Livres anciens - Livres de voyages - Cartes géographiques anciennes
libraire : Librairie Le Bail
[SIÈGE de GDANSK] Siège de Dantzick conduit par le maréchal Lefèvre.
Paris, Basset, [1807]. 170 x 197 mm.
Rare estampe figurant le siège de la ville de Dantzick, actuelle Gdansk. Le siège fut mené du 19 mars au 24 mai 1807 par les troupes de Napoléon, commandées par le maréchal Lefebvre, aidé des généraux Chasseloup-Laubat et Baston Lariboisière. Le siège se termina par la reddition de la garnison russe et prussienne. La légende numérotée permet d'identifier les édifices publics de la ville. Cette estampe, publiée par Basset, semble issue d'un recueil, car elle est numérotée. Bel exemplaire finement aquarellé à l'époque.
Comptes d’armement, de désarmement et de recouvrement de navires de commerce.
Nantes, 1841-1843. 3 pièces autographiées signées in-folio (43 x 28 cm) de (5) pp. au total; en feuilles, sur papier pelure.
Le commerce nantais dans l’océan Indien. Etablis par la maison P. Ciret, François aîné et Baudot-Ducarrey, armateurs à Nantes, ces documents se rapportent à deux bâtiments de commerce, l’Avenir et le Dreux-Brézé: - Compte d’armement & mise hors du navire l’Avenir, capitaine Dureau, 1er voyage, allant à Bourbon, parti le 4 juin 1841. Nantes, 20 août 1841, 2 pp. Il contient: montant de l’achat, en vente publique, du navire désarmé; détail des frais de réarmement (voiles, poulies, cordes, clous, instruments, médicaments, etc.); achats de vivres (biscuits, farine, légumes secs, conserves, sucre, morue sèche…); avance de trois mois versée à l’équipage; frais en rivière et expéditions; frais d’assurances de Nantes à Bourbon; commission d’armement de 3 %; indemnité reçue d’un passager débarqué; cargaison (animaux, vivres pour les animaux, barres et bottes de fer, baudriers, eau-de-vie, boîtes de saindoux, barils de porc salé et de farine, rouleaux de papier, peintures, huile de lin, marmites, faïences, ancres, cordages, madriers, etc.). Les noms des fournisseurs sont indiqués. Au total, les frais d’armement se montent à 194327 F. - Compte de désarmement du navire l’Avenir en retour au Havre de Bourbon & Calcutta sous le commandement du capitaine A. Dureau. Nantes, 15 octobre 1843, 1 p. Il récapitule les rentrées: valeur du navire désarmé; vente des marchandises à Calcutta, réglées par traites sur Marseille, La Ferté-Bernard et Paris; montant du fret de Calcutta au Havre; vente de 500 sacs de riz, etc., soit 248875,38 F. Viennent ensuite les dépenses: paiement au Havre des gages d’équipage; frais de désarmement du navire et de débarquement de la cargaison; commissions sur les frets; gestion des consignataires; primes d’assurances; frais de change, de timbre et de correspondance, soit 45117,78 F. Ce qui donne un produit de 203757,60 F. - Compte de recouvrement d’assurances et de liquidation de l’opération du navire le Dreux-Brézé, capitaine Cornillier, perdu sans nouvelles après sa sortie de Calcutta en octobre 1839. Nantes, 20 août 1841, 2 pp. Il contient, en premier lieu, les sommes portées au crédit: recouvrement des assureurs de Londres et de Nantes; remises accordées; prix de 9 passagers; crédit utilisé par le capitaine, etc., soit 299382,60 F. Concernant les sommes portées au débit: primes d’assurances sur corps, à Londres; primes d’assurances de Bourbon à Calcutta, de Calcutta à Bourbon, de Pondichéry à Calcutta, etc.; remboursements à divers chargeurs de leur demie sur les marchandises; sommes dues au capitaine en % sur les passagers et le fret; frais judiciaires, etc., soit 57877,03 F. Après ajout des intérêts, le net produit est de 249690 F. Sur cette affaire, l’épouse du capitaine et l’administration de la Marine engagèrent une action judiciaire contre l’armateur pour obtenir le paiement des salaires courus pendant le voyage de Nantes à Bourbon, puis de Bourbon à Pondichéry et retour (cf. Annales maritimes et coloniales, 26e année, 2e série, 1841, pp. 374-379). Traces de plis, quelques bords froissés.
Carte agricole du département de la Haute Garonne. Où sont indiquées, par des teintes conventionnelles, les diverses natures de la couche végétale des terrains dont il se compose.
1853. 950 x 1135 mm, sur papier marouflé sur toile de lin, avec un galon noir cousu en bordures haute et basse.
Grande carte manuscrite, encre brune et aquarelle, du département de la Haute-Garonne, réduction au 1/160 000e de la carte d'état-major. Le dessin de la carte déborde du cadre du département mais seul ce dernier est en couleurs. La carte est accompagnée, en bas et sur la gauche, d'un texte intitulé Statistique du département de la Haute-Garonne, principalement au point de vue agricole et à tout ce qui s'y rattache plus ou moins. Cartouche de titre avec dessous la légende des couleurs et des signes utilisés sur la carte. L'auteur, géomètre à Muret, sous-préfecture de Haute-Garonne, fut, en raison de ses idées politiques, arrêté après le coup d'état du 2 décembre 1851, emprisonné à Muret puis transféré à la prison de Toulouse en janvier 1852, et condamné à l'expulsion du territoire en février. Cette peine fut commuée à l'internement en avril, et il fut finalement gracié en décembre 1852. On peut supposer que c'est à l'occasion de ses «loisirs forcés» qu'il réalisa cette carte, terminée le 17 juillet 1853. (Brémond (Alphonse), Histoire du coup d'état dans le département de la Haute-Garonne, 1870, pages 119/120). Traces de frottement, notamment sur quelques pliures, quelques déchirures.
Dans le rayonnement de Ste Anne d'Auray.
[vers 1950]. 1 m x 1,5 m, sur panneau d'Isorel.
Magnifique carte manuscrite, gouache et encre noire, du département du Morbihan et de ses environs immédiats, allant au sud jusqu'à Saint-Nazaire. Centrée sur Sainte-Anne-d'Auray, la carte figure chaque ville ou curiosité de la région par un dessin. On y voit, entre autres, la basilique de Sainte-Anne-d'Auray et la procession de son pèlerinage, les marais salants de Guérande, les alignements de Carnac avec une ronde de korrigans, un diablotin perché sur le Roc'h Toullaëron, ou encore le château de Josselin avec un chevalier en armure. De nombreux personnages sont mis en scène, souvent avec humour. Le titre est surmonté d'un blason fantaisiste figurant les hermines de Bretagne, un navire dans une bouteille et un globe. Sous le titre, l'auteur précise que sa carte a été réalisée d'après la documentation de l'abbé Danigo. Il s'agit de Joseph-Marie Danigo (1909-1999), dit le chanoine Danigo, auteur de nombreuses monographies sur le patrimoine architectural de la Bretagne. Très belle condition, coloris très frais.
TAI. Transports Aériens Intercontinentaux.
Paris, Hubert Baille, [1957]. 590 x 977 mm.
Belle affiche publicitaire en couleurs réalisée pour la compagnie aérienne TAI ou Transports Aériens Intercontinentaux, dessinée par Luc-Marie Bayle, officier de marine, peintre et artiste français. Dessinée dans le style des cartes anciennes, cette mappemonde est décorée de trois roses des vents et de nombreuses illustrations montrant les moyens de transport maritimes et aériens utilisés au cours des âges : galères, navires, canots, bateau à roues, montgolfière, aéroplane à moteur, avion de ligne et ballon dirigeable. En bas à droite, il est mentionné que la carte a été dessinée d'après les cartes anciennes les plus authentiques, mais qu'il est toutefois conseillé aux aéronautes de ne pas l'utiliser pour faire le point... Il existe plusieurs éditions de cette carte, publiées au fur et à mesure des lignes ouvertes ou en projet, signalées en rouge. Cette édition peut être datée de 1957, avec la ligne de Saïgon prolongée vers Darwin, Brisbane, Nouméa et Auckland. La ligne vers Bora Bora, ouverte en 1958, n'est pas représentée. Officier de marine, peintre et artiste français, Luc-Marie Bayle (1914-2000) intègre l'École navale en 1932. En 1935, il effectue une campagne de deux ans en Chine, d'abord sur le Yang-Tsé-Kiang à bord de la canonnière Balny, puis le long des côtes de la Chine et du Japon sur l'aviso Tahuré. Le 19 juin 1940, il participe à la sortie du cuirassé Jean-Bart des chantiers de Saint-Nazaire, avant l'arrivée des troupes allemandes. À bord, il peint pour le carré des officiers une aquarelle de 2 m x 1,40 m, relatant cet événement, aujourd'hui conservée au Musée de la Marine. Il est nommé peintre officiel de la Marine en 1944. Après quatre années passées au ministère de la Marine, il embarque sur le Commandant Charcot pour deux campagnes en Terre Adélie de 1948 à 1950. En 1956, il est désigné commandant de la Marine en Polynésie française. En 1960, il crée, en association avec le dessinateur Hervé Baille (1896-1974), frère d'Hubert Baille, éditeur de notre mappemonde, la société d'édition publicitaire 2B (Bayle et Baille, Baille et Bayle). Le 1er janvier 1972, il est nommé directeur des musées de la Marine. Bel exemplaire, non entoilé. Cols Bleus, Hebdomadaire de la Marine et des Arsenaux, N°2515 du 29 janvier 2000, Luc-Marie Bayle, génial touche-à-tout, par Anne Pavard, p. 7 (édition de 1951).
[PAYS BASQUE / TRAITÉ DE PAIX DES PYRÉNÉES / ÎLE des FAISANS] Plan de l'isle de la Conférence où le Traité de la Paix Générale, entre la France et l'Espagne a esté conclu ensemble le mariage du Roy avec l'Infante, et l'entreveüe des deux Roys, par leurs premiers Ministres Monseig.r le Card.l Mazarin, et Dom Loüis d'Haro, au mois de novembre 1659.
Paris, chez l'autheur, [circa 1694]. 447 x 541 mm.
Belle estampe figurant l'Île des Faisans aussi appelée Île de la Conférence, issue des Glorieuses Conquestes de Louis le Grand, aussi connu sous le nom de Grand Beaulieu, superbe recueil consacré aux sièges et batailles de Louis XIII et Louis XIV, entre 1630 et 1697. C'est sur l'Île des Faisans que fut signé le Traité de Paix dit des Pyrénées, ainsi que le mariage entre le roi Louis XIV avec l'infante d'Espagne, dont c'était l'une des clauses. Le traité et le mariage furent âprement négociés entre les deux couronnes au cours de l'année 1659. La conférence dura trois mois, et donna son nom à l'île, aussi appelée Île des Faisans, située sur le fleuve Bidassoa, à la frontière franco-espagnole. L'estampe est ornée de trois cartouches, dont un pour le titre et deux pour les légendes. En carton, plan de l'Île de la Conférence. Tout autour de l'estampe figurent 76 plans de citadelles françaises, espagnoles et italiennes. L'estampe montre la ville d'Irun, orthographiée Iron, Hendaye, orthographiée Andaie, ainsi que le Fort de Behobie ruiné. On voit également au loin une chapelle, l'église de Notre Dame de Guadalupe et le château de Figuieres. Au premier plan figure le long cortège royal à l'approche du pont menant à l'île. Le nord est placé à droite de l'estampe. Bel exemplaire, monté sur carton. Quelques rousseurs marginales. Pastoureau, BEAULIEU XV, II, 57.
[GRENOBLE] Carte du diocèse de Grenoble.
Paris, chés l'auteur, 1741. 513 x 636 mm.
"La Carte du diocèse de Grenoble, si elle n'a pas été élaborée sur le terrain, aurait utilisé des cartes "levées sur les lieux", ce qui lui donne une certaine authenticité" (Pelletier et Ozanne, p. 167, fig. 96). Jean de Beaurain étudia avec Pierre Moullart-Sanson et fut nommé géographe du roi en 1721. Il exécuta de nombreux relevés militaires sur demande royale. Bel exemplaire aux contours aquarellés à l'époque. Tooley Revised Edition, tome 1, p. 104.
Plan de Strasbourg, ville capitale de la province d'Alsace.
Paris, Mr. de Beaurin, 1741. 263 x 338 mm.
Plan figurant la ville de Strasbourg, gravé par Charles Inselin, orné d'un cartouche de titre décoré d'attributs militaires. Le plan montre les fortifications de la ville, ainsi que la citadelle et les forts de Kehl, du Rhin et les fort des Isles. Avec liste de 10 légendes. Le chevalier de Beaurain étudia avec Pierre Moullart-Sanson et fut nommé géographe du roi en 1721. Il exécuta de nombreux relevés militaires sur demande royale. Très bel exemplaire.
[AIRE-SUR-LA-LYS] Plan d'Aire, place forte du comté d'Artois.
