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[DRÔME] Département de la Drôme décrété le 3 février 1790 par l’Assemblée Nationale.
Paris, Dumez, [An II - 1793]. 651 x 508 mm.
Première carte imprimée du département de la Drôme, gravée par François d'Houdan pour l'Atlas National de France, premier atlas des départements français. Décrété le 3 février 1790 par l’Assemblée Nationale, le département fut divisé en 6 districts et 62 cantons. Valence, chef-lieu et évêché du département, est aquarellée en rouge et signalée d’une croix. La commune principale des districts et des cantons est aquarellée en rouge. Les limites des districts sont aquarellées en rose et bleu. L’échelle est de 20 000 toises. Peu après le début de la Révolution française, la France fut découpée en départements à la suite du décret du 22 décembre 1789, pris par l'Assemblée constituante afin de remplacer les provinces de France jugées contraires à l'homogénéité de la nation. Leur nombre exact et leurs limites furent fixés le 26 février 1790, et leur existence prit effet le 4 mars 1790. Initialement au nombre de 83, trois autres départements vinrent s'ajouter entre 1791 et 1793 : le Vaucluse regroupant Avignon et le Comtat Venaissin annexés en 1791, puis le département du Mont-Blanc, lorsque la Savoie fut incorporée à la France en 1792 ; le troisième département fut créé en 1793, lorsque le département du Rhône-et-Loire fut scindé en deux. Leur nombre augmentera au fil des années, jusqu'à atteindre 133 départements en 1812, lors des conquêtes napoléoniennes. Rare exemplaire dont les districts ont été finement aquarellés à l’époque. Mouillure dans la marge droite empiétant sur la carte.
Département de la Seine et de l'Oise décrété le 27 janvier 1790 par l’Assemblée Nationale - Département de la Seine décrété le 10 février 1790 par l’Assemblée Nationale.
Paris, P.G. Chanlaire, [1818]. 515 x 589 mm.
Première carte imprimée des anciens départements de la Seine-et-Oise et de la Seine, gravée par François d'Houdan pour l'Atlas National de France, premier atlas des départements français. Décrété le 27 janvier 1790 par l’Assemblée Nationale, le département de Seine-et-Oise fut divisé en 6 arrondissements ou sous-préfectures, et 36 cantons ou justices de paix. Versailles était sa préfecture. Le département fut dissous en 1968 pour constituer les départements de l'Essonne, du Val-d'Oise et des Yvelines. Le département de la Seine fut décrété à la même date, et divisé en 3 arrondissements ou sous-préfectures, et 8 cantons ou justices de paix. Il fut également dissous en 1968, pour former les départements de Paris, des Hauts-de-Seine, de la Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne. Les villes sous-préfectures sont aquarellées en bleu, la commune principale des cantons est aquarellée en rouge. Les limites des arrondissements sont aquarellées en bleu, celles des cantons en rouge. L’échelle est de 20 000 toises et 40 000 mètres. Peu après le début de la Révolution française, la France fut découpée en départements à la suite du décret du 22 décembre 1789, pris par l'Assemblée constituante afin de remplacer les provinces de France jugées contraires à l'homogénéité de la nation. Leur nombre exact et leurs limites furent fixés le 26 février 1790, et leur existence prit effet le 4 mars 1790. Initialement au nombre de 83, trois autres départements vinrent s'ajouter entre 1791 et 1793 : le Vaucluse regroupant Avignon et le Comtat Venaissin annexés en 1791, puis le département du Mont-Blanc, lorsque la Savoie fut incorporée à la France en 1792 ; le troisième département fut créé en 1793, lorsque le département du Rhône-et-Loire fut scindé en deux. Leur nombre augmentera au fil des années, jusqu'à atteindre 133 départements en 1812, lors des conquêtes napoléoniennes. Bel exemplaire, contours aquarellés à l'époque.
[EURE] Département de l’Eure décrété le 1er février 1790 par l’Assemblée Nationale.
Paris, P.G. Chanlaire et Veuve Dumez, [1806]. 501 x 571 mm.
Première carte imprimée du département de l’Eure, gravée par François d'Houdan pour l'Atlas National de France, premier atlas des départements français. Décrété le 1er février 1790 par l’Assemblée Nationale, le département fut divisé en 5 arrondissements ou sous-préfectures, et 36 cantons ou justices de paix. Évreux, préfecture du département, est aquarellée en rouge et signalée d’une croix. Les villes sous-préfectures sont aquarellées en bleu, la commune principale des cantons est aquarellée en rouge. Les limites des arrondissements sont aquarellées en bleu, celles des cantons en rouge. L’échelle est de 20 000 toises et 40 000 mètres. Peu après le début de la Révolution française, la France fut découpée en départements à la suite du décret du 22 décembre 1789, pris par l'Assemblée constituante afin de remplacer les provinces de France jugées contraires à l'homogénéité de la nation. Leur nombre exact et leurs limites furent fixés le 26 février 1790, et leur existence prit effet le 4 mars 1790. Initialement au nombre de 83, trois autres départements vinrent s'ajouter entre 1791 et 1793 : le Vaucluse regroupant Avignon et le Comtat Venaissin annexés en 1791, puis le département du Mont-Blanc, lorsque la Savoie fut incorporée à la France en 1792 ; le troisième département fut créé en 1793, lorsque le département du Rhône-et-Loire fut scindé en deux. Leur nombre augmentera au fil des années, jusqu'à atteindre 133 départements en 1812, lors des conquêtes napoléoniennes. Bel exemplaire à grandes marges, contours aquarellés à l'époque.
[FINISTÈRE] Département du Finisterre décrété le 22 janvier 1790 par l’Assemblée Nationale.
Paris, P.G. Chanlaire et Veuve Dumez, [1806]. 511 x 585 mm.
Première carte imprimée du département du Finistère (orthographié Finisterre ou fin de la terre), gravée par François d'Houdan pour l'Atlas National de France, premier atlas des départements français. Décrété le 22 janvier 1790 par l’Assemblée Nationale, le département fut divisé en 5 arrondissements ou sous-préfectures, et 42 cantons ou justices de paix. Quimper, préfecture du département, est aquarellée en rouge et signalée d’une croix. Les villes sous-préfectures sont aquarellées en bleu, la commune principale des cantons est aquarellée en rouge. Les limites des arrondissements sont aquarellées en bleu, celles des cantons en rouge. L’échelle est de 20 000 toises et 40 000 mètres. Peu après le début de la Révolution française, la France fut découpée en départements à la suite du décret du 22 décembre 1789, pris par l'Assemblée constituante afin de remplacer les provinces de France jugées contraires à l'homogénéité de la nation. Leur nombre exact et leurs limites furent fixés le 26 février 1790, et leur existence prit effet le 4 mars 1790. Initialement au nombre de 83, trois autres départements vinrent s'ajouter entre 1791 et 1793 : le Vaucluse regroupant Avignon et le Comtat Venaissin annexés en 1791, puis le département du Mont-Blanc, lorsque la Savoie fut incorporée à la France en 1792 ; le troisième département fut créé en 1793, lorsque le département du Rhône-et-Loire fut scindé en deux. Leur nombre augmentera au fil des années, jusqu'à atteindre 133 départements en 1812, lors des conquêtes napoléoniennes. Bel exemplaire, contours aquarellés à l'époque.
[GERS] Département du Gers décrété le 28 janvier 1790 par l’Assemblée Nationale.
Paris, P.G. Chanlaire et Veuve Dumez, [1806]. 511 x 583 mm.
Première carte imprimée du département du Gers, gravée par François d'Houdan pour l'Atlas National de France, premier atlas des départements français. Décrété le 28 janvier 1790 par l’Assemblée Nationale, le département fut divisé en 5 arrondissements ou sous-préfectures, et 29 cantons ou justices de paix. Auch, préfecture du département, est aquarellée en rouge et signalée d’une croix. Les villes sous-préfectures sont aquarellées en bleu, la commune principale des cantons est aquarellée en rouge. Les limites des arrondissements sont aquarellées en bleu, celles des cantons en rouge. L’échelle est de 20 000 toises et 40 000 mètres. Peu après le début de la Révolution française, la France fut découpée en départements à la suite du décret du 22 décembre 1789, pris par l'Assemblée constituante afin de remplacer les provinces de France jugées contraires à l'homogénéité de la nation. Leur nombre exact et leurs limites furent fixés le 26 février 1790, et leur existence prit effet le 4 mars 1790. Initialement au nombre de 83, trois autres départements vinrent s'ajouter entre 1791 et 1793 : le Vaucluse regroupant Avignon et le Comtat Venaissin annexés en 1791, puis le département du Mont-Blanc, lorsque la Savoie fut incorporée à la France en 1792 ; le troisième département fut créé en 1793, lorsque le département du Rhône-et-Loire fut scindé en deux. Leur nombre augmentera au fil des années, jusqu'à atteindre 133 départements en 1812, lors des conquêtes napoléoniennes. Bel exemplaire à grandes marges, contours aquarellés à l'époque.
[HAUTE-LOIRE] Département de la Haute Loire décrété le 29 janvier 1790 par l’Assemblée Nationale.
Paris, P.G. Chanlaire, [1806]. 505 x 574 mm.
Première carte imprimée du département de la Haute-Loire, gravée par François d'Houdan pour l'Atlas National de France, premier atlas des départements français. Décrété le 29 janvier 1790 par l’Assemblée Nationale, le département fut divisé en 3 arrondissements ou sous-préfectures, et 28 cantons ou justices de paix. Le Puy-en-Velay, préfecture du département, est aquarellée en rouge et signalée d’une croix. Les villes sous-préfectures sont aquarellées en bleu, la commune principale des cantons est aquarellée en rouge. Les limites des arrondissements sont aquarellées en bleu, celles des cantons en rouge. L’échelle est de 20 000 toises et 40 000 mètres. Peu après le début de la Révolution française, la France fut découpée en départements à la suite du décret du 22 décembre 1789, pris par l'Assemblée constituante afin de remplacer les provinces de France jugées contraires à l'homogénéité de la nation. Leur nombre exact et leurs limites furent fixés le 26 février 1790, et leur existence prit effet le 4 mars 1790. Initialement au nombre de 83, trois autres départements vinrent s'ajouter entre 1791 et 1793 : le Vaucluse regroupant Avignon et le Comtat Venaissin annexés en 1791, puis le département du Mont-Blanc, lorsque la Savoie fut incorporée à la France en 1792 ; le troisième département fut créé en 1793, lorsque le département du Rhône-et-Loire fut scindé en deux. Leur nombre augmentera au fil des années, jusqu'à atteindre 133 départements en 1812, lors des conquêtes napoléoniennes. Bel exemplaire à grandes marges, contours aquarellés à l'époque.
[HAUTES-PYRÉNÉES] Département des Hautes Pyrénées décrété le 4 février 1790 par l’Assemblée Nationale.
Paris, P.G. Chanlaire et Veuve Dumez, [1806]. 511 x 581 mm.
Première carte imprimée du département des Hautes-Pyrénées, gravée par François d'Houdan pour l'Atlas National de France, premier atlas des départements français. Décrété le 4 février 1790 par l’Assemblée Nationale, le département fut divisé en 3 arrondissements ou sous-préfectures, et 26 cantons ou justices de paix. Tarbes, préfecture du département, est aquarellée en rouge et signalée d’une croix. Les villes sous-préfectures sont aquarellées en bleu, la commune principale des cantons est aquarellée en rouge. Les limites des arrondissements sont aquarellées en bleu, celles des cantons en rouge. L’échelle est de 20 000 toises et 20 000 mètres. Peu après le début de la Révolution française, la France fut découpée en départements à la suite du décret du 22 décembre 1789, pris par l'Assemblée constituante afin de remplacer les provinces de France jugées contraires à l'homogénéité de la nation. Leur nombre exact et leurs limites furent fixés le 26 février 1790, et leur existence prit effet le 4 mars 1790. Initialement au nombre de 83, trois autres départements vinrent s'ajouter entre 1791 et 1793 : le Vaucluse regroupant Avignon et le Comtat Venaissin annexés en 1791, puis le département du Mont-Blanc, lorsque la Savoie fut incorporée à la France en 1792 ; le troisième département fut créé en 1793, lorsque le département du Rhône-et-Loire fut scindé en deux. Leur nombre augmentera au fil des années, jusqu'à atteindre 133 départements en 1812, lors des conquêtes napoléoniennes. Bel exemplaire, contours aquarellés à l'époque.
[HÉRAULT] Département de l’Hérault décrété le 22 janvier 1790 par l’Assemblée Nationale.
Paris, Dumez, [An II - 1793]. 511 x 636 mm.
Première carte imprimée du département de l’Hérault, gravée par François d'Houdan pour l'Atlas National de France, premier atlas des départements français. Décrété le 22 janvier 1790 par l’Assemblée Nationale, le département fut divisé en 4 districts et 52 cantons. Montpellier, chef-lieu du département, est signalée d’une croix. L’échelle est de 20 000 toises. Peu après le début de la Révolution française, la France fut découpée en départements à la suite du décret du 22 décembre 1789, pris par l'Assemblée constituante afin de remplacer les provinces de France jugées contraires à l'homogénéité de la nation. Leur nombre exact et leurs limites furent fixés le 26 février 1790, et leur existence prit effet le 4 mars 1790. Initialement au nombre de 83, trois autres départements vinrent s'ajouter entre 1791 et 1793 : le Vaucluse regroupant Avignon et le Comtat Venaissin annexés en 1791, puis le département du Mont-Blanc, lorsque la Savoie fut incorporée à la France en 1792 ; le troisième département fut créé en 1793, lorsque le département du Rhône-et-Loire fut scindé en deux. Leur nombre augmentera au fil des années, jusqu'à atteindre 133 départements en 1812, lors des conquêtes napoléoniennes. Bel et rare exemplaire dont les districts ont été finement aquarellés à l’époque.
[ILLE-et-VILAINE] Département de Lille & Vilaine décrété le 30 janvier 1790 par l’Assemblée Nationale.
Paris, J.B. Delaval, [1818]. 515 x 589 mm.
Première carte imprimée du département de l’Ille-et-Vilaine, gravée par François d'Houdan pour l'Atlas National de France, premier atlas des départements français. Décrété le 30 janvier 1790 par l’Assemblée Nationale, le département fut divisé en 6 arrondissements ou sous-préfectures, et 44 cantons ou justices de paix. Rennes, préfecture du département, est aquarellée en rouge et signalée d’une croix. Les villes sous-préfectures sont aquarellées en bleu, la commune principale des cantons est aquarellée en rouge. Les limites des arrondissements sont aquarellées en bleu, celles des cantons en rouge. L’échelle est de 20 000 toises et 20 000 mètres. Peu après le début de la Révolution française, la France fut découpée en départements à la suite du décret du 22 décembre 1789, pris par l'Assemblée constituante afin de remplacer les provinces de France jugées contraires à l'homogénéité de la nation. Leur nombre exact et leurs limites furent fixés le 26 février 1790, et leur existence prit effet le 4 mars 1790. Initialement au nombre de 83, trois autres départements vinrent s'ajouter entre 1791 et 1793 : le Vaucluse regroupant Avignon et le Comtat Venaissin annexés en 1791, puis le département du Mont-Blanc, lorsque la Savoie fut incorporée à la France en 1792 ; le troisième département fut créé en 1793, lorsque le département du Rhône-et-Loire fut scindé en deux. Leur nombre augmentera au fil des années, jusqu'à atteindre 133 départements en 1812, lors des conquêtes napoléoniennes. Bel exemplaire, contours aquarellés à l'époque.
