Livres anciens - Livres de voyages - Cartes géographiques anciennes
[ÎLE d'OLÉRON] Carte de Cassini. Feuille n°134/88. Île d'Oléron.
[Paris, 1756-1789]. En 21 sections montées sur toile et pliées, formant une carte de 594 x 920 mm ; étiquette au dos portant le titre "Isle d'Oléron" et le numéro en manuscrit, onglet de soie renseigné du numéro de la feuille.
Feuille n°134/88 de la carte de Cassini, couvrant la moitié sud de l'Île d'Oléron, avec la presqu'île d'Arvert et la Tour de Cordouan, située à l'embouchure de la Gironde. Elle est de dimensions plus grandes que les exemplaires classiques, car elle fait partie de ces cartes auxquelles on a joint une partie supplémentaire, correspondant à une zone frontière maritime ou terrestre. La partie rajoutée ici permet d'étendre l'espace occupé par l'Atlantique. Les exemplaires de la Cassini d'Oléron avec cette partie ajoutée sont beaucoup plus rares, car elle est absente la plupart du temps. La citadelle d'Oléron, le Corps de Garde et la Tour de Bois sur la presqu'île d'Arvert, et la Tour de Cordouan, sont aquarellés en rouge. Les routes et chemins sont aquarellés en jaune. L'Atlantique, appelé Mer Océane, est décoré d'un navire et d'une chaloupe. L'échelle est en toises. La carte de Cassini est la première carte générale et particulière du royaume de France. En 1747, Louis XV décide de confier à César-François Cassini l'élaboration d'une carte de France, "particulière" - c'est-à-dire détaillée - et "générale", parce qu'elle doit couvrir tout le royaume. Les levés furent effectués entre 1756 et 1789 et les 182 feuilles composant la carte furent publiées entre 1756 et 1815. Trois générations de Cassini se succédèrent pour achever ce travail, principalement César-François Cassini de Thury dit Cassini III (mort en 1787) et son fils Jean-Dominique Cassini de Thury dit Cassini IV. Cette carte constituait pour l'époque une véritable innovation et une avancée technique décisive. Elle est la première carte à s'appuyer sur une triangulation géodésique dont l'établissement prit plus de cinquante ans. La carte de Cassini ne sera pas remplacée avant 1866, avec la carte d'État-Major à l'usage des militaires. Très bel exemplaire magnifiquement aquarellé à l'époque. Très rare exemplaire avec l'Atlantique également aquarellé à l'époque.
[LE PUY-en-VELAY] Carte du diocèse du Puy.
[1781]. En 16 sections montées sur toile et pliées, formant une carte de 983 x 964 mm.
Rare carte du diocèse du Puy-en-Velay provenant des Cartes des diocèses de la province de Languedoc, levées par ordre de Arthur Richard Dillon, archevêque et primat de Narbonne, sous la direction de Cassini, de Montigny et Perronet, et réduites par Louis Capitaine en 1781. Quelques rousseurs claires.
[NISMES] Carte du diocèse de Nismes.
[1781]. En 16 sections montées sur toile et pliées, formant une carte de 882 x 955 mm.
Rare carte du diocèse de Nimes provenant des Cartes des diocèses de la province de Languedoc, levées par ordre de Arthur Richard Dillon, archevêque et primat de Narbonne, sous la direction de Cassini, de Montigny et Perronet, et réduites par Louis Capitaine en 1781. Quelques rousseurs claires.
[SAINT-PAPOUL] Carte du diocèse de St. Papoul.
[1781]. En 4 sections montées sur toile et pliées, formant une carte de 471 x 533 mm.
Rare carte du diocèse de Saint-Papoul provenant des Cartes des diocèses de la province de Languedoc, levées par ordre de Arthur Richard Dillon, archevêque et primat de Narbonne, sous la direction de Cassini, de Montigny et Perronet, et réduites par Louis Capitaine en 1781. Bel exemplaire.
[SAINT-PONS-de-THOMIERES] Carte du diocèse de St. Pons.
[1781]. En 9 sections montées sur toile et pliées, formant une carte de 620 x 703 mm.
Rare carte du diocèse de Saint-Pons-de-Thomières provenant des Cartes des diocèses de la province de Languedoc, levées par ordre de Arthur Richard Dillon, archevêque et primat de Narbonne, sous la direction de Cassini, de Montigny et Perronet, et réduites par Louis Capitaine en 1781. Bel exemplaire.
[TOULOUSE] Carte du diocèse de Toulouse.
[1781]. En 16 sections montées sur toile et pliées, formant une carte de 980 x 950 mm.
Rare carte du diocèse de Toulouse provenant des Cartes des diocèses de la province de Languedoc, levées par ordre de Arthur Richard Dillon, archevêque et primat de Narbonne, sous la direction de Cassini, de Montigny et Perronet, et réduites par Louis Capitaine en 1781. En carton, Enclave du diocèse temporel de Toulouse et du spirituel de Rieux, et Enclave du temporel de Toulouse et du spirituel de Mirepoix. Quelques rousseurs. Différence de couleur de papier au centre de la carte.
[AIN/BRESSE] Carte particulière des Pays de Bresse, Bugey et Gex, levée géométriquement par les Ingénieurs Géographes du Roy, sous la directon de MM. Cassini de Thury, de Montigny et Camus de l'Académie Royale des Sciences... Exécutée par le S.r Seguin Ingénieur Géographe du Roy en 1766.
1766. En quatre feuilles jointes de 1,25 x 1,80 m ; montée sur toile.
Superbe carte monumentale figurant les Pays de Bresse, Bugey et Gex, situés dans l'actuel département de l'Ain. Elle a été levée par ordre du roi par les ingénieurs géographes du roi, sous la direction de César-François Cassini de Thury, auteur de la première carte générale et particulière du royaume de France, en 182 feuilles, de l'ingénieur-géographe Étienne Mignot de Montigny, et du mathématicien et géomètre Charles-Étienne-Louis Camus, et sous l'inspection de Jean-François Joly de Fleury, Jean-François Claude Dufour de Villeneuve, et Antoine-Jean Amelot de Chaillou, successivement intendants de Bourgogne entre 1749 et 1766, date de publication de la carte. La carte a été exécutée par Jean Seguin, ingénieur géographe du roi. Les limites de ces trois anciennes provinces étaient au nord la Franche-Comté, au sud le Dauphiné, à l'ouest la Bourgogne et le Lyonnais, et à l'est le Lac du Bourget, le duché de Chablais et le duché de Savoie. La carte s'étend précisément au nord jusqu'à Salornay-sur-Guye et Montpont ou Montpont-en-Bresse, en Saône-et-Loire, au sud jusqu'à La Verpillière (au sud-est de Lyon) en Isère, et Saint-Genix ou Saint-Genix-sur-Guiers en Savoie, à l'ouest jusqu'à Saint Didier sur le Bois, aujourd'hui renommée Saint-Didier-sur-Beaujeu, dans le Rhône, et à l'est jusqu'au Lac de Genève ou Lac Léman. La carte indique les limites des diocèses, bailliages, élections et subdélégations, ainsi que toutes les routes royales. Elle est ornée d'un cartouche monumental montrant le titre posé sur une draperie, lui-même posé sur un piédestal, et décoré en tête d'une figure allégorique tenant les armoiries royales. Le piédestal est décoré de trois médaillons renfermant des plans de Bourg-en-Bresse, Belley et Gex, timbrés de leurs armes. Sur la gauche figure un paysage avec un enfant se tenant près des armoiries d'Antoine-Jean Amelot de Chaillou, intendant de Bourgogne de 1764 à 1775. La carte est encadrée d'une belle frise grecque interrompue par une guirlande d'épis de blé. L'échelle est de 5000 toises. Lorsque Seguin publie en 1763 sa Carte particulière du Duché de Bourgogne, carte monumentale en quinze feuilles, celle-ci provoque une vive émulation cartographique dans les provinces voisines, qui entendent posséder à leur tour leurs propres cartes particulières. C'est ainsi que dès 1763, les États de Bresse traitent avec Seguin pour avoir une carte de la Bresse analogue. Celle-ci fut mise en chantier et conduite selon la même méthode, et toujours d'après les cartes levées par Cassini. Elle connut un tel succès qu'elle servit de carte officielle au nouveau département de l'Ain, décrété le 25 janvier 1790 par l'Assemblée Nationale, avec ses neuf districts, ses 49 cantons et ses 506 villes, paroisses et hameaux, et elle fut signée par tous les députés de l'Assemblée Nationale représentant ce département. L'intendant de Chaillou fera également dresser par Seguin, en 1773, une Carte itinéraire des Pays de Bresse, Bugey et Gex. Très rare. Exemplaire à très grandes marges et en très bonne condition. Quelques taches d'humidité au bas de la feuille 2 et dans les marges. Vingtrinier, Catalogue de la bibliothèque lyonnaise de M. Coste, Première partie, 1853, p. 4, 84 ; Bulletin de la Société "Le Bugey" paraissant tous les 3 mois, Tome 1, 1909, p. 56 ; Actes du quatre-vingt-quatrième Congrès National des Sociétés Savantes, Section de géographie, 1959, pp. 17-18 ; Philipon, Dictionnaire topographique du département de l'Ain comprenant les noms de lieu anciens et modernes, 1911, p. LXXXII.
[LE TRÉPORT] Plan du port du Tréport avec le projet d'une retenue pour alimenter l'écluse de chasse construite en 1778.
[1806]. 216 x 298 mm.
Plan du port de la ville du Tréport, gravé par Collin pour l'ouvrage Description des travaux hydrauliques, par Louis Alexandre de Cessart, ingénieur des Ponts et Chaussées, publié en 1806. Bel exemplaire.
[TOULOUSE] Plan de la ville et des faubourgs de Toulouse.
Paris, Lattré, 1774. 331 x 376 mm.
L'un des plus beaux plans du XVIIIe siècle de la ville de Toulouse, dressé par Nicolas Chalmandrier, et publié par Lattré à Paris en 1774. Présenté à la manière d'un tableau, le plan est encadré d'une belle bordure florale, décorée des armoiries du comté de Toulouse, et de deux petites vignettes montrant, pour l'une, l'Arche d'Alliance, et pour l'autre, l'Agneau Pascal. Il est dédié à Étienne-Charles de Loménie de Brienne, archevêque de Toulouse de 1763 à 1788, qui entreprit de grands travaux de transformation de la ville. Le plan est également orné d'une rose des vents et d'un beau cartouche de dédicace, décoré des armoiries du dédicataire et des armoiries de Toulouse. Il figure également la promenade publique de Toulouse, l'un des projets les plus ambitieux au XVIIIe, imaginé en 1749 par Paul-Louis de Mondran, urbaniste toulousain qui souhaitait faire de sa ville un lieu accueillant pour que les commerçants et les industriels s'y installent. Au bas du plan se trouve une table de renvois numérotés pour les chapelles, universités, académies, bibliothèques publiques, prisons, portes de villes et fontaines. L'échelle est de 600 toises. Graveur parisien de cartes et plans, Nicolas Chalmandrier a gravé six feuilles de la carte de Cassini, ainsi que des plans de villes françaises et étrangères comme Paris, Montpellier, Madrid ou Gibraltar. Rare exemplaire finement aquarellé à l'époque. Trois grandes déchirures restaurées, marges brunies. Rivals, Camboulives & Angely, Toulouse d'après le plans anciens, p. 52.
Plan de Paris divisée en 12 mairies subdivisée chacune en 4 parties.
Paris, Jean, An 10 - 1802. En 32 sections montées sur toile et pliées, formant un plan de 1,06 x 1,55 m.
Très rare plan monumental de Paris, de plus d'1,50 mètre de large, dressé sous l'Empire, en 1802. Il a été dessiné par Chamot et gravé par Bonnisel. Paris est divisée en 12 mairies et 48 sections. Ces sections, ou divisions territoriales et administratives, furent créées en juin 1790 par l'Assemblée Constituante, afin de mettre un terme à la tutelle de l'État sur la commune de Paris. Les 12 arrondissements municipaux furent quant à eux créés le 11 octobre 1795. Parmi les noms des rues et places, on remarque certains toponymes révolutionnaires : la rue Royale est nommée rue de la Concorde (ainsi nommée entre 1795 et 1814) ; la place de la Concorde porte les deux noms de place de la Concorde et de place Louis XV ; la place des Vosges est nommée place des Fédérés. Le quai d'Orsay est nommé quai Bonaparte. Il prit ce nom en 1802, et fut renommé quai d'Orsay en 1815. La partie ouest du quai de la Tournelle est appelée quai des Miramionnes. À l'emplacement de la Bastille, une note mentionne qu'elle fut détruite en 1789. Le plan est accompagné d'une liste des rues, quais, ponts, barrières, et des 12 mairies. Sur ce plan, les limites de Paris sont fixées par le Mur des Fermiers généraux, enceinte construite entre 1784 et 1790, dont l'objectif était de permettre la perception, aux points de passage, d'un impôt sur les marchandises entrant dans la ville. Les passages ménagés dans l'enceinte s'appelaient des barrières, qui sont toutes indiquées sur le plan. Le Mur fut détruit en 1860 lors de l'extension de Paris jusqu'à l'enceinte de Thiers. Une première édition de ce plan a été publiée en 1798. Vallée cite une troisième édition, publiée en 1812. Très rare. Bel exemplaire, contours des 12 mairies aquarellés à l'époque. Boutier, 367B ; Vallée (589) ne cite qu'une édition de 1812.
[MONACO] Italie. Monaco.
Paris H. Gache, et Londres, F. Sinnett, [1847]. 215 x 255 mm.
Belle vue du rocher de Monaco montrant le palais princier, dessinée et lithographiée en deux tons par Jean-Jacques Champin, peintre, aquarelliste et lithographe. Elle est issue de l'Album portatif de l'Italie, destiné à l'étude du paysage d'après nature, publié par Henri Gache à Paris et Frederick Sinnett à Londres en 1847. Au pied du rocher, sur la droite, on aperçoit quelques petites maisons donnant sur une baie, aujourd'hui devenue le Port Hercule, en arrière-plan, les falaises surplombant Monaco. Bel exemplaire. Bibliographie de la France, Journal général de l'Imprimerie et de la Librairie, 1847, p. 132, 237.
[COMPIÈGNE] Compiègne.
Compiègne, Société Historique de Compiègne, 1886. 657 x 975 mm ; monté sur carton fort.
Très grand plan de la ville de Compiègne, reproduit en fac-simile et chromolithographié par Monrocq. Il s'agit d'un fac-simile d'un plan levé et dessiné par Chandellier en 1734, qui fut donné à la Ville de Compiègne en 1835 par Charles Antoine Poulletier de Gannes, Philippe Édouard Poulletier de Verneuil et Antoine Poulletier d'Autreval, ex-Maire de Compiègne (1839-1845). Ce fac-simile a été reproduit et publié en Décembre 1886 par et aux frais de la Société Historique de Compiègne, avec le concours du Conseil Municipal. Le plan de Chandellier est l'un des plans les plus célèbres du XVIIIe siècle. Il montre la ville entourée de ses remparts, construits aux IXe et XIIIe siècles, puis renforcés aux XVIe et XVIIe siècles. La ville elle-même est très détaillée. Les rues, places et portes sont nommées, ainsi que les bâtiments publics et religieux. Certaines habitations portent le nom de leur propriétaire : Mr Payen, Mr de Villers, Mr d'Orbaye, Mr Demoncourt, Mr Crin, Procureur, ou encore Mr Boitel, chanoine. Au nord de la ville figure un terrain appelé Jeu de battoir, équivalent du jeu de paume, au sud on peut voir un terrain pour le jeu d'arque, jeu de tir à l'arquebuse. Au nord de ce terrain figure l'Enclos des Carmélites, où il est précisé qu'il n'a pas été possible d'y pénétrer. Les marchés sont également nommés : marché à l'avoine, au bled, aux cochons, aux vaches, au foin, aux fromages, au charbon ou à la volaille. Le nord est placé au bas du plan. L'échelle est de 100 toises. Bon exemplaire. Déchirure dans la partie haute et deux déchirures au bas du plan restaurées, mouillure dans les marges droite et inférieure, empiétant légèrement sur le plan. Panthou, Société historique de Compiègne. Répertoire alphabétique des travaux et publications de la fondation à 1932 inclus, 1932, p. 65.
[ALPES-de-HAUTE-PROVENCE] Département des Basses Alpes décrété le 7 février 1790 par l’Assemblée Nationale.
Paris, P.G. Chanlaire et Veuve Dumez, [1810]. 512 x 626 mm.
Première carte imprimée de l'ancien département des Basses-Alpes, gravée par François d'Houdan pour l'Atlas National de France, premier atlas des départements français. Décrété le 7 février 1790 par l’Assemblée Nationale, le département fut divisé en 5 arrondissements ou sous-préfectures, et 30 cantons ou justices de paix. Il sera renommé Alpes-de-Haute-Provence en 1970. Digne ou Digne-les-Bains, préfecture du département, est aquarellée en rouge et signalée d’une croix. Les villes sous-préfectures sont aquarellées en bleu, la commune principale des cantons est aquarellée en rouge. Les limites des arrondissements sont aquarellées en bleu, celles des cantons en rouge. Le canton de Barcillonnette, rattaché aux Hautes-Alpes en 1810, figure bien ici en dehors des limites des Basses-Alpes, tout comme le canton de Sault qui fut rattaché au Vaucluse en 1793. L’échelle est de 20 000 toises et 40 000 mètres. Peu après le début de la Révolution française, la France fut découpée en départements à la suite du décret du 22 décembre 1789, pris par l'Assemblée constituante afin de remplacer les provinces de France jugées contraires à l'homogénéité de la nation. Leur nombre exact et leurs limites furent fixés le 26 février 1790, et leur existence prit effet le 4 mars 1790. Initialement au nombre de 83, trois autres départements vinrent s'ajouter entre 1791 et 1793 : le Vaucluse regroupant Avignon et le Comtat Venaissin annexés en 1791, puis le département du Mont-Blanc, lorsque la Savoie fut incorporée à la France en 1792 ; le troisième département fut créé en 1793, lorsque le département du Rhône-et-Loire fut scindé en deux. Leur nombre augmentera au fil des années, jusqu'à atteindre 133 départements en 1812, lors des conquêtes napoléoniennes. Bel exemplaire, contours aquarellés à l'époque.
[ALPES-MARITIMES] Département des Alpes Maritimes.
Paris, P.G. Chanlaire et Veuve Dumez, [1806]. 465 x 597 mm.
