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Carte générale des États-Unis et du Mexique comprenant l'Amérique Centrale et les Antilles.
Paris, E. Andriveau-Goujon, 1876. En deux feuilles pouvant être jointes pour former une carte de 623 x 900 mm.
Grande et belle carte des États-Unis, du Mexique et des Antilles, issue de l'Atlas universel, publié par Eugène Andriveau-Goujon. En carton, l'entrée de New York, la carte des rapports entre l'Europe & l'Amérique, les petites Antilles, et les états de l'Amérique centrale. Un système de couleurs permet d'identifier les possessions françaises, anglaises, hollandaises, danoises, espagnoles et suédoises. Bel exemplaire en coloris de l'époque.
Afbeeldinge van't zeer vermaarde Eiland Geks-Kop. Gelegen in de Actie-zé, ontdekt door Mons.r Lau-rens, werdende bewoond door een verzameling van alderhande Volkeren, die men dézen generalen Naam (Actionisten) geeft.
[circa 1720]. 284 x 227 mm.
Le Mississippi Bubble, ou première grande faillite bancaire en France. L'une des plus célèbres curiosités cartographiques illustrant les activités de la Compagnie Française en Occident et les événements sur l'énorme spéculation financière autour du "projet Mississippi", surnommé le "projet véreux du Mississippi" ou "Mississippi Bubble", qui s'acheva par la faillite de la Compagnie et celle de nombreux investisseurs en Europe. En août 1717, l'économiste écossais John Law, alors ministre des Finances du royaume de France, prend le contrôle de la Mississippi Company fondée en 1684 et la rebaptise Compagnie Française en Occident (ou Compagnie du Mississippi). Son objectif initial était de faire commerce avec les colonies françaises en Amérique du Nord, qui comprenaient une grande partie du bassin de la rivière Mississippi et la colonie française de la Louisiane. Par le biais d'une publicité exagérée et afin d'attirer les investisseurs, John Law surévalua les richesses de la Louisiane, ce qui entraîna, à l'été 1720, la faillite de la Compagnie. Sur le modèle des placards d’actualité lancés aux Pays-Bas au XVIIème siècle, cette gravure est composée de deux parties : en tête, on trouve la vue, en pied, le texte légendant l’image, composé de deux colonnes. L'illustration montre une île en forme de tête de bouffon, baignant dans la Mer des Actions, avec au centre de l'île la ville de Quinqempoix, en référence à la rue Quincampoix qui était alors le siège de la banque fondée par John Law pour le projet Mississippi. Autour de cette île figurent les petites îles de la Pauvreté, de la Tristesse et du Désespoir. De chaque côté de la carte figurent deux vignettes, l'une montrant des actionnaires et investisseurs, furieux, manifestant devant le siège de la banque, l'autre montrant un investisseur désemparé fuyant ses créanciers sur un char à voile. Bel exemplaire, infimes rousseurs.
Philadelphie.
Paris, Dusacq et Cie, [vers 1855]. Lithographie (43,7 x 61 cm).
Très belle et rare vue à vol d'oiseau de Philadelphie, lithographiée par Asselineau. Philadelphie, la plus grande ville de Pennsylvanie, est réputée pour la richesse de son histoire. Elle peut être considéré comme le lieu de naissance des États-Unis, car la Déclaration d'Indépendance fut signée dans cette ville et la Constitution y fut aussi écrite. élève de Roehn à Paris, Léon-Auguste Asselineau exposa au Salon de 1836 à 1847. Il fut connu surtout comme illustrateur et travailla pour le Moyen-Age pittoresque, dirigé par Viollet Le Duc. Bel exemplaire. Marges légèrement jaunies, ceci étant dû à un ancien encadrement.
Philadelphie.
Paris, Dusacq et Cie, [vers 1855]. 437 x 610 mm.
Très belle et rare vue à vol d'oiseau de Philadelphie, lithographiée par Asselineau. Philadelphie, la plus grande ville de Pennsylvanie, est réputée pour la richesse de son histoire. Elle peut être considéré comme le lieu de naissance des États-Unis, car la Déclaration d'Indépendance fut signée dans cette ville et la Constitution y fut aussi écrite. élève de Roehn à Paris, Léon-Auguste Asselineau exposa au Salon de 1836 à 1847. Il fut connu surtout comme illustrateur et travailla pour le Moyen-Âge pittoresque, dirigé par Viollet Le Duc. Rare, manque à Reps. Bel exemplaire. Marges légèrement et partiellement jaunies, ceci étant dû à un ancien encadrement, petites déchirures en bordure des marges.
La Liberté éclairant le Monde. Centième anniversaire de l'Indépendance des États-Unis. Union Franco-Américaine. 1776-1876. - Liberty enlightning the World. Centennial anniversary of United States Independance. French-American Union. 1776-1876. Bartholdi scup.t. Imprimé par JULES CHÉRET, 18, rue Brunel, PARIS, Sur les Pierres de la COMPAGNIE GÉNÉRALE DES CARRIÈRES DE PIERRES LITHOGRAPHIQUES, 3, rue Rossini, PARIS.
[entre 1875 et 1876]. 685 x 478 mm.
Exceptionnelle estampe, de toute rareté, figurant La Liberté éclairant le Monde, plus connue sous le nom de Statue de la Liberté, à l'entrée du port de New York. Elle a été lithographiée en deux tons et imprimée par Jules Chéret à Paris, sur les pierres de la Compagnie Générale des Carrières de Pierres Lithographiques, située à Paris. En bas à droite de l'estampe figure la mention Bartholdi scup.t, pour Bartholdi, sculpteur du monument. Cette estampe, lithographiée et imprimée entre 1875 et 1876, est l'une des toutes premières vues projetées de la Statue de la Liberté, quelques années avant qu'elle ne soit construite, érigée et inaugurée en 1886 sur Bedloe's Island (renommée Liberty Island en 1956), face à Long Island, là où débuta la Guerre d'Indépendance le 27 août 1776. Autour du piédestal de la statue, construit par les Américains sur les fondations du Fort Wood, ancien fort reconnaissable à son plan en étoile à 11 branches, construit entre 1806 et 1811, on aperçoit quelques promeneurs et des pêcheurs. Cette vue plongeante nous offre au second plan un large panorama de la ville, avec Manhattan, le fleuve Hudson, l'East River et le quartier de Brooklyn. Le pont de Brooklyn n'est pas visible puisqu'il sera inauguré en 1883. Le port de New York est animé de voiliers et de bateaux à vapeur. Sur la droite, on aperçoit également la pointe de l'île de Governors Island, avec la fortification de Castle Williams. Né le 2 août 1834 dans une famille de notables de Colmar (Haut-Rhin), Frédéric Auguste Bartholdi présenta très tôt des aptitudes certaines pour les arts. Après avoir essayé la peinture et la photographie, c'est vers la sculpture qu'il se tourne, essentiellement monumentale. Après un voyage initiatique en Orient, il travaille sur sa première commande, une statue du Général Rapp, haut personnage de l'Alsace ; inaugurée en 1856 à Colmar, elle contribuera grandement à le faire connaître. Patriote et républicain, Bartholdi est profondément révolté par l'annexion de l'Alsace et de la Lorraine par la Prusse en 1870, suite à la défaite de Sedan. Pour rendre hommage aux belfortains qui ont bravement affronté un terrible siège au cours du conflit, il sculpte le monumental Lion de Belfort en 1879, dont une réplique trône aujourd'hui place Denfert-Rochereau à Paris (Bartholdi, les Bâtisseurs de la Liberté. Exposition de photographies (1876-1886). Musée des Arts et Métiers, 2004-2005). En 1871, Édouard Lefebvre de Laboulaye, président du Comité de l'Union Franco-Américaine, souhaite sceller l'amitié entre la France et les États-Unis, et demande à Bartholdi de réaliser un monument commémoratif de l'Indépendance des États-Unis (1776-1876) qui sera offert par la France aux États-Unis. La construction de la statue débute en 1875 dans les ateliers Monduit et Bechet, situés à Paris. Le sculpteur élabore un premier modèle de son œuvre, d'une taille de 2,11 mètres, à partir duquel les ouvriers opèrent un découpage méthodique des différentes parties de la statue. L'architecte Eugène Viollet-Le-Duc, puis l'ingénieur Gustave Eiffel, participeront au projet. L'installation de la structure métallique et l'assemblage de l'enveloppe de la statue ont lieu en 1886 à New York. À leur arrivée le 25 octobre 1886, les membres de la délégation française entourant Auguste Bartholdi, découvrent, du pont du paquebot Bretagne, une œuvre monumentale de 93 mètres. La statue sera inaugurée le 28 octobre. La Liberté éclairant le monde connut d'emblée un immense succès. Elle restera l'oeuvre majeure du sculpteur Bartholdi, à laquelle il aura consacré quinze années de sa vie. Jules Chéret (1836-1932) est l'affichiste majeur de la Belle Époque. En 1866, il ouvre à Paris une imprimerie qui est la première à proposer des affiches illustrées lithographiées en couleurs. Il répond à la forte demande publicitaire liée à l'apparition de nouveaux produits, à l'évolution des modes de vente et au développement intense de l'industrie du spectacle. Il a ainsi joué un rôle décisif dans l'avènement de la publicité commerciale et culturelle. Inventeur de l’affiche en couleurs et de l'affiche illustrée publicitaire en France, surnommé par ses contemporains « le roi de l’affiche», sa production d’affiches pour les spectacles et la publicité entre le Second Empire et 1900 est considérable. Il a réalisé plus de 1 400 affiches qui ont accompagné l'entrée de la France dans la vie moderne. Parallèlement à sa carrière d'affichiste, il consacra la seconde partie de sa vie à la peinture décorative, et réalisa des œuvres pour ses mécènes mais aussi pour l'Hôtel de Ville de Paris, le musée Grévin, ou encore la préfecture de Nice (Bargiel & Le Men, La Belle Époque de Jules Chéret. De l’affiche au décor. Les Arts Décoratifs, Paris, 2010). Cette estampe, d'une extrême rareté, est absente des collections publiques, françaises comme américaines. Elle manque également à toutes les bibliographies consacrées à Jules Chéret : Maindron, Les Affiches Illustrées (1886-1895), Paris, 1896 ; Beraldi, Les graveurs du XIXe siècle. Guide de l'amateur d'estampes modernes, 1886, Tome IV ; Broido, The Posters of Jules Chéret, Toronto, 1980 ; et enfin la plus récente, Bargiel & Le Men, La Belle Époque de Jules Chéret. De l’affiche au décor. Les Arts Décoratifs, Paris, 2010. Cette dernière bibliographie est la plus complète de toutes. Elle recense les 1430 affiches de Jules Chéret, avec une illustration pour chaque affiche. Elle mentionne une planche intitulée La Liberté éclairant le Monde. Centième anniversaire de l'Indépendance des États-Unis. Union Franco-Américaine. 