[ISÈRE] Département de l’Isère décrété le 3 février 1790 par l’Assemblée Nationale.
Paris, P.G. Chanlaire et Veuve Dumez, [1806]. 541 x 591 mm.
Première carte imprimée du département de l’Isère, gravée par François d'Houdan pour l'Atlas National de France, premier atlas des départements français. Décrété le 3 février 1790 par l’Assemblée Nationale, le département fut divisé en 4 arrondissements ou sous-préfectures, et 46 cantons ou justices de paix. Grenoble, préfecture du département, est aquarellée en rouge et signalée d’une croix. Les villes sous-préfectures sont aquarellées en bleu, la commune principale des cantons est aquarellée en rouge. Les limites des arrondissements sont aquarellées en bleu, celles des cantons en rouge. L’échelle est de 20 000 toises et 40 000 mètres. Peu après le début de la Révolution française, la France fut découpée en départements à la suite du décret du 22 décembre 1789, pris par l'Assemblée constituante afin de remplacer les provinces de France jugées contraires à l'homogénéité de la nation. Leur nombre exact et leurs limites furent fixés le 26 février 1790, et leur existence prit effet le 4 mars 1790. Initialement au nombre de 83, trois autres départements vinrent s'ajouter entre 1791 et 1793 : le Vaucluse regroupant Avignon et le Comtat Venaissin annexés en 1791, puis le département du Mont-Blanc, lorsque la Savoie fut incorporée à la France en 1792 ; le troisième département fut créé en 1793, lorsque le département du Rhône-et-Loire fut scindé en deux. Leur nombre augmentera au fil des années, jusqu'à atteindre 133 départements en 1812, lors des conquêtes napoléoniennes. Bel exemplaire, contours aquarellés à l'époque.
[JURA] Département du Jura décrété le 5 février 1790 par l’Assemblée Nationale.
Paris, P.G. Chanlaire et Veuve Dumez, [1806]. 508 x 579 mm.
Première carte imprimée du département du Jura, gravée par François d'Houdan pour l'Atlas National de France, premier atlas des départements français. Décrété le 5 février 1790 par l’Assemblée Nationale, le département fut divisé en 4 arrondissements ou sous-préfectures, et 32 cantons ou justices de paix. Lons-le-Saunier, préfecture du département, est aquarellée en rouge et signalée d’une croix. Les villes sous-préfectures sont aquarellées en bleu, la commune principale des cantons est aquarellée en rouge. Les limites des arrondissements sont aquarellées en bleu, celles des cantons en rouge. L’échelle est de 20 000 toises et 30 000 mètres. Peu après le début de la Révolution française, la France fut découpée en départements à la suite du décret du 22 décembre 1789, pris par l'Assemblée constituante afin de remplacer les provinces de France jugées contraires à l'homogénéité de la nation. Leur nombre exact et leurs limites furent fixés le 26 février 1790, et leur existence prit effet le 4 mars 1790. Initialement au nombre de 83, trois autres départements vinrent s'ajouter entre 1791 et 1793 : le Vaucluse regroupant Avignon et le Comtat Venaissin annexés en 1791, puis le département du Mont-Blanc, lorsque la Savoie fut incorporée à la France en 1792 ; le troisième département fut créé en 1793, lorsque le département du Rhône-et-Loire fut scindé en deux. Leur nombre augmentera au fil des années, jusqu'à atteindre 133 départements en 1812, lors des conquêtes napoléoniennes. Bel exemplaire, contours aquarellés à l'époque.
[LANDES] Département des Landes décrété le 15 février 1790 par l’Assemblée Nationale.
Paris, P.G. Chanlaire et Veuve Dumez, [1806]. 511 x 625 mm.
Première carte imprimée du département des Landes, gravée par François d'Houdan pour l'Atlas National de France, premier atlas des départements français. Décrété le 15 février 1790 par l’Assemblée Nationale, le département fut divisé en 3 arrondissements ou sous-préfectures, et 28 cantons ou justices de paix. Mont-de-Marsan, préfecture du département, est aquarellée en rouge et signalée d’une croix. Les villes sous-préfectures sont aquarellées en bleu, la commune principale des cantons est aquarellée en rouge. Les limites des arrondissements sont aquarellées en bleu, celles des cantons en rouge. L’échelle est de 20 000 toises et 20 000 mètres. Peu après le début de la Révolution française, la France fut découpée en départements à la suite du décret du 22 décembre 1789, pris par l'Assemblée constituante afin de remplacer les provinces de France jugées contraires à l'homogénéité de la nation. Leur nombre exact et leurs limites furent fixés le 26 février 1790, et leur existence prit effet le 4 mars 1790. Initialement au nombre de 83, trois autres départements vinrent s'ajouter entre 1791 et 1793 : le Vaucluse regroupant Avignon et le Comtat Venaissin annexés en 1791, puis le département du Mont-Blanc, lorsque la Savoie fut incorporée à la France en 1792 ; le troisième département fut créé en 1793, lorsque le département du Rhône-et-Loire fut scindé en deux. Leur nombre augmentera au fil des années, jusqu'à atteindre 133 départements en 1812, lors des conquêtes napoléoniennes. Bel exemplaire, contours aquarellés à l'époque.
[LOIRE-ATLANTIQUE] Département de la Loire Inférieure décrété le 30 janvier 1790 par l’Assemblée Nationale.
Paris, P.G. Chanlaire et Veuve Dumez, [1806]. 506 x 574 mm.
Première carte imprimée de l'ancien département de la Loire Inférieure, gravée par François d'Houdan pour l'Atlas National de France, premier atlas des départements français. Décrété le 30 janvier 1790 par l’Assemblée Nationale, le département fut divisé en 5 arrondissements ou sous-préfectures, et 45 cantons ou justices de paix. Il sera renommé Loire-Atlantique le 9 mars 1957, après qu'il ait été décidé que l'adjectif "Inférieure" nuisait à l'économie de la région. Nantes, préfecture du département, est aquarellée en rouge et signalée d’une croix. Les villes sous-préfectures sont aquarellées en bleu, la commune principale des cantons est aquarellée en rouge. Les limites des arrondissements sont aquarellées en bleu, celles des cantons en rouge. L’échelle est de 20 000 toises et 40 000 mètres. Peu après le début de la Révolution française, la France fut découpée en départements à la suite du décret du 22 décembre 1789, pris par l'Assemblée constituante afin de remplacer les provinces de France jugées contraires à l'homogénéité de la nation. Leur nombre exact et leurs limites furent fixés le 26 février 1790, et leur existence prit effet le 4 mars 1790. Initialement au nombre de 83, trois autres départements vinrent s'ajouter entre 1791 et 1793 : le Vaucluse regroupant Avignon et le Comtat Venaissin annexés en 1791, puis le département du Mont-Blanc, lorsque la Savoie fut incorporée à la France en 1792 ; le troisième département fut créé en 1793, lorsque le département du Rhône-et-Loire fut scindé en deux. Leur nombre augmentera au fil des années, jusqu'à atteindre 133 départements en 1812, lors des conquêtes napoléoniennes. Bel exemplaire à grandes marges, contours aquarellés à l'époque.
[LOT] Département du Lot décrété le 29 janvier 1790 par l’Assemblée Nationale.
Paris, P.G. Chanlaire et Veuve Dumez, [1806]. 504 x 570 mm.
Première carte imprimée du département du Lot, gravée par François d'Houdan pour l'Atlas National de France, premier atlas des départements français. Décrété le 29 janvier 1790 par l’Assemblée Nationale, le département fut divisé en 3 arrondissements ou sous-préfectures, et 29 cantons ou justices de paix. Cahors, préfecture du département, est aquarellée en rouge et signalée d’une croix. Les villes sous-préfectures sont aquarellées en bleu, la commune principale des cantons est aquarellée en rouge. Les limites des arrondissements sont aquarellées en bleu, celles des cantons en rouge. L’échelle est de 20 000 toises et 20 000 mètres. Peu après le début de la Révolution française, la France fut découpée en départements à la suite du décret du 22 décembre 1789, pris par l'Assemblée constituante afin de remplacer les provinces de France jugées contraires à l'homogénéité de la nation. Leur nombre exact et leurs limites furent fixés le 26 février 1790, et leur existence prit effet le 4 mars 1790. Initialement au nombre de 83, trois autres départements vinrent s'ajouter entre 1791 et 1793 : le Vaucluse regroupant Avignon et le Comtat Venaissin annexés en 1791, puis le département du Mont-Blanc, lorsque la Savoie fut incorporée à la France en 1792 ; le troisième département fut créé en 1793, lorsque le département du Rhône-et-Loire fut scindé en deux. Leur nombre augmentera au fil des années, jusqu'à atteindre 133 départements en 1812, lors des conquêtes napoléoniennes. Bel exemplaire à grandes marges, contours aquarellés à l'époque.
[MANCHE] Département de la Manche décrété le 27 janvier 1790 par l’Assemblée Nationale.
Paris, P.G. Chanlaire et Veuve Dumez, [1806]. 621 x 511 mm.
Première carte imprimée du département de la Manche, issue de l'Atlas National de France, premier atlas des départements français. Décrété le 27 janvier 1790 par l’Assemblée Nationale, le département fut divisé en 6 arrondissements ou sous-préfectures, et 48 cantons ou justices de paix. Saint-Lô, préfecture du département, est aquarellée en rouge et signalée d’une croix. Les villes sous-préfectures sont aquarellées en bleu, la commune principale des cantons est aquarellée en rouge. Les limites des arrondissements sont aquarellées en bleu, celles des cantons en rouge. L’échelle est de 20 000 toises et 40 000 mètres. Peu après le début de la Révolution française, la France fut découpée en départements à la suite du décret du 22 décembre 1789, pris par l'Assemblée constituante afin de remplacer les provinces de France jugées contraires à l'homogénéité de la nation. Leur nombre exact et leurs limites furent fixés le 26 février 1790, et leur existence prit effet le 4 mars 1790. Initialement au nombre de 83, trois autres départements vinrent s'ajouter entre 1791 et 1793 : le Vaucluse regroupant Avignon et le Comtat Venaissin annexés en 1791, puis le département du Mont-Blanc, lorsque la Savoie fut incorporée à la France en 1792 ; le troisième département fut créé en 1793, lorsque le département du Rhône-et-Loire fut scindé en deux. Leur nombre augmentera au fil des années, jusqu'à atteindre 133 départements en 1812, lors des conquêtes napoléoniennes. Bel exemplaire, contours aquarellés à l'époque.
[NIÈVRE] Département de la Nyèvre décrété le 26 janvier 1790 par l’Assemblée Nationale.
Paris, P.G. Chanlaire, [1806]. 506 x 575 mm.
Première carte imprimée du département de la Nièvre, gravée par François d'Houdan pour l'Atlas National de France, premier atlas des départements français. Décrété le 26 janvier 1790 par l’Assemblée Nationale, le département fut divisé en 4 arrondissements ou sous-préfectures, et 26 cantons ou justices de paix. Nevers, préfecture du département, est aquarellée en rouge et signalée d’une croix. Les villes sous-préfectures sont aquarellées en bleu, la commune principale des cantons est aquarellée en rouge. Les limites des arrondissements sont aquarellées en bleu, celles des cantons en rouge. L’échelle est de 20 000 toises et 40 000 mètres. Peu après le début de la Révolution française, la France fut découpée en départements à la suite du décret du 22 décembre 1789, pris par l'Assemblée constituante afin de remplacer les provinces de France jugées contraires à l'homogénéité de la nation. Leur nombre exact et leurs limites furent fixés le 26 février 1790, et leur existence prit effet le 4 mars 1790. Initialement au nombre de 83, trois autres départements vinrent s'ajouter entre 1791 et 1793 : le Vaucluse regroupant Avignon et le Comtat Venaissin annexés en 1791, puis le département du Mont-Blanc, lorsque la Savoie fut incorporée à la France en 1792 ; le troisième département fut créé en 1793, lorsque le département du Rhône-et-Loire fut scindé en deux. Leur nombre augmentera au fil des années, jusqu'à atteindre 133 départements en 1812, lors des conquêtes napoléoniennes. Bel exemplaire à grandes marges, contours aquarellés à l'époque.
[ORNE] Département de l’Orne décrété le 25 janvier 1790 par l’Assemblée Nationale.
Paris, P.G. Chanlaire et Veuve Dumez, [1806]. 511 x 620 mm.
Première carte imprimée du département de l’Orne, gravée par François d'Houdan pour l'Atlas National de France, premier atlas des départements français. Décrété le 25 janvier 1790 par l’Assemblée Nationale, le département fut divisé en 4 arrondissements ou sous-préfectures, et 35 cantons ou justices de paix. Alençon, préfecture du département, est aquarellée en rouge et signalée d’une croix. Les villes sous-préfectures sont aquarellées en bleu, la commune principale des cantons est aquarellée en rouge. Les limites des arrondissements sont aquarellées en bleu, celles des cantons en rouge. L’échelle est de 20 000 toises et 40 000 mètres. Peu après le début de la Révolution française, la France fut découpée en départements à la suite du décret du 22 décembre 1789, pris par l'Assemblée constituante afin de remplacer les provinces de France jugées contraires à l'homogénéité de la nation. Leur nombre exact et leurs limites furent fixés le 26 février 1790, et leur existence prit effet le 4 mars 1790. Initialement au nombre de 83, trois autres départements vinrent s'ajouter entre 1791 et 1793 : le Vaucluse regroupant Avignon et le Comtat Venaissin annexés en 1791, puis le département du Mont-Blanc, lorsque la Savoie fut incorporée à la France en 1792 ; le troisième département fut créé en 1793, lorsque le département du Rhône-et-Loire fut scindé en deux. Leur nombre augmentera au fil des années, jusqu'à atteindre 133 départements en 1812, lors des conquêtes napoléoniennes. Bel exemplaire à grandes marges, contours aquarellés à l'époque.
Paris. Superficie 5,280,000 toises.
[Paris, P.G. Chanlaire et E. Mentelle, An six de la République - 1798]. 343 x 448 mm.
Très rare et beau plan de Paris, dressé par Edmé Mentelle et Pierre-Grégoire Chanlaire, et gravé par Antoine-François Tardieu. Il est issu de l'Atlas universel de géographie physique et politique, ancienne et moderne, présenté à l'Instruction des Écoles Centrales, pour les classes de Géographie, d'Histoire et de Législation, publié l'An six de la République, soit 1798. Cet atlas contient sept autres plans de villes capitales. Il est accompagné d'une légende des principaux édifices et lieux de la ville. Chanlaire et Mentelle sont les auteurs de l'Atlas National de France, premier atlas des départements français, publié en 1793. Très rare exemplaire en pleins coloris de l'époque. La Bibliothèque Nationale d'Espagne possède une édition de 1806 de l'Atlas universel, et ce plan, comme les sept autres, est resté en noir et blanc. Bel exemplaire. Boutier, 320A (donne la date vers 1779-1782).
[PUY-de-DÔME] Département du Puy de Dôme décrété le 5 février 1790 par l’Assemblée Nationale.
Paris, P.G. Chanlaire et Veuve Dumez, [1806]. 512 x 585 mm.