Paris, Mr. de Beaurain, vers 1750. 258 x 342 mm.
Beau plan gravé de la citadelle d'Aire-sur-la-Lys et du fort Saint-François, nommé Fort Gassion en 1872. Il est orné d'une carte des environs de la ville et d'une rose des vents. Jean de Beaurain étudia avec Pierre Moullart-Sanson et fut nommé géographe du roi en 1721. Il exécuta de nombreux relevés militaires sur demande royale. Bel exemplaire à grandes marges. Rare.
[AMIENS] Plan de la ville et citadel.e d'Amiens capitale de la Picardie.
Paris, Mr. de Beaurin, [1725]. En 6 sections montées sur toile bordée de soie bleue et pliées, formant un plan de 284 x 420 mm.
Ravissant plan de la ville d'Amiens et de sa citadelle, gravé par Inselin. Il est orné d'un beau cartouche de titre décoré des armoiries de la ville, et d'un cartouche contenant l'échelle de 200 toises décoré de deux angelots. Avec index des églises, des rues et des deux bastions. Le nord est au bas du plan. Bel exemplaire.
[BOULOGNE-sur-MER] Plan de la haute et basse ville de Boulogne sur Mer capitale du comté boulonnois.
Paris, Sr. de Beaurain, [1725]. En 6 sections montées sur toile bordée de soie bleue et pliées, formant un plan de 256 x 333 mm.
Beau plan détaillé de la ville de Boulogne-sur-Mer et de sa citadelle ou Ville Haute. Avec index des principaux bâtiments de la ville. Bel exemplaire.
[CADIX] Plan de la ville de Cadis.
Paris, Mr. de Beaurain, [circa 1740]. En 8 sections montées sur toile et pliées, formant un plan de 306 x 475 mm.
Beau plan détaillé de la ville de Cadix, orné de deux cartouches, dont l'un contenant le titre et les légendes, et le second une petite description historique de la ville. Le nord est au bas de la carte. Echelle en Vara Castillanas et en Tayzas. Jean de Beaurain étudia avec Pierre Moullart-Sanson et fut nommé géographe du roi en 1721. Il exécuta de nombreux relevés militaires sur demande royale. Bon exemplaire.
[FURNES] Plan de la ville de Furnes.
Paris, chez l'auteur, [circa 1750]. En 6 sections montées sur toile bordée de soie bleue et pliées, formant un plan de 397 x 403 mm.
Beau plan de la ville de Furnes en Belgique, fortifiée par Vauban vers 1690, accompagné d'une liste de 21 renvois. Jean de Beaurain étudia avec Pierre Moullart-Sanson et fut nommé géographe du roi en 1721. Il exécuta de nombreux relevés militaires sur demande royale. Bel exemplaire.
[GDANSK] Plan de la ville, faubourg, et environs de Dantzick dédié et présenté à la Reine.
Paris Sr. de Beaurain 1734 296 x 365 mm.
Beau plan gravé de la ville de Gdansk et du château de Weichselmunde, publié par Jean de Beaurain en 1734. C'est à cette date que Stanislas Leszczynski, beau-père de Louis XV, s'y réfugia et y soutint un siège durant la Guerre de Succession de Pologne. Sous le plan figurent 21 lignes relatant l'histoire de la ville, et une liste de 33 légendes renvoyant aux lieux principaux. Jean de Beaurain étudia avec Pierre Moullart-Sanson et fut nommé géographe du roi en 1721. Il exécuta de nombreux relevés militaires sur demande royale. Bel exemplaire. Rare. Manque à Niewodniczanski.
[MAASTRICHT] Maestricht ville forte des Païs-Bas.
Paris, Mr. de Beaurin, [circa 1720]. 236 x 367 mm.
Beau plan gravé de la ville de Maastricht et de sa citadelle, avec les petits villages de Heugen et de Saint-Pierre, aujourd'hui quartiers de Maastricht. Le nord est situé à droite du plan. En haut à droite figure un encadré contenant un historique de la ville. Jean de Beaurain étudia avec Pierre Moullart-Sanson et fut nommé géographe du roi en 1721. Il exécuta de nombreux relevés militaires sur demande royale. Très bel exemplaire à grandes marges. Rare.
[MAYENCE/MAINZ] Plan de la ville et citadelle de Mayence, avec ses nouvelles fortifications.
Paris, chez l'auteur, vers 1735. 396 x 556 mm.
Beau plan gravé de la ville de Mayence, dédié au cardinal de Fleury et orné de ses armoiries. Au bas du plan figurent un historique de la ville et 26 légendes renvoyant aux bastions de la citadelle et aux lieux principaux. Jean de Beaurain étudia avec Pierre Moullart-Sanson et fut nommé géographe du roi en 1721. Il exécuta de nombreux relevés militaires sur demande royale. Bel exemplaire à grandes marges. Rare.
Plan de la ville, cité, et université, de Paris ses faubourgs et ses environs.
Paris, Monsieur de Beaurain, [circa 1720]. 299 x 296 mm.
Beau plan de Paris publié par Jean de Beaurain vers 1720, avant l'aménagement du quartier des Invalides et les premiers travaux de la future place Louis XV, actuelle place de la Concorde. La Place Vendôme, aménagée à l'emplacement de l'Hôtel de Vendôme à la fin du XVIIe siècle, est ici appelée "place des Conquêtes". Sous le plan, dans un cartouche orné en forme de cul-de-lampe, se trouve la liste de toutes les rues et principaux lieux de la ville. Jean de Beaurain étudia avec Pierre Moullart-Sanson et fut nommé géographe du roi en 1721. Bel exemplaire. Boutier, 168B.
[SAINT-MALO] Plan de la ville et château de S. Malo.
Paris, Sr. de Beaurain, [circa 1730]. En 6 sections montées sur toile bordée de soie bleue et pliées, formant un plan de 284 x 420 mm.
Très rare et beau plan de Saint-Malo, dressé par Jean de Beaurain, nommé géographe du roi en 1721. Y figurent l'enceinte fortifiée, le château, ainsi que les forts du Petit Baye et Grand Baye, aujourd'hui Petit et Grand Bé, et le fort Royal ou de l'Isllet, actuel fort National. Au bas de la ville figure le commentaire "Terrain que l'on a pris sur la grève, commencé en 1715, deuxième agrandissement de cette ville". Cette mention fait référence aux travaux d'agrandissement et de défense de la ville de Saint-Malo entrepris en 1714, sous la direction de Claude-François Bidal, marquis d'Asfeld, Maréchal de France et successeur de Vauban au poste de Directeur général des fortifications de 1715 à sa mort en 1743. Avec table de 39 légendes indiquant les chapelles, tours, casernes, portes et bastions. Bel exemplaire.
[ÎLES ANGLO-NORMANDES] Carte topo-hidro-graphique des isles d'Aurigny, de Burhou et des Casquets, appartenantes aux Anglois, levées sur les lieux par ordre de la Cour angloise.
Paris, le Chevalier de Beaurain, 1757. 390 x 685 mm.
Belle carte des îles anglo-normandes d'Aurigny (ou Alderney), de Burhou et des Casquets, accompagnée d'une description historique, géographique et politique. La carte très détaillée montre les forts, baies, passages, bancs, écueils et rochers, avec leurs noms. Jean de Beaurain étudia avec Pierre Moullart-Sanson et fut nommé géographe du roi en 1721. Bel exemplaire. Rare.
[DIJON] Nouveau plan de la ville et des environs de Dijon.
Paris, Sieur Desnos, 1790. En 15 sections montées sur toile bordée de soie bleue et pliées, formant un plan de 534 x 712 mm.
Superbe plan gravé de la ville de Dijon, levé sur les lieux par Martin de Noinville, architecte et ingénieur du roi, et inspecteur des ouvrages publics de la ville de Dijon. Il a été revu et corrigé par André Gambu, arpenteur juré du roi pour les Eaux et Forêts de Dijon, sur celui levé par Antoine Mikel, puis corrigé et augmenté en 1770 par Jean de Beaurain, géographe du roi. Il est orné d’un cartouche de titre aux armes du dédicataire Louis-Henri de Bourbon, d’une vue générale de la ville dessinée sur les lieux par André Gambu, d’une carte des environs, d’un plan du château et du parc de la Colombière, et de deux grands cartouches contenant un historique de la ville. Jean de Beaurain étudia avec Pierre Moullart-Sanson et fut nommé géographe du roi en 1721. Bel exemplaire. Bonnamas, Les anciens plans de Dijon, 1909, pp. 86-92.
[BAYONNE] Plan du cours de l'Adour depuis Bayonne jusqu'à son embouchure.
[Paris], Dépôt-Général de la Marine, 1829. 591 x 880 mm.
Rare et belle carte marine du cours de l'Adour depuis son embouchure jusqu'à Bayonne. Exemplaire dont les terres ont été rehaussées au lavis d'encre de Chine. Elle a été levée en 1826 par les ingénieurs hydrographes de la Marine, sous les ordres de Beautemps-Beaupré, ingénieur hydrographe en chef, considéré comme le père de l'hydrographie moderne. Elle a été publiée par le Dépôt Général de la Marine en 1829, sous le ministère du baron d'Haussez, secrétaire d'État au département de la Marine et des Colonies. Cette carte se retrouve également dans l'Atlas hydrographique d'Aimé Robiquet, publié en 1856. Sur la rive gauche de l'Adour se trouvent la Tour des signaux, le lazaret, la balise de Blanc-Pignon, sur la rive droite, le Pin de Boucaut, Le Boucaut, un moulin, et l'ancienne abbaye Saint-Bernard. Bayonne est figurée en carton en bas à gauche, avec sa citadelle, son chantier de la Marine, Saint-Esprit, deux moulins, et la rivière Nive. Sur la droite figure un avertissement aux navigateurs. Les profondeurs marines sont exprimées en mètres. En bas à droite figure le cachet imprimé du Dépôt Général de la Marine. Bel et rare exemplaire dont les terres ont été rehaussées au lavis d'encre de Chine. Dezauche, Catalogue des cartes, plans et vues de côtes qui composent l'hydrographie française, Janvier 1832, 1832, p. 20, 176 ; Girault de Saint-Fargeau, Dictionnaire géographique, historique, industriel et commercial de toutes les communes de la France, Vol. 2, 1845, p. 783 ; Girault de Saint-Fargeau, Bibliographie historique et topographique de la France, 1845, p. 83.
[MORBIHAN/LORIENT/PORT-LOUIS] Plan des passes et rades de Lorient et de Port-Louis levé en 1819.
[Paris], Dépôt-Général de la Marine, 1824. 887 x 615 mm.
Belle et grande carte marine des passes et rades de Lorient et de Port-Louis, levée en 1819 par les ingénieurs hydrographes de la Marine, dont Louis-Marie Aubert du Petit-Thouars, sous les ordres de Beautemps-Beaupré, ingénieur hydrographe en chef, considéré comme le père de l'hydrographie moderne. Elle a été publiée par le Dépôt Général de la Marine en 1824, sous le ministère du marquis de Clermont-Tonnerre, secrétaire d'État au département de la Marine et des Colonies. Cette belle carte, très détaillée, montre les citadelles de Lorient et de Port-Louis, les îles, îlots et bancs situés sur le Blavet, tels que l'Île Saint-Michel, La Potée de Beure, l'île aux Souris, Les Errants, Les Truies, ou encore Grasu. Elle s'étend au sud-ouest jusqu'à la Pointe du Talut ou Talud, et au sud-est jusqu'à la presqu'île de Gâvres. Les profondeurs marines sont exprimées en mètres. Bel exemplaire. Légères décharges d'encre.
[FINISTERE/BREST] Carte particulière des côtes de France (entrée de la rade de Brest et partie méridionale du chenal du Four).
Paris, Dépôt-Général de la Marine, 1822. 596 x 887 mm.
Grande et belle carte marine figurant le goulet de Brest, la presqu'île de Quélernn (orthographiée Kelernn), Camaret-sur-Mer, le cap de la Chèvre dans la presqu'île de Crozon, Le Conquet et l'archipel de Molène au large de celle-ci, ainsi que la partie méridionale du chenal du Four, chenal maritime reliant la mer d'Iroise à la Manche. La carte a été levée entre 1816 et 1818 par les ingénieurs hydrographes de la Marine, sous les ordres de Beautemps-Beaupré, ingénieur hydrographe et cartographe, considéré comme le père de l'hydrographie moderne. Avec indication des profondeurs marines. Très bel exemplaire.
[GOLFE du MORBIHAN] Plan des entrées du Morbihan et de la rivière de Crac'h.
Paris, Dépôt-Général de la Marine, 1825. 595 x 882 mm.
Grande carte marine figurant le golfe du Morbihan et la baie de Quiberon avec les presqu'îles d'Arzon et de Locmariaquer, et toutes les îles aux alentours. La carte a été levée en 1820 par du Petit-Thouars et les ingénieurs hydrographes de la Marine, sous les ordres de Beautemps-Beaupré, ingénieur hydrographe et cartographe, considéré comme le père de l'hydrographie moderne. Avec indication des profondeurs marines et échelle en milles marins. Mouillure claire dans la marge inférieure n'affectant pas la partie gravée. Très bel exemplaire.