1776-1876, mais celle-ci est plus petite que notre affiche (59 x 46 cm). C'est l'une des rares à ne pas être illustrée, car l'auteur de la bibliographie n'a pas été en mesure de la localiser. Notre vue est l'une des toutes premières vues projetées de la Statue de la Liberté. On retrouve cette illustration sur l'affiche publicitaire de Jules Chéret annonçant le diorama représentant le monument commémoratif de l'Indépendance des États-Unis d'Amérique, présenté au Palais de l'Industrie sur les Champs-Élysées. Ce diorama avait été réalisé dans le cadre d'une campagne de promotion lancée, dès 1875, par le Comité de l'Union Franco-Américaine, afin de lever des fonds. Le diorama fut présenté une première fois en août 1877 au Palais de l'Industrie (journal quotidien Le Rappel du 28 août 1877), puis une seconde fois aux Tuileries en 1878 (journal quotidien Le Rappel du 3 avril 1878). Un exemplaire de cette affiche publicitaire se trouve au Musée Bartholdi à Colmar ; le musée lui attribue la date de 1874 ; mais si l'on s'en tient à l'article du quotidien Le Rappel, cette date est erronée. Un autre exemplaire de cette affiche annonçant le diorama se trouve à la Bibliothèque Nationale de France, qui la date de 1876, mais la date est ici également erronée. On peut donc penser que notre affiche a été réalisée avant celle annonçant le diorama, plus précisément entre 1875, date de lancement de la campagne pour la levée des fonds, et 1876, date du centenaire. Exemplaire en très bonne condition. Deux petites restaurations anciennes dans les marges gauche et droite, très légères cassures dans la partie haute de l'estampe, petites taches claires au bas du titre anglais. BARTHOLDI (Frédéric Auguste). La Liberté éclairant le Monde. Centième anniversaire de l'Indépendance des États-Unis. Union Franco-Américaine. 1776-1876. - Liberty enlightning the World. Centennial anniversary of United States Independance. French-American Union. 1776-1876. Bartholdi scup.t. Imprimé par JULES CHÉRET, 18, rue Brunel, PARIS, Sur les Pierres de la COMPAGNIE GÉNÉRALE DES CARRIÈRES DE PIERRES LITHOGRAPHIQUES, 3, rue Rossini, PARIS. [between 1875 and 1876]. 685 x 478 mm. 10 000 € Exceptional print, of an extreme rarity, depicting Liberty Enlightening the World, better known as the Statue of Liberty, at the entrance to the port of New York. It was lithographed in two tones and printed by Jules Chéret in Paris, on the stones of the Compagnie Générale des Carrières de Pierres Lithographiques, located in Paris. At the bottom right of the print appears the mention Bartholdi scup.t, for Bartholdi, sculptor of the monument. This print, lithographed and printed between 1875 and 1876, is one of the very first projected views of the Statue of Liberty, a few years before it was built, erected and inaugurated in 1886 on Bedloe's Island (renamed Liberty Island in 1956), facing Long Island, where the War of Independence began on August 27, 1776. Around the pedestal of the statue, built by the Americans on the foundations of Fort Wood, an old fort recognizable by its 11-pointed star plan, built between 1806 and 1811, we can see some walkers and fishermen. This bird's eye view offers us in the background a wide panorama of the city, with Manhattan, the Hudson River, the East River and the district of Brooklyn. The Brooklyn Bridge is not visible since it will be inaugurated in 1883. New York Harbor is bustling with sailboats and steamboats. On the right, we can also see the tip of Governors Island, with the fortification of Castle Williams. Born on August 2, 1834 in a family of notables from Colmar (Haut-Rhin), Frédéric Auguste Bartholdi showed very early some aptitudes for the arts. After trying painting and photography, he turned towards sculpture, essentially monumental. After an initiatory trip to the East, he worked on his first order, a statue of General Rapp, a high figure in Alsace; inaugurated in 1856 in Colmar, it will greatly contribute to making him known. A patriot and republican, Bartholdi was deeply revolted by the annexation of Alsace and Lorraine by Prussia in 1870, following the defeat of Sedan. To pay tribute to the people of Belfort who bravely faced a terrible siege during the conflict, he sculpted the monumental Lion of Belfort in 1879, a smaller replica of which now stands on Place Denfert-Rochereau in Paris (Bartholdi, les bâtisseurs de la Liberté. Exposition de photographies (1876-1886). Musée des Arts et Métiers, 2004-2005). In 1871, Édouard Lefebvre de Laboulaye, president of the Committee of the Franco-American Union, willing to seal the friendship between France and the United States, asked Bartholdi to work on a monument commemorating the Independence of the United States ( 1776-1876) which will be offered by France to the United States. Construction of the statue began in 1875 in the Monduit and Bechet workshops, located in Paris. The sculptor developed a first model of his work, measuring 2.11 meters, from which the workers carried out a methodical cutting of the different parts of the statue. The architect Eugène Viollet-Le-Duc, then the engineer Gustave Eiffel, will take part in the project. The installation of the metal structure and the assembly of the shell of the statue took place in 1886 in New York. Upon their arrival on October 25, 1886, the members of the French delegation surrounding Auguste Bartholdi, discovered, from the deck of the liner Bretagne, a monumental work of 93 meters. The statue will be unveiled on October 28. Liberty Enlightening the World was immediately a huge success. It will remain the major work of the sculptor Bartholdi, to which he devoted fifteen years of his life. Jules Chéret (1836-1932) was the major poster artist of the Belle Époque. In 1866, he opened a printing press in Paris which was the first to offer lithographed illustrated posters in color. He met the strong advertising demand linked to the appearance of new products, the evolution of sales methods and the intense development of the entertainment industry. He thus played a decisive role in the advent of commercial and cultural advertising. Inventor of the color poster and the illustrated advertising poster in France, nicknamed by his contemporaries "the king of the poster", his production of posters for shows and advertising between the Second Empire and 1900 was considerable. He produced more than 1,400 posters which accompanied France's entry into modern life. At the same time as his career as a poster artist, he devoted the second part of his life to decorative painting, and produced works for his patrons but also for the Hôtel de Ville in Paris, the Musée Grévin, or the prefecture of Nice (Bargiel & Le Men, La Belle Époque de Jules Cheìret. De l’affiche au deìcor. Les Arts Décoratifs, Paris, 2010). This extremely rare print is absent from public collections, both French and American. It is also missing from all the bibliographies devoted to Jules Chéret: Maindron, Les Affiches Illustrées (1886-1895), Paris, 1896 ; Beraldi, Les graveurs du XIXe siècle. Guide de l'amateur d'estampes modernes, 1886, Tome IV ; Broido, The Posters of Jules Chéret, Toronto, 1980 ; and the most recent, Bargiel & Le Men, La Belle Époque de Jules Chéret. De l’affiche au décor. Les Arts Décoratifs, Paris, 2010. This last bibliography is the most complete of all. It lists the 1,430 posters of Jules Chéret, with an illustration for each poster. It mentions a print entitled La Liberté éclairant le Monde. Centième anniversaire de l'Indépendance des États-Unis. Union Franco-Américaine. 1776-1876, with no other mention. But this one is smaller than our print (59 x 46 cm). It is one of the few not to be illustrated, as the author of the bibliography was unable to locate it (pp. 224-225, n°631, "Affiche non localisée"). This is one of the very first projected views of the Statue of Liberty. This illustration can be found on Jules Chéret's advertising poster announcing the diorama representing the monument commemorating the Independence of the United States of America, presented at the Palais de l'Industrie on the Champs-Élysées. This diorama had been made as part of a promotional campaign launched in 1875 by the Committee of the Franco-American Union, in order to raise funds. The diorama was presented for the first time in August 1877 at the Palais de l'Industrie (article in the daily newspaper Le Rappel of August 28, 1877), then a second time at the Tuileries in 1878 (article in the daily newspaper Le Rappel of April 3, 1878). The Bartholdi Museum in Colmar owns a copy of this advertising poster, and dates it from 1874, but from the article in the newspaper Le Rappel, this date is erroneous. The National Library of France also owns a copy of this poster announcing the diorama, and dates it from 1876, but again the date is erroneous. We can therefore assume that our poster was produced before the poster announcing the exhibition of the diorama, and more precisely between 1875, date of the launching of the campaign, and 1876, date of the centennial anniversary. Copy in very good condition. Two small old restorations in the left and right margins, very slight cracks in the upper part of the print, small light stains at the English title.
[BOSTON] Carte de la baye de Baston située dans la Nouvelle Angleterre.
1764. 211 x 161 mm.
Beau plan détaillé de la baie de Boston dans l'état du Massachusetts. Y figurent les villes de Charlestown, Roxbury et Dorchester, aujourd'hui quartiers de Boston, ainsi que les villes de Chelsea, Weymouth et Hingham. Les îles dans la baie sont nommées : Governors Island (qui n'existe plus aujourd'hui), Thompson Island, Long Island, Rainsford Island, Gallops Island, Moon Island, Spectacle Island, Castle Island, etc. Le plan est issu du Petit Atlas maritime, l'un des atlas les plus intéressants et les plus complets du dix-huitième siècle, composé d'après les documents du Dépôt des Cartes de la Marine. Annoncé dans le Journal de Trévoux en janvier 1765, il fut publié grâce à la contribution du duc de Choiseul qui prit en charge une grande partie des dépenses. Ingénieur hydrographe français, Bellin entra en 1721 au Dépôt des cartes, plans et journaux de la Marine créé en 1720 par le Régent. C’est grâce à lui que le Dépôt de la Marine, constitué à partir des archives de la Marine, devint l’une des plus belles collections d’Europe. Il publia de nombreux ouvrages et atlas tels que la Description géographique de la Guyane en 1763 ou le Neptune François en 1773. Bel exemplaire.
[BOSTON] Plan de la ville de Boston et ses environs.
vers 1760 164 x 271 mm.
Beau plan de la ville de Boston, avec la ville de Charlestown et l'Isle Ronde, aujourd'hui connue sous le nom de Bumpkin Island. Il est accompagné de 16 légendes désignant les lieux principaux de la ville. L'échelle est en milles anglais et en toises. Petites rousseurs dans la marge inférieure. Bel exemplaire, replié .
[BOSTON] Plan de la ville de Boston et ses environs.
1764. 212 x 152 mm.
Beau et rare plan de la ville de Boston, avec la ville de Charlestown et l'Isle Ronde, aujourd'hui connue sous le nom de Bumpkin Island. Il est accompagné de 16 légendes désignant les lieux principaux de la ville : Temple des Quakers, place d'armes, magasin à poudre, etc. L'échelle est en toises. Petits défauts d'impression.
[CAROLINE du NORD et du SUD] La Caroline dans l'Amérique septentrionale suivant les cartes angloises.
1764. 224 x 355 mm.