Première carte imprimée du département du Puy-de-Dôme, gravée par François d'Houdan pour l'Atlas National de France, premier atlas des départements français. Décrété le 5 février 1790 par l’Assemblée Nationale, le département fut divisé en 5 arrondissements ou sous-préfectures, et 50 cantons ou justices de paix. Clermont-Ferrand est ici appelée simplement Clermont, ce qui semble curieux compte tenu de la date. En effet, Clermont fut unie en 1731 à la ville voisine de Montferrand, pour former une seule et même ville, Clermont-Ferrand, préfecture du département. Cette dernière aquarellée en rouge et signalée d’une croix. Les villes sous-préfectures sont aquarellées en bleu, la commune principale des cantons est aquarellée en rouge. Les limites des arrondissements sont aquarellées en bleu, celles des cantons en rouge. L’échelle est de 20 000 toises et 40 000 mètres. Peu après le début de la Révolution française, la France fut découpée en départements à la suite du décret du 22 décembre 1789, pris par l'Assemblée constituante afin de remplacer les provinces de France jugées contraires à l'homogénéité de la nation. Leur nombre exact et leurs limites furent fixés le 26 février 1790, et leur existence prit effet le 4 mars 1790. Initialement au nombre de 83, trois autres départements vinrent s'ajouter entre 1791 et 1793 : le Vaucluse regroupant Avignon et le Comtat Venaissin annexés en 1791, puis le département du Mont-Blanc, lorsque la Savoie fut incorporée à la France en 1792 ; le troisième département fut créé en 1793, lorsque le département du Rhône-et-Loire fut scindé en deux. Leur nombre augmentera au fil des années, jusqu'à atteindre 133 départements en 1812, lors des conquêtes napoléoniennes. Très bon exemplaire, contours aquarellés à l'époque. Mouillure claire dans la partie haute, petite déchirure dans la marge inférieure.
[PYRÉNÉES-ATLANTIQUES] Département des Basses Pyrenées décrété le 8 février 1790 par l’Assemblée Nationale.
Paris, P.G. Chanlaire et Veuve Dumez, [1806]. 500 x 687 mm.
Première carte imprimée de l'ancien département des Basses-Pyrénées, gravée par François d'Houdan pour l'Atlas National de France, premier atlas des départements français. Décrété le 8 février 1790 par l’Assemblée Nationale, le département fut divisé en 5 arrondissements ou sous-préfectures, et 40 cantons ou justices de paix. Il sera renommé Pyrénées-Atlantiques en 1968. Pau, préfecture du département, est aquarellée en rouge et signalée d’une croix. Les villes sous-préfectures sont aquarellées en bleu, la commune principale des cantons est aquarellée en rouge. Les limites des arrondissements sont aquarellées en bleu, celles des cantons en rouge. L’échelle est de 20 000 toises et 40 000 mètres. Peu après le début de la Révolution française, la France fut découpée en départements à la suite du décret du 22 décembre 1789, pris par l'Assemblée constituante afin de remplacer les provinces de France jugées contraires à l'homogénéité de la nation. Leur nombre exact et leurs limites furent fixés le 26 février 1790, et leur existence prit effet le 4 mars 1790. Initialement au nombre de 83, trois autres départements vinrent s'ajouter entre 1791 et 1793 : le Vaucluse regroupant Avignon et le Comtat Venaissin annexés en 1791, puis le département du Mont-Blanc, lorsque la Savoie fut incorporée à la France en 1792 ; le troisième département fut créé en 1793, lorsque le département du Rhône-et-Loire fut scindé en deux. Leur nombre augmentera au fil des années, jusqu'à atteindre 133 départements en 1812, lors des conquêtes napoléoniennes. Bel exemplaire à grandes marges, contours aquarellés à l'époque.
[RHÔNE & LOIRE] Département de la Loire décrété le 29 brumaire par la Convention Nationale - Département du Rhône décrété le 29 brumaire par la Convention Nationale.
Paris, P.G. Chanlaire et Veuve Dumez, [1806]. 510 x 579 mm.
Première carte imprimée des départements de la Loire et du Rhône, gravée par François d'Houdan pour l'Atlas National de France, premier atlas des départements français. Ces deux départements distincts, bien que représentés sur la même feuille, ne font pas partie des 83 départements initiaux décrétés en 1790. Ils sont nés de la scission, décrétée par la Convention Nationale le 29 brumaire An II (19 novembre 1793) du département de Rhône-et-Loire, qui avait été décrété le 3 février 1790, divisé en 6 districts et 71 cantons, et dont le chef-lieu était Lyon. Le nouveau département de la Loire fut divisé en 3 arrondissements ou sous-préfectures, et 27 cantons ou justices de paix. Il avait pour préfecture Montbrison, aujourd'hui remplacée par Saint-Étienne. Quant au département du Rhône, il fut divisé en 2 arrondissements ou sous-préfectures, et 25 cantons ou justices de paix. Il avait pour préfecture Lyon. Les deux villes préfectures sont aquarellées en rouge et signalées d’une croix. Les villes sous-préfectures sont aquarellées en bleu, la commune principale des cantons est aquarellée en rouge. Les limites des arrondissements sont aquarellées en bleu, celles des cantons en rouge. L’échelle est de 20 000 toises et 40 000 mètres. Peu après le début de la Révolution française, la France fut découpée en départements à la suite du décret du 22 décembre 1789, pris par l'Assemblée constituante afin de remplacer les provinces de France jugées contraires à l'homogénéité de la nation. Leur nombre exact et leurs limites furent fixés le 26 février 1790, et leur existence prit effet le 4 mars 1790. Initialement au nombre de 83, trois autres départements vinrent s'ajouter entre 1791 et 1793 : le Vaucluse regroupant Avignon et le Comtat Venaissin annexés en 1791, puis le département du Mont-Blanc, lorsque la Savoie fut incorporée à la France en 1792 ; le troisième département fut créé en 1793, lorsque le département du Rhône-et-Loire fut scindé en deux. Leur nombre augmentera au fil des années, jusqu'à atteindre 133 départements en 1812, lors des conquêtes napoléoniennes. Bel exemplaire, contours aquarellés à l'époque.
[SEINE-MARITIME] Département de la Seine Inférieure décrété le 3 février 1790 par l’Assemblée Nationale.
Paris, P.G. Chanlaire et Veuve Dumez, [1806]. 510 x 580 mm.
Première carte imprimée de l'ancien département de la Seine Inférieure, gravée par François d'Houdan pour l'Atlas National de France, premier atlas des départements français. Décrété le 3 février 1790 par l’Assemblée Nationale, le département fut divisé en 5 arrondissements ou sous-préfectures, et 50 cantons ou justices de paix. Il sera renommé Seine-Maritime en 1955, après qu'il ait été décidé que l'adjectif "Inférieure" nuisait à l'économie de la région. Rouen, préfecture du département, est aquarellée en rouge et signalée d’une croix. Les villes sous-préfectures sont aquarellées en bleu, la commune principale des cantons est aquarellée en rouge. Les limites des arrondissements sont aquarellées en bleu, celles des cantons en rouge. L’échelle est de 20 000 toises et 40 000 mètres. Peu après le début de la Révolution française, la France fut découpée en départements à la suite du décret du 22 décembre 1789, pris par l'Assemblée constituante afin de remplacer les provinces de France jugées contraires à l'homogénéité de la nation. Leur nombre exact et leurs limites furent fixés le 26 février 1790, et leur existence prit effet le 4 mars 1790. Initialement au nombre de 83, trois autres départements vinrent s'ajouter entre 1791 et 1793 : le Vaucluse regroupant Avignon et le Comtat Venaissin annexés en 1791, puis le département du Mont-Blanc, lorsque la Savoie fut incorporée à la France en 1792 ; le troisième département fut créé en 1793, lorsque le département du Rhône-et-Loire fut scindé en deux. Leur nombre augmentera au fil des années, jusqu'à atteindre 133 départements en 1812, lors des conquêtes napoléoniennes. Bel exemplaire, contours aquarellés à l'époque.
[YONNE] Département de l’Yonne décrété le 27 janvier 1790 par l’Assemblée Nationale.
Paris, P.G. Chanlaire et Veuve Dumez, [1806]. 510 x 584 mm.
Première carte imprimée du département de l’Yonne, gravée par François d'Houdan pour l'Atlas National de France, premier atlas des départements français. Décrété le 27 janvier 1790 par l’Assemblée Nationale, le département fut divisé en 5 arrondissements ou sous-préfectures, et 37 cantons ou justices de paix. Auxerre, préfecture du département, est aquarellée en rouge et signalée d’une croix. Les villes sous-préfectures sont aquarellées en bleu, la commune principale des cantons est aquarellée en rouge. Les limites des arrondissements sont aquarellées en bleu, celles des cantons en rouge. L’échelle est de 30 000 toises et 40 000 mètres. Peu après le début de la Révolution française, la France fut découpée en départements à la suite du décret du 22 décembre 1789, pris par l'Assemblée constituante afin de remplacer les provinces de France jugées contraires à l'homogénéité de la nation. Leur nombre exact et leurs limites furent fixés le 26 février 1790, et leur existence prit effet le 4 mars 1790. Initialement au nombre de 83, trois autres départements vinrent s'ajouter entre 1791 et 1793 : le Vaucluse regroupant Avignon et le Comtat Venaissin annexés en 1791, puis le département du Mont-Blanc, lorsque la Savoie fut incorporée à la France en 1792 ; le troisième département fut créé en 1793, lorsque le département du Rhône-et-Loire fut scindé en deux. Leur nombre augmentera au fil des années, jusqu'à atteindre 133 départements en 1812, lors des conquêtes napoléoniennes. Bel exemplaire à grandes marges, contours aquarellés à l'époque.
BLOIS (Loir et Cher).
Paris Benard circa 1850 226 x 291 mm.
Estampe figurant la ville de Blois, lithographiée par Hostein d'après un croquis de Chapuis. Bel exemplaire.
RODEZ (Aveyron).
Paris Benard circa 1850 217 x 298 mm.
Estampe figurant la ville de Rodez, lithographiée par Leborne d'après un croquis de Chapuy. Bel exemplaire.
COLMAR (Haut-Rhin).
Paris Benard circa 1850 218 x 291 mm.
Estampe figurant la ville de Colmar, lithographiée par Leborne d'après un dessin de Chapuy. Bel exemplaire.
[DIEPPE] Vue de Dieppe.
Paris, Wild, 1846. 445 x 568 mm.
Superbe et rare vue à vol d'oiseau de la ville de Dieppe, dessinée d'après nature par Chapuy, lithographiée en couleurs par Théodore Müller, et imprimée par Lemercier à Paris. La vue, prise depuis la falaise du Pollet, montre le chenal à l'entrée du port, l'avant-port, les quais, les bassins, et la ville, dans laquelle on distingue les églises Saint-Jacques et Saint-Rémy. Sur la gauche, on aperçoit le quartier du Pollet, et dans le fond à droite, le château. La vue s'étend au-delà de la ville pour montrer les falaises et la Manche. Bel exemplaire finement colorié à l'époque. Petite restauration en haut à droite. Bibliographie de la France, ou Journal général de l'Imprimerie et de la Librairie, 1846, p. 535, n°1224.
[EXPOSITION UNIVERSELLE de 1855] Vue générale des expositions. Industrie - Beaux-Arts - Horticulture.
Paris, Dopter, [1855]. 385 x 476 mm.
Belle vue aérienne du Palais de l'Industrie, dessinée par Nicolas Chapuy et lithographiée en deux tons par Philippe Benoist et Eugène Cicéri. Les figures sont de Victor Adam. La vue illustre l'inauguration de l'Exposition Universelle qui s'est tenue le 15 mai 1855. Ce fut la première Exposition Universelle organisée par la France, et la deuxième mondiale, après celle de Londres en 1851. Elle fut inaugurée par l'empereur Napoléon III. La vue montre l'entrée et la façade principales du bâtiment, donnant sur l'avenue des Champs-Élysées, où l'on voit arriver le prestigieux cortège impérial. Situé sur les Champs-Élysées, le Palais de l'Industrie et des Beaux-Arts, communément appelé Palais de l'Industrie, fut construit spécialement pour l'Exposition, dont il fut l'emblème. L'entrée principale se faisait par le portique monumental que l'on peut voir, dont la corniche était décorée d'un groupe sculpté par Élias Robert représentant la France couronnant de lauriers les Arts et l'Industrie, et de cartouches ornés des armes et chiffre de l'Empereur tenus par deux groupes d'enfants. En plus d'accueillir les expositions de l'Industrie et des Beaux-Arts, il abritait également celles de l'Horticulture. Le bâtiment sera détruit en 1896 pour faire place aux Petit et Grand Palais, en vue de l'Exposition Universelle de 1900. La vue se prolonge jusqu'à l'Arc de triomphe de l'Étoile. Sur la gauche, on peut voir la Seine et le pont des Invalides, et dans le fond, la colline du Mont Valérien. Bel exemplaire. Quelques piqûres légères. Bibliographie de la France, ou Journal général de l'Imprimerie et de la Librairie, 1855, p. 705, n°1754.
[PALAIS-ROYAL] Vue générale du Palais Royal.
Paris, Lemiere, [circa 1840]. 445 x 450 mm.
Superbe et grande vue à vol d'oiseau du Palais Royal et de ses jardins, dessinée d'après nature par Chapuy et lithographiée en couleurs par Champin. Construit en 1632 par Richelieu, ministre de Louis XIII, le Palais-Cardinal devient la propriété des Orléans, branche cadette du royaume de France, en février 1692, quand Louis XIV l’offre à Monsieur, son frère. Il sera alors nommé Palais-Royal. En 1792, le duc d'Orléans fait du Palais-Royal un lieu d’exception, une ville dans la ville, protégée par des règles que seul le statut de son propriétaire peut permettre. Ainsi, la police n’a pas le droit d’y pénétrer. Les marchands de mode, cafés, boutiques d'estampes et gravures, libraires, etc., se partagent les 88boutiques, tandis que les arcades abritent une foule disparate de prostituées, joueurs ou flâneurs. En 1814, le palais et son jardin reviennent au futur roi Louis-Philippe. En 1829, il fait remplacer les galeries de bois par la galerie d’Orléans, en pierre. Le Palais-Royal devient la propriété des Orléans, branche cadette du royaume de France, en février 1692, quand Louis XIV l’offre à Monsieur, son frère. Le jardin du palais est alors ouvert sur la ville. Bel exemplaire finement colorié à l'époque.
[PLACE de la CONCORDE] Vue générale de la place de la Concorde et des Champs Élysées prise du grand bassin du Jardin des Tuilleries.
Paris, Ledot Ainé & Ledot J.ne, [1855]. 435 x 597 mm ; monté sous passe-partout de 5 mm d'épaisseur.