Première carte imprimée du département des Alpes-Maritimes, gravée par Pierre-Antoine Tardieu pour l'Atlas National de France, premier atlas des départements français. Le premier département des Alpes-Maritimes présenté ici fut effectif de 1793 à 1814. Il correspondait au comté de Nice, ancien état de Savoie annexé à la France en 1793. En 1814, il retourna au royaume de Sardaigne. Il était divisé en 3 arrondissements ou sous-préfectures, et 27 cantons ou justices de paix. Il avait Nice pour préfecture, et comprenait l’arrondissement de San Remo, aujourd’hui en Italie. Le second département des Alpes-Maritimes, tel que nous le connaissons aujourd’hui, fut créé en 1860, lors du rattachement du comté de Nice à la France. Les limites des arrondissements sont aquarellées en bleu, celles des cantons en rouge. L’échelle est de 20 000 toises et 40 000 mètres. Peu après le début de la Révolution française, la France fut découpée en départements à la suite du décret du 22 décembre 1789, pris par l'Assemblée constituante afin de remplacer les provinces de France jugées contraires à l'homogénéité de la nation. Leur nombre exact et leurs limites furent fixés le 26 février 1790, et leur existence prit effet le 4 mars 1790. Initialement au nombre de 83, trois autres départements vinrent s'ajouter entre 1791 et 1793 : le Vaucluse regroupant Avignon et le Comtat Venaissin annexés en 1791, puis le département du Mont-Blanc, lorsque la Savoie fut incorporée à la France en 1792 ; le troisième département fut créé en 1793, lorsque le département du Rhône-et-Loire fut scindé en deux. Leur nombre augmentera au fil des années, jusqu'à atteindre 133 départements en 1812, lors des conquêtes napoléoniennes. Bel exemplaire à grandes marges, contours aquarellés à l'époque.
[ARDENNES] Département des Ardennes décrété le 19 janvier 1790 par l’Assemblée Nationale.
Paris, P.G. Chanlaire et Veuve Dumez, [1806]. 507 x 574 mm.
Première carte imprimée du département des Ardennes, gravée par François d'Houdan pour l'Atlas National de France, premier atlas des départements français. Décrété le 19 janvier 1790 par l’Assemblée Nationale, le département fut divisé en 5 arrondissements ou sous-préfectures, et 33 cantons ou justices de paix. Mézières, préfecture du département, est aquarellée en rouge. Charleville et Mézières seront réunies en 1966. Les villes sous-préfectures sont aquarellées en bleu, la commune principale des cantons est aquarellée en rouge. Les limites des arrondissements sont aquarellées en bleu, celles des cantons en rouge. L’échelle est de 20 000 toises et 25 000 mètres. Peu après le début de la Révolution française, la France fut découpée en départements à la suite du décret du 22 décembre 1789, pris par l'Assemblée constituante afin de remplacer les provinces de France jugées contraires à l'homogénéité de la nation. Leur nombre exact et leurs limites furent fixés le 26 février 1790, et leur existence prit effet le 4 mars 1790. Initialement au nombre de 83, trois autres départements vinrent s'ajouter entre 1791 et 1793 : le Vaucluse regroupant Avignon et le Comtat Venaissin annexés en 1791, puis le département du Mont-Blanc, lorsque la Savoie fut incorporée à la France en 1792 ; le troisième département fut créé en 1793, lorsque le département du Rhône-et-Loire fut scindé en deux. Leur nombre augmentera au fil des années, jusqu'à atteindre 133 départements en 1812, lors des conquêtes napoléoniennes. Bel exemplaire à grandes marges, contours aquarellés à l'époque. Rousseurs dans les marges gauche et droite.
[AUBE] Département de l’Aube décrété le 29 janvier 1790 par l’Assemblée Nationale.
Paris, P.G. Chanlaire et Veuve Dumez, [1806]. 501 x 576 mm.
Première carte imprimée du département de l’Aube, gravée par François d'Houdan pour l'Atlas National de France, premier atlas des départements français. Décrété le 29 janvier 1790 par l’Assemblée Nationale, le département fut divisé en 5 arrondissements ou sous-préfectures, et 26 cantons ou justices de paix. Troyes, préfecture du département, est aquarellée en rouge. Les villes sous-préfectures sont aquarellées en bleu, la commune principale des cantons est aquarellée en rouge. Les limites des arrondissements sont aquarellées en bleu, celles des cantons en rouge. L’échelle est de 20 000 toises et 40 000 mètres. Peu après le début de la Révolution française, la France fut découpée en départements à la suite du décret du 22 décembre 1789, pris par l'Assemblée constituante afin de remplacer les provinces de France jugées contraires à l'homogénéité de la nation. Leur nombre exact et leurs limites furent fixés le 26 février 1790, et leur existence prit effet le 4 mars 1790. Initialement au nombre de 83, trois autres départements vinrent s'ajouter entre 1791 et 1793 : le Vaucluse regroupant Avignon et le Comtat Venaissin annexés en 1791, puis le département du Mont-Blanc, lorsque la Savoie fut incorporée à la France en 1792 ; le troisième département fut créé en 1793, lorsque le département du Rhône-et-Loire fut scindé en deux. Leur nombre augmentera au fil des années, jusqu'à atteindre 133 départements en 1812, lors des conquêtes napoléoniennes. Bel exemplaire à grandes marges, contours aquarellés à l'époque.
[AUDE] Département de l’Aude décrété le 29 janvier 1790 par l’Assemblée Nationale.
Paris, P.G. Chanlaire et Veuve Dumez, [1806]. 512 x 584 mm.
Première carte imprimée du département de l’Aude, gravée par François d'Houdan pour l'Atlas National de France, premier atlas des départements français. Décrété le 29 janvier 1790 par l’Assemblée Nationale, le département fut divisé en 4 arrondissements ou sous-préfectures, et 31 cantons ou justices de paix. Carcassonne, préfecture du département, est aquarellée en rouge et signalée d’une croix. Les villes sous-préfectures sont aquarellées en bleu, la commune principale des cantons est aquarellée en rouge. Les limites des arrondissements sont aquarellées en bleu, celles des cantons en rouge. L’échelle est de 20 000 toises et 40 000 mètres. Peu après le début de la Révolution française, la France fut découpée en départements à la suite du décret du 22 décembre 1789, pris par l'Assemblée constituante afin de remplacer les provinces de France jugées contraires à l'homogénéité de la nation. Leur nombre exact et leurs limites furent fixés le 26 février 1790, et leur existence prit effet le 4 mars 1790. Initialement au nombre de 83, trois autres départements vinrent s'ajouter entre 1791 et 1793 : le Vaucluse regroupant Avignon et le Comtat Venaissin annexés en 1791, puis le département du Mont-Blanc, lorsque la Savoie fut incorporée à la France en 1792 ; le troisième département fut créé en 1793, lorsque le département du Rhône-et-Loire fut scindé en deux. Leur nombre augmentera au fil des années, jusqu'à atteindre 133 départements en 1812, lors des conquêtes napoléoniennes. Bel exemplaire, contours aquarellés à l'époque.
[AUNIS] Gouvernement d'Aunis.
[Paris, P.G. Chanlaire et E. Mentelle, An six de la République - 1798]. 330 x 427 mm, sur papier bleuté.
Belle carte du gouvernement d'Aunis, dressée par Edmé Mentelle et Pierre-Grégoire Chanlaire, et gravée par Pierre François Tardieu. Elle est issue de l'Atlas universel de géographie physique et politique, ancienne et moderne, présenté à l'Instruction des Écoles Centrales, pour les classes de Géographie, d'Histoire et de Législation, publié l'An six de la République, soit 1798. Sous l'Ancien Régime, les gouvernements militaires étaient des circonscriptions administratives correspondant aux anciennes provinces du royaume. Les gouverneurs étaient nommés par le roi. Jusqu'au XVIe siècle, la France en comptait 12. En 1776, elle en comptait 39, dont dix-huit de la première classe (les titulaires percevaient 60 000 livres par an), et vingt-et-un de la seconde classe (30 000 livres par an). Le gouvernement d'Aunis était un gouvernement particulier de première classe, son chef-lieu était La Rochelle. Les roches sont aquarellées en brun, les forêts en vert. Chanlaire et Mentelle sont les auteurs de l'Atlas National de France, premier atlas des départements français, publié en 1793. Bel exemplaire à grandes marges, finement aquarellé à l'époque. Gaudillat, pp. 102-103.
[AUVERGNE] Gouvernement d'Auvergne.
[Paris, P.G. Chanlaire et E. Mentelle, An six de la République - 1798]. 335 x 434 mm, sur papier bleuté.
Belle carte du gouvernement d'Auvergne, dressée par Edmé Mentelle et Pierre-Grégoire Chanlaire, et gravée par Pierre François Tardieu. Elle est issue de l'Atlas universel de géographie physique et politique, ancienne et moderne, présenté à l'Instruction des Écoles Centrales, pour les classes de Géographie, d'Histoire et de Législation, publié l'An six de la République, soit 1798. Sous l'Ancien Régime, les gouvernements militaires étaient des circonscriptions administratives correspondant aux anciennes provinces du royaume. Les gouverneurs étaient nommés par le roi. Jusqu'au XVIe siècle, la France en comptait 12. En 1776, elle en comptait 39, dont dix-huit de la première classe (les titulaires percevaient 60 000 livres par an), et vingt-et-un de la seconde classe (30 000 livres par an). Le gouvernement d'Auvergne appartenait à la seconde classe, son chef-lieu était Clermont. Clermont a été unie au XVIIe siècle à la ville voisine de Montferrand pour former Clermont-Ferrand, mais ici les deux villes apparaissent séparées l'une de l'autre. Les chaînes de montagnes sont aquarellées en brun, les forêts en vert. Chanlaire et Mentelle sont les auteurs de l'Atlas National de France, premier atlas des départements français, publié en 1793. Bel exemplaire à grandes marges, finement aquarellé à l'époque.
[BOURGOGNE & FRANCHE-COMTÉ] Gouvernements de Bourgogne et de Franche-Comté.
[Paris, P.G. Chanlaire et E. Mentelle, An six de la République - 1798]. En quatre feuilles pouvant être jointes pour former une carte de 639 x 848 mm.
Belle carte des gouvernements de Bourgogne et de Franche-Comté en quatre feuilles, dressée par Edmé Mentelle et Pierre-Grégoire Chanlaire, et gravée par Pierre François Tardieu. Elle est issue de l'Atlas universel de géographie physique et politique, ancienne et moderne, présenté à l'Instruction des Écoles Centrales, pour les classes de Géographie, d'Histoire et de Législation, publié l'An six de la République, soit 1798. Sous l'Ancien Régime, les gouvernements militaires étaient des circonscriptions administratives correspondant aux anciennes provinces du royaume. Les gouverneurs étaient nommés par le roi. Jusqu'au XVIe siècle, la France en comptait 12. En 1776, elle en comptait 39, dont dix-huit de la première classe (les titulaires percevaient 60 000 livres par an), et vingt-et-un de la seconde classe (30 000 livres par an). Les gouvernements de Bourgogne et de Franche-Comté appartenaient à la première classe, leurs chefs-lieux étaient Dijon et Besançon. Les chaînes de montagnes sont aquarellées en brun, les forêts en vert. Les villes les plus importantes sont aquarellées en rouge. Chanlaire et Mentelle sont les auteurs de l'Atlas National de France, premier atlas des départements français, publié en 1793. Bel exemplaire à grandes marges, finement aquarellé à l'époque. Comité des travaux historiques et scientifiques, Bulletin de géographie historique et descriptive, Année 1894, N°2, p. 323, 54.
[BRETAGNE] Gouvernement de Bretagne.
[Paris, P.G. Chanlaire et E. Mentelle, An six de la République - 1798]. En quatre feuilles pouvant être jointes pour former une carte de 642 x 850 mm.
Belle carte du gouvernement de Bretagne en quatre feuilles, dressée par Edmé Mentelle et Pierre-Grégoire Chanlaire, et gravée par Pierre François Tardieu. Elle est issue de l'Atlas universel de géographie physique et politique, ancienne et moderne, présenté à l'Instruction des Écoles Centrales, pour les classes de Géographie, d'Histoire et de Législation, publié l'An six de la République, soit 1798. En carton figurent trois cartes de la baie de Saint-Malo, du port et de la rade de Brest, et des environs de Lorient et de Port-Louis. La carte s'étend au sud jusqu'à l'île de Noirmoutier. Sous l'Ancien Régime, les gouvernements militaires étaient des circonscriptions administratives correspondant aux anciennes provinces du royaume. Les gouverneurs étaient nommés par le roi. Jusqu'au XVIe siècle, la France en comptait 12. En 1776, elle en comptait 39, dont dix-huit de la première classe (les titulaires percevaient 60 000 livres par an), et vingt-et-un de la seconde classe (30 000 livres par an). Le gouvernement de Bretagne appartenait à la première classe, son chef-lieu était Rennes. Les chaînes de montagnes sont aquarellées en brun, les forêts en vert. Les villes les plus importantes sont aquarellées en rouge. Chanlaire et Mentelle sont les auteurs de l'Atlas National de France, premier atlas des départements français, publié en 1793. Bel exemplaire à grandes marges, finement aquarellé à l'époque. Gaudillat, p. XXIX, planche n°55.
[CALVADOS] Département du Calvados décrété le 5 février 1790 par l’Assemblée Nationale.
Paris, P.G. Chanlaire et Veuve Dumez, [1806]. 512 x 585 mm.
Première carte imprimée du département du Calvados, gravée par François d'Houdan pour l'Atlas National de France, premier atlas des départements français. Décrété le 5 février 1790 par l’Assemblée Nationale, le département fut divisé en 6 arrondissements ou sous-préfectures, et 37 cantons ou justices de paix. Caen, préfecture du département, est aquarellée en rouge et signalée d’une croix. Les villes sous-préfectures sont aquarellées en bleu, la commune principale des cantons est aquarellée en rouge. Les limites des arrondissements sont aquarellées en bleu, celles des cantons en rouge. L’échelle est de 20 000 toises et 40 000 mètres. Peu après le début de la Révolution française, la France fut découpée en départements à la suite du décret du 22 décembre 1789, pris par l'Assemblée constituante afin de remplacer les provinces de France jugées contraires à l'homogénéité de la nation. Leur nombre exact et leurs limites furent fixés le 26 février 1790, et leur existence prit effet le 4 mars 1790. Initialement au nombre de 83, trois autres départements vinrent s'ajouter entre 1791 et 1793 : le Vaucluse regroupant Avignon et le Comtat Venaissin annexés en 1791, puis le département du Mont-Blanc, lorsque la Savoie fut incorporée à la France en 1792 ; le troisième département fut créé en 1793, lorsque le département du Rhône-et-Loire fut scindé en deux. Leur nombre augmentera au fil des années, jusqu'à atteindre 133 départements en 1812, lors des conquêtes napoléoniennes. Bel exemplaire, contours aquarellés à l'époque.
[CANTAL] Département du Cantal décrété le 28 janvier 1790 par l’Assemblée Nationale.
Paris, P.G. Chanlaire et Veuve Dumez, [1806]. 509 x 578 mm.
Première carte imprimée du département du Cantal, gravée par François d'Houdan pour l'Atlas National de France, premier atlas des départements français. Décrété le 28 janvier 1790 par l’Assemblée Nationale, le département fut divisé en 4 arrondissements ou sous-préfectures, et 23 cantons ou justices de paix. Aurillac, préfecture du département, est aquarellée en rouge et signalée d’une croix. Les villes sous-préfectures sont aquarellées en bleu, la commune principale des cantons est aquarellée en rouge. Les limites des arrondissements sont aquarellées en bleu, celles des cantons en rouge. L’échelle est de 20 000 toises et 40 000 mètres. Peu après le début de la Révolution française, la France fut découpée en départements à la suite du décret du 22 décembre 1789, pris par l'Assemblée constituante afin de remplacer les provinces de France jugées contraires à l'homogénéité de la nation. Leur nombre exact et leurs limites furent fixés le 26 février 1790, et leur existence prit effet le 4 mars 1790. Initialement au nombre de 83, trois autres départements vinrent s'ajouter entre 1791 et 1793 : le Vaucluse regroupant Avignon et le Comtat Venaissin annexés en 1791, puis le département du Mont-Blanc, lorsque la Savoie fut incorporée à la France en 1792 ; le troisième département fut créé en 1793, lorsque le département du Rhône-et-Loire fut scindé en deux. Leur nombre augmentera au fil des années, jusqu'à atteindre 133 départements en 1812, lors des conquêtes napoléoniennes. Bel exemplaire, contours aquarellés à l'époque.
[CHARENTE-MARITIME] Département de la Charente Inférieure décrété le 6 février 1790 par l’Assemblée Nationale.
Paris, J.B. Delaval, [1818]. En 15 sections montées sur toile et repliées, formant une carte de 630 x 536 mm ; étiquette au dos de l'éditeur J. Andriveau-Goujon portant le titre en manuscrit, ainsi que le nom de "J. Ch. B. Poisson", correspondant sans doute à un nom de propriétaire de la carte.
Première carte imprimée de l'ancien département de la Charente Inférieure, issue de l'Atlas National de France, premier atlas des départements français. Décrété le 6 février 1790 par l’Assemblée Nationale, le département fut divisé en 6 arrondissements ou sous-préfectures, et 39 cantons ou justices de paix. Il sera renommé Charente-Maritime le 4 septembre 1941, après qu'il ait été décidé que l'adjectif "Inférieure" nuisait à l'économie de la région. La Rochelle, préfecture du département, est aquarellée en rouge et signalée d’une croix. Les villes sous-préfectures sont aquarellées en bleu, la commune principale des cantons est aquarellée en rouge. Les limites des arrondissements sont aquarellées en bleu, celles des cantons en rouge. L’échelle est de 20 000 toises et 40 000 mètres. Peu après le début de la Révolution française, la France fut découpée en départements à la suite du décret du 22 décembre 1789, pris par l'Assemblée constituante afin de remplacer les provinces de France jugées contraires à l'homogénéité de la nation. Leur nombre exact et leurs limites furent fixés le 26 février 1790, et leur existence prit effet le 4 mars 1790. Initialement au nombre de 83, trois autres départements vinrent s'ajouter entre 1791 et 1793 : le Vaucluse regroupant Avignon et le Comtat Venaissin annexés en 1791, puis le département du Mont-Blanc, lorsque la Savoie fut incorporée à la France en 1792 ; le troisième département fut créé en 1793, lorsque le département du Rhône-et-Loire fut scindé en deux. Leur nombre augmentera au fil des années, jusqu'à atteindre 133 départements en 1812, lors des conquêtes napoléoniennes. Des routes ont été tracées à l'encre mauve par un ancien propriétaire, probablement celui qui figure sur l'étiquette de l'éditeur au dos. Bel exemplaire, contours aquarellés à l'époque.
[CHARENTE-MARITIME] Département de la Charente Infé.re divisé en 7 districts et 47 cantons.
Paris, Au Bureau de l'Atlas National, [1792]. 214 x 184 mm.