[MORBIHAN] Carte particulière des côtes de France (entrée du port de Lorient, île de Groix, anse du Pouldu, entrée de l'Aven et basse jaune).
Paris, Dépôt-Général de la Marine, 1824. 591 x 876 mm.
Grande carte marine figurant les côtes du Finistère et du Morbihan entre la pointe de Trévignon et Lorient, avec l'île de Groix. La carte a été levée en 1819 par du Petit-Thouars et les ingénieurs hydrographes de la Marine, sous les ordres de Beautemps-Beaupré, ingénieur hydrographe et cartographe, considéré comme le père de l'hydrographie moderne. Avec indication des profondeurs marines. Mouillure claire dans la marge inférieure n'affectant pas la partie gravée. Très bel exemplaire.
[RAZ et ÎLE de SEIN] Carte particulière des côtes de France. Chaussée de Sein et passage du Raz de Sein.
Dépôt des Cartes et Plans de la Marine, 1877-1888. 630 x 952 mm.
Grande et belle carte marine figurant les côtes du Finistère, avec le détroit du Raz de Sein et l'île de Sein. La carte a été levée en 1817 par les ingénieurs hydrographes de la Marine, sous les ordres de Beautemps-Beaupré, ingénieur hydrographe et cartographe, considéré comme le père de l'hydrographie moderne. Elle a été publiée en 1877, puis mise au jour et publiée à nouveau en 1888. En bas à gauche figure une description des courants dans le Raz de Sein par l'ingénieur hydrographe Estignard. Les feux et phares sont aquarellés en jaune avec un point rouge. Les profondeurs marines sont exprimées en mètres. Bel exemplaire.
Carte illustrée de l'Ancien Testament.
Hambourg, Éditions Ewald Becker, [vers 1950]. En 4 feuilles jointes formant une carte de 1,70 x 1,66 m ; montée sur toile, entre deux baguettes de bois avec liens de cuir.
Magnifique carte monumentale de la Terre Sainte, publiée vers 1950 par Ewald Becker à Hambourg. Elle s'étend au nord jusqu'à la région historique de Cilicie et le lac de Van, en Turquie, à l'ouest jusqu'aux rives du Nil, où figurent les villes d'Hérakléopolis, de Memphis et la Vallée des Rois, et à l'est jusqu'au Golfe Persique et aux régions antiques de l'Élam et de Médie, aujourd'hui en Iran. Elle est décorée de 28 vignettes figurant des scènes de l'Ancien Testament et des monuments anciens, numérotées et légendées dans un encadré en bas à gauche : représentation du Déluge et de l'arche de Noé ; Abraham quitte Haran pour la Terre Promise ; stèle divine provenant d'Ougarit ; Babylone avec l'enceinte sacrée et la Tour de Babel ; la reine de Saba va trouver le roi Salomon ; Moïse, bébé, sauvé des eaux du Nil ; les pyramides et le Sphinx de Gizeh ; statue de Ramsès II ; masque en or du pharaon Toutânkhamon ; la Vallée des rois, etc. À droite de ces légendes se trouve un tableau donnant la chronologie des rois d'Égypte, d'Assyrie, d'Israël, de Babylonie, de Perse, et une liste des prophètes. La partie inférieure droite est occupée par une carte des douze tribus d'Israël. Ewald Becker-Carus était un peintre, graphiste et professeur d'art allemand. Il existe une version allemande de cette carte, ayant pour titre Bildkarte zum Alten Testament. Il existe également une variante, traduite en plusieurs langues. Très rare. Nous n'avons pas trouvé d'exemplaires de cette version française dans les collections publiques. Bel exemplaire. Petits frottements dans les légendes et dans la carte des douze tribus. Die Kladde, Ausgabe 1/2018, Ostfriesisches Schulmuseum Folmhusen, Blatter fur Freundinnen und Freunde des Schulmuseums Folmhusen, p. 2 (photo de la version allemande).
[TERRE SAINTE] Carte illustrée de l'Ancien Testament.
Hambourg, Éditions Ewald Becker, [circa 1950]. En 4 feuilles jointes formant une carte de 1,70 x 1,66 m ; montée sur toile, entre deux baguettes de bois avec liens de cuir.
Magnifique carte monumentale de la Terre Sainte, publiée vers 1950 par Ewald Becker à Hambourg. Elle s'étend au nord jusqu'à la région historique de Cilicie et le lac de Van, en Turquie, à l'ouest jusqu'aux rives du Nil, où figurent les villes d'Hérakléopolis, de Memphis et la Vallée des Rois, et à l'est jusqu'au Golfe Persique et aux régions antiques de l'Élam et de Médie, aujourd'hui en Iran. Elle est décorée de 28 vignettes figurant des scènes de l'Ancien Testament et des monuments anciens, numérotées et légendées dans un encadré en bas à gauche : représentation du Déluge et de l'arche de Noé ; Abraham quitte Haran pour la Terre Promise ; stèle divine provenant d'Ougarit ; Babylone avec l'enceinte sacrée et la Tour de Babel ; la reine de Saba va trouver le roi Salomon ; Moïse, bébé, sauvé des eaux du Nil ; les pyramides et le Sphinx de Gizeh ; statue de Ramsès II ; masque en or du pharaon Toutânkhamon ; la Vallée des rois, etc. À droite de ces légendes se trouve un tableau donnant la chronologie des rois d'Égypte, d'Assyrie, d'Israël, de Babylonie, de Perse, et une liste des prophètes. La partie inférieure droite est occupée par une carte des douze tribus d'Israël. Ewald Becker-Carus était un peintre, graphiste et professeur d'art allemand. Il existe une version allemande de cette carte, ayant pour titre Bildkarte zum Alten Testament. Il existe également une variante, traduite en plusieurs langues. Très rare. Nous n'avons pas trouvé d'exemplaires de cette version française dans les collections publiques. Bel exemplaire. Petits frottements dans les légendes et dans la carte des douze tribus. Die Kladde, Ausgabe 1/2018, Ostfriesisches Schulmuseum Folmhusen, Blätter für Freundinnen und Freunde des Schulmuseums Folmhusen, p. 2 (photo de la version allemande).
[GAND] Plan du siège et des attaques de la ville et citadelle de Gand.
La Haye Anna Beek circa 1710 488 x 586 mm.
Très rare plan gravé figurant le siège de la ville de Gand, publié par Anna Beeck à La Haye. Le plan montre comment la ville fut assiégée le 22 décembre 1708 par l'armée des Hauts Alliés commandée par le duc de Marlborough et le prince Eugène, lors de la Guerre de Succession d'Espagne. Anna Beeck publia de nombreux plans de batailles et de sièges durant la Guerre de Succession entre 1697 et 1717. Ses cartes se trouvent souvent dans des atlas composites, n'ayant pas elle-même publié d'atlas. Pierre Husson lui succéda en 1717. Bel exemplaire brillamment colorié à l'époque.
[KAISERSWERTH] Plan de la ville de Keyserswert.
La Haye, Anna Beek, [1702]. 383 x 470 mm.
Superbe plan figurant l'attaque de la ville de Kaiserswerth, située sur la rive droite du Rhin dans l'Electorat de Cologne. La ville, qui était alors une place-forte défendue par les Français, fut assiégée en 1702 lors de la Guerre de Succession d'Espagne. Le plan montre les attaques de l'armée du Saint-Empire, commandée par le comte de Nassau, entre les mois de mai et de juin 1702, ainsi que les batteries encerclant la ville. Après deux mois de résistance héroïque, le marquis de Blainville finit par capituler le 15 juin 1702. Le titre est inscrit sur une bannière flottante. Le cartouche des légendes est décoré d'attributs militaires. Le nord est placé à droite du plan. Kaiserswerth est aujourd'hui un quartier rattaché à la ville de Düsseldorf. Anna Beeck publia de nombreux plans de batailles et de sièges durant la Guerre de Succession d'Espagne entre 1697 et 1717. Ses cartes se trouvent souvent dans des atlas composites, n'ayant pas elle-même publié d'atlas. Pierre Husson lui succéda en 1717. Très bel exemplaire brillamment colorié à l'époque.
[OSTENDE] Fortificatie en attaque van Oostende.
La Haye Anna Beeck 1706 En 3 feuilles collées ensemble de 370 x 467 mm.
Rarissime gravure d'actualité figurant le siège d'Ostende survenu le 3 juillet 1706, lors de la Guerre de Succession d'Espagne. La vue est accompagnée d'un texte en français et en néerlandais relatant le siège de la ville. Anna Beeck publia de nombreux plans de batailles durant la Guerre de Succession entre 1697 et 1717. Ses cartes se trouvent souvent dans des atlas composites, n'ayant pas elle-même publié d'atlas. Pierre Husson lui succéda en 1717. Très rare avec le texte publié l'année du siège. Exemplaire dans de très beaux coloris de l'époque. Déchirure en haut de l'estampe restaurée.
[TREVES] Plan de la ville et des nouveaux ouvrages de Treves.
La Haye Anna Beek circa 1710 244 x 370 mm.
Très belle estampe gravée figurant un panorama et un plan de la ville fortifiée de Trier, publiée par Anna Beeck à La Haye. Anna Beeck publia de nombreux plans de batailles et de sièges durant la Guerre de Succession entre 1697 et 1717. Ses cartes se trouvent souvent dans des atlas composites, n'ayant pas elle-même publié d'atlas. Pierre Husson lui succéda en 1717. Bel exemplaire brillamment colorié à l'époque. Rare.
Lettre signée à Joseph de Villèle, avec une apostille autographe signée de ce dernier.
Paris, 13 décembre 1824. 4 pp. in-folio (30,8 x 20,3 cm) sur une feuille double, tranches dorées.
Belle lettre relative à son voyage aux Indes orientales. Nommé directeur du Jardin du Roi à Pondichéry, Bélanger annonce qu’il fera le trajet par voie terrestre avec Eugène Desbassayns, commissaire ordonnateur des Etablissements français en Inde. Celui-ci étant chargé d’une mission auprès du shah de Perse, les voyageurs seront amenés à traverser ce pays: «La Perse est peut-être de tous les pays de l’Asie avec lesquels l’Europe a d’anciennes relations, celui qui offre le champ le plus vaste et le plus nouveau à l’étude des sciences naturelles. Les recherches légères faites par Olivier et Michaud, seuls naturalistes qui aient jusqu’à ces dernières années parcouru cette contrée, ont suffi seulement pour donner une idée des richesses qu’elle renferme… Si [la minéralogie et la zoologie] ont été jugées dignes d’intérêt, le règne végétal doit en offrir bien plus encore; sans parler des découvertes scientifiques que l’on pourrait faire en botanique, un grand nombre de végétaux utiles parmi lesquels on distingue la canne de Mazouderan, plusieurs espèces d’excellents fruits, diverses plantes riches en gomme, en résine, en matières colorantes, ont été signalées par les voyageurs comme des conquêtes précieuses que l’on pourrait faire sur la Perse au profit de l’Europe ou de ses colonies…». «Enfin le pays des Marattes, le Décan, le Mysore que je parcourrais successivement n’ont jamais été explorés: il est donc inutile d’insister sur l’intérêt dont un voyage dans ces contrées pourrait être pour les différentes branches d’histoire naturelle». Pour réaliser ce programme, Bélanger demande à Villèle une allocation de 6000 francs, en précisant que Desbassayns a accepté de supporter une partie des frais de voyage. Cette aide lui permettra d’envoyer des collections au Muséum d’histoire naturelle de Paris. Villèle a ajouté, dans la marge, qu’il recommande cette démarche «utile au progrès des sciences et devant donner à mon neveu un compagnon de voyage aussi méritant que M. Bélanger». Botaniste et explorateur, Charles Bélanger (1805-1881) effectua un important voyage aux Indes entre 1825 et 1829. Il traversa la Russie méridionale, la Géorgie, l’Arménie et la Perse, s’embarqua à Bouchir, passa par Mascate, débarqua à Bombay, explora la côte de Malabar, franchit les Gâtes occidentales jusqu’à Mysore et arriva à Pondichéry en mars 1826. Après avoir enrichi le jardin botanique, il fit trois grandes excursions: à la côte de Coromandel jusqu’au Carnatic; au Bengale et en Birmanie; puis à Java. A son retour, ses travaux firent l’objet d’un rapport élogieux de l’Académie des sciences. Cf. Numa Broc, Asie, pp. 20-21. Document bien conservé.
La ville, cité, université, & faux-bourgs de Paris.
[Paris, Nicolas Chesneau, 1575]. 422 x 551 mm.
