de Ville et la nouvelle Tour de l’Horloge, dessinée par le dessinateur et architecte rennais Jean-François Huguet (1679-1749) et gravée par Philippe-Nicolas Milcent. La vue a été dessinée d'après les dessins de l'architecte Jacques Gabriel qui fut chargé de la reconstruction de la ville après l'incendie qui la ravagea en 1720. L'estampe est dédiée à Louis-Alexandre de Bourbon, comte de Toulouse et gouverneur de Bretagne. Elle est accompagnée d'une légende, spécifiant les attributions de chacun des bâtiments de la place : Hôtel de Ville, Tour de l'Horloge qui renfermera le réservoir pour la distribution des eaux des fontaines publiques, fontaines, bâtiment du Présidial, et hôtel du commandant de la province. La place est encadrée de chaque côté par des immeubles, occupés au rez-de-chaussée par des boutiques ouvrant sur la rue. La place est très animée de nombreux piétons, de cavaliers, de calèches, chaises à porteur, tombereau, etc. Malgré de nombreux projets de bâtiments pour la ville de Rennes, Jean-François Huguet fut souvent écarté au profit de son illustre rival Jacques Gabriel, et reste à ce jour peu connu. Bon exemplaire. Petites déchirures marginales, mouillure claire dans la partie droite de la gravure.

HÉRISSON (Eustache).

Carte du royaume de France divisé en 86 départemens, préfectures, sous-préfectures, comprenant aussi les places-fortes, archevêchés, évêchés, chefs-lieux des divisions militaires, ports maritimes, & routes de postes.

Paris, Ledoyen, 1824. 557 x 759 mm.

Belle carte figurant les 86 départements de la France, dressée par le cartographe et ingénieur-géographe Eustache Hérisson, élève de Rigobert Bonne, ingénieur hydrographe de la Marine. Elle a été augmentée en 1824 par l'éditeur parisien Ledoyen. La Corse est représentée séparément en bas à droite. Sur la droite figure un tableau statistique des 86 départements, donnant pour chacun le chef-lieu, le nombre d'habitants du chef-lieu, et l'ancienne province dont répondait le département. Peu après le début de la Révolution française, la France fut découpée en départements à la suite du décret du 22 décembre 1789, pris par l'Assemblée constituante afin de remplacer les provinces de France jugées contraires à l'homogénéité de la nation. Leur nombre exact et leurs limites furent fixés le 26 février 1790, et leur existence prit effet le 4 mars 1790. Initialement au nombre de 83, trois autres départements vinrent s'ajouter entre 1791 et 1793 : le Vaucluse regroupant Avignon et le Comtat Venaissin annexés en 1791, puis le département du Mont-Blanc, lorsque la Savoie fut incorporée à la France en 1792 ; le troisième département fut créé en 1793, lorsque le département du Rhône-et-Loire fut scindé en deux. Leur nombre augmentera au fil des années, jusqu'à atteindre 133 départements en 1812, lors des conquêtes napoléoniennes. Bel exemplaire, contours aquarellés à l'époque.

HÉRISSON (Eustache).

Carte routière du Royaume de France et des pays limitrophes, divisée en 86 départemens, et sous-divisée en arrondissemens, avec les établissemens politiques, militaires, civils, religieux, et la distance de Paris aux chefs-lieux de préfectures, marquée en lieues nouvelles de 2000 toises par la route la plus courte. Dessinée par Hérisson d'après les actes du Congrès de Vienne, & le Traité de Paix du 20 novembre 1815.

Paris, Basset, 1827. En 36 sections montées sur toile et pliées, formant une carte de 0,95 x 1,23 m.