Première carte imprimée de l'ancien département de la Charente Inférieure, issue de l'Atlas National portatif de la France, destiné à l'instruction publique, de Pierre-Grégoire Chanlaire et Edmé Mentelle. Cet atlas, ainsi que l'Atlas National de France, premier atlas des départements français, par les mêmes auteurs, ont tous deux été publiés en 1792. Décrété le 6 février 1790 par l’Assemblée Nationale, le département fut divisé en 7 districts ou arrondissements, et 47 cantons. La Rochelle fut désignée comme préfecture. Le département sera renommé Charente-Maritime le 4 septembre 1941, après qu'il ait été décidé que l'adjectif "Inférieure" nuisait à l'économie de la région. Les districts sont aquarellés de trois couleurs, les villes sous-préfectures sont signalées à l'aquarelle rouge. L’échelle est de 20 000 toises. Peu après le début de la Révolution française, la France fut découpée en départements à la suite du décret du 22 décembre 1789, pris par l'Assemblée constituante afin de remplacer les provinces de France jugées contraires à l'homogénéité de la nation. Leur nombre exact et leurs limites furent fixés le 26 février 1790, et leur existence prit effet le 4 mars 1790. Initialement au nombre de 83, trois autres départements vinrent s'ajouter entre 1791 et 1793 : le Vaucluse regroupant Avignon et le Comtat Venaissin annexés en 1791, puis le département du Mont-Blanc, lorsque la Savoie fut incorporée à la France en 1792 ; le troisième département fut créé en 1793, lorsque le département du Rhône-et-Loire fut scindé en deux. Leur nombre augmentera au fil des années, jusqu'à atteindre 133 départements en 1812, lors des conquêtes napoléoniennes. Bel et rare exemplaire dans de très beaux coloris de l'époque.
[CORSE] Île de Corse. Département du Golo décrété le 12 messidor an 2 (1er juillet 1793) - Département du Liamone décrété le 12 messidor an 2 (1er juillet 1793).
Paris, P.G. Chanlaire et Veuve Dumez, [1801]. 651 x 505 mm.
Belle et très rare première carte imprimée de la Corse divisée en deux départements, gravée par François d'Houdan pour l'Atlas National de France, premier atlas des départements français. Il s'agit ici de la seconde version publiée en 1801, indiquant que la Corse est divisée en deux départements : le Golo et le Liamone. Elle est plus rare que la première, publiée en 1793, qui ne fait pas mention de cette division en deux départements. Les deux départements de la Corse, le Golo au nord, et le Liamone au sud, ont été décrétés le 12 messidor an 2 de la République, soit le 1er juillet 1793, par la Convention Nationale, lors de la première partition de la Corse. Ce fut le premier des rares cas de bidépartementalisation. Ils n'ont été effectifs qu'entre cette date et 1811, date à laquelle Napoléon les fit supprimer par un décret du 24 avril 1811, et fit restaurer le département unique de Corse, une décision qu’il accompagna du choix d’ériger Ajaccio, à la place de Bastia, comme capitale de l’île. Les deux départements étaient divisés en en trois arrondissements ou sous-préfectures : Bastia, Calvi et Corte pour le Golo, Vico, Ajaccio et Sartène pour le Liamone. Peu après le début de la Révolution française, la France fut découpée en départements à la suite du décret du 22 décembre 1789, pris par l'Assemblée constituante afin de remplacer les provinces de France jugées contraires à l'homogénéité de la nation. Leur nombre exact et leurs limites furent fixés le 26 février 1790, et leur existence prit effet le 4 mars 1790. Initialement au nombre de 83, trois autres départements vinrent s'ajouter entre 1791 et 1793 : le Vaucluse regroupant Avignon et le Comtat Venaissin annexés en 1791, puis le département du Mont-Blanc, lorsque la Savoie fut incorporée à la France en 1792 ; le troisième département fut créé en 1793, lorsque le département du Rhône-et-Loire fut scindé en deux. Leur nombre augmentera au fil des années, jusqu'à atteindre 133 départements en 1812, lors des conquêtes napoléoniennes. Bel exemplaire, contours aquarellés à l'époque. Cervoni, 33.
[CÔTES d'ARMOR] Département des Côtes du Nord divisé en 9 districts et 81 cantons.
Paris, Au Bureau de l'Atlas National, [1792]. 184 x 201 mm.
Première carte imprimée du département des Côtes du Nord, renommé Côtes d'Armor en 1990, issue de l'Atlas National portatif de la France, destiné à l'instruction publique, de Pierre-Grégoire Chanlaire et Edmé Mentelle. Cet atlas, ainsi que l'Atlas National de France, premier atlas des départements français, par les mêmes auteurs, ont tous deux été publiés en 1792. Décrété le 30 janvier 1790 par l’Assemblée Nationale, le département fut divisé en 9 districts ou arrondissements, et 81 cantons. Saint-Brieuc fut désignée comme préfecture. Les districts sont aquarellés de quatre couleurs, les villes sous-préfectures sont signalées à l'aquarelle rouge. L’échelle est de 20 000 toises. Peu après le début de la Révolution française, la France fut découpée en départements à la suite du décret du 22 décembre 1789, pris par l'Assemblée constituante afin de remplacer les provinces de France jugées contraires à l'homogénéité de la nation. Leur nombre exact et leurs limites furent fixés le 26 février 1790, et leur existence prit effet le 4 mars 1790. Initialement au nombre de 83, trois autres départements vinrent s'ajouter entre 1791 et 1793 : le Vaucluse regroupant Avignon et le Comtat Venaissin annexés en 1791, puis le département du Mont-Blanc, lorsque la Savoie fut incorporée à la France en 1792 ; le troisième département fut créé en 1793, lorsque le département du Rhône-et-Loire fut scindé en deux. Leur nombre augmentera au fil des années, jusqu'à atteindre 133 départements en 1812, lors des conquêtes napoléoniennes. Bel et rare exemplaire dans de très beaux coloris de l'époque.
[DEUX-SÈVRES] Département des Deux Sèvres décrété le 3 février 1790 par l’Assemblée Nationale.
Paris, Dumez, [An II - 1793]. 514 x 583 mm.
Première carte imprimée du département des Deux-Sèvres, gravée par François d'Houdan pour l'Atlas National de France, premier atlas des départements français. Décrété le 3 février 1790 par l’Assemblée Nationale, le département fut divisé en 6 districts et 50 cantons. Niort, chef-lieu du département, est signalée d’une croix. L’échelle est de 20 000 toises. Peu après le début de la Révolution française, la France fut découpée en départements à la suite du décret du 22 décembre 1789, pris par l'Assemblée constituante afin de remplacer les provinces de France jugées contraires à l'homogénéité de la nation. Leur nombre exact et leurs limites furent fixés le 26 février 1790, et leur existence prit effet le 4 mars 1790. Initialement au nombre de 83, trois autres départements vinrent s'ajouter entre 1791 et 1793 : le Vaucluse regroupant Avignon et le Comtat Venaissin annexés en 1791, puis le département du Mont-Blanc, lorsque la Savoie fut incorporée à la France en 1792 ; le troisième département fut créé en 1793, lorsque le département du Rhône-et-Loire fut scindé en deux. Leur nombre augmentera au fil des années, jusqu'à atteindre 133 départements en 1812, lors des conquêtes napoléoniennes. Bon exemplaire, contours aquarellés à l’époque. Rousseurs.
[DORDOGNE] Département de la Dordogne décrété le 26 janvier 1790 par l’Assemblée Nationale.
Paris, P.G. Chanlaire et Veuve Dumez, [1806]. 515 x 582 mm.
Première carte imprimée du département de la Dordogne, gravée par François d'Houdan pour l'Atlas National de France, premier atlas des départements français. Décrété le 26 janvier 1790 par l’Assemblée Nationale, le département fut divisé en 5 arrondissements ou sous-préfectures, et 47 cantons ou justices de paix. Périgueux, préfecture du département, est aquarellée en rouge et signalée d’une croix. Les villes sous-préfectures sont aquarellées en bleu, la commune principale des cantons est aquarellée en rouge. Les limites des arrondissements sont aquarellées en bleu, celles des cantons en rouge. L’échelle est de 20 000 toises et 20 000 mètres. Peu après le début de la Révolution française, la France fut découpée en départements à la suite du décret du 22 décembre 1789, pris par l'Assemblée constituante afin de remplacer les provinces de France jugées contraires à l'homogénéité de la nation. Leur nombre exact et leurs limites furent fixés le 26 février 1790, et leur existence prit effet le 4 mars 1790. Initialement au nombre de 83, trois autres départements vinrent s'ajouter entre 1791 et 1793 : le Vaucluse regroupant Avignon et le Comtat Venaissin annexés en 1791, puis le département du Mont-Blanc, lorsque la Savoie fut incorporée à la France en 1792 ; le troisième département fut créé en 1793, lorsque le département du Rhône-et-Loire fut scindé en deux. Leur nombre augmentera au fil des années, jusqu'à atteindre 133 départements en 1812, lors des conquêtes napoléoniennes. Bel exemplaire à grandes marges, contours aquarellés à l'époque.
[DOUBS] Département du Doubs décrété le 5 février 1790 par l’Assemblée Nationale.
Paris, Dumez, [An II - 1793]. 512 x 584 mm.
Première carte imprimée du département du Doubs, issue de l'Atlas National de France, premier atlas des départements français. Décrété le 5 février 1790 par l’Assemblée Nationale, le département fut divisé en 6 districts ou arrondissements et 52 cantons. Besançon, chef-lieu et métropole de l'Est, est aquarellée en rouge et signalée d’une croix. Les communes principales des cantons sont aquarellées en rouge. L’échelle est de 20 000 toises. Peu après le début de la Révolution française, la France fut découpée en départements à la suite du décret du 22 décembre 1789, pris par l'Assemblée constituante afin de remplacer les provinces de France jugées contraires à l'homogénéité de la nation. Leur nombre exact et leurs limites furent fixés le 26 février 1790, et leur existence prit effet le 4 mars 1790. Initialement au nombre de 83, trois autres départements vinrent s'ajouter entre 1791 et 1793 : le Vaucluse regroupant Avignon et le Comtat Venaissin annexés en 1791, puis le département du Mont-Blanc, lorsque la Savoie fut incorporée à la France en 1792 ; le troisième département fut créé en 1793, lorsque le département du Rhône-et-Loire fut scindé en deux. Leur nombre augmentera au fil des années, jusqu'à atteindre 133 départements en 1812, lors des conquêtes napoléoniennes. Bel et rare exemplaire dont les districts ont été entièrement aquarellés à l'époque. Petites rousseurs dans la partie supérieure, marges gauche et droite légèrement brunies.
Département de la Seine et de l'Oise décrété le 27 janvier 1790 par l’Assemblée Nationale - Département de la Seine décrété le 10 février 1790 par l’Assemblée Nationale.
Paris, P.G. Chanlaire, [1818]. 515 x 589 mm.
Première carte imprimée des anciens départements de la Seine-et-Oise et de la Seine, gravée par François d'Houdan pour l'Atlas National de France, premier atlas des départements français. Décrété le 27 janvier 1790 par l’Assemblée Nationale, le département de Seine-et-Oise fut divisé en 6 arrondissements ou sous-préfectures, et 36 cantons ou justices de paix. Versailles était sa préfecture. Le département fut dissous en 1968 pour constituer les départements de l'Essonne, du Val-d'Oise et des Yvelines. Le département de la Seine fut décrété à la même date, et divisé en 3 arrondissements ou sous-préfectures, et 8 cantons ou justices de paix. Il fut également dissous en 1968, pour former les départements de Paris, des Hauts-de-Seine, de la Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne. Les villes sous-préfectures sont aquarellées en bleu, la commune principale des cantons est aquarellée en rouge. Les limites des arrondissements sont aquarellées en bleu, celles des cantons en rouge. L’échelle est de 20 000 toises et 40 000 mètres. Peu après le début de la Révolution française, la France fut découpée en départements à la suite du décret du 22 décembre 1789, pris par l'Assemblée constituante afin de remplacer les provinces de France jugées contraires à l'homogénéité de la nation. Leur nombre exact et leurs limites furent fixés le 26 février 1790, et leur existence prit effet le 4 mars 1790. Initialement au nombre de 83, trois autres départements vinrent s'ajouter entre 1791 et 1793 : le Vaucluse regroupant Avignon et le Comtat Venaissin annexés en 1791, puis le département du Mont-Blanc, lorsque la Savoie fut incorporée à la France en 1792 ; le troisième département fut créé en 1793, lorsque le département du Rhône-et-Loire fut scindé en deux. Leur nombre augmentera au fil des années, jusqu'à atteindre 133 départements en 1812, lors des conquêtes napoléoniennes. Bel exemplaire, contours aquarellés à l'époque.
[EURE] Département de l’Eure décrété le 1er février 1790 par l’Assemblée Nationale.
Paris, P.G. Chanlaire et Veuve Dumez, [1806]. 501 x 571 mm.
Première carte imprimée du département de l’Eure, gravée par François d'Houdan pour l'Atlas National de France, premier atlas des départements français. Décrété le 1er février 1790 par l’Assemblée Nationale, le département fut divisé en 5 arrondissements ou sous-préfectures, et 36 cantons ou justices de paix. Évreux, préfecture du département, est aquarellée en rouge et signalée d’une croix. Les villes sous-préfectures sont aquarellées en bleu, la commune principale des cantons est aquarellée en rouge. Les limites des arrondissements sont aquarellées en bleu, celles des cantons en rouge. L’échelle est de 20 000 toises et 40 000 mètres. Peu après le début de la Révolution française, la France fut découpée en départements à la suite du décret du 22 décembre 1789, pris par l'Assemblée constituante afin de remplacer les provinces de France jugées contraires à l'homogénéité de la nation. Leur nombre exact et leurs limites furent fixés le 26 février 1790, et leur existence prit effet le 4 mars 1790. Initialement au nombre de 83, trois autres départements vinrent s'ajouter entre 1791 et 1793 : le Vaucluse regroupant Avignon et le Comtat Venaissin annexés en 1791, puis le département du Mont-Blanc, lorsque la Savoie fut incorporée à la France en 1792 ; le troisième département fut créé en 1793, lorsque le département du Rhône-et-Loire fut scindé en deux. Leur nombre augmentera au fil des années, jusqu'à atteindre 133 départements en 1812, lors des conquêtes napoléoniennes. Bel exemplaire à grandes marges, contours aquarellés à l'époque.
[FINISTÈRE] Département du Finisterre divisé en 9 districts et 80 cantons.
Paris, Au Bureau de l'Atlas National, [1792]. 185 x 202 mm.
Première carte imprimée du département du Finistère (orthographié Finisterre ou fin de la terre), issue de l'Atlas National portatif de la France, destiné à l'instruction publique, de Pierre-Grégoire Chanlaire et Edmé Mentelle. Cet atlas, ainsi que l'Atlas National de France, premier atlas des départements français, par les mêmes auteurs, ont tous deux été publiés en 1792. Décrété le 22 janvier 1790 par l’Assemblée Nationale, le département fut divisé en 9 districts ou arrondissements, et 80 cantons. Quimper fut désignée comme préfecture. Les districts sont aquarellés de quatre couleurs, les villes sous-préfectures sont signalées à l'aquarelle rouge. L’échelle est de 20 000 toises. Peu après le début de la Révolution française, la France fut découpée en départements à la suite du décret du 22 décembre 1789, pris par l'Assemblée constituante afin de remplacer les provinces de France jugées contraires à l'homogénéité de la nation. Leur nombre exact et leurs limites furent fixés le 26 février 1790, et leur existence prit effet le 4 mars 1790. Initialement au nombre de 83, trois autres départements vinrent s'ajouter entre 1791 et 1793 : le Vaucluse regroupant Avignon et le Comtat Venaissin annexés en 1791, puis le département du Mont-Blanc, lorsque la Savoie fut incorporée à la France en 1792 ; le troisième département fut créé en 1793, lorsque le département du Rhône-et-Loire fut scindé en deux. Leur nombre augmentera au fil des années, jusqu'à atteindre 133 départements en 1812, lors des conquêtes napoléoniennes. Bel et rare exemplaire dans de très beaux coloris de l'époque.
[FINISTÈRE] Département du Finisterre décrété le 22 janvier 1790 par l’Assemblée Nationale.
Paris, P.G. Chanlaire et Veuve Dumez, [1806]. 511 x 585 mm.
Première carte imprimée du département du Finistère (orthographié Finisterre ou fin de la terre), gravée par François d'Houdan pour l'Atlas National de France, premier atlas des départements français. Décrété le 22 janvier 1790 par l’Assemblée Nationale, le département fut divisé en 5 arrondissements ou sous-préfectures, et 42 cantons ou justices de paix. Quimper, préfecture du département, est aquarellée en rouge et signalée d’une croix. Les villes sous-préfectures sont aquarellées en bleu, la commune principale des cantons est aquarellée en rouge. Les limites des arrondissements sont aquarellées en bleu, celles des cantons en rouge. L’échelle est de 20 000 toises et 40 000 mètres. Peu après le début de la Révolution française, la France fut découpée en départements à la suite du décret du 22 décembre 1789, pris par l'Assemblée constituante afin de remplacer les provinces de France jugées contraires à l'homogénéité de la nation. Leur nombre exact et leurs limites furent fixés le 26 février 1790, et leur existence prit effet le 4 mars 1790. Initialement au nombre de 83, trois autres départements vinrent s'ajouter entre 1791 et 1793 : le Vaucluse regroupant Avignon et le Comtat Venaissin annexés en 1791, puis le département du Mont-Blanc, lorsque la Savoie fut incorporée à la France en 1792 ; le troisième département fut créé en 1793, lorsque le département du Rhône-et-Loire fut scindé en deux. Leur nombre augmentera au fil des années, jusqu'à atteindre 133 départements en 1812, lors des conquêtes napoléoniennes. Bel exemplaire, contours aquarellés à l'époque.
[GERS] Département du Gers décrété le 28 janvier 1790 par l’Assemblée Nationale.
Paris, P.G. Chanlaire et Veuve Dumez, [1806]. 511 x 583 mm.
Première carte imprimée du département du Gers, gravée par François d'Houdan pour l'Atlas National de France, premier atlas des départements français. Décrété le 28 janvier 1790 par l’Assemblée Nationale, le département fut divisé en 5 arrondissements ou sous-préfectures, et 29 cantons ou justices de paix. Auch, préfecture du département, est aquarellée en rouge et signalée d’une croix. Les villes sous-préfectures sont aquarellées en bleu, la commune principale des cantons est aquarellée en rouge. Les limites des arrondissements sont aquarellées en bleu, celles des cantons en rouge. L’échelle est de 20 000 toises et 40 000 mètres. Peu après le début de la Révolution française, la France fut découpée en départements à la suite du décret du 22 décembre 1789, pris par l'Assemblée constituante afin de remplacer les provinces de France jugées contraires à l'homogénéité de la nation. Leur nombre exact et leurs limites furent fixés le 26 février 1790, et leur existence prit effet le 4 mars 1790. Initialement au nombre de 83, trois autres départements vinrent s'ajouter entre 1791 et 1793 : le Vaucluse regroupant Avignon et le Comtat Venaissin annexés en 1791, puis le département du Mont-Blanc, lorsque la Savoie fut incorporée à la France en 1792 ; le troisième département fut créé en 1793, lorsque le département du Rhône-et-Loire fut scindé en deux. Leur nombre augmentera au fil des années, jusqu'à atteindre 133 départements en 1812, lors des conquêtes napoléoniennes. Bel exemplaire à grandes marges, contours aquarellés à l'époque.