Célèbre et beau plan en élévation de Paris, issu de la seule et unique édition de la Cosmographie Universelle de François de Belleforest, publiée en 1575. Il est orné, en haut à gauche, des armoiries de France, surmontées d'une couronne royale fermée et entourées du collier de Saint-Michel, et en haut à droite, des armoiries de Paris. Un second titre La Ville, Cité, Université de Paris est inscrit sur une banderole flottante. Ce plan reproduit assez fidèlement le plan attribué à l'architecte Jacques Androuet du Cerceau, traditionnellement appelé plan de Saint-Victor, du nom de la bibliothèque parisienne qui conservait au XVIIIe siècle l'unique exemplaire alors connu. Il figure avec précision la totalité de l'enceinte de Philippe Auguste (roi de France entre 1180 et 1223), construite entre 1180 et 1223 sur la rive droite ; il comporte quelques mises à jour, notamment le nouvel Hôtel de Ville, dont la partie sud fut édifiée sous François Ier et Henri II de 1533 à 1551, le front bastionné de la Bastille, ainsi que la Maison de la Royne, dicte les Thuilleries. Il s'agit du Palais des Tuileries, dont la construction fut ordonnée par Catherine de Médicis, qui confia la conception de l'édifice à Philibert de l'Orme en 1564. Le Palais figure ici en construction, au-delà de l'enceinte de Charles V (construite entre 1367 et 1383). On peut voir également les rangées de maisons occupant le Petit pont et les ponts au Change, Saint-Michel, et Notre-Dame. Près du pont au Change figure le pont aux Meuniers, construit à la fin du XIIIe siècle. C'était un pont destiné à la fabrication de la farine, dont les piles abritaient des moulins flottants. Il s'effondrera en 1595, provoquant la mort de 150 personnes. Le pont Neuf, dont la construction démarrera trois ans après la publication de ce plan, est logiquement absent. Sur la Seine, au sud de la pointe occidentale de la Cité, on peut voir le Moulin de la Monoye, dict de la gourdayne, et deux îlots. Le premier était nommé îlot de la Gourdaine, le second, île aux Juifs. C'est sur cette île que furent brûlés vifs en 1314 Jacques de Molay, dernier maître des Templiers, et Geoffroy de Charnay, grand prieur de Normandie. Le plan montre également l'île Saint-Louis, divisée en deux parties. Au XIIIe siècle, elle fut coupée en deux par un chenal ; la partie ouest s'appelait île Notre-Dame, et la partie est, île aux Vaches. À cette époque inhabitées et essentiellement recouvertes de prairies, elle étaient utilisées par les paysans qui y faisaient paître leurs vaches. Les deux îles seront réunies sous Louis XIII, et leur urbanisation débutera à la même époque. Au-delà de l'île Saint-Louis, on peut voir l'île Louviers, qui sera rattachée à la berge en 1847. À l'est de la ville, on peut voir les bois et château de Vincennes, et le village de Charenton. Les bâtiments publics, lieux et monuments les plus importants, sont numérotés et nommés dans quatre cartouches (121 légendes au total). Les angles sont décorés de têtes d'anges aux joues gonflées symbolisant les quatre vents cardinaux : Subsolanus (vent d'est), Auster (vent du sud), Septentriones (vent du nord), et Favonius (vent d'ouest). L'orientation du plan est celle en usage à cette époque : l'ouest est situé au bas du plan, et la Seine est placée sur un axe vertical et non horizontal. Le nom du graveur, Cruche, figure en bas à gauche. Il s'agit de Pierre Eskrich, dessinateur et graveur sur bois d'origine parisienne, qui séjourna à Lyon de 1545 à 1551, puis à Genève de 1552 à 1564, puis revint à Lyon où il resta jusqu'à sa mort. Parmi ses œuvres géographiques figurent la Mappemonde nouvelle papistique (1566-1567) et des cartes de Terre Sainte. La Cosmographie Universelle de François de Belleforest est largement inspirée de la Cosmographie de Sebastian Münster, publiée pour la première fois à Bâle en 1544. Cette version française a cependant été remaniée et considérablement augmentée. Bon exemplaire. Petites déchirures restaurées, petit manque au niveau du trait d'encadrement dans la partie basse, anciennes pliures avec trois minuscules manques. Boutier, 17 ; Pinon & Le Boudec, pp. 36-37 ; Dufour, Collection des anciennes descriptions de Paris, François de Belleforest, L'ancienne et grande cité de Paris, 1882, pp. XI-XV.
[MONTPELLIER] Pourtraict de la ville de Montpellier.
[Paris, Nicolas Chesneau, 1575]. 176 x 310 mm (vue et légendes).
Vue de la ville de Montpellier, issue de la Cosmographie Universelle de François de Belleforest, publiée en 1575. Avec 28 légendes numérotées. Texte sur la même page et au dos. Traduction française de la Cosmographie de Münster, la Cosmographie de Belleforest ne connut qu'une seule édition en 1575. Bel exemplaire. Pastoureau, BELLEFOREST I-2, 56.
La ville, cité, université, & faux-bourgs de Paris.
[Paris, Imprimerie Nationale, 1575-1880]. 421 x 539 mm.
Beau plan de Paris, reproduit en héliogravure sur papier fort, publié en 1880 dans l'Atlas des anciens plans de Paris, important atlas consacré aux plans de Paris ayant marqué l'histoire de la topographie de la ville entre 1530 et 1799. L'édition originale de ce plan, issu de la seule et unique édition de la Cosmographie Universelle de François de Belleforest, fut publiée en 1575. Il est orné, en haut à gauche, des armes de France, surmontées d'une couronne royale fermée, et en haut à droite, des armes de Paris. Le plan reproduit assez fidèlement le plan de Saint-Victor. Il figure avec précision la totalité de l'enceinte de Philippe-Auguste sur la rive droite ; il comporte quelques mises à jour, notamment le nouvel Hôtel de Ville, le front bastionné de la Bastille, ainsi que "la Maison de la Royne, dicte les Thuilleries", dont Catherine de Médicis avait confié la conception à Philibert de l'Orme en 1564, et qui est alors en construction, au-delà de l'enceinte de Charles V. Le nom du graveur, Cruche, figure en bas à gauche : il s'agit de Pierre Eskrich, graveur d'origine parisienne, fixé à Lyon dans les années 1564-1565. Bel exemplaire. Boutier, 17, Fac-similé.
[BASSIN d'ARCACHON] Carte de la Guyenne [dite Carte de Belleyme]. Feuille n°26 (Le Teich).
[1785]. 585 x 895 mm.
Feuille n°26 de la Carte de la Guyenne de Pierre de Belleyme, dite Carte de Belleyme, couvrant la partie sud-ouest du Bassin d'Arcachon, et délimitée à l'est par les villes de Mérignac, Pessac et Canéjan. La partie consacrée au Bassin d'Arcachon s'étend d'Andernos à Biganos, Le Teich et Gujan. Les chenaux et les marais salants sont représentés. La carte de la Guyenne, ancienne province française, fut ordonnée, au XVIIIe siècle, par l'intendant de la généralité de Bordeaux Charles Boutin, qui désirait doter sa province d'une carte plus détaillée et précise que celle que réalisait Cassini pour l'ensemble de la France. En 1761, un arrêt du Conseil du Roi ordonne le levé de la carte, aux frais de la province. La responsabilité administrative de la Carte de la Guyenne est assumée par l’intendant, et l’entreprise cartographique est confiée à Pierre de Belleyme (1747-1819), ancien officier du Génie, qui laissera son nom à la carte. Sur les 54 planches qu’elle devait initialement compter, seules 48 furent achevées. Les levés, effectués de 1761 à 1774, à une échelle double de celle de la Carte de Cassini, permirent de soigner la partie topographique du travail, en différenciant les routes et les chemins, et en distinguant les forêts et les bois, les vignes, les châtaigniers, les « piñadas », les landes, les marais et les dunes de sable. Bon exemplaire à grandes marges. Petites déchirures marginales, petite galerie de ver dans la marge inférieure.
Carte de la France divisée en 108 départements, et subdivisée en arrondissemens communaux présentée à l'Assemblée Nationale. Corrigée en l'an VIII.
Paris, M. de Belleyme, 1791-1800 [1802]. En 40 sections montées sur toile et pliées, formant une carte de 1,31 x 1,63 m ; onglet de vélin portant le titre manuscrit ; étiquette au dos de l'éditeur parisien Goujon ; sous étui de papier marbré vert avec titre à froid sur le premier plat.
L'une des toutes premières cartes des départements français, dressée par Pierre de Belleyme et gravée par Barrière. La première édition a été publiée en 1791, soit un un an après la création des départements. La France comptait alors 83 départements. La présente édition a été corrigée en l'an 8 de la République, soit en 1800, mais reflète la situation de la France en 1802. Elle compte alors 108 départements et 402 arrondissements (entre 2 et 6 arrondissements par département). Peu après le début de la Révolution française, la France fut découpée en départements à la suite du décret du 22 décembre 1789, pris par l'Assemblée constituante afin de remplacer les provinces de France jugées contraires à l'homogénéité de la nation. Leur nombre exact et leurs limites furent fixés le 26 février 1790, et leur existence prit effet le 4 mars 1790. Initialement au nombre de 83, trois autres départements vinrent s'ajouter entre 1791 et 1793 : le Vaucluse regroupant Avignon et le Comtat Venaissin annexés en 1791, puis le département du Mont-Blanc, lorsque la Savoie fut incorporée à la France en 1792 ; le troisième département fut créé en 1793, lorsque le département du Rhône-et-Loire fut scindé en deux. Entre 1795 et 1802, se sont ajoutés plus de vingt nouveaux départements annexés en Belgique, aux Pays-Bas, au Luxembourg, en Suisse, en Allemagne et en Italie. La rive gauche du Rhin fut notamment incorporée en 1797, à la suite du traité de Campo-Formio. Le nombre maximum de 133 départements fut atteint en 1812, lors des conquêtes napoléoniennes. Cette superbe carte murale est décorée d'un cartouche de titre monumental, orné des attributs des arts et des sciences. Le titre est placé sur un socle de pierre, sur lequel sont posés deux médaillons portant les inscriptions "Assemblée Nationale. La Nation et la Loi" et "République Françoise. Liberté Égalité" ; au-dessus figurent deux autres médaillons "Département de l'Ain" et "Département de l'Yonne" (premier et dernier départements par ordre alphabétique). À gauche du titre, le livre de la Constitution est posé sur un "autel de la patrie", avec le bonnet phrygien posé sur la pointe d'une baïonnette. Avec table alphabétique des départements et de leurs districts, et tableau des symboles utilisés sur la carte. Au-dessus du Tableau de la division de la France se trouvent des symboles de la République : un Coq Gaulois posé sur un canon, une couronne de laurier, un faisceau de licteur et des étendards. En carton figure la Corse (152 x 903 mm), divisée en deux départements, le Golo au nord et le Liamone au sud, créés en 1793. Cette scission en deux départements fut effective jusqu'en 1811. À gauche de la carte se trouve un Tableau de la division de la France d'après les décrets de l'Assemblée Nationale, donnant la liste des départements, avec les chefs-lieux des départements et des préfectures, et la liste des arrondissements communaux pour chaque département, avec leur nombre. La légende des symboles utilisés permet de repérer les villes capitales ou remarquables, les routes, ou encore les pinadas et les landes. L'échelle est en lieues communes de France et en toises. Les contours des départements ont été aquarellés à l'époque, ainsi que les contours des 27 divisions militaires, dont la numérotation a été reportée en gros caractères manuscrits à l'encre noire. À la création des départements, le commandement territorial militaire fut réorganisé. Le 25 février 1791, tous les anciens gouvernements militaires furent supprimés et remplacés par des divisions militaires, chacune réunissant entre 3 et 6 départements. En 1802, elles étaient au nombre de 27. Chaque division militaire était sous les ordres d'un lieutenant-général assisté de deux ou quatre maréchaux de camp. Ancien officier du Génie, Pierre de Belleyme (1747-1819) fut chargé en 1766 de diriger le levé de la carte de Guyenne, dite Carte de Belleyme. Ingénieur géographe du roi Louis XV, puis de la République, il siégea au comité de division de la Convention nationale. En octobre 1795, il fut nommé chef du dépôt de topographie aux Archives de la République. Il présenta la première édition de sa carte de France à l'Assemblée Nationale et au roi, en 1791. Il fut anobli par Louis XVIII. Très bon exemplaire, contours aquarellés à l'époque. Quelques rousseurs, étui très usagé.
Carte de la France divisée en 83 départements et subdivisée en districts avec les chefs-lieux de cantons présentée à l'Assemblée Nationale et au Roi.
Paris, Vignon, 1791. En 4 feuilles non jointes, coupées en sections montées sur toile et pliées, formant une carte de 1,15 x 1,58 m ; étiquette en forme de médaillon de l'éditeur parisien Vignon, collée sous le titre, onglets de vélin numérotés.