Carte détaillée de la côte Est des Etats-Unis, entre la Baie d'Albemarle et Roanok Island en Caroline du nord, et Port Royal en Caroline du Sud. Près de la ville d'Augusta en Géorgie figure le Fort Moore, construit en 1715. La carte est issue du Petit Atlas maritime, l'un des atlas les plus intéressants et les plus complets du dix-huitième siècle, composé d'après les documents du Dépôt des Cartes de la Marine. Annoncé dans le Journal de Trévoux en janvier 1765, il fut publié grâce à la contribution du duc de Choiseul qui prit en charge une grande partie des dépenses. Ingénieur hydrographe français, Bellin entra en 1721 au Dépôt des cartes, plans et journaux de la Marine créé en 1720 par le Régent. C’est grâce à lui que le Dépôt de la Marine, constitué à partir des archives de la Marine, devint l’une des plus belles collections d’Europe. Il publia de nombreux ouvrages et atlas tels que la Description géographique de la Guyane en 1763 ou le Neptune François en 1773. Exemplaire légèrement bruni.
Carte de la Baye de Chesapeack et pays voisins.
[circa 1760]. 219 x 302 mm.
Belle carte de la côte est des Etats-Unis entre Philadelphie et l'entrée de la Baie de Chesapeake, s'étendant à l'ouest jusqu'aux montagnes de la Pennsylvanie et de la Virginie-Occidentale. Le fleuve Potomac est orthographié "Patowmack", la Baie du Delaware "Baye de Lawar". La carte a été publiée dans l'Histoire générale des voyages par Nicolas Bellin, ingénieur hydrographe français à la tête du Dépôt des cartes et plans de la Marine, chargé de dresser les cartes de toutes les côtes des mers connues. Bel exemplaire.
Carte de la Caroline et Géorgie.
1757. 188 x 284 mm.
Bel exemplaire.
Carte de la Floride, de la Louisiane, et pays voisins.
circa 1760 219 x 303 mm.
Belle carte gravée figurant la partie sud des Etats-Unis, avec indication des tribus indiennes. Elle fut publiée dans l'Histoire générale des voyages par Nicolas Bellin, ingénieur hydrographe français à la tête du Dépôt des cartes et plans de la Marine, chargé de dresser les cartes de toutes les côtes des mers connues. Bel exemplaire.
Carte de la Louisiane et pays voisins.
1757. 219 x 302 mm.
Belle carte gravée figurant la partie est des Etats-Unis depuis le lac Michigan au nord jusqu'à Santa Fe au Nouveau-Mexique à l'est, avec le nord de la Floride. Au centre de la carte figure la mention "Ces contrées et les nations sauvages sont peu connues". Les tribus indiennes sont nommées (Apaches, Choumans, Natchitoches, Osages, etc), ainsi que les forts militaires (Fort de Chartres, Fort Crévecœur, Fort Prudhome, Fort de La Mobile, etc). L'endroit où fut tué Cavelier de La Salle, explorateur et fondateur de la Louisiane, est également indiqué, près de la ville actuelle de Navasota au Texas. La carte a été publiée dans l'Histoire générale des voyages par Nicolas Bellin, ingénieur hydrographe français à la tête du Dépôt des cartes et plans de la Marine, chargé de dresser les cartes de toutes les côtes des mers connues. Bel exemplaire.
Carte de la Nouvelle Angleterre, Nouvelle Yorck et Pensilvanie.
1757. 207 x 298 mm.
Belle carte gravée de la côte est des Etats-Unis, publiée dans l'Histoire générale des voyages par Nicolas Bellin, ingénieur hydrographe français à la tête du Dépôt des cartes et plans de la Marine, qui fut chargé de dresser les cartes de toutes les côtes des mers connues. Bel exemplaire.
Carte de la Virginie, de la baye Chesapeack, et pays voisins.
circa 1760 192 x 290 mm.
Belle carte gravée de la côte est des Etats-Unis, entre le New Jersey et la baie de Chesapeake, publiée dans l'Histoire générale des voyages par Nicolas Bellin. Ingénieur hydrographe français à la tête du Dépôt des cartes et plans de la Marine, ce dernier fut chargé de dresser les cartes de toutes les côtes des mers connues. Bel exemplaire.
[FLORIDE] Carte de la coste de la Floride depuis la baye de la Mobile jusqu'aux cayes de St. Martin.
1764. 213 x 341 mm.
Carte figurant les côtes de l'Alabama et de la Floride entre Mobile Bay et les cayes (keys en anglais) de St Martins river. Elle est issue du Petit Atlas maritime, l'un des atlas les plus intéressants et les plus complets du dix-huitième siècle, composé d'après les documents du Dépôt des Cartes de la Marine. Annoncé dans le Journal de Trévoux en janvier 1765, il fut publié grâce à la contribution du duc de Choiseul qui prit en charge une grande partie des dépenses. Ingénieur hydrographe français, Bellin entra en 1721 au Dépôt des cartes, plans et journaux de la Marine créé en 1720 par le Régent. C’est grâce à lui que le Dépôt de la Marine, constitué à partir des archives de la Marine, devint l’une des plus belles collections d’Europe. Il publia de nombreux ouvrages et atlas tels que la Description géographique de la Guyane en 1763 ou le Neptune François en 1773. Pliure centrale légèrement plus claire que le reste de la carte.
[FLORIDE/ST. AUGUSTINE] Plan du port de St. Augustin dans la Floride.
1764. 208 x 157 mm.
Carte figurant la ville de St. Augustine en Floride, avec le fort Castillo de San Marcos et Anastasia Island. Elle est issue du Petit Atlas maritime, l'un des atlas les plus intéressants et les plus complets du dix-huitième siècle, composé d'après les documents du Dépôt des Cartes de la Marine. Annoncé dans le Journal de Trévoux en janvier 1765, il fut publié grâce à la contribution du duc de Choiseul qui prit en charge une grande partie des dépenses. Ingénieur hydrographe français, Bellin entra en 1721 au Dépôt des cartes, plans et journaux de la Marine créé en 1720 par le Régent. C’est grâce à lui que le Dépôt de la Marine, constitué à partir des archives de la Marine, devint l’une des plus belles collections d’Europe. Il publia de nombreux ouvrages et atlas tels que la Description géographique de la Guyane en 1763 ou le Neptune François en 1773. Bel exemplaire.
La Louisiane et pays voisins.
1764. 211 x 346 mm.
Carte figurant la région historique de la Louisiane française. Ce territoire, contrôlé par les Français aux XVIIe et XVIIIe siècles, s'étendait du nord au sud entre les Grands Lacs et le golfe du Mexique, et d'ouest en est entre les Grandes Plaines et les Appalaches. Les nombreuses tribus indiennes sont nommées, ainsi que les forts construits le long du Mississippi. La carte est issue du Petit Atlas maritime, l'un des atlas les plus intéressants et les plus complets du dix-huitième siècle, composé d'après les documents du Dépôt des Cartes de la Marine. Annoncé dans le Journal de Trévoux en janvier 1765, il fut publié grâce à la contribution du duc de Choiseul qui prit en charge une grande partie des dépenses. Ingénieur hydrographe français, Bellin entra en 1721 au Dépôt des cartes, plans et journaux de la Marine créé en 1720 par le Régent. C’est grâce à lui que le Dépôt de la Marine, constitué à partir des archives de la Marine, devint l’une des plus belles collections d’Europe. Il publia de nombreux ouvrages et atlas tels que la Description géographique de la Guyane en 1763 ou le Neptune François en 1773. Pliure centrale légèrement plus claire que le reste de la carte.
[MISSISSIPPI] Embouchures du fleuve St. Louis ou Mississipi.
1764. 215 x 167 mm.
Carte figurant le delta du Mississippi, issue du Petit Atlas maritime, l'un des atlas les plus intéressants et les plus complets du dix-huitième siècle, composé d'après les documents du Dépôt des Cartes de la Marine. Annoncé dans le Journal de Trévoux en janvier 1765, il fut publié grâce à la contribution du duc de Choiseul qui prit en charge une grande partie des dépenses. Ingénieur hydrographe français, Bellin entra en 1721 au Dépôt des cartes, plans et journaux de la Marine créé en 1720 par le Régent. C’est grâce à lui que le Dépôt de la Marine, constitué à partir des archives de la Marine, devint l’une des plus belles collections d’Europe. Il publia de nombreux ouvrages et atlas tels que la Description géographique de la Guyane en 1763 ou le Neptune François en 1773. Bel exemplaire.
[PENSACOLA] Plan de la baye de Pensacola dans la Floride.
1764. 213 x 167 mm.
Carte figurant la baie de Pensacola et Santa Rosa Island, au nord-ouest de la Floride. Elle est issue du Petit Atlas maritime, l'un des atlas les plus intéressants et les plus complets du dix-huitième siècle, composé d'après les documents du Dépôt des Cartes de la Marine. Annoncé dans le Journal de Trévoux en janvier 1765, il fut publié grâce à la contribution du duc de Choiseul qui prit en charge une grande partie des dépenses. Ingénieur hydrographe français, Bellin entra en 1721 au Dépôt des cartes, plans et journaux de la Marine créé en 1720 par le Régent. C’est grâce à lui que le Dépôt de la Marine, constitué à partir des archives de la Marine, devint l’une des plus belles collections d’Europe. Il publia de nombreux ouvrages et atlas tels que la Description géographique de la Guyane en 1763 ou le Neptune François en 1773. Bel exemplaire.
[VIRGINIE/MARYLAND/NEW JERSEY] Carte de la Virginie Mari-Land &a tirée des meilleures cartes angloises.
1764. 189 x 298 mm.
Carte détaillée figurant la côte Est des Etats-Unis, entre la Baie de Chesapeake et Philadelphie. Elle est issue du Petit Atlas maritime, l'un des atlas les plus intéressants et les plus complets du dix-huitième siècle, composé d'après les documents du Dépôt des Cartes de la Marine. Annoncé dans le Journal de Trévoux en janvier 1765, il fut publié grâce à la contribution du duc de Choiseul qui prit en charge une grande partie des dépenses. Ingénieur hydrographe français, Bellin entra en 1721 au Dépôt des cartes, plans et journaux de la Marine créé en 1720 par le Régent. C’est grâce à lui que le Dépôt de la Marine, constitué à partir des archives de la Marine, devint l’une des plus belles collections d’Europe. Il publia de nombreux ouvrages et atlas tels que la Description géographique de la Guyane en 1763 ou le Neptune François en 1773. Bel exemplaire.
[VIRGINIE] Nova Virginiae tabula.
Amsterdam 1643-1650 376 x 481 mm.
L'une des plus belles cartes de la Virginie de la première moitié du XVIIème siècle, et l'une des premières cartes détaillées de la baie de Chesapeake. Elle est dérivée de la carte de John Smith de 1612, publiée une première fois en 1618 par Hondius, puis par Blaeu. En haut à gauche figure une représentation du chef indien Powhatan se préparant à recevoir le captif John Smith. Texte français au verso. Mouillure claire affectant le rebord de la marge droite, sinon bel exemplaire brillamment colorié à l'époque.