[HAUTE-LOIRE] Département de la Haute Loire décrété le 29 janvier 1790 par l’Assemblée Nationale.
Paris, P.G. Chanlaire, [1806]. 505 x 574 mm.
Première carte imprimée du département de la Haute-Loire, gravée par François d'Houdan pour l'Atlas National de France, premier atlas des départements français. Décrété le 29 janvier 1790 par l’Assemblée Nationale, le département fut divisé en 3 arrondissements ou sous-préfectures, et 28 cantons ou justices de paix. Le Puy-en-Velay, préfecture du département, est aquarellée en rouge et signalée d’une croix. Les villes sous-préfectures sont aquarellées en bleu, la commune principale des cantons est aquarellée en rouge. Les limites des arrondissements sont aquarellées en bleu, celles des cantons en rouge. L’échelle est de 20 000 toises et 40 000 mètres. Peu après le début de la Révolution française, la France fut découpée en départements à la suite du décret du 22 décembre 1789, pris par l'Assemblée constituante afin de remplacer les provinces de France jugées contraires à l'homogénéité de la nation. Leur nombre exact et leurs limites furent fixés le 26 février 1790, et leur existence prit effet le 4 mars 1790. Initialement au nombre de 83, trois autres départements vinrent s'ajouter entre 1791 et 1793 : le Vaucluse regroupant Avignon et le Comtat Venaissin annexés en 1791, puis le département du Mont-Blanc, lorsque la Savoie fut incorporée à la France en 1792 ; le troisième département fut créé en 1793, lorsque le département du Rhône-et-Loire fut scindé en deux. Leur nombre augmentera au fil des années, jusqu'à atteindre 133 départements en 1812, lors des conquêtes napoléoniennes. Bel exemplaire à grandes marges, contours aquarellés à l'époque.
[HAUTE-MARNE] Département de la Haute Marne décrété le 28 janvier 1790 par l’Assemblée Nationale.
Paris, P.G. Chanlaire et Veuve Dumez, [1806]. 514 x 584 mm.
Première carte imprimée du département de la Haute-Marne, gravée par François d'Houdan pour l'Atlas National de France, premier atlas des départements français. Décrété le 28 janvier 1790 par l’Assemblée Nationale, le département fut divisé en 3 arrondissements ou sous-préfectures, et 28 cantons ou justices de paix. Chaumont, préfecture du département, est aquarellée en rouge et signalée d’une croix. Les villes sous-préfectures sont aquarellées en bleu, la commune principale des cantons est aquarellée en rouge. Les limites des arrondissements sont aquarellées en bleu, celles des cantons en rouge. L’échelle est de 20 000 toises et 20 000 mètres. Peu après le début de la Révolution française, la France fut découpée en départements à la suite du décret du 22 décembre 1789, pris par l'Assemblée constituante afin de remplacer les provinces de France jugées contraires à l'homogénéité de la nation. Leur nombre exact et leurs limites furent fixés le 26 février 1790, et leur existence prit effet le 4 mars 1790. Initialement au nombre de 83, trois autres départements vinrent s'ajouter entre 1791 et 1793 : le Vaucluse regroupant Avignon et le Comtat Venaissin annexés en 1791, puis le département du Mont-Blanc, lorsque la Savoie fut incorporée à la France en 1792 ; le troisième département fut créé en 1793, lorsque le département du Rhône-et-Loire fut scindé en deux. Leur nombre augmentera au fil des années, jusqu'à atteindre 133 départements en 1812, lors des conquêtes napoléoniennes. Bel exemplaire à grandes marges, contours aquarellés à l'époque.
[HAUTES-PYRÉNÉES] Département des Hautes Pyrénées décrété le 4 février 1790 par l’Assemblée Nationale.
Paris, P.G. Chanlaire et Veuve Dumez, [1806]. 511 x 581 mm.
Première carte imprimée du département des Hautes-Pyrénées, gravée par François d'Houdan pour l'Atlas National de France, premier atlas des départements français. Décrété le 4 février 1790 par l’Assemblée Nationale, le département fut divisé en 3 arrondissements ou sous-préfectures, et 26 cantons ou justices de paix. Tarbes, préfecture du département, est aquarellée en rouge et signalée d’une croix. Les villes sous-préfectures sont aquarellées en bleu, la commune principale des cantons est aquarellée en rouge. Les limites des arrondissements sont aquarellées en bleu, celles des cantons en rouge. L’échelle est de 20 000 toises et 20 000 mètres. Peu après le début de la Révolution française, la France fut découpée en départements à la suite du décret du 22 décembre 1789, pris par l'Assemblée constituante afin de remplacer les provinces de France jugées contraires à l'homogénéité de la nation. Leur nombre exact et leurs limites furent fixés le 26 février 1790, et leur existence prit effet le 4 mars 1790. Initialement au nombre de 83, trois autres départements vinrent s'ajouter entre 1791 et 1793 : le Vaucluse regroupant Avignon et le Comtat Venaissin annexés en 1791, puis le département du Mont-Blanc, lorsque la Savoie fut incorporée à la France en 1792 ; le troisième département fut créé en 1793, lorsque le département du Rhône-et-Loire fut scindé en deux. Leur nombre augmentera au fil des années, jusqu'à atteindre 133 départements en 1812, lors des conquêtes napoléoniennes. Bel exemplaire, contours aquarellés à l'époque.
[HÉRAULT] Département de l’Hérault divisé en 4 districts et 52 cantons.
Paris, Au Bureau de l'Atlas National, [1792]. 186 x 202 mm.
Première carte imprimée du département de l’Hérault, issue de l'Atlas National portatif de la France, destiné à l'instruction publique, de Pierre-Grégoire Chanlaire et Edmé Mentelle. Cet atlas, ainsi que l'Atlas National de France, premier atlas des départements français, par les mêmes auteurs, ont tous deux été publiés en 1792. Décrété le 22 janvier 1790 par l’Assemblée Nationale, le département fut divisé en 4 districts ou arrondissements, et 52 cantons. Montpellier fut désignée comme préfecture. Les districts sont aquarellés de trois couleurs, les villes sous-préfectures sont signalées à l'aquarelle rouge. L’échelle est de 20 000 toises. Peu après le début de la Révolution française, la France fut découpée en départements à la suite du décret du 22 décembre 1789, pris par l'Assemblée constituante afin de remplacer les provinces de France jugées contraires à l'homogénéité de la nation. Leur nombre exact et leurs limites furent fixés le 26 février 1790, et leur existence prit effet le 4 mars 1790. Initialement au nombre de 83, trois autres départements vinrent s'ajouter entre 1791 et 1793 : le Vaucluse regroupant Avignon et le Comtat Venaissin annexés en 1791, puis le département du Mont-Blanc, lorsque la Savoie fut incorporée à la France en 1792 ; le troisième département fut créé en 1793, lorsque le département du Rhône-et-Loire fut scindé en deux. Leur nombre augmentera au fil des années, jusqu'à atteindre 133 départements en 1812, lors des conquêtes napoléoniennes. Bel et rare exemplaire dans de très beaux coloris de l'époque.
[HÉRAULT] Département de l’Hérault décrété le 22 janvier 1790 par l’Assemblée Nationale.
Paris, Dumez, [An II - 1793]. 511 x 636 mm.
Première carte imprimée du département de l’Hérault, gravée par François d'Houdan pour l'Atlas National de France, premier atlas des départements français. Décrété le 22 janvier 1790 par l’Assemblée Nationale, le département fut divisé en 4 districts et 52 cantons. Montpellier, chef-lieu du département, est signalée d’une croix. L’échelle est de 20 000 toises. Peu après le début de la Révolution française, la France fut découpée en départements à la suite du décret du 22 décembre 1789, pris par l'Assemblée constituante afin de remplacer les provinces de France jugées contraires à l'homogénéité de la nation. Leur nombre exact et leurs limites furent fixés le 26 février 1790, et leur existence prit effet le 4 mars 1790. Initialement au nombre de 83, trois autres départements vinrent s'ajouter entre 1791 et 1793 : le Vaucluse regroupant Avignon et le Comtat Venaissin annexés en 1791, puis le département du Mont-Blanc, lorsque la Savoie fut incorporée à la France en 1792 ; le troisième département fut créé en 1793, lorsque le département du Rhône-et-Loire fut scindé en deux. Leur nombre augmentera au fil des années, jusqu'à atteindre 133 départements en 1812, lors des conquêtes napoléoniennes. Bel et rare exemplaire dont les districts ont été finement aquarellés à l’époque.
[ILLE-et-VILAINE] Département de Lille & Vilaine décrété le 30 janvier 1790 par l’Assemblée Nationale.
Paris, J.B. Delaval, [1818]. 515 x 589 mm.
Première carte imprimée du département de l’Ille-et-Vilaine, gravée par François d'Houdan pour l'Atlas National de France, premier atlas des départements français. Décrété le 30 janvier 1790 par l’Assemblée Nationale, le département fut divisé en 6 arrondissements ou sous-préfectures, et 44 cantons ou justices de paix. Rennes, préfecture du département, est aquarellée en rouge et signalée d’une croix. Les villes sous-préfectures sont aquarellées en bleu, la commune principale des cantons est aquarellée en rouge. Les limites des arrondissements sont aquarellées en bleu, celles des cantons en rouge. L’échelle est de 20 000 toises et 20 000 mètres. Peu après le début de la Révolution française, la France fut découpée en départements à la suite du décret du 22 décembre 1789, pris par l'Assemblée constituante afin de remplacer les provinces de France jugées contraires à l'homogénéité de la nation. Leur nombre exact et leurs limites furent fixés le 26 février 1790, et leur existence prit effet le 4 mars 1790. Initialement au nombre de 83, trois autres départements vinrent s'ajouter entre 1791 et 1793 : le Vaucluse regroupant Avignon et le Comtat Venaissin annexés en 1791, puis le département du Mont-Blanc, lorsque la Savoie fut incorporée à la France en 1792 ; le troisième département fut créé en 1793, lorsque le département du Rhône-et-Loire fut scindé en deux. Leur nombre augmentera au fil des années, jusqu'à atteindre 133 départements en 1812, lors des conquêtes napoléoniennes. Bel exemplaire, contours aquarellés à l'époque.
[INDRE] Département de l’Indre décrété le 4 février 1790 par l’Assemblée Nationale.
Paris, P.G. Chanlaire et Veuve Dumez, [1806]. 507 x 572 mm.
Première carte imprimée du département de l’Indre, gravée par François d'Houdan pour l'Atlas National de France, premier atlas des départements français. Décrété le 4 février 1790 par l’Assemblée Nationale, le département fut divisé en 4 arrondissements ou sous-préfectures, et 23 cantons ou justices de paix. Châteauroux, préfecture du département, est aquarellée en rouge et signalée d’une croix. Les villes sous-préfectures sont aquarellées en bleu, la commune principale des cantons est aquarellée en rouge. Les limites des arrondissements sont aquarellées en bleu, celles des cantons en rouge. L’échelle est de 20 000 toises et 40 000 mètres. Peu après le début de la Révolution française, la France fut découpée en départements à la suite du décret du 22 décembre 1789, pris par l'Assemblée constituante afin de remplacer les provinces de France jugées contraires à l'homogénéité de la nation. Leur nombre exact et leurs limites furent fixés le 26 février 1790, et leur existence prit effet le 4 mars 1790. Initialement au nombre de 83, trois autres départements vinrent s'ajouter entre 1791 et 1793 : le Vaucluse regroupant Avignon et le Comtat Venaissin annexés en 1791, puis le département du Mont-Blanc, lorsque la Savoie fut incorporée à la France en 1792 ; le troisième département fut créé en 1793, lorsque le département du Rhône-et-Loire fut scindé en deux. Leur nombre augmentera au fil des années, jusqu'à atteindre 133 départements en 1812, lors des conquêtes napoléoniennes. Bel exemplaire à grandes marges, contours aquarellés à l'époque.
[INDRE-et-LOIRE] Département d’Indre et Loire décrété le 26 janvier 1790 par l’Assemblée Nationale.
Paris, Au Bureau de l’Atlas National, [1792]. 510 x 583 mm.
Première carte imprimée du département de l’Indre-et-Loire, gravée par François d'Houdan pour l'Atlas National de France, premier atlas des départements français. Décrété le 26 janvier 1790 par l’Assemblée Nationale, le département fut divisé en 7 districts et 35 cantons. Tours, chef-lieu et évêché du département, est aquarellée en rouge. Les villes sous-préfectures et la commune principale des cantons, sont aquarellées en rouge, tout comme les limites des arrondissements. L’échelle est de 20 000 toises. Peu après le début de la Révolution française, la France fut découpée en départements à la suite du décret du 22 décembre 1789, pris par l'Assemblée constituante afin de remplacer les provinces de France jugées contraires à l'homogénéité de la nation. Leur nombre exact et leurs limites furent fixés le 26 février 1790, et leur existence prit effet le 4 mars 1790. Initialement au nombre de 83, trois autres départements vinrent s'ajouter entre 1791 et 1793 : le Vaucluse regroupant Avignon et le Comtat Venaissin annexés en 1791, puis le département du Mont-Blanc, lorsque la Savoie fut incorporée à la France en 1792 ; le troisième département fut créé en 1793, lorsque le département du Rhône-et-Loire fut scindé en deux. Leur nombre augmentera au fil des années, jusqu'à atteindre 133 départements en 1812, lors des conquêtes napoléoniennes. Bel et rare exemplaire dont les districts ont été entièrement aquarellés à l'époque.
[ISÈRE] Département de l’Isère décrété le 3 février 1790 par l’Assemblée Nationale.
Paris, P.G. Chanlaire et Veuve Dumez, [1806]. 541 x 591 mm.
Première carte imprimée du département de l’Isère, gravée par François d'Houdan pour l'Atlas National de France, premier atlas des départements français. Décrété le 3 février 1790 par l’Assemblée Nationale, le département fut divisé en 4 arrondissements ou sous-préfectures, et 46 cantons ou justices de paix. Grenoble, préfecture du département, est aquarellée en rouge et signalée d’une croix. Les villes sous-préfectures sont aquarellées en bleu, la commune principale des cantons est aquarellée en rouge. Les limites des arrondissements sont aquarellées en bleu, celles des cantons en rouge. L’échelle est de 20 000 toises et 40 000 mètres. Peu après le début de la Révolution française, la France fut découpée en départements à la suite du décret du 22 décembre 1789, pris par l'Assemblée constituante afin de remplacer les provinces de France jugées contraires à l'homogénéité de la nation. Leur nombre exact et leurs limites furent fixés le 26 février 1790, et leur existence prit effet le 4 mars 1790. Initialement au nombre de 83, trois autres départements vinrent s'ajouter entre 1791 et 1793 : le Vaucluse regroupant Avignon et le Comtat Venaissin annexés en 1791, puis le département du Mont-Blanc, lorsque la Savoie fut incorporée à la France en 1792 ; le troisième département fut créé en 1793, lorsque le département du Rhône-et-Loire fut scindé en deux. Leur nombre augmentera au fil des années, jusqu'à atteindre 133 départements en 1812, lors des conquêtes napoléoniennes. Bel exemplaire, contours aquarellés à l'époque.
[JURA] Département du Jura décrété le 5 février 1790 par l’Assemblée Nationale.
Paris, P.G. Chanlaire et Veuve Dumez, [1806]. 508 x 579 mm.
Première carte imprimée du département du Jura, gravée par François d'Houdan pour l'Atlas National de France, premier atlas des départements français. Décrété le 5 février 1790 par l’Assemblée Nationale, le département fut divisé en 4 arrondissements ou sous-préfectures, et 32 cantons ou justices de paix. Lons-le-Saunier, préfecture du département, est aquarellée en rouge et signalée d’une croix. Les villes sous-préfectures sont aquarellées en bleu, la commune principale des cantons est aquarellée en rouge. Les limites des arrondissements sont aquarellées en bleu, celles des cantons en rouge. L’échelle est de 20 000 toises et 30 000 mètres. Peu après le début de la Révolution française, la France fut découpée en départements à la suite du décret du 22 décembre 1789, pris par l'Assemblée constituante afin de remplacer les provinces de France jugées contraires à l'homogénéité de la nation. Leur nombre exact et leurs limites furent fixés le 26 février 1790, et leur existence prit effet le 4 mars 1790. Initialement au nombre de 83, trois autres départements vinrent s'ajouter entre 1791 et 1793 : le Vaucluse regroupant Avignon et le Comtat Venaissin annexés en 1791, puis le département du Mont-Blanc, lorsque la Savoie fut incorporée à la France en 1792 ; le troisième département fut créé en 1793, lorsque le département du Rhône-et-Loire fut scindé en deux. Leur nombre augmentera au fil des années, jusqu'à atteindre 133 départements en 1812, lors des conquêtes napoléoniennes. Bel exemplaire, contours aquarellés à l'époque.
[LANDES] Département des Landes décrété le 15 février 1790 par l’Assemblée Nationale.
Paris, P.G. Chanlaire et Veuve Dumez, [1806]. 511 x 625 mm.
Première carte imprimée du département des Landes, gravée par François d'Houdan pour l'Atlas National de France, premier atlas des départements français. Décrété le 15 février 1790 par l’Assemblée Nationale, le département fut divisé en 3 arrondissements ou sous-préfectures, et 28 cantons ou justices de paix. Mont-de-Marsan, préfecture du département, est aquarellée en rouge et signalée d’une croix. Les villes sous-préfectures sont aquarellées en bleu, la commune principale des cantons est aquarellée en rouge. Les limites des arrondissements sont aquarellées en bleu, celles des cantons en rouge. L’échelle est de 20 000 toises et 20 000 mètres. Peu après le début de la Révolution française, la France fut découpée en départements à la suite du décret du 22 décembre 1789, pris par l'Assemblée constituante afin de remplacer les provinces de France jugées contraires à l'homogénéité de la nation. Leur nombre exact et leurs limites furent fixés le 26 février 1790, et leur existence prit effet le 4 mars 1790. Initialement au nombre de 83, trois autres départements vinrent s'ajouter entre 1791 et 1793 : le Vaucluse regroupant Avignon et le Comtat Venaissin annexés en 1791, puis le département du Mont-Blanc, lorsque la Savoie fut incorporée à la France en 1792 ; le troisième département fut créé en 1793, lorsque le département du Rhône-et-Loire fut scindé en deux. Leur nombre augmentera au fil des années, jusqu'à atteindre 133 départements en 1812, lors des conquêtes napoléoniennes. Bel exemplaire, contours aquarellés à l'époque.
[LANGUEDOC] Gouvernement du Languedoc.
[Paris, P.G. Chanlaire et E. Mentelle, An six de la République - 1798]. En quatre feuilles pouvant être jointes pour former une carte de 639 x 847 mm, sur papier bleuté.