Belle carte murale routière de la France, dressée par Eustache Hérisson, et publiée en 1827. Elle a été dressée d'après les actes du Congrès de Vienne, et le Traité de paix du 20 novembre 1815. Le Congrès de Vienne, prévu par le premier Traité de Paris du 30 mai 1814, s'était déroulé du 18 septembre 1814 au 9 juin 1815, afin de redéfinir les frontières de l'Europe après la chute de Napoléon. Quant au Traité de paix, il fut signé à Paris le 20 novembre 1815, à la suite de la défaite de Napoléon à Waterloo, de son abdication et de la restauration de Louis XVIII. La France fut alors ramenée à ses frontières de 1790. Le nombre de ses départements fut réduit à 86, alors qu'ils étaient 133 lors des conquêtes napoléoniennes. La carte figure le réseau routier détaillé du royaume de France, et montre les routes de 1ère, 2ème et 3ème classe, et les routes départementales. Elle indique également les tribunaux de 1ère instance, les tribunaux de commerce, les cours d'assises, les cours royales, les manufactures d'armes, les stations de poste, ainsi que les lieux de bataille. La Corse est représentée séparément en bas à droite (177 x 118 mm). Cartographe et ingénieur-géographe, Eustache Hérisson fut l'élève de Rigobert Bonne, ingénieur hydrographe de la Marine. Bel exemplaire, contours aquarellés à l'époque.

HÉTREAU (Rémy).

[VIGNOBLES] Les Vignobles de France. Vins de Roussillon Midi Provence.

Paris, C.N.P.V. Sopexa, [1954]. 630 x 758 mm, montée sur toile.

Très belle carte publicitaire lithographiée en couleurs pour les vins du sud de la France, produits entre Banyuls, dans les Pyrénées-Orientales, et Bellet, appartenant à la commune de Nice, dans les Alpes-Maritimes. Elle a été dessinée par Rémy Hétreau et Leblanc pour le Comité National de Propagande en faveur du Vin ou C.N.P.V., organisation dépendant directement du ministère de l'Agriculture, créée le 4 juillet 1931. Elle publia un ensemble de 11 cartes pour la promotion des vignobles français. La carte est décorée de deux personnages en costume traditionnel, d'une ancre marine portant les noms de Sète, Narbonne et Perpignan, et de trois tonneaux de vin portant les noms de Béziers, Nîmes et Montpellier. Bel exemplaire.

JACOTTET;

TOURS (Indre-et-Loire).

Paris Benard circa 1850 221 x 303 mm.

Estampe figurant la ville de Tours, dessinée et lithographiée par Jacottet. Bel exemplaire.

JACOTTET (Louis-Julien).

Jardin des Plantes.

Paris, Gihaut frères éditeurs, [circa 1830]. 210 x 255 mm.

Belle estampe finement aquarellée à l'époque, dessinée et lithographiée par Jacottet. Bon exemplaire.

JAILLOT (Alexis-Hubert).

[COMMINGES] Le Diocèse de Comminge divisé en ses archiprétrez.

Paris, chez l'auteur, 1700. 600 x 472 mm.

Rare carte figurant l'ancien diocèse de Comminges, qui couvrait les départements actuels de la Haute-Garonne et des Hautes-Pyrénées, et le nord du Val d'Aran en Catalogne. Les villes principales sont signalées par une enceinte fortifiée aquarellée en rouge. Bel exemplaire dans de superbes coloris de l'époque.

JAILLOT (Alexis-Hubert);

La généralité de Paris divisée en ses eslections.

Paris Dezauche 1781 426 x 644 mm.

Grande carte gravée figurant les élections de Nemours, Orléans, Bourges, Nevers et Tonnerre. Elle est ornée d'un beau cartouche animé de deux personnages et décoré en-tête des armoiries royales. Bel exemplaire aux contours aquarellés à l'époque.

JAILLOT (Alexis-Hubert).

La Généralité de Tours divisée en ses seizes élections. Revue, corrigée et considérablement augmentée en 1782.

Paris, Basset, 1782. 458 x 739 mm.

Très belle carte figurant la partie nord de la province de la Touraine, comprenant les élections (circonscriptions administratives sous l'Ancien Régime) du Mans, de Mayenne, Laval, Château-Gontier, La Flèche, et Château-du-Loir. Cartouche de titre orné d'un paysage. Bel exemplaire finement aquarellé à l'époque, légère trace de pliure verticale.