Etats Unis de l'Amérique.
[circa 1795]. 180 x 203 mm.
Carte figurant les quinze premiers états des Etats-Unis. Bel exemplaire aux contours aquarellés à l'époque.
Amérique septentrionale.
[1780]. 215 x 319 mm.
Carte issue de l'Atlas de toutes les parties connues du globe terrestre, dressé pour l'Histoire philosophique et politique des établissemens et du commerce des Européens dans les Deux Indes. Ingénieur-géographe et cartographe, Rigobert Bonne succéda à Jacques-Nicolas Bellin comme hydrographe du Dépôt de la Marine en 1773. Bel exemplaire.
Carte de la partie nord, des États Unis, de l'Amérique septentrionale.
[1780]. 212 x 315 mm.
Carte de la côte est des États-Unis, entre le Maine et le Maryland, issue de l'Atlas de toutes les parties connues du globe terrestre, dressé pour l'Histoire philosophique et politique des établissemens et du commerce des Européens dans les Deux Indes. Ingénieur-géographe et cartographe, Rigobert Bonne succéda à Jacques-Nicolas Bellin comme hydrographe du Dépôt de la Marine en 1773. Bel exemplaire.
Carte de la partie sud des États Unis de l'Amérique septentrionale.
[1780]. 212 x 313 mm.
Carte de la côte est des États-Unis, entre la baie de Chesapeake en Virginie et le sud de la Géorgie, issue de l'Atlas de toutes les parties connues du globe terrestre, dressé pour l'Histoire philosophique et politique des établissemens et du commerce des Européens dans les Deux Indes. Ingénieur-géographe et cartographe, Rigobert Bonne succéda à Jacques-Nicolas Bellin comme hydrographe du Dépôt de la Marine en 1773. Bel exemplaire.
L'Ancien et le Nouveau Mexique, avec la Floride et la basse Louisiane.
[1788]. 347 x 233 mm.
Bel exemplaire.
Les Etats Unis de l'Amérique septentrionale, partie occidentale.
[1788]. 347 x 235 mm.
Bel exemplaire.
Les Etats Unis de l'Amérique septentrionale, partie orientale.
[1788]. 345 x 234 mm.
Carte gravée de la côte Est des Etats-Unis, publiée dans l'Atlas Encyclopédique. Ingénieur-géographe et cartographe, Rigobert Bonne succéda à Jacques-Nicolas Bellin comme hydrographe du Dépôt de la Marine en 1773. Bel exemplaire.
[LOUISIANE & FLORIDE] Carte de la Louisiane, et de la Floride.
[1780]. 321 x 205 mm.
Belle carte de la Louisiane et de la Floride, indiquant l'emplacement des tribus et villages indiens, issue de l'Atlas de toutes les parties connues du globe terrestre, dressé pour l'Histoire philosophique et politique des établissemens et du commerce des Européens dans les Deux Indes. Ingénieur-géographe et cartographe, Rigobert Bonne succéda à Jacques-Nicolas Bellin comme hydrographe du Dépôt de la Marine en 1773. Pliure centrale légèrement brunie.
[NOUVEAU-MEXIQUE] Le Nouveau Mexique avec la partie septentrionale de l'ancien, ou de la Nouvelle Espagne.
[1780]. 208 x 315 mm.
Carte du Nouveau-Mexique et du nord du Mexique, issue de l'Atlas de toutes les parties connues du globe terrestre, dressé pour l'Histoire philosophique et politique des établissemens et du commerce des Européens dans les Deux Indes. Ingénieur-géographe et cartographe, Rigobert Bonne succéda à Jacques-Nicolas Bellin comme hydrographe du Dépôt de la Marine en 1773. Pliure centrale légèrement brunie.
Carte des États-Unis de l'Amérique septentrionale, dressée d'après les cartes anglaises.
Paris, S. Desnos, 1783. 227 x 258 mm.
L'une des premières cartes nommant les États-Unis nouvellement constitués, publiée en 1783. Les États-Unis furent proclamés par le Traité de Paris signé le 3 septembre 1783, qui mettait un terme à la Guerre d'Indépendance et reconnaissait les treize États-Unis d'Amérique. Le Traité est ratifié le 14 janvier 1784 par le Congrès de la Confédération et le 9 avril par le roi Georges III d'Angleterre ; l'échange des ratifications a lieu le 12 mai 1784 à Paris. La carte couvre la région à l'est du fleuve Mississippi, et figure les frontières des 13 états, les villes telles que Detroit, les rivières et lacs, les villages et territoires indiens, dont la Contrée des Six Nations, en référence aux six nations iroquoises, et les forts. La source principale de cette carte fut la carte de John Mitchell Map of the British and French dominions in North America, utilisée par la Grande-Bretagne et les États-Unis lors des négociations du Traité pour fixer les frontières de la nouvelle nation. Petites restaurations à la pliure centrale. Contours aquarellés à l'époque. Sellers and van Ee, 740 ; McCorkle, 780.1 ; Pritchard and Taliaferro, Mapping colonial America. Degrees of latitude, 70.
Nouveau Mexique, Louisiane, Canada et Nlle Angleterre.
Paris, Desnos, 1766. 277 x 305 mm.
Belle carte de l'Amérique du Nord, ornée d'un cartouche de titre et encadrée d'une bordure florale décorée des armoiries royales, dressée par l'ingénieur-géographe du roi Louis Brion de La Tour. Bel exemplaire aquarellé à l'époque.
Nouvelle carte des Etats-Unis, des haut et bas-Canada, de la Nouv.le-Ecosse, du Nouv.au Brunswick, de Terre-Neuve &a.
Paris Ch. Picquet 1843 635 x 928 mm.
Très belle carte de grand format figurant une grande partie des Etats-Unis, avec la région des Grands Lacs et le sud du Canada. Les tribus indiennes sont indiquées (Comanches, Sioux, Cherokees, Pawnees, Cheyennes, Osages, etc), ainsi que toutes les routes, canaux et chemins de fer. En carton figurent l'île de Terre-Neuve, le sud de la Floride, la partie ouest des Etats-Unis, ainsi que les environs de Washington, Boston, New York et Philadelphie. Dressée par Brué, la carte a été revue et augmentée par Charles Picquet en 1843. Exemplaire parfait, contours coloriés à l'époque.
Carte géographique, statistique et historique de l'Amérique septentrionale.
[Paris, 1825]. 446 x 651 mm.
Carte gravée des Etats-Unis, avec indication des tribus indiennes. Elle est entourée d'une large description des montagnes, lacs, rivières, pays des Indiens, et d'une esquisse historique. La carte s'étend au sud jusqu'au Panama. Au nord, l'Alaska est nommé "Amérique russe". Cette carte est issue de l'Atlas géographique, statistique, historique et chronologique des deux Amériques et des îles adjacentes, qui n'est autre que l'édition française de l'atlas américain de Carey & Lea, A complete historical, chronological, and geographical American atlas, dont la première édition fut publiée à Philadelphie en 1822. Bel exemplaire finement colorié à l'époque.
[NEW YORK] Carte géographique, statistique et historique du New-York.
[Paris, 1825]. 455 x 617 mm.
Carte gravée figurant l'état de New York, issue de l'Atlas géographique, statistique, historique et chronologique des deux Amériques et des îles adjacentes. Cet atlas est l'édition française de l'atlas américain de Carey & Lea, A complete historical, chronological, and geographical American atlas, dont la première édition fut publiée à Philadelphie en 1822. La carte est entourée d'une grande description géographique et historique contenant également la liste des gouverneurs et des lieux remarquables de batailles et sièges. On joint une feuille du même format contenant la suite de cette description. Bel exemplaire finement colorié à l'époque.
[PENNSYLVANIE] Carte géographique, statistique et historique de la Pensylvanie.
[Paris, 1825]. 456 x 612 mm.
Carte gravée figurant l'état de Pennsylvanie, entourée d'une grande description des rivières, du climat, du commerce, du gouvernement et de l'histoire de l'état. Elle est issue de l'Atlas géographique, statistique, historique et chronologique des deux Amériques et des îles adjacentes, qui n'est autre que l'édition française de l'atlas américain de Carey & Lea, A complete historical, chronological, and geographical American atlas, dont la première édition fut publiée à Philadelphie en 1822. Bel exemplaire finement colorié à l'époque.
Carte générale des Etats-Unis de l'Amérique septentrionale divisée en ses 17 provinces.
1799 395 x 452 mm.
Carte détaillée figurant la côte Est des Etats-Unis depuis Québec au Canada jusqu'à Saint-Augustin en Floride. Dressée par Louis Capitaine pour la relation de voyage du duc de La Rochefoucauld-Liancourt intitulée Voyage dans les ìtats-Unis d'Amérique, fait en 1795, 1796 et 1797. Manque de papier dans la marge gauche, exemplaire replié.
Arkansas.
New York, 1855. 402 x 327 mm.
Bel exemplaire en coloris de l'époque.
Illinois.
New York, 1855. 400 x 327 mm.
En carton, carte des environs de Chicago. Bel exemplaire en coloris de l'époque.
Lake Superior and the northern part of Michigan.
New York, 1855. 327 x 415 mm.
Figure le lac Supérieur, l'Ile Royale et le nord du Michigan. Texte anglais au verso. Coloris de l'époque, légères rousseurs.
Mississippi.
New York 1855 402 x 325 mm.
Texte anglais au verso. Bel exemplaire en coloris de l'époque.
New York.
New York 1858 434 x 637 mm.
Grande carte de l'état de New York, entourée de 6 plans de villes et d'une carte des environs de New York. Description en anglais au verso. Bel exemplaire en coloris de l'époque.
North America.
New York 1855 403 x 338 mm.
Texte anglais au verso. Bel exemplaire en coloris de l'époque.
Pennsylvania.
New York, 1855. 330 x 405 mm.
Bel exemplaire en coloris de l'époque.
[NEW YORK/PONT de BROOKLYN] The Great East River Suspension Bridge. Connecting the cities of New York and Brooklyn. View from Brooklyn, looking West.
New York, Currier & Ives, 1886. 550 x 835 mm, contrecollée sur carton fort.