Belle carte du gouvernement du Languedoc en quatre feuilles, comprenant le Rouergue, appartenant au gouvernement de la Guyenne. Ella a été dressée par Edmé Mentelle et Pierre-Grégoire Chanlaire, et gravée par Pierre François Tardieu. Elle est issue de l'Atlas universel de géographie physique et politique, ancienne et moderne, présenté à l'Instruction des Écoles Centrales, pour les classes de Géographie, d'Histoire et de Législation, publié l'An six de la République, soit 1798. Sous l'Ancien Régime, les gouvernements militaires étaient des circonscriptions administratives correspondant aux anciennes provinces du royaume. Les gouverneurs étaient nommés par le roi. Jusqu'au XVIe siècle, la France en comptait 12. En 1776, elle en comptait 39, dont dix-huit de la première classe (les titulaires percevaient 60 000 livres par an), et vingt-et-un de la seconde classe (30 000 livres par an). Le gouvernement du Languedoc appartenait à la première classe, son chef-lieu était Toulouse. Les chaînes de montagnes sont aquarellées en brun. Chanlaire et Mentelle sont les auteurs de l'Atlas National de France, premier atlas des départements français, publié en 1793. Bel exemplaire à grandes marges, finement aquarellé à l'époque.
[LOIRE-ATLANTIQUE] Département de la Loire Infér.re divisé en 9 districts et 53 cantons.
Paris, Au Bureau de l'Atlas National, [1792]. 183 x 200 mm.
Première carte imprimée de l'ancien département de la Loire Inférieure, issue de l'Atlas National portatif de la France, destiné à l'instruction publique, de Pierre-Grégoire Chanlaire et Edmé Mentelle. Cet atlas, ainsi que l'Atlas National de France, premier atlas des départements français, par les mêmes auteurs, ont tous deux été publiés en 1792. Décrété le 30 janvier 1790 par l’Assemblée Nationale, le département fut divisé en 9 districts ou arrondissements, et 53 cantons. Nantes fut désignée comme préfecture. Le département sera renommé Loire-Atlantique le 9 mars 1957, après qu'il ait été décidé que l'adjectif "Inférieure" nuisait à l'économie de la région. Les districts sont aquarellés de trois couleurs, les villes sous-préfectures sont signalées à l'aquarelle rouge. L’échelle est de 20 000 toises. Peu après le début de la Révolution française, la France fut découpée en départements à la suite du décret du 22 décembre 1789, pris par l'Assemblée constituante afin de remplacer les provinces de France jugées contraires à l'homogénéité de la nation. Leur nombre exact et leurs limites furent fixés le 26 février 1790, et leur existence prit effet le 4 mars 1790. Initialement au nombre de 83, trois autres départements vinrent s'ajouter entre 1791 et 1793 : le Vaucluse regroupant Avignon et le Comtat Venaissin annexés en 1791, puis le département du Mont-Blanc, lorsque la Savoie fut incorporée à la France en 1792 ; le troisième département fut créé en 1793, lorsque le département du Rhône-et-Loire fut scindé en deux. Leur nombre augmentera au fil des années, jusqu'à atteindre 133 départements en 1812, lors des conquêtes napoléoniennes. Bel et rare exemplaire dans de très beaux coloris de l'époque.
[LOIRE-ATLANTIQUE] Département de la Loire Inférieure décrété le 30 janvier 1790 par l’Assemblée Nationale.
Paris, P.G. Chanlaire et Veuve Dumez, [1806]. 506 x 574 mm.
Première carte imprimée de l'ancien département de la Loire Inférieure, gravée par François d'Houdan pour l'Atlas National de France, premier atlas des départements français. Décrété le 30 janvier 1790 par l’Assemblée Nationale, le département fut divisé en 5 arrondissements ou sous-préfectures, et 45 cantons ou justices de paix. Il sera renommé Loire-Atlantique le 9 mars 1957, après qu'il ait été décidé que l'adjectif "Inférieure" nuisait à l'économie de la région. Nantes, préfecture du département, est aquarellée en rouge et signalée d’une croix. Les villes sous-préfectures sont aquarellées en bleu, la commune principale des cantons est aquarellée en rouge. Les limites des arrondissements sont aquarellées en bleu, celles des cantons en rouge. L’échelle est de 20 000 toises et 40 000 mètres. Peu après le début de la Révolution française, la France fut découpée en départements à la suite du décret du 22 décembre 1789, pris par l'Assemblée constituante afin de remplacer les provinces de France jugées contraires à l'homogénéité de la nation. Leur nombre exact et leurs limites furent fixés le 26 février 1790, et leur existence prit effet le 4 mars 1790. Initialement au nombre de 83, trois autres départements vinrent s'ajouter entre 1791 et 1793 : le Vaucluse regroupant Avignon et le Comtat Venaissin annexés en 1791, puis le département du Mont-Blanc, lorsque la Savoie fut incorporée à la France en 1792 ; le troisième département fut créé en 1793, lorsque le département du Rhône-et-Loire fut scindé en deux. Leur nombre augmentera au fil des années, jusqu'à atteindre 133 départements en 1812, lors des conquêtes napoléoniennes. Bel exemplaire à grandes marges, contours aquarellés à l'époque.
[LOIR-et-CHER] Département de Loir et Cher décrété le 26 janvier 1790 par l’Assemblée Nationale.
Paris, P.G. Chanlaire, [1818]. 507 x 576 mm.
Première carte imprimée du département du Loir-et-Cher, gravée par François d'Houdan pour l'Atlas National de France, premier atlas des départements français. Décrété le 26 janvier 1790 par l’Assemblée Nationale, le département fut divisé en 3 arrondissements ou sous-préfectures, et 24 cantons ou justices de paix. Blois, préfecture du département, est aquarellée en rouge et signalée d’une croix. Les villes sous-préfectures sont aquarellées en bleu, la commune principale des cantons est aquarellée en rouge. Les limites des arrondissements sont aquarellées en bleu, celles des cantons en rouge. L’échelle est de 20 000 toises et 40 000 mètres. Peu après le début de la Révolution française, la France fut découpée en départements à la suite du décret du 22 décembre 1789, pris par l'Assemblée constituante afin de remplacer les provinces de France jugées contraires à l'homogénéité de la nation. Leur nombre exact et leurs limites furent fixés le 26 février 1790, et leur existence prit effet le 4 mars 1790. Initialement au nombre de 83, trois autres départements vinrent s'ajouter entre 1791 et 1793 : le Vaucluse regroupant Avignon et le Comtat Venaissin annexés en 1791, puis le département du Mont-Blanc, lorsque la Savoie fut incorporée à la France en 1792 ; le troisième département fut créé en 1793, lorsque le département du Rhône-et-Loire fut scindé en deux. Leur nombre augmentera au fil des années, jusqu'à atteindre 133 départements en 1812, lors des conquêtes napoléoniennes. Bel exemplaire à grandes marges, contours aquarellés à l'époque.
[LOIRET] Département du Loiret décrété le 3 février 1790 par l’Assemblée Nationale.
Paris, P.G. Chanlaire et Veuve Dumez, [1806]. 503 x 571 mm.
Première carte imprimée du département du Loiret, gravée par François d'Houdan pour l'Atlas National de France, premier atlas des départements français. Décrété le 3 février 1790 par l’Assemblée Nationale, le département fut divisé en 4 arrondissements ou sous-préfectures, et 31 cantons ou justices de paix. Orléans, préfecture du département, est aquarellée en rouge et signalée d’une croix. Les villes sous-préfectures sont aquarellées en bleu, la commune principale des cantons est aquarellée en rouge. Les limites des arrondissements sont aquarellées en bleu, celles des cantons en rouge. L’échelle est de 20 000 toises et 40 000 mètres. Peu après le début de la Révolution française, la France fut découpée en départements à la suite du décret du 22 décembre 1789, pris par l'Assemblée constituante afin de remplacer les provinces de France jugées contraires à l'homogénéité de la nation. Leur nombre exact et leurs limites furent fixés le 26 février 1790, et leur existence prit effet le 4 mars 1790. Initialement au nombre de 83, trois autres départements vinrent s'ajouter entre 1791 et 1793 : le Vaucluse regroupant Avignon et le Comtat Venaissin annexés en 1791, puis le département du Mont-Blanc, lorsque la Savoie fut incorporée à la France en 1792 ; le troisième département fut créé en 1793, lorsque le département du Rhône-et-Loire fut scindé en deux. Leur nombre augmentera au fil des années, jusqu'à atteindre 133 départements en 1812, lors des conquêtes napoléoniennes. Bel exemplaire à grandes marges, contours aquarellés à l'époque.
[LOT] Département du Lot décrété le 29 janvier 1790 par l’Assemblée Nationale.
Paris, P.G. Chanlaire et Veuve Dumez, [1806]. 504 x 570 mm.
Première carte imprimée du département du Lot, gravée par François d'Houdan pour l'Atlas National de France, premier atlas des départements français. Décrété le 29 janvier 1790 par l’Assemblée Nationale, le département fut divisé en 3 arrondissements ou sous-préfectures, et 29 cantons ou justices de paix. Cahors, préfecture du département, est aquarellée en rouge et signalée d’une croix. Les villes sous-préfectures sont aquarellées en bleu, la commune principale des cantons est aquarellée en rouge. Les limites des arrondissements sont aquarellées en bleu, celles des cantons en rouge. L’échelle est de 20 000 toises et 20 000 mètres. Peu après le début de la Révolution française, la France fut découpée en départements à la suite du décret du 22 décembre 1789, pris par l'Assemblée constituante afin de remplacer les provinces de France jugées contraires à l'homogénéité de la nation. Leur nombre exact et leurs limites furent fixés le 26 février 1790, et leur existence prit effet le 4 mars 1790. Initialement au nombre de 83, trois autres départements vinrent s'ajouter entre 1791 et 1793 : le Vaucluse regroupant Avignon et le Comtat Venaissin annexés en 1791, puis le département du Mont-Blanc, lorsque la Savoie fut incorporée à la France en 1792 ; le troisième département fut créé en 1793, lorsque le département du Rhône-et-Loire fut scindé en deux. Leur nombre augmentera au fil des années, jusqu'à atteindre 133 départements en 1812, lors des conquêtes napoléoniennes. Bel exemplaire à grandes marges, contours aquarellés à l'époque.
[MANCHE] Département de la Manche décrété le 27 janvier 1790 par l’Assemblée Nationale.
Paris, P.G. Chanlaire et Veuve Dumez, [1806]. 621 x 511 mm.
Première carte imprimée du département de la Manche, issue de l'Atlas National de France, premier atlas des départements français. Décrété le 27 janvier 1790 par l’Assemblée Nationale, le département fut divisé en 6 arrondissements ou sous-préfectures, et 48 cantons ou justices de paix. Saint-Lô, préfecture du département, est aquarellée en rouge et signalée d’une croix. Les villes sous-préfectures sont aquarellées en bleu, la commune principale des cantons est aquarellée en rouge. Les limites des arrondissements sont aquarellées en bleu, celles des cantons en rouge. L’échelle est de 20 000 toises et 40 000 mètres. Peu après le début de la Révolution française, la France fut découpée en départements à la suite du décret du 22 décembre 1789, pris par l'Assemblée constituante afin de remplacer les provinces de France jugées contraires à l'homogénéité de la nation. Leur nombre exact et leurs limites furent fixés le 26 février 1790, et leur existence prit effet le 4 mars 1790. Initialement au nombre de 83, trois autres départements vinrent s'ajouter entre 1791 et 1793 : le Vaucluse regroupant Avignon et le Comtat Venaissin annexés en 1791, puis le département du Mont-Blanc, lorsque la Savoie fut incorporée à la France en 1792 ; le troisième département fut créé en 1793, lorsque le département du Rhône-et-Loire fut scindé en deux. Leur nombre augmentera au fil des années, jusqu'à atteindre 133 départements en 1812, lors des conquêtes napoléoniennes. Bel exemplaire, contours aquarellés à l'époque.
[MARNE] Département de la Marne décrété le 26 février 1790 par l’Assemblée Nationale.
Paris, P.G. Chanlaire et Veuve Dumez, [1806]. 511 x 620 mm.
Première carte imprimée du département de la Marne, gravée par François d'Houdan pour l'Atlas National de France, premier atlas des départements français. Décrété le 26 février 1790 par l’Assemblée Nationale, le département fut divisé en 5 arrondissements ou sous-préfectures, et 32 cantons ou justices de paix. Châlons-sur-Marne (orthographiée Chaalons et renommée Châlons-en-Champagne en 1997), préfecture du département, est aquarellée en rouge et signalée d’une croix. Les villes sous-préfectures sont aquarellées en bleu, la commune principale des cantons est aquarellée en rouge. Les limites des arrondissements sont aquarellées en bleu, celles des cantons en rouge. L’échelle est de 20 000 toises et 40 000 mètres. Peu après le début de la Révolution française, la France fut découpée en départements à la suite du décret du 22 décembre 1789, pris par l'Assemblée constituante afin de remplacer les provinces de France jugées contraires à l'homogénéité de la nation. Leur nombre exact et leurs limites furent fixés le 26 février 1790, et leur existence prit effet le 4 mars 1790. Initialement au nombre de 83, trois autres départements vinrent s'ajouter entre 1791 et 1793 : le Vaucluse regroupant Avignon et le Comtat Venaissin annexés en 1791, puis le département du Mont-Blanc, lorsque la Savoie fut incorporée à la France en 1792 ; le troisième département fut créé en 1793, lorsque le département du Rhône-et-Loire fut scindé en deux. Leur nombre augmentera au fil des années, jusqu'à atteindre 133 départements en 1812, lors des conquêtes napoléoniennes. Bel exemplaire à grandes marges, contours aquarellés à l'époque.
[MORBIHAN] Département du Morbihan divisé en 9 districts et 71 cantons.
Paris, Au Bureau de l'Atlas National, [1792]. 183 x 201 mm.
Première carte imprimée du département du Morbihan, issue de l'Atlas National portatif de la France, destiné à l'instruction publique, de Pierre-Grégoire Chanlaire et Edmé Mentelle. Cet atlas, ainsi que l'Atlas National de France, premier atlas des départements français, par les mêmes auteurs, ont tous deux été publiés en 1792. Décrété le 30 janvier 1790 par l’Assemblée Nationale, le département fut divisé en 9 districts ou arrondissements, et 71 cantons. Vannes fut désignée comme préfecture. Les districts sont aquarellés de quatre couleurs, les villes sous-préfectures sont signalées à l'aquarelle rouge. L’échelle est de 20 000 toises. Peu après le début de la Révolution française, la France fut découpée en départements à la suite du décret du 22 décembre 1789, pris par l'Assemblée constituante afin de remplacer les provinces de France jugées contraires à l'homogénéité de la nation. Leur nombre exact et leurs limites furent fixés le 26 février 1790, et leur existence prit effet le 4 mars 1790. Initialement au nombre de 83, trois autres départements vinrent s'ajouter entre 1791 et 1793 : le Vaucluse regroupant Avignon et le Comtat Venaissin annexés en 1791, puis le département du Mont-Blanc, lorsque la Savoie fut incorporée à la France en 1792 ; le troisième département fut créé en 1793, lorsque le département du Rhône-et-Loire fut scindé en deux. Leur nombre augmentera au fil des années, jusqu'à atteindre 133 départements en 1812, lors des conquêtes napoléoniennes. Bel et rare exemplaire dans de très beaux coloris de l'époque.
[NIÈVRE] Département de la Nyèvre décrété le 26 janvier 1790 par l’Assemblée Nationale.
Paris, P.G. Chanlaire, [1806]. 506 x 575 mm.
Première carte imprimée du département de la Nièvre, gravée par François d'Houdan pour l'Atlas National de France, premier atlas des départements français. Décrété le 26 janvier 1790 par l’Assemblée Nationale, le département fut divisé en 4 arrondissements ou sous-préfectures, et 26 cantons ou justices de paix. Nevers, préfecture du département, est aquarellée en rouge et signalée d’une croix. Les villes sous-préfectures sont aquarellées en bleu, la commune principale des cantons est aquarellée en rouge. Les limites des arrondissements sont aquarellées en bleu, celles des cantons en rouge. L’échelle est de 20 000 toises et 40 000 mètres. Peu après le début de la Révolution française, la France fut découpée en départements à la suite du décret du 22 décembre 1789, pris par l'Assemblée constituante afin de remplacer les provinces de France jugées contraires à l'homogénéité de la nation. Leur nombre exact et leurs limites furent fixés le 26 février 1790, et leur existence prit effet le 4 mars 1790. Initialement au nombre de 83, trois autres départements vinrent s'ajouter entre 1791 et 1793 : le Vaucluse regroupant Avignon et le Comtat Venaissin annexés en 1791, puis le département du Mont-Blanc, lorsque la Savoie fut incorporée à la France en 1792 ; le troisième département fut créé en 1793, lorsque le département du Rhône-et-Loire fut scindé en deux. Leur nombre augmentera au fil des années, jusqu'à atteindre 133 départements en 1812, lors des conquêtes napoléoniennes. Bel exemplaire à grandes marges, contours aquarellés à l'époque.
[NORD] Département du Nord décrété le 1er février 1790 par l’Assemblée Nationale.
Paris, Au Bureau de l’Atlas National, [1792]. 509 x 738 mm.
Première carte imprimée du département du Nord, gravée par François d'Houdan pour l'Atlas National de France, premier atlas des départements français. Décrété le 1er février 1790 par l’Assemblée Nationale, le département fut divisé en 8 districts et 54 cantons. Il comprenait Barbençon, aujourd’hui en Belgique. Douai, chef-lieu du département, est aquarellée en rouge et signalée d’une croix. La commune principale des districts et des cantons est aquarellée en rouge. Les limites des districts sont aquarellées en rose et bleu. L’échelle est de 20 000 toises. Peu après le début de la Révolution française, la France fut découpée en départements à la suite du décret du 22 décembre 1789, pris par l'Assemblée constituante afin de remplacer les provinces de France jugées contraires à l'homogénéité de la nation. Leur nombre exact et leurs limites furent fixés le 26 février 1790, et leur existence prit effet le 4 mars 1790. Initialement au nombre de 83, trois autres départements vinrent s'ajouter entre 1791 et 1793 : le Vaucluse regroupant Avignon et le Comtat Venaissin annexés en 1791, puis le département du Mont-Blanc, lorsque la Savoie fut incorporée à la France en 1792 ; le troisième département fut créé en 1793, lorsque le département du Rhône-et-Loire fut scindé en deux. Leur nombre augmentera au fil des années, jusqu'à atteindre 133 départements en 1812, lors des conquêtes napoléoniennes. Très bon exemplaire à grandes marges, contours aquarellés à l'époque.
[NORMANDIE] Gouvernement de Normandie.
[Paris, P.G. Chanlaire et E. Mentelle, An six de la République - 1798]. En quatre feuilles pouvant être jointes pour former une carte de 640 x 841 mm.