Rare et belle vue à vol d'oiseau, montrant la place de la Concorde et les Champs-Élysées, dessinée d'après nature par Chapuy, lithographiée en couleurs par Théodore Müller, et imprimée par Becquet à Paris. Elle a été publiée en 1855, année de la première Exposition Universelle française, et la deuxième mondiale, après celle de Londres en 1851. La vue est prise depuis le grand bassin du jardin des Tuileries en regardant vers l'ouest jusqu'à l'Arc de Triomphe. Au premier plan, l'entrée ouest du jardin des Tuileries, avec quatre des huit statues allégoriques de villes françaises dessinant les contours de l'octogone imaginé par Gabriel ; ces quatre statues à l'est de la place symbolisent Lyon, Marseille, Lille et Strasbourg ; puis la place de la Concorde avec l'Obélisque de Louxor érigé en 1836, flanqué des deux fontaines monumentales imaginées par l'architecte Hittorff et inaugurées le 1er mai 1840 par le préfet Rambuteau : à gauche la Fontaine des Mers, à droite la Fontaine des Fleuves. La vue se prolonge avec l'avenue des Champs-Élysées, jusqu'à l'Arc de triomphe de l'Étoile, inauguré par Louis-Philippe en 1836. Sur la gauche, on peut voir la Seine avec le Pont de la Concorde menant au Palais Bourbon et à l'Hôtel de Lassay, sur la droite, la rue de Rivoli avec l'Hôtel de la Marine et son bâtiment jumeau, autrefois appelé Hôtel des Monnaies, abritant aujourd'hui l'Hôtel Crillon et l'Automobile Club de France. Au début des Champs-Élysées, sur la gauche, on aperçoit le Palais de l'Industrie, construit pour l'Exposition Universelle, et détruit en 1896 pour faire place aux Petit et Grand Palais, en vue de l'Exposition Universelle de 1900 ; sur la droite, le Cirque d'Été sur le Carré Marigny. La vue est animée de nombreux promeneurs et calèches. Très bon exemplaire finement colorié à l'époque. Petites piqûres essentiellement dans les marges, petits frottements par endroits avec perte de couleur. Bibliographie de la France, ou Journal général de l'Imprimerie et de la Librairie, 1855, p. 705, n°1760.
[VERSAILLES] Vue générale de Versailles prise du bassin d'Appollon.
Paris, Lemiere, [1856]. 445 x 568 mm.
Magnifique et rare vue à vol d'oiseau du château et de la ville de Versailles, dessinée d'après nature par Chapuy, lithographiée en couleurs par Théodore Müller, et imprimée par Lemercier à Paris. La vue, prise depuis l'ouest, montre au premier plan le Bassin d'Apollon, puis l'allée royale, la Colonnade, le Bassin de Latone et tous les bassins agrémentant les jardins, le château, au sommet duquel flotte un drapeau tricolore, et enfin la ville. Les allées sont animées de nombreux promeneurs. Il s'agit d'une vue peu habituelle de Versailles, qui outre le château, offre une belle vue panoramique de la ville. On aperçoit notamment l'avenue de Paris, avec, au départ de l'avenue, les Grande et Petite Écuries, mais aussi la cathédrale Saint-Louis, la paroisse Notre-Dame de Versailles, les bâtiments du lycée napoléonien, créé en 1803 et nommé lycée Hoche en 1888, et les bâtiments du débarcadère de la ligne de chemin de fer entre Versailles et Paris, vers lequel se dirige un train. Bel exemplaire très finement colorié à l'époque. Bibliographie de la France, ou Journal général de l'Imprimerie et de la Librairie, 1856, p. 260, 600.
Carte routière et administrative de la France indiquant les routes de poste, royales et départementales, avec distances en kilomètres, les réseaux de chemins de fer, les canaux et rivières navigables, les itinéraires des bateaux à vapeur et paquebots.
Paris, Dopter, [circa 1850]. 570 x 832 mm, sur toile de lin.
Belle carte détaillée de la France dressée par Charle, géographe au Dépôt général de la Guerre. Elle est ornée de 48 vignettes de vues de villes françaises, dont une vue, sous le titre, montrant la statue équestre d'Henri IV sur le Pont Neuf. En carton figurent une carte circulaire des environs de Paris et une carte de la Corse. Bel exemplaire, sur toile de lin.
[LOZÈRE] Carte routière et hydrographique du département de la Lozère.
1878. En 48 sections montées sur toile et pliées, formant une carte de 1,17 x 1,04 m, sous chemise et étui portant le titre en lettres dorées sur le premier plat et au dos.
Rare carte murale figurant le réseau hydrographique et routier du département de la Lozère, dressée par le service vicinal sous l'administration de Frédéric Armand d'Etchégoyen et de Félix Granet, successivement préfets de la Lozère entre 1876 et 1879, et sous la direction de Charpentier, agent-voyer en chef. Elle montre les limites des départements, d'arrondissements, de cantons et des communes, les chemins de fer, tunnels, viaducs, routes nationales et départementales, les chemins, les voies forestières, les fleuves, canaux, les marais et tourbières, les bureaux de poste et télégraphes, les moulins à eau et à vent, les forges, usines, fonderies et autres manufactures, et les eauxc thermales et minérales. Bel exemplaire en coloris de l'époque.
[SAINT-DENIS] Carte des environs de Versailles, dite des Chasses du Roi. S.t Denis. Feuille n°3.
[Paris, Ch. Picquet, vers 1820]. 440 x 777 mm.
Feuille n°3 de la Carte des environs de Versailles, dite des Chasses du Roi, couvrant les environs de Saint-Denis, gravée par Bouclet, Doudan et Tardieu l'aîné, écrite par Giraldon et Lale. Elle s'étend du nord au sud entre Villiers-le-Bel et Bobigny, orthographiée Baubigny, et d'ouest en est entre Gennevilliers et Villepinte. On peut voir notamment les villes de Saint-Gratien, Villetaneuse, Gonesse, Le Bourget, Roissy ou encore Drancy. Les villes principales et leurs jardins sont bien dessinés. L'échelle est en toises et en mètres. La Carte des Chasses du Roi, ou plus exactement Carte topographique des environs de Versailles ou des Chasses Impériales, fut l'une des plus grandes entreprises cartographiques de la seconde moitié du XVIIIe siècle. Louis XV confia ce projet à Jean-Baptiste Berthier, chef des ingénieurs-géographes du Dépôt de la Guerre, qui fit appel aux meilleurs topographes de l'époque. La Carte des Chasses du Roi fit l'objet de trois campagnes de levés entre 1764 et 1773. Les 9 premières cartes, dont la carte d'assemblage, parurent à la fin du XVIIIe siècle. Les 4 dernières feuilles ne furent achevées qu'en 1807, pour les chasses de l'Empereur. Couvrant une surface de 3 400 km2, cette carte se distingue par la précision et la multitude des détails représentés, et reste l'un des meilleurs outils pour la connaissance générale de l'occupation du sol (labours, prés, vignes, cultures maraîchères et légumières, bois, remises, parcs) et de l'hydrographie (canal Saint-Denis et canal de l'Ourcq) au XVIIIe siècle. Charles Picquet fut géographe, graveur, éditeur et marchand de cartes géographiques. Il devint, dès 1798, le fournisseur attitré du Dépôt de la Guerre en cuivres et en cartes et sera nommé au Cabinet topographique de Napoléon vers 1806. En 1816, il obtint le brevet de géographe ordinaire du Cabinet topographique de Louis XVIII. Il s'installe la même année au Quai de Conti N°17, entre l'Hôtel des Monnaies et le Pont des Arts. Cachet à sec de l'éditeur. Bel exemplaire.
Carte de la République Française suivant sa nouvelle division en 103 départements ; avec toutes les routes.
Paris, Basset, An 7 [1799]. En deux feuilles jointes, formant une carte de 556 x 895 mm.
Belle et très rare carte de la France figurant les 103 départements créés jusqu'en 1799. Aux 83 départements initiaux de 1790 s'ajoutèrent notamment les départements annexés en Belgique en 1795, et la rive gauche du Rhin incorporée en 1797 à la suite du traité de Campo-Formio. La scission du département de la Corse, qui figure ici dans un encadré séparé en haut à gauche, amena deux nouveaux départements, le Golo au nord et le Liamone au sud, créés en 1793. Cette scission en deux départements fut effective jusqu'en 1811. Avignon et le Comtat Venaissin, annexés en 1791, sont également représentés séparément en bas à droite, avec le texte du décret de l'Assemblée Nationale. Au-dessus se trouve une carte de Saint-Domingue. En bas à gauche figure une carte du département de Paris, décrété le 10 février 1790 par l'Assemblée Nationale, et divisé en 3 districts et 16 cantons. Renommé département de la Seine en 1795, le département de Paris comprenait Paris et les départements des Hauts-de-Seine, de la Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne. Il fut supprimé en 1968. Au nord de Paris se trouve le disctrict de Franciade, au sud, le district de Bourg l'Égalité. Ces deux districts furent effectifs jusqu'en 1795, lorsque le département de Paris fut renommé département de la Seine. Le titre de la carte mentionne que celle-ci est utile pour trouver la position des armées respectives sur les frontières, et qu'elle contient une grande partie des Pays-Bas, de l'Angleterre, de l'Allemagne, de la Suisse et de l'Italie. La carte est accompagnée d'un tableau des 48 sections de Paris et du lieu de leurs assemblées générales, d'une liste des départements annexés en Belgique, aux Pays-Bas, au Luxembourg, en Allemagne et en Suisse, d'une liste des départements réunis à la République Française depuis le décret qui les avait fixés au nombre de 83 (Mont Blanc, Mont Terrible, Liamone etc), et d'une table des principales villes de France avec le nom de leur département. La carte est ornée d'un beau cartouche de titre décoré d'une figure allégorique et d'attributs militaires et maritimes. Les départements français furent créés peu après le début de la Révolution française, par décret du 22 décembre 1789 pris par l'Assemblée constituante, afin de remplacer les provinces de France jugées contraires à l'homogénéité de la nation. Leur nombre exact, 83, et leurs limites furent fixés le 26 février 1790, et leur existence prit effet le 4 mars 1790. Initialement au nombre de 83, trois autres départements vinrent s'ajouter entre 1791 et 1793 : le Vaucluse regroupant Avignon et le Comtat Venaissin annexés en 1791, puis le département du Mont-Blanc, lorsque la Savoie fut incorporée à la France en 1792 ; le troisième département fut créé en 1793, lorsque le département du Rhône-et-Loire fut scindé en deux. Leur nombre atteignit 133 départements en 1812, lors des conquêtes napoléoniennes. À la chute définitive de l'Empire, en 1815, la France revint au nombre initial de 86 départements, après la suppression du département du Mont-Blanc. Très rare. Nous n'avons pas localisé d'exemplaire dans les collections publiques françaises. Nous avons en revanche trouvé une édition antérieure de cette carte par Chaumier, montrant la France divisée en 89 départements, et publiée en 1794. Bel exemplaire, contours aquarellés à l'époque.
[NORMANDIE/FALAISE] La Foire de Guibray en Normandie près la ville de Fallaize.
Paris, G. Jollain, Caen, Mancel, 1658-1841. 576 x 424 mm.
Spectaculaire représentation de la foire de Guibray, aujourd'hui quartier de la ville de Falaise, dans le Calvados. Elle a été gravée par A. Maillard et publiée par Bernard Mancel à Caen en 1841, d'après l'original dessiné par François Chauvel, gravé par Nicolas Cochin et publié par Gérard Jollain en 1658. Établie par Guillaume Le Conquérant au XIe siècle, la foire de Guibray était l'une des foires les plus anciennes et les plus fréquentées en France, aussi renommée que celles de Troyes ou de Provins, et souvent comparée à la première foire de France, la foire de Beaucaire, dans le Languedoc. Située à proximité de l'église Notre-Dame de Guibray, elle se tenait tous les ans à l'Assomption, et durait 15 jours. Cette estampe, remarquable par la multitude des personnages et des détails représentés, est la parfaite illustration du succès qu'elle rencontrait chaque année. L'auteur a reporté sur l'estampe les noms des marchés qui composaient cette foire : le marché aux boeufs, le marché aux chevaux, les selliers, la fosse aux Thoilles ou toiles, la fosse aux draps, ou encore la fosse aux cuirs. On proposait également aux visiteurs des spectacles de rue, et de nombreuses beuvettes ou buvettes pour se désaltérer. Quelques rues sont également nommées : la rue Quincaillerie, la rue de Caen, la rue de Paris, la rue de la Boucherie, la rue Dindanderie, la rue de l'Épicerie, la rue de Rouen, la place aux Fruits, la rue du Pavillon, la rue de la Vieille Draperie, la rue d'Alençon, la rue de Rouen, la rue de Tours, la rue de la Magdelaine, la rue de Falaise au Pavillon, et la rue du Viel Simetier ; ainsi que quelques boutiques et négoces : La Bulle (négoce en bière), l'hôtel du Cheval Blanc, des tavernes comme La Belle Estoille, L'Aigle d'Or, Le Cheval Blanc, Teste Noir ou Le Sermon. Dans le fond, on aperçoit Notre Dame de Guibray, et sur la droite, les escuries des chevaux bretons et les escuries des chevaux almans. L'estampe est dédiée au marquis de Thury et de la Motte-Harcourt, comte de Croisy, maréchal des camps et armée du Roi, et gouverneur des villes et château de Falaise, avec ses armoiries. Rare. Nous n'avons localisé que deux exemplaires dans les collections publiques françaises, qui se trouvent au Musée Carnavalet et aux Archives du Calvados. Bel exemplaire à grandes marges. Fauvel, Guibray au temps de Louis XIII d'après une ancienne gravure de Chauvel, précédé d'une notice historique sur cette foire, 1841 ; Ardouin-Dumazet, Voyage en France, 1896, pp. 165-167 ; Weigert, Inventaire du fonds français, graveurs du XVIIe siècle, Tome III, p. 47, 621 ; Nouvelles Archives de l'art français, 1886, p. 262 (édition de 1658).
La Nive à S.t Jean Pied-de-Port.
26 avril 1873 12 x 21 cm (hors titre), sur une feuille de 28 x 33 cm ; sous passe-partout.
Ravissant dessin au crayon, signé et daté. Jolie copie d'une lithographie d'Eugène de Malbos (1811-1858), peintre et dessinateur qui lithographiait lui-même les dessins des Pyrénées qu'il exécutait d'après nature. Belle condition.
Plan général des bois et forêts situés dans le ressort de la Maîtrise Royale des Eaux et Forêts de Châteauroux relatif au projet d'aménagement proposé par l'inspecteur du domaine en 7.bre 1781.
Septembre 1781. En 2 feuilles jointes de 412 x 810 mm.
Carte manuscrite, à l'encre noire et aquarelle, des forêts de Châteauroux et de Bommiers, dans l'Indre. Y sont figurés le plan de la ville de Châteauroux et celui du Bourgdieu avec les routes qui partent de ces deux villes, le cours de l'Indre, les forêts du domaine situées au sud et à l'est de Châteauroux avec le tracé des parcelles, les villages de Luant, Vouillon, Brives, Ambrault, Bommiers, Pruniers, le château de Beauregard, et plusieurs fermes et lieux-dits situés aux environs des parcelles boisées. Très jolie carte, finement exécutée, notamment pour la parcelle de la forêt de Châteauroux gardée en futaie de réserve, où sont dessinés de nombreux arbres. L'échelle est en perches. Bel état de conservation. Très beaux coloris.
[BORDEAUX] Bourdeaux ancienement Burdigala, ville capitale de la Guienne.
Paris, Chéreau, [circa 1760]. 346 x 511 mm.
Très belle vue du port et de la ville de Bordeaux, accompagnée d'une table numérotée renvoyant aux principaux lieux et monuments. Dynastie célèbre de graveurs et marchands d'estampes, les Chéreau furent actifs au XVIII° siècle. Jacques Chéreau, dit Chéreau le jeune, naquit à Blois en 1688. C'est auprès de son frère François Chéreau qu'il apprit le métier de graveur. Avec un fonds de plus de 3 000 planches gravées, il fut l'un des graveurs, éditeurs et marchands d'estampes les plus prolifiques de son époque. Très bel exemplaire à grandes marges.
Brest.
Paris Charpentier 1760 circa 342 x 508 mm.
Belle vue figurant l'entrée du port de Brest, avec description de trois lignes et 17 légendes. Très bel exemplaire à grandes marges.