Grande lithographie finement coloriée à la main, publiée par Currier & Ives à New York en 1886. Reliant les quartiers de Manhattan et de Brooklyn, le pont de Brooklyn à New York est l'un des plus anciens ponts suspendus des États-Unis. Il fut ouvert à la circulation en 1883, après 13 ans de travaux. L'estampe nous montre la baie et l'entrée du port de New York, avec, en arrière-plan, la Statue de la Liberté, inaugurée l'année-même où fut publiée cette lithographie. On peut aussi voir la Tour de Brooklyn, le ferry de Fulton, la Tour de New York, Coney Island, Governors Island, Staten Island et Trinity Church. L'East River est animée de voiliers et de bateaux à vapeur. La notoriété de Nathaniel Currier et James Merritt Ives date du milieu du XIXe siècle. Lithographes et éditeurs américains, ils ont produit plus de 7 500 œuvres représentant des scènes historiques et des scènes de la vie quotidienne américaine : scènes sportives, rurales et urbaines, portraits historiques, scènes de batailles illustrant la Guerre de Sécession. Leurs illustrations demeurent à ce jour les meilleurs documents historiques sur cette époque, et leurs oeuvres sont, encore aujourd'hui, très recherchées. Bon exemplaire. Déchirure restaurée, petites déchirures dans les marges, frottement dans la marge supérieure.
[CALIFORNIE/TEXAS/MEXIQUE] Carte de la côte occidentale d'Amérique comprise entre le port de San Diego et le golfe de Tehuantepec (Vlle Californie, Mexique).
Paris 1863-1877 606 x 906 mm.
Très grande carte figurant les côtes de la Basse-Californie (ici nommée Vieille Californie), du Texas et du Mexique entre la région de Sonora et l'isthme de Tehuantepec. Elle a été dressée d'après les travaux les plus récents et publiée par ordre de l'Empereur sous le ministère de Chasseloup-Laubat en 1863, puis corrigée en 1877. La carte indique tous les fonds marins au large des côtes, les déclinaisons et les phares signalés en jaune et rouge. Bel exemplaire. Rare.
[TEXAS et FLORIDE] Carte générale du golfe du Mexique dressée d'après les travaux américains, anglais et français les plus récents.
Paris, 1865-1882. 635 x 945 mm.
Grande et belle carte marine figurant le golfe du Mexique avec la Floride, les côtes de l'Alabama, de la Louisiane et du Texas, la péninsule du Yucatan et Cuba. C'est une carte importante pour la cartographie du Texas, qui s'inspire largement de la fameuse Carta Esférica de 1799, première carte imprimée à grande échelle des côtes du Texas commandée par Galvez, gouverneur de la Louisiane espagnole, et dont le relevé fut dirigé par Evia. C'est lors de cette exploration que fut découverte la baie de Galveston. La présente édition de 1865 fut publiée par le Dépôt des Cartes et Plans de la Marine, par ordre de l'Empereur sous le ministère du Marquis de Chasseloup-Laubat, puis corrigée en 1882. La carte indique tous les fonds marins au large des côtes, ainsi que les bancs de sable, les courants, les déclinaisons, et les phares signalés en jaune et rouge. Bel exemplaire, replié.
[SAN FRANCISCO] Vue de San-Francisco - Vista de San-Francisco.
Paris et New-York, L. Turgis J.ne, [1870]. 373 x 501 mm.
Belle vue panoramique de San Francisco, dessinée et lithographiée par Isidore Deroy, et finement coloriée à l'époque. La vue est prise non pas depuis la baie, comme on le voit souvent, mais depuis l'arrière de la ville, au sommet d'une colline, ce qui permet d'avoir une vue plongeante sur la ville et la baie. Plusieurs personnages se tiennent sur la colline. La ville de San Francisco telle qu'on la connaît aujourd'hui voit le jour en 1836, lorsque sont installées les premières habitations d'un village en bordure de la baie en un endroit appelé Yerba Buena, ou la bonne herbe, en référence à la plante qui pousse abondamment sur les collines environnantes. En 1846, lors de la guerre américano-mexicaine, la ville est prise par les Américains, et Yerba Buena est rebaptisée San Francisco, en référence à la mission éponyme située à proximité. La ville prend son essor avec la ruée vers l'or de 1848-1849, et accueille le terminus du premier chemin de fer transcontinental. De 1847 à 1850, elle voit sa population augmenter de quelques centaines d'habitants à plus de 25 000, et devient la plus grande agglomération de la côte ouest. Isidore Deroy (1797-1886) était un peintre, aquarelliste et lithographe français. Il fut l'élève de Louis-François Cassas, et exposa à plusieurs reprises au Salon de peinture et de sculpture. Exemplaire finement colorié à l'époque. Marge supérieure coupée, sans le titre "Ports de mer d'Amérique", petite déchirure dans la marge supérieure restaurée. Bibliographie de la France, ou Journal général de l'Imprimerie et de la Librairie, 1870, p. 284, n°680 ; Reps, Views and viewmakers of urban America, 1825-1925, 1985, 287 (state 2) ; Catalogue du fonds de L. Turgis et fils, éditeurs d'estampes et d'imagerie religieuses : année 1893, p. 52.
[GUERRE DE SÉCESSION/VIRGINIE] Bataille de Gaine's Mill. Virginie (27 juin 1862).
[1862]. 366 x 740 mm.
Très rare lithographie en deux tons figurant la bataille de Gaine's Mill qui se déroula en Virginie le 27 juin 1862, lors de la Guerre de Sécession. Cette vue a été dessinée sur les lieux par François d'Orléans, prince de Joinville et fils de Louis-Philippe, et lithographiée par Lemercier. L'estampe est signée et datée en bas à droite. Contraint à l'exil depuis la Révolution de 1848, le prince de Joinville participa aux côtés de ses neveux le comte de Paris et le duc de Chartres à la Guerre de Sécession sous le drapeau nordiste, et exécuta de nombreuses aquarelles au cours de la guerre. Sur cette estampe figurent au premier plan le général Porter, le comte de Paris, le colonel Radowitz, le lieutenant Monteith, le duc de Chartres, le général Morell et le général Meade. La bataille de Gaine's Mill se déroula sur une journée, et vit la victoire du général Lee et ses troupes sudistes. Bon exemplaire à grandes marges. Petites rousseurs marginales.
Mexique Antilles et Californie.
Paris Paulin et Le Chevalier 1858 547 x 753 mm.
Grande carte figurant les Etats-Unis, le Mexique, l'Amérique centrale et les Antilles. Un système de couleurs permet de distinguer les possessions danoises, espagnoles, françaises, anglaises, hollandaises et suédoises. En carton, îles de la Guadeloupe et de la Martinique. Bel exemplaire aux contours aquarellés à l'époque.
[GUERRE d'INDÉPENDANCE] Indépendance des États-Unis.
Paris, Blin, 1786. 232 x 150 mm.
Très rare et belle estampe allégorique célébrant l'indépendance des États-Unis le 4 juillet 1776, et l'alliance de la France et des États-Unis. Elle a été dessinée par Jean Duplessis-Bertaux, et gravée à l'aquatinte et imprimée en couleurs par Louis Roger. Elle est issue de la collection des Portraits des Grands Hommes et Femmes Illustres, et sujets mémorables de France, publiée en 48 livraisons entre 1786 et 1792, et à laquelle elle manque souvent. Au centre de l'illustration de forme circulaire, sur un fond de paysage marin montrant un navire au mouillage dans une baie, figure une colonne posée sur un piédestal, et portant les portraits en médaillon de Louis XVI, Benjamin Franklin et George Washington, orthographié de façon surprenante Waginston. La colonne est ornée en tête d'une sphère fleurdelysée, sur laquelle se tient fièrement le coq gaulois. Le piédestal porte l'inscription : "L'Amérique et les mers, Ô Louis ! vous reconnaissent pour leur Libérateur". À droite du monument, un indigène représentant l'Amérique, vêtu de peaux de bêtes et coiffé de plumes, écrase de son pied gauche un léopard, représentant l'Angleterre. Il tient de sa main droite un caducée et de sa main gauche une lance coiffée d'un bonnet phrygien. Derrière lui, une bannière enlacée autour d'un palmier porte l'inscription : "En m'élevant je m'embellis". Sur la gauche, on peut voir des ballots de marchandises portant les initiales M L, et une ancre marine. Sous l'illustration figurent le titre et deux colonnes de texte retraçant l'histoire de l'indépendance des États-Unis, et citant le comte d'Estaing, le marquis de La Fayette et le comte de Rochambeau qui "combattent pour la cause des Américains, soutenue avec tant de gloire par le général Washington". Le texte se termine sur le port de Cherbourg : "Le port de Cherbourg, ouvrage immortel du règne de ce grand Prince [Louis XVI], doit affermir cette liberté si utile aux peuples". Bel exemplaire. Restes de bande adhésive au dos, petit trou dans la marge inférieure comblé. Hart, Catalogue of the engraved portraits of Washington, 55, pp. 28-29.
[CALIFORNIE] Côte nord-ouest de l'Amérique reconnue par le Cap.e Vancouver. 1.e partie.
[1800-circa 1820]. 765 x 612 mm.
Superbe et grande carte figurant les côtes de la Californie et de la Basse-Californie entre San Francisco et El Rosario, levée par le capitaine Vancouver et publiée en 1800 dans la relation de son voyage intitulée Voyage de découvertes à l'Océan Pacifique du nord, et autour du monde. La présente édition a été publiée vers 1820 dans le Neptune des côtes occidentales d'Amérique sur le Grand Océan. Cette partie de la côte ouest est nommée Nouvelle Albion, nom que lui donna l'explorateur Francis Drake lors de son voyage de circumnavigation entre 1579 et 1580. En carton figurent les plans du ports de San Diego et de l'entrée du port de San Francisco montrant le fort du Presidio. Au large des côtes, on peut voir les îles de San Miguel, Santa Rosa, Catalina, Santa Cruz, Santa Barbara et Anacapa, orthographiée Enecapah. La carte montre également la route du capitaine Vancouver en novembre 1793. A treize ans, George Vancouver entra dans la Marine sous le commandement du capitaine Cook, qu'il accompagna dans ses deuxième et troisième voyages autour du monde. Nommé commandant, il fut désigné par l'amirauté pour conduire l'expédition chargée de découvrir un passage entre le Pacifique et l'Atlantique. Le 1er avril 1791, il appareilla avec le navire La Découverte et le brick Le Chatham. Au cours de son voyage il releva la côte sud-ouest de l'Australie, passa en Nouvelle-Zélande, alla ensuite à Tahiti, découvrit le golfe de Géorgie et fit le premier relevé des côtes au nord de San Francisco. Quelques rousseurs.
Narragansett steamship Co.'s world renowned steamer Porovidence. B.M. Simmons, Commander.
New York, Endicott & Co., [circa 1865]. 540 x 842 mm.
Très grande lithographie imprimée couleurs de Endicott & Co., figurant le bateau à vapeur américain le Providence appartenant à la Narragansett Steamship Company. Grand et luxueux bateau pouvant transporter jusqu'à 1200 passagers, le Providence faisait la liaison entre les villes de Providence et Boston via Bristol. Très bel exemplaire à grandes marges.
Cincinnati.
Paris, [circa 1860]. 123 x 163 mm.
Estampe dessinée par Fichot et gravée sur acier par Colin. Bel exemplaire à grandes marges.
La Maison Blanche.
Paris, [circa 1860]. 124 x 167 mm.