Belle carte du gouvernement de Normandie en quatre feuilles, dressée par Edmé Mentelle et Pierre-Grégoire Chanlaire, et gravée par Pierre François Tardieu. Elle est issue de l'Atlas universel de géographie physique et politique, ancienne et moderne, présenté à l'Instruction des Écoles Centrales, pour les classes de Géographie, d'Histoire et de Législation, publié l'An six de la République, soit 1798. En carton figure une carte des îles Anglo-Normandes d'Aurigny, Guernesey, Sercq, orthographiée Cers, et Jersey. La carte s'étend au sud jusqu'à Saint-Malo. Sous l'Ancien Régime, les gouvernements militaires étaient des circonscriptions administratives correspondant aux anciennes provinces du royaume. Les gouverneurs étaient nommés par le roi. Jusqu'au XVIe siècle, la France en comptait 12. En 1776, elle en comptait 39, dont dix-huit de la première classe (les titulaires percevaient 60 000 livres par an), et vingt-et-un de la seconde classe (30 000 livres par an). Le gouvernement de Normandie appartenait à la première classe, son chef-lieu était Rouen. Les chaînes de montagnes sont aquarellées en brun, les forêts en vert. Les villes les plus importantes sont aquarellées en rouge. Chanlaire et Mentelle sont les auteurs de l'Atlas National de France, premier atlas des départements français, publié en 1793. Bel exemplaire finement aquarellé à l'époque. Taches dans la marge supérieure de la feuille nord-ouest.
[OISE] Département de l’Oise décrété le 7 février 1790 par l’Assemblée National.
Paris, P.G. Chanlaire et Veuve Dumez, [1806]. 511 x 584 mm.
Première carte imprimée du département de l’Oise, gravée par François d'Houdan pour l'Atlas National de France, premier atlas des départements français. Décrété le 7 février 1790 par l’Assemblée Nationale, le département fut divisé en 4 arrondissements ou sous-préfectures, et 35 cantons ou justices de paix. Beauvais, préfecture du département, est aquarellée en rouge. Les villes sous-préfectures sont aquarellées en bleu, la commune principale des cantons est aquarellée en rouge. Les limites des arrondissements sont aquarellées en bleu, celles des cantons en rouge. L’échelle est de 20 000 toises et 40 000 mètres. Peu après le début de la Révolution française, la France fut découpée en départements à la suite du décret du 22 décembre 1789, pris par l'Assemblée constituante afin de remplacer les provinces de France jugées contraires à l'homogénéité de la nation. Leur nombre exact et leurs limites furent fixés le 26 février 1790, et leur existence prit effet le 4 mars 1790. Initialement au nombre de 83, trois autres départements vinrent s'ajouter entre 1791 et 1793 : le Vaucluse regroupant Avignon et le Comtat Venaissin annexés en 1791, puis le département du Mont-Blanc, lorsque la Savoie fut incorporée à la France en 1792 ; le troisième département fut créé en 1793, lorsque le département du Rhône-et-Loire fut scindé en deux. Leur nombre augmentera au fil des années, jusqu'à atteindre 133 départements en 1812, lors des conquêtes napoléoniennes. Bel exemplaire, contours aquarellés à l'époque.
[ORNE] Département de l’Orne décrété le 25 janvier 1790 par l’Assemblée Nationale.
Paris, P.G. Chanlaire et Veuve Dumez, [1806]. 511 x 620 mm.
Première carte imprimée du département de l’Orne, gravée par François d'Houdan pour l'Atlas National de France, premier atlas des départements français. Décrété le 25 janvier 1790 par l’Assemblée Nationale, le département fut divisé en 4 arrondissements ou sous-préfectures, et 35 cantons ou justices de paix. Alençon, préfecture du département, est aquarellée en rouge et signalée d’une croix. Les villes sous-préfectures sont aquarellées en bleu, la commune principale des cantons est aquarellée en rouge. Les limites des arrondissements sont aquarellées en bleu, celles des cantons en rouge. L’échelle est de 20 000 toises et 40 000 mètres. Peu après le début de la Révolution française, la France fut découpée en départements à la suite du décret du 22 décembre 1789, pris par l'Assemblée constituante afin de remplacer les provinces de France jugées contraires à l'homogénéité de la nation. Leur nombre exact et leurs limites furent fixés le 26 février 1790, et leur existence prit effet le 4 mars 1790. Initialement au nombre de 83, trois autres départements vinrent s'ajouter entre 1791 et 1793 : le Vaucluse regroupant Avignon et le Comtat Venaissin annexés en 1791, puis le département du Mont-Blanc, lorsque la Savoie fut incorporée à la France en 1792 ; le troisième département fut créé en 1793, lorsque le département du Rhône-et-Loire fut scindé en deux. Leur nombre augmentera au fil des années, jusqu'à atteindre 133 départements en 1812, lors des conquêtes napoléoniennes. Bel exemplaire à grandes marges, contours aquarellés à l'époque.
[PARIS & BANLIEUE] Département de la Seine et de l'Oise divisé en 9 districts et 59 cantons - Département de Paris divisé en 3 districts et 16 cantons.
Paris, Au Bureau de l'Atlas National, [1792]. 186 x 203 mm.
Première carte imprimée des anciens départements de la Seine et de l'Oise et de Paris, issue de l'Atlas National portatif de la France, destiné à l'instruction publique, de Pierre-Grégoire Chanlaire et Edmé Mentelle. Cet atlas, ainsi que l'Atlas National de France, premier atlas des départements français, par les mêmes auteurs, ont tous deux été publiés en 1792. Décrété le 27 janvier 1790 par l’Assemblée Nationale, le département de la Seine et de l'Oise fut divisé en 9 districts ou arrondissements, et 59 cantons. Versailles fut désignée comme préfecture. Le département fut dissous en 1968 pour constituer les départements de l'Essonne, du Val-d'Oise et des Yvelines. Le département de Paris, également appelé département de la Seine, fut décrété les 13 et 19 janvier 1790, et divisé en 3 districts ou arrondissements, et 16 cantons. Il fut également dissous en 1968, pour former les départements de Paris, des Hauts-de-Seine, de la Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne. Les districts sont aquarellés de trois couleurs, les villes sous-préfectures sont signalées à l'aquarelle rouge. L’échelle est de 20 000 toises. Peu après le début de la Révolution française, la France fut découpée en départements à la suite du décret du 22 décembre 1789, pris par l'Assemblée constituante afin de remplacer les provinces de France jugées contraires à l'homogénéité de la nation. Leur nombre exact et leurs limites furent fixés le 26 février 1790, et leur existence prit effet le 4 mars 1790. Initialement au nombre de 83, trois autres départements vinrent s'ajouter entre 1791 et 1793 : le Vaucluse regroupant Avignon et le Comtat Venaissin annexés en 1791, puis le département du Mont-Blanc, lorsque la Savoie fut incorporée à la France en 1792 ; le troisième département fut créé en 1793, lorsque le département du Rhône-et-Loire fut scindé en deux. Leur nombre augmentera au fil des années, jusqu'à atteindre 133 départements en 1812, lors des conquêtes napoléoniennes. Bel et rare exemplaire dans de très beaux coloris de l'époque.
Paris. Superficie 5,280,000 toises.
[Paris, P.G. Chanlaire et E. Mentelle, An six de la République - 1798]. 343 x 448 mm.
Très rare et beau plan de Paris, dressé par Edmé Mentelle et Pierre-Grégoire Chanlaire, et gravé par Antoine-François Tardieu. Il est issu de l'Atlas universel de géographie physique et politique, ancienne et moderne, présenté à l'Instruction des Écoles Centrales, pour les classes de Géographie, d'Histoire et de Législation, publié l'An six de la République, soit 1798. Cet atlas contient sept autres plans de villes capitales. Il est accompagné d'une légende des principaux édifices et lieux de la ville. Chanlaire et Mentelle sont les auteurs de l'Atlas National de France, premier atlas des départements français, publié en 1793. Très rare exemplaire en pleins coloris de l'époque. La Bibliothèque Nationale d'Espagne possède une édition de 1806 de l'Atlas universel, et ce plan, comme les sept autres, est resté en noir et blanc. Bel exemplaire. Boutier, 320A (donne la date vers 1779-1782).
[PUY-de-DÔME] Département du Puy de Dôme décrété le 5 février 1790 par l’Assemblée Nationale.
Paris, P.G. Chanlaire et Veuve Dumez, [1806]. 512 x 585 mm.
Première carte imprimée du département du Puy-de-Dôme, gravée par François d'Houdan pour l'Atlas National de France, premier atlas des départements français. Décrété le 5 février 1790 par l’Assemblée Nationale, le département fut divisé en 5 arrondissements ou sous-préfectures, et 50 cantons ou justices de paix. Clermont-Ferrand est ici appelée simplement Clermont, ce qui semble curieux compte tenu de la date. En effet, Clermont fut unie en 1731 à la ville voisine de Montferrand, pour former une seule et même ville, Clermont-Ferrand, préfecture du département. Cette dernière aquarellée en rouge et signalée d’une croix. Les villes sous-préfectures sont aquarellées en bleu, la commune principale des cantons est aquarellée en rouge. Les limites des arrondissements sont aquarellées en bleu, celles des cantons en rouge. L’échelle est de 20 000 toises et 40 000 mètres. Peu après le début de la Révolution française, la France fut découpée en départements à la suite du décret du 22 décembre 1789, pris par l'Assemblée constituante afin de remplacer les provinces de France jugées contraires à l'homogénéité de la nation. Leur nombre exact et leurs limites furent fixés le 26 février 1790, et leur existence prit effet le 4 mars 1790. Initialement au nombre de 83, trois autres départements vinrent s'ajouter entre 1791 et 1793 : le Vaucluse regroupant Avignon et le Comtat Venaissin annexés en 1791, puis le département du Mont-Blanc, lorsque la Savoie fut incorporée à la France en 1792 ; le troisième département fut créé en 1793, lorsque le département du Rhône-et-Loire fut scindé en deux. Leur nombre augmentera au fil des années, jusqu'à atteindre 133 départements en 1812, lors des conquêtes napoléoniennes. Très bon exemplaire, contours aquarellés à l'époque. Mouillure claire dans la partie haute, petite déchirure dans la marge inférieure.
[PYRÉNÉES-ATLANTIQUES] Département des Basses Pyrenées décrété le 8 février 1790 par l’Assemblée Nationale.
Paris, P.G. Chanlaire et Veuve Dumez, [1806]. 500 x 687 mm.
Première carte imprimée de l'ancien département des Basses-Pyrénées, gravée par François d'Houdan pour l'Atlas National de France, premier atlas des départements français. Décrété le 8 février 1790 par l’Assemblée Nationale, le département fut divisé en 5 arrondissements ou sous-préfectures, et 40 cantons ou justices de paix. Il sera renommé Pyrénées-Atlantiques en 1968. Pau, préfecture du département, est aquarellée en rouge et signalée d’une croix. Les villes sous-préfectures sont aquarellées en bleu, la commune principale des cantons est aquarellée en rouge. Les limites des arrondissements sont aquarellées en bleu, celles des cantons en rouge. L’échelle est de 20 000 toises et 40 000 mètres. Peu après le début de la Révolution française, la France fut découpée en départements à la suite du décret du 22 décembre 1789, pris par l'Assemblée constituante afin de remplacer les provinces de France jugées contraires à l'homogénéité de la nation. Leur nombre exact et leurs limites furent fixés le 26 février 1790, et leur existence prit effet le 4 mars 1790. Initialement au nombre de 83, trois autres départements vinrent s'ajouter entre 1791 et 1793 : le Vaucluse regroupant Avignon et le Comtat Venaissin annexés en 1791, puis le département du Mont-Blanc, lorsque la Savoie fut incorporée à la France en 1792 ; le troisième département fut créé en 1793, lorsque le département du Rhône-et-Loire fut scindé en deux. Leur nombre augmentera au fil des années, jusqu'à atteindre 133 départements en 1812, lors des conquêtes napoléoniennes. Bel exemplaire à grandes marges, contours aquarellés à l'époque.
[PYRÉNÉES-ATLANTIQUES] Département des Basses Pyrennées divisé en 6 districts et [ ] cantons.
Paris, Au Bureau de l'Atlas National, [1792]. 189 x 209 mm.
Première carte imprimée de l'ancien département des Basses-Pyrénées, issue de l'Atlas National portatif de la France, destiné à l'instruction publique, de Pierre-Grégoire Chanlaire et Edmé Mentelle. Cet atlas, ainsi que l'Atlas National de France, premier atlas des départements français, par les mêmes auteurs, ont tous deux été publiés en 1792. Décrété le 8 février 1790 par l’Assemblée Nationale, le département fut divisé en 6 districts ou arrondissements, et 40 cantons. Navarrenx fut désignée comme préfecture le 4 mars 1790, avant que Pau ne lui succède le 14 octobre 1790. Le département sera renommé Pyrénées-Atlantiques en 1968. Les districts sont aquarellés de trois couleurs, les villes sous-préfectures sont signalées à l'aquarelle rouge. L’échelle est de 20 000 toises. Peu après le début de la Révolution française, la France fut découpée en départements à la suite du décret du 22 décembre 1789, pris par l'Assemblée constituante afin de remplacer les provinces de France jugées contraires à l'homogénéité de la nation. Leur nombre exact et leurs limites furent fixés le 26 février 1790, et leur existence prit effet le 4 mars 1790. Initialement au nombre de 83, trois autres départements vinrent s'ajouter entre 1791 et 1793 : le Vaucluse regroupant Avignon et le Comtat Venaissin annexés en 1791, puis le département du Mont-Blanc, lorsque la Savoie fut incorporée à la France en 1792 ; le troisième département fut créé en 1793, lorsque le département du Rhône-et-Loire fut scindé en deux. Leur nombre augmentera au fil des années, jusqu'à atteindre 133 départements en 1812, lors des conquêtes napoléoniennes. Bel et rare exemplaire dans de très beaux coloris de l'époque.
[PYRÉNÉES-ORIENTALES] Département des Pyrénées Orientales décrété le 9 février 1790.
Paris, Dumez, [An II - 1793]. 514 x 588 mm.
Première carte imprimée du département des Pyrénées-Orientales, issue de l'Atlas National de France, premier atlas des départements français. Décrété le 9 février 1790 par l’Assemblée Nationale, le département fut divisé en 3 districts ou arrondissements et 25 cantons. Perpignan, chef-lieu et évêché du département, est signalée d’une croix. L’échelle est de 20 000 toises. Peu après le début de la Révolution française, la France fut découpée en départements à la suite du décret du 22 décembre 1789, pris par l'Assemblée constituante afin de remplacer les provinces de France jugées contraires à l'homogénéité de la nation. Leur nombre exact et leurs limites furent fixés le 26 février 1790, et leur existence prit effet le 4 mars 1790. Initialement au nombre de 83, trois autres départements vinrent s'ajouter entre 1791 et 1793 : le Vaucluse regroupant Avignon et le Comtat Venaissin annexés en 1791, puis le département du Mont-Blanc, lorsque la Savoie fut incorporée à la France en 1792 ; le troisième département fut créé en 1793, lorsque le département du Rhône-et-Loire fut scindé en deux. Leur nombre augmentera au fil des années, jusqu'à atteindre 133 départements en 1812, lors des conquêtes napoléoniennes. Bel et rare exemplaire dont les districts ont été entièrement aquarellés à l'époque. Petites rousseurs dans la marge supérieure.
[PYRÉNÉES-ORIENTALES] Département des Pyrénées Orientales divisé en 3 districts et 25 cantons.
Paris, Au Bureau de l'Atlas National, [1792]. 188 x 202 mm.
Première carte imprimée du département des Pyrénées-Orientales, issue de l'Atlas National portatif de la France, destiné à l'instruction publique, de Pierre-Grégoire Chanlaire et Edmé Mentelle. Cet atlas, ainsi que l'Atlas National de France, premier atlas des départements français, par les mêmes auteurs, ont tous deux été publiés en 1792. Décrété le 9 février 1790 par l’Assemblée Nationale, le département fut divisé en 3 districts ou arrondissements, et 25 cantons. Perpignan fut désignée comme préfecture. Les districts sont aquarellés de trois couleurs, les villes sous-préfectures sont signalées à l'aquarelle rouge. L’échelle est de 20 000 toises. Peu après le début de la Révolution française, la France fut découpée en départements à la suite du décret du 22 décembre 1789, pris par l'Assemblée constituante afin de remplacer les provinces de France jugées contraires à l'homogénéité de la nation. Leur nombre exact et leurs limites furent fixés le 26 février 1790, et leur existence prit effet le 4 mars 1790. Initialement au nombre de 83, trois autres départements vinrent s'ajouter entre 1791 et 1793 : le Vaucluse regroupant Avignon et le Comtat Venaissin annexés en 1791, puis le département du Mont-Blanc, lorsque la Savoie fut incorporée à la France en 1792 ; le troisième département fut créé en 1793, lorsque le département du Rhône-et-Loire fut scindé en deux. Leur nombre augmentera au fil des années, jusqu'à atteindre 133 départements en 1812, lors des conquêtes napoléoniennes. Bel et rare exemplaire dans de très beaux coloris de l'époque.
[RHÔNE & LOIRE] Département de la Loire décrété le 29 brumaire par la Convention Nationale - Département du Rhône décrété le 29 brumaire par la Convention Nationale.
Paris, P.G. Chanlaire et Veuve Dumez, [1806]. 510 x 579 mm.
Première carte imprimée des départements de la Loire et du Rhône, gravée par François d'Houdan pour l'Atlas National de France, premier atlas des départements français. Ces deux départements distincts, bien que représentés sur la même feuille, ne font pas partie des 83 départements initiaux décrétés en 1790. Ils sont nés de la scission, décrétée par la Convention Nationale le 29 brumaire An II (19 novembre 1793) du département de Rhône-et-Loire, qui avait été décrété le 3 février 1790, divisé en 6 districts et 71 cantons, et dont le chef-lieu était Lyon. Le nouveau département de la Loire fut divisé en 3 arrondissements ou sous-préfectures, et 27 cantons ou justices de paix. Il avait pour préfecture Montbrison, aujourd'hui remplacée par Saint-Étienne. Quant au département du Rhône, il fut divisé en 2 arrondissements ou sous-préfectures, et 25 cantons ou justices de paix. Il avait pour préfecture Lyon. Les deux villes préfectures sont aquarellées en rouge et signalées d’une croix. Les villes sous-préfectures sont aquarellées en bleu, la commune principale des cantons est aquarellée en rouge. Les limites des arrondissements sont aquarellées en bleu, celles des cantons en rouge. L’échelle est de 20 000 toises et 40 000 mètres. Peu après le début de la Révolution française, la France fut découpée en départements à la suite du décret du 22 décembre 1789, pris par l'Assemblée constituante afin de remplacer les provinces de France jugées contraires à l'homogénéité de la nation. Leur nombre exact et leurs limites furent fixés le 26 février 1790, et leur existence prit effet le 4 mars 1790. Initialement au nombre de 83, trois autres départements vinrent s'ajouter entre 1791 et 1793 : le Vaucluse regroupant Avignon et le Comtat Venaissin annexés en 1791, puis le département du Mont-Blanc, lorsque la Savoie fut incorporée à la France en 1792 ; le troisième département fut créé en 1793, lorsque le département du Rhône-et-Loire fut scindé en deux. Leur nombre augmentera au fil des années, jusqu'à atteindre 133 départements en 1812, lors des conquêtes napoléoniennes. Bel exemplaire, contours aquarellés à l'époque.