[CHAMBORD] Vüe de Chambor.
Paris Charpentier 1760 circa 338 x 505 mm.
Belle vue gravée du château de Chambord, accompagnée d'une description de trois lignes. Très bel exemplaire à grandes marges.
[JARDIN des TUILERIES] Veüe et perspective du Palais des Thuilleries du côté du jardin.
Paris, Chéreau, [circa 1760]. 344 x 515 mm.
Avec 4 légendes. Bel exemplaire à grandes marges.
Lyon, ville capitale de la province et du gouvernem.t général du Lyonois.
Paris Chéreau 1760 circa 340 x 512 mm.
Superbe vue cavalière de la ville de Lyon, accompagnée d'une table numérotée renvoyant aux principaux lieux et monuments. Dynastie célèbre de graveurs et marchands d'estampes, les Chéreau furent actifs au XVIII° siècle. Jacques Chéreau, dit Chéreau le jeune, naquit à Blois en 1688. C'est auprès de son frère François Chéreau qu'il apprit le métier de graveur. Avec un fonds de plus de 3 000 planches gravées, il fut l'un des graveurs, éditeurs et marchands d'estampes les plus prolifiques de son époque. Très bel exemplaire à grandes marges.
Marseille, ville et port fameux en Provence.
Paris Chéreau 1760 circa 342 x 512 mm.
Superbe vue cavalière du port et de la ville de Marseille, accompagnée d'une table numérotée renvoyant aux principaux bâtiments de la ville. Dynastie célèbre de graveurs et marchands d'estampes, les Chéreau furent actifs au XVIII° siècle. Jacques Chéreau, dit Chéreau le jeune, naquit à Blois en 1688. C'est auprès de son frère François Chéreau qu'il apprit le métier de graveur. Avec un fonds de plus de 3 000 planches gravées, il fut l'un des graveurs, éditeurs et marchands d'estampes les plus prolifiques de son époque. Quelques légendes partiellement effacées. Très bel exemplaire à grandes marges.
Roüen.
Paris Charpentier 1760 circa 343 x 510 mm.
Belle vue panoramique de Rouen, accompagnée d'une description de six lignes et de 25 légendes. Très bel exemplaire à grandes marges.
Veue de la cour des fontaines de Fontaine Beleau.
Paris, Chéreau, [circa 1760]. 367 x 484 mm.
Vue du château de Fontainebleau, d'après Israel Silvestre. Très bel exemplaire à grandes marges.
Veüe du chasteau de Meudon du côté de l'entré.
Paris, Charpentier, [circa 1760]. 336 x 516 mm.
Avec table de 5 légendes et 4 lignes de description. Très bel exemplaire à grandes marges.
[VINCENNES] Veüe et perspective en général du château royal de Vincenes, du côté du parc à une lieüe de Paris.
Paris, Charpentier, [circa 1760]. 333 x 511 mm.
Belle vue générale du château de Vincennes, montrant au premier plan un cortège accueilli par une haie d'honneur de soldats. Avec table de 7 légendes. Très bel exemplaire à grandes marges.
Vue de Caen, ville capitale de la Basse Normandie.
[Paris, Chéreau, circa 1760]. 383 x 525 mm.
Très bel exemplaire à grandes marges.
Vüe et perspective du château de Chantilly du côté de la cour.
Paris, Charpentier, [circa 1760]. 340 x 510 mm.
Vue du château de Chantilly d'après Aveline. Très bel exemplaire à grandes marges.
[NAPOLÉON] Bivouac des troupes russes aux Champs Elisées à Paris au 31 mars 1814.
Paris, Ve Chéreau, [circa 1814]. 285 x 378 mm.
Belle estampe illustrant l'occupation de Paris par les troupes russes d'Alexandre Ier le 31 mars 1814. L'arrivée des troupes russes à Paris marqua la fin de la Campagne de France, au cours de laquelle Napoléon tenta d'éviter l'invasion de la France et de conserver son trône. Paris capitula le 30 mars 1814, Napoléon abdiqua le 6 avril et partit en exil sur l'île d'Elbe. Bon exemplaire aquarellé à l'époque.
Nouvelle carte topographique des environs de Paris dressée d'après les Chasses et Plans du Cadastre.
Paris, Victor Clérot, [circa 1830]. 0,74 x 1,05 m, repliée et montée dans une reliure en chagrin marron, avec titre en lettres dorées sur le premier plat.
Belle et grande carte détaillée figurant Paris et ses environs. Bon exemplaire, contours aquarellés à l'époque. Petites déchirures à quelques pliures, reliure usagée avec manque au dos.
[MINÉRALOGIE] La France minéralogique.
[Paris, Mondhare, circa 1790]. 320 x 550 mm.
Intéressante carte minéralogique de la France, issue de la Géographie moderne. La France est divisée en trois bandes, selon la méthode de Jean-Étienne Guettard, auteur d'un atlas minéralogique de la France publié en 1780. La bande sablonneuse s'étend de Dieppe à Vierzon, et de L'Aigle à Nemours ; on y trouve des pierres coquillières, du grès, des pierres à fusil, des mines de fer et des eaux minérales froides. La bande marneuse passe par la Picardie, la Champagne, le Berry, le Perche et la Normandie ; outre la marne (roche d'argile et de calcaire), on y trouve des coquillages fossiles, des mines de fer, du grès, et des eaux minérales. Enfin la bande schisteuse ou métallique recouvre la plus grande partie de la France ; on y trouve des mines de fer, de plomb, d'étain, de cuivre, d'argent et même d'or, des marbres, des granits, des pierres bleues, ou encore de l'ardoise. La légende permet d'identifier tous les minéraux présents en France. Sur les côtés se trouve la description de la carte. Bel exemplaire aquarellé à l'époque. Rousseur dans la partie haute des marges gauche et droite.
[PROVENCE] Alpium Cottiarum maritimarum.
207 x 270 mm.
Carte de la Provence gravée par Henry Le Roy. Contours aquarellés à l'époque. Bel exemplaire. Rare.
[TOURS] Turonum – Tours. De Lincler. Collignõ sculpsit. Excudit Parisiis.
[circa 1630]. En deux feuilles jointes de 205 x 820 mm.
RARE ET EXCEPTIONNEL PANORAMA GRAVÉ DU XVIIe SIÈCLE. Premier tirage de ce superbe panorama de Tours, gravé par Jean-Baptiste Collignon (1609-1657) d’après L. de Lincler. Avec 4 lignes de description en latin et en français. Belle épreuve, réenmargée à l’époque. Pliures remises à plat.
Plan de Colmars.
[circa 1750]. En deux feuilles jointes de 395 x 600 mm.
Plan manuscrit, encre et aquarelle, de la ville et des fortification de Colmars, au confluent du Verdon et de la Lance, dans les Alpes-de-Haute-Provence, portant le détail des rues de la ville, du tracé de son enceinte fortifiée, et des deux bastions qui la défendent (le fort Saint-Martin ou fort de Savoie et le fort du Calvaire ou fort de France). Des numéros sur le plan renvoient à une légende sur la gauche du plan donnant le nom de tous les ouvrages militaires. À l'extérieur de la ville sont figurés les cours d'eau, les zones rocheuses, les chemins et les parties cultivées. La petite ville de Colmars, située près de la frontière avec le duché de Savoie, fut une place royale dès 1593. L'enceinte a été construite vers 1690 d'après les plans de l'ingénieur Niquet, et les deux forts ont été construits, à la même époque, par Guy Creuzet de Richerand, directeur des fortifications du Dauphiné. Bien que le traité d'Utrecht de 1713, qui rattacha la vallée de l'Ubaye à la France, l'eut éloignée de la frontière avec la Savoie, la ville de Colmars demeura une place forte jusqu'en 1860. L'échelle est en toises. Trace de pliure. Marges écornées avec de petits manques n'affectant pas le dessin.
Carte routière de quelques communes du canton de St Germain de Calberte en grande partie.
[circa 1790]. 524 x 400 mm, sur papier bleuté.
Carte manuscrite, à l'encre brune, de la majeure partie du canton de Saint-Germain-de-Calberte en Lozère, portant les routes, les rivières et les villages désignés par de petites maisons, différentes en fonction de leur importance. Les limites des communes sont tracées en pointillés surlignés de jaune. La carte ne comprend pas les parties est ou ouest des communes de Saint-Julien-des-Points, Saint-Martin-de-Lansuscle et Moissac-Vallée-Française, mais elle contient la commune de Saint-Frézal-de-Ventalon au nord qui ne fait pas partie du canton. L'échelle est en lieues et en toises. Le titre est inscrit au dos. Les pliures ont été anciennement doublées; très petits manques au centre de la carte; mouillures et tâches brunes.
[PHARES] Carte des phares des côtes de France.
1876 En 18 sections montées sur toile et pliées, formant une carte de 743 x 992 mm montée dans une reliure en demi-chagrin vert de l'époque.
Intéressante carte figurant les emplacements des phares situés le long des côtes françaises, ainsi qu'une partie des côtes anglaises, espagnoles et italiennes. Elle a été dressée en 1876 par la Commission des phares, commission française qui mit en place le programme de signalisation du littoral français. La Commission des phares fut créée au printemps 1811 par le comte Molé, alors directeur général des Ponts-et-Chaussées. La légende de la carte donne une classification des phares qui sont divisés en cinq catégories : phare à feu fixe, phare à éclipse, phare à feu varié par des éclats, phare à feu fixe blanc varié par des éclats colorés, et fanal ou feu de port. Bon exemplaire. Reliure usagée.
Plan de Condé.
[circa 1710]. 260 x 342 mm.
Plan manuscrit de la ville de Condé-sur-L'Escaut, dans le Nord, portant le détail des fortifications et du vieux château. À l'extérieur du plan sont indiqués les routes menant à la porte du Quesnoy, la zone inondable, le tracé des bras de l'Escaut et des canaux. La ville de Condé, devenue définitivement française en 1678 après le traité de Nimègue, entra dans le système de fortification, dit du «pré carré», qui protégeait la frontière avec les Pays-Bas espagnols ; les fortifications de la ville furent renforcées et complétées, à la fin du XVIIe siècle, par le chevalier de Ville suivant le système de Vauban. L'échelle est en toises. Très belle condition.
[Carte de France].
[vers 1825-1830]. 52,5 x 39 cm, sur papier vélin.
Carte manuscrite, crayon, encre brune et aquarelle, de la France. Y sont figurés les régions dont les contours sont aquarellés, les noms des départements, les villes principales et les fleuves. La Corse figure en carton en bas à droite. La carte est orientée. Ce travail d'élève est dédicacé "à son bon Papa par Camille d'Espiès", et est attribuable à Louis-Antoine-Camille de Cossart d'Espiès (1815-1864). Belle condition.
Plan figurative d’une partie du marais d’Annœullin nommé la Nouvelle France.
1780. 165 x 420 mm.
Plan d’arpentage, encre et lavis, donnant le plan d’assèchement de la partie du grand marais d’Annœullin voisin du marais d’Allennes. Il montre les fossés de séparation plantés d’arbres, les fossés de drainage, le numéro des parcelles et l’emplacement des bornes. La superficie de chaque parcelle est notée dans la marge. Le plan est certifié conforme à l’existence des lieux par l’arpenteur expert juré Cottignies. À la fin du XVII° siècle, la ville d’Annœullin, située sur les confins des provinces de Flandre et d’Artois, était entourée par un grand marais qui fournissait tourbe et fourrages. En 1777, le roi Louis XVI ordonnait, par lettres patentes, le défrichement et le partage des marais: deux tiers pour la communauté des habitants (qui fut divisée en 514 portions ménagères tirées au sort en 1779) et un tiers seigneurial (qui fut mis en location). Petites taches brunes dans les marges, petite déchirure anciennement restaurée, plan empoussiéré.
[NORMANDIE/LA TRAPPE] La nouvelle Thébaïde, ou la carte très particulière et exacte de l'abbaye de la Maison Dieu Nostre Dame de La Trappe de l'Estroite Observance de Citeaux située dans la province du Perche, diocesse de Sées.
Amsterdam, J. Covens et C. Mortier, [circa 1725]. 461 x 423 mm.
Belle carte figurant l'abbaye bénédictine de La Trappe et ses environs, située dans le Perche, dressée sur les lieux par L. de La Salle. Elle est ornée de deux vignettes figurant Armand Jean Le Bouthillier de Rancé, de l'ordre cistercien de la Stricte Observance, et de Bernard de Clairvaux ou Saint-Bernard, de l'ordre cistercien. La carte montre les villages de Bonmoulins, Bonnefoi, Soligny, Les Genettes, etc, ainsi que les bois, les chapelles, les étangs, et parties de la forêt de Bonmoulins et de la forêt du Perche. Exemplaire de choix brillamment aquarellé à l'époque. Koeman's Atlantes Neerlandici, II, C & M 15.
Carte nouvelle des environs de Paris contenant aussy la Brie.
Paris, Crépy, 1753. En 16 sections montées sur toile et pliées, formant une carte de 503 x 718 mm.
Carte figurant les environs de Paris avec plan de la capitale au centre de la carte. Elle s'étend de Franconville à Chartres et de Mantes à Meaux. Deux légères rousseurs dans la partie supérieure. Exemplaire aquarellé à l'époque.
Nouveau plan de Paris et ses nouvelles limites comme aussi les vuës des maisons roiales châteaux et autres édifices tant dedans la ville qu'aux environs.
Paris, les frères Crépy, 1754. En 4 feuilles jointes formant un plan de 1,02x 1,46 m.