Estampe dessinée par Foulquier et gravée sur acier par Outhwaite. Bel exemplaire à grandes marges.
Map of the United States and territories, shewing the extent of public surveys and other details. Constructed from the Plats and official sources of the General Land Office.
1866. En deux feuilles jointes formant une carte de 0,77 x 1,40 m.
Première édition de cette très grande carte lithographiée des États-Unis, extrêmement détaillée, illustrant l'étendue des levés d'arpentage publics effectués par le General Land Office (Office Général des Terres) en 1866, soit un an après la fin de la Guerre de Sécession. À partir de 1866, le General Land Office commença à publier cette remarquable carte des États-Unis, remplie des informations les plus récentes provenant des levés d'arpentage menés dans les états de l'Ouest, y compris l'étendue des levés publics, les emplacements des bureaux de l'arpenteur général et du General Land Office, l'emplacement des concessions de terres à l'ouest, les réserves indiennes, les chemins de fer existants et en projet, les districts fonciers, les gisements d'or (en jaune), d'argent (en bleu), de cuivre (en vert), de mercure (en rouge), de fer (en gris), d'étain (en brun), d'asphalte (en brun clair), de charbon (en gris clair) et de pétrole (en rouge), ainsi que les phares. Avec la fin de la guerre civile et la construction en plein essor du premier chemin de fer transcontinental, le moment était venu pour les États-Unis de donner une représentation visuelle de son territoire en montrant l'état d'avancement des levés d'arpentage, de la colonisation et du développement commercial des terres à l'ouest du Mississippi. Lithographiée par J. Bien à New York, et dessinée par Theodore Franks, elle représente une étape importante dans l'histoire de la cartographie américaine et un remarquable compte-rendu des informations géographiques compilées par le gouvernement jusqu'à l'achèvement du Transcontinental, ainsi que de précieux détails dans les nouvelles régions minières du Colorado, de l'Arizona, du Nevada, du Montana, de l'Utah, de l'Idaho et de l'Oregon. Formidable outil pour attirer les émigrants, elle accompagnait souvent des brochures d'information traduites en plusieurs langues. Elle fut publiée jusqu'au milieu des années 1880. Bonne condition générale, contours aquarellés à l'époque. Traces de pliures, petites déchirures restaurées.
[NEW YORK] Plan de New-York (États-Unis).
[1878]. 265 x 427 mm.
Beau plan de Manhattan avec les rives de l'Hudson et de l'East River montrant Brooklyn, Jersey City et Hoboken, gravé en couleurs par le dessinateur-géographe Rémi Hausermann, pour le Bulletin de la Société de Géographie, dont l'un des rédacteurs fut Alexandre-François Barbié du Bocage. Le plan montre Governors Island avec Castle Williams et Fort Columbus, renommé Fort Jay en 1904, Ellis Island avec Fort Gibson, qui abritera les bâtiments du centre d'immigration à partir de 1892. Bel exemplaire, replié.
Chasse au lasso.
Paris circa 1860 124 x 165 mm.
Estampe dessinée par Janet et gravée sur acier par Outhwaite. Bel exemplaire à grandes marges.
Belgii Novi, Angliæ Novæ, et partis Virginiæ novissima delineatio.
[Amsterdam, 1657-1658]. 442 x 517 mm.
Magnifique carte figurant la côte Est des Etats-Unis, issue de l'édition française du Théâtre du Monde de Jansson. La carte de Jansson figure parmi les cartes les plus importantes pour la cartographie de la région au XVIIe siècle, et inspirera de nombreux cartographes jusqu'à la fin du XVIIIe siècle. Dressée d'après des sources manuscrites et imprimées, c'est aussi la carte la plus précise et la plus détaillée qui soit. Toutes les colonies françaises y sont reportées, de même que les colonies anglaises et suédoises. La carte est intitulée "Novi Belgii" ou Nouvelle Belgique pour souligner le nombre important de Belges protestants au sein de la Compagnie Néerlandaise des Indes Occidentales. Le tracé de la côte est dérivé de la carte de Peter Minuit, elle-même dressée à partir de la carte de Adriaen Block de 1614. La cartographie du fleuve Saint-Laurent et du Lac Champlain n'a pas été mise à jour, Jansson se basant encore sur la carte de Champlain de 1632. En revanche, Manhattan et Long Island présentent des améliorations. Bon nombre de colonies anglaises apparaissent ici pour la première fois : "Mr. Pinsers" marque le site de la ville de Springfield dans le Massachusetts, fondée par William Pynchon en 1636 ; ainsi que "Voynser" pour Windsor, "Herfort" pour Hartford et "Weeters Velt" pour Weathersfield. Dans le Connecticut, face à Long Island, les villes de Stamford, New Haven et Milford peuvent être plus facilement identifiées. La carte s'étend au nord depuis la ville de Quebec, fondée en 1608 par Champlain, jusqu'à la Baie de Chesapeak au sud. De nombreuses tribus indiennes sont nommées. Le long de la rivière Susquehanna figure la représentation d'un camp de la tribu indienne des Mohicans, dérivée de la carte de Blaeu de 1635. La carte est ornée de vignettes d'animaux, d'une scène d'Indiens sur une pirogue et de trois cartouches : un cartouche contenant l'échelle de la carte, un cartouche de titre décoré des armoiries de la Hollande, et un cartouche de dédicace à Gualthero de Raet, décoré de son blason. Verso blanc. Second état avec le cartouche de dédicace. Partie basse des marges gauche et droite refaite, sinon bel exemplaire. Koeman, 9310:1B.21 ; Burden, 305.
[MANHATTAN] Nova Anglia Novum Belgium et Virginia.
Amsterdam, [1636]. 387 x 503 mm.
Belle carte figurant la côte Est des États-Unis, issue de l'édition latine du Novus Atlas ou Nouveau Théâtre du Monde de Jansson. Après la carte de Johannes de Laet de 1630 dont elle est dérivée, la carte de Jansson est la seconde carte imprimée nommant l'île de Manhattan, ici appelée Manbattes, et la troisième sur laquelle apparaît le nom de Massachusetts. Elle s'étend au nord jusqu'à la Nouvelle-Écosse et la Baie de Fundy, nommée Baye Françoise, et au sud jusqu'au C. of Feare, ou Cape of Feare, actuel Cape Lookout. Le Lac Huron est nommé Grand Lac, et le Lac Ontario, Lac des Yroquois. La carte est ornée de deux cartouches, de deux roses des vents, de navires et de monstres marins. Texte latin au verso. État 1, avec mention de la Virginie dans le titre. Pliure centrale brunie. Contours aquarellés à l'époque. Burden, 247; Cumming, 39; Van der Krogt, 9310:1A.1.
Georgia and Alabama.
New York ,1863. 388 x 561 mm.
Index au verso. Bel exemplaire en coloris de l'époque.
Indiana.
New York, 1864. 585 x 435 mm.
Texte anglais au verso. Bel exemplaire en coloris de l'époque.
Johnson's Florida.
New York A.J. Johnson 1870 300 x 377 mm.
En carton, l'archipel des Keys. Très bel exemplaire aquarellé à l'époque.
Johnson's Map of the vicinity of Richmond, and peninsular campaign in Virginia.
New York A.J. Johnson 1870 446 x 671 mm.
Carte très détaillée de Richmond et ses environs, établie en 1862 durant la Guerre de Sécession, d'après les cartes officielles du Département de la Guerre. Autour de Richmond, sont indiqués les sites et les dates des batailles, avec des flèches montrant les mouvements de retrait ou d'avancée de l'Armée de l'Union. Les Batailles de Sept Jours se déroulèrent aux alentours de Richmond du 25 juin au 1er juillet 1862, et se terminèrent par la victoire de l'armée sudiste commandée par le général Lee. Très bel exemplaire aquarellé à l'époque.
Johnson's Texas.
New York A.J. Johnson 1870 423 x 585 mm.
En carton, la baie de Galveston et la partie nord du Texas. Très bel exemplaire aquarellé à l'époque.
Johnson's United States.
New York A.J. Johnson 1870 422 x 582 mm.
Très bel exemplaire aquarellé à l'époque.
Johnson's Washington and Georgetown.
New York A.J. Johnson 1870 323 x 422 mm.
Plans de la ville de Washington et du quartier de Georgetown, encadrés d'une bordure avec fleurons aux angles. Petite déchirure dans le coin supérieur droit restaurée, bel exemplaire aquarellé à l'époque.
Maine.
New York, 1864. 405 x 325 mm.
Index au verso. Bel exemplaire en coloris de l'époque.
New Jersey.
New York, 1864. 395 x 325 mm.
Bel exemplaire en coloris de l'époque.
North America.
New York 1864 564 x 435 mm.
Index au verso. Bel exemplaire en coloris de l'époque.
Pennsylvania and New Jersey.
New York, 1864. 435 x 601 mm.
Index au verso. Bel exemplaire en coloris de l'époque.
Virginia, Delaware, Maryland & West Virginia.
New York 1864 430 x 587 mm.
Grande carte ornée de 5 vignettes. Texte anglais au verso. Bel exemplaire en coloris de l'époque.
[WASHINGTON] Plan de la ville de Washington en Amérique.
[Gotha], 1794. 158 x 197 mm.
Très rare plan de Washington, dessiné par Weidner et gravé par Klinger, issu de l'Almanac de Gotha publié en 1794. Avec liste de légendes numérotées identifiant le Capitole, le Palais du Président (future Maison Blanche), la statue de Washington, etc. La ville de Washington, D.C. (district de Columbia) fut fondée le 24 janvier 1791, au nord de la confluence du Potomac et de la rivière Anacostia, entre les villes de Georgetown et Alexandria, cédées respectivement par le Maryland et la Virginie pour les inclure dans le district fédéral. Celui-ci ainsi créé se présente sous la forme d'uncarré de 16,2 km de côté. Le nom de Washington est utilisé à partir du 9 septembre de la même année, tandis que le nom officiel «District of Columbia», en référence à Christophe Colomb, est consacré le 6 mai 1796. Le plan de la ville est l'œuvre de Pierre Charles L'Enfant, un ingénieur militaire, fils d'un peintre de la cour de France qui propose ses services à George Washington, dont il a fait la connaissance durant laGuerre d'Indépendance alors qu'il s'était engagé en 1777, à l'âge de 23 ans, aux côtés des insurgés américains. Rousseurs. Exemplaire coupé et remonté sur papier ancien.
Carte générale d'une partie de la côte du nord-ouest de l'Amérique.
[Paris, 1797]. 684 x 492 mm.