[ROUSSILLON] Gouvernement de Roussillon.
[Paris, P.G. Chanlaire et E. Mentelle, An six de la République - 1798]. 334 x 434 mm.
Belle carte du gouvernement de Roussillon, dressée par Edmé Mentelle et Pierre-Grégoire Chanlaire, et gravée par Pierre François Tardieu. Elle est issue de l'Atlas universel de géographie physique et politique, ancienne et moderne, présenté à l'Instruction des Écoles Centrales, pour les classes de Géographie, d'Histoire et de Législation, publié l'An six de la République, soit 1798. Sous l'Ancien Régime, les gouvernements militaires étaient des circonscriptions administratives correspondant aux anciennes provinces du royaume. Les gouverneurs étaient nommés par le roi. Jusqu'au XVIe siècle, la France en comptait 12. En 1776, elle en comptait 39, dont dix-huit de la première classe (les titulaires percevaient 60 000 livres par an), et vingt-et-un de la seconde classe (30 000 livres par an). Le gouvernement de Roussillon appartenait à la première classe, son chef-lieu était Perpignan. Les chaînes de montagnes sont aquarellées en brun, les forêts en vert. Chanlaire et Mentelle sont les auteurs de l'Atlas National de France, premier atlas des départements français, publié en 1793. Bel exemplaire à grandes marges, finement aquarellé à l'époque.
[SAINTONGE & ANGOUMOIS] Gouvernement de Saintonge et Angoumois.
[Paris, P.G. Chanlaire et E. Mentelle, An six de la République - 1798]. 335 x 434 mm, sur papier bleuté.
Belle carte du gouvernement de Saintonge et Angoumois, dressée par Edmé Mentelle et Pierre-Grégoire Chanlaire, et gravée par Pierre François Tardieu. Elle est issue de l'Atlas universel de géographie physique et politique, ancienne et moderne, présenté à l'Instruction des Écoles Centrales, pour les classes de Géographie, d'Histoire et de Législation, publié l'An six de la République, soit 1798. Sous l'Ancien Régime, les gouvernements militaires étaient des circonscriptions administratives correspondant aux anciennes provinces du royaume. Les gouverneurs étaient nommés par le roi. Jusqu'au XVIe siècle, la France en comptait 12. En 1776, elle en comptait 39, dont dix-huit de la première classe (les titulaires percevaient 60 000 livres par an), et vingt-et-un de la seconde classe (30 000 livres par an). Le gouvernement de Saintonge et Angoumois appartenait à la seconde classe, ses capitales étaient Saintes et Angoulême. Les chaînes de montagnes sont aquarellées en brun, les forêts en vert. Chanlaire et Mentelle sont les auteurs de l'Atlas National de France, premier atlas des départements français, publié en 1793. Bel exemplaire à grandes marges, finement aquarellé à l'époque.
[SARTHE] Département de la Sarte, divisé en 9 districts et 53 cantons.
Paris, Au Bureau de l'Atlas National, [1792]. 185 x 202 mm.
Première carte imprimée du département de la Sarthe, issue de l'Atlas National portatif de la France, destiné à l'instruction publique, de Pierre-Grégoire Chanlaire et Edmé Mentelle. Cet atlas, ainsi que l'Atlas National de France, premier atlas des départements français, par les mêmes auteurs, ont tous deux été publiés en 1792. Décrété le 4 février 1790 par l’Assemblée Nationale, le département fut divisé en 9 districts ou arrondissements, et 53 cantons. Le Mans fut désignée comme préfecture, elle sera remplacée par Saint-Lô en 1796. Les districts sont aquarellés de quatre couleurs, les villes sous-préfectures sont signalées à l'aquarelle rouge. L’échelle est de 20 000 toises. Peu après le début de la Révolution française, la France fut découpée en départements à la suite du décret du 22 décembre 1789, pris par l'Assemblée constituante afin de remplacer les provinces de France jugées contraires à l'homogénéité de la nation. Leur nombre exact et leurs limites furent fixés le 26 février 1790, et leur existence prit effet le 4 mars 1790. Initialement au nombre de 83, trois autres départements vinrent s'ajouter entre 1791 et 1793 : le Vaucluse regroupant Avignon et le Comtat Venaissin annexés en 1791, puis le département du Mont-Blanc, lorsque la Savoie fut incorporée à la France en 1792 ; le troisième département fut créé en 1793, lorsque le département du Rhône-et-Loire fut scindé en deux. Leur nombre augmentera au fil des années, jusqu'à atteindre 133 départements en 1812, lors des conquêtes napoléoniennes. Bel et rare exemplaire dans de très beaux coloris de l’époque.
[SEINE-et-MARNE] Département de Seine et Marne divisé en 5 districts et 37 cantons.
Paris, Au Bureau de l'Atlas National, [1792]. 185 x 203 mm.
Première carte imprimée du département de la Seine-et-Marne, issue de l'Atlas National portatif de la France, destiné à l'instruction publique, de Pierre-Grégoire Chanlaire et Edmé Mentelle. Cet atlas, ainsi que l'Atlas National de France, premier atlas des départements français, par les mêmes auteurs, ont tous deux été publiés en 1792. Décrété le 30 janvier 1790 par l’Assemblée Nationale, le département fut divisé en 5 districts ou arrondissements et 37 cantons. Melun fut désignée comme préfecture. Les districts sont aquarellés de trois couleurs, les villes sous-préfectures sont signalées à l'aquarelle rouge. L’échelle est de 20 000 toises. Peu après le début de la Révolution française, la France fut découpée en départements à la suite du décret du 22 décembre 1789, pris par l'Assemblée constituante afin de remplacer les provinces de France jugées contraires à l'homogénéité de la nation. Leur nombre exact et leurs limites furent fixés le 26 février 1790, et leur existence prit effet le 4 mars 1790. Initialement au nombre de 83, trois autres départements vinrent s'ajouter entre 1791 et 1793 : le Vaucluse regroupant Avignon et le Comtat Venaissin annexés en 1791, puis le département du Mont-Blanc, lorsque la Savoie fut incorporée à la France en 1792 ; le troisième département fut créé en 1793, lorsque le département du Rhône-et-Loire fut scindé en deux. Leur nombre augmentera au fil des années, jusqu'à atteindre 133 départements en 1812, lors des conquêtes napoléoniennes. Bel et rare exemplaire dans de très beaux coloris de l'époque.
[SEINE-MARITIME] Département de la Seine Inférieure décrété le 3 février 1790 par l’Assemblée Nationale.
Paris, P.G. Chanlaire et Veuve Dumez, [1806]. 510 x 580 mm.
Première carte imprimée de l'ancien département de la Seine Inférieure, gravée par François d'Houdan pour l'Atlas National de France, premier atlas des départements français. Décrété le 3 février 1790 par l’Assemblée Nationale, le département fut divisé en 5 arrondissements ou sous-préfectures, et 50 cantons ou justices de paix. Il sera renommé Seine-Maritime en 1955, après qu'il ait été décidé que l'adjectif "Inférieure" nuisait à l'économie de la région. Rouen, préfecture du département, est aquarellée en rouge et signalée d’une croix. Les villes sous-préfectures sont aquarellées en bleu, la commune principale des cantons est aquarellée en rouge. Les limites des arrondissements sont aquarellées en bleu, celles des cantons en rouge. L’échelle est de 20 000 toises et 40 000 mètres. Peu après le début de la Révolution française, la France fut découpée en départements à la suite du décret du 22 décembre 1789, pris par l'Assemblée constituante afin de remplacer les provinces de France jugées contraires à l'homogénéité de la nation. Leur nombre exact et leurs limites furent fixés le 26 février 1790, et leur existence prit effet le 4 mars 1790. Initialement au nombre de 83, trois autres départements vinrent s'ajouter entre 1791 et 1793 : le Vaucluse regroupant Avignon et le Comtat Venaissin annexés en 1791, puis le département du Mont-Blanc, lorsque la Savoie fut incorporée à la France en 1792 ; le troisième département fut créé en 1793, lorsque le département du Rhône-et-Loire fut scindé en deux. Leur nombre augmentera au fil des années, jusqu'à atteindre 133 départements en 1812, lors des conquêtes napoléoniennes. Bel exemplaire, contours aquarellés à l'époque.
[SEINE-MARITIME] Département de la Seine Inférieure divisé en 7 districts et 64 cantons.
Paris, Au Bureau de l'Atlas National, [1792]. 185 x 203 mm.
Première carte imprimée de l'ancien département de la Seine Inférieure, issue de l'Atlas National portatif de la France, destiné à l'instruction publique, de Pierre-Grégoire Chanlaire et Edmé Mentelle. Cet atlas, ainsi que l'Atlas National de France, premier atlas des départements français, par les mêmes auteurs, ont tous deux été publiés en 1792. Décrété le 3 février 1790 par l’Assemblée Nationale, le département fut divisé en 7 districts ou arrondissements, et 64 cantons. Rouen fut désignée comme préfecture. Il sera renommé Seine-Maritime en 1955, après qu'il ait été décidé que l'adjectif "Inférieure" nuisait à l'économie de la région. Les districts sont aquarellés de trois couleurs, les villes sous-préfectures sont signalées à l'aquarelle rouge. L’échelle est de 20 000 toises. Peu après le début de la Révolution française, la France fut découpée en départements à la suite du décret du 22 décembre 1789, pris par l'Assemblée constituante afin de remplacer les provinces de France jugées contraires à l'homogénéité de la nation. Leur nombre exact et leurs limites furent fixés le 26 février 1790, et leur existence prit effet le 4 mars 1790. Initialement au nombre de 83, trois autres départements vinrent s'ajouter entre 1791 et 1793 : le Vaucluse regroupant Avignon et le Comtat Venaissin annexés en 1791, puis le département du Mont-Blanc, lorsque la Savoie fut incorporée à la France en 1792 ; le troisième département fut créé en 1793, lorsque le département du Rhône-et-Loire fut scindé en deux. Leur nombre augmentera au fil des années, jusqu'à atteindre 133 départements en 1812, lors des conquêtes napoléoniennes. Bel et rare exemplaire dans de très beaux coloris de l'époque.
[SOMME] Département de la Somme décrété le 26 janvier 1790 par l’Assemblée Nationale.
Paris, P.G. Chanlaire et Veuve Dumez, [1806]. 508 x 580 mm.
Première carte imprimée du département de la Somme, gravée par François d'Houdan pour l'Atlas National de France, premier atlas des départements français. Décrété le 26 janvier 1790 par l’Assemblée Nationale, le département fut divisé en 5 arrondissements ou sous-préfectures, et 41 cantons ou justices de paix. Amiens, préfecture du département, est aquarellée en rouge. Les villes sous-préfectures sont aquarellées en bleu, la commune principale des cantons est aquarellée en rouge. Les limites des arrondissements sont aquarellées en bleu, celles des cantons en rouge. L’échelle est de 20 000 toises et 40 000 mètres. Peu après le début de la Révolution française, la France fut découpée en départements à la suite du décret du 22 décembre 1789, pris par l'Assemblée constituante afin de remplacer les provinces de France jugées contraires à l'homogénéité de la nation. Leur nombre exact et leurs limites furent fixés le 26 février 1790, et leur existence prit effet le 4 mars 1790. Initialement au nombre de 83, trois autres départements vinrent s'ajouter entre 1791 et 1793 : le Vaucluse regroupant Avignon et le Comtat Venaissin annexés en 1791, puis le département du Mont-Blanc, lorsque la Savoie fut incorporée à la France en 1792 ; le troisième département fut créé en 1793, lorsque le département du Rhône-et-Loire fut scindé en deux. Leur nombre augmentera au fil des années, jusqu'à atteindre 133 départements en 1812, lors des conquêtes napoléoniennes. Bel exemplaire, contours aquarellés à l'époque.
[YONNE] Département de l’Yonne décrété le 27 janvier 1790 par l’Assemblée Nationale.
Paris, P.G. Chanlaire et Veuve Dumez, [1806]. 510 x 584 mm.
Première carte imprimée du département de l’Yonne, gravée par François d'Houdan pour l'Atlas National de France, premier atlas des départements français. Décrété le 27 janvier 1790 par l’Assemblée Nationale, le département fut divisé en 5 arrondissements ou sous-préfectures, et 37 cantons ou justices de paix. Auxerre, préfecture du département, est aquarellée en rouge et signalée d’une croix. Les villes sous-préfectures sont aquarellées en bleu, la commune principale des cantons est aquarellée en rouge. Les limites des arrondissements sont aquarellées en bleu, celles des cantons en rouge. L’échelle est de 30 000 toises et 40 000 mètres. Peu après le début de la Révolution française, la France fut découpée en départements à la suite du décret du 22 décembre 1789, pris par l'Assemblée constituante afin de remplacer les provinces de France jugées contraires à l'homogénéité de la nation. Leur nombre exact et leurs limites furent fixés le 26 février 1790, et leur existence prit effet le 4 mars 1790. Initialement au nombre de 83, trois autres départements vinrent s'ajouter entre 1791 et 1793 : le Vaucluse regroupant Avignon et le Comtat Venaissin annexés en 1791, puis le département du Mont-Blanc, lorsque la Savoie fut incorporée à la France en 1792 ; le troisième département fut créé en 1793, lorsque le département du Rhône-et-Loire fut scindé en deux. Leur nombre augmentera au fil des années, jusqu'à atteindre 133 départements en 1812, lors des conquêtes napoléoniennes. Bel exemplaire à grandes marges, contours aquarellés à l'époque.
[MÉTALLURGIE] Carte de la distribution géographique des produits de l'industrie métallurgique en France et en Suisse avec l'indication de leur mode de gisement.
Lyon, 1876. En 24 sections montées sur toile et repliées, formant une carte de 800x 850 mm, montée dans une reliure de percaline prune.
Grande carte figurant les gisements métallurgiques en France, dressée par Ernest Chantre pour illustrer son ouvrage intitulé Études paléoethnologiques dans le bassin du Rhône. Âge du bronze. Recherches sur l'origine de la métallurgie en France. Elle a été dessinée par H. Falconnet, gravée en couleurs par Erhard, et publiée à Lyon en 1876. Ces modes de gisements sont au nombre de quatorze, indiqués par des signes particuliers qui sont de couleur différente suivant qu'ils appartiennent à l'une des trois époques admises par Chantre : en vert, les gisements de transition de l'Âge de Pierre à l'Âge du Bronze (habitations lacustres, sépultures, grottes sépulcrales, dolmens du midi de la France) ; en rouge, les gisements de l'Âge du Bronze proprement dit (phase Rhodanienne) ; en bleu, les gisements de transition de l'Âge du Bronze à l'Âge du Fer (phase Mœringienne). Ernest Chantre était un est un archéologue, naturaliste et anthropologue français. En 1881 il fonda la société d'anthropologie de Lyon. Il fut également sous-directeur du Muséum d'histoire naturelle de Lyon de 1877 à 1910. On lui doit la création de l’enseignement de l’anthropologie à Lyon. Bel exemplaire. Reliure usagée. Broca, Revue d'anthropologie, Tome sixième, 1877, pp. 493-497 ; Bulletin de la Société de géographie, Sixième série, Tome quatorzième, 1877, p. 218.
BLOIS (Loir et Cher).
Paris Benard circa 1850 226 x 291 mm.
Estampe figurant la ville de Blois, lithographiée par Hostein d'après un croquis de Chapuis. Bel exemplaire.
RODEZ (Aveyron).
Paris Benard circa 1850 217 x 298 mm.
Estampe figurant la ville de Rodez, lithographiée par Leborne d'après un croquis de Chapuy. Bel exemplaire.
COLMAR (Haut-Rhin).
Paris Benard circa 1850 218 x 291 mm.
Estampe figurant la ville de Colmar, lithographiée par Leborne d'après un dessin de Chapuy. Bel exemplaire.
[DIEPPE] Vue de Dieppe.
Paris, Wild, 1846. 445 x 568 mm.
Superbe et rare vue à vol d'oiseau de la ville de Dieppe, dessinée d'après nature par Chapuy, lithographiée en couleurs par Théodore Müller, et imprimée par Lemercier à Paris. La vue, prise depuis la falaise du Pollet, montre le chenal à l'entrée du port, l'avant-port, les quais, les bassins, et la ville, dans laquelle on distingue les églises Saint-Jacques et Saint-Rémy. Sur la gauche, on aperçoit le quartier du Pollet, et dans le fond à droite, le château. La vue s'étend au-delà de la ville pour montrer les falaises et la Manche. Bel exemplaire finement colorié à l'époque. Petite restauration en haut à droite. Bibliographie de la France, ou Journal général de l'Imprimerie et de la Librairie, 1846, p. 535, n°1224.
[EXPOSITION UNIVERSELLE de 1855] Vue générale des expositions. Industrie - Beaux-Arts - Horticulture.
Paris, Dopter, [1855]. 385 x 476 mm.
Belle vue aérienne du Palais de l'Industrie, dessinée par Nicolas Chapuy et lithographiée en deux tons par Philippe Benoist et Eugène Cicéri. Les figures sont de Victor Adam. La vue illustre l'inauguration de l'Exposition Universelle qui s'est tenue le 15 mai 1855. Ce fut la première Exposition Universelle organisée par la France, et la deuxième mondiale, après celle de Londres en 1851. Elle fut inaugurée par l'empereur Napoléon III. La vue montre l'entrée et la façade principales du bâtiment, donnant sur l'avenue des Champs-Élysées, où l'on voit arriver le prestigieux cortège impérial. Situé sur les Champs-Élysées, le Palais de l'Industrie et des Beaux-Arts, communément appelé Palais de l'Industrie, fut construit spécialement pour l'Exposition, dont il fut l'emblème. L'entrée principale se faisait par le portique monumental que l'on peut voir, dont la corniche était décorée d'un groupe sculpté par Élias Robert représentant la France couronnant de lauriers les Arts et l'Industrie, et de cartouches ornés des armes et chiffre de l'Empereur tenus par deux groupes d'enfants. En plus d'accueillir les expositions de l'Industrie et des Beaux-Arts, il abritait également celles de l'Horticulture. Le bâtiment sera détruit en 1896 pour faire place aux Petit et Grand Palais, en vue de l'Exposition Universelle de 1900. La vue se prolonge jusqu'à l'Arc de triomphe de l'Étoile. Sur la gauche, on peut voir la Seine et le pont des Invalides, et dans le fond, la colline du Mont Valérien. Bel exemplaire. Quelques piqûres légères. Bibliographie de la France, ou Journal général de l'Imprimerie et de la Librairie, 1855, p. 705, n°1754.
[PLACE de la CONCORDE] Vue générale de la place de la Concorde et des Champs Élysées prise du grand bassin du Jardin des Tuilleries.
Paris, Ledot Ainé & Ledot J.ne, [1855]. 435 x 597 mm ; monté sous passe-partout de 5 mm d'épaisseur.