Superbe et très rare plan monumental de Paris en 1754, parmi les plus décoratifs du XVIIIe siècle. Très rare édition datée de 1754, inconnue de Boutier. Il est orné d'un beau cartouche de titre montrant une femme allaitant deux enfants, et décoré d'une figure allégorique symbolisant la Seine, et d'une vue de l'Hôtel de Ville. Le cartouche est orné en tête des armoiries de la ville de Paris, figurant un vaisseau, symbole de la corporation des marchands de l'eau qui donna naissance à la municipalité de Paris. Aux quatre coins du plan figurent quatre plans montrant l'évolution de Paris entre l'an 508 et 1589, accompagnés d'une description historique et d'une table de légendes. Le premier figure Paris en l'an 508, alors que Clovis, roi des Francs, a repris la ville aux Romains, et décide d'en faire la capitale du royaume des Francs. Lutèce prendra alors le nom de Paris, du nom de la tribu gauloise des Parisii qui occupait la région. L'Île de la Cité est encerclée d'une enceinte gallo-romaine, tout comme les quartiers de la Grève, de la Verrerie et de Saint-Jacques-de-la-Boucherie. On y voit les deux ponts reliant l'Île de la Cité aux rives de la Seine : le Petit-Pont, probablement le premier pont construit à Lutèce, et le Grand Pont, futur Pont Notre-Dame. Le second montre Paris sous Philippe II Auguste, qui régna entre 1180 et 1223. C'est sous le règne de Philippe Auguste que débutèrent véritablement les projets d'agrandissement de Paris, notamment en intégrant les petits bourgs qui environnaient la ville. Afin de protéger la ville d'éventuelles attaques, Philippe Auguste entreprit alors de faire construire une enceinte autour de la ville avec ces nouveaux bourgs. L'enceinte de Philippe Auguste est aujourd'hui la plus ancienne dont on connaisse le tracé avec précision. Le troisième montre Paris entre 1307 et 1383, sous les règnes de Charles V et Charles VI. Le plan montre l'agrandissement de la ville et la nouvelle enceinte construite sous le règne de Charles V par le prévôt Hugues Aubriot entre 1367 et 1383. C'est au cours de ces travaux de fortification que fut bâtie la Bastille en 1371. L'agrandissement de la ville imposa la construction de deux nouveaux ponts : le pont Saint-Michel en 1384 et le pont Notre-Dame en 1414. Le quatrième enfin, montre Paris entre 1422 et 1589, sous les règnes de Henri III et de Louis XIII, avec les nouvelles constructions et embellissements : reconstruction du Louvre par François Ier en 1530, destruction des hôtels des Ursins, de Bourgogne, d'Artois, de Fécamp et de Flandres pour laisser la place à de nouvelles rues, création du quai de la Tournelle en 1554, construction du château des Tuileries en 1564 sous l'impulsion de Catherine de Médicis, commencement des travaux de construction du Pont-Neuf en 1578, etc. Tout autour du plan sont disposées 29 vignettes montrant des monuments de Paris et ses environs (Versailles, Meudon, Vincennes, Saint-Cloud, Saint-Germain-en-Laye) et deux panoramas de Paris avec la Seine. Le plan de Crépy illustre les nouvelles limites de Paris établies par les déclarations royales des 18 juillet 1724, 29 janvier 1726 et 23mars 1728, ainsi que les projets d'embellissement initiés par Louis XV. La place de la Concorde, qui n'est encore qu'une simple esplanade non aménagée, est appelée place du Pont Tournant, en référence à un pont tournant piétonnier qui reliait le jardin des Tuileries à la place. La place Vendôme est appelée place des Conquêtes, tandis que le quai de Billy, aujourd'hui avenue de New York, est nommé quai de la Savonnerie. Très rare édition à la date de 1754, inconnue de Boutier qui ne donne que les éditions de 1739, 1741, 1750, 1766, 1774, 1782 et 1785. L'édition de notre exemplaire se situe donc entre la troisième et la quatrième édition. Nous n'avons par ailleurs localisé aucun exemplaire de cette édition dans les collections publiques. La Bibliothèque Historique de la Ville de Paris possède cinq des éditions citées par Boutier. Très bonne condition générale, malgré de petits défauts inhérents aux plans d'un tel format. On constate d'infimes manques au niveau des cartouches de texte accompagnant les 4 petits plans aux coins, quelques petits décalages et manques à la jointure des 4 feuilles, ainsi que quelques petites taches d'encre dans la partie haute, essentiellement dans la marge, et quelques rousseurs au niveau du cartouche de titre. Quelques anciennes pliures ont été remises à plat et renforcées au dos. Boutier, 221 (édition omise) ; manque à Vallée et à Bonnardot.
Carte et assemblage des communes rurales formant le canton de Criquetot Lesneval, arrondissement du Havre, département de la Seine-Inférieure. Dressée sous l’administration de M. Le Bon de Vanssay, préfet, & de M. Le Cher de Merval, directeur des contributions du cadastre, par B. Girard et F. Carbonnie, géomètres en chef du cadastre.
1827. 1275 x 2000 mm.
Carte monumentale manuscrite du canton de Criquetot-l'Esneval. Grande carte manuscrite entoilée, encre et aquarelle, du canton de Criquetot et comprenant les communes actuelles de Bénouville, Etretat, Bordeaux-Saint-Clair, Le Tilleul, La Poterie-Cap-d'Antifer, Pierrefiques, Sainte-Marie-au-Bosc, Beaurepaire, Villainville, Cuverville, Fongueusemare, Saint-Jouin-Bruneval, Heuqueville, Anglesqueville-l'Esneval, Turretot, Vergetot, Hermeville, Angerville-l'Orcher et Criquetot-l'Esneval. Y sont figurés les limites du canton et des communes, les rivières, les bois, les routes et chemins, les habitations. Plusieurs noms de lieux ont été ajoutés au crayon. Bordure un peu froissée, déchirure au papier dans une partie blanche de la carte (sans déchirure à la toile).
[BLOIS] Blois, ville de France, capital du Païs Blaisoit.
Paris, Crépy, [circa 1720]. 175 x 236 mm.
Beau et rare panorama de la ville de Blois, probablement d'après Pierre Aveline, et publié par Louis Crépy. Au bas de la vue figurent un bref historique de la ville, et une table de 16 légendes numérotées pour les lieux et monuments principaux, comme le faubourg de Foix, le collège des Jésuites, le château, l'abbaye Saint-Laumer, le couvent des Cordeliers, la cathédrale Saint-Louis, ou encore le pont de la Loire, ou pont Jacques-Gabriel, conçu par l'architecte Jacques Gabriel. Sa construction débuta en 1716 et s'acheva en 1724. Pierre Aveline était un graveur à l'eau-forte et au burin spécialisé dans les vues de villes et les maisons royales. Louis Crépy (1660-1739) était un dessinateur, graveur, éditeur et marchand d'estampes. En 1731, il revendit une partie de son fonds à ses deux fils Louis et Étienne-Louis Crépy. Bel exemplaire.
[AUVERGNE] Auvergne - Bourbonnais - Velay. Thermalisme - Tourisme - Villes d'art.
Clermont, G. de Bussac, [1950]. Lithographie en couleurs de 897 x 608 mm.
Rare et très grande carte illustrée de l'Auvergne, dessinée par le peintre et illustrateur auvergnat Fernand Dantan (1913-2005), pour la promotion du tourisme en Auvergne. La carte est illustrée de vignettes représentant les villes principales, des monuments, des lieux touristiques, les activités et les produits de la région. Fernand Dantan a également illustré des ouvrages de Pierre Balme sur Clermont-Ferrand et l'Auvergne. Bel exemplaire, non entoilé. Déchirure au bas de la carte, quelques marques légères de pliures.
Plan géométrique des bois et terres prétendue par Monsr de Maranche et autres.
1720. 510 x 778 mm, monté sur toile.
Carte manuscrite, encre brune et lavis, des lieux-dits Gros-Buisson et Grange-Vannand, sur la commune de Rochefort-sur-Nenon, à quelques kilomètres à l'est de Dole et à la lisière de la forêt domaniale de Chaux. Y sont figurés la forêt royale de Chaux dans la partie haute du plan, plusieurs parcelles de bois ou de terre qui sont nommées et mesurées, les chemins, et quelques habitations. Une mention manuscrite au dos «Gros Buisson et Grange Vannand» permet de localiser précisément le plan. Une autre mention manuscrite, au bas du plan, par le géomètre Dausse qui a effectué le «mesurage», indique que cette carte est un double «conforme au premier plan général de la forêt de Chaux». Ce plan semble avoir été dressé dans le cadre d'une contestation de propriété entre M. de Marenches (d'une famille de juristes et de notables de la ville de Dole) et le domaine royal, portant sur des terres et des bois situés à la lisière de la forêt de Chaux. La carte est orientée par une belle rose des vents, l'échelle est en perches et inscrite dans un cartouche fleuri. Traces de pliures, marges écornées avec de très petits manques n'affectant par le plan mais seulement l'encadrement, frottement au niveau des pliures, une bonne partie du texte est insolée avec l'encre pâlie.
[Plan d'une propriété à Lambersart].
1748. 420 x 551 mm, encadrement sous verre moderne.
Plan manuscrit à l'encre brune d'une terre située «au faubourg de St André paroisse de Lambersart», près de Lille, portant le dessin d'une propriété rurale «que l'on appelle vulgairement le château d'Houchin», avec jardin, dépendances et terres, ainsi que les chemins qui l'entourent. Un long texte placé à droite du plan explique qu'il a été dressé par Joachim Defosseux et Louis Joseph Delaruelle «arpenteurs et priseurs jurés des ville et châtelenie résidens à Lille», dans le cadre du règlement d'un litige entre les enfants de Louis François de Montmorency, comte de Logny et seigneur de Neuville d'une part, et Louis Joseph Renard «ecuier conseiller secrétaire du roy maison couronne de France en la chancellerie près la cour du parlement de Flandres» d'autre part. Cette propriété, qui est enclavée dans des terres appartenant à Louis de Montmorency, a été achetée par le sieur Renard, mais les termes du contrat de vente n'étant pas suffisamment précis, les deux arpenteurs se sont rendus sur place pour une nouvelle mesure et placer de nouvelles bornes entre les deux propriétés. Notre exemplaire est une copie de l'acte original comme l'indique la mention «pour copie» qui termine le document. Le plan est orienté, les distances portées dans la légende sont en verges. Traces de pliures avec petits manques.
Carte des provinces d'Anjou et de Touraine dressée suivant les nouvelles observations de M.rs de l'Accadémie Royale des Sciences.
1780. 506 x 715 mm.
Très belle et rare carte par Jean-Baptiste Delafosse, figurant les provinces de l'Anjou et de la Touraine, divisées en 13 élections (circonscriptions administratives sous l'Ancien Régime). Elle s'étend du nord au sud entre Le Mans et Châtellerault, et d'ouest en est entre Ancenis et Blois. Les villes principales sont signalées par un mur d'enceinte aquarellé en rouge. L'échelle est en lieues d'Anjou, de Poitou et de Touraine. Bel exemplaire finement aquarellé à l'époque, coloris très frais. Très rare.
Neuvième plan de Paris ses accroissemens sous le règne de Louis XV. L'Étendüe de la ville et des faubourgs avec les bornes et limites qui y ont été posées en conséquence des déclarations du Roy des 18 juillet 1724 ; 29 janvier 1726 ; 23 mars et 28 sept.e 1728 et sous les ordres de MM. les commissaires nommés par lettres patentes des 12 août 1724, et 29 mars 1728.
Paris, 1735. En 18 sections montées sur toile et pliées, formant une carte de 640 x 876 mm, sous chemise et étui de papier marbré vert, étiquette illustrée de l'éditeur Charles Picquet au dos du plan et sur l'étui.
Grand et beau plan de Paris dressé et publié par l'abbé Delagrive en 1735, et le dernier de la série des 9 plans de Paris dressés pour le Traité de la Police, ouvrage publié par Nicolas Delamare entre 1722 et 1738. Il est orné d'un titre inscrit sur une draperie tenue par un ange et une femme ailée. En bas à gauche figure un cartouche contenant la description du plan, avec les accroissements de la ville et ses embellissements. Parmi ces embellissements figurent le nouveau quartier de Gaillon, la paroisse du Roule érigée en faubourg de la ville, 27 rues nouvellement ouvertes, 10 nouvelles églises paroissiales, les bâtiments de l'Hôtel-Dieu considérablement augmentés, la reconstruction du Petit Pont, la démolition et suppression de la porte Saint-Honoré, deux nouveaux châteaux d'eau dont celui de la Samartitaine rebâti et un nouveau au Palais Royal, deux nouveaux marchés, ou encore l'Hôtel des Mousquetaires rebâti. Ces embellissements concernent également deux ponts aujourd'hui disparus : le pont des Cygnes, qui reliait le quartier du Gros Caillou à l'île des Cygnes ; l'île des Cygnes fut réunie au Champ de Mars à la fin du XVIIIe ; l'autre nouveau pont sur ce plan est le pont Rouge, qui reliait les îles de la Cité et de Saint-Louis, et qui sera remplacé par le pont de la Cité entre 1804 et 1811, puis par l'actuel Pont Saint-Louis. L'île Saint-Louis est également appelée île Notre Dame. Le cartouche contenant la description du plan est orné de la déesse Minerve tenant un bouclier portant les armoiries de la ville de Paris. On voit Minerve entourée d'amours dessinateurs, et Mercure lui rendre visite. En haut à gauche, en carton, figurent les limites de La Chapelle et de La Villette. Graveur-topographe né à Sedan en 1689, Jean Delagrive, prêtre lazariste, professa la philosophie au collège de sa congrégation à Cracovie. De retour à Paris, il se voua exclusivement à la gravure topographique et aux techniques d'arpentage et de triangulation. Ses plans de Paris, de Versailles et des environs de Paris lui valurent les fonctions de géographe de la ville de Paris. En 1733, il participa à la mesure de la perpendiculaire à la méridienne de l'Observatoire. Bel exemplaire. Boutier, 211 ; Vallée, 847.
Neuvième plan de Paris. Ses accroissemens sous le règne de Louis XV. L'Étendüe de la ville et des faubourgs avec les bornes et limites qui y ont été posées en conséquence des déclarations du Roy des 18 juillet 1724 ; 29 janvier 1726 ; 23 mars et 28 sept.e 1728 et sous les ordres de MM. les commissaires nommés par lettres patentes des 12 août 1724, et 29 mars 1728.
Paris, 1735. 614 x 845 mm.
Grand et beau plan de Paris dressé et publié par l'abbé Delagrive en 1735, et le dernier de la série des 9 plans de Paris dressés pour le Traité de la Police, grand traité méthodique de la police parisienne, publié entre 1705 et 1738 (selon les éditions), par Nicolas Delamare, premier lieutenant général de police de Paris Il est orné d'un titre inscrit sur une draperie tenue par un ange et une femme ailée. En bas à gauche figure un cartouche contenant la description du plan, avec les accroissements de la ville et ses embellissements. Parmi ces embellissements figurent le nouveau quartier de Gaillon, la paroisse du Roule érigée en faubourg de la ville, 27 rues nouvellement ouvertes, 10 nouvelles églises paroissiales, les bâtiments de l'Hôtel-Dieu considérablement augmentés, la reconstruction du Petit Pont, la démolition et suppression de la porte Saint-Honoré, deux nouveaux châteaux d'eau dont celui de la Samaritaine rebâti et un nouveau au Palais Royal, deux nouveaux marchés, ou encore l'Hôtel des Mousquetaires rebâti. Ces embellissements concernent également deux ponts aujourd'hui disparus : le pont des Cygnes, qui reliait le quartier du Gros Caillou à l'île des Cygnes ; l'île des Cygnes fut réunie au Champ de Mars à la fin du XVIIIe ; l'autre nouveau pont sur ce plan est le pont Rouge, qui reliait les îles de la Cité et de Saint-Louis, et qui sera remplacé par le pont de la Cité entre 1804 et 1811, puis par l'actuel Pont Saint-Louis. L'île Saint-Louis est également appelée île Notre Dame. Le cartouche contenant la description du plan est orné de la déesse Minerve tenant un bouclier portant les armoiries de la ville de Paris. On voit Minerve entourée d'amours dessinateurs, et Mercure lui rendre visite. En haut à gauche, en carton, figurent les limites de La Chapelle et de La Villette. Graveur-topographe né à Sedan en 1689, Jean Delagrive, prêtre lazariste, professa la philosophie au collège de sa congrégation à Cracovie. De retour à Paris, il se voua exclusivement à la gravure topographique et aux techniques d'arpentage et de triangulation. Ses plans de Paris, de Versailles et des environs de Paris lui valurent les fonctions de géographe de la ville de Paris. En 1733, il participa à la mesure de la perpendiculaire à la méridienne de l'Observatoire. Bel exemplaire, replié. Boutier, 211 ; Vallée, 847.
Nouveau plan de Paris et de ses faubourgs dressé sur la méridienne de l'Observatoire et levé géométriquement par M. l'abbé Delagrive.
Paris 1728-1880 En 6 feuilles jointes de 1,11 x 1,33 mètres.