Belle carte figurant les côtes Pacifique de l'Amérique du Nord entre le Mont Saint-Elias, à la frontière du Canada et de l'Alaska, et Monterey, en Californie. La carte a été levée entre juin et septembre 1786 à bord des frégates la Boussole et l'Astrolabe lors du voyage autour du monde du comte de La Pérouse, qui fut l'une des plus grandes expéditions de découverte de la fin du XVIIIe siècle. L’expédition quitta Brest en août 1785, doubla le cap Horn, remonta la côte ouest de l'Amérique jusqu'en Alaska en passant par l'île de Pâques et Hawaï, puis revint en Californie et traversa le Pacifique, jusqu'à Macao. Elle continua vers Samoa, les îles Tonga, puis l'Australie et Botany Bay, d'où La Pérouse écrivit la dernière lettre qui soit parvenue en Europe. Par la suite, les deux corvettes de l'expédition devaient disparaître en mer. Leurs épaves ne furent retrouvées qu'en 1826 par le capitaine anglais Peter Dillon dans l'archipel de Santa-Cruz. Bel exemplaire aquarellé, replié. Mouillure claire dans la marge droite.
[MONTEREY] Plan de la baie de Monterey située dans la Californie septentrionale.
[Paris, 1797]. 334 x 490 mm.
Beau plan gravé de la baie de Monterey en Californie, publié dans le voyage autour du monde du comte de La Pérouse, qui fut l'une des plus grandes expéditions de découverte de la fin du XVIIIe siècle. Sur ce premier plan imprimé de la ville de Monterey sont nommés le Presidio, la mission de St. Charles et les montagnes de Ste Lucie. L’expédition dirigée par La Pérouse quitta Brest en août 1785, doubla le cap Horn, remonta la côte ouest de l'Amérique jusqu'en Alaska en passant par l'île de Pâques et Hawaï, puis revint en Californie et traversa le Pacifique, jusqu'à Macao. Elle continua vers Samoa, les îles Tonga, puis l'Australie et Botany Bay, d'où La Pérouse écrivit la dernière lettre qui soit parvenue en Europe.Par la suite, les deux corvettes de l'expédition devaient disparaître en mer. Leurs épaves ne furent retrouvées qu'en 1826 par le capitaine anglais Peter Dillon dans l'archipel de Santa-Cruz. Bel exemplaire.
Perdrix, mâle et femelle, de la Californie.
[Paris, 1797]. 261 x 399 mm.
Planche publiée dans le voyage autour du monde du comte de La Pérouse, qui fut l'une des plus grandes expéditions de découverte de la fin du XVIIIe siècle. Bel exemplaire.
Plan de la baie de Monterey située dans la Californie septentrionale.
[Paris, 1797]. 334 x 490 mm.
Beau plan gravé de la baie de Monterey en Californie, publié dans le voyage autour du monde du comte de La Pérouse, qui fut l'une des plus grandes expéditions de découverte de la fin du XVIIIe siècle. Sur ce premier plan imprimé de la ville de Monterey sont nommés le Presidio, la mission de St. Charles et les montagnes de Ste Lucie. L’expédition dirigée par La Pérouse quitta Brest en août 1785, doubla le cap Horn, remonta la côte ouest de l'Amérique jusqu'en Alaska en passant par l'île de Pâques et Hawaï, puis revint en Californie et traversa le Pacifique, jusqu'à Macao. Elle continua vers Samoa, les îles Tonga, puis l'Australie et Botany Bay, d'où La Pérouse écrivit la dernière lettre qui soit parvenue en Europe.Par la suite, les deux corvettes de l'expédition devaient disparaître en mer. Leurs épaves ne furent retrouvées qu'en 1826 par le capitaine anglais Peter Dillon dans l'archipel de Santa-Cruz. Bel exemplaire.
Promerops de la Californie septentrionale.
[Paris, 1797]. 413 x 252 mm.
Planche publiée dans le voyage autour du monde du comte de La Pérouse, qui fut l'une des plus grandes expéditions de découverte de la fin du XVIIIe siècle. Bel exemplaire.
[PHILADELPHIE] Environs de Philadelphie par Scull et Heap, publié à Londres par Faden en 1777. Traduit de l'anglais.
Paris, Le Rouge, 1778. 571 x 448 mm.
Très rare plan de Philadelphie et ses environs, dressé par Nicholas Scull et George Heap, publié à Londres en 1777 par William Faden, successeur de Thomas Jefferys au poste de géographe royal du roi George III, puis à Paris par Georges-Louis Le Rouge en 1778. Cette très célèbre représentation de la région de Philadelphie durant la période coloniale a été publiée pour la première fois en 1752, sous le titre A map of Philadelphia and parts adjacent. With a perspective view of the State-House, et comprenait une table des distances et une vue en perspective de la State House, aujourd'hui connue sous le nom de Independence Hall, bâtiment où sera signée la Déclaration d'indépendance en 1776. Cette édition originale est extrêmement rare, et connue à très peu d'exemplaires. En 1776, lorsque Philadelphie, qui est à cette époque la plus grande ville des États-Unis, devient le cœur spirituel de la Révolution, la demande en représentations de la ville augmente fortement. Le plan de Scull et Heap sera repris et publié pour l'armée britannique par l'éditeur William Faden à Londres en 1777, au moment de l'occupation de la ville par les Britanniques, puis traduit l'année suivante, en 1778, par le français Georges-Louis Le Rouge, lorsque la France s'engage officiellement dans le conflit aux côtés des Américains. Contrairement à l'édition anglaise, cette version française ne comporte pas la vue en perspective de l'Independence Hall et la table des distances. Ce qui fait l'originalité du plan de Scull et Heap, c'est la présence de toutes les habitations et noms des propriétaires terriens des environs proches de Philadelphie. On peut voir également les routes, les sucreries, les scieries, les moulins à papier, à tabac et à huile, les bâtiments pour les rassemblements, et les emplacements des bacs ou ferries. Philadelphie quant à elle est très sommairement représentée. Lorsque William Faden publie la version anglaise en 1777, il agrandit le plan d'origine, le prolonge au sud jusqu'au Fort Billing, augmente la superficie de Philadelphie, qui s'est agrandie depuis 1752, principalement à l'est de la ville, le long du Delaware. Il fait également quelques mises à jour des noms des propriétaires et rajoute la maison du gouverneur John Penn, sur la rive gauche de la rivière Schuylkill. John Penn fut le dernier gouverneur de la Pennsylvanie coloniale, de 1763 à 1771 et de 1773 à 1776. Détenu en exil dans le New Jersey après l'occupation britannique de Philadelphie, il revint à Philadelphie en juillet 1778, après l'évacuation de l'armée britannique. Faden enrichit le plan d'informations supplémentaires, avec l'ajout des postes défensifs comprenant les batteries, les redoutes, les forts et les cheveaux de frize, le long du Delaware, au sud de la ville. Les chevaux de frise étaient des mesures défensives installées dans les rivières pour empêcher le mouvement vers l'amont par les navires ennemis. En 1778, c'est naturellement au tour des Français de s'intéresser de très près à Philadelphie, alors qu'elle est toujours occupée par les Britanniques. Lorsque Le Rouge publie son édition, il met le plan à jour, en ajoutant notamment au niveau du ferry de la ville de Gloucester, la mention "Brûlé par les vaisseaux de guerre", en ajoutant un fort à Red Bank, ou en omettant, au même endroit, la mention qui figurait sur la version anglaise "Chevaux de frise which the Americans have laid across to obstruct the navigation" (chevaux de frise que les Américains ont placés au travers de la rivière pour gêner la navigation). Le Rouge nomme la colline de Fairmount Montagne du Feu. Il existe une autre édition de ce plan, publiée en Allemagne par Lotter en 1777. L'édition de Le Rouge est sans aucun doute la plus rare des trois. Contrairement aux éditions de Faden et de Lotter, nous n'avons localisé qu'un seul exemplaire de l'édition française dans les collections publiques, se trouvant à la BnF. Bel exemplaire. Quelques batteries, forts ainsi que la fleur de lys donnant l'orientation du plan, ont été aquarellés en rouge. Sellers & Van Ee, 1318 ; Rand McNally & Nebenzahl, Map 26, pp. 116-118 (édition de Faden) ; The Pennsylvania Magazine of History and Biography, Vol. 81, No. 1 (Jan. 1957), pp. 69-75.
Carte du Mexique et des États Unis d'Amérique. Partie méridionale.
Paris, Dezauche, 1783. 478 x 649 mm.
Belle carte des États Unis, avec l'Amérique centrale, le Venezuela et les Antilles, dressée par Guillaume de l'Isle en 1703. Rare édition revue et augmentée par Jean-Claude Dezauche, successeur de Guillaume de l'Isle et de Philippe Buache, en 1783, année de la fondation des États-Unis. Lorsque Guillaume de l'Isle dresse cette carte en 1703, il est le premier à restituer de façon exacte le cours du Mississippi. Elle a été dressée d'après les récits des survivants de l'expédition de La Salle et de ceux des explorateurs et colons français dans la région du Golfe, en particulier Bienville et d'Iberville. Elle montre les tribus et les villages indiens, ainsi que les forts français et anglais le long de la Côte Est. Elle est ornée d'un beau cartouche de titre décoré de personnages. En 1783, alors que les États-Unis viennent d'être fondés, Jean-Claude Dezauche publie une nouvelle édition revue et augmentée, après avoir modifié le titre original de Guillaume de l'Isle (Carte du Mexique et de la Floride). Cela en fait donc l'une des premières cartes imprimées à nommer les États-Unis. Les États-Unis furent proclamés par le Traité de Paris signé le 3 septembre 1783, qui mettait un terme à la Guerre d'Indépendance et reconnaissait les treize États-Unis d'Amérique. Le Traité fut ratifié le 14 janvier 1784 par le Congrès de la Confédération et le 9 avril par le roi Georges III d'Angleterre ; l'échange des ratifications eut lieu le 12 mai 1784 à Paris. À droite du titre, Dezauche a ajouté une légende de 4 couleurs, correspondant aux nouvelles frontières : les régions délimitées en vert pour les États-Unis, en rouge pour les Anglais, en bleu pour les Français, et en jaune pour les Espagnols. Éminent cartographe et premier géographe du roi, Guillaume de l'Isle fut le premier à rétablir l'étendue exacte de la Méditerranée, et à rendre à la Californie sa forme correcte de péninsule. Bel exemplaire, contours aquarellés à l'époque. Piqûres légères dans les marges, deux petites taches d'encre au centre. Tooley, p. 23, 53.
Etats Unis et grandes Antilles.
[1812]. 299 x 221 mm.
Bel exemplaire aux contours coloriés à l'époque.
[SAINT-AUGUSTINE] St Augus de Floride.
[1684]. 143 x 103 mm.
Belle vue gravée de la ville de Saint Augustine en Floride, la plus ancienne ville des Etats-Unis fondée par les Espagnols en 1565, le jour de la Saint-Augustin. La vue est animée de personnages et de bateaux. Publiée dans la Description de l'Univers, véritable encyclopédie géographique abondamment illustrée, publiée en français en 1683 et en allemand l'année suivante. D'abord ingénieur des camps et armées du roi de Portugal, Alain Manesson-Mallet fut nommé, dès son retour en France, maître de mathématiques des pages de la petite écurie de Louis XIV. On a également de lui Les Travaux de Mars (1671) et La Géométrie pratique (1702). Bel exemplaire.