L'une des toutes premières cartes des départements français, publiée un an après leur création. Superbe carte murale de la France ornée d'un cartouche de titre monumental, décoré des attributs des arts et des sciences. Le titre est placé sur un socle de pierre, sur lequel sont posés deux médaillons contenant trois fleurs de lys, et sur lesquels on peut lire "Assemblée Nationale. La Loi et le Roi" et "Louis XVI Roi des François" ; au-dessus figurent deux autres médaillons "Département de l'Ain. Fédération à Paris 14 juillet 1790" et "Département de l'Yonne. Fédération à Paris 14 juillet 1790". A gauche du titre, le livre de la Constitution est posé sur un "autel de la patrie", avec le bonnet phrygien posé sur la pointe d'une baïonnette. Sous le titre est collée l'étiquette en forme de médaillon de l'éditeur parisien Vignon. Avec table alphabétique des départements et de leurs districts, et tableau des symboles utilisés sur la carte. En carton figure la Corse (280 x 157 mm), avant que celle-ci ne soit, en 1793, divisée en deux départements, le Golo au nord et le Liamone au sud. Peu après le début de la Révolution française, la France fut découpée en départements à la suite du décret du 22 décembre 1789, pris par l'Assemblée constituante afin de remplacer les provinces de France jugées contraires à l'homogénéité de la nation. Leur nombre exact et leurs limites furent fixés le 26 février 1790, et leur existence prit effet le 4 mars 1790. Initialement au nombre de 83, trois autres départements vinrent s'ajouter entre 1791 et 1793 : le Vaucluse regroupant Avignon et le Comtat Venaissin annexés en 1791, puis le département du Mont-Blanc, lorsque la Savoie fut incorporée à la France en 1792 ; le troisième département fut créé en 1793, lorsque le département du Rhône-et-Loire fut scindé en deux. Leur nombre atteignit 133 départements en 1812, lors des conquêtes napoléoniennes. Très bel exemplaire, contours aquarellés à l'époque.
[DORDOGNE] Carte de la Guyenne [dite Carte de Belleyme]. Feuille n°29.
[1785]. 590 x 903 mm.
Feuille n°29 de la Carte de la Guyenne de Pierre de Belleyme, dite Carte de Belleyme, couvrant les environs de Bergerac et de Monbazillac, dans le département de la Dordogne. Elle s'étend au nord jusqu'à la forêt de Mouleydier, au sud jusqu'à Cahuzac (Lot-et-Garonne), à l'ouest jusqu'à Cunèges, et à l'est jusqu'à Cussac. Le cours de la Dordogne va de Lamonzie (appelée la Mongie sur Dordogne) à Les Sounies. La carte de la Guyenne, ancienne province française, fut ordonnée, au XVIIIe siècle, par l'intendant de la généralité de Bordeaux Charles Boutin, qui désirait doter sa province d'une carte plus détaillée et précise que celle que réalisait Cassini pour l'ensemble de la France. En 1761, un arrêt du Conseil du Roi ordonne le levé de la carte, aux frais de la province. La responsabilité administrative de la Carte de la Guyenne est assumée par l’intendant, et l’entreprise cartographique est confiée à Pierre de Belleyme (1747-1819), ancien officier du Génie, qui laissera son nom à la carte. Sur les 54 planches qu’elle devait initialement compter, seules 48 furent achevées. Les levés, effectués de 1761 à 1774, à une échelle double de celle de la Carte de Cassini, permirent de soigner la partie topographique du travail, en différenciant les routes et les chemins, et en distinguant les forêts et les bois, les vignes, les châtaigniers, les « piñadas », les landes, les marais et les dunes de sable. Bon exemplaire à grandes marges. Déchirures marginales, petite galerie de ver dans la marge inférieure.
[GIRONDE] Carte de la Guyenne [dite Carte de Belleyme]. Feuille n°27.
[1785]. 585 x 898 mm.
Feuille n°27 de la Carte de la Guyenne de Pierre de Belleyme, dite Carte de Belleyme, couvrant le département de la Gironde, avec le cours de la Garonne. Elle s'étend au nord jusqu'à Bordeaux et Pompignac, au sud jusqu'à Beguey sur la Garonne, à l'ouest jusqu'à Léognan (orthographiée Loignan), et à l'est jusqu'à Rauzan. La carte de la Guyenne, ancienne province française, fut ordonnée, au XVIIIe siècle, par l'intendant de la généralité de Bordeaux Charles Boutin, qui désirait doter sa province d'une carte plus détaillée et précise que celle que réalisait Cassini pour l'ensemble de la France. En 1761, un arrêt du Conseil du Roi ordonne le levé de la carte, aux frais de la province. La responsabilité administrative de la Carte de la Guyenne est assumée par l’intendant, et l’entreprise cartographique est confiée à Pierre de Belleyme (1747-1819), ancien officier du Génie, qui laissera son nom à la carte. Sur les 54 planches qu’elle devait initialement compter, seules 48 furent achevées. Les levés, effectués de 1761 à 1774, à une échelle double de celle de la Carte de Cassini, permirent de soigner la partie topographique du travail, en différenciant les routes et les chemins, et en distinguant les forêts et les bois, les vignes, les châtaigniers, les « piñadas », les landes, les marais et les dunes de sable. Bon exemplaire à grandes marges. Petites déchirures marginales, mouillure dans la partie droite.
[GIRONDE] Carte de la Guyenne [dite Carte de Belleyme]. Feuille n°21.
[1785]. 585 x 900 mm.
Feuille n°21 de la Carte de la Guyenne de Pierre de Belleyme, dite Carte de Belleyme, couvrant les départements de la Gironde et de la Dordogne. Elle s'étend au nord jusqu'à Gardedeuil (Dordogne), au sud jusqu'à Nastringues (Dordogne), à l'ouest jusqu'à Coutras (Gironde), et à l'est jusqu'à Bosset (Dordogne). Le cours de l'Isle va de Abzac à Saint-Médard-de-Mussidan (orthographiée St Médard de Mucidan). La carte de la Guyenne, ancienne province française, fut ordonnée, au XVIIIe siècle, par l'intendant de la généralité de Bordeaux Charles Boutin, qui désirait doter sa province d'une carte plus détaillée et précise que celle que réalisait Cassini pour l'ensemble de la France. En 1761, un arrêt du Conseil du Roi ordonne le levé de la carte, aux frais de la province. La responsabilité administrative de la Carte de la Guyenne est assumée par l’intendant, et l’entreprise cartographique est confiée à Pierre de Belleyme (1747-1819), ancien officier du Génie, qui laissera son nom à la carte. Sur les 54 planches qu’elle devait initialement compter, seules 48 furent achevées. Les levés, effectués de 1761 à 1774, à une échelle double de celle de la Carte de Cassini, permirent de soigner la partie topographique du travail, en différenciant les routes et les chemins, et en distinguant les forêts et les bois, les vignes, les châtaigniers, les « piñadas », les landes, les marais et les dunes de sable. Bon exemplaire à grandes marges. Petites déchirures marginales, petite galerie de ver dans la marge inférieure.
[GIRONDE] Carte de la Guyenne [dite Carte de Belleyme]. Feuille n°13.
[1785]. 580 x 894 mm.
Feuille n°13 de la Carte de la Guyenne de Pierre de Belleyme, dite Carte de Belleyme, couvrant les départements de la Gironde et de la Charente-Maritime. Elle s'étend au nord jusqu'à Montendre et Souméras (orthographiée Soumerac) aux confins de la Charente-Maritime, au sud jusqu'à Pugnac et Lapouyade, à l'ouest jusqu'à Saint-Gènes-de-Blaye (orthographiée Saint-Genez), et à l'est jusqu'à Saint-Pierre-du-Palais (Charente-Maritime). La carte de la Guyenne, ancienne province française, fut ordonnée, au XVIIIe siècle, par l'intendant de la généralité de Bordeaux Charles Boutin, qui désirait doter sa province d'une carte plus détaillée et précise que celle que réalisait Cassini pour l'ensemble de la France. En 1761, un arrêt du Conseil du Roi ordonne le levé de la carte, aux frais de la province. La responsabilité administrative de la Carte de la Guyenne est assumée par l’intendant, et l’entreprise cartographique est confiée à Pierre de Belleyme (1747-1819), ancien officier du Génie, qui laissera son nom à la carte. Sur les 54 planches qu’elle devait initialement compter, seules 48 furent achevées. Les levés, effectués de 1761 à 1774, à une échelle double de celle de la Carte de Cassini, permirent de soigner la partie topographique du travail, en différenciant les routes et les chemins, et en distinguant les forêts et les bois, les vignes, les châtaigniers, les « piñadas », les landes, les marais et les dunes de sable. Bon exemplaire à grandes marges. Petites déchirures marginales, petite galerie de ver dans la marge inférieure.
[GIRONDE] Carte de la Guyenne [dite Carte de Belleyme]. Feuille n°34.
[1785]. 580 x 892 mm.
Feuille n°34 de la Carte de la Guyenne de Pierre de Belleyme, dite Carte de Belleyme, couvrant les environs de Sauternes en Gironde. Elle s'étend au nord jusqu'à Cadillac, au sud jusqu'à Saint-Symphorien et Bazas, à l'ouest jusqu'à Villagrains et Le Tuzan, et à l'est jusqu'à Mazerac. Le cours de la Garonne va de Cadillac à Caudrot. La carte de la Guyenne, ancienne province française, fut ordonnée, au XVIIIe siècle, par l'intendant de la généralité de Bordeaux Charles Boutin, qui désirait doter sa province d'une carte plus détaillée et précise que celle que réalisait Cassini pour l'ensemble de la France. En 1761, un arrêt du Conseil du Roi ordonne le levé de la carte, aux frais de la province. La responsabilité administrative de la Carte de la Guyenne est assumée par l’intendant, et l’entreprise cartographique est confiée à Pierre de Belleyme (1747-1819), ancien officier du Génie, qui laissera son nom à la carte. Sur les 54 planches qu’elle devait initialement compter, seules 48 furent achevées. Les levés, effectués de 1761 à 1774, à une échelle double de celle de la Carte de Cassini, permirent de soigner la partie topographique du travail, en différenciant les routes et les chemins, et en distinguant les forêts et les bois, les vignes, les châtaigniers, les « piñadas », les landes, les marais et les dunes de sable. Bon exemplaire à grandes marges. Petites déchirures marginales, petite galerie de ver dans la marge inférieure, mouillure claire dans l'angle supérieur droit.
[GIRONDE] Carte de la Guyenne [dite Carte de Belleyme]. Feuille n°35.
[1785]. 590 x 902 mm.
Feuille n°35 de la Carte de la Guyenne de Pierre de Belleyme, dite Carte de Belleyme, couvrant les départements de la Gironde et du Lot-et-Garonne. Elle s'étend au nord jusqu'à Mesterrieux (orthographiée Mesterrieu), au sud jusqu'à Monclaris et Samazan (Lot-et-Garonne), à l'ouest jusqu'à Savignac, et à l'est jusqu'à Saint-Barthélémy-d'Agenais et Miramont-de-Guyenne dans le Lot-et-Garonne. Le cours de la Garonne va de Casseuil à Caumont (Lot-et-Garonne). La carte de la Guyenne, ancienne province française, fut ordonnée, au XVIIIe siècle, par l'intendant de la généralité de Bordeaux Charles Boutin, qui désirait doter sa province d'une carte plus détaillée et précise que celle que réalisait Cassini pour l'ensemble de la France. En 1761, un arrêt du Conseil du Roi ordonne le levé de la carte, aux frais de la province. La responsabilité administrative de la Carte de la Guyenne est assumée par l’intendant, et l’entreprise cartographique est confiée à Pierre de Belleyme (1747-1819), ancien officier du Génie, qui laissera son nom à la carte. Sur les 54 planches qu’elle devait initialement compter, seules 48 furent achevées. Les levés, effectués de 1761 à 1774, à une échelle double de celle de la Carte de Cassini, permirent de soigner la partie topographique du travail, en différenciant les routes et les chemins, et en distinguant les forêts et les bois, les vignes, les châtaigniers, les « piñadas », les landes, les marais et les dunes de sable. Bon exemplaire à grandes marges. Déchirures marginales, déchirure en haut à droite de la carte, petites galeries de ver dans la marge inférieure.
[GIRONDE & LANDES] Carte de la Guyenne [dite Carte de Belleyme]. Feuille n°40.
[1785]. 585 x 898 mm.
Feuille n°40 de la Carte de la Guyenne de Pierre de Belleyme, dite Carte de Belleyme, couvrant les départements de la Gironde et des Landes (Bazadais). Elle s'étend au nord jusqu'à Marimbault (Gironde), au sud jusqu'à Cousson (Landes), à l'ouest jusqu'à Sore (Landes), et à l'est jusqu'à Lavazan (Gironde), Saint-Michel-de-Castelnau (Gironde) et Lubans (Lot-et-Garonne). La carte de la Guyenne, ancienne province française, fut ordonnée, au XVIIIe siècle, par l'intendant de la généralité de Bordeaux Charles Boutin, qui désirait doter sa province d'une carte plus détaillée et précise que celle que réalisait Cassini pour l'ensemble de la France. En 1761, un arrêt du Conseil du Roi ordonne le levé de la carte, aux frais de la province. La responsabilité administrative de la Carte de la Guyenne est assumée par l’intendant, et l’entreprise cartographique est confiée à Pierre de Belleyme (1747-1819), ancien officier du Génie, qui laissera son nom à la carte. Sur les 54 planches qu’elle devait initialement compter, seules 48 furent achevées. Les levés, effectués de 1761 à 1774, à une échelle double de celle de la Carte de Cassini, permirent de soigner la partie topographique du travail, en différenciant les routes et les chemins, et en distinguant les forêts et les bois, les vignes, les châtaigniers, les « piñadas », les landes, les marais et les dunes de sable. Bon exemplaire à grandes marges. Déchirures marginales.