Fac-similé de 1880 du monumental plan de Paris réalisé par l’abbé Delagrive en 1728. Il est orné d'un cartouche de titre surmonté des armes de Paris entourées des déesses Piété et Justice, accompagnées de Minerve, Neptune, Mercure et Vénus. En haut à gauche figure le cartouche de dédicace au roi Louis XV, orné de son portrait. Les bordures sont décorées de divers profils de monuments gravés d’après Blondel : Louvre, Invalides, Tuileries, Luxembourg, Sorbonne, Val de Grâce, Notre-Dame, etc. Le plan de Delagrive fut le premier plan de Paris offert au public en souscription, en janvier 1727. Le projet fut mené à terme au bout de deux années. Soucieux de représenter ce plan avec un maximum d’exactitude, Delagrive déclara avoir employé pendant "près de deux années la toise, la chaînette et la boussole", et affirma avoir toujours fondé son travail sur l’observation directe, et non sur la copie ou la consultation de plans antérieurs. Considéré comme le plan de référence pendant de longues années, il était offert par le bureau de la ville aux nouveaux échevins et personnalités diverses. Le plan original de 1728 est de la plus grande rareté. Graveur-topographe né à Sedan en 1689, Jean Delagrive, prêtre lazariste, professa la philosophie au collège de sa congrégation à Cracovie. De retour à Paris, il se voua exclusivement à la gravure topographique et aux techniques d'arpentage et de triangulation. Ses plans de Paris, de Versailles et des environs de Paris lui valurent les fonctions de géographe de la ville de Paris. En 1733, il participa à la mesure de la perpendiculaire à la méridienne de l'Observatoire. Ce fac-similé, de très belle qualité, a été publié en 1880 dans l'Atlas des anciens plans, atlas réunissant des fac-similés des plus célèbres plans de Paris exécutés entre le XVIe et la fin du XVIIIe. Très bel exemplaire finement aquarellé à l'époque. Boutier, 202. (autre exemplaire en noir sur demande)
Plan de Paris divisé en seize quartiers en exécution de l'Ordonnance du Bureau de la Ville du 24 février 1744.
Paris, Fourneau, [1744]. 599 x 885 mm.
Très grand plan de Paris, orné d'un cartouche de titre entouré des armoiries des membres du Bureau de la Ville, et de Jean-Baptiste Taitbout, greffier en chef de la ville. Ce plan est identique à celui publié par Delagrive en 1741. Il reprend la même division en 16 quartiers municipaux, qui fut établie en janvier 1684. Le plan figure également les fontaines, avec les conduites qui les alimentent, marquées par des lignes fines dans les rues de passage. Il prend également en compte les récents travaux effectués sous la direction de Michel Etienne Turgot. Avec table alphabétique de renvois pour les rues, les paroisses, les collèges, les hôpitaux et les communautés religieuses. Graveur-topographe né à Sedan en 1689, Jean Delagrive, prêtre lazariste, professa la philosophie au collège de sa congrégation à Cracovie. De retour à Paris, il se voua exclusivement à la gravure topographique et aux techniques d'arpentage et de triangulation. Ses plans de Paris, de Versailles et des environs de Paris lui valurent les fonctions de géographe de la ville de Paris. En 1733, il participa à la mesure de la perpendiculaire à la méridienne de l'Observatoire. Bon exemplaire. Petites déchirures marginales restaurées, quelques jaunissures par endroits. Boutier, 232Ab.
Plan des fontaines de la ville et des faubourgs de Paris. Les différentes conduites des eaux de source et de rivière. Distinction des Eaux du Roi et de celles qui appartiennent à la ville. Les châteaux d'eau, les regards et réservoirs. Avec les noms des fontaines et des rües où passent les tuyaux de distribution.
Paris, 1735. 547 x 584 mm.
Très beau plan figurant le réseau d'approvisionnement en eau des fontaines de Paris, dressé en 1735 par l'abbé Delagrive pour le Traité de la Police, ouvrage publié par Nicolas Delamare entre 1722 et 1738. Il est orné d'un cartouche de titre décoré d'une fontaine crachant de l'eau, et accompagné d'un cartouche d'explication et d'une légende des symboles utilisés permettant de différencier les conduites d'eau du roi pour les eaux de la Seine et de source, les conduites d'eau de la ville pour les eaux de la Seine et de source, les fontaines et les puits. Graveur-topographe né à Sedan en 1689, Jean Delagrive, prêtre lazariste, professa la philosophie au collège de sa congrégation à Cracovie. De retour à Paris, il se voua exclusivement à la gravure topographique et aux techniques d'arpentage et de triangulation. Ses plans de Paris, de Versailles et des environs de Paris lui valurent les fonctions de géographe de la ville de Paris. En 1733, il participa à la mesure de la perpendiculaire à la méridienne de l'Observatoire. Bel exemplaire, replié. Boutier, 212A.
[SAINT-CLOUD] Plan de St. Cloud levé et dédié à S.A.S. Monseigneur le duc de Chartre.
Paris, Charbonnier, 1744. 595 x 845 mm.
Très grand et beau plan de Saint-Cloud, montrant le parc, le château, la ville et les environs proches. Il a été dressé par le géographe Jean Delagrive, et publié par Charbonnier à Paris en 1744. Il est dédié à Philippe d'Orléans, duc de Chartres et frère cadet de Louis XIV, et décoré d'un beau cartouche de titre, orné en tête des armoiries royales et d'une allégorie de la Renommée, et illustré d'angelots maniant des instruments d'astronomie. Il s'étend au nord jusqu'au Parc de Busanval (Buzenval) et la Fosse aux Loups, au sud jusqu'aux Étangs de Ville-davrai (Ville-d'Avray), à l'ouest jusqu'au Clos-Tutin (parcelle de terre dans la plaine de Garches), et à l'est jusqu'à la plaine de Boulogne et la Seine, où figurent les ponts de Sèvres et de Saint-Cloud, l'Île de Monsieur, l'Île de La Rochelle (nous n'avons pas trouvé trace de cette île sur d'autres cartes) et l'Île Seguin. Le parc de Saint-Cloud montre les allées (de l'Étang, de Monsieur, de Chamillard, l'allée Royale), le réservoir, la pépinière, la fontaine aux chevaux et les Bois Robichons. Le château de Saint-Cloud fut construit au XVIe siècle, puis embelli au XVIIe par Philippe d'Orléans, dit Monsieur, frère de Louis XIV. C'est un château aujourd'hui disparu, après qu'il fut bombardé et incendié pendant la guerre franco-allemande de 1870. Il ne subsiste aujourd'hui que le parc. Ce plan accompagne souvent Les Environs de Paris de l'abbé Delagrive, qui est l'un des recueils les plus importants pour la connaissance de la région parisienne au XVIIIe siècle, et le premier à donner une représentation exacte et très détaillée des villages, abbayes, châteaux, fermes, routes et chemins qui environnaient la ville de Paris. Graveur-topographe né à Sedan en 1689, Jean Delagrive, prêtre lazariste, professa la philosophie au collège de sa congrégation à Cracovie. De retour à Paris, il se voua exclusivement à la gravure topographique et aux techniques d'arpentage et de triangulation. Ses plans de Paris, de Versailles et des environs de Paris lui valurent les fonctions de géographe de la ville de Paris. En 1733, il participa à la mesure de la perpendiculaire à la méridienne de l'Observatoire. Bel exemplaire. Petites déchirures dans la marge supérieure. Girault de Saint-Fargeau, Dictionnaire géographique, historique, industriel et commercial de toutes les communes de la France, 1845, p. 779 ; Badin & Quantin, Géographie départementale, classique et administrative de la France. Département de Seine-et-Oise, 1847, p. 337.
[VERSAILLES] Plan de Versailles, du Petit Parc, et de ses dépendances où sont marqués les emplacemens de chaque maison de cette ville, les plans du château, et des hôtels, et les distributions des jardins et bosquets.
Paris, Fourneau, 1746. 607 x 921 mm.
Très grand et beau plan de Versailles, montrant la ville, le château et les jardins. Il a été dressé par le géographe Jean Delagrive, et publié par Fourneau à Paris en 1746. Il est décoré d'un superbe cartouche de titre, orné en tête d'une représentation du Roi Soleil, et illustré d'une vue des jardins, avec le Temple de l'Amour du Petit Trianon. Les jardins occupent la plus grande partie du plan. On y voit la Ferme de Gallie, l'allée de Choisy, le Trianon, la pièce des Ah-ah, la ménagerie, la faisanderie, le pré de Lanci, la porcherie, le pré des crapaux, le pavillon des gardes, l'Étang puant, l'Île Royale ou encore le bassin appelé pièce des Suisses. Viennent ensuite le château, l'Orangerie, le potager, l'avant-court, la Place d'Armes, puis les grandes et petites écuries. Le plan montre enfin la ville, avec les avenues de Saint-Cloud, de Paris et de Sceaux. Les limites de la ville sont la rue Notre Dame au nord, la place des Ursulines et la rue des Rossignols au sud, et la butte de Mont-Boron à l'est. On peut voir les marchés, la place Dauphine, et les hôtels. Près de l'hôtel de Limoge, on remarque un terrain portant le nom de Camp des Fainéans, probablement en référence aux oisifs et aux mauvais sujets qui l'occupaient. C'est sur ce terrain que fut construite la caserne d'Artois entre 1773 et 1776, qui abritait à l'origine les écuries du comte d'Artois, frère de Louis XVI. À gauche du cartouche de titre figure une liste de 33 hôtels de la ville, en bas à droite, une liste des 191 statues et vases du château et des jardins de Versailles. Ce plan accompagne souvent Les Environs de Paris de l'abbé Delagrive, qui est l'un des recueils les plus importants pour la connaissance de la région parisienne au XVIIIe siècle, et le premier à donner une représentation exacte et très détaillée des villages, abbayes, châteaux, fermes, routes et chemins qui environnaient la ville de Paris. Graveur-topographe né à Sedan en 1689, Jean Delagrive, prêtre lazariste, professa la philosophie au collège de sa congrégation à Cracovie. De retour à Paris, il se voua exclusivement à la gravure topographique et aux techniques d'arpentage et de triangulation. Ses plans de Paris, de Versailles et des environs de Paris lui valurent les fonctions de géographe de la ville de Paris. En 1733, il participa à la mesure de la perpendiculaire à la méridienne de l'Observatoire. Bel exemplaire. Traces légères de pliures, petits défauts à une pliure. Girault de Saint-Fargeau, Bibliographie historique et topographique de la France, 1845, p. 79 (édition de 1758).
[FORÊT de FONTAINEBLEAU] Nouvelle Carte de la forêt de Fontainebleau d'après les meilleurs plans.
1778. En 36 sections jointes et montées sur toile de 592 x 827 mm.
Belle carte hautement détaillée de la forêt de Fontainebleau divisée en neuf gardes ou cantons, dressée en 1778 et gravée par Guillaume-Nicolas Delahaye. Le nord est placé à gauche de la carte. Elle s'étend du nord au sud entre Melun et Grez-sur-Loing, ici orthographié Grès, et d'est en ouest entre Arbonne-la-Forêt et Machault. La carte est ornée d'une vue du château de Fontainebleau, et accompagnée de la liste des neuf gardes, avec les indices des plantations nouvelles. Graveur en géographie et topographie français, Guillaume Nicolas Delahaye était le filleul de Guillaume de l'Isle. Il a gravé plus de 1 200 cartes ou plans, dont celles de Jean-Baptiste Bourguignon d'Anville, Didier Robert de Vaugondy, Jean-Baptiste de Mannevillette ou Jean-Nicolas Buache. Ayant obtenu le privilège d'être nommé Premier graveur du Roi (dont il avait commencé la grande "Carte des chasses du Roi", aux environs de Versailles), on le regarde comme le créateur de la gravure topographique. Au bas de la carte a été rapportée une étiquette de l'éditeur Charles Picquet. Géographe, graveur, éditeur et marchand de cartes, actif jusqu'en 1856, Charles Picquet devint, dès 1798, le fournisseur attitré du Dépôt de la Guerre. Vers 1806, il fut nommé au Cabinet topographique de Napoléon, et en 1816 il obtint le brevet de géographe ordinaire du cabinet topographique de Louis XVIII. Rare. Bel exemplaire.
La France divisée par provinces et en ses trente deux gouvernemens militaires.
Paris, F.x Delamarche, [circa 1820]. 543 x 685 mm.
Grande et belle carte peu commune de la France divisée par provinces, dressée par le géographe Charles François Delamarche, et publiée par son fils, Félix Delamarche, ingénieur-mécanicien pour les globes et sphères. Elle est accompagnée d'une table donnant la liste des 32 gouvernements, avec leur capitale. La Corse est représentée séparément en bas à droite. Bel exemplaire, contours aquarellés à l'époque. Petites rousseurs dans les marges.
Royaume de France divisé en 86 départemens.
Paris Fx. Delamarche 1833 21 x 25 cm.
Carte gravée, avec les contours coloriés, collée sur une mince planche de bois et découpée sous forme de puzzle en suivant la forme des départements. Le tout est placé dans une boîte en bois de l'époque à couvercle coulissant. Petit défaut au couvercle.
[BAGNÈRES-de-BIGORRE] Nouveau plan de Bagnères-de-Bigorre.
Bagnères, chez les principaux Libraires et M.ds d'Estampes, [circa 1850]. 425 x 498 mm.
Très rare plan de la ville de Bagnères-de-Bigorre dans les Hautes-Pyrénées, gravé par F. Delamare et publié vers 1850 à Bagnères, et par Logerot à Paris. En bas à droite figure un plan topographique des environs de Bagnères, au-dessus, une notice sur la ville. Très rare exemplaire finement aquarellé à l'époque, et très rare édition comportant une légende des couleurs en partie imprimée et en partie manuscrite. La légende manuscrite indique que les routes impériales sont coloriées en rouge, et les routes départementales en violet. La légende imprimée indique que les eaux thermales sont aquarellées en bleu : Grand Établissement Thermal, Bains de Bellevue, Bains du Petit et du Grand Versailles, Bains Charles, Bains Arqué, Bains de Lasserre, Hôtel Frascati et Bains de la Guthière, etc ; les monuments publics en rouge : Prison Cellulaire, Gendarmerie, Église St Vincent, Théâtre, etc ; et les manufactures en bistre : Marbrerie de Mr. Géruzet (marbrerie fondée en 1829 par Aimé Géruzet, et qui fut l'une des plus importantes de France jusqu'en 1880), Tournerie d'Objets en Buis, Papeterie Mécanique, Hôtel du Grand Soleil, Hôtel de Paris, Scierie Mécanique, Imprimerie et Librairie, sans oublier le Marchand de Cartes et Estampes qui a très certainement publié ce plan, et qui se trouvait Allée des Platanes. Il existe une autre édition sans cette légende, publiée en 1852 (Bibliographie de la France, ou Journal général de l'Imprimerie et de la Librairie, Juillet 1852, p. 428, n°66). C'est cette édition sans légende des couleurs que nous avons trouvée à la BnF (exemplaire en noir et blanc). L'exemplaire de la Médiathèque de Bagnères possède un exemplaire aquarellé comme le nôtre (à l'exception du plan topographique), mais sans la légende/explication des trois couleurs. Ce sont les deux seuls exemplaires que nous avons localisés. Bon exemplaire aquarellé à l'époque, anciennement replié. La marge inférieure ayant été coupée, il manque la ligne mentionnant l'éditeur parisien Logerot.
[HYDROLOGIE] Carte hydrologique de la ville de Paris.
Paris, F. Savy, 1858. En 18 sections montées sur toile et pliées, formant un plan de 0,96 x 1,33 m ; sous étui en percaline noire de l'époque avec titre en lettres dorées au dos.