Virginie.
[1683]. 149 x 103 mm.
Carte gravée de la Virginie, publiée dans la Description de l'Univers, véritable encyclopédie géographique abondamment illustrée, éditée en français en 1683 et en allemand l'année suivante. D'abord ingénieur des camps et armées du roi de Portugal, Alain Manesson-Mallet fut nommé, dès son retour en France, maître de mathématiques des pages de la petite écurie de Louis XIV. On a également de lui Les Travaux de Mars (1671) et La Géométrie pratique (1702). Bel exemplaire.
[GUERRE d'INDÉPENDANCE] Boston et ses environs.
[1807].203 x 320 mm.
Carte illustrant le siège de la ville de Boston, qui fut la première phase de la partie active de laGuerre d'Indépendance des États-Unis, lors de laquelle des miliciens de laNouvelle-Angleterre, qui allaient par la suite intégrer l'Armée continentaleaméricaine, encerclèrent la ville deBoston, afin d'interdire tous mouvements auxtroupes britanniquesqui s'y trouvaient. La carte montre les villes de Charlestown et de Cambridge, ainsi que les îles situées dans la baie de Boston, pour certaines aujourd'hui rattachées au continent : l'Île du gouverneur ou Governors Island (qui n'existe plus aujourd'hui), Thompson Island, Long Island, Spectacle Island, Castle Island, etc. La carte est issue de la Vie de George Washington par John Marshall. Officier pendant la guerre d'Indépendance, Marshall devint successivement membre de l'Assemblée législative de l'État de Virginie, du Conseil éxécutif, du Congrès, et secrétaire d'état. Il finit sa carrière comme président de la Cour Suprême. Bel exemplaire.
[GUERRE d'INDÉPENDANCE] Carte des provinces méridionales des États-Unis.
[1807]. 347 x 499 mm.
Carte figurant les états situés au sud-est des États-Unis, dressée lors de la Guerre d'Indépendance, et issue de la Vie de George Washington par John Marshall. Officier pendant la guerre d'Indépendance, Marshall devint successivement membre de l'Assemblée législative de l'État de Virginie, du Conseil éxécutif, du Congrès, et secrétaire d'état. Il finit sa carrière comme président de la Cour Suprême. Bel exemplaire, replié.
[GUERRE d'INDÉPENDANCE] Carte des provinces sept.les des États-Unis.
[1807]. 332 x 501 mm.
Carte figurant les états situés au nord-est des États-Unis, dressée lors de la Guerre d'Indépendance, et issue de la Vie de George Washington par John Marshall. Officier pendant la guerre d'Indépendance, Marshall devint successivement membre de l'Assemblée législative de l'État de Virginie, du Conseil éxécutif, du Congrès, et secrétaire d'état. Il finit sa carrière comme président de la Cour Suprême. Bel exemplaire, replié.
[GUERRE d'INDÉPENDANCE] Mont-Vernon, habitation du Général Washington, située dans la Virginie.
[1807]. 156 x 196 mm.
Vue de Mount Vernon en Virginie, qui fut la résidence de George Washington, premier président des États-Unis, issue de la Vie de George Washington par John Marshall. Officier pendant la guerre d'Indépendance, Marshall devint successivement membre de l'Assemblée législative de l'État de Virginie, du Conseil éxécutif, du Congrès, et secrétaire d'état. Il finit sa carrière comme président de la Cour Suprême. Bel exemplaire.
[GUERRE d'INDÉPENDANCE] Partie de l'état de Rhode-Island, et position des armées américaine et britannique, au siège de Newport, et à l'affaire du 29 août 1778.
[1807]. 423 x 250 mm.
Carte dressée lors de la Guerre d'Indépendance, illustrant la Bataille de Rhode-Island ou Bataille de Newport, qui eut lieu le 29 août 1778. Elle est issue de la Vie de George Washington par John Marshall. Officier pendant la guerre d'Indépendance, Marshall devint successivement membre de l'Assemblée législative de l'État de Virginie, du Conseil éxécutif, du Congrès, et secrétaire d'état. Il finit sa carrière comme président de la Cour Suprême. Bel exemplaire.
[GUERRE d'INDÉPENDANCE] Partie septentrionale du New-Jersey, et positions des armées américaine et britannique après le passage de la Rivière du Nord, en 1776.
[1807]. 400 x 249 mm.
Carte dressée lors de la Guerre d'Indépendance, figurant le nord du New-Jersey avec les positions des armées américaine et britannique, après la traversée du Delaware par George Washington dans la nuit du 25 au 26 décembre 1776. Elle est issue de la Vie de George Washington par John Marshall. Officier pendant la guerre d'Indépendance, Marshall devint successivement membre de l'Assemblée législative de l'État de Virginie, du Conseil éxécutif, du Congrès, et secrétaire d'état. Il finit sa carrière comme président de la Cour Suprême. Bel exemplaire.
[GUERRE d'INDÉPENDANCE] Siège de Charlestown.
[1807]. 204 x 316 mm.
Carte dressée lors de la Guerre d'Indépendance, illustrant le siège de la ville de Charleston par l'armée britannique en 1780, issue de la Vie de George Washington par John Marshall. Officier pendant la guerre d'Indépendance, Marshall devint successivement membre de l'Assemblée législative de l'État de Virginie, du Conseil éxécutif, du Congrès, et secrétaire d'état. Il finit sa carrière comme président de la Cour Suprême. Bel exemplaire.
[GUERRE d'INDÉPENDANCE] Île de New-York, partie de Long-Island ou de l'Île Longue, et positions des armées américaine et britannique, après le combat livré sur les hauteurs, le 27 août 1776.
[1807]. 405 x 253 mm.
Carte dressée lors de la Guerre d'Indépendance, illustrant la Bataille de Long Island, également connue sous le nom de bataille de Brooklyn, qui se déroula le 27 août 1776 au sud de la ville de New York, sur les hauteurs de Brooklyn, pendant la Campagne de New York et du New-Jersey. Elle est issue de la Vie de George Washington par John Marshall. Officier pendant la guerre d'Indépendance, Marshall devint successivement membre de l'Assemblée législative de l'État de Virginie, du Conseil éxécutif, du Congrès, et secrétaire d'état. Il finit sa carrière comme président de la Cour Suprême. Bel exemplaire. Petit manque de papier dans la marge gauche.
[VIRGINIE/FLORIDE] Virginia et Florida.
[Dordrecht, Adrianus Bottius, 1610]. 152 x 183 mm.
Carte gravée figurant la Viriginie et la Floride, issue de la seconde édition de l'Atlas minor de Mercator et Hondius. Texte latin au verso. Cette carte est basée sur la carte de Virginie de John White et sur celle de la Floride par Jacques Le Moyne. Les noms des villages indiens sont indiqués. C'est à Gérard Mercator, l'un des plus célèbres géographes de son temps, que l'on doit la projection employée dans les cartes marines. C'est également lui qui le premier utilisa le mot "atlas", en référence à un roi astronome mythique de Lybie qui aurait construit le premier globe céleste. Cette référence resta cependant confuse et l'iconographie n'a retenu que l'image du titan condamné à porter les cieux sur ses épaules. Après l'énorme succès remporté par ses atlas in-folio, Mercator conçut le projet de publier un atlas d'un format plus petit et plus maniable, donc moins onéreux et accessible à un plus large public. Publié pour la première fois en 1607, l'Atlas minor connut un très grand succès et fut maintes fois traduit. Mouillure claire dans la marge gauche.
Virginiæ item et Floridæ Americæ provinciarum, nova descriptio.
[Amsterdam, 1619]. 342 x 484 mm.
L'une des plus belles cartes du tout début du XVIIe siècle sur cette région, allant de la baie de Chesapeake en Virginie ("Chesepioock sinus") à la ville de St Augustine en Floride, en passant par la Géorgie et la Caroline du Sud. Inspirée à la fois de la carte de la Virginie de John White et de celle de la Floride par Jacques Le Moyne, c'est la seule carte régionale des Etats-Unis présente dans l'atlas de Mercator et Hondius. De chaque côté du cartouche de titre figurent les représentations de villages Indiens de Floride et de Virginie. La carte est ornée d'une rose des vents, de navires, de monstres marins, de Floridiens à bord d'une petite embarcation, et de deux personnages identifiés comme le roi et la reine habitant la province de Floride. Dans les montagnes des Appalaches, on mentionne la présence d'or et d'argent. Texte français au verso. Pliure centrale présentant des défauts, mouillures marginales. Exemplaire finement colorié à l'époque. Koeman's Atlantes Neerlandici, 9400:1A ; Burden, 151.
[BOSTON] Boston.
Paris, Auto. Marchadier et Cie, 1884. 295 x 661 mm.
Plan de la ville de Boston et de ses docks lithographié en deux tons, issu de l'Atlas des Ports étrangers, et dressé à la Direction des Cartes et Plans du Ministère des Travaux Publics. Bel exemplaire.
[CHARLESTON] Charleston.
Paris, Auto. Marchadier et Cie, 1884. 295 x 472 mm.
Beau plan de la ville de Charleston en Caroline du Sud, lithographié en deux tons, issu de l'Atlas des Ports étrangers, et dressé à la Direction des Cartes et Plans du Ministère des Travaux Publics. Bel exemplaire.
[CAROLINE du SUD] A Plan of Port Royal harbour in Carolina with the proposed forts, depth of water &c.
Londres, Thomas and John Bowles, [circa 1736]. 200 x 270 mm.
Belle carte détaillée de la baie de Port Royal Island et St Helena Island, dans le comté de Beaufort en Caroline du Sud, issue de l'Atlas minor de Herman Moll, publié vers 1736. Y figurent la ville de Beaufort et Elizabeth Point, ainsi que les profondeurs marines. Le nord est placé à droite de la carte. Cartographe, graveur et éditeur d'origine hollandaise, ami du célèbre flibustier William Dampier, Herman Moll s'installa à Londres vers 1678, et devint dès le début du XVIIIe siècle l'un des plus éminents éditeurs de cartes et atlas installés à Londres. Bel exemplaire, contours aquarellés à l'époque.
Harper's ferry en 1865.
Paris, [circa 1860]. 129 x 166 mm.
Estampe dessinée par Noël et gravée sur acier par Outhwaite. Bel exemplaire à grandes marges.
Louisville (Kentucky).
Paris, [circa 1860]. 128 x 162 mm.
Estampe dessinée par Noël et gravée sur acier par Colin. Bel exemplaire à grandes marges.
Rivière du Hudson.
Paris, [circa 1860]. 124 x 159 mm.
Estampe dessinée par J. Noël et gravée sur acier par Outhwaite. Bel exemplaire à grandes marges.