[LANDES] Carte de la Guyenne [dite Carte de Belleyme]. Feuille n°33.
[1785]. 585 x 895 mm.
Feuille n°33 de la Carte de la Guyenne de Pierre de Belleyme, dite Carte de Belleyme, couvrant le nord du département des Landes, aux confins de la Gironde. Elle s'étend au nord jusqu'à Mios (Gironde), au sud jusqu'à Biganon, dans l'élection de Dax (Landes), à l'ouest jusqu'à la juridiction du Teich et la ville de Sanguinet, au bord de l'Étang de Cazaux et de Sanguinet, et à l'est jusqu'à Saint-Magne et Hostens (Gironde). Au centre de la carte coule la rivière Leyre, traversant les piñadas de Lugos et la Montagne de Salles. Au nord-ouest figure la Colonie de Nezer, créée en 1766 par Daniel Nézer, banquier suisse qui acquit un ensemble de terres à défricher dans la lande de Gujan (Bulletin de la Societe Historique et Archeologique d'Arcachon (Pays de Buch et Communes Limitrophes), Numeros 8 et 9 Cinquieme Annee, 1976, pp. 71-73). La carte de la Guyenne, ancienne province française, fut ordonnée, au XVIIIe siècle, par l'intendant de la généralité de Bordeaux Charles Boutin, qui désirait doter sa province d'une carte plus détaillée et précise que celle que réalisait Cassini pour l'ensemble de la France. En 1761, un arrêt du Conseil du Roi ordonne le levé de la carte, aux frais de la province. La responsabilité administrative de la Carte de la Guyenne est assumée par l’intendant, et l’entreprise cartographique est confiée à Pierre de Belleyme (1747-1819), ancien officier du Génie, qui laissera son nom à la carte. Sur les 54 planches qu’elle devait initialement compter, seules 48 furent achevées. Les levés, effectués de 1761 à 1774, à une échelle double de celle de la Carte de Cassini, permirent de soigner la partie topographique du travail, en différenciant les routes et les chemins, et en distinguant les forêts et les bois, les vignes, les châtaigniers, les « piñadas », les landes, les marais et les dunes de sable. Bon exemplaire à grandes marges. Petites déchirures marginales, petite galerie de ver dans la marge inférieure.
[MÉDOC] Carte de la Guyenne [dite Carte de Belleyme]. Feuille n°12 (Blaye, Fort Médoc, Pauillac).
[1785]. 575 x 893 mm.
Feuille n°12 de la carte de la Guyenne de Pierre de Belleyme, dite carte de Belleyme, couvrant la région du Médoc, délimitée à l'est par la Gironde, et à l'ouest par le Lac d'Hourtin, nommé Étang d'Hourtin, de S.te Hélène et de Carcans. Y figurent les villes de célèbres cépages telles que Saint-Estèphe, Pauillac, ou encore Saint-Julien, ainsi que la ville de Blaye et le Fort de Médoc. La carte s'étend jusqu'à Saint-Seurin au nord, Listrac et Arcins au sud, et Saint-Androny et Saint-Gènes à l'est (orthographiées Saint-Andronic et Saint-Genez). La carte de la Guyenne fut décidée, au XVIIIe siècle, par l'intendant Charles Boutin qui désirait doter sa province d'une carte plus détaillée et précise que celle que réalisait Cassini pour l'ensemble de la France. En 1761, un arrêt du Conseil du Roi ordonne le levé de la carte, aux frais de la province. La responsabilité administrative de la Carte de la Guyenne est assumée par l’intendant, et l’entreprise cartographique est confiée à Pierre de Belleyme (1747-1819), ancien officier du Génie, qui laissera son nom à la carte. Sur les 54 planches qu’elle devait initialement compter, seules 48 furent achevées. Les levés, effectués de 1761 à 1774, à une échelle double de celle de la Carte de Cassini, permirent de soigner la partie topographique du travail, en différenciant les routes et les chemins, et en distinguant les forêts et les bois, les châtaigniers, les « piñadas », les landes, les marais et les dunes de sable. Bon exemplaire. Le Lac d'Hourtin et l'estuaire de la Gironde ont été finement aquarellés à l'époque. Petit défaut au niveau de la pliure centrale, petites déchirures marginales.
[MÉDOC] Carte de la Guyenne [dite Carte de Belleyme]. Feuille n°12 (Blaye, Fort Médoc, Pauillac).
[1785]. 585 x 895 mm.
Feuille n°12 de la Carte de la Guyenne de Pierre de Belleyme, dite Carte de Belleyme, couvrant la région du Médoc. Elle est délimitée à l'est par la Gironde, et à l'ouest par le Lac d'Hourtin, nommé Étang d'Hourtin, de S.te Hélène et de Carcans. Y figurent les villes de célèbres cépages telles que Saint-Estèphe, Pauillac, ou encore Saint-Julien, ainsi que la ville de Blaye et le Fort de Médoc. La carte s'étend jusqu'à Saint-Seurin au nord, Listrac et Arcins au sud, et Saint-Androny et Saint-Gènes à l'est (orthographiées Saint-Andronic et Saint-Genez). La carte de la Guyenne, ancienne province française, fut ordonnée, au XVIIIe siècle, par l'intendant de la généralité de Bordeaux Charles Boutin, qui désirait doter sa province d'une carte plus détaillée et précise que celle que réalisait Cassini pour l'ensemble de la France. En 1761, un arrêt du Conseil du Roi ordonne le levé de la carte, aux frais de la province. La responsabilité administrative de la Carte de la Guyenne est assumée par l’intendant, et l’entreprise cartographique est confiée à Pierre de Belleyme (1747-1819), ancien officier du Génie, qui laissera son nom à la carte. Sur les 54 planches qu’elle devait initialement compter, seules 48 furent achevées. Les levés, effectués de 1761 à 1774, à une échelle double de celle de la Carte de Cassini, permirent de soigner la partie topographique du travail, en différenciant les routes et les chemins, et en distinguant les forêts et les bois, les vignes, les châtaigniers, les « piñadas », les landes, les marais et les dunes de sable. Bon exemplaire à grandes marges. Déchirures marginales restaurées, petite galerie de ver dans la marge inférieure, mouillure claire dans l'angle supérieur droit.
[MÉDOC] Carte de la Guyenne dite Carte de Belleyme. Feuille n°12 (Blaye, Fort Médoc, Pauillac).
[1785]. En 21 sections montées sur toile de 605 x 950 mm.
Feuille n°12 de la carte de la Guyenne de Pierre de Belleyme, dite carte de Belleyme, couvrant la région du Médoc, délimitée à l'ouest par le Lac d'Hourtin et à l'est par la Gironde. Y figurent les villes de célèbres cépages telles que Saint-Estèphe, Pauillac, ou encore Saint-Julien, ainsi que la ville de Blaye ou le Fort de Médoc. La carte s'étend jusqu'à Saint-Seurin au nord, Listrac et Arcins au sud, et Saint-Androny et Saint-Gènes à l'est (orthographiées Saint-Andronic et Saint-Genez). La carte de la Guyenne fut décidée, au XVIIIe siècle, par l'intendant Charles Boutin qui désirait doter sa province d'une carte plus détaillée et précise que celle que réalisait Cassini pour l'ensemble de la France. En 1761, un arrêt du Conseil du Roi ordonne le levé de la carte, aux frais de la province. La responsabilité administrative de la Carte de la Guyenne est assumée par l’intendant, et l’entreprise cartographique est confiée à Pierre de Belleyme (1747-1819), ancien officier du Génie, qui laissera son nom à la carte. Sur les 54 planches qu’elle devait initialement compter, seules 48 furent achevées. Les levés, effectués de 1761 à 1774, à une échelle double de celle de la Carte de Cassini, permirent de soigner la partie topographique du travail, en différenciant les routes et les chemins, et en distinguant les forêts et les bois, les châtaigniers, les « piñadas », les landes, les marais et les dunes de sable. Bel exemplaire. Deux petites taches d'encre bleue.
[MÉDOC/LACANAU] Carte de la Guyenne [dite Carte de Belleyme]. Feuille n°19.
[1785]. 590 x 895 mm.
Feuille n°40 de la Carte de la Guyenne de Pierre de Belleyme, dite Carte de Belleyme, couvrant les environs de Lacanau, Castelnau, Margaux et Saint-Médard dans le Médoc, département de la Gironde. Elle s'étend à l'ouest jusqu'à l'Étang de Lacanau et Le Porge, à l'est jusqu'à l'estuaire de la Gironde et Le Pian, au nord jusqu'à Brach et Moulis, et au sud jusqu'à Le Temple et Capeyron. La carte de la Guyenne, ancienne province française, fut ordonnée, au XVIIIe siècle, par l'intendant de la généralité de Bordeaux Charles Boutin, qui désirait doter sa province d'une carte plus détaillée et précise que celle que réalisait Cassini pour l'ensemble de la France. En 1761, un arrêt du Conseil du Roi ordonne le levé de la carte, aux frais de la province. La responsabilité administrative de la Carte de la Guyenne est assumée par l’intendant, et l’entreprise cartographique est confiée à Pierre de Belleyme (1747-1819), ancien officier du Génie, qui laissera son nom à la carte. Sur les 54 planches qu’elle devait initialement compter, seules 48 furent achevées. Les levés, effectués de 1761 à 1774, à une échelle double de celle de la Carte de Cassini, permirent de soigner la partie topographique du travail, en différenciant les routes et les chemins, et en distinguant les forêts et les bois, les vignes, les châtaigniers, les « piñadas », les landes, les marais et les dunes de sable. Bon exemplaire à grandes marges. Déchirures marginales, petites galeries de ver dans la marge inférieure, mouillure claire dans l'angle supérieur droit et dans la marge droite.
Accurate Carte der Insul Belle Isle an der mittägigen Küste von Bretagne.
[circa 1761]. 365 x 435 mm.
Très belle et très rare carte de Belle-Île-en-Mer, dressée lors de l'invasion britannique au cours de la Guerre de Sept Ans. Après six semaines de siège, la citadelle du Palais est prise le 8 juin 1761. Les Britanniques occuperont Belle-Île pendant deux ans avant de la rétrocéder contre Minorque en 1763 conformément au Traité de Paris. La carte montre le réseau routier principal de l'île et la division en quatre paroisses : Le Palais, Bangor, Locmaria et Sauzon. En carton figurent un plan du siège du bourg du Palais et de sa citadelle, avec les positions des troupes anglaises, ainsi qu'une chronologie en allemand du siège et de l'occupation de l'île. Petite déchirure sans manque à l'extrême gauche de la carte, marge gauche un peu courte. Contours aquarellés à l'époque.
Bell'Isle.
[circa 1700]. 480 x 660 mm.
Beau plan manuscrit sur papier montrant le port et la citadelle du Palais, sur l'île de Belle-Île-en-Mer, au sud de Quiberon en Bretagne. Y sont figurés le détail du plan de la ville et de la citadelle, le tracé du projet de fortification de la ville fait par Vauban, le bassin du port, le littoral, les chemins, champs et bâtiments hors de l'enceinte. Propriété de la famille de Gondi, Belle-Île-en-Mer est achetée par Nicolas Fouquet en 1658 qui y restaura les murs et fit bâtir un port. Après son arrestation, l'île devint la propriété du roi qui y envoya Vauban. La forteresse des Gondi est transformée en une véritable citadelle, mais le projet d'enceinte de la ville ne fut pas réalisé. La Citadelle Vauban, comme elle est appelée aujourd'hui, abrite un musée d'art et d'histoire. La date de 1691 figure sur le cartouche d'échelle, c'est très probablement celle du projet de Vauban, qui se rendit trois fois sur l'île, en 1683, 1685 et 1689. L'échelle est en toises. Très belle condition, exemplaire replié.
[AFRIQUE DU SUD] Carte de la baye de Saldana ou Saldane.
[circa 1760]. 200 x 278 mm.
Carte gravée figurant la baie de Saldanha en Afrique du Sud, dressée d'après les remarques des navigateurs. Indications en français et néerlandais. Bel exemplaire.
[AFRIQUE du SUD/LE CAP] Plan du fort et de la ville du Cap de Bonne Espérance.
[circa 1760]. 209 x 265 mm.
Plan de la ville du Cap, montrant la ville, la place d'armes et le fort. Une légende donne l'emplacement de la maison des esclaves, de la maison de plaisance du gouverneur et des bâtiments de la Compagnie Néerlandaise des Indes Orientales (hôpital, magasins, boucherie, écuries). Bel exemplaire, replié.