Très rare plan monumental de Paris, dressé par Achille Delesse, ingénieur des Mines du département de la Seine, dessiné par Babinski, et chromolithographié par Lemercier sous la direction d'Avril frères. Le plan a été exécuté dans le cadre des Grands Travaux de Paris, à la demande du baron Haussmann, préfet de la Seine. Ce plan fait connaître le relief du sol, mais aussi le mode d'écoulement des eaux qui tombent à sa surface. Paris était traversée par 4 nappes d'eau superficielles : la Seine, le canal Saint-Martin, la Bièvre et le ruisseau de Ménilmontant. Un système de couleurs permet d'identifier les terrains et les nappes d'eau : gypse, calcaire, argile, nappes superficielles, souterraines, d'infiltration, etc. Au bas de la carte figurent quatre coupes géologiques. Sous le titre, orné des armoiries de Paris, figure une description de la carte. Reçu à Polytechnique en 1837, Achille Delesse choisit le Service des Mines et achève sa formation de géologue à l'École des Mines sous les ordres d'Élie de Beaumont et de Dufrénoy, auteurs de la toute première carte géologique de la France en 1841, et à l'origine du développement de cette science en France. Il a également réalisé en 1858 une Carte géologique souterraine de la ville de Paris et en 1865, une Carte géologique du département de la Seine. Bel exemplaire. Défauts à l'étui. Vallée, 880.
[Carte de la région de Ballancourt-sur-Essonne].
1826. 421 x 546 mm.
Carte minute manuscrite, encre et aquarelle, de la région de Ballancourt-sur-Essonne avec le village, la rivière Essonne et le marais d’Itteville, les routes, fermes, hameaux et moulin, le château du Saussay avec le plan de son parc. Le relief est figuré par des hachures. Avec les quatre profils du terrain correspondant à des tracés inscrits sur la carte. Travail réalisé lorsque l’auteur était élève de l’école royale spéciale militaire de Saint-Cyr avec le cachet de l’école et la signature du professeur. Cachet armorié de L. Ch. Delécey de Changey. Très belle condition.
Carte des environs de St. Omer, levée en mai 1830, par ordre du comité d’État-Major, pour l’Atlas de M.gr le duc de Bordeaux.
1830. 410 x 410 mm.
Belle carte manuscrite des environs de Saint-Omer dans le Pas-de-Calais, montrant le plan de la ville, avec ses fortifications, redoutes et forts avancés, la rivière Aa, les canaux, les marais, les villages et hameaux de Blendecques, Arques, Longuenesse, Tatinghem, Saint-Martin, Salperwiek, et la végétation. Le relief est figuré par des hachures. Cachet armorié de L. Ch. Delécey de Changey. Belle condition.
Ville et place de Valenciennes.
1831. 345 x 410 mm, sur papier vergé.
Joli plan manuscrit, encre et aquarelle, montrant le plan de la ville avec le nom des rues principales et de quelques bâtiments, le tracé des fortifications et de la citadelle, les rivières, canaux et fossés. La carte n'est pas signée, mais elle provient de la collection de Louis-Charles Delécey de Changey et est de sa main. Trace de pliure.
[FORÊT de FONTAINEBLEAU] Carte topographique de la forêt & des environs de Fontainebleau.
Fontainebleau ,chez l'auteur, Paris, Andriveau-Goujon, 1844. En 18 sections montées sur toile et pliées, formant une carte de 500 x 655 mm, étiquette au dos portant le titre ; sous chemise et étui de papier marbré vert.
Belle et très rare carte de la forêt de Fontainebleau, dressée par Claude-François Denecourt, revue et dessinée par F. Hardy, géomètre et employé des forêts de la commune de Fontainebleau, gravée par F. Decorbie et publiée chez l'auteur à Fontainebleau en 1844, et chez Andriveau-Goujon à Paris. Elle est accompagnée d'une longue notice historique sur la forêt et le château de Fontainebleau, d'une liste de 72 sites et curiosités (36 noms écrits en toutes lettres sur la carte, et 36 noms représentés par des chiffres), et d'une table des couleurs utilisées : en vert, les limites de la forêt, en jaune, les limites des cantons les plus pittoresques, en orangé, les limites des futaies dont l'âge dépasse 4 siècles. Les chiffres indiquant l'emplacement des curiosités sont aquarellés en rouge. Les camps de Chailly et d'Arbonne sont signalés. Il s'agit de deux camps où se déroulèrent de grandes manœuvres militaires en 1839 et 1840. Ces camps de manœuvres militaires attiraient la bonne société parisienne et favorisaient la notoriété de la forêt de Fontainebleau comme espace de promenade. Comme l'indique une note, c'est dans le camp d'Arbonne que fut installé le quartier général du duc de Nemours en 1839. Le nord est placé à gauche de la carte. Ancien militaire, Claude-François Denecourt contribua grandement à faire connaître la forêt de Fontainebleau, dont il écrivit les premiers guides touristiques. Considéré comme le bienfaiteur de la forêt, il traça les sentiers, marqua les itinéraires des promeneurs et créa même des grottes artificielles, des tunnels et des passages souterrains. Le "sylvain de Fontainebleau", comme le nommait Théophile Gautier, consacra quarante années de sa vie et une bonne partie de ses revenus à l’entretien de cette forêt. Bel exemplaire, contours aquarellés à l'époque. Quelques taches sur la toile, défauts à l'étui. Bibliographie de la France, ou Journal général de l'imprimerie et de la librairie, Mars 1844, p. 164.
[FORÊT de FONTAINEBLEAU] Carte de la forest de Fontainebleau et de ses environs divisée en ses huit gardes.
Paris, Denis et Pasquier, 1786. En 18 sections montées sur toile et pliées, formant une carte de 540 x 685 mm.
Belle carte figurant la forêt de Fontainebleau divisée en huit gardes ou cantons, dressée en 1764 et corrigée en 1786. La carte de Denis et Pasquier fut la première carte "grand public" qui connut un succès certain, attesté par les rééditions successives. Elle englobe toute la forêt, de Melun à Bourron, et de Moret à Arbonne. Les villes de Fontainebleau et de Moret sont aquarellées en rouge, tandis que les routes principales sont aquarellées en jaune. Y figurent les anciennes et nouvelles routes, les croix, carrefours, chemins, hautes futaies (bois d'arbres élevés), bruyères, roches, etc. Le nord est placé à droite de la carte. La cartographie des forêts a réellement démarré sous Louis XIV. Il n'existait à l'époque pas de tableau d'ensemble des forêts royales, ce qui rendait difficile leur contrôle par le roi et ses fonctionnaires, sans oublier que ces forêts étaient des territoires de chasse appréciés. Rare. Bel exemplaire aquarellé à l'époque.
[PROVENCE] Marseille.
Paris, 1875. 525 x 820 mm.
Très grande carte gravée figurant les côtes du sud de la France entre Sète et Saint-Tropez, dressée d'après la carte topographique au 80,000ème levée par les officiers du Corps d'Etat-Major et publiée par le Dépôt de la Guerre. Echelle en mètres, lieux et toises. Bel exemplaire.
[HAUTE-NORMANDIE] Côtes de France : Département de la Seine Inférieure, depuis Fécamp jusqu'à Dives.
Paris, 1792. 585 x 862 mm.
Grande carte figurant les côtes de la Seine-Maritime, appelée Seine-Inférieure jusqu'en 1955. Elle a été dressée d'après les plans levés en 1776 par Louis de La Couldre de La Bretonnière, lieutenant de vaisseau, et Pierre Méchain, astronome hydrographe de la Marine. Tous deux furent chargés en 1776 d'inspecter les côtes entre Dunkerque et Granville. A l'ouest, la carte va jusqu'à Rouen. Très bel exemplaire.
BESANCON (Doubs).
Paris Benard circa 1850 231 x 298 mm.
Estampe figurant la ville de Besançon, dessinée et lithographiée par Deroy. Bel exemplaire.
BOURGES (Cher).
Paris Benard circa 1850 218 x 289 mm.
Estampe figurant la ville de Bourges, dessinée et lithographiée par Deroy. Bel exemplaire.
DIJON (Côte-d'Or).
Paris Benard circa 1850 226 x 298 mm.
Estampe figurant la ville de Dijon, dessinée et lithographiée par Deroy. Bel exemplaire.
MONTBRISON (Loire).
Paris Benard circa 1850 221 x 295 mm.
Estampe figurant la ville de Montbrison, lithographiée par Roissy d'après un dessin de Deroy. Bel exemplaire.
TROYES (Aube).
Paris Benard circa 1850 224 x 298 mm.
Estampe figurant la ville de Troyes, dessinée et lithographiée par Deroy. Bel exemplaire.
[MONACO] Casino de Monaco [et] Grands Magasins de la Paix. Première Maison du monde. Paris.
Paris, Becquet, [circa 1872]. 322 x 418 mm et 316 x 383 mm.
Belle vue à vol d'oiseau du casino de Monte-Carlo, lithographiée en couleurs par Auguste-Victor Deroy, dessinateur et lithographe, et fils d'Isidore Deroy. La vue, prise depuis la mer, montre au premier plan la plateforme en hémicycle du Tir aux pigeons, formant un balcon sur la mer ; érigée en 1872, elle sera renforcée par de grandes arcades aveugles en 1871, tel qu'on peut le voir sur l'estampe ; sur la droite, un train quittant la gare de Monte-Carlo, ouverte en 1869, lors de l'inauguration de la ligne de chemin de fer Nice-Vintimille ; au centre, la place du Palais où se tient le casino, avec son horloge et ses trois frontons ; à gauche du casino, l'Hôtel de Paris, inauguré en 1865, et à droite, le Café de Paris, ouvert en 1868. Les deux tours que l'on connaît aujourd'hui, dans lesquelles sont installées des horloges, seront érigées en 1892. Au bas de la vue figurent les temps de trajets en train vers Monaco, depuis Nice, Marseille, Gênes, Turin, Milan, Florence, Venise, Rome et Naples. En 1856, pour renflouer les caisses de la Principauté, qui vient de perdre Menton et Roquebrune, le Prince Charles III ouvre le premier Casino de Monaco au sein de la Villa Bellevue dans le quartier de la Condamine. En 1862, le Casino déménage sur le Rocher, sur la place du Palais, dans l'Hôtel de Russie. Il sera inauguré en 1863, et fera basculer le destin de la Principauté. Le verso de cette estampe est occupé par une vue animée des Grands Magasins de la Paix. Ouvert en 1869, ce magasin occupait le périmètre situé entre les rues du 4 Septembre, de la Michodière, Choiseul et Monsigny. Émile Zola s'en inspirera pour son roman Au Bonheur des Dames. Au bas de la vue figure une liste des nouveautés en français, anglais et espagnol. Bel exemplaire. Petites déchirures restaurées dans la marge inférieure.
[LE HAVRE] Le Hâvre. Vue prise de la mer - El Avre de Gracia. Vista tomada del mar.
Paris et New-York, L. Turgis J.ne, [circa 1860]. 380 x 498 mm.
Belle vue à vol d'oiseau de l'entrée de la ville du Havre, dessinée et lithographiée par Isidore Deroy, et finement coloriée à l'époque. La vue est prise depuis le sud, et s'étend jusqu'au cap de La Hève. Au premier plan figurent le phare et la jetée, occupée de nombreux promeneurs, puis le sémaphore et son mât à signaux. Sur la gauche, on peut voir la plage et les Bains Frascati. Sous la vue figurent dix légendes situant le Cap de la Hève et les phares, la chapelle Notre-Dame-des-Flots, Sainte-Adresse, l'église Saint-Vincent-de-Paul, Ingouville, Frascati et les Bains de mer, le Musée, les Signaux, l'avant-port et la Seine. Isidore Deroy (1797-1886) était un peintre, aquarelliste et lithographe français. Il fut l'élève de Louis-François Cassas, et exposa à plusieurs reprises au Salon de peinture et de sculpture. Bel exemplaire finement colorié à l'époque. Déchirures dans les marges restaurées.
[MARSEILLE] Vue générale de Marseille - Vista general de Marsella.
Paris et New-York, L. Turgis J.ne, [vers 1870]. 375 x 497 mm.
Belle vue à vol d'oiseau du Vieux-Port et de la ville de Marseille, dessinée, lithographiée et finement coloriée à l'époque par Isidore Deroy. La vue est prise depuis l'ouest, avec au premier plan, surplombant le Vieux-Port, le fort Saint-Nicolas, puis la basilique Notre-Dame de la Garde ; sur la gauche, le palais du Pharo. Dans le fond, on distingue le Palais Longchamp, inauguré en 1869. Isidore Deroy (1797-1886) était un peintre, aquarelliste et lithographe français. Il fut l'élève de Louis-François Cassas, et exposa à plusieurs reprises au Salon de peinture et de sculpture. Bel exemplaire finement colorié à l'époque. Deux déchirures restaurées. Catalogue du fonds de L. Turgis et fils, éditeurs d'estampes et d'imagerie religieuses : année 1893, p. 52.
Vue de Nice prise du chemin de Mont-Alban - Vista de Niza tomada del camino de Monte-Albano.
Paris L. Turgis circa 1850 380 x 501 mm.
Belle vue dessinée et lithographiée par Deroy, finement aquarellée à l'époque. Titre en français et en espagnol. Bel exemplaire.
[FORÊT de BROCÉLIANDE] Carte chasseresse et mythologique de Brocéliande, Forêt de Paimpont.
1948. 337 x 437 mm.
Belle carte de la forêt mythique de Brocéliande, liée à la légende du roi Arthur et des chevaliers de la Table ronde. Elle a été imaginée et dessinée par Daniel Derveaux en 1948. Les lieux légendaires du cycle de la Table ronde (ensemble de romans en vers et en prose narrant les aventures des chevaliers qui siégeaient autour d'une table ronde, à la quête du Graal) sont indiqués par des médaillons en jaune : château de Comper où vivait la fée Viviane, le Pont du Secret où la reine Guenièvre avoua son amour à Lancelot, le tombeau de Merlin, la fontaine de Jouvence, ou encore le Val des Fées. La carte est ornée d'une rose des vents portant les noms des personnages de la légende. À côté se tient la fée Viviane. En bas à droite, elle est illustrée d'une vignette montrant deux chasseurs. La forêt est divisée en haute et basse forêt, et porte les noms des cantons. Exemplaire bruni.
[TROYES] Plan de la ville, fauxbourgs et dépendances de Troyes capitalle de Champagne.
1747. 542 x 624 mm.
Rare et beau plan de la ville de Troyes en Champagne, gravé par Martial Desbois. Il est décoré de quatre cartouches, dont un cartouche contenant le titre, orné des armoiries du royaume de France, de la Champagne et de la ville de Troyes, un cartouche sur un piédestal contenant les noms des principaux édifices, la liste des places publiques ou commerces, des marchés (poulaillerie, marché des souliers, poissonnerie, courterie aux chevaux, friperie, écorcherie, etc) et des moulins (Jaillac, Meldançon, etc), un cartouche contenant les noms des églises à l'intérieur de la ville, et un cartouche contenant une description de la ville. Le plan montre la ville et ses remparts, ainsi que les faubourgs hors de la ville. Ce plan de Troyes est très similaire au plan dressé par Parizot en 1697, également gravé par Martial Desbois. Bel exemplaire aquarellé à l'époque. Marge supérieure coupée au trait d'encadrement. Vallet de Viriville, Les Archives historiques du département de l'Aube et de l'ancien diocèse de Troyes, capitale de la Champagne ; depuis le VIIe siècle jusqu'à 1790, 1841, p. 73, 369.