Rare et belle vue à vol d'oiseau, montrant la place de la Concorde et les Champs-Élysées, dessinée d'après nature par Chapuy, lithographiée en couleurs par Théodore Müller, et imprimée par Becquet à Paris. Elle a été publiée en 1855, année de la première Exposition Universelle française, et la deuxième mondiale, après celle de Londres en 1851. La vue est prise depuis le grand bassin du jardin des Tuileries en regardant vers l'ouest jusqu'à l'Arc de Triomphe. Au premier plan, l'entrée ouest du jardin des Tuileries, avec quatre des huit statues allégoriques de villes françaises dessinant les contours de l'octogone imaginé par Gabriel ; ces quatre statues à l'est de la place symbolisent Lyon, Marseille, Lille et Strasbourg ; puis la place de la Concorde avec l'Obélisque de Louxor érigé en 1836, flanqué des deux fontaines monumentales imaginées par l'architecte Hittorff et inaugurées le 1er mai 1840 par le préfet Rambuteau : à gauche la Fontaine des Mers, à droite la Fontaine des Fleuves. La vue se prolonge avec l'avenue des Champs-Élysées, jusqu'à l'Arc de triomphe de l'Étoile, inauguré par Louis-Philippe en 1836. Sur la gauche, on peut voir la Seine avec le Pont de la Concorde menant au Palais Bourbon et à l'Hôtel de Lassay, sur la droite, la rue de Rivoli avec l'Hôtel de la Marine et son bâtiment jumeau, autrefois appelé Hôtel des Monnaies, abritant aujourd'hui l'Hôtel Crillon et l'Automobile Club de France. Au début des Champs-Élysées, sur la gauche, on aperçoit le Palais de l'Industrie, construit pour l'Exposition Universelle, et détruit en 1896 pour faire place aux Petit et Grand Palais, en vue de l'Exposition Universelle de 1900 ; sur la droite, le Cirque d'Été sur le Carré Marigny. La vue est animée de nombreux promeneurs et calèches. Très bon exemplaire finement colorié à l'époque. Petites piqûres essentiellement dans les marges, petits frottements par endroits avec perte de couleur. Bibliographie de la France, ou Journal général de l'Imprimerie et de la Librairie, 1855, p. 705, n°1760.
[VERSAILLES] Vue générale de Versailles prise du bassin d'Appollon.
Paris, Lemiere, [1856]. 445 x 568 mm.
Magnifique et rare vue à vol d'oiseau du château et de la ville de Versailles, dessinée d'après nature par Chapuy, lithographiée en couleurs par Théodore Müller, et imprimée par Lemercier à Paris. La vue, prise depuis l'ouest, montre au premier plan le Bassin d'Apollon, puis l'allée royale, la Colonnade, le Bassin de Latone et tous les bassins agrémentant les jardins, le château, au sommet duquel flotte un drapeau tricolore, et enfin la ville. Les allées sont animées de nombreux promeneurs. Il s'agit d'une vue peu habituelle de Versailles, qui outre le château, offre une belle vue panoramique de la ville. On aperçoit notamment l'avenue de Paris, avec, au départ de l'avenue, les Grande et Petite Écuries, mais aussi la cathédrale Saint-Louis, la paroisse Notre-Dame de Versailles, les bâtiments du lycée napoléonien, créé en 1803 et nommé lycée Hoche en 1888, et les bâtiments du débarcadère de la ligne de chemin de fer entre Versailles et Paris, vers lequel se dirige un train. Bel exemplaire très finement colorié à l'époque. Bibliographie de la France, ou Journal général de l'Imprimerie et de la Librairie, 1856, p. 260, 600.
Carte routière et administrative de la France indiquant les routes de poste, royales et départementales, avec distances en kilomètres, les réseaux de chemins de fer, les canaux et rivières navigables, les itinéraires des bateaux à vapeur et paquebots.
Paris, Dopter, [circa 1850]. 570 x 832 mm, sur toile de lin.
Belle carte détaillée de la France dressée par Charle, géographe au Dépôt général de la Guerre. Elle est ornée de 48 vignettes de vues de villes françaises, dont une vue, sous le titre, montrant la statue équestre d'Henri IV sur le Pont Neuf. En carton figurent une carte circulaire des environs de Paris et une carte de la Corse. Bel exemplaire, sur toile de lin.
[LOZÈRE] Carte routière et hydrographique du département de la Lozère.
1878. En 48 sections montées sur toile et pliées, formant une carte de 1,17 x 1,04 m, sous chemise et étui portant le titre en lettres dorées sur le premier plat et au dos.
Rare carte murale figurant le réseau hydrographique et routier du département de la Lozère, dressée par le service vicinal sous l'administration de Frédéric Armand d'Etchégoyen et de Félix Granet, successivement préfets de la Lozère entre 1876 et 1879, et sous la direction de Charpentier, agent-voyer en chef. Elle montre les limites des départements, d'arrondissements, de cantons et des communes, les chemins de fer, tunnels, viaducs, routes nationales et départementales, les chemins, les voies forestières, les fleuves, canaux, les marais et tourbières, les bureaux de poste et télégraphes, les moulins à eau et à vent, les forges, usines, fonderies et autres manufactures, et les eauxc thermales et minérales. Bel exemplaire en coloris de l'époque.
[SAINT-DENIS] Carte des environs de Versailles, dite des Chasses du Roi. S.t Denis. Feuille n°3.
[Paris, Ch. Picquet, vers 1820]. 440 x 777 mm.
Feuille n°3 de la Carte des environs de Versailles, dite des Chasses du Roi, couvrant les environs de Saint-Denis, gravée par Bouclet, Doudan et Tardieu l'aîné, écrite par Giraldon et Lale. Elle s'étend du nord au sud entre Villiers-le-Bel et Bobigny, orthographiée Baubigny, et d'ouest en est entre Gennevilliers et Villepinte. On peut voir notamment les villes de Saint-Gratien, Villetaneuse, Gonesse, Le Bourget, Roissy ou encore Drancy. Les villes principales et leurs jardins sont bien dessinés. L'échelle est en toises et en mètres. La Carte des Chasses du Roi, ou plus exactement Carte topographique des environs de Versailles ou des Chasses Impériales, fut l'une des plus grandes entreprises cartographiques de la seconde moitié du XVIIIe siècle. Louis XV confia ce projet à Jean-Baptiste Berthier, chef des ingénieurs-géographes du Dépôt de la Guerre, qui fit appel aux meilleurs topographes de l'époque. La Carte des Chasses du Roi fit l'objet de trois campagnes de levés entre 1764 et 1773. Les 9 premières cartes, dont la carte d'assemblage, parurent à la fin du XVIIIe siècle. Les 4 dernières feuilles ne furent achevées qu'en 1807, pour les chasses de l'Empereur. Couvrant une surface de 3 400 km2, cette carte se distingue par la précision et la multitude des détails représentés, et reste l'un des meilleurs outils pour la connaissance générale de l'occupation du sol (labours, prés, vignes, cultures maraîchères et légumières, bois, remises, parcs) et de l'hydrographie (canal Saint-Denis et canal de l'Ourcq) au XVIIIe siècle. Charles Picquet fut géographe, graveur, éditeur et marchand de cartes géographiques. Il devint, dès 1798, le fournisseur attitré du Dépôt de la Guerre en cuivres et en cartes et sera nommé au Cabinet topographique de Napoléon vers 1806. En 1816, il obtint le brevet de géographe ordinaire du Cabinet topographique de Louis XVIII. Il s'installe la même année au Quai de Conti N°17, entre l'Hôtel des Monnaies et le Pont des Arts. Cachet à sec de l'éditeur. Bel exemplaire.
Carte de la République Française suivant sa nouvelle division en 103 départements ; avec toutes les routes.
Paris, Basset, An 7 [1799]. En deux feuilles jointes, formant une carte de 556 x 895 mm.
Belle et très rare carte de la France figurant les 103 départements créés jusqu'en 1799. Aux 83 départements initiaux de 1790 s'ajoutèrent notamment les départements annexés en Belgique en 1795, et la rive gauche du Rhin incorporée en 1797 à la suite du traité de Campo-Formio. La scission du département de la Corse, qui figure ici dans un encadré séparé en haut à gauche, amena deux nouveaux départements, le Golo au nord et le Liamone au sud, créés en 1793. Cette scission en deux départements fut effective jusqu'en 1811. Avignon et le Comtat Venaissin, annexés en 1791, sont également représentés séparément en bas à droite, avec le texte du décret de l'Assemblée Nationale. Au-dessus se trouve une carte de Saint-Domingue. En bas à gauche figure une carte du département de Paris, décrété le 10 février 1790 par l'Assemblée Nationale, et divisé en 3 districts et 16 cantons. Renommé département de la Seine en 1795, le département de Paris comprenait Paris et les départements des Hauts-de-Seine, de la Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne. Il fut supprimé en 1968. Au nord de Paris se trouve le disctrict de Franciade, au sud, le district de Bourg l'Égalité. Ces deux districts furent effectifs jusqu'en 1795, lorsque le département de Paris fut renommé département de la Seine. Le titre de la carte mentionne que celle-ci est utile pour trouver la position des armées respectives sur les frontières, et qu'elle contient une grande partie des Pays-Bas, de l'Angleterre, de l'Allemagne, de la Suisse et de l'Italie. La carte est accompagnée d'un tableau des 48 sections de Paris et du lieu de leurs assemblées générales, d'une liste des départements annexés en Belgique, aux Pays-Bas, au Luxembourg, en Allemagne et en Suisse, d'une liste des départements réunis à la République Française depuis le décret qui les avait fixés au nombre de 83 (Mont Blanc, Mont Terrible, Liamone etc), et d'une table des principales villes de France avec le nom de leur département. La carte est ornée d'un beau cartouche de titre décoré d'une figure allégorique et d'attributs militaires et maritimes. Les départements français furent créés peu après le début de la Révolution française, par décret du 22 décembre 1789 pris par l'Assemblée constituante, afin de remplacer les provinces de France jugées contraires à l'homogénéité de la nation. Leur nombre exact, 83, et leurs limites furent fixés le 26 février 1790, et leur existence prit effet le 4 mars 1790. Initialement au nombre de 83, trois autres départements vinrent s'ajouter entre 1791 et 1793 : le Vaucluse regroupant Avignon et le Comtat Venaissin annexés en 1791, puis le département du Mont-Blanc, lorsque la Savoie fut incorporée à la France en 1792 ; le troisième département fut créé en 1793, lorsque le département du Rhône-et-Loire fut scindé en deux. Leur nombre atteignit 133 départements en 1812, lors des conquêtes napoléoniennes. À la chute définitive de l'Empire, en 1815, la France revint au nombre initial de 86 départements, après la suppression du département du Mont-Blanc. Très rare. Nous n'avons pas localisé d'exemplaire dans les collections publiques françaises. Nous avons en revanche trouvé une édition antérieure de cette carte par Chaumier, montrant la France divisée en 89 départements, et publiée en 1794. Bel exemplaire, contours aquarellés à l'époque.
[NORMANDIE/FALAISE] La Foire de Guibray en Normandie près la ville de Fallaize.
Paris, G. Jollain, Caen, Mancel, 1658-1841. 576 x 424 mm.
Spectaculaire représentation de la foire de Guibray, aujourd'hui quartier de la ville de Falaise, dans le Calvados. Elle a été gravée par A. Maillard et publiée par Bernard Mancel à Caen en 1841, d'après l'original dessiné par François Chauvel, gravé par Nicolas Cochin et publié par Gérard Jollain en 1658. Établie par Guillaume Le Conquérant au XIe siècle, la foire de Guibray était l'une des foires les plus anciennes et les plus fréquentées en France, aussi renommée que celles de Troyes ou de Provins, et souvent comparée à la première foire de France, la foire de Beaucaire, dans le Languedoc. Située à proximité de l'église Notre-Dame de Guibray, elle se tenait tous les ans à l'Assomption, et durait 15 jours. Cette estampe, remarquable par la multitude des personnages et des détails représentés, est la parfaite illustration du succès qu'elle rencontrait chaque année. L'auteur a reporté sur l'estampe les noms des marchés qui composaient cette foire : le marché aux boeufs, le marché aux chevaux, les selliers, la fosse aux Thoilles ou toiles, la fosse aux draps, ou encore la fosse aux cuirs. On proposait également aux visiteurs des spectacles de rue, et de nombreuses beuvettes ou buvettes pour se désaltérer. Quelques rues sont également nommées : la rue Quincaillerie, la rue de Caen, la rue de Paris, la rue de la Boucherie, la rue Dindanderie, la rue de l'Épicerie, la rue de Rouen, la place aux Fruits, la rue du Pavillon, la rue de la Vieille Draperie, la rue d'Alençon, la rue de Rouen, la rue de Tours, la rue de la Magdelaine, la rue de Falaise au Pavillon, et la rue du Viel Simetier ; ainsi que quelques boutiques et négoces : La Bulle (négoce en bière), l'hôtel du Cheval Blanc, des tavernes comme La Belle Estoille, L'Aigle d'Or, Le Cheval Blanc, Teste Noir ou Le Sermon. Dans le fond, on aperçoit Notre Dame de Guibray, et sur la droite, les escuries des chevaux bretons et les escuries des chevaux almans. L'estampe est dédiée au marquis de Thury et de la Motte-Harcourt, comte de Croisy, maréchal des camps et armée du Roi, et gouverneur des villes et château de Falaise, avec ses armoiries. Rare. Nous n'avons localisé que deux exemplaires dans les collections publiques françaises, qui se trouvent au Musée Carnavalet et aux Archives du Calvados. Bel exemplaire à grandes marges. Fauvel, Guibray au temps de Louis XIII d'après une ancienne gravure de Chauvel, précédé d'une notice historique sur cette foire, 1841 ; Ardouin-Dumazet, Voyage en France, 1896, pp. 165-167 ; Weigert, Inventaire du fonds français, graveurs du XVIIe siècle, Tome III, p. 47, 621 ; Nouvelles Archives de l'art français, 1886, p. 262 (édition de 1658).
La Nive à S.t Jean Pied-de-Port.
26 avril 1873 12 x 21 cm (hors titre), sur une feuille de 28 x 33 cm ; sous passe-partout.
Ravissant dessin au crayon, signé et daté. Jolie copie d'une lithographie d'Eugène de Malbos (1811-1858), peintre et dessinateur qui lithographiait lui-même les dessins des Pyrénées qu'il exécutait d'après nature. Belle condition.
Plan général des bois et forêts situés dans le ressort de la Maîtrise Royale des Eaux et Forêts de Châteauroux relatif au projet d'aménagement proposé par l'inspecteur du domaine en 7.bre 1781.
Septembre 1781. En 2 feuilles jointes de 412 x 810 mm.
Carte manuscrite, à l'encre noire et aquarelle, des forêts de Châteauroux et de Bommiers, dans l'Indre. Y sont figurés le plan de la ville de Châteauroux et celui du Bourgdieu avec les routes qui partent de ces deux villes, le cours de l'Indre, les forêts du domaine situées au sud et à l'est de Châteauroux avec le tracé des parcelles, les villages de Luant, Vouillon, Brives, Ambrault, Bommiers, Pruniers, le château de Beauregard, et plusieurs fermes et lieux-dits situés aux environs des parcelles boisées. Très jolie carte, finement exécutée, notamment pour la parcelle de la forêt de Châteauroux gardée en futaie de réserve, où sont dessinés de nombreux arbres. L'échelle est en perches. Bel état de conservation. Très beaux coloris.
[BORDEAUX] Bourdeaux ancienement Burdigala, ville capitale de la Guienne.
Paris, Chéreau, [circa 1760]. 346 x 511 mm.
Très belle vue du port et de la ville de Bordeaux, accompagnée d'une table numérotée renvoyant aux principaux lieux et monuments. Dynastie célèbre de graveurs et marchands d'estampes, les Chéreau furent actifs au XVIII° siècle. Jacques Chéreau, dit Chéreau le jeune, naquit à Blois en 1688. C'est auprès de son frère François Chéreau qu'il apprit le métier de graveur. Avec un fonds de plus de 3 000 planches gravées, il fut l'un des graveurs, éditeurs et marchands d'estampes les plus prolifiques de son époque. Très bel exemplaire à grandes marges.
Brest.
Paris Charpentier 1760 circa 342 x 508 mm.
Belle vue figurant l'entrée du port de Brest, avec description de trois lignes et 17 légendes. Très bel exemplaire à grandes marges.
[CHAMBORD] Vüe de Chambor.
Paris Charpentier 1760 circa 338 x 505 mm.
Belle vue gravée du château de Chambord, accompagnée d'une description de trois lignes. Très bel exemplaire à grandes marges.
[JARDIN des TUILERIES] Veüe et perspective du Palais des Thuilleries du côté du jardin.
Paris, Chéreau, [circa 1760]. 344 x 515 mm.
Avec 4 légendes. Bel exemplaire à grandes marges.
Lyon, ville capitale de la province et du gouvernem.t général du Lyonois.
Paris Chéreau 1760 circa 340 x 512 mm.
Superbe vue cavalière de la ville de Lyon, accompagnée d'une table numérotée renvoyant aux principaux lieux et monuments. Dynastie célèbre de graveurs et marchands d'estampes, les Chéreau furent actifs au XVIII° siècle. Jacques Chéreau, dit Chéreau le jeune, naquit à Blois en 1688. C'est auprès de son frère François Chéreau qu'il apprit le métier de graveur. Avec un fonds de plus de 3 000 planches gravées, il fut l'un des graveurs, éditeurs et marchands d'estampes les plus prolifiques de son époque. Très bel exemplaire à grandes marges.
Marseille, ville et port fameux en Provence.
Paris Chéreau 1760 circa 342 x 512 mm.
Superbe vue cavalière du port et de la ville de Marseille, accompagnée d'une table numérotée renvoyant aux principaux bâtiments de la ville. Dynastie célèbre de graveurs et marchands d'estampes, les Chéreau furent actifs au XVIII° siècle. Jacques Chéreau, dit Chéreau le jeune, naquit à Blois en 1688. C'est auprès de son frère François Chéreau qu'il apprit le métier de graveur. Avec un fonds de plus de 3 000 planches gravées, il fut l'un des graveurs, éditeurs et marchands d'estampes les plus prolifiques de son époque. Quelques légendes partiellement effacées. Très bel exemplaire à grandes marges.
Roüen.
Paris Charpentier 1760 circa 343 x 510 mm.
Belle vue panoramique de Rouen, accompagnée d'une description de six lignes et de 25 légendes. Très bel exemplaire à grandes marges.
Veue de la cour des fontaines de Fontaine Beleau.
Paris, Chéreau, [circa 1760]. 367 x 484 mm.
Vue du château de Fontainebleau, d'après Israel Silvestre. Très bel exemplaire à grandes marges.
Veüe du chasteau de Meudon du côté de l'entré.
Paris, Charpentier, [circa 1760]. 336 x 516 mm.
Avec table de 5 légendes et 4 lignes de description. Très bel exemplaire à grandes marges.