[AFRIQUE DU SUD] Le pays des Hottentots aux environs du Cap de Bonne Espérance.
[circa 1760]. 245 x 348 mm.
Carte dressée sur les cartes de Kolbe et sur les manuscrits du Dépôt des plans de la Marine par Nicolas Bellin, ingénieur hydrographe français à la tête du Dépôt des cartes et plans de la Marine, qui fut chargé de dresser les cartes de toutes les côtes des mers connues. Bel exemplaire.
[ALGERIE] Plan de la ville forts et port d'Alger.
[1764]. 211 x 169 mm.
Plan gravé issue du Petit Atlas Maritime, l'un des atlas les plus intéressants et les plus complets du dix-huitième siècle, composé d'après les documents du Dépôt des Cartes de la Marine, publié en 1764. Bel exemplaire aquarellé.
[AÇORES] Carte réduite des Isles Açores.
Paris, M. Bellin, 1755. 557 x 897 mm.
Belle et grande marine de l'archipel portugais des Açores, dressée pour le service des vaisseaux du roi Louis XV par Jacques-Nicolas Bellin, par ordre d'Antoine-Louis Rouillé, comte de Jouy, secrétaire d'État de la Marine de 1749 à 1754. Elle a été publiée en 1755, et est issue de L'Hydrographie françoise publiée entre 1737 et 1772. Elle est ornée de deux cartouches, dont un beau cartouche de titre et un cartouche laissé vide. La partie gauche est illustrée de huit profils côtiers de six des îles formant l'archipel : Corvo, Flores, Fayal, Pic, Sainte Marie et Formigues. La carte est traversée des lignes de rumb, marquant la directions des vents. Le nord est indiqué par deux fleurs de lys. Ingénieur hydrographe français, Bellin entra en 1721 au Dépôt des cartes, plans et journaux de la Marine, créé en 1720 par le Régent. C’est grâce à lui que le Dépôt de la Marine, constitué à partir des archives de la Marine, devint l’une des plus belles collections d’Europe. Il publia de nombreux ouvrages et atlas tels que la Description géographique de la Guyane en 1763 ou le Neptune François en 1773. Bel exemplaire, contours aquarellés à l'époque. Bellin, Remarques sur la Carte réduite des Isles Açores dressée au Dépôt des Cartes, Plans & Journaux de la Marine, 1754.
[BALÉARES] Carte des isles de Maiorque Minorque et Yvice.
[Paris], 1740-1756. 410 x 576 mm.
Très belle carte des Baléares, issue de L'Hydrographie françoise publiée entre 1737 et 1772. Elle est dédiée au comte de Maurepas, Secrétaire d'État à la Marine, et ornée d'un cartouche de titre, d'un plan de Mahon, d'une carte et d'une rose des vents. Cette édition porte la date de 1740, mais le blason devant contenir les armoiries de Maurepas a été laissé vide. De plus, le plan de Mahon est daté de 1756, année de la bataille de Minorque ou bataille de Port-Mahon, opposant la France et l'Angleterre lors de la Guerre de Sept Ans. Ingénieur hydrographe français, Bellin entra en 1721 au Dépôt des cartes, plans et journaux de la Marine, créé en 1720 par le Régent. C’est grâce à lui que le Dépôt de la Marine, constitué à partir des archives de la Marine, devint l’une des plus belles collections d’Europe. Il publia de nombreux ouvrages et atlas tels que la Description géographique de la Guyane en 1763, ou le Neptune François en 1773. Mouillure dans la marge droite, mouillure au bas de la carte avec petits trous dans la marge.
[BALÉARES/MINORQUE] Carte des isles de Maiorque Minorque et Yvice.
Paris, 1740. 408 x 563 mm.
Très belle carte de l'archipel des Baléares, issue de L'Hydrographie françoise publiée entre 1737 et 1772. Elle est dédiée au comte de Maurepas, Secrétaire d'État à la Marine, et ornée d'un cartouche de titre décoré des armoiries du dédicataire, d'un plan du port et de la ville de Mahon, au sud de Minorque, et d'une carte montrant les côtes de l'Espagne et de l'Afrique avec les Baléares. La carte est orientée par une rose des vents. Ingénieur hydrographe français, Bellin entra en 1721 au Dépôt des cartes, plans et journaux de la Marine, créé en 1720 par le Régent. C’est grâce à lui que le Dépôt de la Marine, constitué à partir des archives de la Marine, devint l’une des plus belles collections d’Europe. Il publia de nombreux ouvrages et atlas tels que la Description géographique de la Guyane en 1763, ou le Neptune François en 1773. Bel exemplaire.
[BARBADE] Carte de l'isle de la Barbade.
1764. 200 x 147 mm.
Belle carte détaillée de l'île de la Barbade divisée en paroisses. Elle est issue du Petit Atlas maritime, l'un des atlas les plus intéressants et les plus complets du dix-huitième siècle, composé d'après les documents du Dépôt des Cartes de la Marine. Annoncé dans le Journal de Trévoux en janvier 1765, il fut publié grâce à la contribution du duc de Choiseul qui prit en charge une grande partie des dépenses. Ingénieur hydrographe français, Bellin entra en 1721 au Dépôt des cartes, plans et journaux de la Marine créé en 1720 par le Régent. C’est grâce à lui que le Dépôt de la Marine, constitué à partir des archives de la Marine, devint l’une des plus belles collections d’Europe. Il publia de nombreux ouvrages et atlas tels que la Description géographique de la Guyane en 1763 ou le Neptune François en 1773. Bel exemplaire.
[BARBADE] Carte de l'isle de la Barbade.
[circa 1770]. 199 x 149 mm.
Carte gravée de l'île de la Barbade divisée en paroisses, publiée dans l'Histoire générale des voyages. Ingénieur hydrographe français, Bellin entra en 1721 au Dépôt des cartes, plans et journaux de la Marine, créé en 1720 par le Régent. C’est grâce à lui que le Dépôt de la Marine, constitué à partir des archives de la Marine, devint l’une des plus belles collections d’Europe. Il publia de nombreux ouvrages et atlas tels que la Description géographique de la Guyane en 1763 ou le Neptune François en 1773. Bel exemplaire.
[BELLE-ÎLE-en-MER] Carte de l'isle de Belle Isle.
[Paris], 1764. 215 x 355 mm.
Belle carte de Belle-Île-en-Mer, dressée par Jacques-Nicolas Bellin pour le Petit Atlas maritime, publié en 1764. L'île est divisée en quatre paroisses : Lomaria ou Locmaria, Bangor, Le Palais et Sauzon. Le long des côtes se trouvent les noms des pointes, havres et ports. A l'intérieur de l'île figurent quelques noms de villages : Le Grand Village, Bangor, Sauzon, Le Palais, Lomaria ou Locmaria, Rosière, aujourd'hui Roserière, Samezun ou Samzun, et Sainte Foy. En 1573, Belle-Île-en-Mer est érigée en marquisat et devient la propriété de la famille de Gondi. En 1658, l'île est rachetée par Nicolas Fouquet, surintendant des finances de Louis XIV, qui y restaure les murs et fait bâtir un port. Après son arrestation, elle devient la propriété du roi, qui missionne Vauban afin de transformer la forteresse des Gondi en une véritable citadelle. La Citadelle Vauban, comme elle est appelée aujourd'hui, abrite un musée d'art et d'histoire. L'île sera rattachée au domaine royal en 1718. Le nord, indiqué par une fleur de lys, est placé sur la droite. Ingénieur hydrographe français, Bellin entra en 1721 au Dépôt des cartes, plans et journaux de la Marine, créé en 1720 par le Régent. C’est grâce à lui que le Dépôt de la Marine, constitué à partir des archives de la Marine, devint l’une des plus belles collections d’Europe. Son Petit Atlas maritime est l'un des atlas les plus intéressants et les plus complets du XVIIIe siècle, composé d'après les documents du Dépôt des Cartes de la Marine. Annoncé dans le Journal de Trévoux en janvier 1765, il fut publié grâce à la contribution du duc de Choiseul qui prit en charge une grande partie des dépenses. Bellin a publié de nombreux autres ouvrages et atlas, tels que la Description géographique de la Guyane en 1763, ou le Neptune François en 1773. Bel et rare exemplaire avec la mer finement aquarellée à l'époque.
[BOSTON] Carte de la baye de Baston située dans la Nouvelle Angleterre.
1764. 211 x 161 mm.
Beau plan détaillé de la baie de Boston dans l'état du Massachusetts. Y figurent les villes de Charlestown, Roxbury et Dorchester, aujourd'hui quartiers de Boston, ainsi que les villes de Chelsea, Weymouth et Hingham. Les îles dans la baie sont nommées : Governors Island (qui n'existe plus aujourd'hui), Thompson Island, Long Island, Rainsford Island, Gallops Island, Moon Island, Spectacle Island, Castle Island, etc. Le plan est issu du Petit Atlas maritime, l'un des atlas les plus intéressants et les plus complets du dix-huitième siècle, composé d'après les documents du Dépôt des Cartes de la Marine. Annoncé dans le Journal de Trévoux en janvier 1765, il fut publié grâce à la contribution du duc de Choiseul qui prit en charge une grande partie des dépenses. Ingénieur hydrographe français, Bellin entra en 1721 au Dépôt des cartes, plans et journaux de la Marine créé en 1720 par le Régent. C’est grâce à lui que le Dépôt de la Marine, constitué à partir des archives de la Marine, devint l’une des plus belles collections d’Europe. Il publia de nombreux ouvrages et atlas tels que la Description géographique de la Guyane en 1763 ou le Neptune François en 1773. Bel exemplaire.
[BOSTON] Plan de la ville de Boston et ses environs.
vers 1760 164 x 271 mm.
Beau plan de la ville de Boston, avec la ville de Charlestown et l'Isle Ronde, aujourd'hui connue sous le nom de Bumpkin Island. Il est accompagné de 16 légendes désignant les lieux principaux de la ville. L'échelle est en milles anglais et en toises. Petites rousseurs dans la marge inférieure. Bel exemplaire, replié .
[BOSTON] Plan de la ville de Boston et ses environs.
1764. 212 x 152 mm.
Beau et rare plan de la ville de Boston, avec la ville de Charlestown et l'Isle Ronde, aujourd'hui connue sous le nom de Bumpkin Island. Il est accompagné de 16 légendes désignant les lieux principaux de la ville : Temple des Quakers, place d'armes, magasin à poudre, etc. L'échelle est en toises. Petits défauts d'impression.
[BRESIL] Plan de la ville de St. Salvador capitale du Brésil.
[circa 1760]. 191 x 300 mm.
Carte gravée figurant un panorama et un plan de la ville de San Salvador de Bahia, capitale du Brésil entre 1548 et 1763. Avec tables de renvois. Bel exemplaire, replié.
[BRÉSIL] Carte du Brésil, prem. partie. Depuis la rivière des Amazones jusqu'à la Baye de Tous les Saints.
[circa 1750]. 238 x 323 mm.
Belle carte du Brésil, depuis le fleuve Amazone jusqu'à la Baie de Tous les Saints ou Bahia, tirée de la carte de Jean Baptiste Bourguignon d'Anville. Les côtes, divisées en capitaineries, sont bien détaillées, tandis que l'intérieur des terres a été laissé vide, avec la mention "L'intérieur du pais n'est pas connu. Les nations errantes qui l'habitent sont nommées Tapuyas". La carte a été dressée par Jacques-Nicolas Bellin, et publiée dans l'Histoire générale des voyages. Ingénieur hydrographe français, Bellin entra en 1721 au Dépôt des cartes, plans et journaux de la Marine, créé en 1720 par le Régent. C’est grâce à lui que le Dépôt de la Marine, constitué à partir des archives de la Marine, devint l’une des plus belles collections d’Europe. Il publia de nombreux ouvrages et atlas tels que la Description géographique de la Guyane en 1763 ou le Neptune François en 1773. Bel exemplaire, replié.
[CADAQUÉS] Plan du port de Cadequie.
[1764]. 220 x 175 mm.
Beau plan de la baie de Cadaqués en Catalogne, montrant la ville et la maison de pêcheurs. Le plan est issu du Petit Atlas maritime, l'un des atlas les plus intéressants et les plus complets du XVIIIe siècle, composé d'après les documents du Dépôt des Cartes de la Marine. Annoncé dans le Journal de Trévoux en janvier 1765, il fut publié grâce à la contribution du duc de Choiseul qui prit en charge une grande partie des dépenses. Ingénieur hydrographe français, Bellin entra en 1721 au Dépôt des cartes, plans et journaux de la Marine, créé en 1720 par le Régent. C’est grâce à lui que le Dépôt de la Marine, constitué à partir des archives de la Marine, devint l’une des plus belles collections d’Europe. Il publia de nombreux ouvrages et atlas tels que la Description géographique de la Guyane en 1763, ou le Neptune François en 1773. Bel exemplaire aquarellé à l'époque.
[CANARIES] Carte des isles Canaries.
1746 204 x 282 mm.
Bel exemplaire.
[CAROLINE du NORD et du SUD] La Caroline dans l'Amérique septentrionale suivant les cartes angloises.
1764. 224 x 355 mm.
Carte détaillée de la côte Est des Etats-Unis, entre la Baie d'Albemarle et Roanok Island en Caroline du nord, et Port Royal en Caroline du Sud. Près de la ville d'Augusta en Géorgie figure le Fort Moore, construit en 1715. La carte est issue du Petit Atlas maritime, l'un des atlas les plus intéressants et les plus complets du dix-huitième siècle, composé d'après les documents du Dépôt des Cartes de la Marine. Annoncé dans le Journal de Trévoux en janvier 1765, il fut publié grâce à la contribution du duc de Choiseul qui prit en charge une grande partie des dépenses. Ingénieur hydrographe français, Bellin entra en 1721 au Dépôt des cartes, plans et journaux de la Marine créé en 1720 par le Régent. C’est grâce à lui que le Dépôt de la Marine, constitué à partir des archives de la Marine, devint l’une des plus belles collections d’Europe. Il publia de nombreux ouvrages et atlas tels que la Description géographique de la Guyane en 1763 ou le Neptune François en 1773. Exemplaire légèrement bruni.
Carte de la Baye de Chesapeack et pays voisins.
[circa 1760]. 219 x 302 mm.
Belle carte de la côte est des Etats-Unis entre Philadelphie et l'entrée de la Baie de Chesapeake, s'étendant à l'ouest jusqu'aux montagnes de la Pennsylvanie et de la Virginie-Occidentale. Le fleuve Potomac est orthographié "Patowmack", la Baie du Delaware "Baye de Lawar". La carte a été publiée dans l'Histoire générale des voyages par Nicolas Bellin, ingénieur hydrographe français à la tête du Dépôt des cartes et plans de la Marine, chargé de dresser les cartes de toutes les côtes des mers connues. Bel exemplaire.
Carte de la baye de Corcubion.
1764 207 x 166 mm.
Carte figurant la baie de Corcubion, ville située dans la province de La Corogne en Galice, issue du Petit Atlas Maritime. Bel exemplaire aquarellé à l'époque.
Carte de la Baye de Hudson.
1757. 220 x 302 mm.
Belle carte figurant la Baie d'Hudson au nord-est du Canada. A l'emplacement de la région de l'Ontario figure la mention "Etendue de pays entièrement inconnue". L'île de Baffin ou Terre de Baffin est appelée Isle de Bonne Fortune. Dans le Grand Nord Canadien, on peut lire "Les Anglois cherchent un passage dans cette partie mais il n'existe pas". Il s'agit du fameux Passage du Nord-Ouest reliant l'Atlantique au Pacifique qui sera recherché par de nombreux explorateurs dès la fin du XVe siècle. A l'est la carte s'étend jusqu'à la Baie des Esquimaux. La carte a été publiée dans l'Histoire générale des voyages par Nicolas Bellin, ingénieur hydrographe français à la tête du Dépôt des cartes et plans de la Marine, chargé de dresser les cartes de toutes les côtes des mers connues. Bel exemplaire.
Carte de la baye de Vigo et isles de Bayone.
1764 216 x 172 mm.
Carte figurant la baie de Vigo en Galice, avec la ville de Baiona et les îles du même nom, issue du Petit Atlas Maritime. Bel exemplaire aquarellé à l'époque.
Carte de l'Acadie, Isle Royale.
1757. 212 x 332 mm.
Carte gravée figurant l'Acadie, l'Ile Royale et l'île Saint-Jean, publiée dans l'Histoire générale des voyages par Nicolas Bellin, ingénieur hydrographe français à la tête du Dépôt des cartes et plans de la Marine, qui fut chargé de dresser les cartes de toutes les côtes des mers connues. Très bonne condition.
Carte de la Caroline et Géorgie.
1757. 188 x 284 mm.
Bel exemplaire.
Carte de l'Accadie et pais voisins.
1757. 209 x 329 mm.
Carte figurant la province de l'Acadie, correspondant aujourd'hui à la péinsule de la Nouvelle-Ecosse, avec l'île du Cape-Breton, appelée Isle Royale, l'île du Prince Edward, appelée Isle Saint Jean, et les côtes du Nouveau-Brunswick. En Acadie figurent les villes d'Halifax, fondée en 1749, de Port-Royal ou Annapolis Royal, les mines, les forts militaires et la tribu indienne des Micmacs. Sur l'Ile Royale figure la forteresse de Louisbourg. La carte a été publiée dans l'Histoire générale des voyages par Nicolas Bellin, ingénieur hydrographe français à la tête du Dépôt des cartes et plans de la Marine, qui fut chargé de dresser les cartes de toutes les côtes des mers connues. Bel exemplaire.
Carte de la Floride, de la Louisiane, et pays voisins.
circa 1760 219 x 303 mm.
Belle carte gravée figurant la partie sud des Etats-Unis, avec indication des tribus indiennes. Elle fut publiée dans l'Histoire générale des voyages par Nicolas Bellin, ingénieur hydrographe français à la tête du Dépôt des cartes et plans de la Marine, chargé de dresser les cartes de toutes les côtes des mers connues. Bel exemplaire.
Carte de la Louisiane et pays voisins.
1757. 219 x 302 mm.
Belle carte gravée figurant la partie est des Etats-Unis depuis le lac Michigan au nord jusqu'à Santa Fe au Nouveau-Mexique à l'est, avec le nord de la Floride. Au centre de la carte figure la mention "Ces contrées et les nations sauvages sont peu connues". Les tribus indiennes sont nommées (Apaches, Choumans, Natchitoches, Osages, etc), ainsi que les forts militaires (Fort de Chartres, Fort Crévecœur, Fort Prudhome, Fort de La Mobile, etc). L'endroit où fut tué Cavelier de La Salle, explorateur et fondateur de la Louisiane, est également indiqué, près de la ville actuelle de Navasota au Texas. La carte a été publiée dans l'Histoire générale des voyages par Nicolas Bellin, ingénieur hydrographe français à la tête du Dépôt des cartes et plans de la Marine, chargé de dresser les cartes de toutes les côtes des mers connues. Bel exemplaire.
Carte de la Nouvelle Angleterre, Nouvelle Yorck et Pensilvanie.
1757. 207 x 298 mm.
Belle carte gravée de la côte est des Etats-Unis, publiée dans l'Histoire générale des voyages par Nicolas Bellin, ingénieur hydrographe français à la tête du Dépôt des cartes et plans de la Marine, qui fut chargé de dresser les cartes de toutes les côtes des mers connues. Bel exemplaire.
Carte de la Virginie, de la baye Chesapeack, et pays voisins.
circa 1760 192 x 290 mm.
Belle carte gravée de la côte est des Etats-Unis, entre le New Jersey et la baie de Chesapeake, publiée dans l'Histoire générale des voyages par Nicolas Bellin. Ingénieur hydrographe français à la tête du Dépôt des cartes et plans de la Marine, ce dernier fut chargé de dresser les cartes de toutes les côtes des mers connues. Bel exemplaire.
Carte réduite des Isles Antilles.
1758. 890 x 565 mm.
Belle et grande carte figurant les Antilles, depuis les Îles Vierges jusqu'à l'île de Tobago. Elle est ornée d'un grand cartouche de titre, d'un cartouche contenant une carte particulière des îles Vierges américaines et britanniques, et de deux profils côtiers de l'île de Saint-Eustache, faisant aujourd'hui partie des Antilles néerlandaises. Elle est issue de L'Hydrographie françoise publiée entre 1737 et 1772. La carte est traversée des lignes de rumb, marquant les directions des vents. Ingénieur hydrographe français, Bellin entra en 1721 au Dépôt des cartes, plans et journaux de la Marine, créé en 1720 par le Régent. C’est grâce à lui que le Dépôt de la Marine, constitué à partir des archives de la Marine, devint l’une des plus belles collections d’Europe. Il publia de nombreux ouvrages et atlas tels que la Description géographique de la Guyane en 1763 ou le Neptune François en 1773. Très bon exemplaire. Pliure centrale légèrement brunie.
[CEYLAN/SRI LANKA] Carte de l'isle de Ceylan.
1750. 258 x 246 mm.
Belle carte de l'île de Ceylan par Jacques-Nicolas Bellin, publiée dans l'Histoire générale des voyages. Ingénieur hydrographe français, Bellin entra en 1721 au Dépôt des cartes, plans et journaux de la Marine, créé en 1720 par le Régent. C’est grâce à lui que le Dépôt de la Marine, constitué à partir des archives de la Marine, devint l’une des plus belles collections d’Europe. Il publia de nombreux ouvrages et atlas tels que la Description géographique de la Guyane en 1763 ou le Neptune François en 1773. Bel exemplaire, replié.
[CORSE] Carte de la province d'Ajaccio et fief d'Istria en quatre feuilles.
[1769]. En quatre feuilles d'environ 230-240 x 275-300 mm.
Bel exemplaire issu de l'Atlas de l'isle de Corse, publié en 1769. Cervoni, 97.
[CORSE] Carte de la province de Bonifacio en trois feuilles.
[1769]. En trois feuilles de 235 x 340-380 mm.
Bel exemplaire issu de l'Atlas de l'isle de Corse, publié en 1769. Cervoni, 97.
[CORSE] Carte de l'isle de Corse.
1768. 591 x 872 mm.
Grande et belle carte de la Corse, issue de L'Hydrographie françoise publiée entre 1737 et 1772, dressée par ordre du duc de Praslin, nommé ministre de la Marine en 1766. Elle est ornée d'un cartouche de titre, et traversée des lignes de rumb marquant les directions des vents. Ingénieur hydrographe français, Bellin entra en 1721 au Dépôt des cartes, plans et journaux de la Marine, créé en 1720 par le Régent. C’est grâce à lui que le Dépôt de la Marine, constitué à partir des archives de la Marine, devint l’une des plus belles collections d’Europe. Il publia de nombreux ouvrages et atlas tels que la Description géographique de la Guyane en 1763 ou le Neptune François en 1773. Petites déchirures marginales, mouillure claire au bas de la carte. Cervoni, 96.
[CORSE] Carte des environs de Corte.
[1769]. 223 x 324 mm.
Bel exemplaire issu de l'Atlas de l'isle de Corse" publié en 1769. Cervoni, 97.
[CORSE] Golphe de Talane ou de Valinco et Campo-Moro.
[1769]. 210 x 288 mm.
Bel exemplaire issu de l'Atlas de l'isle de Corse, publié en 1769. Cervoni, 97.
[CORSE] Partie de la province d'Alleria.
[1769]. En deux feuilles d'environ 225 x 325 mm.
Bel exemplaire issu de l'Atlas de l'isle de Corse, publié en 1769. Cervoni, 97.
[CORSE] Partie de la province de Bastia. En trois feuilles.
[1769]. En trois feuilles d'environ 220 x 320 mm.
Bel exemplaire issu de l'Atlas de l'isle de Corse, publié en 1769. Cervoni, 97.
[CORSE] Plan de la baye de St. Fiorenzo.
[1769]. 216 x 322 mm.
Bel exemplaire issu de l'Atlas de l'isle de Corse, publié en 1769. Cervoni, 97.
[CORSE] Plan de la province de Balagna.
[1769]. 222 x 310 mm.
Bel exemplaire issu de l'Atlas de l'isle de Corse, publié en 1769. Cervoni, 97.
[CORSE] Plan de la ville de Corté dans l'isle de Corse.
[1769]. 218 x 177 mm.
Bel exemplaire issu de l'Atlas de l'isle de Corse, publié en 1769. Cervoni, 97.
[CORSE] Plan de Porto Vechio dans l'isle de Corse.
[1769]. 229 x 167 mm.
Bel exemplaire issu de l'Atlas de l'isle de Corse, publié en 1769. Cervoni, 97.
[CORSE] Plan des bouches de Bonifacio et partie de la coste, depuis Porto Vecchio jusqu'à Bonifacio.
[1769]. 210 x 288 mm.
Bel exemplaire issu de l'Atlas de l'isle de Corse, publié en 1769. Cervoni, 97.
[CORSE] Plan du golfe de Ventilegne et partie de la coste jusqu'à Bonifacio.
[1769]. 222 x 310 mm.
Bel exemplaire issu de l'Atlas de l'isle de Corse, publié en 1769. Cervoni, 97.
[CORSE] Plan du port de Calvy.
[1769]. 212 x 286 mm.
Beau plan issu issu de l'Atlas de l'isle de Corse, publié en 1769. Bel exemplaire. Cervoni, 97.
[CORSE] Plan du port et ville de Bonifacio dans l'isle de Corse.
[1769]. 212 x 163 mm.
Beau plan issu de l'Atlas de l'isle de Corse, publié en 1769. Bel exemplaire. Cervoni, 97.
[CORSE] Plan du port Figuari dans l'isle de Corse.
[1769]. 218 x 177 mm.
Bel exemplaire issu de l'Atlas de l'isle de Corse, publié en 1769. Cervoni, 97.